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 Tout le monde veut devenir un cat

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The Lucky One
Lucy Orchent
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The Lucky One

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MessageSujet: Re: Tout le monde veut devenir un cat Tout le monde veut devenir un cat - Page 2 EmptySam 20 Jan - 15:42




Tout le monde veut devenir un cat

Ai-je réellement plus à offrir que la Couronne du Commonwealth ? Je n’en suis pas certaine. Parallèlement, je prends le compliment. A moé, comme disent les mouettes du Monde de Nemo ; Nemo qui veut dire "personne" en latin et donne un double sens sympa au titre du film, même si je ne suis pas certaine qu’il soit fait exprès. Comme le fait que j’ai réellement plus à offrir que la Couronne du Commonwealth. Techniquement, si je marque la mémoire collective de l’Humanité avec une invention, ça se négocie.

Tu n'as pas à me remercier, Anya, pour quoi que ce soit. Même si je prends le remerciement quand même, uniquement dans le sens "merci" et non celui "aurevoir" ; évidemment. "Tout ça" est principalement à venir, à l’exception du tango mais c’était un plaisir que de le faire et c’est moi qui aie à te remercier pour celui-ci. La conversation est aussi un plaisir ainsi s’échangera-t-on les remerciements si tu y tiens.

Quant au fait que tu aimes beaucoup ma philanthropie… j’hésite. Je ne vois pas une éventuelle aide comme de la philanthropie. C’est normal d’essayer d’avoir du gagnant-gagnant. C’est comme cela et pour cela que la coopération fonctionne. Ma philanthropie s’exprime lorsque je paie les frais médicaux des milliers de blessés par des attentats dont les informations découvertes par mes détectives n’ont pas réussi à permettre la prévention, pas lorsque je joue les banquières traditionnelles : réunir l’argent en trop de certaines personnes afin de le prêter à d’autres qui n’en ont pas assez histoire qu’elles puissent mener à bien des entreprises qui bénéficieront à tous les partis impliqués.

« A moi de vous remercier également, conclus-je, sincèrement ravie, face au fait que tu pourrais me dédier des œuvres si tu réussis à en faire avec ma participation. Quand à la grande piscine du nombrilisme… mettez un maillot une pièce, on ne voit plus le nombril. »

Ouais, l’explication est non seulement pas forcément très claire pour une personne qui a la lumière a tous les étages, contrairement à moi, mais en plus elle risque de gâcher le trait d’humour. Tant pis : j’ai énoncé les choses comme je les ai pensées et c’est une solution hors sujet mais une solution quand même. Une solution différente de celles qu’on m’attend à voir apporter mais je suis imprévisible. Miaou.

En parlant de l’inverse, de l’imprévisible et non du miaou, Will Nolan s’en revient à nous après avoir fini avec les miens. Il semble heureux de ses échanges et je partage donc son sourire même si je sais qu’il signifie la fin de mes échanges. Sa marque de possessivité envers toi change mon sourire, y ajoutant de l’amusement, et je porte mon verre à mes lèvres histoire de le cacher comme de vous laisser échanger. Allais-je te subtiliser à lui ? Je ne cherche pas à établir mon bonheur en menaçant celui des autres. Qu’importe à quel point tu m’as charmée, Anya, je ne te nommerais pas Annie comme il le fait et n’en ai pas l’ambition. Même si cela peut être douloureux, j’ai accepté il y a bien longtemps que je serais une éternelle seconde. Jamais la première.

J’écoute avec intérêt les progressions de l’entreprise de ton compagnon, même s’il me vend moins de rêve que toi. Rien contre lui, plutôt beaucoup pour toi. Le tango, l’humour, la mode… ce sont des choses qui parlent plus à ma créativité que la relaxation et l’occupation de locaux ; les deux piliers de son ambition. Sachant que l’export de celle-ci jusqu’à la grosse pomme implique déjà de trouver l’occupation des locaux et il est en bonne voie pour. Dès demain, une visite d’immeuble. Cabines de drainage stimulant la circulation sanguine et lymphatique, de quoi limiter la cellulite pour l’aspect qui me concerne le plus à tort ou à raison, et systèmes de refroidissement, histoire d’avoir l’impression de se balader avec la mauvaise foi du "j’ai pas froid" dans le domaine de mes parents. Quand aux bains nordiques… ronron !

Je t’écoute lui répondre avec une pensée partagée qui m’amène à confirmer de la tête. Puis le Will repart comme une roue libre, non sans avoir pris de tes nouvelles comme le compagnon conscient de la difficulté dans laquelle il t’a placée qu’il est. Je souris là encore, un coude et le dos contre le comptoir alors que l’autre main rabaisse mon verre à moitié fini au niveau de mon buste. J’ai une descente un peu trop franche, surtout selon la boisson, et c’est pour cela que j’apprécie les jus de citron : ça me permet de faire durer la boisson. En plus d’éventuelles grimaces drôles lorsque j’oublis ce que je bois.

« Parlez-moi de vous Miss Orchent, me demandes-tu finalement lorsque nous sommes à nouveau seules, même si ma bande à moi c’est également rapprochée. Vos aspirations, vos amours. »

Etant donné ton statut en ces lieux ? Je te regarde du coin des yeux en plissant les paupières, désapprobatrice du fait que tu continues à te voir comme inférieure, avant de rapidement me reprendre : tu es plus à plaindre qu’à condamner. Tu n’es pas de ce monde et c’est en partie ce qui t’amène à vouloir en apprendre plus au-delà de la façade professionnelle qui intéresse ; et t’es déjà acquise.

« Mon égocentrisme est-il bien ou mal placé lorsque j’aime que vous parliez de moi, interroge-je avec amusement après que tu ais conclu sur ta curiosité face à "la sublime rousse qui t’a renversée dans un tango" au-delà des "joyaux de sa couronne" ; joyaux que je suis en train de voler à mon ainée. Après je ne pense pas que ça soit le côté No Name. C’est le côté sincère et curieux. »

Deux compliments. Malgré l’abord de nos vies de façon professionnelles puisqu’on les passe, nos vies, à nos activités professionnelles justement, il y a des gens pour ne pas être intéressés que par le business et à s’intéresser à la personne au-delà du partenaire ; ce sont mêmes ceux-là qui réussissent le mieux. Nous sommes tous humains.

« Que puis-je vous dire sans enfreindre une quelconque clause de confidentialité, ricane-je en faisant du mystère mais en réfléchissant effectivement. Rien concernant l’organisation de l’Avengers Con et mes activités super-héroïques, j’en ai peur. »

C’est ce qui me vient en premier, pour des raisons évidentes.

« Le fait que j’ai pris cinq ans de retard sur l’âge où il me faudra rejoindre activement l’Empire familial mais du coup je l’ai fait à temps partiel, en tant qu’égérie, reprends-je avec une information qui est publique mais sur laquelle je ne me suis pas exprimée publiquement. C’est frustrant parce qu’on veut me faire dire pas mal de choses. Parallèlement je vais être le visage d’OBIF et j’ai bien l’intention d’en devenir aussi le cerveau, quand je prendrais le temps. »

Sujet délicat qui se résume moins à avoir le temps qu’à trouver le temps et à faire le choix de prendre le temps. Avoir le temps c’est mort : je m’occupe toujours. Trouver le temps c’est une question de priorité : qu’est-ce qui a besoin d’être fait avant et surtout qu’est-ce que je veux faire avant. Prendre le temps c’est une question de discipline : je n’attends pas d’être motivée pour faire quelque chose, je me force à le faire en temps et en heure. Ça fait des horaires bien remplis mais je n’ai aucun souci à m’endormir la nuit.

« Voilà pour les ambitions : améliorer les vies de ceux que je croise et partager ma Chance comme mon bonheur, acquiesce-je avec un contentement face à mon esprit de synthèse étonnamment présent, que ce soit en faisant partie du processus décisionnel de la principale entreprise familiale, en faisant une différence au niveau du super-héroïsme ou en continuant à offrir des sourires avec mes événements. »

Je clos mes lèvres sur un sourire doux. Je n’ai pas particulièrement de crainte que tu te sentes moins spéciale à apprendre que j’aime avoir un impact positif sur la vie des gens ; c’est mieux lorsque tout le monde attend de soi qu’une rencontre puisse changer leur vie pour le meilleur. Tu restes spéciale, vis-à-vis du tango comme de la discussion partagée.

« Pour les amours… je vais tâcher de faire un spectacle privé pour mon anniversaire. Faut juste concilier tout cela avec les autres activités et c’est compliqué. »

Le temps, toujours, ainsi est-il inutile de s’attarder sur lui au risque de le perdre.

« Je suis contente de mon Challoween mais il faut dire que j’ai eu trois semaines à lui consacrer, frime-je avec satisfaction. Je ne pense pas réussir à faire à nouveau quelque chose du genre dans les prochains mois. »

Je pince les lèvres de façon réflexive et quelque peu déçue. Ce qui est une pensée actuellement et pourrait changer.

« Tout dépendra de l’avancée des autres projets et des horaires qu’ils me réclament, précise-je rapidement afin d’éviter de rester dans ma circonspection. Je ne travaille jamais sur une seule chose à la fois, sinon ma concentration se perd, mais je dois tâcher de conserver des horaires d’apprentissage quotidien satisfaisants. »

Là est la véritable difficulté puisque l’apprentissage peut être la chose la plus simple à délayer : il n’a aucune deadline. Et, on va pas se mentir, mobiliser plus d’une heure par jour pour apprendre de nouvelles choses devient compliqué actuellement.

« Sinon j’essais de recaser Nathan avec son ex à lui, change-je de sujet face à un autre "problème" non moins facile à régler. Elle était présente à Challoween et ça c’est passé comme à l’époque. Juste qu’elle vit loin. »

L’histoire de Nathan pourrait peut-être te parler grandement, Anya, mais je ne suis pas certaine que cela n’insiste pas trop sur l’aspect No Name. Mes deux deux peuvent être qualifiés ainsi, Nathan parce qu’il n’en a jamais eu ni n’a réussi à se faire un nom et Enzo parce qu’il en avait un mais qu’il l’a perdu. Je ne les ai jamais aimés pour leurs noms et ils n’ont jamais vraiment quitté l’Empire familial, de toute façon. La preuve : ils sont revenus à moi dès que je les ai appelés.

