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 Tout le monde veut devenir un cat

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Lucy Orchent
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MessageSujet: Tout le monde veut devenir un cat Tout le monde veut devenir un cat EmptySam 16 Déc 2023 - 13:08




Tout le monde veut devenir un cat


Samedi 11 Janvier 2025 – 06 : 22 pm

Lorsque l’on entre dans l’appartement de Mike, la première chose qui attire l’oeil est la vue. Le mur du fond est une unique baie vitrée courant sur les deux étages du duplex et ouvrant sur le sud de Central Park, actuellement sous la neige. Au premier étage, où l’on se trouve, on fait face aux arbres sans pour autant voir les piétons ou les voitures. Ainsi a-t-on l’impression de se retrouver dans une forêt enchantée de quelque conte slave. Entre nous et cette magnificence se tient tout d’abord un vestibule doté de colonnades et de deux pièces attenantes. A droite, il s’agit d’une toilette accompagnée d’un évier et d’armoire ; la porte étant bien évidemment fermée. A gauche, c’est un dressing ouvert et où les deux majordomes font des aller-retours à mesure qu’ils délaissent les invités de leurs vestes voire de leurs sacs, selon le choix de ceux-ci. L’avancée se fait ensuite sans encombre, au sein d’une décoration moderne et minimaliste, principalement achrome, avec des murs décorés de tableaux abstraits. L’arrivée dans le grand salon laisse percevoir, à droite, une cuisine à l’américaine avec bar puis, non loin de la vitre, l’escalier menant à la mezzanine qu’est le second étage. A gauche se trouvent des petits salons composés de tables basses, de fauteuils et de canapés, où les premiers arrivés ont été les premiers servis.

Mon ami et ancien collègue se trouve au vestibule, saluant chaque nouvel arrivant dès que celui-ci s’est séparé de ce qu’il souhaitait. Mike mesure 185cm et porte le type slave sur lui : brun aux yeux noisette, il possède un visage allongé à cause de son menton avancé ainsi qu’un nez bien prononcé pour des lèvres fines, quasi féminines. Ses yeux légèrement renfoncés pourraient lui donner un air dur si ce n’était pour ces sourcils fins et épilés et ses expressions douces et amicales. Vêtu d’une veste noire ouverte et d’une chemise, partiellement ouverte aussi, ainsi que d’un pantalon tous deux blancs, il serre les mains et faits les bises avec chaleur.

« Bienvenue et bonne année, répète-t-il inlassablement. Comment vas-tu ? »

A son côté comme après lui se tient mon amie et ancienne compagne, invitant chaque nouvel arrivant dès que celui-ci s’est séparé de son nouveau compagnon. Charlotte mesure 180cm et transpire la douceur : cheveux châtains et yeux noisette, elle possède un visage majestueux avec un nez droit et des lèvres charnues. Ses grands yeux pétillent de vie et sont maquillés afin d’être réellement les perles de son visage. Vêtue d’une robe échancrée, blanche, elle fait la bise à tous avant d’indiquer la suite du trajet de mouvements voletants.

« Ravie que tu ais pu venir, acquiesce-t-elle à chaque fois. Va t’installer, je t’en prie. »

Je leur souris à l’un comme à l’autre lorsque j’entre chez eux. Je délaisse un long manteau d’hiver pour dévoiler mon esprit impratique et la longue robe verte fendue que j’ai prise pour le rallye dansant à laquelle ils m’ont invitée. Le satin me descend jusqu’aux chevilles, dévoilant des sandales ouvertes et à talon vertes également ; quitte à avoir froid entre mon véhicule et son appartement, autant l’avoir jusqu’au bout ! Après la bise, Charlotte s’en va au chapelet de perles qui pend sur mon bustier afin de me complimenter sur ce détail d’importance et je prends le compliment avec un sourire encore plus grand. J’ai fait le deuil de notre histoire pas de notre amour ainsi apprécie-je toujours lui plaire ; même si j’aime plaire de manière générale.

Derrière moi s’avancent Enzo et Nathan, ma paire de deux étant aussi classe qu’à son habitude ; surtout le premier, que j’aime à qualifier de charme italien à la classe britannique, et qui porte aussi bien les cheveux mi-longs que le costume trois pièces. Nathan est tout l’inverse : rasé de près, avec autant de pilosité au-dessus du visage d’au-dessous. Les deux ont une barbe brune de quelques jours et sont plus grands que moi, avec 190cm pour mon avocat et 185cm pour mon garde du corps. Malgré leur relatif écart avec les autres invités, ils ne sauraient être absent puisqu’Enzo participe aux rallyes liés à l’Empire Orchent depuis aussi longtemps que moi et que Nathan y a été ajouté en cours de route.

Un verre à la main, Yitzhak d’Eyncourt nous intercepte dans le grand salon et avec un grand sourire. Il est aussi grand qu’Enzo et aussi bien fringué, avec les cheveux aussi longs mais bien plus en pagaille. Son sens du spectacle, visible à son maquillage, me fait autant sourire que lui alors qu’on s’en vient se faire la bise.

« Il ne manque plus que les Wallensky et on aurait eu toute l’équipe de Challoween, fais-je remarquer en plaisantant. Comment vas-tu ?

- Prêt à animer cette soirée et à m’en souvenir,
ricane-t-il en levant son verre vers moi et en me faisant un clin d’œil. De ton côté, j’ai cru comprendre que tu étais occupée.

- Pour changer,
dis-je en mettant mes mains sur mes hanches alors que mes deux deux s’en vont lui serrer la main, me permettant un tour d’horizon et une inspiration satisfaite. Je sais que tu aimerais en savoir plus mais je peux rien dire. Clause de non-divulgation, ce genre de choses.

- Tu nous as déjà régalée en décembre,
me fait-il remarquer avec connivence, même si cela me fait pincer les lèvres puisque je l’ai fait dans les deux sens du terme ; positif avec le spectacle de Nawel, qui m’a vue renforcer les interrogations sur mon lien avec les Avengers, et négatif puisque j’ai réussi à me faire éconduire en public lors d’une demande de date.

- Justement, n’abusons pas des bonnes choses. Après on retombe en enfance.

- C’est-à-dire ?

- L’enfance, c’est comme être bourré : tout le monde se souvient de ce que t’as fait, sauf toi.
»

Yit ricane avec plus de surprise que mes deux deux, dont le Nathan parcourt à son tour la vingtaine ou la trentaine d’invités du regard et l’Enzo s’excuse pour aller chercher les boissons au bar ; lequel est tenu par deux autres majordomes.

« On n’a pas mal de nouvelles têtes, remarque Nathan, une main dans une poche et l’autre le long de sa cuisse.

- Je vais donc dire bonjour et bonne année, dis-je ne m’en allant vers les invités, connus comme inconnus, afin de faire salutations voire présentations. Bonjour et bonne année, comment allez-vous commence-je en offrant la main et le sourire à chaque personne, Nathan derrière moi, avant d’ajouter pour les inconnus : Lucy Orchent, The Lucky One, artiste performeuse, organisatrice de spectacle et de festivité, égérie d’OBIF et super-héroïne. »

L’échange de CV est des plus normal dans cette situation, de même que celui de carte professionnelle ; Nathan portant les miennes. Les soirées mondaines sont moins structurées que les rallyes mondains, sachant qu’on est dans la seconde catégorie ce soir, mais ont le même but : faire partager les membres du réseau des hôtes afin d’agrandir les réseaux de tout le monde. C’est semi-professionnel car on passe tous un bon moment mais on reste productifs.

« Nathan Shepard, présente-je à la fin de l’écoute des présentations de l’autre, m’offrant l’occasion de changer d’interlocuteur au besoin. Mon associé.

