En parallèle des préparations de l’Avengers Con pour Mai, de mon anniversaire pour Mars et de la Marvel League pour le plus tôt possible, ce qui me prend la recherche de candidat comme leur recrutement et leur équipement, je m’entraine pour essayer de survivre à l’inévitabilité que je me retrouve sur le terrain avec d’autres super-héros via l’axe du cardio, qui était déjà là avant, ainsi que l’apprentissage de techniques de combat et du traitement de l’information comme de l’improvisation en situation de stress et je vais y ajouter les entrainements de la task force des Gardiens de la Galaxie, des Avengers et de moi-même sachant que j’espère avoir Sophia en guise de +1 même si elle pourra probablement pas venir s’entrainer et que moi je dois le faire à rester assise dans le vaisseau en essayer d’éviter que cela parte en noisette de peur qu’il y ait cassage desdites noisettes tout en me préparant à devoir négocier pour recommencer à accompagner Morticia comme j’aimerais le faire et prendre des nouvelles d’Amora parce que je ne me contente pas d’essayer d’avoir un enfant à charge ainsi que de me tenir au courant sur l’avancement de l’investigation privée sur la mutante qu’a cambriolé Mike afin de partager les informations avec me SHIELD et ma propre future task force potentielle si j’arrive pas à avoir la Marvel League d’ici là pour arrêter la voleuse.
Je crois que c’est tout. Je dis bien "je crois".
J’ai pas peur de jouer à chat avec le burnout parce que je suis perchée de nature.
Tellement perchée que je vais faire l’entrée la plus remarquable que j’ai jamais faite !
Vous teniez à ce que je me pointe chez vous le 31 janvier à 06pm monsieur Charles "pas Raven" Xavier ? Et bien comme le seul moyen d’être à l’heure malgré le fait qu’il y ait 1h15 de route entre les Avengers et chez vous c’est de demander un service à l’un de ces derniers pour qu’il me fasse le taxi. Je vais me pointer en Milano !
Merci à Rocket pour le taxi de l’espace qui, merci ma Chance, inclus la pièce que je visite toujours quand je suis chez les gens : les WC ! Impossible de se débarbouiller sans attaquer le maquillage mais je vise surtout un nettoyage d’aisselles rapide afin de chasser le stress de mes odeurs corporelles et les éventuelles odeurs corporelles qui auraient outrepassé mon parfum mélangeant persil, sauge, thym et romarin. C’était sportif comme réunion, quand même ! Et encore qu’il va falloir que je réécoute pour prendre des notes afin d’avoir une synthèse écrite. La prochaine fois, c’est pas moi qui fait le compte-rendu de réunion.
« T’as été super, ai-je dit à Rocket lorsque je me suis assise dans un siège passager derrière lui. C’était pas facile mais tu l’as fait. »
Parler à tous du killswitch. Mener la réunion qui en a résulté. Planifier les préparations et le déroulement de la mission. Pas grand monde va dormir sur ses deux oreilles ce soir tant les cogitations mentales vont faire réfléchir mais j’espère réussir à faire cela après des moments de détente avec Morticia. Oui, j’ai un rendez-vous avec Sam Wilson demain mais je me dis que rencontrer le nouveau Captain America lui fera peut-être plaisir ! Et après ce rendez-vous, on pourra aller faire du shopping pour qu’elle ait tout ce dont elle a besoin pour l’Institut ainsi que des trucs dont elle n’a pas forcément besoin mais dont elle a envie. Je suis pas sa mère, je n’ai pas à l’éduquer, du coup je peux me permettre ce genre de choses. N’est-ce pas ?
