Un homme seul, même un héros, doit se nourrir, s'habiller, faire la cuisine... Comme tout le monde. Alors quand je me lève le matin, j'enchaîne une certaine routine... Je prend ma douche après avoir avalé mon café. Je fais mon ménage, et je range mon linge propre si j'ai fait une lessive. Je vais souvent courir dans le parc à côté ou encore dans Central Park. Et comme tout le monde, je dois remplir mon réfrigérateur et je fais donc les courses.
Il est encore tôt dans la journée et je prend ma voiture pour me garer en face du magasin. Je trouve que le trafic est fluide pour une fois. Et avec un peu de musique, je profite de la balade. Je claque la portière et je traverse la rue. Il y a toujours du monde par ici et je bataille pour entrer dans le magasin. Je prend un panier et je commence à flâner dans les rayons pour prendre mes petites courses de la semaine.
Pourquoi venir jusqu'ici alors que j'ai des épiceries plus près de chez moi ? Le chois et surtout la qualité des produits. Parce que je ne lésine pas sur la qualité, quitte à faire de la route. Mais aussi parce que les rayons sont toujours bien remplis. Je pense ne pas être le seul à faire la même chose, il n'y a qu'à regarder la fréquentation du magasin. Le bouche à oreille sans doute.
J'avance bien dans mes courses et je regarde les produits en checkant les date de péremptions. Mon panier se remplit bien. Mais je me stoppe un moment. Des bruits et chahuts inhabituels me font lever le nez de ma boite de haricots. Mes oreilles sont toujours bien ouvertes à ce qui m'entoure et je suis sûre que quelque chose est en train de se passer. Mon instinct me dit que ce n'est pas forcément une bonne chose. Peut-être est-ce juste une dispute. Alors je lève les yeux vers le miroir qui sert à le surveillance des rayons du magasin.
La silhouette sombre que j'aperçois dans le miroir ne me dit rien qui vaille. Et il ne semble pas être seul. Je reste camouflé derrière mon rayon, mais je m'avance pour voir qui d'autre de menaçant se trouve près de caisse, là où l'action se passe. Je voyais maintenant trois hommes cagoulés menaçant les caissières.
En regardant autour de moi, j'aperçoit une femme dans le rayon voisin, à bonne distance. J'écarte doucement les produit pour la voir. Elle se tourne vers moi et je lui chuchote pour qu'elle entende.
- Ne faites pas de bruit et ne bougez pas.
Que faire ? Je ne suis pas équipé ou armé. Si je préviens les autorités, cela va tourner ou au massacre ou à la prise d'otages. Je n'ai rien d'un Avenger au civil. Je suis un client comme un autre et je suis vulnérable au même titre. Et là je pense au costume. Ce serait tellement bien de l'avoir toujours sous la main comme Iron Man ou Strange. Quelle poisse !
malice
SAM & BUCKY "Oh yeah, I can see it working. Gears turning. Oh, they're malfunctioning! They're on fire!" // Sam to Bucky
« Promis, je n’oublie pas les pop-corns ! » Dit-elle d’une voix enjouée à la personne au bout du fil, en garant sa voiture sur le parking du super-marché, profitant de terminer les cours de bonne heure pour faire de petites emplettes avant de rentrer chez elle, en vue de la soirée films avec ses ami.e.s de l’Institut. « Les bonbons, je n’oublierai pas non plus… Les chips, oui, bien sûr… D’accord, à tout à l’heure ! » Un sourire réjoui ornant ses lèvres, la rousse raccroche grâce à son kit mains libres, attrapant ensuite son téléphone installé sur le tableau de bord, sa veste épaisse, son écharpe et son sac à bandoulière posés sur le siège passager, avant de s’extirper de la voiture pour affronter le froid terrible de ce mois de janvier, s’empressant de rejoindre l’intérieur du magasin, qui fourmille de monde.
