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 [Terminé] I dont't recognize you anymore

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The (Dark) Phoenix
Jean Grey
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The (Dark) Phoenix

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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore - Page 2 EmptyLun 22 Jan - 12:36


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I DON’T RECOGNIZE YOU ANYMORE
23.01.25 AVEC @Scott P. Summers

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Après toutes les grandioses émotions ayant traversé son coeur et sa peau, faire diversion pour tenter d’apaiser les flammes qui dévorent ses pensées au point de les rendre indéchiffrables peut, à juste titre, être considéré comme une tentative de fuite. Car elle s’intéresse aux voitures, qui sont une véritable passion chez le mutant, sans partager son enthousiasme et il le sait peut-être mieux que quiconque même si, à l’époque, elle pouvait rester des heures à le regarder réparer ces vieilles carcasses. Alors peut-être devine-t-il qu’elle cherche une porte de sortie pour retrouver un souffle et ses esprits mais, loin de s’en offusquer, il se prête volontiers au jeu sans rechigner… Heureusement.

« Hum c’est…c’est une Ford Mustang de soixante-sept… » Les mains sur les hanches, elle dévie son regard sur la dite voiture en fronçant légèrement ses sourcils, reconnaissant la marque et la date qu’il annonce : jusqu’ici, tout va bien. Elle hoche son menton de haut en bas, mordant dans le coin de sa lèvre tout en s’apprêtant à écouter la suite : « J’avais donc trois ans quand cette voiture est sortie. » Là, ses iris se teintent d’une auréole malicieuse tandis qu’elle porte son regard sur lui, arquant l’un de ses sourcils en demandant, d’un air innocent mais qu’on devine aisément comme taquine : « Elle n’est plus toute jeune, alors… » Vient-elle de sous-entendre que le mutant est vieux ? Totalement, et elle ne cache nullement l’amusement que cette espièglerie lui procure : mordillant le coin de sa lèvre, elle hausse ses sourcils d’un air provocateur avant d’émettre un léger rire, qui ne dure pas longtemps car les explications reprennent et il lui faut être concentrée !

Il commence le discours d’une voix souple. « J’ai…j’ai réglé les soupapes parce que le moteur développe à peine assez de énergie pour pallier au ratio poids/puissance… » Hm hm. C’est drôle que les mots, séparément, elle les comprend tout à fait, mais que mis tout ensemble cela ne veut plus rien dire. Les yeux légèrement écarquillés, elle fixe l’engin en faisant claquer sa langue contre son palais, essayant néanmoins de donner physiquement le change en feignant de comprendre quelque chose à ce charabia. « j’ai aussi retravaillé un peu la boite de vitesses, ça a toujours été un problème sur cette série, l’arbre à tendance à sauter et du coup on perd des rapports et c’est… » Boite de vitesse, elle a. Par contre, quand il parle d’arbre, la réaction est instinctive : elle fronce davantage ses sourcils en se retournant vers lui, les lèvres pressées tandis qu’elle cligne des yeux à plusieurs reprises. Depuis quand il y a des arbres dans une voiture ?

« Hm…Je vois. » dit-elle en étant moins convaincante que convaincue, car elle ne voit rien au point d’être aveugle. Les bras croisés contre son buste tandis qu’elle fait quelques pas autour de la voiture, en essayant de donner l’illusion qu’elle s’intéresse réellement à la carrosserie, alors que ça l’indifféra totalement. « Tu comprends rien à ce que je raconte hein ? » Évidemment, il n’est pas dupe… Se redressant légèrement, elle plisse ses paupières tout en lui souriant avec douceur, bien qu’étant un peu amusée d’être ainsi découverte dans son ignorance. « Ça se voit tant que ça ? » Cela se voit même comme le nez au milieu de la figure, mais elle ne perd pas la face pour autant : continuant de faire les cents pas dans le garage jusqu’à se positionner de l’autre côté de la voiture, étant opposée à Scott, elle demande finalement, sur un ton bien plus sérieux : « Il te reste beaucoup de travail à faire sur cette voiture ? » Quand bien même n’a-t-elle aucun attrait pour la mécanique, elle s’intéresse réellement aux activités de Scott, songeant par la même occasion qu’il n’est peut-être pas au courant que Charles lui a offert une voiture, récemment. « Du coup, si j’ai un problème avec ma voiture, je viendrai te voir. Tu me feras un prix d’amis ? »


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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore - Page 2 EmptyMar 23 Jan - 0:29



I dont't recognize you anymore






Feat : Jean Grey & Scott Summers

Je n’avais pas lésiné sur les moyens pour me payer cette Mustang, il y en avait pourtant pas mal dans le pays, mais peu dans l’état où nous nous trouvions. À l’époque, Ford avait produit un peu moins de cinq cent mille exemplaires, il en restait près de la moitié qui était encore dans un mode de fonctionnement que j’aurais qualifié de passable. L’autre moitié avait soit disparu ou était bonne pour la casse. C’était une honte quand on considérait le bijou qu’était cette voiture. À mes yeux, elle avait quelque chose qui me rappelait ma jeunesse, qui me rappelait surtout mon père. J’en parlais peu, mais c’était certainement l’homme qui m’avait le plus inspiré après Alex.
Gamin, je l’avais vu comme un modèle, comme un objectif à attendre en grandissant. Aujourd’hui encore je gardais un souvenir inaltérable de mon père, de tout ce que j’avais appris à côté. C’était grâce à lui que j’avais ce penchant pour la mécanique automobile, même s’il m’avait d’abord mis les mains dans le moteur de son vieux Cesna. J’avais toujours adoré ça, dès la première seconde où mes mains s’étaient couvertes de cambouis, de graisse, d’huile. Mon père m’avait aidé à développer cette passion, à l’apprivoiser, à y exceller et je n’avais jamais eu l’occasion de le remercier. La voix de Jean me tira de mes rêveries.

« Elle n’est plus toute jeune, alors…
- On est trois dans cette pièce à avoir passé la soixantaine et je mettrai ma main à couper que cette voiture nous survivra. »

C’était même une certitude. Si j’avais bien appris quelque chose de mon père, c’était la patience, la minutie. Et pour cette Mustang, j’en avais fait preuve d’un bout à l’autre. Si j’avais lâché une petite partie de mes économies pour me la payer, il fallait préciser que je l’avais récupéré à l’état de carcasse abandonnée. Le reste de mon argent, presque la moitié de ce qu’il me restait de l’héritage de mes parents était passé dans l’achat de pièces neuves, de nouvelles suspensions, de nouvelles jantes, des pneus neufs, la liste était interminable. Mais le résultat valait le prix, le résultat valait clairement l’investissement que j’avais mis dans cette caisse.
Elle avait un côté madeleine de Proust, quelque chose qui ravivait les souvenirs de mon enfance, avant que tout ne dérape quand Alex et moi faisions encore partie de cette seule et vraie famille. Tout en expliquant à Jean ce que j’avais avant son arrivé, je la regardais déambuler, je la suivais de mes yeux rougeoyants en affichant un sourire en coin. Elle ne comprenait strictement rien à ce que je racontais, mais c’était amusant de la voir s’intéresser à ce qui me passionnait. Je la voyais regarder la voiture, s’attarder sur la carrosserie, froncer les sourcils comme si elle cherchait à montrer que oui, elle comprenait que l’arbre de la boite de vitesse était une pièce défaillante.

« Hm…Je vois…
- Je n’en doute pas. En plus le V8 de cinq litres est un peu trop gourmand, mais disons que ça c’est un défaut d’origine. C’est le problème des grosses cylindrées, ça consomme énormément mais ça reste tellement cool à conduire. »

C’était évidemment un piège, une phrase lancée comme si elle avait été capable de la comprendre mais cela crevait les yeux qu’elle était complètement perdue. Pourtant, je trouvais le geste touchant et cela me mettait un peu de baume au cœur. Je trouvais cela excessivement gentil, attentionné de sa part d’essayer de s’intéresser à cette passion qui me prenait un temps fou, mais qui la dépassait complètement. J’appréciais le geste, même si au final elle réussissait plus à me tirer un sourire moqueur qu’autre chose.

« Ça se voit tant que ça ?
- À peine… »

J’avais dit cela en maintenant un espace ridicule entre le pouce et l’index et en pinçant les lèvres. Bien sûr que ça se voyait. Alors qu’elle se trouvait de l’autre côté du véhicule, je m’appuyais sur le toit pour la fixer, répondre à ce questionnement qui m’arracha un hochement de tête satisfait.

