J'ai toujours appris à gérer mon stresse depuis longtemps. Face au dangers, les gens réagissent de différentes manière et peuvent avoir du mal à y faire face. La retombée émotionnelle peut aussi avoir un impact. Il faut donc que ces gens, les otages, soient pris en charge et qu'il ait un bon suivi. Le cap se passera ensuite plus ou moins bien.
Remercier la jeune femme qui avait été une aide précieuse me paraissait normal. Elle avait agit de façon courageuse et semblait plutôt bien gérer le stresse. Mais la suite ? La conversation était une bonne façon de se rendre compote de l'état émotionnel des gens. J'avais longtemps été un soutien pour les personnes souffrant de traumatisme et qui souffraient au quotidien de stresse post-traumatique. Je connaissais bien certains signes.
- Ça me touche beaucoup… Mais vous savez, je n’ai fait que ce je devais faire.
Mais je sentais bien qu'il y avait un certain mal à l'aise. D'ailleurs la suite me le confirmais. Ou peut-être qu'elle voulait seulement éloigner certaines oreilles ?
- On peut sortir ? Prendre un peu l’air…
- Bien sûr.
Je lui emboitais le pas, restant à ses côtés. Elle ne paraissait pas très bien et je ne voulais pas risquer de la voir s'effondrer. Elle paraissait forte, mais le contre coup pouvait avoir un effet différent chez les gens. Il se trouvait un banc, à un arrêt de bus, à quelques pas. Je l'invitais à s'asseoir.
- Est-ce que vous allez bien ? Besoin de quelque chose. Il y a un café au coi, peut-être une boisson ?
C'était le mieux à faire, se poser, reprendre ses esprits et boire, chaud, froid, peut-être manger... mais surtout parler, évacuer. Je pouvais l'aider, je le savais. Il fallait juste savoir si elle voulait le faire. Mais dans l'immédiat, il fallait prendre un peu de distance et se poser.
malice
SAM & BUCKY "Oh yeah, I can see it working. Gears turning. Oh, they're malfunctioning! They're on fire!" // Sam to Bucky
Quand bien même la fierté de recevoir de tels compliments de la part d’un véritable héros est grandiose, la rousse est rapidement rattrapé par le stress qui se faufile dans ses veines comme un poison ; avec le temps, elle a appris à reconnaître les signes et les apprivoiser, si bien qu’elle ne tarde pas à lui demander s’ils peuvent quitter le terrain du super-marché pour un lieu davantage neutre. « Bien sûr. » Il accepte sans l’ombre d’une hésitation, mais c’est la première qu’elle entame une marche plutôt rapide en direction de l’extérieur, en tirant nerveusement sur les manches de son pull, ressentant la descente d’adrénaline, toute l’angoisse qui retombe maintenant que la situation est sous contrôle, et non pas de son ressort.
Il pointe un banc à un abris-bus, et elle hoche son menton en faisant quelques pas supplémentaires pour s’y asseoir, ne ressentant même plus le froid qui vient pourtant faire rosir ses joue. « Est-ce que vous allez bien ? Besoin de quelque chose. Il y a un café au coi, peut-être une boisson ? » La gentillesse dont il fait preuve lui provoque un tendre sourire, si bien qu’elle ne tarde pas à redresser son visage en sa direction pour lui adresser, finissant cependant par secouer sa main en même temps que son menton. « Ne vous inquiétez pas, ça va aller… » Elle hausse ses épaules comme pour dédramatiser son état, avant de dévier son regard sur les forces de police, qui mentent et embarquent les mutants, sur lesquels des armes sont pointées — sans nul doute, si jamais ils tentent de s’échapper à nouveau. « Ils vont sûrement vouloir nous parler, non ? » Cela se voit : elle n’a pas l’habitude de côtoyer les forces de l’ordre. Reportant son attention sur le héros, elle lui demande finalement, presque avec un sentiment de honte car elle ne sait pas trop pourquoi elle éprouve de la compassion pour les malfaiteurs : « Qu’est-ce… Qu’est-ce qui va leur arriver ? »
THE FIRE FINDS A HOME IN ME ᭸ clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
Il y avait un certain malaise. Je ne comprenais pas pourquoi. Mais peut-être se faisait-elle du souci pour ces gens, ces malfaiteurs ? La vie était loin d'être facile à New York. Je pouvais comprendre que les gens avaient un certains ras le bol de devoir lutter pour quelque fois survivre. Mutants, humains, cela ne faisait aucune différence. La vie était dure pour tout le monde.
