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 [Terminé] I dont't recognize you anymore

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The (Dark) Phoenix
Jean Grey
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The (Dark) Phoenix

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MessageSujet: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore EmptyMer 10 Jan - 21:59


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23.01.25 AVEC @Scott P. Summers

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« Jean ! » Portée depuis le bout du couloir, la voix de Katie résonne à travers le corridor pour parvenir aux oreilles de la rouquine, qui s’apprêtait à rentrer dans sa chambre après une matinée d’étude à l’université, mais qui redresse le menton d’un geste rapide, faisant valser quelques mèches de ses cheveux flamboyants. Elle s’est levée tôt, ayant dormi peu car le sommeil la fuit depuis quelques jours, l’obligeant à rouler d’un côté du lit jusqu’à son opposé, ne lui permettant de trouver le repos que dans un soupir, tard dans la nuit ; elle accueille néanmoins son amie avec un large sourire malgré les petites cernes sous ses yeux, la regardant marcher à vive allure pour la rejoindre d’un oeil amusé. « Tout va bien ? » Demande la rouquine en remontant son sac chargé sur son épaule, tenant également quelques livres empruntés à la bibliothèque contre son buste recouvert d’un pull beige. « Euh… Il y a quelque chose que je voulais te dire… » La brune triture ses mains dont le vernis s’est écaillé, obligeant la plus âgée à froncer ses sourcils sous l’inquiétude. « Rien de grave, j’espère ? » « Justement, je ne sais pas… » Prenant une fine inspiration, Jean délaisse son sac contre la porte de sa chambre, en même temps que ses livres, pour remonter avec urgence sur le visage de son amie, croisant ses bras en même temps que ses sourcils se crispent, redoutant ce qu’elle s’apprête à lui dire. « Tu sais, l’autre jour, avec Scott… » Ça commence mal… Et cette pensée s’en ressent sur son corps car la rousse se redresse, son menton déviant sur le côté pour une écoute plus attentive de ce qui suit. « Je lui ai dit de ne pas te faire du mal, encore, et… » Et ? Ne sachant qu’attendre de la suite de cette phrase suspendue, elle rehausse finalement un sourcil, sans la quitter des yeux. « Il a menacé de s’en prendre à moi. Avec ses pouvoirs. Si je ne partais pas, si je ne vous laissais pas tous les deux, il voulait utiliser sa visière sur moi… » Le récit lui fait grossir les yeux en même temps qu’il espace ses lèvres de quelques degrés, véritablement atterrée de ce qu’elle entend. « Tu es sûre ? » Elle demande confirmation, non pas parce qu’elle remet en doute la parole de son amie mais parce que les faits lui semblent irréels, totalement détachés de la personne dont il est question.
      Katie, mal-à-l’aise, au prisme d’une angoisse et d’une gêne qui lui font presser ses lèvres l’une contre l’autre, hoche vivement son menton de haut en bas, ne pouvant s’empêcher de formuler l’idée : « On devrait peut-être en parler à Charles… J’veux dire, il a l’air dangereux… » Quel crétin, pense-t-elle en apposant la pulpe de ses doigts contre sa bouche, son autre main effleurant le collier offert par Raven pour son anniversaire et qui orne son cou, ne tardant pas à remettre de l’ordre dans son esprit pour enlacer les épaules de Katie, disant alors, d’une voix qui se veut rassurante et avec un sourire équivoque : « Ne t’inquiète pas, je m’en occupe. Merci d’être venue m’en parler, Katie. »

Et s’en occuper, c’est ce qu’elle fait : une fois que Katie a disparu au détour du couloir pour rejoindre la salle commune, Jean presse ses lèvres l’une contre l’autre dans un élan de nervosité qui fige jusqu’à ses traits. Maugréant dans sa bouche recouvert d’un rouge-à-lèvres discret, elle ouvre la porte de sa chambre, balance ses affaires à l’intérieur sans égard puis localise mentalement le crétin en question : il est dans le garage. C’est bien, elle aura tous les outils à disposition pour l’étriper calmement.

Descendant les escaliers rapidement, sans prendre la peine de changer de tenue, étant vêtue d’un pull en mailles beiges, d’une jupe crayon crème descendant jusqu’en dessous du genou mais étant fendue sur le devant, et de bottes montantes assorties à son haut, elle rejoint le garage en marchant d’un pas vif, si bien que ses boucles rousses rebondissent dans son dos à chacun de ses mouvements. « Scott ! » Sa voix est si coléreuse que, même sans la voir, il peut pressentir qu’elle ne vient pas avec de bonnes intentions. Elle referme la porte d’un claquement sec, s’assurant d’un rapide coup d’oeil qu’ils sont seuls et isolés, personne ne pouvant être témoin de leurs échanges, pour lui lancer, d’une voix glaciale : « T’es vraiment malade ! Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ? » Beaucoup de choses, visiblement, mais elle n’est pas assistante sociale donc elle va se concentrer sur le point qui la concerne directement. « Tu as menacé une élève, non mais tu réalises ta connerie ? » Elle se positionne devant lui, les jambes légèrement espacées et le dos droit en signe d’autorité, preuve que sa posture n’est point instable et que son esprit ne souffre d’aucune hésitation, une main appuyée sur sa hanche et le bras arqué. « Tu es un x-men, tu imagines si demain quelqu'un l'apprend ici ? Tu nous représentes tous, tu représentes l’Institut, tu représentes Raven, tu représentes mon père ! » Le menton légèrement penché sur le côté, un regard courroucé posé sur lui, elle se rapproche d’un pas pour lui adresser de nouveau quelques mots, sans lui laisser la possibilité de répondre aux précédents. « Que ce soit bien clair, Scott, si j’apprends que tu menaces encore un élève, je te donnerai une vraie raison d’avoir peur de moi. » Elle le fixe, le regard planté dans le sien, les traits fermés et les lèvres closes, l’esprit fumant d’une colère qui fait naître une véritable tempête dans son regard.


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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore EmptyJeu 11 Jan - 15:00



I dont't recognize you anymore






Feat : Jean Grey & Scott Summers

« Bon…c’est pas vraiment bon signe, non ? »
« Ouais. Passe-moi la clé à douille, ‘Berto. »
« Tu comptes faire quoi ? »
« Pfff…rien. Je sais pas…rien, y a rien à faire. »

Je reportais mon attention sur le moteur de cette vieille Ford Mustang. Je glissais mes doigts, sales, pleins d’huile et de poussière sous le bloc moteur pour y resserrer un boulon, le dernier. Je n’avais rien d’autre à ajouter, je n’avais même pas réellement envie de parler avec Roberto, de lui faire part de mon état d’esprit, de ce que j’avais en tête. Il devait s’en douter d’ailleurs car, lui qui était habituellement si jovial et enclin à me taquiner ne prononça plus un mot. Je l’entendis simplement lâcher un ok de circonstances, s’approcher de moi pour me tapoter l’épaule et quitter le garage.

« À plus hermano. »

Lança simplement Roberto en refermant la porte derrière lui. Je lui adressais un simple mouvement du menton, aucun mot ne sortit de ma bouche. C’était le troisième jour, le troisième long jour depuis que j’avais parlé à Jean, depuis que je m’étais totalement livré sur mes erreurs, sur ce qui m’avait trop longtemps hanté. Sur les raisons pour lesquelles j’avais agi de la sorte avec elle. Depuis, plus rien, aucune nouvelle et je n’avais pas recroisé Jean, ni Katie d’ailleurs.
En même temps, je n’avais fait aucun effort pour me montrer. Je m’étais enfermé dans le travail, dans les occupations que j’avais ici au manoir. Fixer des affiches, réparer une machine à laver défaillante, remettre en état de marche l’une des tondeuses en prévision du printemps, revoir une partie du réseau électrique dans la cuisine et m’atteler aux réparations sur cette voiture, ma voiture. J’avais toujours rêvé de cette caisse, de cette Mustang de ’67 et pourtant, je n’éprouvais pas la moindre émotion alors que mes mains étaient plongées dans ses entrailles. Elle fonctionnait, elle ronronnait même et il fut un temps où j’aurais adoré grimper dedans, rouler à une vitesse folle. Il fut un temps oui.