L’esprit léger, et de bonne humeur en cette fin de matinée, la rousse ne s’offusque pas vraiment du brouhaha désagréable régnant à l’intérieur du magasin, considérant plutôt qu’elle est chanceuse d’avoir l’après-midi de libre, même si elle ne sait pas encore ce qu’elle va en faire. Attrapant un panier qu’elle tient dans le pli de son bras, la rousse commence à flâner dans les rayons, prenant son temps pour n’en manquer aucun malgré le fait qu’elle ne manque de rien ; elle remplit néanmoins son panier avec la liste donnée quelques minutes plus tôt, mais également des produits de maquillage (bien qu’elle soit très peu douée en la matière), un livre vendu comme un best-seller, une bouteille de soda à la fleur de cerisier parce qu’il faut bien goûter, des cookies parce que c’est essentiel à sa survie et… La nuque courbée au-dessus d’un paquet de gâteaux au citron, elle fronce ses sourcils en entendant des bruits de chahuts dans son dos, l’obligeant à se retourner en direction des caisses, situées à l’autre bout de son rayon. Un rapide scan télépathique lui permet de localiser des individus de l’autre côté des caisses, qui sont au nombre de quatre et qui sont armés, en plus d’être mutants pour trois d’entre eux. « La poisse. » Marmonne-t-elle en déposant calmement son panier au sol, abandonnant par la même occasion le paquet de biscuits qu’elle tenait dans sa main pour reculer de quelques pas, jusqu’à se dissimuler derrière un poteau sur lequel se tient une borne pour connaître le prix d’un produit.
Pourquoi faut-il que cela arrive quand elle est seule ? Si la rouquine a déjà mené des missions périlleuses, elle n’avait jamais été livrée à elle-même, étant toujours sous la coupe de Raven ou de Charles ; cette fois, il n’y a personne pour lui donner la marche à suivre, il va donc falloir improviser… Ou pas. Sentant du mouvement sur sa gauche, elle fronce les sourcils en tournant son menton vers les boites de conserves qui s’espacent, pour laisser entrevoir un visage pour le moins familier. « Ne faites pas de bruit et ne bougez pas. » Non, sans blague ? Il n’a pas vraiment besoin de lui dire, mais puisqu’elle le reconnaît, elle ne peut s’empêcher d’avancer son menton en sa direction pour lui dire, d’une voix basse : « Vous avez votre costume ?! » Elle espère que oui, sinon, comme elle l’a dit plutôt : la poisse !
Elle pourrait établir un contact télépathique mais, pour cela, il faudrait qu’elle puisse le prévenir en amont et elle ne sait pas très bien comment formuler la chose ; les assaillants, pendant que les deux héros discutent, ne perdent pas de temps, l’un d’eux utilisant ses pouvoirs pour abaisser le store du magasin, les faisant prisonnier. « Télékinésie. » C’est son terrain mais ça ne va pas lui faciliter la tâche : heureusement qu’aucun d’eux n’est télépathe. « Écoutez-moi » dit-elle en se retournant vers Sam, sachant fort bien qu’ils vont finir par être découverts et qu’ils doivent rapidement se mettre d’accord sur la marche à suivre. « Ce sont des mutants, alors ne tentez rien d’imprudent si vous n’avez pas votre costume. » Captain America qui se fait tuer par des mutants, voilà qui n’aiderait pas leur cause… (Je suis une mutante aussi, faîtes moi confiance.) Sa voix féminine résonne dans l’esprit de Sam sans qu’elle n’articule le moindre mot, et sans qu’elle ne le quitte des yeux, espérant ainsi lui prouver qu’ils sont alliés dans cette situation : leur discussion est néanmoins interrompue par une voix autoritaire, qui somme à Sam de se rendre : « EH TOI LÀ-BAS, RAMÈNE TON CUL ICI ! » Le voyant tourné vers le rayon, le mutant armé parcourt les quelques mètres qui les séparent pour se rapprocher de lui, le braquant avec son arme de pointe. « Qu’est-ce que tu fous bordel ? » Jean s’étant rendue invisible aux yeux de l’assaillant, ce dernier ne peut la voir ; heureusement pour elle, d’ailleurs. Mais comment le héros va réagir ?
THE FIRE FINDS A HOME IN ME ᭸ clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
Après le centre commercial qui s'effondre dans le Queens, c'est un braquage. Mais les méchants ne repose-t-il jamais ? Evidemment que non, et avec la chance que j'ai, je suis dans le seul magasin qu'ils décident de braquer. Et moi je fais quoi maintenant ? J'ai pas mes ailes. J'ai juste ma jugeotte et mes points. Face à quatre gaillards armés jusqu'aux dents ! Et il y a du monde dans ce supermarché !
Alors coincé dans mon rayon, je tente de calmer les esprits. Mais la jeune femme qui se trouve de l'autre côté du rayon semble me connaître. Ah ! Les présentations ne sont plus nécessaires. Mais non, je n'ai pas mon costume dans ma poche. J'envie Strange de pouvoir se changer à volonté et je peux pas lui demander de venir me le porter cette fois ! Quelle poisse ! Mais elle parle de mutants ? Sérieusement ? Comme si cela ne suffisait pas.