Assis sur ce banc, je voyais bien qu'elle regardais souvent dans la direction des véhicules de police. Elle ne voulait pas que je m'inquiète, mais elle démontrait des signes d'anxiété. Je voulais juste savoir ce qui la tracassait. Mais le plus urgent était de savoir si elle souhaitait quelque chose.
- Ne vous inquiétez pas, ça va aller…
Elle jouait surement la fille forte. Ou peut-être était-ce tout autre chose. Elle allait m'orienter sur ses angoisse et j'allais comprendre...
- Ils vont sûrement vouloir nous parler, non ?
Avait-elle peur de parler à la police ? Pourtant elle n'avait rien fait de mal. Je tentais de comprendre...
- Qu’est-ce… Qu’est-ce qui va leur arriver ?
Ou était-ce le fait d'être mutante et qu'ils le soient aussi qui l'inquiétait ? j'avais entendu dire qu'ils n'étaient pas tous traités correctement. Mais elle ne devait pas avoir peur. Si cela pouvait la rassurer, je pouvais m'arranger pour qu'on les traite bien, pour qu'elle ne soit pas ennuyée.
- Qu'est-ce qui vous effraye tant ?
Il était plus prudent de savoir pour m'assurer de ne pas me tromper non plus. Mais elle était anxieuse et je le voyais, je le ressentais. Il fallait la rassurer. Si je pouvais au moins réduire ses angoisses, ce serait serait déjà un pas franchi. Je n'avais jamais eu peur des mutants, enfin pas comme certaine personnes, au point de les rejeter. Ce qui pouvait être effrayant, c'était leurs pouvoirs. Mais là encore, pourquoi les craindre s'ils étaient bien employé ?
malice
SAM & BUCKY "Oh yeah, I can see it working. Gears turning. Oh, they're malfunctioning! They're on fire!" // Sam to Bucky
C’est bien facile à dire : ça va aller oui, mais pour qui ? Elle va poursuivre sa route, reprendre une vie normale, l’incident va trotter dans sa tête durant quelques semaines avant de disparaître car c’est ainsi lorsqu’on est impliquée dans la vie de super-héros ; les événements les plus traumatiques restent en tête, les évènements mineurs se dispersent, étiolés par le temps comme un morceau de papier lentement dévoré par le feu. Pour Sam, c’est sans doute la même chose ; qu’est-ce qu’un braquage qui dure une dizaine de minutes et qui se solde sans outrage quand on a combattu Thanos ? Il va oublier, comme elle. Il va s’en remettre, comme elle. Mais eux ?
Ils sont embarqués à l’arrière d’un camion, menotté aux bras et aux chevilles ; la vision la fait pincer sa lèvre inférieure tandis qu’elle ferme les yeux quelques secondes, éprouvant une sorte de culpabilité indescriptible, comme si elle avait choisi la mauvaise option pour régler cette situation. « Qu'est-ce qui vous effraye tant ? » « D’avoir pris la mauvaise décision… pour eux. » dit-elle en donnant un coup de menton en leur direction, n’ayant guère le temps d’argumenter son propos car, déjà, un officier de police vient à leur rencontre. « Captain… » dit-il à l’attention de Sam, lui tendant une poignée de main solide et amicale, sans même poser les yeux sur la rouquine qui se tient derrière le héros, les yeux braqués vers le fameux camion, les lèvres pincées et les paupières légèrement plissées. « Merci de votre participation, Captain, heureusement que vous avez été là… » Il passe une main sur la moustache qui recouvre sa lèvre supérieure tandis que, derrière ses lunettes aux verres fumées, il se retourne vers les voitures de police en marmonnant, d’un ton tout à fait sobre car, pour lui, ce n’est que banalité et vérité : « On en a marre de ces mutants. Si vous voulez mon avis, ceux-là ne sont pas prêts de sortir et c’est tant mieux. » Ayant entendu ces paroles, Jean ravale difficilement sa salive en se levant sans toutefois parler, se contentant d’un regard furieux lancé à l’encontre du policier avant de s’éloigner de quelques pas, descendant du trottoir pour rejoindre sa voiture tout en tirant sur les manches de sa veste. Peut-être que Sam comprendra mieux ses inquiétudes et ses dilemmes intérieurs, maintenant…
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Depuis longtemps la classe sociale des gens avait défini le monde. Avec la connaissance des mutants à présents, les choses avaient encore changées. Malheureusement, beaucoup de gens avaient peur d'eux, souvent à tort, mais le monde était ainsi fait et nous ne pouvions que faire de notre mieux pour qu'ils soient acceptés. Pourquoi certains mutants, d'un autre genre, sans pouvoir, tel que Rocket était si facilement accepté alors que ces mutants ne l'étaient pas ? Je ne le comprenais pas, mais je faisais mon possible pour faire comprendre aux gens qu'ils n'étaient pas si différents de nous et qu'ils méritaient notre respect au même titre que n'importe qui.