Me redressant, j’essuyais mes mains sur ce vieux t-shirt qui, à une époque avait été gris. Aujourd’hui, il était marqué de traces d’huiles là où mes mains avaient trainées. Je jetais la clé à douille dans la caisse outils à quelques pas de moi, au moment où la porte du garage s’ouvrait de nouveau. Attrapant le capot de la Mustang pour le refermer, je m’apprêtais à dire à Roberto que ce n’était pas la peine d’insister, que je n’avais pas envie de parler. Pas aujourd’hui. « Scott ! ». Clairement, ce n’était pas Roberto.
Possible que mon cœur ait manqué un battement lorsque cette voix résonna dans le garage, dans mes entrailles. Sauf qu’encore une fois, avec elle, ce n’était pas ce à quoi je m’attendais. Il y avait de la colère, de la rancœur, quelque chose de menaçant dans ce ton, quelque chose qui n’augurait rien de bon. « T’es vraiment malade ! Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ? » Quoi ? Mes sourcils se froncèrent, mon expression se ferma alors que je trouvais finalement le courage, tout en claquant le capot, de me retourner et d’affronter la tempête.

« Quoi ? », lançais-je, complètement perdu face à ses propos.
« Tu as menacé une élève, non mais tu réalises ta connerie ? »
« J’ai mena…j’ai quoi ? », répétais-je, l’incrédulité déformant mon visage.
« Tu es un X-men, tu imagines si demain quelqu'un l'apprend ici ? Tu nous représentes tous, tu représentes l’Institut, tu représentes Raven, tu représentes mon père ! »
« Putain…j’hallucine. », grommelais-je en me mordant de rage la lèvre inférieur.
« Que ce soit bien clair, Scott, si j’apprends que tu menaces encore un élève, je te donnerai une vraie raison d’avoir peur de moi. »

J’allais répliquer mais me retins. Au lieu de cela, je passais une main sur mon visage, y laissant certainement quelques traces d’huile, essayant vainement de contenir cette colère que je sentais monter face aux accusations, aux menaces de Jean. Cette Katie était la pire pourriture possible, la pire bordel. Je comprenais, les planètes étaient entrain de s’aligner et mon cerveau en arrivait déjà à la conclusion. Katie lui avait raconté sa version de notre joute verbale, une version complètement erronée dans laquelle elle se positionnait en victime. De cette manière, elle obtenait ce qu’elle voulait et éloignait définitivement Jean de ma personne.
Je me contenais, je retenais cette envie oppressante et probablement libératrice de quitter le garage, de trouver Hastings et de lui montrer à quoi ressemblaient de véritables menaces. J’avais une soudaine envie de la prendre entre quatre yeux et de lui flanquer la peur de sa vie, de lui faire comprendre qui était Scott Summers, qui j’étais vraiment et qu’il ne valait mieux pas jouer avec ça. Était-ce raisonnable ? Non. Comme l’avait si bien souligné Jean, je représentais quelque chose ici au manoir, que ce soit auprès des étudiants ou de manière plus générale.

« Wow. Je l’avais pas vu venir celle-là. », marmonnais-je plus pour moi que Jean. « C’est Katie, hein ? », ajoutais-je enfin à l’adresse de la jeune femme, croisant finalement son regard…bourré de colère. « Soit. Tu sais quoi ? J’ai même pas envie de me perdre en explications inutiles. Si tu crois que c’est la vérité, si elle a été suffisamment convaincante…et bien soit, qu’il en soit ainsi. »

J’avais ajouté cela en me détournant de Jean, comme s’il s’agissait d’une fin de discussion pour moi. Comme je lui avais dit la dernière, quoi qui puisse sortir de sa bouche, je l’acceptais. Quitte à encore une fois passer pour le méchant de l’histoire, pour le type que tout le monde allait détester, à tort pour le coup, mais tant pis. J’avais les épaules solides, le dos large et le mental que je m’étais construit me permettraient d’endurer, de tenir ce rôle aussi longtemps qu’il le faudrait. Je ramassais donc la caisse à outils et allait la déposer avec une autre, dans un coin du garage.
Faisant cela et lâchant lourdement l’objet au sol, mon esprit se focalisa un instant sur cet échange houleux, ce cinquante/cinquante avec Katie, elle m’avait autant menacé que moi. Je repensais aussi à ces mots échangés avec Jean, à l’amour que je lui avais toujours porté, à cette manière que j’avais eu de m’ouvrir entièrement à elle pour qu’elle comprenne. Je pensais à Alex, à tout ce que nous avions vécu ensemble, à ce que nous aurions pu encore vivre. Et Jean, encore Jean, toujours Jean. Non, j’avais vraiment fait tout ça pour baisser les bras les maintenant ?

« Non. », murmurais-je en réfutant cette possibilité d’abandonner.

Terminant d’essuyer mes mains sur un vieux morceau de tissus, je jetais ce-dernier sur l’établi en me retournant afin de me diriger vers Jean, d’un pas décidé, vif. J’allais me planter en face d’elle, presque contre elle. Sans lui laisser le temps de réfléchir, ou de dire quoi que ce soit, j’attrapais ses mains et les posais sur mes tempes, tout en plongeant mon regard dans le sien.

« Vas-y, Jean. Dis-moi ce que tu vois. Dis-moi à quoi je pense, dis-moi ce que j’ai fait. Vas-y. ».


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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore EmptyVen 12 Jan - 23:41


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La colère, assourdissante, qui résonne entre les murs du garage pour provoquer une expression de froideur aux traits de la jeune femme, comme un rebond malheureux de ce que son coeur ne parvient pas à taire comme déception, lui provoque une douleur lancinante dans la poitrine. Elle le sait doter d’un fort caractère, mais jamais elle n’avait craint ses réactions à ce point ; il est à vif, en proie à des colères terribles, au point de menacer quelqu’un qu’il est censé protéger… Une élève. Une amie de Jean, de surcroit, impossible donc de faire comme si l’évènement n’avait pas eu lieu, quand bien même n’est-elle pas la meilleure personne désignée pour lui faire entendre raison.

« Quoi ? » Peine-t-il à articuler, abasourdi par la tornade rousse qui l’interpelle d’une voix rugueuse. Il feint de ne pas savoir, d’être surpris par les accusations portées à son encontre, mais le Phoenix ne délaisse pas le masque contrarié qui illustre sa figure, trop impliquée émotionnellement pour se permettre d’être totalement objective dans cette histoire. « Wow. Je l’avais pas vu venir celle-là. » « Je parie qu’elle non plus. » Répond-t-elle immédiatement à la suite de la phrase prononcée, ayant du mal à croire qu’il n’assume pas ce qu’il a fait ; a-t-il oublié qu’elle peut lire l’esprit d’autrui, fouillant dans les souvenirs pour obtenir la vérité ? « C’est Katie, hein ? » Elle croise ses bras contre son buste, tandis que leurs regards s’affrontent enfin. « Tu commences à retrouver la mémoire, c’est bon signe. » Elle ne peut s’empêcher d’être piquante, ne croyant pas au numéro de la victime injustement accusée. « Soit. Tu sais quoi ? J’ai même pas envie de me perdre en explications inutiles. Si tu crois que c’est la vérité, si elle a été suffisamment convaincante…et bien soit, qu’il en soit ainsi. » Il n’assume pas la bévue commise, soit, elle a dit ce qu’elle en pensait et c’est pourquoi elle se contente de le regarder quelques secondes, son menton se secouant de gauche à droite tandis qu’on peut lire, dans ses yeux d’un bleu profond, toute la déception qu’elle éprouve en cet instant.