- Enchanté.
»

Nathan ponctue sa déclaration d’une poignée de main pour tout le monde, femme comme homme, même si elle doit être plus douce pour le sexe opposé que pour le sien. La Lucky Mobile est garée pas loin afin qu’on puisse y rentrer quelque soit l’état mais Nathan ne dit jamais non à ne pas y rentrer pour raison sexuelle. Je crois que je l’ai déjà traité de garde du corps à mi-temps plus d’une fois ; mais pas que pour ça !


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Felicia Hardy
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MessageSujet: Re: Tout le monde veut devenir un cat Tout le monde veut devenir un cat EmptyLun 18 Déc 2023 - 17:15

Précisions:




Hate MeVictim, such a perfect victim
Living in this prison, most, they would kill themselves to be here with me
But you blame, don't you love to shame me?
Everything you fucked up, fell that broke or lost

     De base, rien ne la prédestinait à être ici ce soir. Deux jours avant, elle venait de sortir d'un casse, d'avoir sa tête comme son cœur chamboulé par ces échanges équivoques avec le Diable de Hell's Kitchen. En plus, elle était encore dans le mal, vu les contusions et les quelques croutes ici et là qu'elle avait depuis ... enfin bref. Elle joue clairement avec le feu ce soir. Tout est heureusement masqué, car la magie du maquillage aide. Ce n'est pas pour rien que des gens arrivent à faire des shapeshifting en tuto, ou à cacher leur tonne de tatouages dans des vidéo tuto assez impressionnantes. Et c'est ces techniques qui lui permettent d'assurer le coup après la demande expresse d'un client du Devil's. Il avait été clair, Anya devait l'accompagner à cette soirée.
Et ce sont des choses, que parfois, les escortes, les vraies et bonnes escortes dont elle faisait partie, se devaient, face à des clients de confiance, de faire. Ainsi Felicia Hardy, connue sous le nom d'Anya arrive à cette fête, qui, il faut le dire se fait en grande pompe. En tout cas, c'est ce que lui avait encore vendu son client, alors qu'ils se rendaient sur les lieux dans cette voiture de luxe. C'est un couple, Kolyakov et Lenoir, de riches héritiers qui l'avaient ainsi invité à se joindre à la fête en raison de son réseau relationnel, mais aussi de son propre patrimoine pour prendre du bon temps, et entretenir ses bons liens avec quelques participants. Et si il pouvait en créer des nouveaux, autant le dire, il a fait comprendre à la brune qu'il en serait ravi.



    Car c'est bien brune que la dénommée Anya se présente à ce monde. Bien entendu, ça jase dès que le petit couple qu'elle et ce cher Will Nolan forment entrent dans le fameux appartement. Cachée sous une épaisse écharpe d'hiver bleu marine que Will enlève avec galanterie et bonhommie, Felicia sent les quelques regards portés à leur intention. Aussi charmante et polie puisse-t-elle paraître, elle n'en mène pas large, dans le sens où ce cher Nolan, responsable de nombre de spa à Los Angeles, et s'ajournant à présent les marchés sur New York, n'est pas vraiment du genre à présenter femme à son bras, sauf les circonstances le requièrent. Aussi, elle apparaît comme une x-ième conquête d'un homme qui pour ses amis les plus intimes, relève plus de l'asexuel que de l'hétérosexuel.
Ce qui sous entend qu'à leurs yeux, elle apparait comme la greluche en quête de sous, et qui sûrement se croira mariée dans le mois avec Nolan. Si seulement ils savaient.

— Merci, Will.

Dit-elle avec un de ces sourires timides, tendres, qui donnent le ton sur ce jeu de dupes entre eux. Même si Will sait que Anya ne fait que jouer le rôle qu'il lui a signifié durant leurs échanges texto puis sa demande expresse au Devil's, il n'est pas insensible au charme de la demoiselle, et lui offre un galant baise-main.

— Tout le plaisir est pour moi, Annie.
— On en aura encore plus durant cette fête.

Réplique-t-elle en ne cessant de le dévorer avec ce regard aguicheur et malicieux. Ce à quoi Will répond par un petit sourire en coin en passant une main dans ses cheveux.



    Après des salutations aimables faites au couple organisateur, les deux joueurs rentrent dans le lieu des festivités bras dessus bras dessous. Felicia a beau être émerveillée par tout cet étalage de luxe et de classe de l'amuse bouche au lampadaire hors de prix se trouvant dans un coin, elle trouve que comme d'habitude ces riches en font trop. Qu'ils en ont trop. Ça la dégoute en sachant qu'elle, en habitant non loin du Bronx, elle voit des gens se crever à coup de gâchette pour avoir l'argent qui leur paiera dix repas. Enfin ça, c'est si ils ne se font pas trouer avant. Une fois leur coupe en main et quelques saluts et conversations avec les têtes connues de Nolan, le brun se penche un peu vers Anya pour tenter de lui glisser une plaisanterie concernant l'homme qui les a salués plus tôt.

— Je crois que c'est la troisième fois en l'espace d'une semaine que je lui ai souhaité la bonne année.
— Qui sait. Peut-être qu'il pense qu'à force de répétition, il se dit que ça va vraiment lui porter chance. En tout cas, il ne l'a pas assez fait l'année dernière vu ce qu'il nous a dit.
— Oof. Mademoiselle ! On est à une soirée mondaine, pas au bowling ! Même si j'aime beaucoup vos strikes.
— Vous voulez que je passe aux fléchettes ?

Will lui jette un regard en coulisse, avant de se redresser face à l'arrivée de deux personnes qu'il ne connait pas du tout. Enfin si, il en connait une de nom, et c'est la rousse. Lucy Orchent, héritière de l'empire Orchent qui selon les dires coiffe au poteau l'ancien empire monté par feu Tony Stark.

— Bien le bonsoir Miss Orchent. C'est un plaisir de faire votre connaissance.
— Bonsoir et bonne année.

Légèrement collée au bras de Nolan, Felicia s'écarte finalement pour se présenter et serrer les fameuses mains tendues. Elle enserre avec la même délicatesse et la même chaleur la main de l'héritière, que celle de son compagnon. Bien entendu ses regards se sont portés sur certains détails concernant chaque partie. Pour Lucky One (comme elle se présentait), c'est sa robe émeraude qui coupe si bien sa taille comme son buste. Elle arque même un sourcil tant cela lui va bien au teint. Pour le fameux Nathan, l'étreinte de main ne passe pas inaperçue et Felicia ne se gêne aucunement pour lui faire comprendre par une poigne plus ferme qu'elle n'est pas non plus un morceau de sucre, et ce, malgré la délicatesse de son geste. Will quand à lui est aux anges de pouvoir ne serait-ce qu'approcher d'aussi près cette fine fleur New Yorkaise et ne perd en rien son petit sourire facétieux.

— Ancien militaire ou policier réformé ? (à l'attention de Nathan)
— Je suis Will Nolan. De base je suis originaire de Los Angeles et ait monté mes affaires en rachetant des spa, qui maintenant sont courus dans le milieu Hollywoodien. Et voici Anya, que j'appelle affectueusement Annie.
— Enchantée. Je suis étudiante de première année au Pratt Institute. En toute honnêteté, j'aime beaucoup la coupe de votre robe. Le vert vous va bien, mais un bleu nuit sur les bretelles et le contour de la ceinture de taille, ainsi qu'un bleu roi en soie vous aurait vraiment rendue fatale à souhait. (à l'attention de Lucy)

Tout sourire et toute enjouée comme la petite étudiante ravie d'être au bras d'un homme ayant le droit de fouler ces lieux, Anya secoue la tête pour tempérer son enthousiasme suite à la teneur de ses propos.

— Je sais que c'est une soirée mondaine, mais je pense aussi qu'en ces circonstances, une femme a le droit de se mettre en valeur. Disons en invoquant à l'autre qu'elle est l'allié inattendu, la comparse de ces secrets perdus. Celle qui ... en un sens nous donne autant d'espérer que rêver. Et vous avez bien le droit de faire rêver ce cher monsieur.