Je ressentais sa crainte quand elle répondais à ma question, pensant ne pas avoir pris la bonne décision pour eux. Je comprenais son dilemme. Mais que faire quand eux mêmes avaient pris la mauvaise décision. Il devait payer pour leur décision. C'était la loi et nul ne se soustraire à la loi.
Je n'avais pas le temps de répondre qu'un agent de police m'interpelait.
- Captain… Merci de votre participation, Captain, heureusement que vous avez été là…
Mais je n'avais pas agi seul et je n'avais pas fait grand chose. Je ne voulais pas avoir tous les honneurs sur moi, mais en voyant ses craintes, il n'était peut-être pas utile de parler de sa participation. Je n'avais pas fait grand chose. Jean avait presque maîtrisé ses gens à elle seule.
- Je n'ai pas agi seul. Et je remercie d'ailleurs l'aide précieuse que j'ai eu aujourd'hui.
Je ne savais pas s'il était judicieux de la nommer. Je voulais qu'elle retire les honneur de ce qu'elle avait fait aujourd'hui, mais vite, les commentaires qui suivaient me faisaient penser qu'il valait mieux que je garde certaines choses pour moi. Jean l'avait entendu elle aussi. Je me tournais vers le policier fautif l'air grave.
- La justice est la même pour tous, vous m'entendez ! Si j'entend encore ce genre de remarque, vous pouvez dire adieu à votre plaque ! Si j'apprenais que vous avez maltraité ces gens, vous n'aurez personne pour vous employer sur Terre.
Comment osait-il ? On parlait d'êtres humains. Ils avaient des droits et je tenais à ce qu'ils soient respectés.
- Je vais suivre cette affaire de près et si j'apprend qu'on les a traité autrement que comme des êtres humains, vous aurez à faire à moi.
Un coup d'oeil vers Jean qui s'éloignait, l'air grave, je savais qu'elle avait tout entendu et cela confortait sa crainte d'avoir pris la mauvaise décision.
- Attendez !
Je voulais qu'elle sache que je ne laisserais jamais une telle chose arriver. Je pouvais même promettre que je veillerais à ce qu'il soit traité justement.
- Je vous jure de m'assurer que la justice soit clémente. Je sais que ma parole n'a peut être pas beaucoup de valeur vu ce que vous venez d'entendre. Je ne suis pas des vôtres non plus. Mais vous pouvez me croire, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour qu'ils ne soient punis trop sévèrement. Peut-être avez vous des éléments qui pourraient m'aider ? Vous avez sondé leurs esprits n'est-ce pas ? Vous savez donc des choses que je ne sais pas.
J'espérais qu'elle pourrait m'aider à comprendre pourquoi elle pensais avoir pris la mauvaise décision. Et je voulais m'excuser aussi sur le fait de ne pas l'avoir mentionné dans sa participation.
- Je tiens aussi à m'excuser de ne pas avoir mentionner votre nom pour l'aide que vous m'avez apporter. Ou plus justement, pour ce que vous avez fait avec mon aide. Mais voilà pourquoi je ne voulais pas vous mentionner.
Je montrais l'agent si disrespectueux, plus loin, qui remontait dans sa voiture.
Ces gens ne vous comprennent pas, ils ne veulent pas même faire l'effort de le faire, pensant que vous ne valez rien. Mais ils se trompent. J'aurais du le faire, mais pas comme ça, pas en donnant des raisons supplémentaires à des esprits étriqués de vous haïr encore plus parce qu'ils ne vous connaissent pas, et ne le veulent pas. Ce qui n'est pas mon cas.
J'étais un homme de parole, tout le monde le savait. Elle devait avoir confiance en moi. Je m'assurerais que ces gens soit traité correctement et surtout qu'ils soient jugés comme il se doit, en tenant compte de leur position et de leur condition. Mais il me fallait comprendre. Et elle pouvait m'éclairer pour prendre la plus juste des décision à mon tour. Non que je défendais ce qu'ils avaient fait, mais je voulais pouvoir leur apporter mon aide si je le pouvais.