- Vous avez votre costume ?!... Écoutez-moi, ce sont des mutants, alors ne tentez rien d’imprudent si vous n’avez pas votre costume.
Et la suite est plutôt surprenante. Je l'entend parler dans ma tête.
(Je suis une mutante aussi, faîtes moi confiance.)
Ben pour le coup on aura encore moins de temps parce que je viens de me faire toper par un des gars qui doit faire tous les rayons pour rassembler tous les otages.
- EH TOI LÀ-BAS, RAMÈNE TON CUL ICI !
Je regarde un deuxième gars faire le rayon à coté et passer à côté d'elle comme si il ne la voyait pas. Je comprend... elle peut faire en sorte qu'on ne la voit pas. Et elle peut me donner ses directives par la pensées. Bien, je dois d'abord suivre les ravisseurs, je peux ainsi me rendre compte du bien être des autres otages et peut-être en rassurer certains. Il est évident que si elle a pu me reconnaître, d'autre le feront aussi. Je suis donc un otage de poids et cela peut servir. Alors il faut y aller tout en finesse et se laisser guider par la mutante qui peut nous aider.
- Qu’est-ce que tu fous bordel ?
- C'est bon, c'est bon ! Je vous suis.
Le pistolet braqué sur ma tête ne me donne pas vraiment de choix, surtout avec trois autres types près à tuer. Il vaut mieux ne pas jouer les héros tout de suite. J'espère seulement que la mutante qui peut encore se balader comme elle veut dans le magasin à un plan... Parce que sinon, on est mal ! Le mieux étant de les regrouper tous et d'agir en une seule fois. Mais rapidement pour ne pas leur donner la chance de se défendre en utilisant leurs armes...
Pour le moment je place mes mains derrière ma nuque et le suis. Il ne m'a pas reconnu, à l'évidence, mais il ne faut pas que l'un d'eux me reconnaisse et surtout que personne ne sache qui je suis. La plupart du temps, sans mon costume, je passe inaperçu. Pour vu que cela soit le cas là encore. Si l'on vient à savoir que je suis le nouveau Captain America, ça risque de se compliqué grandement.
Je suis amené avec les autres clients et on nous sommes de nous mettre à terre. Ok. Je joue le jeu, et ils demande tous les téléphones portables. Logique. Alors un des braqueurs passe au milieu de nous pour récupérer les téléphones. Je suis forcé de laisser la mien à contre cœur. Le silence se fait mais des plaintes à côté de moi rendent les braqueurs affables. Il faut la calmer. Je lui parle doucement.
- Faites simplement ce qu'ils vous demande. C'est le mieux à faire.
- La ferme ! Que tout le monde la boucle ou je vous descend !
Le silence. Les plaintes étouffées et la peur. Il règne un climat tendu et j'aimerais savoir ce qu'ils comptent faire ? Qu'ils prennent l'argent et s'en aille. Après tout, qu'est-ce qu'une poignée de dollars comparée à des vies ? Mais ils cherchent quoi au juste à trainer là ?
malice
SAM & BUCKY "Oh yeah, I can see it working. Gears turning. Oh, they're malfunctioning! They're on fire!" // Sam to Bucky
L’homme ne réagit pas vraiment lorsqu’il entend la voix de la mutante dans son esprit, sans nul doute parce qu’en sa qualité de héros, il a bien largement l’habitude d’en côtoyer, suffisamment pour ne plus s’étonner du moins. Mais quand bien même est-elle rassurée de constater qu’il ne s’offusque pas outre mesure de cette intrusion mentale, forcée par la situation ô combien périlleuse, elle n’a pas vraiment le temps de s’en réjouir car, déjà, ils sont interrompus par l’un des assaillants, qui ordonne au Captain America de rejoindre la foule d’otages — ne l’a-t-il donc pas reconnu ?