Mais elle n’est pas Leader des x-men, et encore moins à la tête de l’Institut, alors elle estime que le dernier mot ne lui revient pas : Raven et Charles décideront de la marche à suivre concernant un de leur poulain qui menace les autres élèves. Faisant claquer sa langue contre son palais, ses bras retombent le long de son corps avant qu’elle ne se détourne de lui pour s’avancer vers la porte, s’apprêtant à l’ouvrir pour en franchir le seuil quand… « Non. » L’ayant entendu, elle fronce ses sourcils en se retournant machinalement en sa direction, lui laissant surtout le temps de réduire l’espace entre leurs deux corps. Elle se fige, aussi surprise que craintive quant à leur proximité, ce qui l’oblige à lever légèrement le menton ; ses mains, captives, sont amenées au niveau de ses tempes mais le contact entre leurs peaux reste stérile, car elle ne s’épanche nullement sur un quelconque scan télépathique. « J’ai vu dans l’esprit de Katie. » Nargue-t-elle en plantant ses yeux de mer gelée dans ceux de Scott — du moins, dans le regard qu’elle devine derrière sa visière, avant de poursuivre sans pour autant libérer ses mains de son étreinte : « Tu ne l’as pas menacée d’utiliser tes pouvoirs sur elle, tu vas me dire ? Est-ce que je peux vraiment aller voir dans ton esprit, dans ce cas ? Tu me jures que je n’y trouverai pas cette menace ? »


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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore EmptyLun 15 Jan - 10:29



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Ma première réaction, suite à cette soudaine apparition de Jean, suite à ce qu’elle venait de me dire, face à ce ton qu’elle employait aurait été de me murer dans le silence. Ne pas répondre, non pas parce que je n’en avais pas envie, mais parce que je n’avais pas à me justifier. Je n’avais pas à mes justifier mes actes. J’étais moi-même, droit dans mes bottes et j’agissais comme j’en avais envie. Ma première réaction aurait été de ne rien dire et de quitter ce garage pour aller rendre une petite visite à Hastings. Peu importait où elle se trouvait, je l’en aurais sorti par la force s’il le fallait et je l’aurais réellement menacé. Je lui aurais fait comprendre qui j’étais, que j’étais Scott Putain de Summers et qu’on ne déconnait pas avec moi.
Personne ne me prenait pour un con, personne ne me menaçait et se cachait derrière une réaction justifiée. Encore moins elle, encore moins cette petite merde qui essayait de me faire passer pour le méchant de l’histoire. J’aurais peut-être même dû ne pas prendre ces quelques secondes pour réfléchir, claquer mon meilleur demi-tour et agir comme mes tripes me l’avaient hurlé. Mais il y avait un paramètre dans cette ridicule histoire qui me poussait à mesurer mes actes et mes propos, un paramètre qui était en colère contre moi –encore et, que je ne voulais pas blesser à nouveau.

Alors que j’avais fait le lien entre ses accusations et Katie, alors que je comprenais plutôt rapidement ce qui m’arrivait, je fulminais. J’avais cette furieuse envie de toute exploser, de crier ma haine de cette gamine et de me faire justice. Mais toutes ces envies n’étaient rien face à ce que Jean me faisait subir. J’aurais pu refuser d’être moi-même pour elle, j’aurais pu m’effacer à jamais pour elle. Alors, face à tous ces propos, je me contentais d’encaisser. J’en étais capable, je savais prendre sur moi lorsque c’était nécessaire. Même si lorsqu’il s’agit de la femme que j’aimais, c’était soudainement plus difficile.
Son ton était dur, rude et ses mots fusaient, étaient cinglants. C’était excessivement difficile d’entendre ses remarques, de l’entendre réagir à ce que je tentais de lui expliquer, surtout de la manière dont elle le faisait. Comme lorsque j’avais été la voir quelques jours auparavant, elle me renvoyait cette impression qu’il n’y avait jamais rien eu entre nous, qu’elle n’était juste qu’un bloc de glace prêt à s’effondrer sur moi.

« J’ai vu dans l’esprit de Katie. »
« C’est faux, c’est faux et tu le sais aussi bien que moi. »

J’étais à deux doigts de dégoupiller. Son regard froid, glacé, gelait mon âme et j’avais bien du mal à le supporter, à supporter cette manière qu’elle avait de me regarder. J’essayais de mon mieux, de toutes mes forces de garder le contrôle sur mes émotions et alors qu’elle reprenait la parole, pour de nouveau m’accuser, je relâchais ses mains, à regret car le contact de sa peau me manquait.

« Tu ne l’as pas menacée d’utiliser tes pouvoirs sur elle, tu vas me dire ? Est-ce que je peux vraiment aller voir dans ton esprit, dans ce cas ? Tu me jures que je n’y trouverai pas cette menace ? »
« Raah, bordel ! »

J’avais grommelé ces quelques mots en tournant les talons afin de m’éloigner de quelques pas. J’étais entrain de perdre le contrôle sur ces émotions qui me rongeaient, sur ce qu’elle me faisait ressentir et sur cette putain d’histoire qui me faisait définitivement perdre Jean. Parce que c’était l’impression que j’avais. Elle n’était pas venue comme une porteuse d’espoir, pour me dire qu’il y avait une chance entre nous. Elle était venue pour protéger aveuglement son amie, pas pour moi. Je plongeais mon visage entre mes mains, dépité, anéanti même.
Elle me renvoyait cette idée, cette sensation que quoi que je dise, quoi je fasse, c’était perdu d’avance. Elle me donnait cette impression d’être impuissant, de n’être qu’une marionnette du destin et de pouvoir seulement être spectateur de sa décision. Cela me rendait fou, me donnait envie de tout casser dans ce garage, de partir d’ici et de tout abandonner.

« Qu’est-ce que tu veux que je dise, Jean ? Hein ? Qu’est-ce que tu veux que je dise ? », demandais-je en me retournant vivement afin de l’affronter à nouveau. « Dis-moi ce que tu veux entendre, vas-y. C’est quoi l’objectif de tout ça ? C’est quoi l’objectif de Katie ? Tu sais quoi, je vais te le dire. Hastings est une petite pourriture, mais elle t’aime. Sauf qu’elle t’aime tellement qu’elle  veut te garder que pour elle, elle ne veut pas te partager…et encore moins avec un petit connard égoïste au cerveau étriqué. C’est ce qu’elle m’a dit, mais je suppose que tu le savais déjà hein, vu que tu as regardé dans son esprit. »

Les mots étaient durs, comme le ton employé. Moi aussi je l’aimais, beaucoup plus que Hastings, mais ce n’était pas un concours. De toute manière, j’étais perdant. Quoi que je dise, j’étais perdant. J’étais celui qui avait rejeté de Jean, qui lui avait menti et qui l’avait fait souffrir, point. Il n’y avait rien d’autre à ajouter, dans tous les cas, j’aurais toujours eu tort. Même dans cette histoire ridicule, j’avais probablement tort. Je n’aurais pas dû réagir de cette manière, répondre à ses provocations, rentrer dans le jeu de Katie. J’aurais juste dû fermer ma gueule et encaisser, mais lorsqu’il s’agissait de Jean…c’était toujours la même excuse.
Après avoir les cents pas dans la pièce, j’allais finalement m’adosser à la voiture et croisais les bras sur mon torse. Je soupirais longuement, prenant conscience que tout cela, tout ce qui était entrain de se dérouler là, maintenant, était absolument hors de mon contrôle et prenait des proportions qui me dépassaient. Il était donc temps de faire preuve de résilience, de faire ce que tout le monde attendait de moi.

« J’irai voir le Professeur dans la journée, je lui expliquerai et je partirai. », lâchais-je en fixant Jean. Ce n’était pas une complainte, ni une manière de la forcer à me retenir, c’était juste la bonne chose à faire, j’étais après le réaliser. « Je… »

Je t’aime Jean et je ne veux pas partir. Voilà ce qui resta bloqué dans ma gorge. Je ne voulais pas baisser les bras, ça ne me ressemblait pas mais, cette histoire avec Katie, ce qu’elle impliquait, lui donnait la dimension de cette fameuse goutte d’eau qui faisait tout déborder. C’était trop, même pour moi. Jean pourrait lui dire qu’elle avait gagné, qu’elle avait réussi à me mettre à terre là où d’autres s’étaient évertué d’essayer. Et je ne voulais pas déballer à nouveau mes sentiments, lui dire ce que je ressentais pour elle et à quel point elle me manquait. À quel point, là, j’avais envie de la serrer dans mes bras, de sentir ses cheveux caresser ma peau, de m’imprégner de son parfum et sentir la chaleur de son corps contre le mien. Je ne voulais pas lui faire subir cela dans son indécision, pas après tout ce que j’avais fait.