Ses yeux se tournent vers Nathan, une fois qu'elle a fini son petit discours à l'intention de Lucy. Non pas qu'elle essaie de pousser des portes entre eux, mais disons ... que si ils sont ensemble, c'est qu'il y a bien une raison sous jacent. Pas vrai ?

So hate me, hate me
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Or it's all on you
(Oh no, here we go, welcome to the shitshow)
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I hope you know there's a part of you that lives in every note and every step I take along these broken roads that I've been walking and the time between us talking is so much longer now, but I still call you home. I hope you know. -byendlesslove

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MessageSujet: Re: Tout le monde veut devenir un cat Tout le monde veut devenir un cat EmptyJeu 21 Déc 2023 - 7:37




Tout le monde veut devenir un cat

« Bien le bonsoir Miss Orchent, me répond l’un des inconnus, un brun aux yeux marrons insistant sur la partie cérébrale de son profil morphopsychologique cérébroémotionnel. C'est un plaisir de faire votre connaissance.

- Bonsoir et bonne année,
confirme son accompagnatrice, toute aussi inconnue et brune mais avec des yeux bleus cette fois ; et un profil morphopsychologique qui me semble cérébromandibulaire. »

Les poignées de mains comme les autres politesses de reconnaissance s’échangent et s’analysent avec le naturel d’une telle situation. Je prends néanmoins note de la distance de la demoiselle, préférant une poignée de main exploratrice à une bise plus consensuelle. A loisir, je comprends la compétition et au moins n’y a-t-il pas cette fausse paix que le baiser promet. Serrer la main est destiné à envoyer un membre en reconnaissance et à déduire des intentions, lorsqu’on sait les lire, tandis que faire la bise partage les microbes en toute confiance. L’un comme l’autre apporte des informations et, toute douée que je sois pour comprendre de travers, je m’emploie à les capter. Tout comme à maîtriser, plus ou moins et selon le niveau d’excitation, les miennes. J’ai de l’énergie à revendre mais je m’en cache souvent un peu, par méfiance, ce qui contribue à une attitude féline de ma part ; quoi que l’on ne parle pas du chat méprisant, chose réservée à ses proches, mais plutôt cordialement suspicieux. Jusqu’à ce qu’un laser attire son regard ou qu’il entre dans son trois-quarts d’heure de folie.

« Ancien militaire ou policier réformé, interroge l’inconnue vis-à-vis d’un Nathan souriant.

- Carabinier suisse, répond-t-il avec fierté, les carabiniers faisant parti des unités d’élite de l’armée suisse. Sept ans.

- Je suis Will Nolan,
déclare en parallèle le concerné, me permettant de savoir qu’il reste inconnu à défaut d’être anonyme. De base je suis originaire de Los Angeles et ait monté mes affaires en rachetant des spa, qui maintenant sont courus dans le milieu Hollywoodien. »

Histoire et non CV, il s’estime donc peu à sa place ici et tente de compenser le manque de galon par l’histoire de comment il a obtenu les siens. Je lui souris, mains sur les hanches, sans le moindre jugement : nous avons tous à conquérir le milieu newyorkais et c’est pas facile, surtout avec les listes VIP beaucoup moins structurées que les bottins mondains d’Europe.

« Et voici Anya, que j'appelle affectueusement Annie. »

Une "no name". Pas de nom de famille. Mère en était, d’une certaine façon, même si Père n’a jamais fait l’erreur de l’introduire ainsi et l’a placée à la présidence d’OBIF afin que ce soit elle qui distribue la parole et que tous apprennent à l’écouter. Nathan aussi est ainsi, que ce soit parce qu’il n’est pas riche ou parce qu’il est probablement le bâtard de quelqu’un ; en plus d’un bâtard tout court mais ça c’est impoli et affectif, sans compter que ça varie selon l’humeur.

« Enchantée, continue la plus un avec aisance alors que je réalise pourquoi elle est portée sur la poignée de main et non la bise. Je suis étudiante de première année au Pratt Institute. »

J’acquiesce par politesse mais ne cache pas réellement que je n’ai aucune idée de ce que l’Institut Pratt est. Un ticket d’entrée dans la classe supérieure ? Peut-être, dans tous les cas je n’en suis pas familière ; comme la plupart des instituts et des écoles de New York, voire du reste du monde. Les formations diplômantes ne m’intéressent pas tellement. A l’inverse des compliments qui rendent mon sourire appréciateur au-delà de la politesse. Puis amusé lorsqu’il est question d’une critique constructive sur comment faire encore mieux.

Je m’apprête à répondre face à l’engouement mais celui-ci n’est pas terminé alors même que celle qui l’exprime tâche de le maitriser. Elle, je l’aime bien. Oui, c’est une soirée mondaine et, oui, une femme a le droit de se mettre en valeur ; pas qu’en ces circonstances mais j’ai compris et l’intention de le faire un peu plus, puisque mon amusement a cette tendance.

« Disons en invoquant à l'autre qu'elle est l'allié inattendu, la comparse de ces secrets perdus, argumente-t-elle avec une formule trahissant une âme poétesse qui me plait. Celle qui… en un sens nous donne autant d'espérer que rêver. »

Mon regard devient joueur et connivent alors que je le tourne vers un Nathan qui sait très bien que je lui donne autant à espéré qu’à désespérer et à rêver qu’à rêver, là ça va. Le regard qu’il me rend lui est plus sur le désespoir et le dépit même s’il y a un sous-entendu d’amusement aussi, tant c’est forcé et faux.

« T’as entendu Jo, dis-je en me collant à son bras alors qu’il me regarde de haut, j’ai le droit de te faire rêver.

- Ça veut dire que je vais avoir une augmentation de salaire,
me demande-t-il du tac au tac avec un sourire et un air con qui me font rire un instant.

- Ça veut dire que tu peux rêver d’elle, lui réponds-je en lui apposant ma main sur le biceps et en lui faisant mes yeux amoureux que Mike connait bien.

- C’est ce que je me disais, ricane-t-il à son tour en acquiesçant, nullement vexé puisqu’il fonctionne à l’intéressement et non au salaire ; vis-à-vis de The Lucky One, pas de moi-même.

- Sinon j’adore aussi votre robe, reviens-je à Anya, désignant l’objet concerné de la main. Le rose-rouge va particulièrement bien avec la rose rouge à votre hanche, mettant en avant votre silhouette comme votre romantisme et sous-entendant vos épines. »

Je m’arrête là, lui retournant un compliment sincère mais évidant d’aborder des pistes d’amélioration comme elle l’a fait au risque d’être vexante. De plus, ma main servant à désigner le pliage fleurit à sa hanche est ensuite redirigée vers un verre qu’Enzo m’a rapporté.

« Merci, dis-je à mon deuxième deux alors que je m’empare de vin bourguignon qu’il me tend et avant de le présenter. Enzo Lombardi, mon autre associé.

- Avocat et agent,
acquiesce le concerné, ayant toujours les mains prises mais allant s’en libérer une en donnant un second verre à Nathan, s’en gardant un pour lui. Enchanté. »

L’encadrement de la deuxième moitié de ma paire m’amène à arrêter mon cinéma avec la première, me décollant donc de Nathan pour faire face au duo.

« Will Nolan, dis-je en présentant l’inconnu à mon connu, gestionnaire de Spas qu’on ira tester prochainement, et Anya. »

Enzo tend la main puis la joue avant de m’adresser un regard à la découverte de l’absence de nom de famille puis du fait qu’il doit tendre à nouveau la main. Il s’adapte vite cependant, aussi à son aise qu’au barreau destiné à éviter de finir derrière, et c’est un baisemain qu’il offre.