Se rendant rapidement invisible aux yeux de l’homme qui s’est présenté à eux, mais pas à ceux de Sam, la rousse maintient un contact visuel tout en hochant lentement son menton de haut en bas pour lui signifier qu’il faut obéir, la situation étant trop prématurée pour réagir de manière impulsive. Il n’y a pas que leurs vies en jeu, mais celles de toutes les personnes captives au niveau des caisses. « C’est bon, c'est bon ! Je vous suis. » Il faut dire que le flingue braqué à l’arrière de son crâne ne lui permet pas vraiment de résister, pour l’instant. (Je vous suis.) Lui souffle-t-elle d’une voix basse, afin de ne pas lui incommoder une expression qui risquerait d’attirer l’attention de son geôlier. Et, mêlant le geste à la parole, la rousse s’empresse effectivement de les suivre en marchant d’un pas calme, faisant bien attention à ne pas faire de bruits. Elle s’arrête quand ils ralentissent, et se tient à bonne distance car elle ignore, pour l’instant, de quelles mutations ils sont dotés…
(L’un d’eux est un télékinésiste. Le plus grand.) Elle dénomme en parcourant les personnes rassemblées devant les caisses, constatant qu’il y a des femmes, des vieillards, des enfants… Et même une femme enceinte qui caresse son ventre avec une douloureuse expression de frayeur. Cette vision affligeante commence à faire monter une émotion de colère en son coeur car, peut-être, voit-elle Raven à travers cette femme ; elle ne supporterait pas que quelqu’un ose faire du mal à sa soeur, et elle se jure que personne ne fera du mal à cette femme et à son bébé.
Ils récupèrent les téléphones portables, et Jean grossit ses yeux tout en envoyant sa main dans la poche de sa veste pour mettre le sien sur silencieux : sa silhouette est invisible mais pas le bruit de son téléphone. Ils hurlent, parlant d’une voix forte et autoritaire, suffisamment du moins pour que les otages tremblent de peur sous la menace des armes brandies. Debout un peu plus loin, toujours visible aux yeux de Sam, la rousse se concentre en fermant les yeux quelques secondes, étendant son champ de force autour des otages afin de les protéger — bien que deux des assaillants se trouvent à l’intérieur. « Faites simplement ce qu'ils vous demande. C'est le mieux à faire. » « La ferme ! Que tout le monde la boucle ou je vous descend ! » Le dôme invisible lui donne suffisamment de confiance pour se révéler aux yeux de tous, disant alors par la même occasion : « Je ne crois pas, non ! » Aidée de sa télékinésie, elle tend ses mains en avant pour que les armes des deux assaillants dans le dôme leur soient ôtées ; comptant sur le héros pour les neutraliser — ou du moins essayer car l’un d’eux est un mutant, la rousse referme ses mains en poing pour que les armes se replient dans un bruit carnassier, pressant la matière pour qu’il n’en reste qu’un morceau informe retombant au sol dans un nuage de poussière grise.
Laissant le seul humain de la bande aux soins de Sam, la mutante dépose un regard glacial sur l’autre braqueur qui, poussant un cri furieux, se dirige vers elle en faisant naître des flammes dans ses paumes ; reculant d’un pas, Jean apporte une main à sa tempe pour s’infiltrer dans son esprit, lui occasionnant une vive douleur mentale qui l’oblige à pousser un gémissement de douleur, ce dernier retombant au sol en portant ses mains à son crâne rendu douloureux. Cela ne la réjouit nullement d’user de ses pouvoirs de la sorte, mais force est de constater qu’elle n’a pas le choix : elle doit protéger les otages. La douleur n’est certes pas agréable, mais il n’aura aucune séquelle alors, elle fronce davantage ses sourcils en incorporant une paralysie mentale, qui neutralise le jeune homme pour l’instant.
« Ça va aller, ne vous inquiétez pas. » dit-elle en rattrapant un téléphone abandonné sur le sol par l’un des deux hommes, demandant rapidement à qui il appartient et à ce que la personne en question appelle la police ; d’’ici qu’ils arrivent, la situation sera réglée… Du moins, elle l’espère. C’est sur cette pensée qu’elle se retourne vers les deux mutants qui restent, et qui sont partagés entre la colère et la peur d’être arrêtés.
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En temps ordinaire, j'aurais pu m'étonner d'une voix dans ma tête. Mais depuis longtemps, ou du moins après ma petite discussion avec Charles Xavier, j'avais compris que certains mutants pouvaient faire de vous ce qu'ils voulaient s'ils le voulaient. Mais beaucoup d'entre eux vivaient dans l'ombre et surtout une bonne majorité faisait le bien. C'était le cas de cette femme aperçu plus tôt dans un rayon. Elle avait su se rendre invisible aux yeux des braqueurs et surtout, elle pouvait me parler sans même se faire entendre. J'avais donc un allié fort intéressant.
Je n'avais opposé aucune résistance. Pas besoin quand j'avais une ombre qui me suivait et qui, en sorte, veillait. Le groupe semblait organisé, mais un peu nerveux. Un accident était si vite arrivé. Je ne voulais pas voir de blesser et encore moins de mort. N'étant qu'un humain, je ne pouvais pas faire de miracle. Alors j'avais suivi l'homme qui pointait une arme automatique sur ma tête. La jeune femme me suivait de près, m'informant qu'elle était là en parlant encore dans ma tête.