J’ai pu découvrir l’Institut Charles Xavier de mes yeux, puisque j’avais déjà googlé le truc, à travers la vitre du Milano et il s’agit d’un château de style baronnial écossais, un mouvement architectural néogothique né en Ecosse au début du XIXe siècle et populaire jusqu’à la Première Guerre mondiale, même s’il pourrait être plus vieux que cela puisque le style fusionne l’architecture néogothique du XVIIIe avec l’ancienne architecture défensive écossaise de la renaissance. Qu’est-ce que cela vient faire dans un manoir américain colonial d’origine néerlandaise ? J’en ai pas la moindre idée puisque c’est surtout au Canada comme dans le reste de l’Empire britannique qu’il s’est exporté au-delà du Royaume-Unis. Après les maisons-tours comme celles que l’on trouve au centre des ailes nord et sud ne trompent pas. Pas plus que les deux poivrières de la façade nord ou les chéneaux crénelés imitant des remparts ou les véritables créneaux aux sommets des deux tours suscitées. Somme toute, j’aime bien ; et je conçois que c’est encore plus vaste que chez moi.
Le Milano a la place de se poser de part et d’autre de l’allée centrale à défaut de sur celle-ci : les arbustes qui vont guise de haie d’honneur jusqu’à la vraie haie d’honneur au niveau du rond-point ne sont pas assez écarté pour qu’on puisse s’y installer sans les écraser. Pas grave : je suis certaine que le fait de débarquer d’un vaisseau spatial sera suffisamment classe pour faire oublier que je le fais de façon désaxée ; qualificatif qui pourrait peut-être m’être attribué pour le simple fait d’arriver ainsi. On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a et je ne me plains pas de ce que j’ai comme de ce que j’en fais !
Je descends la rampe du Milano comme s’il s’agissait d’un podium de mode, ayant la catwalk sur le catwalk comme les bons top-models ! Mes escarpins noirs se chevauchent à chaque pas alors que la toile blanche de mon pantalon se frotte comme mes jambes s’évitent. Toile qui enserre le bas de mon bustier noir à balconnets, sans bretelle, au décolleté en T et aux motifs géométriques. Tous deux sont à moitié couvert de ma veste de tailleur noire et mon manteau long d’hiver blanc qui s’agitent en compagnie de ma chevelure aux courant d’air déclenché par la différence de température entre l’intérieur du vaisseau et l’extérieur hivernal. Oui, je vais un peu douiller sur le choc thermique mais il faut souffrir pour être belle et être belle pour se taire alors je vise la moyenne dans cette affaire : être belle et parler ! La crispation de mon visage, particulièrement visible au niveau de mes yeux derrière des smart-glasses au design élégant similaire à des lunettes de vue mais avec les branches plus épaisses, sera le seul témoignage de mon assaut par des températures largement supérieures à celle de mon environnement naturel : les montagnes suisses. Et sans l’humidité océanique de New York City pour faire pénétrer le froid dans le corps, je suis habituée à ce qu’il m’enveloppe donc je ne vais même pas douiller tant que cela ! Si la température est positive, c’est que ça passe ! La neige ça n’aime pas le froid comme on dit dans les endroits où il y en a.
Je termine ma catwalk en mettant ma main gauche sur ma hanche, me laissant voire un instant puis me retournant partiellement pour regarder Rocket.
« Merci pour le taxi mon ami ! »
Les salutations rendues, je me remets dans le sens de la marche puis en marche tout court.
Ça a été galère d’arriver jusqu’ici alors je peux vous dire que je fais ma star là ! Je sens mon téléphone vibrer dans ma poche, signe que j’ai reçu un sms et je mise soit sur ma paire de deux pour me dire qu’elle va être en retard, chose anticipée puisqu’elle est partie avec le bus pour me récupérer ici avant la réunion, soit sur Sophia ou sur Jean ; que j’ai toutes deux contactées après la réunion. Pas le temps de regarder sinon je vais plus être à l’heure !