« Rien. Laisse tomber. », dis-je en baissant les yeux et en soupirant longuement. Katie un, Scott zéro.  


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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore EmptyMar 16 Jan - 21:53


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« C’est faux, c’est faux et tu le sais aussi bien que moi. » La négation trouve un écho particulièrement navrant en son coeur déjà meurtri, car elle ne peut s’empêcher de froncer ses sourcils avec dureté et incompréhension à la fois, vraisemblablement frustrée qu’il puisse nier un fait qu’elle avait pu nettement entrevoir dans l’esprit d’une autre, car cette obstination, de pure mauvaise foi, rend tout dialogue impossible et stérile. « Scott... » s’obstine-t-elle pourtant à dire, d’une voix qu’elle tente d’apaiser, bien que cela lui coute au vue de la réaction coléreuse qu’il arbore. « Mentir ne te va pas… Je sais ce que j’ai vu et entendu. Katie n’est pas capable de modifier ses souvenirs. » A-t-il oublié quels pouvoirs sont les siens ?

Vraisemblablement pas, puisqu’il attrape finalement ses mains pour les offrir à ses tempes, lui indiquant de lire dans ses pensées afin d’en extraire le dit souvenir, ce qui ne peut qu’accroître la mésentente sur la situation ; ne comprenant pas pourquoi il agit de la sorte, puisqu’elle se doute que le souvenir point falsifié sera en tout point semblable, elle l’observe un instant avec un prompt mélange d’incertitudes et d’inquiétudes mêlées, sans encore le formuler de la sorte. Plutôt, elle  met au défi de suivre sa demande, en exigeant qu’il atteste de son innocence mais… « Raah, bordel ! » Il s’éloigne sous l’impulsion de la colère, bien que ce soit une profonde tristesse qui s’installe entre les deux, dans un partage silencieux et peut-être inconscient. Lentement, sans le quitter des yeux, la rousse enlace ses propres bras en ravalant difficilement sa salive, tant elle a l’impression que l’homme qui se tient en face d’elle n’est plus celui qu’elle a connu autrefois, celui qu’elle a tant aimé, celui qu’elle aime peut-être encore, d’ailleurs. « Je ne te reconnais plus... » Souffle-t-elle à présent d’une voix blanche et affûtée de chagrin, n’ayant même plus la force de porter la colère comme étendard, en dépit du fait que la fin de la guerre n’a pas encore sonné.

Elle se détourne de lui à son tour, portant une main à son front tout en faisant quelques pas, soucieuse et vraisemblablement gravement peinée par la situation, tout comme lui. « Qu’est-ce que tu veux que je dise, Jean ? Hein ? Qu’est-ce que tu veux que je dise ? » Elle sent que son regard vermeil pèse à nouveau sur elle, mais la jeune rousse ne bouge pas, restant dos à lui, ses longues boucles tombant en cascade de cuivre dans son dos, dos qui est légèrement incliné vers l’intérieur, comme si elle cherchait à créer une muraille corporelle pour se protéger. « Dis-moi ce que tu veux entendre, vas-y. C’est quoi l’objectif de tout ça ? C’est quoi l’objectif de Katie ? Tu sais quoi, je vais te le dire. Hastings est une petite pourriture, mais elle t’aime. Sauf qu’elle t’aime tellement qu’elle  veut te garder que pour elle, elle ne veut pas te partager…et encore moins avec un petit connard égoïste au cerveau étriqué. C’est ce qu’elle m’a dit, mais je suppose que tu le savais déjà hein, vu que tu as regardé dans son esprit. » « Ce n’est qu’une enfant. » Dit-elle avec une pointe d’amertume, en se retournant à demi vers lui, son bras retombant le long de son corps. « Elle est plus jeune que nous, elle réagit avec impulsivité, et je t’accorde totalement le fait qu’elle n’avait pas à te manquer de respect mais… Scott… Tu as menacé de la tuer... » Elle hausse un sourcil en le regardant, ayant délaissé la colère pour une profonde tristesse, qui ne cesse de courir sur ses traits et dans la teneur de sa voix. « Je l’ai vue, elle est morte de peur. Nous sommes là pour les protéger, c’est notre rôle… »

Un de ses bras se redresse pour surpasser ses côtes, tandis qu’il s’appuie contre la voiture, visiblement défaitiste, mais très loin de reconnaître ses torts. « J’irai voir le Professeur dans la journée, je lui expliquerai et je partirai. » Qu’est-ce qu’il raconte ? Elle plisse ses paupières en même temps que ses sourcils se froncent, car ce n’est pas ce qu’elle souhaite. « Et où tu iras ? C’est ta maison, ici. On est ta famille. » Un nouveau soupir passe la barrière de ses lèvres tandis qu’elle appose ses paumes contre les côtés de son visage, vraisemblablement dépassée par les évènements, mais aussi ses émotions. « Je… » Ses paupières se ferment quelques secondes tandis qu’elle tente de rétablir un semblant d’ordre dans ses pensées, tâche rendue difficile par les mots qui se bousculent et s’agglutinent à la porte de sa langue, à défaut de bien s’organiser dans sa tête. « Rien. Laisse tomber. » Elle pourrait, ce serait la facilité ; le départ de Scott lui rendrait la tâche aisée, puisqu’elle n’aurait pas à déterminer si oui ou non elle est apte à lui donner une seconde chance mais, après Kath’, après les Cuckoos, après Kali, Jean n’est pas en mesure de perdre quelqu’un d’autre, quand bien même ce quelqu’un en question se conduit comme un parfait idiot.

Faisant un pas en sa direction, elle pose curieusement un regard plus doucereux sur lui, bien que ses bras se croisent sur sa poitrine car elle sait, par avance, que son discours ne va pas lui plaire, et elle s’attend donc à subir de nouveau son courroux. « Je sens tellement de colère en  toi… » commence-t-elle à dire d’une voix souple pour donner le ton, tout en s’aventurant davantage vers lui, ses yeux brillant d’une vive émotion affligée. « Tu ne vois pas que cette colère est en train de t’empoisonner ? L’homme que j’ai connu, celui qui a combattu pour sauver tous ces innocents, l’homme qui voulait faire le bien pour suivre le chemin de son frère, l’homme… Celui que j’avais choisi, qui était bon, généreux, emplit de bienveillance, où est-il ? » Raviver le souvenir de l’homme qu’elle a encore en mémoire adoucit très certainement son coeur, ainsi que ses pensées, puisqu’elle se permet même de lui adresser un frêle sourire en se rapprochant encore un peu plus de lui, se hasardant à murmurer, presque d’un timbre amusé : « Il va falloir que je placarde des affiches pour le retrouver, tu penses ? »


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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore EmptyMer 17 Jan - 11:07



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« Je ne te reconnais plus… »

Ça, c’était une gifle verbale. Et je l’encaissais très mal. Elle aurait pu me mettre une vraie claque, frapper mon visage avec sa main que ça n’aurait pas été pire. C’était l’effet que je ressentais et alors qu’elle avait prononcé ces mots, ma mâchoire s’était brusquement crispée, mes dents s’étaient entrechoquées, serrées si fort qu’elles auraient pu en éclater. Mes poings s’étaient fermés, mes ongles avaient pénétré la chair de mes paumes, y laissant des marques suffisamment profonde pour qu’un semblant de douleur m’alerte de ce que je faisais. Sa voix avait été comme une morsure doucereuse qui était venue instiller le froid dans mon cœur blessé. Elle avait raison.
Je ne pouvais pas le nier car moi-même, je ne me reconnaissais plus. J’étais devenu l’ombre de l’homme que j’avais un jour été, une silhouette floue de ce que j’aurais dû être. Il n’était même pas question de peine ou de douleur, par rapport à tous ces événements qui m’avaient changé à jamais. Non, tout n’était que colère, parce que c’était tout ce qu’il me restait pour me protéger. Et ce fût cette colère qui me force à reprendre la parole, à cracher ces mots que je ne pensais pas mais qui faisaient partie intégrante de mon mécanisme de défense.