- S'il vous plait...
malice
SAM & BUCKY "Oh yeah, I can see it working. Gears turning. Oh, they're malfunctioning! They're on fire!" // Sam to Bucky
Le discours, ô combien répugnant et dédaigneux, de l’homme à l’insigne reluisante sur son costume impeccable, a fait fuir la demoiselle concernée par les dites paroles ; elle ne peut pas vraiment lui en vouloir puisque les mutants ne se sont pas toujours illustrés avec plaisance, mais peut-on considérer les non-mutants comme parfaits ? Certes, les quatre hommes arrêtés aujourd’hui sont porteurs — pour trois d’entre eux, du gène X, mais cela ne saurait les définir et condamner leur semblable sans distinction. N’étant point belliqueuse, préférant fuir le combat avant qu’il ne commence, Jean ne témoigne que d’un regard de froideur à l’égard du policier, avant d’enlacer ses bras de ses propres mains tout en s’éloignant pour rejoindre sa voiture, juste pour retrouver un point d’ancrage. La voiture que son père lui a offert… Que ferait Charles, en cet instant ? Il se montrerait digne, sans nul doute, et essayerait de résonner l’homme tenant des propos méprisants… Elle n’a pas encore la sagesse de son père, il faut croire.
Mais elle ne peut pas encore déguerpir — quand bien même ce n’est pas l’envie qui lui manque, car son sac-à-main est toujours à l’intérieur du magasin, dans lequel les forces de l’ordre effectuent des aller et venir incessants, en aidant les anciens otages à grimper dans des camionnettes de pompiers, stationnées juste devant. « Attendez ! » Entend-elle dans son dos tandis qu’elle appose une main contre sa voiture, au niveau de la portière conducteur, en fronçant légèrement ses sourcils. Elle voit le héros revenir auprès d’elle, et ne peut s’empêcher de se demander pourquoi il se donne cette peine… Après tout, peut-être qu’il pense comme les autres. « Je vous jure de m'assurer que la justice soit clémente. » Elle prend une fine inspiration, sentant bien toute la bonne volonté qu’il veut présenter. « Je sais que ma parole n'a peut être pas beaucoup de valeur vu ce que vous venez d'entendre. Je ne suis pas des vôtres non plus. Mais vous pouvez me croire, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour qu'ils ne soient punis trop sévèrement. » Retirant sa fine main de sa carrosserie, elle amène ses doigts à se nouer vers le bas de son corps tandis qu’elle penche légèrement son menton sur le côté, s’essayant même à un petit sourire emplit d’une certaine gratitude. « Je vous crois. » annonce-t-elle finalement, culpabilisant presque d’avoir pu songer, ne serait-ce qu’un court instant, qu’il allait de pair avec l’esprit étriqué du policier.
« Peut-être avez vous des éléments qui pourraient m'aider ? Vous avez sondé leurs esprits n'est-ce pas ? Vous savez donc des choses que je ne sais pas. » « Déjà, je… » Elle regarde ailleurs durant quelques secondes avant de revenir sur lui, songeant qu’elle se doit le rassurer, sait-on jamais. « Je tiens à vous dire que j’ai scanné son esprit pour connaître ses intentions, mais qu’en aucun cas je me permets de violer l’esprit des gens que je croise. Pas sans raison, du moins. » Est-ce qu’on devine qu’elle a peur d’être, elle aussi, considérée comme un monstre pour les pouvoirs qu’elle n’a pas choisi de posséder ? « Ils ont fait ce braquage parce qu’ils ont besoin d’argent… » Elle lance un regard en direction du fourgon où ils sont installés, en plissant légèrement ses paupières sous le froid. « Ils veulent payer les traitements d’un membre de leur famille qui est très malade. Leur petit frère. » Cela n’excuse rien, mais peut-être que cela justifie, explique, donne une raison presque légitime à un acte qui l’est moins.