The Lucky One
Dernière édition par Lucy Orchent le Dim 7 Avr 2024 - 16:38, édité 1 fois
La journée avait si bien commencé. Et non pas parce qu’elle avait eu les deux derniers cookies de la fournée du matin, encore moins parce que la circulation avait été fluide jusqu’à l’Université, ni parce qu’elle avait réussi haut la main son premier oral du semestre, et encore moins parce qu’on avait eu de cesse de la complimenter sur sa tenue, mais plutôt parce qu’aujourd’hui, Jean s’était sentie bien. Pas un seul nuage à l’horizon de ses pensées, pas un doute, pas une remise en question et, surtout, pas une seule larme d’anxiété pour ternir l’éclat de son sourire, qui avait usé les muscles de sa mâchoire. Tout avait été somptueusement parfait, jusqu’à…
Tu devineras jamais ce que je viens d’apprendre ! Impressionnée en tout cas. Je comprends que t’ais pas pu m’en parler quand j’ai dit que cela t’irait peut-être bien comme profession. Des mots balancés sur l’écran de son téléphone portable, de la part d’une demoiselle dont elle ne pensait plus avoir de nouvelles. La nouvelle, en revanche, la surprend au plus haut point ; son visage subit d’ailleurs une myriade d’expressions face à ce mystère grandement angoissant, qui ouvre une mer de possibilités tout aussi affolantes les unes que les autres. Face aux vagues alarmistes déferlant devant elle, Jean avait d’abord froncé les sourcils en perdant son sourire, ce dernier se transformant en grimace craintive, avant que les dits sourcils ne se haussent finalement sous l’inquiétude, ses yeux papillonnant à une vitesse folle pour lui permettre de feuilleter rapidement ses derniers souvenirs : qu’est-ce qu’elle avait pu dire ou faire pour recevoir un tel message ? Et plus important encore, qu’est-ce que Lucy avait bien pu découvrir ?
Remontant rapidement le fil de leur conversation, elle tombe tout d’abord sur leurs échanges concernant le cursus de la politique… Et la retombée de son angoisse est telle qu’elle plie instinctivement les genoux pour s’asseoir au bord de son lit qui, heureusement, se trouvait sous ses fesses. Le hasard fait bien les choses, parfois. « Ok, on souffle… »On c’est elle-même et la curieuse bête d’angoisse qui se faufile à l’arrière de son crâne, et qui diminue lorsqu’elle pense avoir trouvé une explication tout à fait rassurante : Lucy a sûrement appris — elle ne sait comment, qu’elle a changé de plan de carrière. Prenant une fine inspiration, elle arrondit sa bouche en forme de petit ‘’o’’ pour expulser un air nerveux, répondant à la missive en essayant de ne rien laisser paraître de son trouble. Mais aucune réponse ne vient confirmer l’apaisement auquel elle veut croire.
Les yeux rivés sur son téléphone portable, la télépathe lève machinalement le menton en ressentant la présence d’une personne qu’elle ne connait que trop bien… En se rapprochant de la fenêtre de la chambre, elle pose les yeux sur le Milano qui, lui, attire tous les regards. Le vaisseau fait son entrée à l’heure où les cours s’achèvent, et où les élèves se précipitent dans les salles communes ou le jardin pour se détendre, ainsi, nul doute que la rumeur se propage à une vitesse folle à travers l’Institut, sous un questionnement bien légitime : qu’est-ce que le vaisseau des Gardiens vient faire ici ?