Je n'aurais su dire quelle impression cela faisait. C'était comme si vous vous entendiez penser, mais que ce n'était pas votre voix et surtout que ce n'était pas votre pensée. Aucune douleur, mais une sensation étrange. Comme un rêve sans image alors que vous êtes bel et bien éveillé. Je me réjouissais finalement qu'elle soit là. La dernière pensée que je recevait était pour me confirmer que le plus grand, un homme plutôt mince et assez grand, en effet, utilisait la télékinésie. Il allait sûrement découvrir qui j'étais s'il ne le savait pas encore.
Je tentais rassurer les gens. Il fallait coopérer, faire de garde notre calme. Surtout qu'une femme enceinte, le femme à qui j'avais parlé, était plus qu'effrayée. Mais elle semblait se radoucir et me faire confiance. Je faisais mon possible, avant d'être interrompue par un des ravisseurs. Mais le seconde suivante, les choses basculaient et il ne fallait perdre un instant...
Alors même que l'homme cagoulé nous menaçait de nous descendre, la jeune mutante lui affirmait le contraire.
- Je ne crois pas, non !
Cela voulait dire qu'elle était visible d'eux et elle ne trainait pas. Elle s'occupait de leur armes, les regroupant et les tordants pour les rendre inutilisable, les groupant en un tas informe. Le bruit d'acier broyer, comme dans une casse de voiture était très étrange, mais le tas informe retombait lourdement sur le sol. C'était le signal et le moment d'agir. Je me relevait rapidement et fonçait sur celui qui se trouvait le plus proche de moi. Je le plaquais au sol et lui collait un coup de poing en pleine face pour l'assommer.
La jeune mutante semble avoir une certaine facilité à maîtriser le jeteur de flamme. Il lance en effet une boule de feu dans direction qu'elle évite et semble lui infliger une douleur par son esprit. Il tombe au sol se tordant de douleur. Le temps de rassurer les gens, elle ramasse un téléphone au sol, sûrement celui d'un des gars et compose un numéro. Mais il reste encore un homme. Je guette le mouvement. Un objet vole dans la pièce. Le garçon dont la jeune femme me disait qu'il usait de télékinésie. Je laissais mon assaillant inconscient pour bouger avec la jeune mutante. L'objet passe à quelque centimètre de nous évitant de justesse, une des caissière, pour s'écraser contre la caisse et tomber au sol. Je laisse la mutante sur place et je fonce sur lui. Un autre objet me passe à côté de la tête. Je l'évite dans un reflex sorti de je ne sais où et je prend son bras tendu en avant qui accompagnait l'envois de l'objet. Je me colle contre lui et le jette au sol. Je pose un pied sur son épaule en tenant sa main dans les miennes. Il n'a qu'à faire un geste et je lui démonte l'épaule.
- Si tu tiens à l'usage de ton bras, je te suggère de ne pas faire le moindre truc stupide.
Je sais qu'il peut m'envoyer au tapis, mais mes reflex sont bon et s'il bouge ou me fixe ou autre chose de stupide, comme je le disais, il va souffrir. Il semble comprendre. Il ne bouge pas, mais reste silencieux.
- Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
Elle a sûrement appeler les secours, la police... Mais il faut qu'il soient rapide. Avec des mutants sur les bras, on ne sait pas comment les choses vont tourner. J'ai une alliée mutante, mais les autres, que sont-ils ? Sont-ils tous mutants ? Il faut vite que les secours arrivent pour que nous ayons au moins l'avantage du nombre.
- Savez-vous s'ils sont tous mutants ?
Si elle avait pu me prévenir pour le plus grand, elle avait peut-être pu voir pour les autres. Il y avait déjà deux mutants, et c'était bien assez. Je n'avais pas de pouvoirs. Je comptais seulement sur mes compétences de soldats d'élite pour me défendre, surtout sans mon costume.
malice
SAM & BUCKY "Oh yeah, I can see it working. Gears turning. Oh, they're malfunctioning! They're on fire!" // Sam to Bucky
Malgré le désavantage qu’est sa condition humaine en ces circonstances dramatiques, le héros sans pouvoir ne démérite pas : il prend la situation bien en mains après le signal de la rouquine, et s’évertue à neutraliser l’homme armé qui se tenait à son côté, libérant ainsi les otages d’une grande menace. Mais sont-ils réellement hors de danger ?