Il s’excuse de ne pas avoir mentionné son nom, mais elle comprend fort bien pourquoi ; il vaut mieux que le policier ignore comment elle s’appelle. Jean étoffe alors davantage son sourire en hochant son menton de haut en bas, s’empressant de le rassurer : « Je comprends très bien pourquoi, ne vous en faites pas… » Elle suit vaguement, des yeux, l’agent qui remonte dans sa voiture sans avoir peut-être compris la réaction du Captain, avant de revenir sur ce dernier sans perdre son sourire amical, puisqu’elle se sent en confiance avec lui. « Je vous crois, je le promets… » Finit-elle par dire en faisant un pas en sa direction, hochant son menton en un seul mouvement avant de regarder en direction des interpellés, qui ont la tête baissée et les mains liées. « Je crois qu’on a bien mérité une boisson chaude, avec ça… » Elle pointe de l’index un café derrière eux, et attend de savoir s’il partage son avis ; de toute façon, à ce stade de l’histoire, ils ne peuvent pas faire grand chose d’autre. Il lui faut seulement récupérer son sac avant de faire quoique ce soit, puisqu’elle ne compte pas se faire inviter ; c’est Captain America, quand même !
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Je ne suis pas du genre à mentir, ça n'a jamais fait parti de mes habitudes et ce n'était aujourd'hui que cela allait commencer. La sincérité était mon point fort, en toutes circonstances. Elle le voyait, j'en étais persuadé. Et elle pouvait lire les pensées. Je comprenais évidemment que tout ceci devait être difficile pour elle. Ca le seurait tout autant pour moi dans la même situation. Mais je ne pouvais pas comprendre. Je pouvais seulement donner à ces gens mon assurance de suivre leur cas et de m'assurer qu'ils soient traités correctement.
Lorsque je revenais vers elle, elle m'écoutait. Elle me croyait. Mais je m'étais sûrement mal exprimé. Elle ne violait évidemment pas leur pensées, mais lisait sûrement les intentions. C'était difficile à expliquer. Elle n'effleurait en quelque sorte que la surface, prenant les informations dont elle avait besoin, comme tout à l'heure. Mais comment comprendre une chose que je ne maîtrisait pas. En cela, je souhaitais comprendre. J'avais longtemps maudit les gens qui les traitaient si mal sans même essayer de les comprendre. J'avais toujours espéré le faire et j'en avais l'occasion encore. La conférence avec le professeur Xavier avait été un début. Je m'étais promis de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour ne pas ignorer ces gens, et même les aider si je le pouvais. Je donnais aussi de mon temps pour aider et comprendre.
Elle m'expliquait rapidement les raisons qui avaient poussé ces jeunes gens à braquer ce magasin. C'était déchirant de voir à quelle extrémité ils en étaient arrivé pour payer des factures et essayer de survivre. Ca me peinait beaucoup. Mais c'était hélas de plus en plus fréquent.
- J'étais persuadé qu'il s'agissait de quelque chose de ce genre. Il ne voulait pas vraiment faire de mal, je l'ai bien vu. Leur manière d'opérer avait tout sauf de professionnelle.
Tout ceci était tellement triste. J'aurais vraiment voulu que cela se passe autrement. Mais quand on en vient à défier la loi, ce n'est jamais sans risque. Elle sentais bien mon désarroi et me répétait qu'elle me comprenait. Je la croyait à mon tour. Elle avait aussi fait au mieux. Mais cela restait des gens comme elle et je comprenais qu'elle craigne pour leur sécurité et leur traitement. Un simple regard vers la véhicule de police suffisait à la comprendre. Mais ainsi allait la vie et on devait faire avec. Pourtant, aujourd'hui, j'avais pu le voir de mes yeux et s'en était navrant. Même les forces de l'ordres, censées être impartiales ne l'étaient pas. C'était navrant. J'allais contacter le procureur dès que possible et m'assurer que ce cas soit traité de manière particulière.
Une boisson chaude ? C'était une bonne idée. Mais avant il fallait que je fasse quelque chose.
- Laissez moi juste un instant et je vous suit. On pourra parler et j'ai un message à envoyer. Je veux tenir ma promesse et les gens que je connais pourront m'aider à tenir cette promesse.
Je marchais rapidement vers les policier chargés de récupérer les affaires et de commencer les constatations. Je parlais à un des inspecteurs.
- Il me faudrait récupérer le sac de la demoiselle. C'est une amie. Si cela est possible évidemment.
Un bref regard vers la jeune femme et l'agent acquiesçait. Le bas ouvert à l'entrée du magasin ne contenait pas encore beaucoup de sachets scellés. Cela aurait difficile à récupérer le cas échéant. Mais il était encore au sol.
- Vous voulez peut-être noter quelque chose avant que je puisse le récupérer ?