« Il te reste beaucoup de travail à faire sur cette voiture ?
- Non, j’ai fini le plus gros ce matin avec Roberto…Même s’il a passé plus de temps à me parler que m’aider. Il ne restait que quelques petits réglages à faire, je les ai faits juste avant que tu arrives. On peut donc considérer qu’elle est fin prête, comme neuve !
- Du coup, si j’ai un problème avec ma voiture, je viendrai te voir. Tu me feras un prix d’amis ?
- T’as une voiture ? C’est quoi ? »

J’avais réagi sur ce qui me touchait le moins, mais ce qui m’intéressait le plus. Jean avait une voiture, ce qui me surprenait assez pour que cela se voit comme le nez au milieu de la figure. La seconde partie de sa phrase, cette question me dérangeait, remuait un peu le couteau dans la plaie car même s’il ne s’agissait que d’une expression, il y avait ce terme : amis. J’encaissais en silence, ne sachant pas réellement s’il s’agissait là d’un moyen de sa part de rajouter un peu plus de distance entre nous, ou tout simplement d’une expression. Je plongeais une main dans la poche de mon jean et en ressortais un trousseau de clés que j’agitais au-dessus du toit de la voiture.

« Tu veux l’essayer ? Peach Lake est pas loin, on pourrait aller faire un tour là-bas ? Si tu te sens pas à l’aise, je peux conduire.


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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore - Page 2 EmptyMar 23 Jan - 12:59


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S’il ne s’offusque pas de son élan malicieux, qui vient titiller la vieillesse dont ils sont l’hôtes sans en afficher les affres, puisque leurs peaux ne porte aucun stigmate du déclin, il reste figé dans son discours élogieux envers le tas de ferrailles qui se tient devant eux. « On est trois dans cette pièce à avoir passé la soixantaine et je mettrai ma main à couper que cette voiture nous survivra. » Bon, sa blague n’a pas eu l’effet escompté… Tant pis. Elle ne relève pas le fait qu’il vient de lui rappeler qu’elle a soixante ans — lui aussi, puisqu’elle n’a plus vraiment l’impression que c’est une vérité immuable ; sa réalité à elle, celle à laquelle elle est devenue familière, réside dans le fait qu’elle vient tout juste de fêter ses vingt-ans. « C’est une merveilleuse nouvelle. » Du moins, elle l’imagine parce que, qu’on se le dise, elle s’en fiche un peu.

Un peu beaucoup même, peut-être. Suffisamment du moins pour que son air perdu soit parfaitement lisible sur son visage, même si elle fait des efforts pour s’intéresser à la passion de Scott ; elle ne comprend pas tellement puisqu’elle ne la partage pas, mais elle trouve tout à fait admirable qu’il consacre autant de temps à retaper cette vieille voiture… Quelque part, c’est peut-être quelque chose de totalement symbolique, dans son inconscient. N’est-il pas en train de réparer le passé ?

« Je n’en doute pas. En plus le V8 de cinq litres est un peu trop gourmand, mais disons que ça c’est un défaut d’origine. » Une main appuyée sur le coffre de la voiture, elle lève un regard perplexe sur son comparse, qu’elle considère en essayant de ne pas trop dévoilé son ignorance. « C’est le problème des grosses cylindrées, ça consomme énormément mais ça reste tellement cool à conduire. » Mais qu’est-ce qu’il raconte, au juste ? « Oui, j’imagine, sinon tu ne te donnerais pas autant de mal pour la retaper. » Elle a réussi à noyer le poisson en même temps qu’elle se noie elle-même, c’est beau.

Rapidement démasquée par son interlocuteur, elle se fend d’un sourire à la fois innocent et amusé, qui tiraille la commissure de ses lèvres tandis qu’elle appuie sa hanche contre la voiture, son coude en faisant de même. « J’ai pourtant sorti mon meilleur jeu d’actrice ! » Visiblement, elle ne fera pas carrière à Hollywood. Mais, si elle n’est pas bonne comédienne, au moins peut-elle le questionner avec sincérité sur l’engin si précieux qu’il bichonne dans son garage, au point de se départir de ses économies. « Non, j’ai fini le plus gros ce matin avec Roberto…Même s’il a passé plus de temps à me parler que m’aider. » Ça, elle peut le faire, et sans doute mieux que Roberto ! « Il ne restait que quelques petits réglages à faire, je les ai faits juste avant que tu arrives. On peut donc considérer qu’elle est fin prête, comme neuve ! » Véritablement ravie de l’entendre, la rousse affiche un air réjouit en laissant un franc sourire emplir ses lèvres, tandis qu’elle penche son menton sur le côté. « Félicitations ! » Clame-t-elle avec enthousiasme en zieutant très brièvement vers la voiture, avant de revenir au visage de Scott. « Tu as fait un superbe travail, tu peux être fier de toi. »

Et puisqu’il est capable de telles prouesses en mécanique, elle ne tarde pas à le prévenir que, si le besoin s’en fait ressentir pour son propre véhicule, elle viendra le voir — ce qui ne saurait tarder vu le bruit étrange que produit le moteur quand elle accélère. « T’as une voiture ? C’est quoi ? » Elle répondrait volontiers ‘’une voiture’’ mais elle sent que ce n’est pas la réponse attendue. « Euh… » C’est quoi la marque, déjà ?! Mince, elle a oublié… « Charles me l’a offerte en disant que c’était une citadine. » Il va falloir qu’il se débrouille avec cette information car elle n’en a pas d’autres à lui fournir, en comptant ‘’une voiture qui a quatre roues et un volant’’ mais, là encore, quelque chose lui dit que ce n’est pas la bonne réponse. « Mais pourquoi t’es si surpris ? » demande-t-elle en fronçant légèrement ses sourcils, se demandant bien pourquoi TOUT LE MONDE fait cette tête en apprenant qu’elle conduit. Ce n’est pas comme si elle était un danger public. Pas tout le temps, du moins. « Sache que je n’ai jamais eu d’accident. » Merci la télékinésie !

Enfin, s’il est surpris, il est plutôt confiant envers ses capacités de conductrice car il s’empresse de secouer les clefs de la voiture remise à neuf au-dessus de cette dernière, comme une invitation à l’escapade. « Tu veux l’essayer ? Peach Lake est pas loin, on pourrait aller faire un tour là-bas ? Si tu te sens pas à l’aise, je peux conduire. » Observant le jeune homme d’un air d’abord hésitant, car elle redoute d’abimer la précieuse voiture de Scott, la rousse finit par attirer les clefs jusqu’à elle grâce à ses pouvoirs, les récupérant dans sa paume ouverte en disant, d’une voix grandement enjouée : « Je conduis ! » Il est courageux ou inconscient, ou les deux, mais en tous cas c’est côté conducteur qu’elle s’installe, sans perdre son sourire. « Attache ta ceinture ! » Oui, Scott, attache ta ceinture. Elle fait la même chose avant de démarrer la voiture, qui produit un rugissement particulièrement féroce ; elle hausse alors ses sourcils en se retournant vers lui, pendant que la porte du garage se soulève pour laisser peu à peu entrer la lumière extérieure. « Prêt ? » Non, mais il ne peut plus faire marche-arrière à présent…

La voiture glisse sagement en-dehors du garage pour se faufiler dans l’allée principale à une allure tout à fait paisible, passant les grilles ouvertures du portail pour subir une accélération sur le chemin de campagne, forçant le mutant à se retrouver plaqué contre son siège. Ceci ne semble pas vraiment gênée la mutante qui, les deux mains sur le volant, s’adresse à son ancien compagnon d’une voix mutine, bien que le sujet soit pour le moins sérieux : « Si cela te passionne autant, pourquoi tu ne cherches pas à en faire ton métier ? » Passant une vitesse en gardant les mains sur le volant, la voiture file à vive allure en direction de Peach Lake… À cette vitesse, ils y seront en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Espérons seulement qu’ils arrivent entiers !


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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore - Page 2 EmptyMer 24 Jan - 0:31



I dont't recognize you anymore






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C’était une réalité, un fait immuable auquel j’avais bien du mal à m’adapter, même si dans cette situation et avec ce ton léger, les choses paraissaient plus simples à accepter. Je ne m’étais jamais vraiment fait à ce voyage dans le temps, à disparaitre d’une année pour réapparaitre plus tard, beaucoup plus tard. J’aurais certainement été un autre homme si j’étais resté à mon époque, si rien n’avait bougé et si nous avions simplement gagné contre Apocalypse. Tout aurait sans doute été plus facile, plus normale. Malheureusement, il y avait eu cette sorte de téléportation temporelle, ce trou dans mon existence même si techniquement, cela n’avait duré que le temps d’un clignement d’œil. Ça ne changeait au rien fait que je ne m’y étais pas habitué.
Certains s’y étaient fait plus rapidement, certains avaient fait comme si de rien n’était et avaient simplement avancé dans la direction que le temps nous avait forcé d’imprimer. Je n’en faisais pas partie, j’avais besoin de comprendre les choses pour les appréhender, pour les maitriser et ça, ce voyage dans le temps, je ne le maitrisais pas. Il me dépassait, faisait tourner mon cerveau en rond, souillait mes pensées alors que je cherchais juste à comprendre pourquoi, comment.