Malgré le fait que deux des assaillants aient été neutralisés, les deux restants n’attendant guère avant de se lancer à leur tour dans la bataille ; un premier objet est lancé par le télékinéste, mais Sam s’élance déjà à son encontre pour le faire plier, aidé par la mutante qui use silencieusement de ses pouvoirs pour qu’il ne puisse pas attaquer le héros tant sollicité et acclamé par les médias ; elle le fait pour protéger Sam, avant toute-chose, mais également parce que l’image des mutants serait trop grandement entachée s’il venait à être blessé. Le protéger c’est protéger tous les autres mutants, contre des idiots tels que les braqueurs.
« Si tu tiens à l'usage de ton bras, je te suggère de ne pas faire le moindre truc stupide. » L’homme grogne mais le moindre mouvement est rendu douloureux par la position de Sam, alors il finit par se plier aux exigences, non sans le maudire du regard. « Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? » Elle se retourne machinalement vers la jeune femme qui tenait le téléphone, et qui vient tout juste de raccrocher. « La police va arriver. » dit-elle le plus calmement du monde, en se retournant vers le dernier braqueur qui, de l’autre côté des caisses, recule sans pour autant manifester l’envie d’abandonner ; peut-être ne veut-il plus le butin, mais simplement la survie des siens. Une rapide analyse de son esprit lui fait comprendre qu’il s’agit de ses frères et de son cousin… Ceci explique cela. (Joyeuse famille.) Souffle-t-elle dans l’esprit du mutant, en penchant légèrement son menton sur le côté et sans le quitter des yeux. Lui, comprenant qu’il a une télépathe en face de lui, ôte le masque qui recouvrait son visage en affichant un terrible sourire, mauvais à souhait. « Savez-vous s'ils sont tous mutants ? » Elle entend la question de Sam, mais ne quitte pas son adversaire des yeux. « Je vous déconseille d’essayer… » Lui dit-elle après avoir lu ses pensées, le prenant par surprise, si bien qu’il finit par déposer son arme au sol en levant ses deux mains en l’air, capitulant… En apparence du moins.
La rousse se positionne devant les clients, son champ de force toujours à l’oeuvre pour les protéger, tandis que les sirènes de police se font entendre à l’extérieur du magasin. Rapidement, la jeune mutante exécute un mouvement de la main afin de relever le rideau de fer qui avait été baissé, pour que les forces de l’ordre puissent venir récupérer les malfaiteurs….
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Je devais avouer que je n'aurais jamais imaginé devoir faire un jour équipe avec une mutante. Mais le courant passait bien et les réactions étaient plutôt coordonnées. Il restait encore deux braqueurs à mettre hors d'état de nuire. Je devais savoir avec exactitude si je pouvais les attacher sans avoir de problèmes, ou on trouverait une autre solution. Sans armes, déjà, nous n'avions pas trop de chance d'avoir de morts. Mais suivant les pouvoirs, ce serait compliqué rapidement. Mais le jeune femme semblait maîtriser.
Je ne pouvais malheureusement maîtriser qu'un homme à la fois. Et la jeune mutante semblait gérer les autres et protéger les clients réunis et assis dans un coin du magasin. La police n'allait pas tarder. Le rideau de fer baisser, personne ne pouvait sortir et tant mieux. Nous n'avions qu'à nous assurer que les braqueurs ne se sauvent pas et ne fassent rien de stupide en attendant. Parce que du deux contre quatre était plutôt déloyal.
Et lorsque je posais la question de savoir s'ils étaient tous mutants, je n'avais pas forcément envie de le savoir, mais je voulais surtout me rassurer. Elle semblait vraiment maîtriser. Elle semblait anticiper leur comportement. Elle lisait leur pensées, très certainement.
- Je vous déconseille d’essayer…
Tout semblait étonnamment sous contrôle. Mais la police ne devait plus tarder. On ne pourrait pas toujours anticiper et protéger. Les sirènes hurlaient déjà, venant dans notre direction. Je craignais que l'un d'eux n'ait d'autres armes cachées, armes blanches ou autres qu'ils pourraient utiliser. Il fallait donc rester vigilants avant l'arrivée de la police. La jeune mutante surveillerais alors les braqueurs, et je tiendrais en respect celui que j'avais sous la main. Le rideau de fer allait se soulever bientôt, s'ouvrant sur le magasin pour que les braqueurs soient mis en état d'arrestation.