« Je dois vous avouer que j'ai sans doute mis la charrue avant les boeufs concernant votre relation avec Mr Sheperd ou Lombardi, m’expliques-tu en me faisant lever les deux sourcils de surprise avant de regarder en coin en me disant qu’en effet cela peut prêter à confusion lorsqu’on ne me connait pas assez pour savoir mon orientation sexuelle ; laquelle est un fait public. Vous allez sûrement trouver cela drôle, mais j'ai bien cru que vous étiez en trouple. »

Je souris avec amusement et indulgence : la phrase d’introduction m’avait permis de comprendre et je n’ai aucun souci avec le fait de donner cette impression. D’autant plus qu’on est colocataires de mes biens newyorkais et qu’on partage la même chambre dès que l’on est en excursion dans ma Lucky Mobile ; mon bus de tournée.

Que tu te défendes de remettre en cause "la base d’un polyamour" ou "d’une quelconque sexualité" me fait sourire encore mais ce n’est qu’après l’évocation de notre forte amitié et complicité que j’acquiesce. Nathan m’a déjà sauvé la vie et je la confierais à l’un comme à l’autre, non sans hésiter et en me réservant le choix duquel fonction des circonstances afin de prendre le plus adapté mais quand même !

« Nathan râle souvent sur le fait que la fille avec lequel il a le plus de contact physique et visuel, moi, soit lesbienne, ricane-je avec satisfaction en levant mon verre à destination du concerné avant de me pencher vers toi pour continuer de parler tout en le fixant ; histoire de le faire réfléchir sur ce qu’on se dit le concernant, quoi. Heureusement que je ne suis absolument pas du genre impudique ou que je n’aime pas avoir l’attention sur moi, aussi… C’est mon garde du corps mais je l’appelle mon chien de garde lorsqu’il est suffisamment content pour lever la queue. »

C’est l’histoire d’un chien qui traverse l’autoroute et paf le chien. La délicatesse aussi. Faut dire que c’est moi qui conduisais et j’ai un Avenger qui peut témoigner que j’ai une conduite renversante. Marvel World Success : renverser un Avenger à moitié blindé du bon côté !

« Nathan en a eu deux histoires sérieuses et je-sais-pas-combien de coup d’un soir ; lui non plus d’ailleurs. Il m’a dit qu’il avait arrêté de compter lorsque ça a dépassé son nombre d’extrémités, soit vingt-et-un. »

D’où l’histoire de l’autoroute !

« Ce qui lui fait autant d’histoires sérieuses qu’Enzo et moi réunis. Et beaucoup plus que de coup d’un soir : on pratique pas. J’ai un peu cru qu’on allait caser Zo avant l’affaire Rowles mais comme c’était avec l’assistante de celui-ci… voilà. »

Pas le bon plan. Sans rien contre Maya qui a un joli prénom donné à ma seconde IA d’ailleurs, c’était plus sage que d’attendre qu’elle soit blanchie de sa coopération dans les affaires criminelles secrètes de Joseph Rowles que de lui continuer le flirt semi-professionnel qui s’était installé lorsque celui-ci était venu forcer un accord à l’amiable sous menace de procès parce que j’avais un peu beaucoup passionnément abusé de mes accès à ses laboratoires ; chose qui, à la réflexion, aurait effectivement pu me permettre de découvrir accidentellement ses activités criminelles si ses employés n’avaient pas, en toute logique considérant mon abus, freiné des quatre fers face à mon insistance et le badge du SHIELD qui m’accompagnait. Sale affaire ayant motivé que je me dévoile en super-héroïne afin de palier aux accusations de complicités avec Rowles. Crise pas mal gérée je trouve puisqu’on me suppose membre des Avengers à présent.

Après m’être assombrie à ces pensées, je pousse un soupir lourd histoire de passer à autre chose.

« J’ai aussi cru que j’allais pouvoir courtiser mais je me suis emportée. J’ai refusé de voir les indices laissés par ma Chance sur le fait que ça n’arriverait pas. Je me suis trop projetée. »

J’hausse une épaule, en paix avec ces faits.

« Il faut faire des erreurs pour en apprendre et c’est comme ça que je fonctionne, te dis-je avec le sourire. Je suis passée à autre chose. »

Après un regard à mon verre à moitié plein, je bois un grand coup histoire de le vider complètement.

« Tous mes sentiments ont été mis dans un vase que je comptais lui offrir et que j’ai remis en vente, histoire de m’en débarrasser de façon productive. La puissance de l’autosuggestion. »

Fake it until you make it ; fais semblant jusqu’à ce que tu arrives à le faire. Peut-être l’enseignement le plus utile que j’ai partagé à Rocket, après le fait d’affronter sa peur et avant celui de savoir nager, chanter ou jouer de la guitare.

« Et vous, comment cela se passe avec Mr Nolan, renvois-je en conclusion, non sans déposer mon verre de vin puis faire signe à Enzo de m’apporter celui qu’il tient depuis tout à l’heure. Si vous avez besoin d’aide sur le contrat de mariage, j’ai mon avocat qui s’approche. »



The Lucky One


Dernière édition par Lucy Orchent le Dim 28 Jan - 15:51, édité 1 fois
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Felicia Hardy
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Crédits : Eze (aiwenore ) pour le crackship, l'aesthetic (love sur toi) - Avatar fait par mes petits doigts,

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MessageSujet: Re: Tout le monde veut devenir un cat Tout le monde veut devenir un cat - Page 2 EmptyVen 26 Jan - 18:09





Hate MeVictim, such a perfect victim
Living in this prison, most, they would kill themselves to be here with me
But you blame, don't you love to shame me?
Everything you fucked up, fell that broke or lost

     Tout aurait pu les rejoindre, les lier. Cette bonne humeur, cette façon de voir la vie et d'avancer sans vraiment se retourner. Si Walter Hardy n'était pas mort, si Felicia avait pu réaliser ses rêves et devenir par exemple cette chanteuse sans se soucier des remontrances de sa mère, sans doute Lucy et elle se seraient trouvées dans ces bons auspices. Elles auraient pu monter une amitié forte, faite de brillante éloquence d'écoute de l'autre et simplement avancer fièrement ensemble. Felicia hausse les sourcils, s'exprime sous la houlette de cette Anya qui n'est pas vraiment une étudiante, et encore moins une modeste et humble jeune femme pouvant se faire manger toute crue. C'est Felicia Hardy, et sous ces cheveux bruns réside ce rayon fait d'impétuosité et de facétie autant inculqué par feu son père que ce bon vieux Black Fox.

— De l'égoïsme ? Voyons, techniquement, nous sommes une femme et une femme se parlant comme devrait le faire tout un chacun. Comme quand on trouve le chemisier parfait qui pourra s'accorder à notre jupe crayon.

L'aura qui se dégage de Miss Orchent durant cet échange l'enthousiasme et lui soutire de petits sourires complices, pendant qu'elle se permet de jeter ici et là des regards entre les invités, qui de toutes manières sont bien trop occupés à se retrouver dans leur petit cercle restreint. L'ambiance n'a vraiment, vraiment rien à voir avec celle du Devil's ... chose sommes toutes logique quand l'on sait pourquoi les gens se rendent dans ce bar d'un rouge chatoyant. Cela reste tout de même amusant de voir avec cette proximité comment ils semblent si vulnérables, si petits si ... mornes. Pour certains, seuls les bijoux, les liftings, ou même un passage dans une machine à bronzer le teint permet de soutenir un peu de vivant en eux. Ses grands yeux reviennent vers Lucy suite à son complément sur sa sincérité. Ce à quoi Felicia lève son verre encore habité de sa boisson en remerciement de son propos.

— Ce qui vous convient. Mon but est d'en apprendre plus sur vous, pas de vous mettre en porte à faux.

Et puis sincèrement, même si elle comprend en soi les sacrifices faits pas les Avengers, les responsabilités incombées et ce qu'ils ont subi à cause au final des mêmes bois sans soif emmurés dans leurs politiques ... elle s'en fiche un peu en tant que fille du peuple. Et c'est bien ça qui les sépare. Pas le même engouement, le même chemin, les mêmes inspirations. Felicia a dû survivre dans un monde bouleversé par les super et ceux voulant les combattre. Lorsqu'elle marche dans l'ombre, Felicia discerne la beauté là où d'autres ne voient que l'obscurité. C'est là qu'elle prospère, en restant dans cet entre deux constant.

— Je vois, n'être qu'un visage et pas une voix dans un monde qui pourtant en manque cruellement, ce n'est pas une vie. Et je ne doute aucunement que vous allez y arriver. Peut-être voir ce que vous voulez mettre au second plan. Je suis pareille quand je veux monter un projet. On part dans tous les sens et au final ... on n'a pas ce sentiment de satisfaction sur nous-même.

Sa Chance ... elle en a parlé avant. Serait-ce un moteur sur ce qu'elle est en tant que super ? À vrai dire, elle s'est surtout focalisée sur ses cibles ... pas tant sur tous les invités. Elle doit déjà penser à cinq trucs en même temps et vaquer entre deux faciès, il ne faut pas non plus lui en demander trop ! Donc sa Chance ... et ses amours. Ce qui est sûr, c'est qu'elle aime l'animation de fêtes. Quand à Nathan, le constat concernant son ex lui fait quelque peu hausser le sourcil. Sérieusement ? La distance ? C'est juste la distance qui fait que ? Même pas leurs aspirations pour d'épanouir. Juste la distance. Après ce sont des choses qui en fonction de tout un chacun font corps. Elle aurait pu se targuer d'une réflexion en proposant à Nathan de venir au Devil's comme l'a fait Will, mais ce serait griller ce pauvre Nolan sur sa moitié présente ce soir.




    Les amours et affres d'une vie bien remplie de garde du corps lui sont contés. Oh mon dieu. Plus que vingt et un ? Lui aussi est rôdé. Enfin ... elle l'est moins que lui, même si elle n'a pas été en reste depuis ces quatre ans à faire les quatre cents coups ... ou les casses sans coups. Bon, il est plus âgé qu'elle, donc c'est normal qu'il ait perdu de l'envie de compter, ou même de s'arrêter sur les dites expériences. Un petit coup et puis s'en va, comme on dit si bien. Et dire que de son côté ... non ne pas penser. Ne pas penser à Daredevil, c'était trois fois rien. Lucy dévie sur Enzo, qui est le dernier bout fermant cette étrange mais fascinante pyramide. D'autant plus avec ce petit détail croustillant.