Il répondait à la négative. Il me faisait confiance. C'était une bonne chose. Et avec l'aide de l'agent, qui portait des gants pour ne pas souiller la scène de crime, je pouvais inspecter les sacs présent et trouver le sac de Jean. Un coup d'œil rapide à ses papiers permettait de retrouver le bon. Je remerciais l'agent et repartait. Peut-être n'était pas professionnel, mais quelques privilèges bien utiles dans certaines situations. Je retournais vers Jean et lui tendais son sac.
- Ne vous inquiétez pas, vous n'aurez pas d'ennuis. Mais vous faites maintenant partie de mes amies. Si je n'avais pas mentionné ce fait, je crois qu'il aurait été lus difficile de récupérer votre sac. C'est l'avantage d'être honnête. Un trait de caractère bien utile en ce qui me concerne. Personne ne remet ma parole en doute comme ça.
J'affichais un sourire pour accompagner mes mots. J'étais sincère. Les gens savaient très bien que j'étais intègre et honnête. Cela permettait de bien des façons d'obtenir quelques faveurs. Les forces de l'ordres appréciait beaucoup ce fait, pour la plupart. Et cette fois encore, cela se démontrait. Le fait d'être nouveau Captain America avait des avantages dont j'aurais eu tort de ne pas me servir. Ce n'était pas Steve qui allait me contredire.
- Allons-y.
Nous partions en direction du café. Nous serions sans doute plus tranquilles et nous pourrions discuter. Faire connaissance également.
malice
SAM & BUCKY "Oh yeah, I can see it working. Gears turning. Oh, they're malfunctioning! They're on fire!" // Sam to Bucky
La pauvreté est un fléau, qui atteint aussi bien les mutants que les non-mutants ; l’on pourrait aisément croire que les personnes dotées du gène X en sont épargnées, car pourvues de facultés incroyables qui leur offriraient, peut-être, des opportunités inespérées mais, en réalité, ils sont souvent laissés sur le bas-côté, car les employeurs ne veulent pas se mettre à dos une partie de leurs clientèles en embauchant un monstre de foire. Alors cette réalité, d’une tristesse affligeante, n’excuse en rien les agissements des braqueurs qui ne vont pas tarder à être traduits en justice mais, tout de même, il y a des circonstances que la rouquine ne peut ignorer.
« J’étais persuadé qu'il s'agissait de quelque chose de ce genre. Il ne voulait pas vraiment faire de mal, je l'ai bien vu. Leur manière d'opérer avait tout sauf de professionnelle. » Il doit avoir vécu plus de braquages qu’elle donc, sans aucune hésitation, elle le croit et hoche son menton de haut en bas, se permettant même de rajouter, avec de la tristesse dans la voix : « Le plus ironique est qu’ils ont tous des diplômes… » Ce ne sont donc pas les compétences qui manquent, mais plutôt quelque chose qu’ils ont en trop : le gène X.
Pour leur permettre un moment de répit avant qu’ils repartent chacun de leur côté, Jean propose d’aller boire une boisson chaude, ce que le héros accepte sans délai. « Laissez moi juste un instant et je vous suit. On pourra parler et j'ai un message à envoyer. Je veux tenir ma promesse et les gens que je connais pourront m'aider à tenir cette promesse. » Elle l’observe quelques secondes, en se demandant de qui il peut bien parler mais, elle ne s’étonne pas vraiment puisqu’il doit effectivement connaître des gens hauts placés. « D’accord… Je ne bouge, je vous attends ici. » Et pendant qu’il s’éloigne, elle appuie le bas de son dos contre sa voiture, en enfouissant son visage entre ses mains, profitant de ce moment de solitude pour reprendre un peu ses esprits.
Après quelques secondes, les yeux fermés, dans le nid de ses mains, elle lève finalement les yeux et le menton vers les jeunes mutants enchaînés, auxquels elle accorde un message télépathique, que les quatre peuvent entendre : (Ne vous inquiétez pas, nous allons faire de notre mieux pour vous aider. Je vous le promets.) Ils ne la croient pas, bien sûr, mais elle maintient son sourire de façade et son oeil bienveillant, jusqu’à ce que la porte de la fourgonnette se referme.