Au moment où les véhicules se plaçaient en éventails devant la boutique, la rue étant bloquée pour procéder. Le rideau se levait doucement et les agents de polices, armes au poing, entrait et prenait d'assaut le magasin. Mains en vue, le premier se livrait sans résistance, le deuxième se relevait avec mon aide. Le troisième jurait et refusait presque de se rendre, mais ne faisait que râler et bougonner. Mais le dernier... où était-il ? Je ne pouvais pas le voir et j'avais compté sur la jeune mutante pour les tenir en respect. Il revenait enfin dans mon champ de vision et partait avec ses comparses dans un fourgon.
- Ne faudrait-il pas les faire dormir ou quelque chose qui permettrait aux policiers de rapatrier les fauteurs de trouble sans dommages en attendant qu'ils soient neutraliser complètement et amené au Raft ?
Je me disait qu'elle avait peut-être la possibilité de les faire dormir, de les assommer, que sais-je, mais être sûrs de les rendre inoffensifs. J'aurais seulement l'esprit plus tranquille. Tout n'était pas hors de danger avec des mutant dont je ne connaissais pas la nature. Mais savoir les clients et les caissières hors de danger était une satisfaction déjà assez grande. J'allais pouvoir enfin faire connaissance de celle qui avait été en grande partie responsable de cette arrestation.
- Je crois que vous me connaissez, mais je n'ai cet honneur.
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La tension est manifeste, surtout dans les dernières minutes ; le dénouement est proche mais, les clients ne cessent de partager des regards inquiets, car les malfaiteurs ne sont pas seulement des humains lambdas armés jusqu’aux dents, et cela compromet durement ce qui semble être un aboutissement bienheureux. « Ça va aller. » dit-elle d’une voix douce à l’attention de la femme enceinte qui caresse son ventre proéminent en pleurant silencieusement, avant d’ne revenir à l’homme qui, derrière les caisses, ne tardent pas à se rendre lui aussi, comprenant que la rousse est un obstacle infranchissable sur leur chemin.
Les sirènes de polices, dont les véhicules sont visibles depuis l’intérieur, renforcent un peu l’apaisement installé ; trois des braqueurs se laissent emporter sans encombre mais celui tenu en joug par Jean, ayant relâché sa pression à la vue des forces de l’ordre, tente soudainement de s’enfuir : se retournant vers lui, la mutante tend sa main en sa direction afin de bloquer l’action de ses jambes, le ramenant sans délai entre les mains des policiers afin qu’il soit embarqué, comme ses complices. « Je vais vous aider, appuyez vous sur moi… » Elle se penche au-dessus de la femme enceinte pour l’aider à se relever, tandis que celle-ci la remercie d’une toute petite voix. « Ça va aller… Vous voulez un peu d’eau ? » Craignant des blessés, des pompiers ont été dépêchés sur les lieux et c’est bien rapidement qu’ils se précipitent vers les otages, particulièrement vers les personnes âgées et la femme enceinte.
Rassurée, la rousse se rapproche alors du héros, en balayant le super-marché d’un regard. « Ne faudrait-il pas les faire dormir ou quelque chose qui permettrait aux policiers de rapatrier les fauteurs de trouble sans dommages en attendant qu'ils soient neutraliser complètement et amené au Raft ? » Au Raft ?! Elle se retourne vers lu en fronçant ses sourcils, assez surprise que des petits criminels comme eux soient envoyés dans un endroit aussi sordide… « Vraiment ? » Demande-t-elle d’une voix blanche, n’étant pas certaine que c’est la solution rêvée. « Ils sont jeunes… » Ils sont surtout dans le besoin. C’est le désespoir qui pousse les gens à commettre ce genre d’acte irréfléchi. Est-ce que le Raft va les ramener sur le droit chemin, ou les endurcir ?
« Je crois que vous me connaissez, mais je n'ai cet honneur. » Enlaçant ses propres bras, la rousse prend une fine inspiration en regardant son interlocuteur, auquel elle adresse un sourire tout en réserve, bien que sincère. « Je m’appelle Jean. Jean Grey. » Marquant une petite pause, elle poursuit, se souvenant du Jour des Héros où, avec Soraya, elle avait fait le chemin pour les voir même de loin. « L’honneur est pour moi, vous êtes… Un héros. »
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Je m'approchais de la jeune femme et aidait à rassurer, les clients de nouveau libre. Je me chargeais de rendre les téléphones après avoir récupérer le mien. Les gens semblaient choqués mais fort heureusement, aucun blessé n'était à déplorer. Tout s'était passé sans accrocs. Sans elle, les choses auraient évidemment été différentes. C'était une chance d'avoir une mutante avec moi. Elle avait assuré vraiment.