Exceptionnellement, alors que ces souvenirs envahissaient mon esprit et me rappelaient combien j’étais mal à l’aise vis-à-vis de tout cela, je ne m’y attardais pas. J’arrivais, non sans mal, à mettre tout cela dans un coin de ma tête, à en faire abstraction pour me concentrer sur cette femme, sur cet amour perdu que je tentais de reconquérir. La colère n’était plus, l’incompréhension et les envies de tout casser, de me libérer avaient disparu. À présent, il n’y avait plus qu’elle et moi dans ce garage et plus rien n’avait d’importance. Même ma voiture passait au second plan, même ce terrible égo qui avait parfois le don de me diriger n’existait plus. Il n’y avait qu’elle, il n’y avait que Jean et tout ce que je ressentais pour elle.
Et cela malgré son piètre jeu d’actrice. Quand je voyais sa manière de jouer à celle qui comprenait le moindre de mes mots, je ne me faisais pas de soucis pour sa carrière d’X-Women. Pourtant, elle savait trouver les mots justes sur certains points, comme lorsqu’elle exprimait ce fait que j’avais passer du temps et que j’avais donné de ma personne pour retaper cette Mustang. Oui je pouvais être fier de moi, j’étais étrangement satisfait de ce que j’avais fait, parce que cela me tenait à cœur, parce que c’était une passion qui me ramenait à des souvenirs réconfortants, chaleureux. Alors lorsqu’elle me le dit, je ne pus masquer ce sourire bourré de fierté qui venait barrer mon visage.

« Euh…
- Ok, c’est mal engagé.
- Charles me l’a offerte en disant que c’était une citadine.
- Il offre des voitures à tout l’institut ? Je devais pas être là le jour des cadeaux.
- Mais pourquoi t’es si surpris ?
- Je sais pas…T’es la personne la plus forte que je connaisse et avec ce que t’es capable de faire, si j’étais à ta place, je passerais clairement mon temps à voler. Mon père nous emmenait souvent, Alex et moi, avec maman aussi, voler dans son vieux Cesna…c’était génial.
- Je n’en doute pas. Tu en as évité combien en utilisant tes pouvoirs ? »

Est-ce que cela se voyait que j’étais plus à l’aise, plus apaisé, plus…percutant, drôle, taquin ? Peut-être. Étrangement cette banale discussion était entrain de me faire reprendre confiance en moi, confiance en ce que j’étais et plus important encore, confiance en qui j’étais réellement. Je souriais à cette femme que j’avais envie de prendre à nouveau dans mes bras, je faisais preuve d’un peu d’humour parce que je voulais la voir sourire encore, toujours. Je voulais qu’elle aussi se sente en confiance, je voulais lui faire comprendre qu’au final, tout ce que nous avions traversé n’était qu’un accident, une vulgaire erreur qui ne se reproduirait jamais. Au fond de moi, je désirais plus que tout au monde qu’elle soit aussi déterminée que moi à reprendre là où nous nous étions arrêtés, à recommencer à croire en ce nous qui me manquait tant. Je sortais donc les clés de la Mustang pour les agiter sous son nez…mais dans le but de conduire. Les clés quittèrent mes mains et volèrent jusqu’à celles de Jean, j’entrouvris la bouche faisant mine d’être outré par ce coup-bas.

« Je conduis !
- Attends…c’est pas ta citadine…Jean ! »

Je parlais malheureusement à l’emplacement où elle s’était trouvée, car elle était déjà entrain d’ouvrir la portière et de s’installer. Je levais les yeux au ciel, comprenant que je n’avais pas le choix et que je venais tout bonnement de me faire avoir, en beauté qui plus est.

« Attache ta ceinture !
- C’était ma première idée…Jean, fais attention c’est…
- Prêt ?
- Non… »

Je voulais seulement prendre quelques secondes pour lui expliquer que cette Mustang n’avait rien à voir avec la voiture qu’elle devait avoir l’habitude de conduire. Que ce bijou de puissance ne se conduisait pas n’importe comment et qu’il fallait doser. Mais le moteur rugissait faisant trembler les murs alors que la porte du garage se soulevait. Surprenant et contrairement à ce à quoi je m’attendais, Jean fit avancer doucement la voiture. Je tournais la tête dans sa direction, affichant un air surpris, presque médusé face à cette maitrise alors que la Mustang était plutôt sensible au niveau de l’accélérateur. Sauf que ça ne dura pas, elle écrasa la pédale d’accélérateur à peine le capot derrière les grilles.

« Sérieusement ? Jean ! »

J’étais à présent collé à mon siège, littéralement. Ma main gauche était cramponnée à ce dernier alors que la droite tenait la poignée. Mes yeux étaient écarquillés alors que je voyais les arbres, la route, tout défiler à une vitesse avancée, trop avancée à mon goût. Au fil du chemin cependant, je me détendais peu à peu mais continuais à jeter des coups d’œil à Jean, m’assurant qu’elle maitrisait bien la conduite de cette voiture qui me tenait à cœur.

« Si cela te passionne autant, pourquoi tu ne cherches pas à en faire ton métier ?
- Parce que ce n’est qu’une passion, un passe-temps. Je me considère plus comme un homme d’action qu’un mécanicien. J’ai tendance à vite m’ennuyer, même quand je répare une voiture. J’ai besoin d’action, j’ai besoin de ressentir l’adrénaline, j’ai besoin de me sentir vivant et utile. »

Et autant dire qu’en cette période, sans la moindre mission, sans le moindre combat, je me sentais mort et inutile. J’avais beau courir le manoir de long en large pour effectuer des petites réparations, des maintenances à droite à gauche, je m’ennuyais fermement.
Quelques -courtes étant donné la vitesse, minutes plus tard, nous étions rendus à Peach Lake. J’indiquais un endroit à Jean pour qu’elle puisse garer la voiture et une fois cela fait, je descendais en m’étirant, longuement. Devant nous donc, Peach Lake. Un gigantesque lac cerné par d’interminable forêts de pins, de cèdres et autres arbres. La neige, la glace recouvrait absolument tout ce paysage de carte postale et j’avançais de quelques pas pour aller m’asseoir sur le capot de la Mustang, fourrant les mains dans les poches de ma veste.

« Je viens ici de temps en temps, c’est…ça me rappelle les lacs d’Anchorage, on y allait souvent. Sauf qu’ici, il manque les montagnes…c’est dommage. Et puis, entre ce dont je me souviens et aujourd’hui, les couleurs ne sont clairement pas les mêmes. Tout est en nuances de rouge, ça gâche un peu le paysage… »


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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore - Page 2 EmptyMer 24 Jan - 13:31


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La conversation, légère, insouciante, abordant les sujets quelconques de la vie qui s’étale malgré les soubresauts et les perturbations, lui permet de détendre les traits froissés de son visage masculin ; quand bien même n’a-t-elle pas oublié les fissures de la colère et de la douleur, au moins peut-elle se réjouir d’observer qu’il semble retrouver un calme qu’elle sait être fragile, presque, illusoire. Elle ne considère pas que la précédente conversation est achevée, mais elle songe plutôt que l’endroit n’est pas propice à un tel échange névralgique ; il faut un lieu neutre, un décor éloigné de cet endroit où, peut-être, il ne se sent plus aussi bien qu’autrefois. Comme elle a grandi dans ce manoir, ces murs devenant sa maison au fil des années, elle a tendance à oublier qu’il n’est pas un foyer pour tout le monde…

« Ok, c’est mal engagé. » Déformant sa bouche dans une grimace de côté, elle le regarde quelques secondes avant d’essayer de retrouver la marque de sa voiture, dont elle se figure très bien le logo pourtant. « Attends, ça va me revenir ! » Ou pas. « Il offre des voitures à tout l’institut ? Je devais pas être là le jour des cadeaux. » Un éclair de malice passant dans son regard, elle lui répond aussitôt : « Tu n’as pas été assez sage pour que le père noël te gâte. » La plaisanterie définit les contours d’un sourire suave sur sa bouche tandis qu’elle reprend, davantage sérieuse. « Charles me l’a offerte quand j’ai commencé l’université à New-York. » Mais la surprise qui traverse le visage de Scott l’interpelle, si bien qu’elle ne peut s’empêcher de le questionner à ce sujet ; pourquoi tout le monde affiche cette même expression ? « Je sais pas…T’es la personne la plus forte que je connaisse et avec ce que t’es capable de faire, si j’étais à ta place, je passerais clairement mon temps à voler. » Elle pourrait, mais nul doute que les New-Yorkais et les étudiants de Columbia ne sont pas prêts à ce qu’elle arrive tous les matins comme ça ; et avec toutes les attaques perpétrées contre les mutants actuellement, ce serait prendre un risque inconsidéré. « Mon père nous emmenait souvent, Alex et moi, avec maman aussi, voler dans son vieux Cesna…c’était génial. » La nostalgie, douce, qui émane de ce souvenir, la fait lentement sourire tandis qu’elle le regarde dans un silence respectueux, car elle se doute que ces images sont aussi précieuses que douloureuses.