— Ah l'amour et les affaires font rarement bon ménage quand on ne sait pas comment tenir en équilibre.

Peuh, peuh, peuh Felicia ! Tu es très mal placée vu ton vrai fond de commerce pour dire cela. Tu tiens l'équilibre, mais si l'on peut te comparer quelqu'un, ce serait bien Bambi sur la glace ! Enfin soit, ce n'est que des faire paraître sortis par la jeune femme. Mais quand cela arrive à Lucy, Anya lui offre un simple mais si recherché contact dans ce genre de moment. Cette prise à l'épaule réconfortante non faite dans la pitié, mais dans un soutien total dans la décision qui est la sienne.

— Après, je sais qu'au Japon certains de marient à des personnages virtuels. Le film Her en a aussi un peu parlé alors ... Je dis ça pour rire, ne le faites pas. Sinon avec votre intelligence et votre charme, vous allez créer la personne qui pourra vraiment décrocher la lune. Et ... je n'ai pas envie de mourir dans un tsunami.

Ah on en vient à sa relation avec Nolan. Oh, si ils savaient vraiment. Mais ce genre de détails sont aussi sous le coup du secret professionnel, relation client et escorte voyez-vous ... et comme Lucy n'est pas son patron ...

— Oh ma vie avec Will est faite d'ambitions, que nous respectons tous les deux. Je ne suis pas du genre à être collante pour un homme en soi, vu que j'ai mes propres rêves. Et j'ai parfois l'impression que cela le frappe quand il remarque que je ne lui donne soudain plus d'attention. Mais je ne lui en veux pas non plus. Il a toujours eu du mal avec ça.

Pour les proches ou le relationnel de Nolan, c'est de notoriété qu'il est souvent plus apte à se mettre en couple avec son travail qu'avec des femmes, et même des hommes. Il n'a simplement pas réussi à trouver chaussure à son pied. Et lui ne sait pas non plus comment faire en sorte de placer ce quelqu'un dans une relation polyamoureuse avec lui et son travail. Il ne sait pas être à fond pour chaque partie.

— Je sais malheureusement que ça ne durera pas car comme vous l'avez dit, je dois grandir avec ce que je fais, et non avec qui je peux être.

Felicia lui fait un petit clin d'œil complice, avant de se tourner vers le fameux avocat qui les rejoint. Elle jette un sourire à l'envolée à Lombardi qui les rejoint.

— On parlait justement de vous. En bien. Ne vous inquiétez pas, même si Miss Orchent m'a suggéré votre concours quand à un éventuel contrat de mariage, je lui ai rappelé combien ne pas être amourachée permettait de ne pas trop se perdre, d'autant plus qu'elle semble manquer déjà manquer assez cruellement de temps en offrant au monde son coeur.

Penchant la tête sur le côté et esquissant un début de salut en se penchant légèrement en avant Anya indique par la présente qu'elle va tout de même essayer de rejoindre Will.

— Même si votre compagnie est vraiment un bol d'air frais, je vais rejoindre mon petit ami. Je dois quand même vivre l'instant présent avant que celui-ci ne m'échappe quand j'aurai un carnet aussi chargé que le vôtre, Miss Orchent. Si nos chemins se recroisent, sachez que je serai ravie de vous faire une robe à la hauteur de vos lignes et votre rayonnement.

Ceci fait, elle s'écarte, restant la Anya en bons termes avec Lucy ... qui malheureusement ne recroisera jamais sa route. Leurs chemins sont bien trop différents. Preuve en est, celui de la femme se trouvant réellement sous les traits d'Anya commence à mettre son plan en marche. Retrouvant Will pour discuter un temps avec lui, elle va cependant dans sa bonne grâce jouer les petites amies un peu trop pompettes qui ont besoin de rentrer. Sachant le temps que lui a consacré son escorte pour qu'il puisse se sentir comme un poisson dans l'eau et bien trop occupé à justement, continuer dans cette lancée professionnelle et sociale, il lui permet de s'en aller en sachant qu'elle a déjà loué son chauffeur. Anya s'en va donc non sans lancer un dernier regard amical vers Lucy et un autre plus équivoque vers Nathan.



    Une fois dehors, Felicia se rend au point de rendez-vous vu avec son livreur. Il se trouve à une rue d'ici. L'homme lui passe ce fameux sac contre la somme en liquide convenue pour la course et ceci fait, elle part encore une rue plus loin au point B de son plan. Et c'est ici qu'elle se change, dans l'ombre et ... ouh ! le froid ! Ouf ! en y allant vite et bien tout de même. Bon ! Son empressement en sachant que de base, sa tenue laisse une vue sur son buste est ... oui, on la juge. M'enfin ! Cagoule, masque sur les yeux, perruque placée avec les épingles, costume, gants et bottines enfilés, Black Cat apparaît dans toute sa maestria. Ne restent plus que les grappins, le matériel, et ... orf. Jeter toutes ces choses portées plus tôt dans le brasero de ces pauvres clodos. Adieu belles affaires, votre caution sera amortie grâce à ce petit cambriolage !

— Aller, les diamants sont éternels, mais pas autant que ma détermination. Au boulot !

D'une petite claque sur sa chute de reins pour se donner la motivation de bouger, Black Cat s'envole vers les premières hauteur grâce à son grappin gauche. Si le duplex du couple Lenoir Kolyakov l'intéresse ce soir, c'est en raison de la présence d'un tableau, dont le vol a été commandité par l'un de ses clients. C'est assez risible de savoir la somme astronomique qu'il a été capable de dépenser pour l'obtenir aux enchères, et voir ce qu'il proposait à Black Cat à côté. Heureusement, elle avait tenu bon à l'aide de ses griffes, pour lui soutirer une coquette somme. Ce n'est pas parce que ces abrutis sont payés à dix mille dollars par mois voir plus plus, qu'ils ont le droit de penser qu'une voleuse peut se payer à la hauteur d'un SMIC bien français ! Sinon, ils n'ont qu'à engager une stagiaire pour faire le boulot à leur place !
En tout cas, passer par cet ancien système de monte charge n'ayant jamais été condamné était une idée brillante. Lors du réaménagement de ces immeubles de haut standing, les constructeurs et promoteurs ne se sont parfois pas foulé et ont laissé certaines fondations en place pour que leur architecture branlante et décadente ne tombe pas comme un château de carte. Dans le cas de cet immeuble c'est ce monte charge allant jusqu'à six étages. Trois, techniquement. Eh oui, avec l'âge ce petit boug a du mal à passer la quatrième.
Pas grave, ce qu'elle veut c'est se bloquer entre le premier et le second. Car ... il y a un espace fait des tuyaux géothermiques entre chaque appartement. Et assez de place pour une voleuse patiente et expérimentée pour tout bonnement se faufiler souplement. Il y a de la poussière, il fait chaud, mais elle n'en fait pas grand gage en sachant que le jeu en vaut la chandelle. Elle arrive enfin, en suant un peu d'avoir fait en sorte de se glisser près des tuyauteries faites pour tempérer la température avec de l'eau froide, sur son point de contact ... à savoir l'entrée des aérations. Ceci fait, elle se faufile là dedans et rejoint sans bruit celle se trouvant comme par hasard dans l'espace dressing du couple. Dévissant consciencieusement la plaque à l'aide de ce qui se trouve dans son sac, Felicia s'infiltre enfin, en appréciant cette magnifique vue, pendant qu'en bas, ils sont toujours aussi insouciants et portés sur leur nombril. Orf ! Aller, elle pioche dans les tiroirs quelques bijoux qui tombent dans son sac, dont un bracelet avec de forts beaux diamants taillés.

— Bon, il est temps de mettre la main à la patte ... Le bureau le bureau ...

S'accroupissant pour sortir sans bruit du dressing et rejoindre le fameux bureau, Felicia y va à pas de chat. Vu la présence d'invités, les systèmes ne sont pas de mise sur la plupart des pièces, mais elle planche que dans le fameux bureau, c'est le cas. Ce n'est pas censé être un lieu approché par les invités. D'autant plus ... que celui-ci est bloqué par une simple serrure ... oh, ça lui facilite le travail avec ses outils de crochetage. Et hop ! Elle entrebâille la porte. Donc. Scanner corporel à ondes milimétriques ? Bon vieux système de lasers ? Ou autre chose ... systèmes à pression peut-être. Felicia sonde la pièce et finit par reconnaître un fameux système de reconnaissance au mouvement. ni une ni deux, elle sort ces espèces de mains gluantes pour gosse d'un plastique ainsi qu'une sorte de lance pierre improvisé et ... paf ! La première main est presque collée sur le système de détection. Elle en sort une autre, et espère que la seconde sera la bonne parce que sinon elle n'en a plus qu'une. Et ... bingo ! Le système ainsi étouffé, le chat s'infiltre en restant tout de même sur ses gardes et en refermant la porte de telle sorte à ce qu'on la croit fermée. Enfin, elle le voit. Ce Doig, placé en face de cette étude.

— Salut mon joli, maman est venue te faire sortir.

Felicia le décroche délicatement, en vérifiant si il n'y a pas de présence de système annexe qui se déclenchera en enlevant le cadre. Mais rien ! Tournant donc le dit cadre, elle fait en sorte de détacher la toile et sortir enfin la pièce importante de ce cambriolage : à savoir ce réceptacle qui accueillera la toile.

— This is how it goes, watching it unfold (watching it unfold), playing my own role (runaway on 'em), dum-dum-ditty-dum-dum-ditty, daddy, don't.

Chantonne-t-elle à voix basse, en roulant délicatement la toile, non contente d'avoir bien réussi son coup.