C’est le moment où Sam revient, avec un bien précieux objet : son sac-à-main ! Elle est plutôt surprise, et se redresse en affichant un sourire réjoui, bien qu’elle n’oublie pas le sort des quatre garçons dans la camionnette qui s’éloigne. « Merci… » dit-elle en récupérant son sac, qu’elle regarde quelques secondes avant de l’accrocher à son épaule. « Ne vous inquiétez pas, vous n'aurez pas d'ennuis. Mais vous faites maintenant partie de mes amies. Si je n'avais pas mentionné ce fait, je crois qu'il aurait été lus difficile de récupérer votre sac. C'est l'avantage d'être honnête. Un trait de caractère bien utile en ce qui me concerne. Personne ne remet ma parole en doute comme ça. » Il est vraiment gentil, Sam… Elle comprend mieux pourquoi Steve l’a choisi pour être son successeur : parce qu’il en est digne, d’une âme pure et d’un coeur qui ne comporte aucune malignité, et il tient son rôle à la perfection. « Vous êtes vraiment gentils Sam, merci beaucoup. J’apprécie sincèrement tout ce que vous faîtes. »
Elle lui offre un sourire chaleureux, avant qu’ils ne se mettent en route vers le fameux café, où ils peuvent s’installer ; plusieurs personnes, sans nul doute des curieux en mal de sensations fortes, se pressent devant la vitre en filmant ce qui se passe près du super-marché… Elle soupire en regardant les badauds, puis part s’asseoir à la table la plus éloignée, car elle pense en avoir assez vu jusqu’ici. « Cette table vous convient ? » Si oui, elle s’y installe avec calme, en se délaissant de son sac et de sa veste, qui finissent tous deux sur sa chaise. « Qu’est-ce qui vous ferait plaisir, Sam ? Je vous invite. »
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Nous marchions tranquillement, dépassant les badauds réunis pour observer l'arrestation par la police. Beaucoup filmaient avec les téléphones. Toujours des gens curieux cherchant à pouvoir voir des criminels. C'était un peu affligeant, mais c'était dans la nature humaine. Je préférais ne pas penser à ce qui animer ces gens. La curiosité était saine quand elle était bien dirigée, mais là, c'était le fait divers qui attirait ces gens et s'en devenait triste.
Jean m'avait fait savoir qu'ils étaient diplômés. Je comprenais alors que leur différence ne leur avait pas permis de trouver un travail décent. C'était tellement triste. Pourquoi ces gens ne pourraient-ils pas convenir pour le poste seulement parce qu'ils étaient mutants. Malheureusement c'était la dure réalité. Et cela rendait la situation encore plus triste. Et je n'imaginais pas ce qui les attendaient encore. La réinsertion serait des plus difficiles.
- C'est tellement triste. J'imagine ce qu'ils devaient endurer et cela m'attriste vraiment.
Le fourgon s'éloignait déjà, ne laissant plus que les forces de l'ordre chargées de faire les constatations et d'accompagner les gens pris en otages pour les raccompagner ou les aider. Bientôt, il ne resterait plus personne et plus rien pour rappeler ce triste événement. Je pouvais voir le regard triste de Jean en voyant le fourgon s'éloigner.
Le temps d'atteindre le café, nous évitions les fenêtres. Jean pointait une table en demandant si elle convenait. Je répondais à l'affirmative et m'installait en face d'elle dans un petit box à l'écart. Je comprend aisément qu'elle souhaite d'éloigner du spectacle désolant des gens s'agglutinant pour voir ce qui se passait. Et le temps de nous débarrasser de nos vestes, elle me demandait ce que je souhaitais en précisant qu'elle m'invitait.
- Un grand café au lait d'amande si cela ne vous dérange pas.
Je n'imaginais pas le dilemme qui faisait rage en elle. Elle avait pu voir en eux et connaitre un peu de leur histoire, ce qui rendait leur arrestation encore plus pénible. Mais les lois étaient ainsi faites. Si on pouvait leur rendre le vie plus facile, ce serait déjà une bonne chose. Je lui avais promis et je n'avais qu'une parole. Je prenais d'ailleurs mon portable et commençait à pianoter.
- Je m'assure dans un premier temps qu'il ne leur arrivera rien au commissariat.
Le fait d'être un Avengers avait des avantages. Je connaissais pas de mal de personnes pour avoir travaillé avec eux durant des interventions. Cela facilitait les choses. Au moins, les jeunes gens seraient sous bonne garde. Et il ne me resterait plus qu'à contacter le procureur pour prévoir un rendez-vous. Je voulais lui parler de vive voix pour lui expliquer la situation et ainsi essayer d'obtenir une certaine clémence pour ces jeunes.