Mais la douceur se perd lorsqu’il ose demander combien d’accidents elle a évité ; l’audace lui fait espacer ses lèvres de quelques degrés sous la surprise, et elle recule son menton vers l’arrière en apposant une main faussement outrée à la naissance de sa gorge. « Pas beaucoup ! » Disons plutôt qu’elle a arrêté de compter… Mais ceci ne semble pas vraiment inquiéter le jeune homme qui, sans vraiment se rendre compte de la galère dans laquelle il s’embarque, agite les clefs sous son nez, produisant le même effet qu’une pelote de laine secouée devant un chat. « Attends…c’est pas ta citadine…Jean ! » Il est visiblement trop tard pour la prudence, car la malicieuse rousse est déjà à l’intérieur de la voiture, affichant un sourire victorieux au visage qui, peut-être, se tient bien loin du raisonnable. « Et alors ! Une voiture c’est une voiture. » Partant de ce principe, elle ne va pas se déloger du volant, qu’elle enserre de ses deux mains en posant un regard enjoué sur son passager, qui n’est en rien rassuré. « C’était ma première idée…Jean, fais attention c’est… » Elle commence par secouer son menton de gauche à droite, comme pour tourner en dérision les inquiétudes de Scott, avant de lui donner raison : aussitôt le coffre de la voiture dépasse les grilles du portail que, déjà, le moteur se met à rugir comme un félin prêt à bondir sur sa proie. « Sérieusement ? Jean ! » « Sérieusement, Scott ! » Lui répond-t-elle avec mimétisme dans un petit rire, sans tourner le menton en sa direction, les yeux rivés sur la route qui défile à une allure vertigineuse.
Si les premières minutes prêtent à l’inquiétude, heureusement, le mutant se détend peu à peu, sans nul doute rassuré par la maîtrise que la rouquine impose à ce qu’il nomme être un bijou ; elle, les bijoux, elles les porte. Mais quand bien même est-il passionné par la mécanique, il annonce ne pas vouloir en faire son métier et elle n’insiste pas davantage.

Après un court trajet, ils arrivent à Peach Lake, entiers et sans aucun dégât occasionné à la voiture : certains parleront d’un miracle. Après Scott, Jean s’extirpe de la voiture d’un mouvement agile, ses mains restant quelques secondes sur la bordure de la portière tandis qu’elle contemple le paysage, en regrettant bien rapidement de ne pas avoir emporté son manteau avec elle. Le paysage est tout à fait somptueux… La neige a remplacé le sable sur la berge, le lac n’a plus de remous mais forme qu'une lisse et chatoyante page immaculée, sur laquelle se reflète les rayons d'un soleil blanc, sans chaleur, qui ne vient nullement réconforter le corps de la jeune femme, qui enlace ses propres bras. Pendant qu’il parle, contant la nostalgie de ses souvenirs qui sont viscéralement accrochés à son coeur, ne permettant point une quelconque libération du passé, elle s’avance pour venir s’installer à côté de lui, les bras finalement croisés contre son buste et les mains, blanches, piquées par le froid, enfouies sous ses aisselles pour se protéger contre le tissu de son pull. « Tu sais… » Commence-t-elle à dire d’une voix calme, bien que redoutant secrètement la réaction du mutant. « Je pense que tu devrais parler à quelqu’un, de tout ça… Tu devrais peut-être voir un psychologue. » Ce n’est pas peut-être, c’est sûr ; mais elle cherche à adoucir l’avis énoncé. « Cela te ferait sans doute du bien d’avoir un suivi psychologique, ça te permettrait de faire un travail sur toi-même, de comprendre ce qui ne va pas et d’avoir les clefs pour aller de l’avant sereinement. »


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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore - Page 2 EmptyJeu 25 Jan - 13:12



I dont't recognize you anymore






Feat : Jean Grey & Scott Summers

Oh non, je n’avais pas été assez sage pour que le Père Noël me gâte, surtout ces-derniers mois. Surtout avec cette histoire, les Héritiers. J’avais été dans un état second, uniquement guidé par un besoin de vengeance. C’était mon problème, ça l’avait toujours été. Avec moi il n’y avait pas de zone grise, il n’y avait d’entre-deux, il n’y avait que du noir et du blanc, le bien et le mal et ça n’allait jamais plus loin. C’était exactement le genre de situation, le genre d’événement –et c’était le cas de le dire, qui me faisait voir rouge. Je ne supportais, je pouvais sortir de me gonds et devenir un monstre de haine lorsque la cause mutante était visée, touchée.
Je comprenais le point de vue de Charles, je le respectais mais j’éprouvais certaines difficultés à y adhérer. Je saisissais ce qu’il voulait faire, prôner cet idéal de paix et d’harmonie avec les humains, apprendre à vivre ensemble et se respecter, etc. Je voyais parfaitement où il voulait en venir, mais une part de moi se refusait à y croire. Pourquoi ? Parce que les humains ne seraient certainement jamais capable de nous accepter, de nous voir comme leurs égaux et d’apprendre à juste vivre avec nous. Ils étaient déjà incapables de vivre entre eux, de se tolérer en respectant les couleurs de peaux, les religions, les croyances et autres différences. Comment pouvaient-ils nous accepter, nous, mutants ?

Cette balade en voiture avait permis de chasser ces pensées, même si le terme était potentiellement mal choisi. C’était tout sauf une balade tant Jean écrasait la pédale l’accélérateur, tant la vitesse était élevée. Elle martyrisait la Mustang, montait possiblement trop dans les tours avant de passer les vitesses et je n’osais pas imaginer la consommation d’essence. Pourtant il y avait deux choses. D’une part, j’étais fier de mon travail. Le véhicule répondait parfaitement bien aux sollicitations de la jeune femme, la Mustang tenait la route et donnait même l’impression de glisser dessus, que les pneus écrasaient le bitume et que la voiture avalait littéralement la route. J’étais content, satisfait de savoir et d’être témoin que mon travail avait payé.
Et cette autre chose, c’était de revoir Jean sourire, rire et paraître heureuse, totalement décomplexée. J’avais beau être rivé à mon siège, avoir une certaine crainte quant à cette vitesse à laquelle elle roulait, j’avais eu du mal, durant ce trajet, à détacher mon regard de ce visage rayonnant. J’en avais même souris moi aussi, parce que cela m’avait manqué de la voir heureuse et insouciante, de la voir s’amuser et profiter d’un aussi court instant que celui-ci.

Sur place, je ne perdais pas une seconde pour m’extraire de la Mustang et aller observer le paysage. Comme je lui expliquais alors qu’elle venait s’installer près de moi, ce lieu me rappelait Anchorage et les lacs au bord desquels nous allions pécher avec mon père. Peach Lake avait un goût d’Alaska, même si le paysage ici était bien différent. Il y avait quelques ressemblances avec ce que j’avais connu étant gamin, mais il manquait certaines choses, certains détails qui nourrissaient cette nostalgie. J’éprouvais une certaine mélancolie quant à cette époque, parce qu’elle était la traduction même de l’insouciance.
À cette époque, lorsqu’Alex et moi n’étions que deux petits morveux, il n’était pas question de responsabilités, de causes, de pouvoirs, de combats…Tout cela n’était même pas envisagé. Il y avait juste eu cette bulle dans laquelle nos parents nous avaient élevés et cela me manquait parfois, parce que j’avais l’impression –et c’était uniquement dû à l’effet du temps, de ne pas avoir assez profité de ces moments. L’étreinte de ma mère avait laissé un vide, le regard fier de mon père aussi, sachant que je n’avais même pas eu l’occasion de leur dire, de leur montrer ce que j’étais devenu.

« Tu sais…
- Mmh ?
- Je pense que tu devrais parler à quelqu’un, de tout ça… Tu devrais peut-être voir un psychologue.
- Je ne crois pas en être rendu à ce point.
- Cela te ferait sans doute du bien d’avoir un suivi psychologique, ça te permettrait de faire un travail sur toi-même, de comprendre ce qui ne va pas et d’avoir les clefs pour aller de l’avant sereinement.
- Aller de l’avant sereinement…c’est un beau projet. »

Avec toi ce serait mieux, pensais-je en la quittant des yeux afin de fixer à nouveau l’étendue d’eau sur laquelle se reflétait les faibles rayons du soleil. Je ne savais pas vraiment quoi penser par rapport à ce qu’elle venait de me dire, de me proposer. Je ne savais pas si c’était une nécessité, si j’avais réellement besoin d’aide ou si j’étais capable de m’en sortir seul. Je m’en étais toujours sorti seul depuis qu’Alex était parti. Songeur, je me redressais pour enlever ma veste en cuir, me poster silencieusement en face de Jean et la passer autour de ses épaules. Je lui adressais un bref sourire qui signifiait que ce n’était pas la peine de refuser, que je l’avais vu frissonner. J’avais beau être à présent en t-shirt, je ne craignais pas vraiment la morsure du froid…l’avantage d’avoir passé plusieurs années en Alaska.