So hate me, hate me
I'm the villain
You made me, made me
I'm the monster
You need me, need me
Or it's all on you
(Oh no, here we go, welcome to the shitshow)
✿ Elli


Hope you Know
I hope you know there's a part of you that lives in every note and every step I take along these broken roads that I've been walking and the time between us talking is so much longer now, but I still call you home. I hope you know. -byendlesslove

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MessageSujet: Re: Tout le monde veut devenir un cat Tout le monde veut devenir un cat - Page 2 EmptyDim 28 Jan - 19:30




Tout le monde veut devenir un cat

Je ne suis pas certaine d’avoir pleinement compris la partie "nous sommes une femme et une femme se parlant comme devrait le faire tout un chacun". L’américain n’est pas ma langue maternelle et j’ai appris le britannique même si j’y ai un accent français ; une suisse quoi. Je pense avoir compris le sens néanmoins, comme avec la Glossia que j’emploi en guise de langage codé avec mes proches lorsque le besoin s’en fait sentir. Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est prendre soin de soi et de ce qui nous appartient. Mon estime de moi, en l’occurrence. Comme tout félin, je suis bien moins confiante et indépendante que j’aime à le paraitre. Ce qui ne signifie pas que je ne le sois pas : j’ai de la confiance à revendre et je tâche d’être aussi indépendante que les tâches ménagères d’une collocation me le permettent. Collocation qui ne commenterait malheureusement pas l’accord entre un chemisier et une jupe crayon avec autant de finesse que toi. Enzo se contenterait d’une réponse simple et Nathan d’une possiblement vexante. En toute bienveillance évidemment. Sans que l’on ait le même niveau de complicité qu’avec mes deux deux, je dois avouer que je vais t’inviter pour mes prochaines festivités. Ainsi notre complicité naissante pourra continuer. Tu as l’air partie pour cela aussi. Et je ne pense pas que ce soit uniquement pour tes intérêts professionnels futurs. Il y a toujours de cela mais c’est normal. Toi, Anya, tu me donnes des envies d’exceptionnel.

« Je vois, me dis-tu après qu’il soit question des enjeux familiaux et décisionnels sur mon travail le plus rémunérateur, n'être qu'un visage et pas une voix dans un monde qui pourtant en manque cruellement, ce n'est pas une vie. »

Être une marionnette n’est pas une vie, non. Enfin, pour quelqu’un comme moi. Je ne porte aucun jugement à tous ceux qui passent leur existence à simplement suivre ce que l’on attend d’eux et à faire ce qu’on leur demande. Personnellement, je fais ce que l’on attend de moi à ma manière et je fais ce que l’on me demande si je l’entends ; sachant que je préfère généralement que les autres facent ce que je leur demande. J’y arrive, généralement, même si pas forcément de la bonne manière. Faire des erreurs et apprendre, toujours. Ainsi que prioriser ses objectifs et ses activités, oui.

« Je suis pareille quand je veux monter un projet, confirmes-tu en me faisant sourire avec complicité. On part dans tous les sens et au final… on n'a pas ce sentiment de satisfaction sur nous-même. »

Je réfléchis quelques instants et s’est visible : partir dans tous les sens, plutôt deux fois qu’une ce qui fait quatre sens minimums lorsqu’on y pense mais multiplie les probabilités d’avoir le bon sens dans le lot, c’est totalement moi. Ne pas avoir ce sentiment de satisfaction sur moi-même ? Ça dépend. Apprendre de mes erreurs m’aide à ne pas détester ce que j’ai fait par le passé en voyant toutes les erreurs faites dans ledit passer. Même s’il y en a des plus amères que d’autres. Insatisfaction et amélioration peuvent aller de pair, il faut juste éviter de se faire bouffer. Est-ce ton cas ? Ce n’est pas le mien, comme le prouve ma gestion des attirances.

"L’amour et les affaires font rarement bon ménage quand on ne sait pas comment tenir en équilibre" en effet. Après, moins que l’équilibre, c’était surtout une question de savoir si Maya était ou non impliquée dans l’enlèvement, la torture et l’expérimentation sur les mutants menés par son patron. Dans le doute, on reste loin. D’où que je ne m’y attarde pas.

Là où je m’attarde en revanche, c’est sur la main que tu poses sur mon épaule. Je penche d’abord le visage sur le côté, d’incompréhension, puis pince les lèvres en un sourire de gratitude. Je n’ai aucun souci avec la pitié car j’en connais le sens premier : le fait d’éprouver un sentiment douloureux face aux souffrances d’autrui alors que ne les connait ni ne les partage soi-même. C’est proche de la compassion mais celle-ci implique de partager la souffrance d’autrui, par intuition ou connaissance de celle-ci. C’est une question d’empathie et non de mépris, de supériorité et d’orgueil face auxdites souffrances comme certains le ressentent et trop de monde le conçoit à présent.

« Après, je sais qu'au Japon certains de marient à des personnages virtuels, déclares-tu en me faisant pouffer et avoir une grosse pensée pour ma chère Queenie ; bien qu’elle ne soit même pas l’équivalence d’une interface en langage naturel Stark malgré mes espoirs de pouvoir l’améliorer un jour… vais-je finir vieille fille avec une IA ? Le film Her en a aussi un peu parlé alors... »

J’ai toujours trouvé que Natasha Romanoff et Scarlett Johansson se ressemblaient un peu, la première étant en partie responsable de ma réalisation quant à mon orientation, ainsi un film d’un sujet que j’apprécie, les IA, avec des acteurs que j’apprécie m’avait fait prendre le temps. Bon, pas de bol, y’avait juste la voix de Scarlett… mais je tais ça je dis rien, histoire de faire un pléonasme, là où tu dis ça pour rire, ce qui a été efficace. Est-ce que Queenie finirait par me décrocher la lune ? Maya l’IA et elles m’ont déjà permis de faire voir des étoiles à Noël.

« Et… je n'ai pas envie de mourir dans un tsunami.

- Moi non plus : chat échauffé craint l’eau froide et je suis toujours chaude, sauf en cas de douche froide.
»

Mais parlons plus important : mariage. Enfin, contrat de mariage. Ça va avec et ça ne va pas sans, réciproquement.

Je reste partiellement tournée vers toi, reins contre le comptoir et visage face au tien, alors que tu me parles de la manière normale de mener sa vie dans notre milieu : avec de l’ambition. Des projets. Proactifs et non réactifs ou passifs. Est-ce que je ne peux m’empêcher de sourire au fait que tu ne sois "pas du genre à être collante pour un homme en soi" ? Sorry not sorry. Avoir ses propres rêves est normal et les mener à bien est le défi. Nous en avons déjà parlé et tu auras surement mon soutien en temps voulu. Est-ce que je ne peux m’empêche d’encore plus sourire au fait que tu ais "parfois l’impression que cela le frappe quand il remarque que tu ne lui donnes soudain plus d’attention" ? SNS, encore, sachant que je l’ai bien vu. Il faut juste qu’il t’accorde l’attention nécessaire à se rendre compte que toi non plus tu ne lui accordais plus d’attention afin de venir marquer son territoire sur toi pour repartir juste après.

« Je trouve cela mignon, te réponds-je face à ses difficultés, parce que c’est territorial sans être trop intrusif. Vous avez la confiance de ne pas surveillez l’autre tout en donnant des marques d’affection à base de Namoé. Tant que c’est saint, c’est bien.

- Je sais malheureusement que ça ne durera pas car comme vous l'avez dit,
enchaines-tu en me faisant perdre mon sourire et baisser le visage en attendant la suite, je dois grandir avec ce que je fais, et non avec qui je peux être. »

L’idéal étant, à mon sens, de permettre à l’autre de grandir à son côté. Je tais cela cependant, parce que ton clin d’œil me fait savoir que tu le vis bien ou que tu es dans le déni sur ce point et que le lieu n’est pas vraiment approprié à pousser ce bouchon.

Enzo arrive à ce moment-là et j’en profite pour déposer mon second verre afin de reprendre le premier, les ayant donc terminés dans le mauvais ordre avec une originalité qui me plait. Oui, on parlait de lui et il prend cela avec un haussement de sourcils réclamant plus de détails. Ne pas s’inquiéter est une invitation qui l’invite à regarder la "Miss Orchent" dont tu lui parles avec une suspicion que je n’entretiens pas du tout d’un air malicieux. Son concours à un éventuel contrat de mariage le fait sourire et te regarder à nouveau, chose que je fais également. Le rappel me fait froncer les sourcils et tourner les yeux sur le côté à la recherche de la corde lancée mais Enzo se contente d’acquiescer avec cordialité. Ben oui, je manque de temps ! Heureusement qu’il va plus lentement quand on est actif que quand on est immobile sinon ça serait encore pire ! Merci ma Chance pour la relativité générale. Elle me permet de m’en sortir relativement bien.

« Miss Orchent semble considérer qu’il vaut mieux caser et marier les autres qu’elle-même, répond mon ami avec une connivence suave. Quand ce n’est pas avec une personne, c’est avec un travail. Méfiez-vous. »

Il lève le verre pour proposer un toast. J’y réponds avant de te regarder.

Même si notre compagnie te plait, surtout la mienne puisqu’Enzo fait seulement un caméo, tu dois rejoindre un autre habitué de ceux-ci ; les caméos. "Vivre l’instant présent avant que celui-ci ne t’échappe lorsque tu auras un carnet d’adresse aussi chargé que le mien", je te souris et acquiesce.

« Si nos chemins se recroisent, sachez que je serai ravie de vous faire une robe à la hauteur de vos lignes et votre rayonnement.

- Une raison de plus pour me motiver à arranger cela,
te souris-je sincèrement. Enzo va vous passer ma carte et prendre la vôtre. »

Tu savais que tu l’aurais mais c’est désormais fait : ma carte professionnelle. Un sésame que beaucoup ont déjà ici et que les autres veulent avoir. Que Will veut avoir. "The Lucky OneTM, organisatrice de spectacles et de festivités, artiste performeuse (chant, danse, musique), égérie d’Orchent Bank, Insurance & Financial. contact@theluckyone.com et un téléphone portable professionnel." Tout ce qui a besoin d’être dit.

Je te regarde partir alors que ma cour entreprend de revenir se tenir auprès de moi. Je bois une gorgée en me disant que les deux jeunes femmes qui m’ont attirée sur les 12 millions de personnes de cette ville sont accrochées à d’autres choses. Je passerais moi-même à autre chose rapidement et ce ne sera pas qu’une question du vin préféré de Mike qu’il fait cultiver en France. Mike, Yit et moi avons de l’ambiance à mettre et le tango était un avant-goût improvisé. La surprise de la soirée, appréciée et mémorable. Out comme le fait que ce soit à Nathan que tu jettes un regard aguicheur après m’en avoir fait un amical.

« Je gagne, plaisante-t-il en bombant le torse.

- En tant que +1 d’une personne casée, toujours.

- Mieux vaut être la roue de secours d’une voiture qui roule que la roue principale d’une qui ne roule pas.

- Meow…
»

Paf le chat.