« Ce n’est qu’une enfant…Elle est plus jeune que nous, elle réagit avec impulsivité, et je t’accorde totalement le fait qu’elle n’avait pas à te manquer de respect mais… Scott… Tu as menacé de la tuer... »

Et s’il avait fallu franchir ce cap, s’il avait fallu que je dépasse cette limite et que je tue pour récupérer Jean, je l’aurais fait sans une once d’hésitation. Si j’avais eu la certitude à cet instant que prendre une vie me permettrait d’avoir cette chance, je l’aurais prélevé. Voilà où j’en étais rendu, voilà où mon esprit étriqué divaguait. Je délirais complètement et je n’en avais même pas conscience. Je pensais à des extrêmes que je n’aurais jamais osé imaginer, avant.

« Je l’ai vue, elle est morte de peur. Nous sommes là pour les protéger, c’est notre rôle… »

Ce n’était pas moi bordel, ce n’était pas moi. Ce n’était pas ce que j’étais fondamentalement, ce que j’étais censé représenter, inspirer. J’étais là, je tenais ce rôle pour fédérer, pour encourage et non pour épandre la peur. J’avais menacé une gamine, une gamine putain, d’utiliser mon pouvoir contre elle. Je ne savais même pas comment justifier une telle menace, comment la digérer alors que je prenais lentement la mesure de ce que cela représentait, de ce que le Professeur dirait s’il en avait vent. Je ne voulais pas devenir un danger, une menace pour les autres et pourtant, la réalité me prouvait que je faisais tout l’inverse. Voilà pourquoi j’envisageais subitement de tout abandonner, de simplement partir et de me faire oublier.
Sur l’instant, ça ne me paraissait pas si mauvais…même loin d’être déconnant pour être totalement transparent. Même si, comme Jean le soulignait, cet institut, les X-Men étaient ma famille. La seule qu’il me restait tout du moins, une famille par défaut. Même ça, je n’arrivais plus à y croire. J’avais beau avoir tous mes amis ici, rien n’avait de sens sans elle. C’était cette évidence qui me démontait le plus, me rendre compte que j’étais totalement dépendant d’elle et que je n’arrivais pas à passer outre.

« Je sens tellement de colère en toi… »
« Peut-être parce que c’est tout ce qu’il me reste. »

À mesure que ces mots avaient franchis la barrière de mes lèvres, ma voix s’était brisée, éteinte. Jean s’approchait de moi et en faisant cela, elle me donnait l’impression d’écarter cette colère, de la brûler de sa présence incandescente.

« Tu ne vois pas que cette colère est en train de t’empoisonner ? L’homme que j’ai connu, celui qui a combattu pour sauver tous ces innocents, l’homme qui voulait faire le bien pour suivre le chemin de son frère, l’homme… Celui que j’avais choisi, qui était bon, généreux, emplit de bienveillance, où est-il ? »
« Une partie de moi est morte avec Alex…L’autre…ce n’est pas moi, ce n’est pas ce que je veux être… »
« Il va falloir que je placarde des affiches pour le retrouver, tu penses ? »

Dans mon comportement égoïste, dans ces obscures pensées qui brouillaient la manière que j’avais de percevoir mon environnement, je n’avais pas remarqué. Je n’avais pas remarqué qu’elle s’était autant approché de moi et cette réalité me frappa alors qu’elle avait murmuré cette dernière phrase. Mes bras croisés sur mon torse retombèrent lourdement de part et d’autre de mon corps. Je relevais un instant les yeux, trouvant le courage d’affronter ce regard bleuté qui transperçait littéralement mon âme. Le conflit qui m’animait devait pouvoir se lire sur mon visage alors que mes yeux la détaillaient, définissaient les contours de ses lèvres charnues.

« Ça n’a pas de sens sans toi, Jean. »

Là aussi, il m’avait fallu un incommensurable courage pour murmurer ces quelques mots, pour accepter de m’ouvrir à nouveau à elle. Je n’avais pas peur de lui dire ce que je ressentais, je n’étais pas effrayé à l’idée de tomber à nouveau pour elle, de m’écraser et d’accepter sa sentence. C’était pour ce moment, pour cet instant que j’avais fait tout cela, je le réalisais enfin. Mon regard accrocha à nouveau le sien et, aimanté par cette présence magnétique mon front vint lentement, doucement s’apposer contre le sien. La pointe de mon nez caressa délicatement la sienne.

« Je ne veux pas vivre sans toi, je ne peux pas. », murmurais-je de nouveau alors que mes mains se glissaient imperceptiblement sur ses hanches.

J’aurais presque pu sentir, entendre son cœur battre près du mien qui, manquait de trop nombreux battements. Mon estomac se serrait, mes tripes hurlaient et ma gorge se nouait dangereusement. Même mes doigts se faisaient tremblants. J’avais lutté contre ces émotions quelques jours auparavant mais là, je ne pouvais pas. Je me sentais irrémédiablement attiré, magnétisé, hypnotisé par sa beauté, l’aura quelle dégageait.

« Ça me tue Jean…Ça me tue de voir ce que je suis devenu parce que…parce que j’ai été incapable d’être honnête avec toi… », continuais-je dans un souffle alors que ma main droite était lentement venue épouser la forme de son cou, à la base de sa mâchoire et que mon pouce caressait sa joue. « Et si…et si ça ne fonctionne plus, qu’il n’y a plus de nous…j’espère que dans un autre univers, ce sera toujours toi et moi à la fin. J’espère qu’ailleurs, il y aura toujours un nous, dans chaque monde, dans chaque histoire. »

Et je prenais finalement ce risque que ma vie, que nos vies puissent basculer à nouveau parce que j’en avais pleinement conscience, je n’étais rien sans Jean Grey. Alors, je me penchais un peu plus, toujours perdu, rivé à ses yeux et je pouvais sentir son souffle sur mon visage, sentir cet air tiède embuer mes lèvres. Jamais sa beauté ne m'avait autant captivé qu'en cet instant. Doucement, comme pour mieux lui laisser le choix de me repousser, de me briser, j’allais quérir ses lèvres. Je l’embrassais avec tout le désespoir qui rongeait mon âme meurtrie, toute cette peine enfouie après l’avoir lâchement abandonnée et dans ce baiser, il y avait toujours cette partie égoïste qui me poussait à en profiter, peut-être pour la dernière fois.      


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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore EmptyJeu 18 Jan - 21:38


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La colère s’estompe lentement, comme si une gomme était venue effacer les ratures d’un crayon rageur, afin de dévoiler la tristesse qui se cachait derrière, encre invisible sur la feuille blanche. « Je sens tellement de colère en toi… » A-t-elle dit pour la mettre en lumière, cette colère sourde qui s’exprime avec tant de bruits, ravageant tout sur son passage telle une tempête furieuse. « Peut-être parce que c’est tout ce qu’il me reste. » Il se trompe : ce n’est pas la seule chose qu’il lui reste, mais c’est la seule chose qu’il se permet de montrer. Le reste, comme l’encre invisible, est tenue cachée.

Elle ne le corrige pas, laissant exprimer librement les mots qui s’extirpent de la porte entrouverte : elle a peut-être réussi à traverser les ronces et les épines de sa colère pour voir au-delà, pour voir toute cette souffrance, cette rancoeur qui frappe durement le coeur du mutant, plongé dans une terrible solitude qu’il s’est lui-même imposé. « Une partie de moi est morte avec Alex…L’autre…ce n’est pas moi, ce n’est pas ce que je veux être… » Elle presse ses lèvres l’une contre l’autre, d’abord d’un air profondément désolé pour ce deuil impossible à faire, mais qu’il va falloir achever d’une manière ou d’une autre car la douleur est en train de le consumer, altérant le meilleur en son coeur pour en faire ressortir le pire.