- Je parlerais au procureur pour eux. Même s'ils ont mal agi, je lui demandera la clémence. Je sais que cela vous tiens à cœur et j'ai, disons, quelques retour de faveur que je peux demander.
Je faisais la conversation le temps qu'on nous serve. Et la rassurer était une première chose. Tenir ma promesse serait facile. J'espérais qu'elle avait confiance en ma parole. Mais on pouvait aussi parler d'autres sujets plus légers. Peut-être habitait-elle le quartier. Ou comme moi venait-elle pour le choix et la qualité des produits.
malice
SAM & BUCKY "Oh yeah, I can see it working. Gears turning. Oh, they're malfunctioning! They're on fire!" // Sam to Bucky
C’est triste, comme il dit ; elle acquiesce d’un bref hochement de menton en haussant ses sourcils, ne rajoutant rien de plus car, de toute façon, les mots sont vains. Le fourgon s’éloigne à un rythme calme, sans les sirènes hurlantes pour ne pas attirer l’attention, mais Jean ne peut s’empêcher de le suivre des yeux, jusqu’à ce que celui-ci tourne à une intersection et disparaisse… Il faut espérer que les choses s’arrangent pour eux, maintenant.
La clochette du café résonne quand ils passent le pas de la porte mais, personne ne fait attention à eux. Les badauds contemplent l’extérieur avec curiosité, filmant la scène et comparant ensuite celui ou celle qui a la meilleure photo ; se repaître du malheur des hommes, en somme…
Une fois installés à une table à l’écart, la rousse retire sa veste ainsi que son sac, qu’elle dépose sur le dossier de sa chaise, en signalant à Sam qu’elle souhaite l’inviter, pour le remercier de sa gentillesse non pas seulement envers elle, mais envers la cause des mutants. « Un grand café au lait d'amande si cela ne vous dérange pas. » Elle hoche son menton de haut en bas en joignant ses deux mains sur la table ; elle ne connait pas cette brasserie donc elle ignore si l’établissement propose cette boisson mais, qui ne tente rien n’a rien.
Elle triture ses manches avec nervosité tandis qu’il sort son téléphone pour pianoter sur l’écran tactile, tout en disant : « Je m'assure dans un premier temps qu'il ne leur arrivera rien au commissariat. » Elle hausse les sourcils avant de les froncer, assez atterrée qu’il faille prendre ce genre de précaution… Cela ne l’étonne pas vraiment puisqu’elle a entendu les paroles du policier mais, tout de même... « C’est terrible de devoir s’assurer d’une chose qui devrait être normale… » Et qu’en est-il des autres ? Des mutants qui n’ont pas la chance de connaître Captain America ? Que leur arrivent-ils ? Personne pour les défendre, personne pour se soucier d’eux… Il faudrait quelqu’un, peut-être.
« Je parlerais au procureur pour eux. Même s'ils ont mal agi, je lui demandera la clémence. Je sais que cela vous tiens à cœur et j'ai, disons, quelques retour de faveur que je peux demander. » Touchée de son attention, et de sa sensibilité somme toute humaine, la rousse lui adresse un tendre sourire tout en avançant sa main pour la déposer sur celle de Sam, durant quelques secondes, sans le quitter des yeux. « Merci pour eux… » Sincère, elle laisse son sourire grandir avant de retirer sa main, puisque la serveuse vient à leur rencontre avec un tablier vert sur sa tenue, armée d’un petit calepin et d’un stylo. « Un grand café au lait d’amande et un chocolat chaud, s’il vous plaît. » La demande ne semble nullement surprendre la serveuse qui griffonne sur sa feuille avant de tourner les talons pour filer en cuisine, pendant que la rousse passe une main dans ses cheveux en disant, rassurée par les paroles de son interlocuteur : « Je vous remercie de votre sympathie envers les… Gens comme moi. » Les mutants. Mais elle craint de le dire à voix haute, surtout dans un lieu public. « Vous savez, je suis sûre qu’on peut tous vivre ensemble, sans que l’un ou l’autre soit une menace. Nous ne faisons pas le choix de l’être, nous faisons avec. » Marquant une petite pause, elle ramène l’une de ses mains contre son menton pour le soutenir en avouant, même si elle ne le connait pas tant que ça : « J’aimerais m’engager en politique, justement pour ça. Je veux porter ce message d’unité et de paix. »
THE FIRE FINDS A HOME IN ME ᭸ clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
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