***


Une quinzaine de secondes durant lesquels je reste adossée au mur devant lequel se trouvent les petits salons et sur lequel se tient un écran plat. Dans une main, un micro. Dans l’autre, ma hanche. A l’autre largeur de la pièce, en haut des escaliers, Mike et Yit attendent avec leur propre matériel. Je m’avance d’un pas et porte le micro à ma bouche alors que les gens assis dans les salons autour de moi me regardent à l’instar de ceux au-devant de la baie vitrée et de ceux du bar encore au-delà.

« Breaking news, fais-je semblant de dire alors que l’enregistrement voxcodé de ma voix a été fait précédemment. A state-wide weather watch is now in effect. A considerable amount of rain is exepcted for this evening, though many citizens have claimed to have see more than just water failling from the sky. »

Je lève ma main libre devant moi avec mon index dressé.

« More information to comme at two. »

Je lève mon majeur, vers moi évidemment, pour signifier le deux.

« Humidity is rising, commence-t-on à trois.
Barometer's getting low, continue-t-on avec nos voix amplifiées.
According to all sources, chante-t-on alors que je tourne ma main libre vers la baie vitrée.
The street's the place to go…
'Cause tonight for the first time,
continue seul Yit alors qu’il descend l’escalier.
Just about half-past ten…
For the first time in history,
suit Mike, oralement comme dans la descente.
It's gonna start raining men who !

It's raining men ! Hallelujah !
It's raining men ! Amen !
I'm gonna go out to run and let myself get
Absolutely soaking wet !

It's raining men ! Hallelujah !
It's raining men ! Every specimen !

Tall, blonde, dark and lean…
Rough and tough and strong and mean…


Je m’avance entre les fauteuils pour passer une main sur les épaules, les visages ou les cheveux des mecs que je croise avec un grand sourire ; et absolument pas de hasard sur qui est déclaré grand, blond, brun, maigre, brut, dur, fort et méchant.

« God bless Mother Nature,
she's a single woman too
She took off to heaven

And she did what she had to do yeah,
She taught every angel,
She rearranged the sky,
So that each and every woman
Could find her perfect guy !


Non votre honneur, je ne pousse pas Nathan à ce moment précis et je n’ai pas calculé précisément mon coup pour le faire. Du tout. Miaou ! Il n’avait qu’à pas se tenir à côté de la télé, vers laquelle je suis revenue, alors que Mike et Yit ont fini de descendre l’escalier.

« Welcome back, reprends-je en playback. Following up on our broadcast from earlier, it has been confirmed that it is in fact… raining men. Reports say that it’s raining men all across North America. The men are not harmful (hein Nathan ?) but there is concern for how countries will deal with the influx. Who are these men ? Where are they from ? Why do they all look like stockpoto images ? (deuh Nathan !) More information to come. »

Je reprends mon avance pour rejoindre mes compères au centre de la piste de danse.

« 'Cause tonight for the first time,
Just about half-past ten,
For the first time in history,
It's gonna start raining men !
»

Je maintiens la dernière syllabe le temps de me retourner et de me laisser tomber en arrière pour que Mike et Yit me rattrapent dans les deux sens du terme.

« It's raining men ! Hallelujah !
It's raining men ! Amen !
It's raining men ! Hallelujah !
It's raining men ! Amen !
»

La télévision éteinte reprend la parole alors qu’on part en live tous les trois.

La chanson s’arrête sous les applaudissements et les rires alors que je m’incline en compagnie de mes compagnons. Mon cœur bat vite, même si ce n’est pas là qu’il a battu le plus vite ce soir, puis mon sourire passe du contentement fier à l’amusement malicieux.

« Vous avez entendu messieurs, demande-je en conclusion. Il va être temps de faire mouiller ces dames. En dansant ! Sinon ce soir, vous dormez dehors. »


Je laisse ma seconde paire s’en va chercher compagnie pour montrer l’exemple alors que je m’en vais pousser les interpellés également, cherchant au passage Will et Anya ; même si je ne croise que le premier du regard. Cela me fait froncer les sourcils mais je n’ai pas le temps de lui en parler : il me faut virer les flémards de leurs canapés ! Aller, on y va ! Si, vous y allez ! Mais i ça va bien se passer, vous verrez !

« Half past twelve
And I'm watching the late show
In my flat all alone
How I hate to spend the evening on my own.
»

Le message il est pas clair ? Aller, shou !

« Autumn winds
Blowing outside the window as I look around the room
And it makes me so depressed to see the gloom.
»

Vous voulez pas que je surjoue cette tête là alors c’est par ici !

« Is there a man out there ?
Someone to hear my prayer ?
»

Je tends la main à chaque personne que je croise tout en esquivant une éventuelle réponse, alors que ça commence à danser autour de moi.

« Gimme, gimme, gimme a man after midnight.
Won't somebody help me chase the shadows away ?
Gimme, gimme, gimme a man after midnight,
Take me through the darkness to the break of the day !
»

Me déhanchant et secouant buste comme épaules, je partage quelques secondes de sourire et de danse avec Will. Comprend-t-il l’interrogation muette ? Pas sûre. Du tout.

« Movie stars find the end of the rainbow, with a fortune to win
It's so different from the world I'm living in…
Tired of T.V. I open the window and I gaze into the night
But there's nothing there to see, no one in sight.
»

Bon, c’est bon, je laisse tomber et je vais voir ailleurs. C’était prévu mais pas comme ça !

« Is there a man out there ? »

Je ne trouve définitivement pas Anya.

« Someone to hear my prayer ? »

Tant pis pour cette fois, c’est le refrein et l’emmerdement de tous ceux qui ne veulent pas danser.

« Gimme, gimme, gimme a man after midnight.
Won't somebody help me chase the shadows away ?
Gimme, gimme, gimme a man after midnight.
Take me through the darkness to the break of the day.

Gimme, gimme, gimme a man after midnight.
Won't somebody help me chase the shadows away ?
Gimme, gimme, gimme a man after midnight.
Take me through the darkness to the break of the day.
»

Telle une mente religieuse ayant confondu une boite de nuit avec son couvent à cause d’un ou deux verres de trop, je m’en viens à attraper et attirer sur la piste toutes les personnes qui fuit légèrement mon regard ! Ainsi en ramènerais-je quelques-unes de plus avant de recommencer à chanter, sur la piste de danse cette fois.

« Is there a man out there ? »

Je retrouve Mike et Yit, ainsi que Charlotte et Nathan, plus ou moins où c’était prévu.

« Someone to hear my prayer ? »

Jo m’attrape par les hanches pour me soulever jusqu’à son épaule, afin que je surplombe tout le monde pour continuer de les encourager vivement !

« Gimme, gimme, gimme a man after midnight.
Won't somebody help me chase the shadows away ?
Gimme, gimme, gimme a man after midnight.
Take me through the darkness to the break of the day.
Gimme, gimme, gimme a man after midnight.
Won't somebody help me chase the shadows away ?
Gimme, gimme, gimme a man after midnight.
Take me through the darkness to the break of the day.
»

Lorsque la chanson se finie, mon ami me rattrape et me dépose. Je lâche un rire des plus amusés alors que j’ai besoin d’un pas ou deux pour retrouver mon équilibre.


Mike et Yit se positionnent devant moi alors que je me recule en compagnie de Nathan. Ils prennent le relais et je m’en vais jusqu’à l’escalier en compagnie d’un Nathan amusé.

« T’es bourrée, ricane-t-il.

- Je tiens debout.

- Même si je te lâche ?

- Oui.
»



« Un chat retombe toujours sur ses pattes. »



« Merde, à ce point ?

- Mais non, quand même pas.

- J’espère bien.

- Prends le micro, moi je prends l’escalier.

- Je vais te reprendre toi aussi.

- Dans tes rêves uniquement.

- Je te prends par le bras ou en sac à patates ?

- Je suis pas bourrée à ce point-là mais je tenterais pas le sac à patates non plus, pour le bien de ton costume et de ma dignité.

- Voilà.

- Tu m’accompagnes en haut des escaliers ? J’ai besoin de me rafraichir.
»

Il soupire avec un grand sourire avant de me soutenir par l’épaule plus que la rambarde de l’escalier, voire ses marches, ne l’aurait jamais fait. En vrai, ça va. J’ai un petit décalage au niveau pensée et sens ainsi que des fourmis dans les mains mais je tiendrais debout si on ne me fait pas atterrir depuis plus haut que ma taille. Or, comme le second étage est plus grand que moi, je ne crache pas sur l’aide. J’aurais dû abuser et lui demander de me prendre en princesse ! Quand je disais qu’il y avait un décalage entre la pensée et la perception, c’était pas dans ce sens là mais du coup c’est dans les deux sens. Surtout que pour le publique, je n’ai pas besoin d’être bourrée pour adorer qu’on me prenne dans les bras comme une princesse. CHAT !

Arrivée en haut de l’escalier, Nathan me lâche et je fais quelques pas vers la suite de Maître ; laquelle contient la chambre de Mike et de Charlotte ainsi que leur salle de bain, mon objectif, leur dressing et leur bureau. C’est une bonne partie de l’étage, le reste étant occupé de deux chambres d’amis, mais je le connais bien. Je dis pas que je pourrais m’y déplacer les yeux fermés non plus et c’est bien pour cela que j’allume toute les lumières lorsque j’arrive, attirant mon Nathan qui se demande ce que je fais alors que je le lui ai énoncé précédemment. Et, très franchement, j’aurais fait exprès que j’aurais pas réussi mais le hasard et peut-être un peu d’alcool me font prendre la mauvaise pour et m’immobiliser face à une personne que je n’aurais doublement pas dû voir : parce qu’elle est bien planquée et parce qu’elle n’a rien à faire là !

Très franchement, la vision n’est pas désagréable. Le catswuit en simili-latex c’est un style et il va bien à la personne dedans. Je suis pas tellement fan des froufrous de fourrure même si le blanc c’est toujours bien, surtout dans une aussi belle chevelure, et je ne comprends pas de suite l’intérêt d’aussi bien cacher son visage quand on montre autant une autre partie possiblement toute aussi attirante de son anatomie. Oui je parle du décolleté qui fait moins "fenêtre" sur les seins que "baie vitrée" vu la taille même si je soupçonne sérieusement un push-up destiné à également maintenir les jumeaux en place pour des permettre l’amplitude de mouvements ; ce qui doit être un peu douloureux, sous réserve que ça ne fasse pas catapulte. Par ma Chance, dormir avec ça doit pas être aisé. On pourrait pas y mettre le tableau qu’elle tient mais…

Ah.