« Je ne sais pas Jean. Je ne doute pas que quelqu’un pourrait m’aider mais…mmh…c’est compliqué. », dis-je en reprenant place à ses côtés, mon épaule venant prendre appui contre la sienne. « Je sais très bien quel est mon problème, c’est juste que pour moi, ça prend un peu plus de temps de faire mon deuil…Mes parents, Anchorage, tout ce que j’ai connu avant, ça va. C’est plus une sorte de mélancolie de tous ces bons souvenirs que j’ai gardé, ça me fait du bien de me rappeler de cette période parce que…parce que quand j’étais gosse, il n’y avait pas tout ça, tous ces problèmes d’adultes… », avouais-je sans quitter le lac du regard, sans quitter ce paysage qui avait un aspect rassurant à mes yeux. « Pour Alex, le problème c’est moi, c’est clairement moi. Ça a été brutal et…et avec ce qu’il s’est passé après, avec Striker, avec Apocalypse et…et ce monde-là, c’est…en fait je n’ai pas eu le temps. Je n’ai pas eu le temps d’accepter, de comprendre ce qui lui était vraiment arrivé… », continuais-je alors que mon regard glissait sur la cime des arbres enneigés.

« Tu sais parfois…parfois je n’arrive pas à réaliser qu’il est vraiment…qu’il est vraiment mort, qu’il ne reviendra pas. Parfois j’ai l’impression qu’il est juste parti et qu’il va revenir, qu’un jour il va se pointer sur le perron du manoir et que tout sera comme avant…Ce travail sur moi-même, je suis capable de le faire, j’en suis sûr et j’aurais même pu le faire avant si j’avais eu un peu plus de temps…Je n’ai même pas eu le courage de retourner sur sa tombe, d’aller lui dire au-revoir. Je sais qu’il faudrait que je le fasse, que ça m’aiderait à passer un cap, à accepter que non, il ne reviendra pas…mais je n’ai pas le courage de le faire tout seul… »  


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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore - Page 2 EmptyJeu 25 Jan - 22:20


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I DON’T RECOGNIZE YOU ANYMORE
23.01.25 AVEC @Scott P. Summers

.


Derrière les vitres basses de la Mustang, le paysage extérieur défile sans véritablement s’imposer dans leur champ de vision, tant la pression exercée sur la pédale d’accélération ne lui laisse aucune chance d’être figé ; la vitesse imposée la rousse est grisante — du moins pour elle, lui conférant un certain sentiment de liberté et de lâcher-prise, ô combien salvateur après la montée d’émotions particulièrement maussades. Emportée par ces émotions d’exaltation, elle ne cesse de sourire avec légèreté et de rire sur le même ton, sans nul doute amusé par l’attitude de son passager, qui se cramponne à la portière en craignant peut-être de ne jamais sortir vivant de cette voiture. Mais ils en sortent, quelques minutes plus tard.

Après avoir défié le bitume de ses roues flambants neuves, la voiture, ayant traversé les décennies, s’installe calmement à une place assez large pour ne pas risquer d’être dégradée par un conducteur maladroit qui, lui, ne pourrait se servir de la télékinésie pour éviter les malheurs de justesse. « Tu vois que tout le monde est arrivé entier : fallait me faire confiance. » Heureusement, il ne semble pas si bouleversé par le voyage, et sombre aussitôt dans la mélancolie, propagée par le décor similaire à ceux de son enfance. Elle l’écoute, sans jugement ni dépréciation, comprenant fort bien que cet endroit, dont la beauté figée dans l’hiver est à couper le souffle, provoque de tels sentiments. Elle ne les partage pas mais elle comprend, affichant un silence respectueux et compréhensif, accueillant simplement ses sentiments et étant heureuse qu’il puisse les partager librement avec elle.

Mais si elle souligne positivement l’exposé des sentiments, elle n peut s’empêcher de penser qu’elle ne possède pas la psychologie de Charles, prompt à comprendre et aider les autres comme personne, si bien qu’elle ne pense pas être d’une aide suffisante dans cette histoire : elle soumet alors l’idée de consulter un psychologue mais… « Je ne crois pas en être rendu à ce point. » Un soupir passe la barrière de ses lèvres tandis que ses épaules s’abaissent de quelques degrés, un dépit immense venant l’envahir ; elle sait qu’il est inutile d’insister, mais elle n’en démord pas. « Tu as raison, ce n’est pas comme si tu avais menacé de tuer une élève. » dit-elle sans que cela ne sonne totalement comme un reproche, mais plutôt comme une moquerie mettant en lumière une évidente contradiction : qu’il le veuille ou non, il a besoin de parler à quelqu’un qui puisse être de bons conseils. « Aller de l’avant sereinement…c’est un beau projet. » « Que tu ne pourras pas mener à bien si tu t’obstines à vouloir le faire seul… » Tournant son menton en sa direction, elle lui décroche un sourire porté par une certaine tendresse tout en frissonnant sous les assauts du froid, qu’elle tente d’ignorer.

Remarquant les frissons qui dégringolent de sa nuque jusque sur ses bras et dans son dos, le jeune mutant, d’une grande bienveillance à son égard, se défait de sa veste pour la déposer sur les épaules de Jean, qui attrape la bordure du tissu au bord de ses épaules tout en levant un regard emplit de gratitude envers lui. « Merci… » Souffle-t-elle en resserrant les pans de la veste autour de son corps menu, ce qui n’est pas bien difficile puisque le vêtement est un peu trop grand pour elle. « Je ne sais pas Jean. Je ne doute pas que quelqu’un pourrait m’aider mais…mmh…c’est compliqué. » Compliqué parce que c’est difficile d’avouer qu’on a besoin d’aide ? Elle se retient de soumettre ce soupçon, propre à tellement de personnes malheureusement, tandis qu’elle l’observe calmement. « Je sais très bien quel est mon problème, c’est juste que pour moi, ça prend un peu plus de temps de faire mon deuil… » Le souci n’est pas le temps nécessaire au deuil, mais la façon dont celui-ci se manifeste : en l’occurence, ici, le deuil le rend aigre. Là, encore, elle ne dit pas tout de suite le fond de sa pensée, songeant qu’il lui faut s’exprimer librement avan de recevoir une réponse. « Mes parents, Anchorage, tout ce que j’ai connu avant, ça va. C’est plus une sorte de mélancolie de tous ces bons souvenirs que j’ai gardé, ça me fait du bien de me rappeler de cette période parce que…parce que quand j’étais gosse, il n’y avait pas tout ça, tous ces problèmes d’adultes… »  Il parle en regardant le lac, et elle l’écoute en le regardant lui. Les problèmes d’adultes, elle connait, mais les problèmes des enfants ne sont pas plus faciles : peut-être ne s’en souvient-il pas, ou peut-être s’en souvient-elle un peu trop.

« Pour Alex, le problème c’est moi, c’est clairement moi. Ça a été brutal et…et avec ce qu’il s’est passé après, avec Striker, avec Apocalypse et…et ce monde-là, c’est…en fait je n’ai pas eu le temps. Je n’ai pas eu le temps d’accepter, de comprendre ce qui lui était vraiment arrivé… » Comme nous tous, a-t-elle envie de lui répondre ; mais elle n’est pas assez mauvaise pour diminuer et rendre illégitime son ressenti, car il l’est pleinement même s’il est différent du sien. « Je comprends… » Elle est sincère, si bien qu’elle le considère du regard avec douceur tout en pressant ses lèvres l’une contre l’autre, ne quittant pas cette expression durant la suite de son récit, qui vient serrer son coeur avec un pincement cruel, car elle réalise à quel point elle a été aveugle à sa douleur ; elle n’a pas vu combien il pouvait souffrir. « J’irai avec toi, si tu veux… » Commence-t-elle à dire en détournant enfin les yeux pour contempler le lac figé dans une couronne de glace, entouré en cohorte par les sapins d’un vert foncé qui porte, sur leurs branches alourdies, la neige qui brille sous le soleil pâle.  « Mais dis-moi, Scott… Si tu as mal quelque part, physiquement, on est d’accord que tu iras au médecin ? » La question est purement rhétorique car elle ne lui laisse pas le temps de répondre avant de poursuivre, sur le même ton. « Quand on a mal là-dedans… » Le menton de nouveau tourné vers lui, elle relève son poignet pour déposer son index contre la tempe de son acolyte, en concluant, d’une voix presque taquine : « On va voir un docteur, aussi. Et ce docteur est un psychologue ! Il n’y a aucune honte à avoir. » Reconnaître qu’un problème existe est le premier pas vers la guérison : du moins, si on décide d’y remédier plutôt que de se complaire dans le déni.