« Un lien de famille avec les frères Nolan ? »

Hollywood, Nolan, oui je pense à Christopher et Jonathan. Il n’est pas improbable qu’il y ait d’autres branches voire des homonymes ; contrairement aux Orchent, où les autres branches se sont éteintes au siècle derrière et où aucun homonyme n’existe à ma connaissance.

« Dites, demande-je aux deux nouvelles personnes, ai-je le droit de vous faire rêver aussi ? »



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MessageSujet: Re: Tout le monde veut devenir un cat Tout le monde veut devenir un cat EmptyVen 22 Déc 2023 - 21:38




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     Bien qu'elle se soit trompée sur la teneur de leur relation (en premières suppositions tout du moins, peut-être qu'elle avait un peu raison), Felicia a toujours cet air fluet, délicat, plein d'insouciance et de joie après son petit discours sur l'importance de la femme et du droit qu'elle a de se faire désirer. Will toussote un peu en regardant ailleurs, pris autant par le jeu de sa compagne escorte que par le fait que oui, avec sa tenue la brunette sait très bien se faire désirer. Donc ! Un ancien carabinier suisse et une riche héritière rencontrent un asexuel et une escorte sous couverture ... quel beau tableau que voilà. Non sans resserrer le bras de Will pour lui dire de ne pas trop en faire, Annie sa dite chérie penche la tête sur le côté et leur offre encore on enthousiasme sur un plateau d'argent suite à leur petit échange qu'elle suppose être entre employeur employé et plus si affinités. Enfin là aussi, c'était une supposition. Une supposition avec une évolution, tout de même. Sa voix se fait aussi douce et câline qu'un édredon de soie.

— Qui n'a pas le droit de rêver en si bonne compagnie ?

Un regard est autant jeté à Miss Orchent que son cher accompagnant, non sans un petit penché de tête sur le côté reflétant innocence et bonté de cœur. Elle ? Serait-elle en train de leur faire du gringue ? Juste légèrement, en les brossant dans le sens du poil, et en montrant un intérêt on ne peut plus insouciant et affectif à leurs atours. Will se dit dans un coin de sa tête qu'elle est vraiment bonne dans ce qu'elle fait, non sans afficher un petit sourire attendri et idiot.



    Les compliments sont retournés quand à sa robe. comme c'est adorable et charmant de sa part, elle en dira tant au magasin de récupération de fripes de luxe chez qui elle a chiné cette robe. Sauf que quelque chose s'arrête dans l'esprit de Felicia Hardy. La mention de rose et d'épines. Autant dire que sans aucun mal, elle se rapproche de Will en relevant cette fois la tête vers lui, pour lui sourire.

— Vous voyez messieurs. Un compliment sincère qui dénote du fait que le diable se trouve dans les détails. Et ce, sans regarder dans les décolletés.

C'est une petite boutade qui bien entendu ne manque pas de faire pouffer le gérant et néo new-yorkais. Il se retient du mieux qu'il peut, alors qu'une nouvelle personne se présente à eux.

— J'en prends note pour nos prochains rendez-vous.

Sous entendu au Devil's, comme elle le fait parfois quand il a besoin de se sentir mieux dans la définition de son identité et de sa sexualité. La brune arque grandement les sourcils pour toute réponse, avant de se tourner vers le nouveau venu. Will quand à lui boit une gorgée de sa coupe, toujours aussi guilleret. Dieu que c'est pompeux, mais tout de même amusant. Lui qui a l'habitude de rester fourré le nez dans son travail et dans sa passion spa (sachant qu'en ce moment il travaille sur un projet de salles zen pour pressothérapie qui le mange et l'angoisse énormément), se sent comme l'outsider qui se doit de faire ses preuves au milieu de tous ces lions.

— Bonsoir, Mr Lombardi.
— Un plaisir de faire votre connaissance. Vous gérez donc les affaires de Miss Orchent dans le domaine du divertissement ?

Non sans un regard vers Nathan, qui il faut le dire à une sculpture tout à fait renversante qui lui ferait presque oublier le trouble la secouant depuis quelques temps, Anya s'intéresse d'autant plus à Lucy qui l'amuse beaucoup de par ses références culturelles. Donc, elle est ... avec Lombardi. Ou alors, c'est un trouple ? Quelle chanceuse ! La richesse ça ouvre de sacrées perspectives. Sans méchanceté.



    Will cligne des yeux, pris au dépourvu sur ses origines. À vrai dire, il ne se prend pas pour un It boy, mais il faut considérer que le fait d'être de base un neveu Jensen ensuite ramené sous le nom Nolan par son oncle fait que ... il ne peut pas vraiment y couper. Alors il rit, le sourire un peu gêné quand le sujet est mis sur le tapis.

— De base je suis seulement un neveu Jensen mais ... oui, mon oncle a insisté pour que je rentre dans la famille.
— Ainsi va la vie dans ces sphères, chéri. Ne sois pas gêné.

Et ce, même si elle pense tout le contraire, en raison de sa ... proximité avec la plèbe qu'ils ne fréquentent pas vraiment, voir pas du tout. Néanmoins, cette pensée morose est vite balayée par l'intérêt qu'offre la rousse. Que Felicia boit du regard comme si elle avait trouvé le moyen de lui donner une belle sucette à croquer. Will n'a pas le temps de répondre, il est déjà en train de présenter sa carte à Lombardi et parler de son dernier centre, avec les prestations de soins qui pourraient, certainement, convenir à Miss Orchent ou bien à lui.

— Je suppose que me faire rêver de certaines perspectives attrayantes, et voir par delà un spectre qu'il ne m'a jamais été possible d'atteindre jusque là n'était finalement pas un rêve. Vu comment ... vous avez l'air de vraiment connaître le sujet.
— Tiens donc, Annie, tu m'en diras tant.
— Ne me dis pas que ça ne titille pas ton intérêt. Même si vu ta conversation, tu es déjà occupé à te jeter à bras ouverts dans les affaires.
— N'est-ce pas le but de cette soirée ?
— Tout à fait, et je suis on ne peut plus heureuse de te voir t'épanouir grâce à ces gens.

Le brun lâche un nouveau petit sourire, et secoue la tête, visiblement touché par le fait que Felicia ne lui en veut guère d'être aussi accroché à son travail. Elle joue très bien les saintes petites amies empathiques et compréhensives, c'est fou. Même si c'est un peu vrai qu'elle est comme ça, aussi. Il aurait presque envie de l'embrasser sur le front, tant on lui donnerait le bon dieu sans confession. Mais il se retient, car les démonstrations d'affection dans ces soirées sont majoritairement prohibées.

— Est-ce que ce rêve inclut que l'on fasse rêver ces trois hommes en bousculant leurs principes Miss Orchent ? Je peux très bien vous inviter à danser de mon côté, mais bien évidemment, l'honneur vous revient.

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MessageSujet: Re: Tout le monde veut devenir un cat Tout le monde veut devenir un cat EmptyDim 24 Déc 2023 - 7:26

NdA:



Tout le monde veut devenir un cat

C’est moi où les élans séducteurs d’Anya gênent celui qui la nomme Annie ? Du coup, c’est plutôt lui : qui est gêné. Moi je suis charmée. Et un tantinet perplexe sur le point précédent. Sauf qu’un point, ça passe vite. Le toussotement de Will aussi. Une vague d’idées vagues dans un océan d’idées courantes et originales. Idées qui impliquent régulièrement embêter Nathan et cela amuse la galerie. Qui aime bien châtie bien et comme il y a "chat" dedans j’aime encore plus. Ne me remerciez pas. Ne me congédiez pas non plus : je ne fais que commencer !

« Qui n'a pas le droit de rêver en si bonne compagnie ? »

Je confirme d’un clin d’œil à celle qui pourrait être ma partenaire de crime de la soirée ; si tant est que l’on puisse qualifier quoi que ce soit chez moi de criminel, ou même de délinquant. Pourquoi jouer contre les règles quand elles sont faites pour être exploitées ? Sachant que le regard jeté par la Anya entretient mon sourire. Il n’est pas idiot chez moi ! Nope, juste attendri ! Et un peu connivent, aussi.