Nathan a été plus réactif que moi, plaçant sa main libre dans l’arrière de son pantalon où se trouve son Glock 17.

« Puis-je vous conseiller de ne faire aucun mouvement brusque, déclare-t-il avec une froideur qu’on n’attendrait pas de lui lorsqu’on ne connait pas son passé. Tout geste suspect me donnera l’occasion d’invoquer la doctrine Castle. »

Je déglutis à son côté, croisant les bras devant moi et tâchant de me reprendre alors que je m’attends parfaitement à ce qu’il dégaine pour lâcher une doublette ; une balle dans le ventre usant du recul de l’arme pour essayer d’en loger une autre dans la tête.

« Par ma Chance, cris-je presque alors que j’amène ma main droite contre la tempe, distrayant du fait que le téléphone de Nathan comme le micro qu’il tient dans son autre main et qui retransmet ma voix par les baffles. Dis-moi que tu vas gérer ça Paul-Valery ?! »

A un pâté de maison de là, une ruche s’ouvre et des abeilles robotiques passent par le système d’aération pour s’échapper d’un bus tranquillement garé dans la rue.



The Lucky One


Dernière édition par Lucy Orchent le Sam 10 Fév - 10:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tout le monde veut devenir un cat Tout le monde veut devenir un cat - Page 2 EmptyJeu 8 Fév - 16:37





Hate MeVictim, such a perfect victim
Living in this prison, most, they would kill themselves to be here with me
But you blame, don't you love to shame me?
Everything you fucked up, fell that broke or lost

     Mouvements amples, lents. La délicatesse féline transparaît dans son geste et sa manière d'être, alors qu'elle finit de ranger la raison de sa venue en ces lieux dans son réceptacle de transport. Luisant de ce latex noir et ce spandex par endroit élasticisant un peu ce costume bien moulant, Black Cat reste de dos, en sentant soudainement qu'une arrivée impromptue la grille dans son parfait cambriolage. Malgré la menace grandissante, la voleuse pivote d'un pas léger et dansant pour faire face aux deux intrus. Même si techniquement, c'est elle l'intruse en ces lieux. Intrus dans sa bulle, dans son casse, vous voyez ? Finissant donc de visser le porte toiles en soupirant longuement, elle s'adresse avec chaleur et impertinence à ce beau mâle de tout à l'heure, avec son timbre suave, provocateur et un peu étouffé par cette cagoule cette réplique.

— Oh. Alors, c'est ça la fameuse doctrine Castle ? Eh bien, je vais te dire ce que j'en pense : si c'est toujours aussi bien bandant de muscles et de regard assassin qui donnent envie de se mettre à genoux, je signe tous les jours.

Elle en pince ses lèvres, et sourit grandement sous son masque. Même si ils ne peuvent le voir, ses yeux parlent pour elle. L'excitation monte, tout comme s'explose sa joie de savoir qu'en fin de compte, cette soirée va être un peu plus mouvementée que ça. Elle voit Lucy à ses côtés, qui d'ailleurs se permet de l'appeler Paul Valéry. Elle a l'air ... un peu bourrée ? Décidément ... peut-être que ces légères rougeurs aux pommettes la rendent d'autant plus séduisante, mais elle ne peut décemment pas lui dire. Cela relèverait à briser son identité, qui reste secrète.

— Ton chéri a pas vraiment une tête à s'appeler Paul ... mais ok. Paul, soyez sympas. La doctrine Castle c'est pour les faibles qui veulent montrer leur gros engin. Et vous ne voulez pas accidentellement tirer une balle dans ce tableau, pas vrai ?

Elle aussi n'a pas envie qu'on tire dans ce tableau. Encore moins sur elle. Consciente de ce qu'elle risque avec cette fichue doctrine digne d'un mauvais texan à la gâchette facile, elle prend à parti comme un otage ce pauvre tableau, non sans ressentir tout le poids du regard de Shepard sur sa personne. Il ne rigole pas. Et donc ? Ça la stresse.  



    Le feulement la fait frissonner de bout en bout à tel point qu'elle en a un léger mouvement de recul. Ce qui a l'air d'avoir été interprété par monsieur gros muscles comme un mouvement suspect. Heureusement que dans ce mouvement de recul, elle s'emmêle un peu les pinceaux, chute à terre et roule amplement sur le côté, sinon les deux balles tirées étaient pour sa pomme. Bon bah, on repassera pour les négociations, hm ? Là tout le monde dans l'appartement doit déjà être au courant avec ces détonations qu'il y a péril dans la demeure.

— Wow ! Même trébucher c'est interdit par la loi de Paul Rambo ? Purée eh bien ... si tu veux jouer au soldat, très bien. Mais sache que je ne suis pas du genre à me laisser intimider.

Ni une ni deux avant qu'il ne puisse la remettre en joue, la voleuse se remet sur ses deux pieds et pivote comme une danseuse sur le sol, avant de s'armer de son seul objet contondant disponible sur le moment : le tube de stockage. Et ... SCHPOW ! Nathan se prend sous cette souplesse plus poussée que celle d'une voleuse lambda, ou de toute gymnaste accomplie, un sévère coup de tube en matière dure dans la mâchoire. C'est comme si elle lui avait balancé un sac avec une brique dans la figure, pour imager.

— Hop ! Tu permets jolie bourrée ?

Sans autre forme de procès, Black Cat s'empare de la rousse aux hanches, la fait pivoter dans une danse soudaine et saccadée de valse et la lance ensuite vers son comparse, non sans prendre son élan dans un début de course puis s'impulser sur le rebord de l'étage et ainsi effectuer cette manœuvre assez impressionnante pour ... se retrouver au milieu des invités. Qui crient, qui s'étonnent, qui ne comprennent rien. Ils voient juste une femme ayant fait un mouvement digne d'une gymnaste tomber avec une volée sur les oreillers de ce canapé et prendre la pose.

— Meow.

Pensant qu'il s'agit d'une prestation payée, et sûrement bien bourrés, ils se mettent à applaudir et siffler. Sauf ... les organisateurs de cette soirée.



    La voleuse elle, saute du canapé, et salue la foule, avant de commencer à fouiller dans son autre sac pour chercher son petit dispositif technologique de casse de vitre par vibrations. Plan b du coup, pas de retour dans les tuyaux. Ce qui l'arrange en soi parce que la poussière ... urgh ! Reculant donc en ayant enfin son petit gadget en main, Felicia l'appose contre la vitre, et l'active. Il faut un petit temps de vibration tout de même, car la vitre a l'air d'être bien renforcée. Mais ça cèdera, ce n'est pas un problème.

— Merci, merci. Ravie d'apporter un peu de peps, dans vos vies navrantes, messieurs dames.

Clac. Le dispositif est en place après sa révérence. Et elle exagère un peu plus le mouvement, joue de sa main maintenant libre en faisant des rotations brassant l'air ambiant ... avant de ponctuer le tout dans ce qui semble être un baiser volant en direction de Lucy et Nathan.

— Je ne suis que l'humble patte féline permettant de mettre en lumière à quel point vous ne méritez rien de tout cela. Vos richesses n'ont pas lieu d'être pendant qu'en bas, il y en a qui crèvent la faim ou se nourrissent des quelques miettes votre pathétique ruissellement. Oh et attention à l'homme là haut, il est armé et dangereux ! Ah. Non. en fait, c'est moi. Oh ! Je lui ai volé.

Elle avait récupéré l'arme de Nathan et pince à présent la crosse entre ses doigts. Et elle tombe. Oups. Le cran de sécurité. Un coup part ! Heureusement, ça ne touche personne. enfin si, ça a presque touché un invité, qui d'ailleurs s'évanouit en relâchant la pression dans sa vessie. La balle est fichée trente centimètres plus haut dans le mur, quand même. Ce changement de ton paniqué, puis de réalisation sur qui tient vraiment l'arme ainsi que ce coup parti, en fait tressaillir et réagir plus d'un, qui dans une impulsion de survie toute naturelle, mais tout de même idiote, se mettent à reculer voir courir vers la sortie en hurlant. Oups ?

So hate me, hate me
I'm the villain
You made me, made me
I'm the monster
You need me, need me
Or it's all on you
(Oh no, here we go, welcome to the shitshow)
✿ Elli


Hope you Know
I hope you know there's a part of you that lives in every note and every step I take along these broken roads that I've been walking and the time between us talking is so much longer now, but I still call you home. I hope you know. -byendlesslove

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MessageSujet: Re: Tout le monde veut devenir un cat Tout le monde veut devenir un cat - Page 2 EmptySam 10 Fév - 11:45




Tout le monde veut devenir un cat

La voleuse répond avec ingénuité au bluff de Nathan : il n’est pas chez lui et la doctrine Castle ne s’applique pas à lui, même si je suis certaine que Mike explicitera lui avoir demandé son aide si le besoin de se justifier se fait sentir. Notre objectif actuel est de gagner du temps ; celui que les @robeez arrivent, présentement. Dix-sept balles sont une chose, dix milles dard-seringues une autre. Après, mon garde du corps est bien plus à cheval sur l’initiative que moi : forcer l’autre à se défendre et essayer de le neutraliser avant l’inverse. Est-ce qu’une provocation fonctionne ainsi ? Pas réellement : l’autre en face de lui n’est plus un individu. C’est un danger. Une cible.

Est-ce que ma Glossia perturberait l’amusement de la voleuse ? Peut-être. Elle ne doit avoir aucun moyen de savoir que Nathan n’est pas un homonyme de l’écrivain, poète et philosophe français qui me sert de code pour le contrôle des @robeez. En revanche, elle a pleinement le moyen de perdre son temps en paroles et donc de jouer pour nous. Merci ma Chance : je suis bourrée, elle est stupide. Est-ce que Nathan risquerait une vie pour une œuvre d’art ? Tellement pas. Il viderait son chargeur à travers le tableau si ça permet d’avoir le danger qui se cache derrière. "Un otage c’est comme un couvert : si t’es pas sûr que ta balle le traverse pour atteindre ta cible, ça fonctionne" m’a-t-il dit une fois. Il s’est même ensuite défendu de toute insensibilité : "mais si je suis sentimental. Il me suffit d’un peu d’acier pour toucher le cœur de quelqu’un". Et on n’était même pas en jeu de rôles !