« Ça n’a pas de sens sans toi, Jean. » Elle retient son souffle en entendant ces mots, sentant son coeur manquer un battement tandis qu’elle le regarde en penchant légèrement son menton sur le côté, ses lèvres s’espaçant de quelques degrés dans un tremblement presque imperceptible, presque autant que le soubresaut de son myocarde grandement éprouvé ces derniers jours.
Leurs fronts se rencontrent, bien loin de la brutalité des propos énoncés plus tôt, mais davantage comme une caresse aérienne ; néanmoins, même si elle n’esquisse aucun geste de rejet ou de repli, elle abaisse le voile de ses paupières, sans trop savoir ce qui motive cette fuite à l’intérieur de son corps. « Je ne veux pas vivre sans toi, je ne peux pas. » Elle ignore pourquoi les mots qu’il prononce lui font si mal, si bien que ses sourcils se plissent vers ses paupières tandis qu’elle sent, presque comme un mirage de tendresse, des mains câlines qui s’aventurent sur ses hanches. Les siennes se déposent presque inconsciemment sur les épaules du mutant, ses paumes roulant des bords jusqu’à sa gorge pour se rejoindre dans sa nuque, sans qu’elle n’ose encore ouvrir les yeux. « Ça me tue Jean…Ça me tue de voir ce que je suis devenu parce que…parce que j’ai été incapable d’être honnête avec toi… » Est-ce réellement la raison de ce tempérament si changeant, si prompt à basculer dans la colère ? Elle en doute, dans son mutisme imposé par son esprit indécis, tandis qu’elle ouvre enfin les yeux pour le regarder, son menton se hochant inconsciemment de gauche à droite, sans que leurs fronts ne se décollent encore. « Je crois que tu te trompes… » Faisant enfin entendre sa voix, dans un murmure qui n’est point armé de reproche ou de méchanceté, Jean plante son regard dans le ruban rougeâtre qui lui fait face, comme pour partager les tristesses qu’ils portent tous deux, et qui sont peut-être davantage liées qu’ils ne le devinent encore. « Et si…et si ça ne fonctionne plus, qu’il n’y a plus de nous…j’espère que dans un autre univers, ce sera toujours toi et moi à la fin. J’espère qu’ailleurs, il y aura toujours un nous, dans chaque monde, dans chaque histoire. » Les mots sont doucereux, trop pour que son palpitant en reste indifférent ; elle se laisse même enveloppée d’un sourire grandement suave, qui réhausse jusqu’aux coins de ses yeux tandis qu’elle redresse légèrement sa nuque, n’ayant guère le temps de songer à formuler une réponse…

Leurs lèvres se rencontrent, obligeant son coeur à d’abord ralentir sa course dans sa cage thoracique, avant que finalement la cadence s’accélère ; d’abord sur la retenue, au prisme d’une hésitation qui forme son indécision, ses défenses finissent par céder et elle s’adonne à la valse de leurs lèvres qui se redécouvrent, l’une de ses mains s’aventurant dans ses cheveux ébènes tout en le pressant davantage contre elle, dans un besoin inconscient de le sentir tout près, se laissant enivrer par cette bulle de douceur, dans les bras de celui qui n’a jamais véritablement quitter son esprit, ni son coeur.
Mais la rousse finit par reculer de quelques pas en gardant ses mains relevées, comme réalisant la trahison de ses lèvres et de son coeur ; dire qu’elle n’est pas attirée par ses bras serait mentir, mais la blessure de l’abandon ne s’est pas suffisamment refermé pour qu’elle puisse aussi aisément franchir le pas. « Désolée, je… » Elle ne sait pas bien pourquoi elle s’excuse, ni ce qu’elle s’apprêtait à dire, mais elle sait une chose : le silence retombé entre eux lui est insupportable…


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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore EmptyJeu 18 Jan - 23:59



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Ce n’était pas un mensonge, j’avais parfaitement conscience de cet aveu, de ce qu’il impliquait. Je ne voulais pas lui mettre la pression, la forcer à croire qu’elle n’avait pas le choix face à mes mots. Je ne voulais pas qu’elle croit que j’étais après chercher des excuses, des justifications à mon comportement car c’était faux. Même si c’était mal, je savais ce que je faisais et je l’assumais. J’étais au fait que j’étais sur une pente glissante et que je la dévalais à une vitesse affolante. J’avais peur de ce que j’étais devenu, de ce monstre de colère. Le pire était que cette émotion n’avait pas de cible extérieure, le seul visé, c’était moi. Je ne cherchais pas de coupable, j’étais désigné. Ce n’était pas de sa faute si j’étais rongé de l’intérieur, ce n’était pas la perte d’Alex, ce n’était pas d’avoir voyagé dans le temps. C’était moi, juste moi.
Malgré cela, malgré ce qu’impliquait ce moi, j’étais lucide quant à ma situation, quant à ce que je vivais, ce que je ressentais. Ça n’avait pas de sens sans elle, ma vie n’avait pas de sens sans elle. C’était un fait. C’était la raison pour laquelle j’avais envisagé de tout plaquer, de tout envoyer paitre et d’abandonner. Alors oui, j’aurais pu partir de ce manoir, quitter les X-Men et simplement disparaitre.

J’avais passé une bonne partie de mon enfance en Alaska et j’avais toujours voulu y retourner. Même si j’y avais vécu avec mes parents, avec Alex, j’avais aimé le sentiment de solitude que j’avais découvert dans cet état. Je me souvenais encore de ce que j’avais ressenti la première fois que mon père m’avait emmené à Eklutna Lake. Jamais de ma vie je ne m’étais senti aussi seul au monde et aussi complet à la fois. Je me souvenais de la sensation des graviers sous mes chaussures, de l’air frais du matin qui était venu caresser mon visage juvénile. Je me souvenais de ce paysage magnifique, de ce lac cerclé de montagnes. Je me souvenais des forêts à leurs pieds, des nuages qui faisaient disparaitre leurs sommets. Je revoyais ce panorama comme si c’était hier, comme si j’y étais encore, comme si cette plénitude m’envahissait à nouveau.
Et c’était peut-être le cas alors que je posais mon front contre celui de Jean. Je ne pouvais pas être plus honnête avec elle, autant dans mes gestes que dans mes paroles. Elle me manquait terriblement et je m’en rendais encore plus compte maintenant qu’elle était aussi proche. Je pouvais sentir sa peau si fraiche contre la mienne, je pouvais sentir son corps vibrer sous mes mains, la peau de son cou se tendre sous ma paume. Elle me manquait au point que mon cœur se serrait, ses battements se faisant erratiques, imprécis.

Sentir ses mains sur mes épaules, même si elle ne me regardait pas, déceler une pression au niveau de ma nuque alors que ses mains se joignaient dessus, c’était tout ce dont j’avais rêvé…tout ce qui me manquait pour continuer, pour rester. J’avais besoin de cette raison, de trouver l’aboutissement de ma quête et finalement, maintenant qu’elle était aussi près de moi et que nous pouvions enfin partager un contact physique, l’issue de cette quête n’avait plus vraiment d’importance. Qu’elle m’accorde cette chance ou non n’était plus ma priorité car je pourrais au moins partir avec ce souvenir d’elle, cette réminiscence de ce moment, de cet instant qui était l’illustration parfaite de l’amour que j’avais pour elle.

« Je crois que tu te trompes…
-Non. Il n’y pas une journée, pas une sans que je pense à ce que je t’ai fait subir, Jean. Et ça me tue d’être aujourd’hui conscient que j’aurais dû agir autrement. »

Là aussi, ce n’était que la réalité des choses. Il y avait bien évidemment d’autres raisons à cette colère sous-jacente et pourtant si prompt à exploser, mais c’était ce moment passé qui surdominait. Cet instant précis où j’avais été le pire des cons, le dernier des abrutis et que j’avais agis par égoïsme, purement et simplement. Ce qui était le plus dur à digérer dans cette histoire, au-delà de cette distance entre Jean et moi, c’était de savoir que si je lui avais parlé de mes problèmes, de mon ressenti, nous n’en serions pas là aujourd’hui.
Et pourtant, il y eu d’abord ce sourire qui éclaira son visage, qui lui redonna cet air candide, cette expression qui la rendait encore plus belle qu’elle ne l’était. Et ce baiser que j’avais engagé, que j’avais souhaité, désiré durant de longs et interminables mois. Alors que mes lèvres avaient rencontré les siennes, j’étais pétrifié, tremblants comme si c’était la première fois.