Forcée de se frayer un chemin à travers la foule compacte qui engorge les escaliers, la rousse rejoint l’extérieur en plissant légèrement les paupières lorsqu’elle aperçoit leur visiteuse… Lucky ? « La chanteuse ?! » Ça, c’est Katie. Mâchant bruyamment un chewing-gum, la brune se tient à ses côtés et enlace son bras, sans quitter l’autre rousse des yeux. « Elle vient faire un concert ici ? Oh ! Peut-être pour la Saint-Valentin ? » Si l’enthousiasme vient enjoliver les traits de l’adolescente, le Phoenix, lui, fronce légèrement ses sourcils, sans véritablement comprendre ce qu’il se passe. « Peut-être, oui… » Elle n’y croit pas un seul instant, mais difficile de trouver une autre explication pour justifier de la présence de la starlette en ces lieux. « Elle fait partie des Gardiens ? » Tournant son menton en direction de son interlocutrice, Jean hoche son menton de gauche à droite en la considérant avec tendresse, avant de lui répondre de vive voix : « J’en doute, Katie… Ne bouge pas, je reviens. » Se libérant délicatement de son étreinte, et pendant que tous les curieux se rapprochent du Milano pour l’admirer avec fascination, Jean, elle, se dirige plutôt vers leur curieuse visiteuse, dont la raison de sa présence reste encore à éclaircir. Mais l’accueillant non pas avec une pluie de questions, mais plutôt avec un sourire jovial, qui rehausse les traits gracieux de son visage, tandis qu’elle lui adresse la parole avec sa douceur naturelle. « Tu viens voir quelqu’un ? » Sait-on jamais, qu’elle puisse lui servir de guide.
crédits/briennesjaime
THE FIRE FINDS A HOME IN ME ᭸ clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
Dernière édition par Jean Grey le Dim 10 Mar 2024 - 16:52, édité 1 fois
C'est avec une certaine morosité que Rocket avait finit la réunion, en plus d'un gout amer de demi échec. C'est donc dans un silence tendu qu'il avait prit les commandes du Milano afin de déposer Lucy a l'institut Xavier, a la demande de cette dernière. Comment faisait-elle? Lui avait mener tout au plus quelques minutes de réunion et il se sentait déjà vidé et a bout de nerf, alors que Lucy avait déjà d'autres projets dans la même journée. Celle ci, voulant sans doute se montrer encourageante le félicita sur le déroulé de la réunion, y voyant du positif la ou lui ne voyait qu'une montagne d'incertitude et des difficultés supplémentaires.
"Bof... j'ai même pas penser a un plan et j'ai a peine su répondre a la moitié des question. Je m'apprête peut être a envoyer tout mes potes au casse-pipe et en plus, je crois que Greasy veut me tuer. C'est pas ce qu'on peut appeler un franc succès..."
Enfin, après quelques minutes de survol du pays en ligne droite, l'institut Xavier fut en vue, ressemblant a un château de poupée a cette altitude. C'est en ayant a nouveau retrouver le silence que Rocket amorça l'atterrissage, toujours parfaitement maitrisé malgré l'espace limité, les arbres et le mobiliers de jardin, en plus des étudient curieux qui avait la manie de s'approcher un peu trop de la zone d'atterrissage pour leur propre sécurité, demandant au petit pilote une vigilance supplémentaire en plus de celle nécessaire pour se poser en douceur et dans les meilleurs condition.
"Nous y voila."
Dit-il simplement, avant de couper les réacteurs, puis les moteurs, rendant inerte l'impressionnant vaisseau le temps que Lucy en descende et éventuellement, pour saluer les occupants qu'il connaissait. Le temps de s'assurer de la sécurité de l'appareil et de quitter son siège, il emprunta la passerelle un peu après Lucy. Lorsqu'il posa le pied sur la pelouse de l'institut, Jean était déja la. Le fait de revoir son amie lui mit un peu de baume au coeur, allant même jusqu'a le faire sourire alors qu'il venait la saluer, essayant d'ignorer les interpelations pressentes des étudients, curieux de la raison de leurs présence.
"Jean!"
Dit-il en allant vers elle, heureux de ces retrouvailles, même si elle seraient brèves.
"Je suis content de te revoir. Tu vas bien?"
Demanda-il, sincèrement intéressé a l'idée d'avoir des nouvelles de la jeune rousse qu'il n'avait pas revu depuis un certain temps
Dire que Rocket n’est pas content de lui dans sa menée de réunion tient de l’euphémisme. Selon lui, "il n’a même pas pensé à un plan et a à peine su répondre à la moitié des questions". On n’a vraiment pas vécu la même réunion. "Il s’apprête peut-être à envoyer tous ses potes au casse-pipe", ça c’est déjà plus vrai et c’est sans inclure la possibilité de guerre interplanétaire qui ferait des millions voire des milliards de morts… "Et en plus il croit que Greasy veut le tuer".