Est-ce que je sursaute lorsque les coups de feu partent ? Oui. J’ai déjà lancé mon avertissement quand au problème dans la maison mais ça doit me surprendre et surprendre tout le monde en bas ; aux exceptions d’Enzo, Charlotte et Mike. Dans cet ordre. De mon côté, mon souffle se raccourcit alors que l’entrainement s’apprête à prendre le pas pour mener la danse ; l’entraineur vient de donner le départ avant l’arrivée de nos alliées.

Mon cœur s’accélère et je tâche de contrôler ma respiration pour préparer l’effort alors que Nathan réaligne la visée en attendant de savoir s’il a touché ou non ; bien que l’absence de giclée de sang soit un indicateur. Presqu’autant que le fait que l’autre continue de parler, m’assurant qu’elle a des pouvoirs surhumains ou qu’elle veut nous faire croire qu’elle en a, même si elle le fait en agissant !

L’attaque atteint Nathan à la tête et c’est rendu encore plus horrible avec mon léger décalage analytique. L’arme improvisée, la base de tout combat réel, est surement responsable de plus de morts que les armes à feu. Est-il mort ?

Je ne permets rien du tout mais n’ai aucun choix car la tornade continue ses destructions et s’en prends à moi ensuite. Même pas le temps de me défendre, bien que l’autre continue de parler à une inhumaine vitesse, que je suis déjà lancée (?!) sur mon ami qui s’effondre. Force surhumaine, notée. Survie, également.

C’est un combat à mort.

J’entends les cris au-dessous alors que je me relève avec des frissons sur tout le corps et les larmes aux yeux face à mon ami qui geint de douleur ; au moins est-il vivant. J’attrape son téléphone puis me relève douloureusement alors que les frissons vont rejoindre les fourmis que j’ai dans les mains à cause de l’excitation. J’avance jusqu’à la barrière de la mezzanine pour voir le monstre faire son cirque en bas, ivre de sa puissance et de sa supériorité. Un miaulement ? On dirait qu’il va y avoir combat de chats.

Les applaudissements me dégoutent mais cela ne saurait surpasser la peur et la colère. S’il n’y a pas de mouvement de panique, je suis certaine que mes trois amis ont compris le code et qu’Enzo est déjà à la surveillance des @robeez. Mike n’a qu’à faire preuve de la doctrine Castle comme il le souhaite, il est légitime à son emploi contrairement à Nathan, et je ronge mon frein le temps que mon armée arrive. L’autre a bien de la chance, vu le temps qu’elle prend, que personne n’ose lui tirer dessus. Le bluff. J’inspire.

Le mépris de l’inhumaine transpire sur tous ceux qui l’entourent. Elle fait son manège alors que je ne la quitte pas des yeux. Elle prend son temps. Elle joue contre son camp. Enzo a-t-il contacté le SHIELD ? Nous leur livrons une nouvelle affaire ce soir. Et si nous ne suffisons pas, j’aurais une cible pour les Gardiens de la Galaxie voire les Avengers. Peut-être une occasion de recontacter Jean afin de lui demander un coup de main télépathique aussi. Juste que, pour l’heure, c’est entre la voleuse, les @robeez et moi. Nouvelle épreuve de super-héroïne.

« Je ne suis que l'humble patte féline permettant de mettre en lumière à quel point vous ne méritez rien de tout cela, continue-t-elle de mépriser après qu’elle ait sorti un appareil sans doute destiné à détruire la baie vitrée d’un sac que je n’avais même pas vu, me dégoutant plus encore tant elle a besoin de cracher du venin sur des gens qui ne lui ont rien demandé pour se sentir exister. Vos richesses n'ont pas lieu d'être pendant qu'en bas, il y en a qui crèvent la faim ou se nourrissent des quelques miettes votre pathétique ruissellement. »

Oh, une Robin des Bois de Boulogne ; comme si les contacts nécessaires à revendre un tableau volé n’étaient pas le genre de gens qui créent du malheur. Comme si elle allait faire don de tous les fonds ainsi mal acquis pour les pauvres. Comme si elle leur appartenait, avec son équipement. Hypocrite. Son baiser volant me débecte encore plus : elle use de son pouvoir contre les autres en reprochant auxdits autres de l’utiliser pour eux-mêmes.

« Oh et attention à l'homme là haut, il est armé et dangereux ! Ah. Non. En fait, c'est moi. Oh ! Je lui ai volé. »

Quand ? Comment ? Combien a-t-elle de mains ? J’ai un instant de surprise interdite à réaliser que l’autre inhumaine est capable d’attaque Nathan avec une arme improvisée, de lui voler son arme à lui et de m’attraper moi pour le lancer sur lui tout en tenant le tableau et dans un même mouvement ?!

Pas de négociation.
Pas de bluff.
Juste du sédatif.
Juste de la neutralisation.

Je tâche de ne pas trop me crisper alors qu’un nouveau coup de feu part et que tout le monde réalise la situation de laquelle j’ai averti précédemment. Pas de surprise pour les principaux impliqués, juste la gestion de crise. Ce qu’on attend de la part des super-héros désormais. J’en suis une. C’est ma deuxième épreuve publique et ma troisième où il y a des gens en danger.

Mes lèvres se parent d’un sourire alors que la vitre explose. L’essaim a une vitesse de pointe de 60km/h et désormais une ouverture béante pour se rendre jusqu’à Nathan. Jusqu’à moi. Jusqu’à notre proie. Je lève le poing droit, fermé, et ne cri qu’un mot avant de pointer de l’index la voleuse.

« Val ! »

Queenie doit voir tout ce que je fais par l’intermédiaire de la caméra du portable que je tiens en main gauche. L’ordre est donné. Aller ma fille, file-moi la varicelle à cette voleuse, à cause des gouttelettes de sang laissées par tes piqures, qu’on puisse la livrer aux forces de l’ordre. Quant au tableau… les @robeez se posent avant de piquer, seule une chute est dangereuse mais, franchement, à mettre aux pertes et profits.

L’essaim arrive par la baie brisée, tentacule grouillant et ralentissant. Il est capable de voler plus ou moins sur place et forme donc une demi-sphère à mesure que des @robeez ralentissent et se positionnent autour de leur cible afin d’essayer de s’y poser sans impact. Toutes ont pour commande d’injecter leur sédatif, lequel prend 15 à 30 secondes à agir, jusqu’à inconscience de la cible ; après quoi elles arrêtent. Chaque piqure a 70% de chance d’être douloureuse. Elle entraine un apaisement, une relaxation, une réduction de l'anxiété, une somnolence, une diminution des réflexes, une hypotension et un ralentissement de la respiration. La somnolence va jusqu’à l’inconscience et le ralentissement respiratoire peut aller jusqu’à l’apnée ; où l’arrêt respiratoire en cas d’overdose mais l’IA des @robeez est programmée pour cesser toute injection à partir du moment où la cible est rendue inconsciente, donc ce risque est faible.


Notes:


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Felicia Hardy
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MessageSujet: Re: Tout le monde veut devenir un cat Tout le monde veut devenir un cat - Page 2 EmptyMar 2 Avr - 11:44





Hate MeVictim, such a perfect victim
Living in this prison, most, they would kill themselves to be here with me
But you blame, don't you love to shame me?
Everything you fucked up, fell that broke or lost

     Ah elle se sent fière, la Felicia ! Toute auréolée de sa gloire féline, toute pétulante et gonflée d'adrénaline face à ces méchants richous qui croient que tout leur est dû par leur statut ! L'hypocrisie à son paroxysme et hop ! Il suffit d'un coup de feu (somme toutes non léthal) pour tous les faire décamper comme un troupeau de souris kangourou ! C'est un peu drôle à regarder quand même. Du coup, elle rit. Nerveusement quand même, mais elle rit. Cependant elle est bien la seule à rire dans cette situation parce qu'autant Nathan beau gosse je veux te tuer selon les lois Castle qui m'arrangent, que Lucy la belle éméchée (avec qui elle ne pourra jamais être amie, dommage), ne rigolent pas. Oh ils devraient souffler un coup quand même ! Il n'y a pas mort d'homme ! Et puis c'est seulement un tableau que de toutes façons son pote super riche ne va pas tellement regretter vu comment il le mettait dans son bureau. Le sharing is caring c'est pas trop ça par ici alors hein ! Pas sa faute si elle se retrouve ici à voler. Enfin si, mais ! Il avait qu'à être un peu moins richou et égoïste, voilà tout ! Enfin bref, avec tout ça, il faut qu'elle sorte et fissa parce que plus les secondes passent ... plus elle est sûre de se prendre une mandale.

— Hein ? Val ?

Black Cat fronce les sourcils, un peu décontenancée par cet espèce de nom ! Elle appelle un super chien ? Un soudain troisième gars tout aussi super qui va lui mettre la rossée de sa vie ? Felicia se met en position pour éventuellement esquiver ou se défendre, et se concentre pour avoir à peu près un balayé de ce qui l'entoure au niveau visuel comme auditif. Mais rien ... rien ? Si ce n'est un bourdonnement



    Danger. C'est ce que crie son corps dans un énorme coup de frisson de stress. Felicia pivote souplement pour faire face à ce qui arrive et voit cet essaim de robot volants technologiques. Et elle comprend (se rappelle peut-être dans l'établissement de son plan) que oups, Lucy Orchent est une justicière. Et que oups encore, c'est avec ce genre de trucs entre autres qu'elle met à terre ses ennemis. Sous ses lunettes, ses yeux s'écarquillent grandement avant qu'elle ne se décide comme la chanson de Awolnation de "Run". Run for your life, fucking Hardy ! Pas le choix donc il faut qu'elle saute. Heureusement, ce n'est pas haut, et elle a le potentiel de jeter ses grappins sur pas mal de surface d'attaches. Felicia esquive comme elle peut le tentacule entrant à même dans l'appartement, et dieu que le bourdonnement est assourdissant. Ça peut être aussi bruyant des robots ? Non c'est sûrement fait exprès pour désorienter l'ennemi.

— Wow, c'est assez space vos choix de musiques. C'est censé être l'évolution de la New Wave ou un truc du genre bien rasoir et bien sectaire ? Pas cool niveau tapage nocturne.

Haha, très drôle. C'est vraiment le moment de faire de l'humour, tête de blonde. Enfin soit, elle arrange sur son épaule son moyen de transport pour la toile ainsi que son sac, et n'attend pas vraiment que ça réplique.

— Ça devient un peu étouffant par ici, et même si vous êtes sacrément canons ...