Et c’était tout comme. C’était comme découvrir ses lèvres charnues, douces et dont la couleur tranchait tant avec son teint. Soudainement, je n’étais plus le même homme, j’avais la sensation de la retrouvée comme…comme à l’époque, lorsque nous étions réellement jeunes et que nous avions échangé ce premier baiser. C’était exactement pareil. Paradoxalement, mon cœur s’accélérait, menaçait de bondir hors de ma cage thoracique. C’était comme si ses martèlements pouvaient s’entendre à travers la pièce, comme si les échos de ses pulsations résonnaient dans notre environnement. Je pouvais le sentir battre mes temps, battre la pulpe de mes doigts. C’était grisant, enivrant de pouvoir retrouver la femme que je n’avais jamais cessé d’aimer. C’était magnétique, capiteux et d’une exaltation hors du commun d’avoir finalement le privilège de sentir cette main pateline passer dans mes cheveux.
Puis le vide, l’abandon, le silence. Ma bouche était restée entrouverte alors que mes yeux s’ouvraient pour la voir s’éloigner de quelques pas. Ma gorge se serra et je peinais à avaler ma salive. Je ne cherchais pas à comprendre pourquoi, je le comprenais, je savais. C’était une évidence et je ne pouvais pas la blâmer, je ne pouvais pas lui en tenir rigueur.

« Désolée, je…
-Jean, non. »

J’avais murmuré cela dans l’empressement, dans la hâte la plus totale de combler cette distance qu’elle avait instauré entre nous. Mes mains s’étaient alors précipitées pour rejoindre les siennes, pour les capturer, pour qu’elle reste près de moi. Il ne fallait pas qu’elle parte, il ne fallait pas que tout s’arrête maintenant, surtout pas. Jamais.

« Je…je comprends ce que tu ressens, ce que tu penses…enfin je crois. », commençais-je fébrilement en caressant le revers de sa main avec mon pouce. « Je ne vais pas te faire de promesse pour que tu restes, pour que l’on continue ou recommence tous les deux. Ca ne changerait rien à ce qui est fait et…et tu ne me croirais pas. », repris-je en serrant doucement ses mains et en cherchant son regard. « Ce n’est pas à toi de t’excuser, c’est mon rôle. Et si je dois le faire jusqu’à la fin de mes jours, dans le seul espoir de pouvoir te retrouver, je le ferai Jean. », avouais-je dans un souffle en comblant avec mon corps les derniers centimètres qui nous séparaient. « Reste, s’il te plait… »    


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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore EmptyVen 19 Jan - 20:58


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Le dialogue renoué, tous deux semblent s’avancer sur le chemin de l’autre, s’armant de compréhension et de compassion pour tenter d’entrevoir un compromis sur la sensible question, bien que la considération de Katie ait été, pour l’instant, relayée au second plan. Si la rousse désapprouve toujours l’attitude colérique de son ex-compagnon, au moins n’est-elle plus dans le feu des reproches, essayant davantage d’extraire l’aigreur qui l’empoisonne pour dénouer le noeud qui l’empêche de se révéler, tel qu’elle le connaît, tel qu’elle l’a connu.

« Non. Il n’y pas une journée, pas une sans que je pense à ce que je t’ai fait subir, Jean. Et ça me tue d’être aujourd’hui conscient que j’aurais dû agir autrement. » Elle comprend, non pas parce qu’elle est suffisamment empathique pour imaginer ce qu’il ressent mais parce qu’elle le sait, avec une profonde et douloureuse exactitude ; que n’a-t-elle pas, à la fin de l’été, souhaité n’avoir jamais provoquer l’accident ayant tué ses parents ? Elle sait combien la culpabilité est lourde, elle sait combien le monstre de regret dévore tout sur son passage, ne laissant que des miettes de ténèbres lorsqu’il se grossit de toute la lumière qu’on tente de lui opposer. Elle le sait, et cela la peine gravement de voir que, si elle a pu défaire son monstre intérieur, Scott est encore loin d’avoir gagné ce combat. « J’ai appris une chose, avec le Phœnix… » commence-t-elle à dire en jouant distraitement avec les mèches courtes de ses cheveux bruns, enroulant la dite mèche autour de son ongle avant de la relâcher, tout en poursuivant, d’une voix calme. « …C’est qu’il y a des choses qu’on ne contrôle pas. On peut être coupable, mais pas responsable. » Elle est responsable de la mort de ses parents, mais la nuance, aussi maigre soit-elle, ne peut la désigner comme coupable : parfois, le coupable est invisible, silencieux, insaisissable. Certains l’ont nommé destin, et d’autres pas de chance. « Tu as fait ce qui te semblait le mieux pour te protéger, à ce moment-là. Personne ne peut t’en vouloir, et je ne t’en veux pas. Mais tu ne trouveras jamais la paix si tu ne l’acceptes pas toi-même, avant d’espérer obtenir le pardon des autres. » Conclue-t-elle sans l’ombre d’un reproche dans la voix, n’ayant plus l’envie ni la force de l’enfoncer plus bas qu’il ne l’est déjà.

Mais la guerre, ayant fait éclaté des cris de colère dans ce garage qui forme presque un nid secret pour les amants séparés, cesse enfin lorsque leurs lèvres s’accolent dans un baiser dès plus suave, faisant battre leurs cœurs à l’unisson, mièvre mélodie qui, pendant quelques précieuses secondes, recouvre le tonnerre de la douleur, des regrets et de la hargne, faisant oublier le chagrin, l’abandon et même la mélancolie.

Mais la trêve ne dure qu’un temps, puisque le coeur de la rouquine, qui vient d’entrouvrir la porte, ne peut pleinement se défaire de la barricade savamment érigé pour se protéger ; elle se recule de quelques pas, visiblement aussi surprise que troublée par ce qui vient de se passer. « Désolée, je… » « Jean, non. » Il l’interrompt et cela est tout à fait fortuit car elle ne savait que dire ; elle lève ses yeux en sa direction, abaissant ses mains dans le but de les déposer sur ses hanches mais elles sont capturées avant d’arriver à destination, se retrouvant logées dans les paumes de Scott. « Je…je comprends ce que tu ressens, ce que tu penses…enfin je crois. » Elle ne sait pas trop si elle le croit aussi ou si elle veut surtout le croire, alors la rousse l’observe d’un œil qui exprime toute son hésitation, les lèvres espacées de quelques degrés, tant fébrile qu’elle ne discerne que vaguement les douces caresses apposées sur sa main. « Je ne vais pas te faire de promesse pour que tu restes, pour que l’on continue ou recommence tous les deux. Ca ne changerait rien à ce qui est fait et…et tu ne me croirais pas. » Là encore, tout est question de dissemblance : il ne s’agit pas moins de choisir entre ce qu’elle croit et ce qu’elle voudrait croire, bien que sur l’instant, son coeur ne peut exprimer clairement sa position tant tout se bouscule dans sa tête. « Ce n’est pas à toi de t’excuser, c’est mon rôle. Et si je dois le faire jusqu’à la fin de mes jours, dans le seul espoir de pouvoir te retrouver, je le ferai Jean. » La promesse est belle, doucereuse, trop pour qu’elle puisse y être indifférente ; elle sent son palpitant s’en émouvoir sincèrement, si bien que le penchant de ce dernier oblige son menton à suivre l’élan, en même temps que ses lèvres forment le croquis d’un sourire à la fois triste et attendri, car elle sait qu’il autant sincère qu’elle est sur la réserve. Ce n’est pas l’amour qui lui manque, c’est la confiance. « Scott… » « Reste, s’il te plait… » Lui souffle-t-il en se rapprochant d’elle, si bien que son menton se redresse comme pour se mettre en position de défense ; elle ne craint nullement qu’il lui fasse du mal, mais plutôt qu’il parvienne à faire sauter les verrous qui barricadent ses sentiments enterrés.