« C'est pas ce qu'on peut appeler un franc succès…
- Moi je trouve que le plan se tient, que le fait que tes amis soient prêts à te suivre jusque dans un gros "on-sait-pas-quoi" c’est preuve que tu sais les motiver et pareil pour le fait que Greasy veuille te tuer : il t’aime, sinon il réagirait pas ainsi. Je sais que c’est dur, surtout avec de tels enjeux, mais il ne faut pas trop l’être envers toi-même, dur. Perso je suis fière de toi que tu ais osé en parler et mener tout cela. »
Je t’ai vu à ton plus bas, mon ami. Là, je suis en train de te voir faire l’ascension et je suis curieuse de jusqu’où tu arriveras. De ce que tu qualifieras de "ton plus haut" même si c’est un record à battre.
Comme ce que je vais avec mon entrée. Record de classe, certainement ! Record d’agacement, à voir. J’ai mon excuse et j’assume ce que je fais. Si cela peut rassurer, j’ai ma paire de deux qui arrivera avec mon bus pour nous récupérer, Morticia et moi, si elle accepte de passer le weekend avec moi.
J’ai aussi la surprise de voir une Jean Grey s’avancer vers moi avec plus de franchise que tous les autres curieux. Elle vit donc ici elle aussi. Je ne sais plus si je le savais déjà ou pas. Probablement : elle est amie avec Raven qui est sœur avec le Directeur Xavier de l’établissement éponyme pour mutants sachant qu’elle est aussi mutante. Tout se tient et je me tiens face à elle avec un sourire content, tant de mon arrivée que de la voir, même si je reste pratiquement en retard. Son sourire est toujours aussi beau et j’aime sa voix.
« Tu viens voir quelqu’un, me demande-t-elle alors que j’écarte les mains pour venir lui faire la bise.
- Jean, s’exclame un Rocket bien plus enjoué que précédemment et cela fait plaisir, m’amenant à faire un pas sur le côté pour ne pas être au milieu. Je suis content de te revoir. Tu vas bien ?
- +1 Roro, approuve-je avec le sourire et en attendant la réponse avant de fournir la mienne. Pour te répondre à mon tour, j’ai rendez-vous avec le Professeur Xavier et Morticia, une de vos élèves. Je l’ai sortie de la rue et je vais peut-être l’avoir en tutelle donc je vais tâcher à ce qu’elle ne manque de rien. »
J’aimerais parler plus longtemps, n’ayant pas revu Jean depuis le marché de Noël ; même si c’est un délai relativement court lorsqu’on y pense, moyennant l’exclusion de nos échanges sms qui étaient plus nombreux entre octobre et décembre que durant la période passée ou celle d’avant, puisque je lui cause des problèmes à chaque fois que je parle de mon attirance. Je tâche de passer à autre chose et l’horaire m’aide.
« Histoire de pas être en retard, je vous laisse tous les deux. Merci Roro pour le taxi, on se voit bientôt, et Jarptitsa, prépare tout ce que tu as le droit de me dire sur ton super-héroïsme parce que je suis super-intéressée. Ce qui inclus potentiellement un "j’ai pas le droit d’en parler". »
Un petit clin d’œil de ponctuation et je reprends mon chemin en me concentrant pour ne pas me retourner. Je pense que trouver le chemin du bureau du Directeur ne sera pas le plus compliqué et, au pire, je pourrais demander à l’un des nombreux curieux qui viennent à ma rencontre parce que j’ai pas besoin d’aller en classe pour l’avoir !