Clin d'oeil pour Nathan, et baiser volant pour Lucy, puis sa main se tend enfin pour lui permettre d'activer le système et se dégager fissa de tout ce bourbier. Qui on le rappelle, est de sa faute. Mais on rappelle aussi qu'ils n'avaient qu'à ne pas être aussi richous.



    Oh elle sait qu'elle a beau se dégager et voler dans les airs présentement, si ça vole, si ça bourdonne, si c'est robotique, ça va forcément la traquer. La traquer jusqu'à ce qu'elle tombe à terre et serve sûrement de cobaye pour une expérience salace du S.H.I.E.L.D, ou pour qu'on la passe en tournante dans un bureau de garde à vue. Et sincèrement ? Aussi charmante qu'ait été Lucy durant la fête, là, elle la déteste. Elle la hait de tout son être en imaginant tous ces trucs grouillants se balader sur sa combinaison, son visage ... et ensuite l'après ? Argh non, vraiment quelle plaie. Ils doivent tous avoir des caméras, ou alors elle va utiliser les caméras de la ville pour la traquer. C'est bien beau de se dire tout ça en se balançant de toits en toits et en essayant de tenir la cadence, mais ce ne sera pas éternel.

— Réfléchis ... Réfléchis, nom de dieu ... !

Siffle-t-elle entre ses dents. Et soudain, c'est la révélation ! Central Park, maintenant ! Le rouleau dans son dos est étanche et elle aussi en somme. Via sa peau. Le reste de son costume le sera moins. Mais les eaux de Central Park c'est une idée non ? ! En plus elle en est pas loin Elle plonge, les robots sont électriques et pas étanches normalement (sauf si vraiment Orchent a pensé à tout, là franchement ce serait pas cool). Donc si elle plonge, se tient sous l'eau un temps, elle a sûrement une chance de s'en sortir. Mais bon pour ça, il faut qu'elle arrive jusque là bas. Changeant donc de direction par une grande impulsion durant un de ses mouvements de balanciers, la voleuse se dirige donc vers Central Park, en espérant que son coup poker lui sera profitable. Plonger dans le Réservoir, le plus grand bassin du Parc, nager avec le petit masque à oxygène qu'elle se sortira au dernier moment dans son saut de son sac. Et ... dire adieu aux deux petits gadgets électroniques qui sont dedans. Marlowe allait la tuer. À coup sûr.

So hate me, hate me
I'm the villain
You made me, made me
I'm the monster
You need me, need me
Or it's all on you
(Oh no, here we go, welcome to the shitshow)
✿ Elli


Hope you Know
I hope you know there's a part of you that lives in every note and every step I take along these broken roads that I've been walking and the time between us talking is so much longer now, but I still call you home. I hope you know. -byendlesslove

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MessageSujet: Re: Tout le monde veut devenir un cat Tout le monde veut devenir un cat - Page 2 EmptyLun 22 Avr - 16:41




La toute seule veut devenir un catfish

Le rire qui suit le coup de feu n’est pas aussi sadique que ce à quoi j’aurais pu m’attendre. Juste que cela m’indiffère complètement pour l’heure. On considèrera la vie humaine de l’adversaire lorsque les vies humaines des alliés et des innocents ne seront plus en danger. Principe de base. Les seules victimes ici fuient pour déclencher une hilarité d’une criminelle peut-être un peu dépassée. Aucune idée. Je chercherais à comprendre plus tard.

Qu’elle tente de comprendre ce que je dis, mon seul mot, est à son désavantage. Elle se prépare contre moi. Principe de force d’engagement et de force de victoire : je suis une diversion. Je suis dans le duplex tandis que les @robeez arrivent par la baie vitrée détruite de celui-ci. Le marteau et l’enclume, d’une certaine façon. Je ne suis cependant pas assez résistante pour jouer les enclumes et les @robeez se chargent donc du marteau que je suis.

L’esquive de la criminelle me fait me tendre mais il n’est rien de plus à faire que d’avoir donné l’ordre pour l’heure. Et de l’écouter parler. Parce que même avec un essaim bourdonnant qui lui colle à la santé en ne ralentissant que pour se poser sur elle, il faut qu’elle parle. Mégalomane narcissique ? Trop confiante en elle ? Raison d’être l’une et l’autre ?

J’écoute pas ce qu’elle dit. Je me baisse à couvert pour afficher la carte tactique des @robeez et commencer à prendre de nouveaux pelotons de cinquante afin de les détacher de l’assaut principal. L’initiative d’abord. Le contrôle du terrain ensuite. Le nombre est utile pour cela. Je pianote et gesticule autant que je peux pour que des groupes dissuasifs s’en viennent entre la criminelle et ses victimes.

Les groupes d’assaut se déplacent hors du duplex et je sélectionne l’un d’eux pour avoir l’affichage visuel de l’une des synapses qui se trouve en son sein. Le matos de la voleuse tient de la super-vilaine et elle s’enfuit dans les rues en évitant Central Park, de l’autre côté de la rue au nord. Voyons combien de temps peut-être tenir un rythme supérieur à 60km/h. Il me semble que Captain America couraient à peu près à cette vitesse-là, lorsqu’il le faisait dans les routes de Vienne. La difficulté serait une perte de vue mais, merci ma Chance, la bulle précédemment formée et traversée je ne sais comment par la criminelle offre à Queenie tout autant de points de vue différents que le reste du tentacule qui se trouvait derrière ; sans parler du fait que la criminelle préfère le ciel newyorkais au parc arboré, merci ma Chance encore. Je ne peux pas tout voir mais mon intelligence artificielle si. Et elle sait ce qu’elle a à faire.

Le choix d’avoir une IA plutôt qu’une IU a été aussi aisé à faire que la création de ladite intelligence artificielle a été plus compliquée que celle d’une interface utilisateur. Oui, elles servent le même principe mais Queenie évolue au fur et à mesure de ses apprentissages. Je ne suis moi-même pas capable de dire ce qu’elle sait et ne sait pas, c’est une question de l’étudier elle. Elle ne se contente pas de calculer les différents chemins dans l’espace mais perfectionne ceux à privilégier avec les données récoltées lors de précédents déploiements. Cela se voit particulièrement à travers le fait que, lorsque je lui donne les ordres via la carte 2D présente sur le téléphone, c’est elle qui se charge de la conversion en 3D des informations et de la gestion de l’altitude selon les probabilités liées à ma demande. C’est aussi ce qui lui permet de préserver les @robeez de chocs et de crashs durant leurs vols.

Ou, présentement, d’immersion.

Les @robeez sont étanches. Pas amphibies. Il y a une différence entre pouvoir agir sous la pluie et pouvoir s’immerger dans un lac comme le fait la criminelle après avoir finalement tenu compte du terrain et être allée vers le lieu avec le moins de building et le plus de couverts.

Je suis pleinement calme à la constatation de cette interruption des chemins possibles entre les @robeez de Queenie et l’objectif que je leur ai fixé. J’ignore les gens autour de moi, ayant simplement indiqué à Charlotte de s’occuper de Nathan. Enzo et Mike sont avec moi. Je suis avec ma proie.

Un poing fermé et aucun ordre vocal pour ne pas changer l’actuel puis je fais suivre de mon index les 2,5km de rives du grand lac de Central Park tels que présentés sur ma carte téléphonique. Les @robeez entreprennent donc de voleter sur lesdites rives, une tous les 25,4 cm, à regarder l’eau.

« Trouve-moi ce que tu peux savoir sur ce lac, demande-je sans un regard à Enzo. Je veux savoir si la souris peut s’échapper par un trou ou si le chat n’a qu’à attendre qu’elle sorte du sien. »

Il y a quelque chose d’amusant avec cette situation, maintenant que tout danger pour toute personne ne le méritant pas est écarté. C’est comme avec la chasse. J’ai toujours aimé la chasse. La marche et l’environnement. Le cheval, le faucon et les chiens selon la forme que l’on pratiquait. L’arme à feu est clairement ce qui m’y intéressait le moins mais trouver l’animal à quelque chose de stimulant. Collaborer avec les autres animaux et les autres chasseurs pour y arriver aussi. Certes, je suis actuellement derrière un écran donc cela tient plus du jeu vidéo mais tout de même. Je suis en chasse.

« Jacqueline Kennedy Onassis Reservoir, commence à lire en vitesse mon assistant. 2,54km de rive… 43 hectares de superficie… profondeur maximale de 12m… 3,8 millions de m3 de flotte… Bien qu’il ne soit plus une partie du système d’eau courante de New York City, il continue d’alimenter le Harlem Meer et le Pool non loin.

- Meou…
»

Frustrant mais ce n’est pas fini : il n’est pas garanti que la criminelle ait de quoi respirer sous l’eau ou ne serait-ce que passer dans les canalisations d’alimentation souterraine vers les deux trucs.

« Harlem Meer, lac artificielle dans le coin nord-est de Central Park. 1,21km de rive. Le Pool, une source naturelle avec une cascade qui alimente le Loch ; lequel draine le Harlem Meer.

- Donc faut aussi surveiller l’autre lac.

- Elle peut aussi tenter les corps de garde nord et sud. Sachant qu’aucun ne fonctionne plus.

- Ouais, donc faudrait faire de la démolition et une inondation pour passer,
conclus-je sans quitter les yeux de mon appareil, attendant que Queenie se mette en mouvement pour poursuivre son ordre de sédation si jamais la criminelle ressort de l’eau. Ça semble plutôt le type. Mais ça devrait pas être discret. »

C’est juste à moi de faire gaffe, alors même que je calcule le positionnement des @robeez. (2 540 + 1 210) / 10 000 = 3 750 / 10 000 = 0,375. Ce qui ferait donc une @robeez tous les 37,5cm… je penche la tête en arrière avec un petit sourire satisfait alors que j’entreprend de calculer le nombre d’@robeez nécessaire pour surveiller l’autre lac. 1 210 / 0,375 = 3 226,6… Ouais, 3 227 quoi. Soit 3230 puisque je peux les envoyer que par dizaine. Ce qui représente 323 doigts montrés à Queenie. Littière, j’arriverais jamais à faire ça suffisamment vite si jamais l’autre lac est exploité ! Aller, I’m the Lucky One : la criminelle ne peut peut-être pas passer par les canalisations à cause de leur taille. Donc elle est encore coincée. Est-ce trop demander d’éviter qu’elle se noie, aussi ?



The Lucky One
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