Au moment où elle achève sa phrase, un oiseau passe au-dessus d’eux, faisant entendre son chant durant quelques secondes à peine ; le nez et le menton relevé, la mutante ouvre sa paume pour qu’une boule de feu y apparaisse, celle-ci prenant la forme du dit-oiseau fait de flammes, qui agite ses ailes comme s’il s’apprêtait à rejoindre son nid. « J’ai fait des progrès… » Même si ce n’est pas parfait, au moins peut-elle, à loisir, user de ses flammes qui ne brûlent que ce qu’elle souhaite : de ce fait, s’il avance sa main, Scott pourra toucher l’oiseau sans en subir le supplice.


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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore - Page 2 EmptyVen 26 Jan - 9:43



I dont't recognize you anymore






Feat : Jean Grey & Scott Summers

Jean avait sans doute raison, j’avais besoin d’aide. C’était juste difficile de le reconnaitre, difficile d’accepter que quelqu’un puisse me soutenir, quelqu’un que je ne connaissais pas. Il y avait évidemment une question de fierté là-dedans, une fierté mal placée certes, je le savais. Après que mes pouvoirs se soient manifestés pour la première fois, je me souviens avoir passé beaucoup de temps enfermé dans ma chambre, incapable de supporter le regard de mes parents. Quelque chose avait changé ce jour-là, parce que jusqu’à ce que mes yeux crachent ces rayons d’énergie, j’avais été le dernier espoir des Summers, l’enfant normal, le seul.
Le comportement de mes parents avait changé après le départ d’Alex, ils avaient été différents, plus fermés…comme s’ils avaient eu peur de lui, de ce qu’il était devenu. Ils avaient reportés leurs espoirs sur moi, souhaitant très certainement que je ne sois pas comme lui. Après cet événement au lycée, j’avais senti –car je ne pouvais plus ouvrir les yeux pour voir, j’avais senti que ça n’allait plus, que quelque chose s’était brisé entre nous. J’avais été trop absorbé, trop choqué par ce qui m’arrivait pour m’en rendre compte mais, avec du recul, je prenais conscience qu’ils avaient eu peur de moi comme ils avaient eu peur d’Alex. Pourtant, cela ne m’empêchait pas de garder ce souvenir d’eux, cette douce réminiscence d’un passé lointain où nous étions encore une famille unie, à Anchorage.

Mais il y avait cet orgueil, cette fierté mal placé qui m’empêchait de me livrer à n’importe qui. J’envisageais ce questionnement, cette idée de voir un spécialiste et pour seulement la seconde fois de ma vie, d’accepter que quelqu’un m’aide. La première fois était différente. La première fois, c’était quand Alex avait remis les pieds à la maison pour m’en sortir, pour me prendre par la main et m’emmener à l’Institut. Jean avait aussi raison sur ce point, les X-Men étaient devenus ma famille, la seule qui me restait et ça aussi, j’avais du mal à le reconnaitre. Je m’étais tellement replié sur moi-même après…après mes pouvoirs, qu’aujourd’hui c’était devenu une sorte de trait de caractère. Scott le renfermé. Tout comme cet aspect colérique que Jean avait pu voir tout à l’heure dans le garage, ça non plus, ce n’était pas moi.
Et là, appuyé contre le capot de cette voiture qui me prouvait que quand on s’investissait dans quelque chose, on pouvait réussir, je comprenais doucement le message que Jean voulait me faire passer. Parce que sans trop de difficultés, j’arrivais à m’ouvrir. Lentement, sûrement, j’arrivais à lui expliquer ce qui n’allait pas et étrangement, contre toute attente de ma part, cela me faisait du bien de lui dire pourquoi, pourquoi je n’y arrivais pas. Pourquoi j’étais bloqué sur toutes ces choses qui me hantaient et me forçaient à être quelqu’un que je ne voulais pas être.

Avec Jean,  c’était différent. Les mots n’avaient pas grande peine à franchir la barrière de mes lèvres parce qu’elle…parce que c’était Jean. Elle était la femme que j’avais toujours aimé et que j’aimerais toujours, peu importe ce qui devait arriver. Jean était ma meilleure amie, Jean était une sœur, Jean était la femme d’une vie, de la mienne. Elle était tout ce dont j’avais besoin, elle était tout ce dont je n’avais jamais espéré rêver. Elle représentait beaucoup plus à mes yeux que n’importe qui et sa simple présence à mes côtés me berçait de douces illusions. Le fait de simplement sentir son épaule contre la mienne me rassurait.
Et Jean m’écoutait, Jean était un réceptacle silencieux à mes problèmes, à cette peine suave qui flottait dans mon esprit depuis trop longtemps. Elle avait raison, j’avais dépassé certaines limites, notamment en menaçant Katie. Je n’aurais pas dû, je le savais et pourtant, j’avais agis impulsivement, sans réfléchir, sans prendre le temps d’analyser les choses et ça encore, ce n’était pas moi. Comme elle le disait si bien, avec cette sincérité qui adoucissait mon cœur et mon esprit, elle me comprenait. Elle n’était peut-être pas d’accord avec ma manière d’agir, mais elle comprenait le pourquoi et ça me rassurait.

« J’irai avec toi, si tu veux…
- Merci Jean…Ce ne sera pas un joli moment tu sais. »

J’avais dit cela avec un petit sourire alors qu’à mon tour, j’avais tourné la tête pour la regarder, un fin sourire sur les lèvres. Me rendre sur la tombe d’Alex n’était certes pas joyeux contrairement à ce que mon visage pouvait laisser transparaitre, mais agir ainsi était une manière pour moi de dédramatiser, autant pour moi que pour elle. Je m’attendais à ce que ce soit douloureux, pénible et difficile à encaisser, je m’attendais à craquer complètement en réalisant vraiment qu’Alex ne reviendrait et j’étais effrayé à l’idée de me retrouver face à cette pierre tombale où son nom était inscrit.

« Mais dis-moi, Scott… Si tu as mal quelque part, physiquement, on est d’accord que tu iras au médecin ? Quand on a mal là-dedans…
- Mmh ?
- On va voir un docteur, aussi. Et ce docteur est un psychologue ! Il n’y a aucune honte à avoir.
- Et quand on a mal là-dedans ? »

Répondis-je dans la foulée en me penchant légèrement vers elle afin d’appuyer mon index contre son cœur. Il n’y avait aucune animosité dans ce questionnement et le ton que j’avais employé était doux, marqué d’un sourire que je voulais rassurant. Avant même que je puisse ajouter quoique ce soit, cet oiseau qui nous survola fit entendre son cri –strident et court et, tout comme Jean, je relevais instantanément la tête pour le regarder passer. Alors que je suivais le volatile du regard, un éclat lumineux attira mon attention. Mon regard tomba sur la paume de Jean où trônait cette réplique enflammée de l’oiseau, ma bouche s’entrouvrit silencieusement face à ce spectacle que seule elle était capable d’offrir.
Dans le creux de sa main, l’oiseau de flamme agitait ses ailes faisant se dissiper des étincelles, c’était comme s’il avait été réellement vivant, comme s’il avait vraiment souhaité prendre son envol et pourtant il restait là, posé sur cette paume sans qu’une quelconque chaleur s’en dégage. Hypnotisé par cette vision qu’elle m’offrait, j’approchais ma main –paume ouverte et doigts légèrement écartés, dessinant les contours enflammés de ce volatile. Les flammes léchaient ma peau et pourtant elle ne brûlait pas, c’était comme posé sa main sur la surface de l’eau et simplement sentir son mouvement.

« C’est…c’est magnifique Jean…Écoute, je pense que tu as raison et…et ne me dis non Scott c’est sûr que j’ai raison, je vais réfléchir à ta proposition d’accord ? Je vais y réfléchir et si je n’y arrive pas, j’irai voir quelqu’un. Et j’irai également voir Katie, j’irai m’excuser…c’est le moins que je puisse faire. »

Mon regard avait quitté cet oiseau de feu pour venir chercher le sien, pour glisser sur chaque détail de son visage, autant sur son nez que sur cette chevelure de feu qui brillaient de mille feux à travers mes yeux rougeoyants. Autant sur ses fines pommettes que sur ses lèvres rosées, si douces. Je mordais les miennes, je mourrais d’envie de l’embrasser à nouveau, de lui dire combien je l’aimais et surtout, comme j’étais si simplement heureux de pouvoir enfin passer du temps avec elle après…après tout ça. Et je l’étais, pourtant même s’il y avait eu ce baiser, cette étreinte, mon cœur restait serré, j’appréhendais que tout cela ne soit qu’un rêve et que je ne me réveille à tout moment, sans elle. Afin de me rassurer, afin de sentir encore un peu cette chaleur qu’elle dégageait, j’avais commencé à passer mon bras autour de ses épaules lorsqu’une voix s’éleva sur notre droite.