Et communicatif puisque la connivence se partage à coup de commentaire ses mes déductions symboliques : "vous voyez messieurs", commence Anya alors que je me dis que généralement la réponse à cette hypothèse est "non, les indices sont trop subtiles".

« Un compliment sincère qui dénote du fait que le diable se trouve dans les détails, continue l’accompagnatrice en changeant mon sourire et mon regard pour quelque chose de plus malicieux. Et ce, sans regarder dans les décolletés. »

J’ai regardé aussi mais, shut, c’est un secret et Polichinelle n’est pas présent.

« Mouef, acquiesce Nathan avec une fausse nonchalance et un haussement d’épaule, je préfère vérifier de partout puisque tous les détails ne sautent pas aux yeux. »

J’y réfléchis un instant puisque le bustier d’Anya aide ceux qui ne sont pas des détails à plutôt sauter aux yeux ; chose n’étant absolument pas une critique, encore une fois j’ai regardé aussi et je suis très souvent pratiquante. Pas ce soir, ce n’est pas forcément le plus pratique pour danser si on accepte les euphémismes. Après la prise de notes de Will, Enzo arrive finalement avec la première boisson de la soirée que moi puis Nathan, dans cet ordre indifféremment de la syntaxe, récupérons. Cela me distrait de l’échange entre mes interlocuteurs jusqu’à ce qu’ils soient partagés avec mon avocat qui s’est d’ailleurs bien abstenu de se dire mon assistant. Will n’est pas dupe cependant et c’est avec un sourire que je l’écoute questionner poliment.

« Vous gérez donc les affaires de Miss Orchent dans le domaine du divertissement ?

- Autant qu’elle me laisse faire,
sourit posément Enzo, m’amenant à réfléchir sur la quantité dont il parle. Ce qui se résume généralement à "trop de pages, la flemme de lire" ou bien "je crois que j’ai fait une bêtise, ton diagnostique ?".

- Comment tu m’imites trop mal,
m’outre-je avec exagération, ma main libre sur le torse et mon visage en avant. Après, il ne faut pas s’inquiéter : les carottes sont cuites lorsque l’avocat n’est pas cru mais celui-là est meilleur qu’il en a l’air.

- C’est dire si je suis bon,
en conclut Enzo en levant légèrement son verre, sa seconde main désormais libre de boisson comme de poignée ou de baise-main s’en allant se poser dans sa poche.

- Un extérieur tendre pour un noyau dur, confirme-je avant d’en repasser à parler des inconnus histoire qu’ils le soient un peu moins : Un lien de famille avec les frères Nolan ?

- De base je suis seulement un neveu Jensen mais,
commence le Will en me faisant me dire et lui taire que le premier Jensen qui me vient à l’esprit c’est probablement pas le bon puisqu’il s’agit du mathématicien et ingénieur Johan Jensen qui a démontré l’inégalité de Jensen… oui, mon oncle a insisté pour que je rentre dans la famille. »

C’est bien mais ça m’avance pas. Seulement un neveu Jensen m’aurait un peu parlé au Danemark, notamment car j’aurais pu prendre le bottin mondain histoire d’aller consulter les pages dédiées aux membres de la famille ainsi qu’aux moyens de communiquer avec eux, mais aux USA ça m’aide pas vraiment ; outre supposer qu’ils ont une branche américaine, tout comme ils en ont une australienne. "Ainsi va la vie dans ces sphères", comme dit Anya. Quant à être gêné, ça ne sert à rien !

Histoire d’en revenir en terrain connu, je parle de moi pour parler aux autres et faire parler tout le monde. Si le contact passe bien entre mon interface Enzotique et le Will qui tente de s’interfacer avec moi en passant sa carte à mon porte-carte devant donc ressortir sa main de sa poche puisque j’ai pas de poche et la main libre prise à accompagner mes paroles, moi c’est avec Annie qu’il y a du courant. Je suis tout aussi capable de suivre la tentative de vente envers mon avocat et les échanges entre Anya et Will que les autres protagonistes mais je fais mon mystère après mon cliffhanger. Le suspens !

« Je suppose que me faire rêver de certaines perspectives attrayantes, commence à répondre l’Anya en me faisant prendre un air félin, et voir par-delà un spectre qu'il ne m'a jamais été possible d'atteindre jusque-là n'était finalement pas un rêve. »

Je suis trop bien éduquée pour le dire comme je le pense mais hein ? Je bug un instant alors que l’image qui se forme dans mon esprit est entre le flirt à peine cachée et La Nuit étoilée de van Gogh.

« Vu comment… vous avez l'air de vraiment connaître le sujet. »

Je n’ai pas le temps de répondre que vendre du rêve est effectivement la façade de mon travail, en plus d’un plaisir coupable envers mes amis comme en témoigne le Nathan ci-présent, que déjà Will enchaine avec un "tu m’en diras tant" qui me fait lever les sourcils de surprise avant que je ne comprenne la pointe de jalousie. On est donc effectivement plus sur du flirt que sur du van Gogh. La suite de l’échange se fait entre Will et Anya alors que j’échange un regard avec Enzo puis Nathan, dont l’intérêt pour le spa et la conversation attenante est clairement inférieur à celui pour les détails et les décolletés ; puisqu’on en est à parler d’intérêt, d’ailleurs. Et d’affaires. N’est-ce pas le but de cette soirée ? Si, entre autre chose. On est là pour mélanger travail et plaisir or il se trouve que c’est plus facile avec un travail comme mon principal qu’avec celui des spas. Remarque, si Will sait faire des massages je suis pas contre avoir un échantillon au plus tôt. Après tout, moi aussi je pars pour donner des échantillons !

Au bonheur énoncé d’Anya s’adjoint un détournement de regard et penchement du buste en arrière pour moi, puisque j’essaie de voir où en est Mike avec les accueils. Je suis arrivée à l’heure, soit après les gens arrivés en avance et avant ceux arrivés en retard, ainsi donc reste-t-il des gens à accueillir. L’observant, je crois également le regard d’un Yit qui est aussi en attente que moi : les ragots vont bon train pour leur roi.

Anya me rattrape et je me redresse pour retourner le visage vers elle lorsqu’il est question que le rêve dont on parlait inclut "ces trois hommes en bousculant leurs principes". Aucune idée pour Will mais les principes d’Enzo sont écrits sur du papier et ceux de Nathan sont Missing In Action depuis tellement de temps qu’on n’est plus vraiment sûrs qu’ils aient existé un jour.

« Je peux très bien vous inviter à danser de mon côté, mais bien évidemment, l'honneur vous revient, conclut Anya en me déclenchant mon plus beau sourire, l’enfantin où la lèvre supérieure dévoile mes dents blanches tandis que l’inférieure leur sert de scène.

- Zo, dis-je en tournant mon visage à quart vers lui et en changeant mon verre de vin de main pour le lui tendre. Mon verre contre mon téléphone, s’il me plait et c’est le cas. »

Après avoir rangé la carte de Will dans la poche intérieure de sa veste, mon ami sort d’une autre un smartphone blanc qu’il me tend. Je le récupère puis suis délestée de mon verre avant de pouvoir pianoter un instant dessus. Trouver les enceintes de Mike, c’est fait. Hasarder le code comme la date de naissance de Charlotte, c’est fait. Merci ma Chance.

« J’espère que vous ne m’en voudrez pas de mélanger jazz et tango, dis-je en relevant les yeux vers Anya, prête à appuyer une dernière fois sur mon téléphone avant de le rendre à mon avocat qui jette un œil à Charlotte pour essayer de la prévenir… et que vous savez danser le second. »

Qui viendrait à un rallye sans savoir danser ? Une No Name. Cela étant, elle a proposé la première ainsi mise-je sur ma Chance qu’elle sache effectivement le faire. Ça me réussit bien en général : I’m the Lucky One.