Elle aimerait que ce soit plus simple, sans trop savoir ce qu’elle met derrière plus simple ; elle ignore si elle souhaite poursuivre ces rapprochements ou si le silence qui s’était imposé entre eux était moins douloureux. « D’accord… » Elle hoche son menton de haut en bas en prenant une fine inspiration nasale, avant de balayer la salle du regard et, comme une porte de sortie pour s’accorder un moment de répit après le moment riche en émotions, elle demande, en indiquant la voiture d’un coup de menton. « Qu’est-ce que tu faisais avant que j’arrive ? » Au moins peuvent-ils essayer d’avoir une conversation banale…


THE FIRE FINDS A HOME IN ME clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
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Scott P. Summers
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MessageSujet: Re: [Terminé] I dont't recognize you anymore [Terminé] I dont't recognize you anymore EmptyDim 21 Jan - 1:17



I dont't recognize you anymore






Feat : Jean Grey & Scott Summers

Quelque part, Jean n’avait pas tort mais je n’étais pas encore prêt à le reconnaitre. La comparaison avec le Phenix, toutes proportions gardées était juste. Et c’était la raison même pour laquelle je n’avais pas répondu, j’étais resté silencieux. Non pas parce que ses propos étaient exacts, mais parce qu’elle m’avait fait prendre conscience que ma vision des choses était unilatérale. Ça aussi, ça ne me ressemblait pas, ce n’était pas moi. J’avais de plus en plus de mal à me reconnaitre et c’était excessivement douloureux, difficile de l’accepter à travers le regard d’une autre. Encore plus lorsqu’on l’aimait.
Dans mes choix comme dans ma souffrance, je n’avais vu que mon côté, que ma part, uniquement ce qui impactait l’égo de Scott Summers. J’avais complètement occulté ce qu’elle avait vécu, ce qu’elle avait dû affronter. Je ne m’étais concentré que sur ma petite personne, que sur ce moi qui me poussait à prendre les mauvaises décisions, les mauvaises directions. Qu’étaient le poids de mes problèmes lorsque l’on était possédé par une entité cosmique ? La réponse était simple, proche du néant.

La comparaison qu’elle faisait était bonne et je voyais parfaitement où elle voulait en venir, ce qu’elle cherchait à faire. Je comprenais, j’envisageais ses propos mais j’avais également mon point de vue. Il y avait toujours cette partie de moi qui me poussait à dire que non, cette comparaison n’était pas si juste que ça. Et puis, ce qu’elle avait vécu était incomparable et je n’avais pas vraiment d’excuse, j’aurais dû être là pour elle, point. J’entendais ce point, cette vision des choses, cette envie soudaine d’arrondir les angles en me disant qu’être coupable ce n’était pas être responsable. De quoi étais-je coupable ? De quoi étais-je responsable ?
C’était là que ma conscience reprenait le dessus, là que mon côté pragmatique, que ma logique implacable revenait à la charge. Ce n’était rien de tout cela dans mon cas. J’avais juste été idiot et égoïste, pour rester poli. Si j’avais seulement pris le temps d’analyser mon propre comportement, de comprendre pourquoi j’avais transposé la possibilité de perdre Jean et ce que cela pouvait engendrer chez moi. Si seulement à cet instant, lorsque j’avais pris cette ignoble décision j’avais eu le bon sens de prendre du recul, de comprendre ce putain de pourquoi, jamais je n’aurais agi de la sorte. J’étais coupable d’avoir transposé la mort d’Alex, j’étais responsable d’avoir repoussé Jean. Il n’y avait pas d’entre-deux, pas de gris, tout était noir ou blanc.

Je n’avais fait que me protéger oui, mais à quel prix. J’avais sacrifié un équilibre, une relation naissante qui se stabilisait et dont les promesses qu’elle portait me laissait entrevoir la possibilité d’un futur dans lequel je pouvais trouver ma véritable place. J’avais sacrifié la confiance qu’elle avait placé en moi, potentiellement même l’amour qu’elle éprouvait à mon égard. J’avais sacrifié une part de moi en pensant que je devais être le méchant de l’histoire, juste pour me protéger d’une peur qu’elle aura pu combattre, avec moi. Et c’était bien là au final, le seul point où je la rejoignais, où j’étais d’accord avec elle. Je ne pourrais jamais trouver cette paix intérieure tant que je ne me pardonnerais pas d’avoir agis de la sorte. Autant dire que je risquais de mourir coupable et hanté.
Jean était la personne…Jean était LA personne. C’était difficile à expliquer, c’était compliqué de mettre des mots sur ce que je ressentais, parce que j’avais toujours été mauvais dans l’expression de mes sentiments. Peut-être était-ce l’éducation de mes parents, peut-être était-ce parce qu’Alex avait passé trop de temps à me chambrer, je ne savais pas. Tout ce que je savais, c’était que c’était elle et que pour que cela reste elle, j’aurais pu franchir toutes les limites possibles et imaginables.

Voilà pourquoi je tentais vainement de me raccrocher à des branches qui s’arrachaient du tronc de notre amour, voilà pourquoi j’essayais de lui faire comprendre qu’elle pouvait renouveler cette confiance. Je voulais qu’elle voit que même si mes expressions, mon comportement disaient l’inverse, j’avais changé et je la désirais plus que tout. Je lui avais dit, c’était la réalité, rien n’avait de sens sans elle. Parce que Jean était cette étoile polaire que je suivais dans la navigation de mon existence, elle était ce fil d’Arianne que je remontais dans le labyrinthe de mes doutes, elle était cette incarnation même d’Atlas portant mon monde sur ses épaules. Elle était la seule et unique raison pour laquelle j’étais resté à l’Institut, la seule motivation pour laquelle je n’avais rien lâché, rien abandonné et pourtant Dieu seul savait que j’avais eu envie de disparaitre et de baisser les bras. Et je ne l’avais pas fait, je n’avais pas sauté parce que j’avais toujours su nourrir ce fol espoir de la retrouver.
Même si à présent cette question pour le moins banale tombait, même si nos lèvres étaient séparées, c’était cet espoir là que j’avais caressé. C’était de me retrouver à nouveau près d’elle, contre elle et de pouvoir lui témoigner que j’avais eu tort, que je m’étais trompé et que je l’aimais. Je hochais la tête, relâchant ses mains à regret parce que je comprenais ce qu’était réellement cette question. C’était une porte de sortie, une échappatoire pour respirer parce que je lui en demandais trop, beaucoup trop en si peu de temps. Je comprenais.

« Hum c’est…c’est une Ford Mustang de soixante-sept… », commençais-je après m’être éclairci la gorge, histoire de reprendre une certaine contenance, une certaine maitrise de mes émotions. « J’avais donc trois ans quand cette voiture est sortie. », ajoutais-je en m’appuyant sur le toit du véhicule, quittant un instant Jean des yeux pour chercher un peu de courage à travers les courbes de ce monstre de puissance. « J’ai…j’ai réglé les soupapes parce que le moteur développe à peine assez de énergie pour pallier au ratio poids/puissance…j’ai aussi retravaillé un peu la boite de vitesses, ça a toujours été un problème sur cette série, l’arbre à tendance à sauter et du coup on perd des rapports et c’est… »

Doucement, je me rendais compte que je ne parlais plus vraiment à Jean, mais que j’étais lancé dans un monologue qui aurait pu durer encore bien longtemps. J’étais à présent au niveau du capot, les mains appuyées dessus et je grimaçais en me rendant compte de ce que je faisais. Je baissais un court instant la tête sur le véhicule, puis me retournais pour m’adosser dessus afin de regarder Jean, avec un sourire franc, plus détendu que précédemment.

« Tu comprends rien à ce que je raconte hein ? », lançais-je en sachant très bien quelle serait la réponse.      


KoalaVolant


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i hope that if alternative universes exist it would still be you and me in the end. I hope that there will always be an us in every world, in every story
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