« Putain de mutos…
- C’est clair, putain ça me file la gerbe.
- Ca se reproduit plus vite que les rats cette sale race !
- Hey les mutos ! Barrez-vous d’ici !
- Ouais c’est réservé ici, pour les gens normaux.
- Cassez-vous ! »

Trois hommes dans la trentaine venaient de descendre d’un van qui était stationné non loin de nous. Je les avais remarqué sans y prêter la moindre attention, mais leurs propos…leurs insultes firent que mes poings se serrèrent, que mon visage tourna brusquement dans leur direction. Derrière mes lunettes, mon regard était noir, agressif, encore une fois blessé, touché par ce genre de propos. Ma mâchoire était si crispée qu’elle me donnait l’impression que mes dents allaient éclater tant la pression exercée était forte. Je les entendais rire, se moquer, nous insulter, nous provoquer et je crevais d’envie d’aller les rejoindre, discuter avec eux…à ma manière.

« Aller de l’avant sereinement, c’est ça ? », murmurais-je à l’adresse de Jean alors que je m’étais redressé, sans pour autant bouger de ma position, pour faire face à ces hommes. « Jean ? Je sais que venant de ma part ça va te paraître bizarre, mais on devrait peut-être rentrer avant que ça ne dégénère… »


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The (Dark) Phoenix

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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore - Page 2 EmptyVen 26 Jan - 21:20


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I DON’T RECOGNIZE YOU ANYMORE
23.01.25 AVEC @Scott P. Summers

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Est-ce le simple fait d’être loin de l’Institut qui délie sa langue ? Qui laisse transparaître toutes les raisons de la peine immense qu’il porte depuis trop longtemps, comme un fardeau immensément lourd à endurer, jour après jour, sans avoir personne avec qui la partager ? L’endroit n’est peut-être pas tout à fait neutre, songe-t-elle finalement en balayant le vaste décor du regard, rattaché à l’enfance paisible et à jamais perdu dont il n’arrive pas à se défaire. Il a vécu entouré d’amour, entre ses deux parents à jamais perdus, avec ce frère chamailleur qui n’est plus, et le voilà désormais seul au monde ; comble de l’horreur, ce dit monde n’est même plus celui qu’il a connu. Mais si la douleur assourdissante de Scott est parfaitement compréhensible, la façon dont celle-ci se manifeste l’est beaucoup moins, et la jeune mutante ne semble pas vouloir faire l’impasse sur l’incident ayant mené à cette escapade, aussi agréable soit-elle.

« Merci Jean…Ce ne sera pas un joli moment tu sais. » Leurs regards se croisent, et elle répond à son sourire par un reflet semblable, tout en hochant très brièvement son menton de haut en bas, les mains jointes sur le devant de son corps et les chevilles croisées. « Il sera difficile, mais joli. » Puisqu’il va enfin honorer la mémoire de son frère par sa simple présence, comment le moment pourrait-il être laid ? La réalité de la mort peut être brutale, mais se confronter à ce qu’il reste d’Alex, une pierre tombale sur laquelle son nom est gravée en lettres dorées, entourée de fleurs quotidiennement déposées, peut lui permettre de faire un pas en avant sur le chemin de la guérison.

D’ailleurs, la guérison est abordée pour le narguer ; elle se doute que le refus de voir un psychologue est motivé par une certaine fierté mal placée, un égo trop hermétique pour permettre un quelconque aveu de faiblesse, aussi, tente-t-elle peut-être maladroitement de remettre le thérapeute à sa juste place : un médecin comme un autre. « Et quand on a mal là-dedans ? » Elle a pointé sa tempe, il désigne son coeur ; le geste lui produit un sourire qui n’a rien de défaitiste, car elle s’empresse de surenchérir : « Eh bien, monsieur Summers, si la douleur n’a pas de cause organique, le thérapeute est totalement compétent pour vous aider. » Un léger rire emporte sa bouche lorsqu’elle pose sur lui un regard doucereux, peut-être, en sentant qu’il est proche de céder…

La reproduction en flammes paisibles qui vient naître dans sa paume, exacte réplique de l’oiseau ayant survolé leurs silhouettes accolées quelques secondes plus tôt, leur offre quelques secondes de répit. Le volatile, parfaitement tracé par les flammes rougeoyantes qui valsent au-dessus des lignes de sa main, ondule du bec en secouant ses plumes avant d’étirer ses ailes, sous le regard attendri de la rousse, et des yeux fascinés du brun. Ce dernier, téméraire, ne tarde pas à approcher sa main, paume ouverte, pour que l’oiseau vienne s’y nicher sans cesser de s’agiter longuement et lentement, animé par l’esprit de la mutante et seulement cette dernière. « C’est…c’est magnifique Jean… » Elle appuie ses mains à côté de ses hanches, contre la carrosserie de la voiture, tandis qu’elle penche son menton sur le côté en contemplant l’oiseau qui donne l’impression de regarder Scott. « Écoute, je pense que tu as raison et…et ne me dis non Scott c’est sûr que j’ai raison, je vais réfléchir à ta proposition d’accord ? Je vais y réfléchir et si je n’y arrive pas, j’irai voir quelqu’un. Et j’irai également voir Katie, j’irai m’excuser…c’est le moins que je puisse faire. » Délaissant son oiseau de feu — qui ne cesse pas de se mouvoir, elle pose un regard à la fois étonné et soulagé sur son comparse, sur lequel elle vient déposer une main câline, au niveau de son épaule. « Je t’accompagnerai, si tu veux. Je resterai dans la salle d’attente, mais tu sauras que je ne suis pas loin. » Peut-être qu’avoir une présence à la fois familière et réconfortante pas loin l’aidera à passer le cap…

Malheureusement, ils n’eurent guère le loisir de persévérer sur cette voie… « Putain de mutos… » Un frisson dégringole sa nuque, mais celui-ci n’est nullement du fait de Scott. L’oiseau dégringole également, s’évaporant au creux de la paume du mutant sans laisser la moindre cendre ou brûlure. « C’est clair, putain ça me file la gerbe. » Ses sourcils se froncent tandis qu’elle tourne son menton en leur direction par réflexe, quand bien même il faudrait surtout les ignorer. Mais si elle ressent leur haine profonde mêlée à une peur primitive, elle sent surtout la tension qui commence à envahir son acolyte sous les odieuses paroles portées à leur encontre. « Scott… » Elle pose une main sur son torse  pour le retenir en se redressant pour s’interposer dans son champ de vision, camouflant un peu les idiots qui commencent à ouvrir des canettes de bières en s’appuyant contre leur van. « Aller de l’avant sereinement, c’est ça ? » « Laisse-les… Les temps ne nous sont pas franchement favorables. » Combien ont péri durant l’année 2024, simplement pour leur mutation ? Beaucoup trop, de son avis, mais il ne fallait pas tomber dans l’idéologie d’une riposte. Il fallait apprendre à vivre ensemble et non s’entretuer.

« Jean ? Je sais que venant de ma part ça va te paraître bizarre, mais on devrait peut-être rentrer avant que ça ne dégénère… » Un soupir de déception passe la barrière de ses lèvres en emportant ses épaules à cette expression, non pas parce qu’il est le plus raisonnable des deux, mais bien parce que cela l’agace de devoir quitter les lieux sous prétexte que son sang dérange des beaufs puant l’alcool. « Tu as raison. » Répond-t-elle malgré tout, lui lançant un regard complice avant de contourner la voiture pour s’installer à l’intérieur de celle-ci, à la place conducteur, en s’étant défait de la veste généreusement déposée sur ses épaules. « Tiens, je ne voudrai pas l’abîmer. » Elle lui tend en entendant, à travers la vitre de sa portière, que les idiots du village continuent de scander des phrases écoeurantes. « C’est ça, barrez-vous ! » « Vous ne devriez même pas être en liberté ! » Tandis que Scott s’installe, elle dépose ses deux mains sur le volant en laissant un petit sourire mauvais à souhait envahir ses lèvres. « Prêt ? » Elle entame une marche-arrière pour s’extirper de la place occupée, sans pour autant s’engager sur le chemin de la sortie tout de suite ; les deux mains posées sur le haut du volant, elle contemple les trois gaillards à travers le pare-brise, silencieusement, durant quelques secondes, avant que le moteur de leur van n’explose dans un bruit sourd, l’avant de leur véhicule prenant feu. Ils poussent alors des beuglements alarmés en s’agitant autour du capot fumant et embrasé, tandis que la rousse abaisse sa vitre pour leur lancer, d’une voix bien trop suave pour ne pas être provocante : « Eh les gens normaux, vous ferez attention il fait froid la nuit ici ! Surtout que le prochain bus est, disons, demain matin. Heureusement vous avez un chouette feu de camp pour vous réchauffer. » Un sourire lancé en leur direction, elle leur fait un petit signe de la main avant de se repositionner calmement derrière son volant, la voiture démarrant tout aussi sagement pour reprendre la route en direction du manoir, comme si de rien n’était. Ils sont indemnes, leur voiture, moins.