La musique se fait entendre dans tout l’appartement, à la surprise de tout le monde sachant que ceux qui me connaissent savent où regarder. Nathan me tend même la main et je lui donne mon téléphone avant de prendre Anya par les hanches pour l’inviter à se retourner et me positionner dans son dos comme face à son Will.

Un clin d’œil à celui-ci alors que les notes continuent de s’avancer pendant une douzaine de secondes.

« When marimba rhythms start to play, commerce-je en avançant ma main gauche sous celle d’Anya pour l’embarquer jusqu’à son décolleté, sans toucher ce dernier.
Dance with me, continues-je alors que je m’échappe en frôlant sa poitrine et son dos pour passer sur son côté droite, make me sway
Like a lazy ocean hugs the shore,
conclus-je en tournant sur moi-même avant de me laisser tomber dans la main gauche que j’ai positionnée précédemment.
Hold me close, sinon je vais tomber comme une truffe vu comment je me laisse aller dans tes bras, sway me more »

Je me redresse et tente de m’en aller avant de revenir contre toi d’une torsade, Anya, et de te prendre nuque et bras comme de t’approcher nez contre nez.

« Like a flower bending in the breeze, on commence à tourner.
Bend with me, et ne me laisse pas m’échapper car j’essaie, sway with ease, gaulée.
When we dance you have a way with me, d’où que je me laisse faire.
Stay with me, sway with me. »

Aller, posture de balais sinon du balai : pas le moment de l’avoir coincé à un endroit inapproprié !

« Other dancers may be on the floor, constate-je même si c’est de l’hyporbole parce qu’ils sont surtout en train de nous regarder.
Dear, but my eyes will see only you, oui-oui, je me concentre.
Only you have that magic technique, de ne pas me marcher sur les pieds.
When we sway I go weak ! »

Aller, on bouge ! Ils feront la place sinon on leur marche sur les pieds et avec les talons, c’est fait pour ça !

« I can hear the sounds of violins, et ils me font de plus en plus me reposer sur toi.
Long before it begins, au point d’en lever les deux jambes en même temps en espérant ne pas finir sur les fesses.
Make me thrill as only you know how, merci ma Chance.
Sway me smooth, sway me now. »

« Combien de temps cette fois ?

- D’après ma montre, dix minutes.

- Elle m’a même pas attendu.

- Nope chéri, tu ne seras pas sa reine des neiges ce soir.

- Méfiez-vous : comme dit, ça fait juste dix minutes.
»

Ayant remarqué que mon ex, son actuel et ma paire de deux jouent les commentateurs lorsque tu me balances en t’inclinant, je profite d’un petit temps où j’ai le dos tourné une fois que tu m’as remonté pour les fixer et leur tirer la langue ; mais juste un peu. Un chouia. Un soupçon. Une larme.

« Other dancers may be on the floor, reprends-je en me collant du dos contre toi.
Dear, but my eyes will see only you, même si j’ai actuellement le dos tourné.
Only you have that magic technique, il va falloir que tu me fasses tourner sur moi-même si tu veux revoir mon visage !
When we sway I go weak ! »

Voilà, on peut repartir en face à face. Et en tournoyant. Un tango de salon quoi.

« I can hear the sounds of violins,
Long before it begins,
Make me thrill as only you know how…
Sway me smooth, sway me now.

When marimba rhythms start to play,
Dance with me, make me sway,
Like a lazy ocean hugs the shore :
Hold me close, sway me more…

Like a flower bending in the breeze,
Bend with me, sway with ease,
When we dance you have a way with me.
Stay with me, sway with me…

When marimbas start to play !
Hold me close, make me sway !
Like an ocean hugs the shore !
Hold me close, sway me more !

Like a flower bending in the breeze…
Bend with me, sway with ease.
When we dance you have a way with me…
Stay with me, sway with me !
»


Hors Jeu:


The Lucky One
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Felicia Hardy
Felicia Hardy
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Crédits : Eze (aiwenore ) pour le crackship, l'aesthetic (love sur toi) - Avatar fait par mes petits doigts,

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MessageSujet: Re: Tout le monde veut devenir un cat Tout le monde veut devenir un cat EmptyJeu 28 Déc 2023 - 17:27




Hate MeVictim, such a perfect victim
Living in this prison, most, they would kill themselves to be here with me
But you blame, don't you love to shame me?
Everything you fucked up, fell that broke or lost

     Bien que Felicia soit un vrai caméléon qui ne soit guère friande de ce genre de passades dans le fond, la dénommée Orchent a ... ce on ne sait quoi ne la fait pas s'envoler plus haut que certains ballons de baudruche de riche qu'elle se plait tant à éclater dans des circonstances disons ... moins formelles. Elle a l'esprit vif, une sympathie qui fait quelque peu tomber les barrières de l'ingénue escort. Néanmoins, cela reste relatif car elle n'est pas vraiment là pour faire ami ami de base. Et autant dire que dans ces faciès présents en cette soirée, des gens qu'elle a pour certains ciblés ou même déjà volés sous son alias de Black Cat lui font de l'oeil. C'est compulsif chez elle par moments. Elle ne peut pas s'empêcher de sentir l'excitation du vol prendre le pas sur sa raison, d'autant plus quand elle sait combien certains sont de fieffés enfoirés.
Sa soudaine et brève errance s'arrête cependant quand d'un appel à son agent et ami, la rousse lui demande prestement son téléphone. Haussant grandement un sourcil en jetant un regard en coulisse vers Will, Felicia se demande bien ce qu'il se passe, avant que le tour de la question ne soit fait à l'évocation d'une douce musique à ses oreilles. Jazz et tango, rien que ça. Madame a du goût.

— Dire non à pareille invitation serait un crime de lèse majesté. Will, tu permets ?

Will, bon joueur, et tout de même curieux de voir de quoi il va retourner entre ces deux femmes qu'il sait pertinemment issues de milieux diamétralement différents, ouvre son bras pour laisser sa compagne du soir rejoindre Miss Orchent. Dire qu'il n'est pas hypnotisé par la vision de ces deux femmes s'en allant mains sur les hanches avec ces regards qui vous donnent diablement envie d'être à la place de l'une des parties. Mais en toute pudeur, il détourne tout de même les yeux, pour se focaliser sur sa coupe de champagne.



    Ce qui n'est pas le cas de Felicia. Transportée par cette femme dont elle ne connait absolument rien, si ce n'est le fait qu'elle soit super héroine, riche, et singulièrement belle (et très bonne en tango), la blonde suit le mouvement en ne restant pas pour autant simple spectatrice. Un tango, ça se fait à deux. À savoir qui des deux tient le rôle sensuel de la femme, là, c'est une autre histoire. Quand Lucy lève sa main gauche en guidant la sienne, Anya penche légèrement la tête dans un geste sensuel évoquant la dite caresse suggérée. Sa voix, douce mélodie grave et ô combien suave, lui donne envie de fermer un moment les yeux, tandis qu'elle frôle ne serait-ce qu'un peu son buste. Geste qui au demeurant fait inspirer la brune et soulever ce qui est cerné par cette suggestive coupe. Et sans mal, malgré sa taille relativement basse, Felicia la suit dans cette danse, en la maintenant d'une prise qui lui fait dire qu'elle ne la lâchera pas. De la confiance naît dans ce tango, entre lâchés lascifs, reprises entre chaque parties pour de nouveau se retrouver collées l'une à l'autre.
Malgré l'audace qu'a le public dans les regards et les remarques qu'elle devine dans leurs contours, Felicia fait fi pendant un temps de ce qui semble être une attente d'un faux pas pour prendre à l'une ou à l'autre la place. Mais elle ne laisse pas faire, comme le territorial chat qu'elle est. Dans la grâce que lui donne Lucy en rôle, elle se fait le pilier nécessaire, l'homme qui la possède et l'aide à s'épanouir dans un pivoté de ses talons, en glissant ses mains le long de ses bras sans pour autant la laisser valser avec le vent ou bien le sol. Certains de ses mouvements sont un peu raides, mais elle ne manque pas de se rattraper quelques secondes après par une gestuelle plus ample et assumée. Si elle tente de s'en aller, Anya la rattrape et la guide vers de nouveaux horizons dansants. Si elle cherche à flotter plus que de raison, c'est mains sur la ligne délicate de son dos et hanche qu'elle l'accompagne dans ses va et vient dans le vent.
Maintenant, quand Orchent continue de chanter, sa voix devient écho. Les lumières prennent une place prépondérante, et les visages si assommants les jugeant ou les jaugeant n'existent plus. C'est simplement les deux, qui sourient, s'enquièrent l'une de l'autre dans une pirouette ou un jeu allongé de jambes, qui comptent. Et c'est très ... vivifiant. Sensuel, délicat et coordonné avec le temps et le paroles coulant. Les lippes de Felicia qui jusque là arboraient un sourire empreint de mystère et d'équivoque devient plus sincère, plus rayonnant, plus vrai. Un bout de ruban provenant de son masque laisse entrevoir l'amusée et l'amusante.