Forcément, une chose aussi belle qui débarque à l’Institut sans prévenir et en fin d’après-midi, ça attire tous les regards. Les élèves se pressent pour l’observer, l’admirer même, se chuchotant des rumeurs sur la raison de sa venue, en se demandant surtout s’ils vont pouvoir l’approcher ou non, puisqu’elle cultive une apparence magnétique, surprenante et de fascinante à la fois. Jean, elle, ne se pose pas cette question : elle l’a déjà côtoyée de très près, et ne peut guère blâmer ceux qui ont présentement des étoiles dans les yeux en étant émerveillé aussi bien de ses formes que de sa couleur, puisqu’elle est déjà convaincue du fait que la navette de Rocket est splendide.
De ce fait, c’est sur la deuxième chose splendide que son intérêt se porte : Lucky. Bien qu’étant encore un peu intriguée de leurs derniers échanges, la plus jeune des rousses s’avance pour la saluer en affichant un sourire radieux, qui est similaire à celui que porte son interlocutrice d’ailleurs. Mais qu’est-ce qu’elle fait ici ? La réponse devra attendre puisque, descendant derrière la visiteuse imprévue, se tient Rocket. « Jean ! » Reconnaissant bien évidemment sa voix, Jean détourne son menton pour le saluer à son tour, son sourire ne cessant de grandir sur ses lèvres. « Je suis content de te revoir. Tu vas bien ? » « +1 Roro. » Les mains jointes sur le devant de son corps, elle hoche d’abord son menton de haut en bas avant de faire de nouveau entendre sa voix. « Je vais très bien, et toi ? » Maintenant les pétales de son sourire sur ses lèvres, la mutante partage son regard entre le Gardien et sa comparse, en attendant toujours de savoir ce qui motive leur arrivée. « Pour te répondre à mon tour, j’ai rendez-vous avec le Professeur Xavier et Morticia, une de vos élèves. » Puisqu’elle est piètre menteuse, elle hausse ses sourcils sous la surprise sans même s’en rendre compte, mais sans que son sourire n’en subisse le moindre dommage. « Je l’ai sortie de la rue et je vais peut-être l’avoir en tutelle donc je vais tâcher à ce qu’elle ne manque de rien. » Puisque son père se montre toujours généreux envers ses pensionnaires — elle en est la preuve formelle, la rousse est davantage surprise d’apprendre que cela ne va pas être le cas avec la nouvelle élève de l’Institut. Pourquoi ? Une nouvelle question qui, celle-ci, restera sagement derrière ses lèvres étirées. « Histoire de pas être en retard, je vous laisse tous les deux. » Un nouveau mouvement de la tête pour acquiescer, sans la quitter des yeux cette fois-ci. « Merci Roro pour le taxi, on se voit bientôt, et Jarptitsa, prépare tout ce que tu as le droit de me dire sur ton super-héroïsme parce que je suis super-intéressée. Ce qui inclus potentiellement un "j’ai pas le droit d’en parler". » Une inspiration nasale qui comprime son sourire en même temps que ses lèvres… Elle est piètre menteuse, on vient de le dire.
De ce fait, elle commence déjà à ne plus parler : elle attend patiemment et sagement que leur amie commune soit suffisamment éloignée pour se retourner vers Rocket, en grimaçant un peu de gêne, frottant nerveusement ses mains l’une contre l’autre. « Bon et bien… il va falloir que je prépare mes arguments pour l’interrogatoire… » Si l’humour est brandi comme un bouclier visant à endurer la grenade dégoupillée qu’est le stress, la rousse remarque rapidement la mine quelque peu contrite de son ami. Soucieuse de ce dernier, elle penche légèrement son menton sur le côté en s’agenouillant pour être à sa hauteur, déposant une main aussi amicale que douce sur son épaule. « Tu as la mine des mauvais jours, mon ami… Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ? » Le coeur pincé de ressentir autant d’anxiété et de tristesse dans le coeur de celui qui a toujours été là pour elle, Jean ne peut et ne veut se détourner de lui. Elle lui offre son aide, sa présence et son écoute : s’il accepte, elle sera là. Et s’il refuse, elle ne s’en offusquera pas. Elle essayera cependant d’alléger son tourment, s’il le veut bien.