THE FIRE FINDS A HOME IN ME clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
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Scott P. Summers
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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore - Page 2 EmptyDim 28 Jan - 13:35



I dont't recognize you anymore






Feat : Jean Grey & Scott Summers

Mes yeux avaient bien du mal à se détacher de cette reproduction enflammée. À travers mon regard, c’était encore plus beau que ce qu’elle pouvait imaginer. La particularité de ces lunettes en rubis-quartz était qu’elles me faisaient voir le monde en rouge, toujours, tout le temps. Alors cet oiseau, derrière les verres écarlates, me paraissait encore plus brillant, encore plus lumineux et toutes ces flammes qu’il dégageait étaient purement et simplement éblouissante. Pourtant, je ne parvenais pas à m’en détacher, à cesser l’observer évoluer, d’abord au-dessus de la main de Jean puis, alors que j’avais approché mes doigts sans la moindre crainte, sur ma paume. Je n’avais pas eu peur de ces flammes, parce que c’était Jean qui était à l’origine de cette reproduction et j’avais une confiance aveugle en elle. Contrairement à ce que j’avais pu lui dire lors de cette journée fatidique, j’aurais pu lui confier ma vie, littéralement accepter qu’elle prenne mon cœur entre ses doigts fins et lui la laisser décider de mon sort.
Mais cet oiseau, ces flammes et la façon dont il avait de se mouvoir, tout cela semblait si vrai. Malgré sa forme, malgré qu’il ne soit uniquement composé que de feu, il me donnait l’impression d’exister, d’être animé par la vie elle-même, mais c’était faux. Ce n’était qu’une sorte d’illusion qui disparaitrait lorsque Jean le déciderait et…et en fait, c’était comme moi. À travers le volatile, je comprenais certaines choses et le fait qu’il soit éphémère me rappelait que tout ce que je ressentais, tout ce contre quoi je me battais -intérieurement, l’était aussi.

« Je t’accompagnerai, si tu veux. Je resterai dans la salle d’attente, mais tu sauras que je ne suis pas loin.
- Tu sais, pour être tout à fait honnête avec toi, tant qu… »

que tu es avec moi, je crois que je serais capable de tout affronter.. C’était ce que j’avais voulu lui dire, ce que j’aurais dû lui avouer si je n’avais pas été interrompu par ces hommes. Alors que mon regard avait été chercher celui de Jean, alors que mes lèvres avaient tressailli pendant que l’idée de l’embrasser à nouveau avait traversée mon esprit, ils m’avaient coupé dans mon élan. Chaque muscle, la moindre parcelle de mon corps s’était raidie alors que leurs propos m’atteignaient. Aussi soudainement qu’elle avait disparue plus tôt, la colère revenait.
Mais Jean était là, je pouvais la voir, je pouvais sentir sa présence si douce, apaisante à mes côtés. J’éprouvais pourtant une furieuse envie de rejoindre ces hommes -dont le taux d’alcoolémie n’excusait pas les propos et, de les faire comprendre mon point de vue. Je ne supportais plus cette haine dirigée contre nous, je n’en pouvais plus. Charles m’avait pourtant fait la morale de nombreuses fois, il m’avait même rappelé à l’ordre sur la teneur quelque peu excessive de certaines de mes pensées. J’étais parfois trop extrême, parfois trop passionné par les miens. Je n’avais pas sa capacité à voir le bien en tout, à vouloir sans cesse arrondir les angles. Je n’y arrivais pas et ce n’était pas une priorité à mes yeux.

J’étais donc passé en mode pilote-automatique et malgré tout ce que Jean pouvait m’apporter de bon, je m’étais retourné pour faire face à ces hommes. Mes poings s’étaient serrés de rage et j’avais même fait un pas dans leur direction. Je mourrais d’envie de leur faire comprendre qui j’étais, ce que j’étais. Je voulais voir la peur dans leurs yeux, je voulais qu’ils sachent, qu’ils regrettent de nous traiter ainsi. Dans mon esprit, j’étais déjà entrain de retirer mes lunettes et de libérer une puissante rafale qui aurait sans peine renverser leur vieux van. Dans mon esprit, mes poings parlaient et frappaient leurs visages. Dans ma tête, j’avais eu ces images de la manière dont j’aurais pu défendre ma cause, notre cause, celle des mutants.
J’entendis le son de la voix de Jean avant de la voir, bien qu’elle fût en face de moi. Et lorsqu’elle posa cette main lénitive sur mon torse, mon regard s’abaissa -quittant à regret les insultes et invectives, pour croiser le sien. J’aurais pu l’ignorer, la repousser et faire ce que je rêvais de faire. J’aurais pu, mais je ne fis rien. Je restais à ma place, droit comme un i, fier et austère, immobile et apaisé par ce simple contact. Parce que malgré toutes ces émotions contradictoires qui me hantaient, malgré ces pulsions de violence, malgré cette furieuse envie de faire justice moi-même, il y avait une évidence qui frappait mon esprit : tant qu’elle était là, je ne risquais rien. Pas venant de ces hommes évidemment, non, je ne risquais rien venant de moi.

« Laisse-les… Les temps ne nous sont pas franchement favorables.
- Les temps ne nous ont jamais été favorables. Ça a toujours été comme ça, peu importe quand, ils nous ont toujours détestés. Ça me rend fou Jean, pourquoi nous ? Pourquoi est-ce qu’on applaudit les Avengers lorsqu’ils sauvent le monde et que nous, lorsqu’on fait la même chose, on nous crache dessus ? »

Je secouais la tête en quittant le regard de celle que j’aimais, ravalant ma fierté, mon égo et cette colère que ces hommes provoquaient. De tous temps, nous avions été haïs, craints, discriminés alors que quand des Supers apparaissaient dans le ciel, le monde semblait soudainement mieux se porter. Les gens adoraient les Avengers et détestaient les mutants, ça ne tenait pas debout et…Non, plus de colère. J’estimais, je savais qu’il ne valait mieux pas rentrer dans leur jeu même si c’était ma principale envie, même si je ressentais ce besoin viscéral de leur donner une véritable raison d’avoir peur. Mais cela aurait été trahir les principes de Charles, trahir le peu de confiance que Jean avait encore en moi. Je me ravisais donc, encaissant non sans une certaine difficulté toutes leurs provocations, emboitant le pas à Jean afin de retourner dans la Mustang.
J’enfilais la veste que Jean m’avait tendue en prenant place à ses côtés et acquiesçais alors qu’elle me demandait si j’étais prêt. Non, je ne l’étais pas, je voulais rester et me libérer de ce qu’ils m’avaient fait ressentir. Certains d’entre nous avaient honte d’être ce qu’ils étaient, d’être des mutants à cause de ce type de personnes. Certains d’entre nous avaient peur de ce qu’ils étaient, parce que ce genre d’hommes, ce genre de racistes aux cerveaux mal formés voir inexistants voulaient nous voir disparaitre, voulaient nous faire du mal. Comme ces Héritiers et, à chaque fois qu’une seule voix s’élevait dans leur camp, c’était des centaines d’hommes qui lui emboitaient le pas et se jetaient sur nous. Et…Je sortais de mes pensées alors que le bruit de l’explosion atteignait mes oreilles, que les flammes passaient dans mon champ de vision.

« Vraiment, Jean ? Je prends sur moi, je me retiens de leur rentrer dedans et toi tu…sérieux ! J’avoues, c’était cool mais, la prochaine fois, préviens-moi, on travaillera en équipe. Tu fais exploser le moteur, j’envoie le van dans le lac. »

Il n’y avait aucune intonation, aucune volonté de reproche dans mes propos. Je jouais un peu le mec outré, mais au fond de moi j’étais ravis et même heureux de l’avoir vu utiliser ses pouvoirs pour punir ces types. J’aurais sans doute été plus loin si elle n’avait pas été là et j’appréciais ce qu’elle avait fait, même si je me doutais que cela devait rester entre nous. Souriant, autant grâce à ce que je venais de voir qu’en admirant Jean pendant qu’elle conduisait ma voiture, je posais naturellement la main sur la sienne alors qu’elle passait un rapport.

« Ça me fait du bien de passer du temps avec toi Jean, ça m’avait manqué…tu m’as manqué. Je ne dis pas ça pour te forcer la main ou te mettre mal à l’aise mais…mais je crois que t’avoir avec moi, c’est probablement la seule thérapie dont j’ai besoin. Tu vois si tu n'avais pas été là, j'aurais mal réagi, j'aurais fait des...des trucs regrettables. Ça ne change rien au fait oui, tu as raison, j'irais certainement voir un professionnel et oui, peut-être que ça me fera du bien et tout mais...mais avec toi, c'est différent. »


KoalaVolant


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