Like a flower bending in the breeze (in the breeze), bend with me, sway with ease

Chante-t-elle avec sa partenaire, avec moins d'expertise cependant. C'est bien plus ponctué des aigus de l'effort et de l'euphorie, mais au moins elle tient à lui donner la contrepartie quand elle s'invite pour la prendre aux hanches, et se pencher en arrière en accord avec elle. Et quand elles se retrouvent à nouveau l'une contre l'autre, la brune furète de son regard l'assemblée qui semble trouver l'initiative orchestrée par ces deux membres du sexe féminin sommes toutes osée. Que cherchaient-elles donc à faire comprendre par cette danse ?



    Et finalement tout s'arrête après un dernier épousé de leurs jambes. Felicia, l'oeil brillant et le sourire toujours éclatant inspire comme elle le peut tandis que son regard se pose sur Lucy. Bien entendu les applaudissements se font entendre. D'abord timides, ils sont assumés de plus en plus par la majorité. Ce qui impulse dans le cas de de la brune de faire accrocher de nouveau ses mains sur les hanches de Orchent. La voici à ses côtés, tenant délicatement cette chute de reins en toute respectabilité, bien que le geste apparaisse sensuel et un brun provocateur pour l'œil extérieur.

— Si cela était un moyen d'attirer l'attention d'une quelconque personne sur vous Miss Orchent, j'espère que votre vœu a été exaucé.

Car durant leur danse, la demoiselle avait bien vu certains partis se montrer plus intéressés que d'autres par cette fascinante entremise et entrée en matière. Cette blonde déjà. Il y avait comme une pointe de nostalgie qui fusait brièvement dans son regard. Quand à Nathan, il semblait parfaitement prompt à observer toute cette mise en bouche comme le ferait un client face au plus élégant des spectacles de cabaret. Bien évidemment, pour lui, Anya jette un regard en coulisse non sans lui faire un petit clin d'œil, avant de se tourner vers Will et lui faire ce regard qui vous dit "c'est juste un clin d'oeil".

— En tout cas, si c'est votre manière de converser, j'espère que mes mots n'ont pas trop ripé. Je ne suis pas vraiment habituée à "parler" devant un public aussi intéressé.

Arquant les sourcils et redevenant un peu plus calme, Felicia se place cette fois sans imposer plus de contact à la rousse, à ses côtés, visiblement électrisée et portée par un vent qu'elle ne s'autorisait guère jusque là.

— Et si, nous faisions comme si de rien n'était ? Nous allons nous chercher de nouveaux verres, chercher quelques mignardises et nous ignorons par une conversation bien amenée tous ces regards ô combien envieux de cette scène digne de ces comédies romantiques qu'ils aiment regarder en secret ?

Eh oui, monde de riche, c'est la petite nobody qui a reçu la première danse avec la plus belles des femmes de cette assemblée. N'en déplaise à celle qui suit encore Lucy du regard, alors qu'elles font fi de l'inconfort que ces gens lui font remonter le long de son dos.

— J'ai comme l'impression que le nombre de minutes à parler et partager un moment avec vous fait l'objet de paris ou tout du moins, de spéculations auprès de vos amis. Y a-t-il une raison à pareille pratique Miss Orchent ? Oh et ne vous inquiétez pas, même si je suis un peu vexée qu'on sous estime mes qualités parce que je ne suis qu'une pauvre étudiante parmi les nantis, j'ai vu pire.

Et quand elle dit qu'elle a vu pire la Feli, autant dire que c'est la vérité. Le client roi et riche qui se croit tout permis en allongeant les billets, elle l'a subi. Les crises et caprices n'en parlons pas. Alors qu'on se permette de la dimuner par manque de portefeuille ... c'est le cadet de ses soucis.



So hate me, hate me
I'm the villain
You made me, made me
I'm the monster
You need me, need me
Or it's all on you
(Oh no, here we go, welcome to the shitshow)
✿ Elli


Hope you Know
I hope you know there's a part of you that lives in every note and every step I take along these broken roads that I've been walking and the time between us talking is so much longer now, but I still call you home. I hope you know. -byendlesslove

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The Lucky One
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Tout le monde veut devenir un cat Empty
MessageSujet: Re: Tout le monde veut devenir un cat Tout le monde veut devenir un cat EmptySam 30 Déc 2023 - 17:46




Tout le monde veut devenir un cat

Il te faut l’autorisation de Will Nolan pour pouvoir partir avec moi ? Alors même que tu flirtais à l’instant et proposais toi-même la danse ? Ou alors est-ce justement parce qu’il a manifesté sa jalousie que tu préfères demander ? Dans tous les cas, je n’ai pas l’intention de faire mon bonheur au détriment des autres. Mais s’il avait refusé, j’aurais négocié. Will accepte sans cela. Cool. C’est parti !

Mon clin d’œil en prend quand même un double sens. A loisir, moi je pars sur le mien ; de loisir. Lequel inclus le partager. Et ça marche. Ou plutôt danse : tu réponds en t’abandonnant aussi, en te laissant aller et venir à défaut de le faire pour moi-même. Comme le suggère ta carrure, tu es plus musclée que moi et dispose de la force comme de l’attention de nous éviter le ridicule. Merci ma Chance et toi aussi du coup comme des coups évités. Le ridicule ne tue pas mais il amoche bien. Certes, tu es plus petite que moi. Après ? Tu me tiens, me rattrape, me séduis, moi je ne m’arrête pas à ce détail. Pas plus qu’aux quelques difficultés rencontrées car je ne m’interromprais pas si elles ne le font pas d’abord. Et elles ne le font pas. Tu ne les laisses pas faire. Tu vas même jusqu’à chanter avec moi !

Tu souris et moi aussi ! Enfin, encore plus qu’avant ! Non, tu n’es pas habituée des comédies musicales, là où je mets un mois pour en préparer une d’un soir histoire d’agrémenter mon Challoween, mais tu fais de son mieux et es d’autant plus charmante et attirante dans ton imperfection. Dans ta tentative de faire de ton mieux malgré tout.

Il te coûte, ce mieux. Tu es bien essoufflée à sa fin et cela me fait sourire avec tendresse, étouffant un petit rire séduit. Les applaudissements raisonnent et tu récupères mes hanches pour nous coller face à la foule. Cette fois, mon rire n’est en rien étouffé. Je passe donc ma main jusqu’à ton flanc pour te tenir contre moi dans le creux de tes reins tandis que son homologue sans va sur ma hanche comme sur ta main.