Je m'inquiétais pour rien visiblement. C'était de jeunes gens, oui, mais ils avaient menacés des gens. Et pourquoi le Raft, parce que c'était là qu'on pouvait contrôler les gens qui semblait avoir des pouvoirs. Après, nous avions fait des progrès et je savais qu'il existait des moyens de contrôler les pouvoirs des mutants sans les mettre en danger. Le but ici n'étant pas de les mettre en danger mais de trouver un moyen de leur faire comprendre que ce qu'ils avaient fait était mal. Ils seraient évidemment jugés.
Je pouvais comprendre qu'elle se faisait un peu de souci pour eux. Mais c'était la réalité. Il fallait prendre certaines précautions.
- Je sais bien qu'ils sont jeunes, mais il ne faudrait pas qu'ils mettent d'autres personnes en danger. Ils seront bien traités. Nous avons fait beaucoup de progrès, malgré les réticences de certains en matière de traitement de la condition des héros et des mutants.
Je voulais la rassurer un peu. Je ne tenais pas à ce qu'il soit traités comme des criminels notoires non plus. Mais il s devaient comprendre que cela aurait pu mal tourner. Et c'était déplorable.
Les autres secours affluaient pour voir si tout le monde allait bien, prendre en charge les gens pour un éventuel soutien. Et surtout pour faire examiner les personnes les plus faibles, personnes âgées et la femme enceinte aussi. Je pouvais profiter ensuite de faire connaissance enfin. Je savais qu'elle me connaissais. Mais ce n'était pas mon cas.
- Je m’appelle Jean. Jean Grey... L’honneur est pour moi, vous êtes… Un héros.
Je ne voyais pas vraiment comme tel. Je n'étais qu'un homme en soif de justice. Et je me battais pour que la justice soit faite pour tous.
- Aujourd'hui le héros, ce n'était pas moi. Sans vous, cela ne se serait pas aussi bien passé.
C'était la stricte vérité. Sans elle, je n'aurais pas pu en venir à bout. Cela aurait tourné autrement à n'en pas douter.
malice
SAM & BUCKY "Oh yeah, I can see it working. Gears turning. Oh, they're malfunctioning! They're on fire!" // Sam to Bucky
Quand bien même vient-elle de subir un braquage, Jean ne juge pas celui-ci suffisamment violent ou cruel pour engendrer de telles conséquences, surtout que de ce qu’elle a pu lire dans l’esprit du malfaiteur, ce dernier a agi par pure nécessité… Elle a donc un petit pincement quand elle entend qu’ils vont être conduits au Raft, car même si elle n’excuse pas la méthode employée, elle ne peut s’empêcher d’en être profondément désolée pour eux.
« Je sais bien qu'ils sont jeunes, mais il ne faudrait pas qu'ils mettent d'autres personnes en danger. » Il dit vrai, et elle le sait, mais elle ne réagit pas. « Ils seront bien traités. » Il dit peut-être vrai, elle n’en sait rien, mais elle ne réagit toujours pas. « Nous avons fait beaucoup de progrès, malgré les réticences de certains en matière de traitement de la condition des héros et des mutants. » Il énonce les deux comme s’ils étaient antinomiques ; un mutant ne peut-il pas être un héros ? Elle tourne un regard suspicieux en sa direction, plus froid qu’elle ne l’aurait voulu, tant ses émotions troublent son jugement. Il côtoie lui-même des mutants, des Asgardiens et des personnes génétiquement modifiées, il ne peut donc pas avoir une piètre opinion des mutants, elle a dû mal comprendre…
Pendant que les secours se chargent de prendre connaissance de l’état des otages, évacués les uns après les autres selon l’état de choc, les deux peuvent faire connaissance ; lui n’a pas besoin de se présenter mais elle, si. « Aujourd'hui le héros, ce n'était pas moi. Sans vous, cela ne se serait pas aussi bien passé. » Dire qu’elle est flattée serait peu de choses, tant elle se sent privilégiée d’obtenir un tel compliment ; c’est un homme ayant combattu des centaines d’ennemis redoutables qui lui dit ça… Lui adressant un sourire chaleureux, elle hoche son menton d’un seul mouvement avant de lui répondre, les yeux brillant d’une fierté qu’il a lui-même engendré. « Ça me touche beaucoup… Mais vous savez, je n’ai fait que ce je devais faire. » Si elle a ces pouvoirs, elle doit s’en servir pour aider les autres ; c’est ainsi que Charles, son père, l’a élevée. « On peut sortir ? Prendre un peu l’air… » Non pas que cet endroit l’étouffe mais… Elle est un peu mal-à-l’aise, après coup.
THE FIRE FINDS A HOME IN ME ᭸ clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
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