crédits/briennesjaime
THE FIRE FINDS A HOME IN ME ᭸ clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
Lucy tentait de le rassurer sur sa performance, mais c'était peine perdu avec lui, trop enfermé dans ses propres idées noirs. Il lui fallait le temps de digérer, et peut être aussi, d'accepter la situation. "...le fait que tes amis soient prêts à te suivre jusque dans un gros "on-sait-pas-quoi" c’est preuve que tu sais les motiver."
"Ou qu'ils ont pitié de moi peut être aussi."
"pareil pour le fait que Greasy veuille te tuer : il t’aime, sinon il réagirait pas ainsi."
"je dirais plutôt qu'il m'en veut d'avoir balancer notre secret devant toute l'assemblée."
Mais Lucy était fier de lui, c'est ce qu'elle disait. N'ayant plus envie de s'étendre sur le sujet, Rocket se contenta de la remercier.
"Ouais, j'ai fait au mieux. Merci du soutien en toit cas. Je supposeque toursera différent maintenant"
Un sourire reconaissant, puis, Rocket retrouva sa mine tourmanté jusqu'a l'aterrissage dans le parc de l'institut. Il ne retrouva le sourire qu'en voyant Jean. Voire un visage amicale qui n'était pas au courent de son problème avait quelque chose de réconfortant. Au moins, elle n'aurait pas de question pénible a poser et le fait de la voire en forme apportait un peu de baume au coeur pour le petit gardien encore tourmanté de ses révélations.
"Moi ca va, il y a des haut et des bas mais on fait aller."
Répondit-il lorsque la jeune rousse lui demanda des nouvelles. Une fois que Lucy se fut éloigner pour se rendre a son rendez vous, il resta un moment seul avec Jean. Le moment d'échanger un peu et de mettre de coté ses tourments qui, il le savait, lui reviendrait dessus des son retour
Mais visiblement, son amie n'avait même pas besoin d'utiliser ses pouvoirs pour savoir que quelque chose n'allait pas. Sa mine en disait suffisement.
"Rien d'important. Mauvaise nuit et matinée dificile. Il y a un truc qui me prend la tête, mais je préfère ne pas en parler pour l'instant. Je te dirais tout quand j'aurais réglé ca."
Dit-il avec un sourire, ne voulant pas mentir à son amie en lui disant que tout allait bien dans le meilleur des mondes, même si il ne se sentait pas prêt à révéler la vérité hors du cercle des Gardiens et des Avengers pour le moment. Jean avait sûrement d'autres soucis de son côté, inutilede lui rajouter des inquiétudes supplémentaires.
« Moi ca va, il y a des haut et des bas mais on fait aller. » On fait aller, autrement dit, ça ne va pas. La formule lui fait pincer les lèvres avec une empathie somme toute naturelle, qui n’est en rien forcée ou exagérée, puisqu’elle tend à éprouver une sincère affection pour le Gardien qui se tient devant elle. C’est la raison pour laquelle, quand tous les regards sont dirigés vers la navette, elle, ne regarde que son ami, vers lequel elle s’incline légèrement afin de lui proposer son aide, en arborant un visage aussi affable que possible, qu’il doit bien connaître depuis le temps. Que peut-il avoir de si douloureux en tête pour que cela transparaisse autant sur sa figure ? « Rien d'important. Mauvaise nuit et matinée dificile. Il y a un truc qui me prend la tête, mais je préfère ne pas en parler pour l'instant. » Elle fronce les sourcils sous l’inquiétude qui vient teinter son regard, si bien qu’elle penche légèrement son menton sur le côté, en signe d’écoute appuyée. Si Rocket a des problèmes, elle préférerait en être informée pour l’aider si elle le peut mais, trop respectueuse, elle ne revient pas à la charge. « Je te dirais tout quand j'aurais réglé ca. » - « Tu n’es pas obligé. » Lui dit-elle avec un sourire franc et tendre, tandis que l’une de ses mains s’avance pour se déposer sur l’épaule du Gardien. « Tu as droit à ton jardin secret, moi, je suis là si tu en as besoin. Mais tu ne me dois rien, Rocket. » Inclinant légèrement son menton vers l’avant, elle se permet néanmoins de préciser, d’une voix plus basse mais toujours aussi douce : « Mais Ache que tu peux compter sur moi, qu’importe la situation, qu’importe le problème. Tu m’appelles et je rapplique, d’accord ? »
Ne sachant pas comment apaiser le petit Gardien, elle se redresse en maintenant son sourire sur ses lèvres, jusqu’à être de nouveau debout sur ses jambes. « Je pense que tu es très occupé, du coup, je vais te laisser. » C’est dit sans reproche, et davantage avec une affection sincère, puisqu’elle ne voudrait pas, en plus, être un obstacle sur son chemin et lui tenir la jambe alors qu’il aspire à quitter les lieux. « Pense à te reposer, Rocket. Et n’hésite pas si je peux t’être utile. » Sur ces mots, la jeune rousse fait un dernier signe de la main en direction de Rocket, sans encore perdre son sourire, avant de rejoindre l’intérieur du bâtiment en ne pouvant s’empêcher de se questionner sur cette histoire autour de la nouvelle venue et de Lucy.
crédits/briennesjaime
fin du rp pour le Phoenix
THE FIRE FINDS A HOME IN ME ᭸ clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
Rocket voyait bien que son amie s'inquiétait de ce qu'il cachait et d'une certaine manière, il en éprouvait une certaine culpabilité. C'est pourquoi, il avait promis de tout lui dire, une fois que le problème serait réglé. Une fois que ses jours ne seraient plus en danger à cause des lubies de son créateur. Lorsqu'il n'y aurait plus lieu de s'inquiéter de l'avenir. « Tu n’es pas obligé. »
"Je sais, mais j'y tiens. Tu fais partie de mes amis proches. "
Et donc, de ceux qu'il s'était promis d'informer. Cela lui paraissait tout à fait naturel d'informer ses proche de ce par quoi il était passé avant d'être celui qu'ils connaissaient tous aujourd'hui. Même pour les secrets les plus sombres. A son retour sur terre si la mission s'averait être une réussite, il serait prêt. "Tu as droit à ton jardin secret, moi, je suis là si tu en as besoin. Mais tu ne me dois rien, Rocket. »
"Au contraire, je te dois beaucoup. Tu as été la pendant une période dificile et je sais que je pourrais à nouveau compter sur toi en cas de besoin."
Dit-il, alors qu'elle avait poser une main amicale sur son épaule, geste d'encouragement bien apprécié, même si c'était à lui de régler ses propre tourmants. Tout irait mieux ensuite. « Je pense que tu es très occupé, du coup, je vais te laisser. Pense à te reposer, Rocket. Et n’hésite pas si je peux t’être utile. »
"Je me reposerai oui. Des que j'aurais régler l'affaire qui le prends la tête, j'aurais la vie devant moi pour me reposer et penser à l'avenir. Pour le moment, comme tu le dis si bien, je vais devoir y aller. Moi aussi je vais avoir le droit à un interrogatoire en rentrant, on pourra se soutenir à distance. J'étais contentde te revoir, on se retrouve bientôt, promis! "
Apres Un sourire complice et un petit signe de main, Rocket remonta dans le vaisseau et remis en route les moteurs pour préparer son decollage, redevenant inévitablement l'attraction principale. Une fois a une hauteur suffisante pour ne pas faire de degats aux alentours, le vaisseau fila directement en direction de QG des Avengers, laissant derrière lui l'institut Xavier et son parc qui retrouva aussitôt son activité habituelle de fin de journée.
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