« Si cela était un moyen d'attirer l'attention d'une quelconque personne sur vous Miss Orchent, me dis-tu en me faisant te regarder avec un sourire plus fin, j'espère que votre vœu a été exaucé.

- Non,
réponds-je avec une douce tranquillité, il n’existe plus de telle personne depuis Noël dernier. »

C’est peut-être une demi-vérité. Tu me parlais surement de courtisanerie et d’attirance, auquel cas j’ai répondu la vérité. Après, ne suis-je pas venu et ne reste-je pas à New York City car j’espère que ma sœur sera un jour capable de me regarder à nouveau sans voir un fantôme ?

Mon regard se perd sur les visages qui nous regardent, où aucun ne me ressemble. Combien de temps que je n’ai pas vu Célestine autrement qu’en souvenir ? 4 janvier 2024. Un an et une semaine. Sachant que le souvenir de mon arrivée à l’aéroport et de son regard sur moi est tout sauf plaisant. Un regret. Profond.

« En tout cas, reprends-tu en me sortant de mes pensées pour te regarder à nouveau, si c'est votre manière de converser, j'espère que mes mots n'ont pas trop ripé. »

J’ai un petit rire puis te fais un clin d’œil.

« Vous parlez plutôt bien. Après, l’apprentissage des langues se fait par l’immersion. Quant au public, a-t-il l’air déçu ? »

C’est important que le public soit satisfait ; moins que nous-même mais il est plus facile à satisfaire, généralement. Il ne voit pas forcément les erreurs du résultat final et n’a jamais conscience des tribulations qui y ont mené. Il apprécie ou déprécie ce qu’on lui donne, ni plus ni moins. J’aimais demander des retours constructifs aux gagnants du numéro chance après mes spectacles d’A Princess Story, c’est d’ailleurs ainsi que j’ai rencontré la précédente personne à m’avoir attirée, mais ils n’avaient que rarement l’aspect constructif du retour. Après, je prends leur bonheur et leur appréciation : donner le sourire et partager ce que j’aime pour que d’autres le puissent aussi fait parti de ce qui me motive à le faire.

D’une caresse dans le creux des reins, je te laisse partir avant que mes deux mains ne reviennent à me propres hanches. Tu ne t’éloignes guère cependant. Je ne bouge pas. Je reprends mon calme en silence et avec l’habitude de le faire discrètement. Par contre, je penche la tête sur le côté de surprise et d’incompréhension lorsque tu me parles de "faire comme si de rien était".

Nouveaux verres.

Quelques amuses-bouches.

"Une conversation bien amenée" pour ignorer "tous ces regards ô combien envieux de cette scène digne de ces comédies romantiques qu’ils aiment regarder en secret".

Rougirais-tu que nous ne le fassions pas, Anya ?

Est-ce si gênant que cela pour toi d’être la princesse ce soir, Anya ?

Je redresse la tête et te tends une main avant de guider ton regard, de cette main toujours, jusqu’au bar.

« Après vous. »

Mes yeux te délaissent le temps de fixer mon groupe de pairs dont l’implication dans l’ovation est plus que certaine et dont certains attendent ma "libération" pour venir à ma rencontre. Mike est amusé au possible tandis que Nathan et Enzo sont blasés dans leur amusement. Charlotte me sourit. Je lui souris. Il n’y a pas de regret entre nous, seulement le contentement de savoir que l’autre a son équilibre et son bonheur ; même sans nous. Je reviens à toi ensuite et t’emboite le pas jusqu’au lieu désigné. Oui, je sais, Enzo a encore le verre qu’il est parti me chercher mais ce n’était pas comme si j’allais me contenter d’un seul dans la soirée !

Partage-moi tes impressions, Anya, et je les écouterais en glissant mes mains de mes hanches à mes bras. Cela libère les secondes afin qu’elles accompagnent mon flanc contre le comptoir du bar, puisque je te fais face de biais. Y a-t-il une raison particulière pour que le fait de me parler et de partager un moment avec moi fasse l’objet de paris, de spéculations, de discussions voire de jalousies ?

« Oh et ne vous inquiétez pas, même si je suis un peu vexée qu'on sous-estime mes qualités parce que je ne suis qu'une pauvre étudiante parmi les nantis, j'ai vu pire.

- Je suis désolée pour vous,
réponds-je en acquiesçant avec une grimace brève mais sincère, avant que mon attention ne soit détournée tout aussi brièvement par un verre qui réclame le décroisement de mes bras pour m’en emparer. Après, au risque de mettre les pieds dans le plat, ce n’est pas parce que vous êtes étudiante que l’on sous-estime vos qualités. »

Je me retourne pour placer le comptoir dans mon dos, coudes sur lui et verre tenu à deux mains devant mon ventre. Mon visage, lui, est toujours tourné vers toi.

« C’est car vous êtes une anonyme, confis-je en penchant mon visage vers toi, menton vers ma gorge. No Name. »

Je marque l’importance de ces deux mots, si cruels soient-ils.

« Sans rien contre lui, même Will vous a présentée ainsi, rappelle-je, sans jugement ni reproche. Vous ne tenez votre nom ni de quelqu’un d’autre ni de vos réussites. »

Les américains et le mythe du Self Made Man promulgué par l’American Dream délaissent l’héritage si cher aux européens pour le fait d’avoir prouvé sa valeur. Appartenir n’est plus seulement une question de naissance et d’éducation mais également de reconnaissance et de réussite ; sachant que les premières facilitent les secondes. Il est plus difficile pour une héritière étrangère comme moi de me faire un nom parmi l’élite de New York City car les listes VIP sont nombreuses et chaotiques, déstructurées, là où les européens ont les bottins mondains publiés annuellement pour identifier toute la caste suffisamment importante pour y apparaitre. Nous sommes cependant là sûr de la sociologie de classe et de l’ingénierie sociale. Restons sur des notions plus simples ; non à cause de ton intelligence mais du temps qu’il est possible d’avoir ici.

« Vous rencontrer, avoir votre attention, cela ne donne pas l’impression de pouvoir changer une vie. Je suis une Orchent. »

Mon regard s’en va à mes amis. Enzo et Nathan discutent avec Charlotte, qui fait parti de leurs amis aussi, tandis que Mike et Yit en font de même en regardant sur le téléphone quelque chose que je suppose être les prochaines chansons ; désormais que j’ai récupéré les enceintes.

« Je suis presque aussi pauvre que la Couronne du Commonwealth, continue-je en une expression de l’élite mondiale qui peut choquer lors de sa découverte, j’en suis consciente. Ma famille est spécialisée dans la logistique financière et matérielle. Qu’il s’agisse d’argent ou de biens, d’en investir ou d’en trouver, me connaitre et se faire apprécier de moi c’est possiblement s’ouvrir les portes de cela. »

Mes coudes glissent volontairement du comptoir pour que je lève, d’une main, mon verre à un Enzo blasé qui lève mon verre aussi, d’une de ses mains à lui. Enfin, mon autre verre.

« Reprenons Will. Avec mon soutien, il pourrait accéder à mon réseau. Avec ce soutien, il pourrait gagner des années sur ses projets voire les étendre plus encore qu’il ne l’a prévu actuellement. »

Toute banque réunit les surplus monétaires ou financiers de certains de ses clients afin de les prêter à d’autres qui pourront non seulement les rembourser mais également faire gagner de l’argent à ladite banque. C’est de la logistique. Mon grand-père a refusé de faire régresser les managers de banque au profit d’algorithmes afin que la variable sociale, humaine, reste prise en compte de l’accordement de prêts et de crédits ; dans l’investissement non-pas dans des critères mais dans des personnes. OBIF est du fait moins rentable que beaucoup de ses concurrentes mais elle a néanmoins de quoi être une banque systémique et on peut investir dans de jeunes talents comme Peter Parker, qui n’avait pas les critères algorithmiques mais a su me faire croire en son avenir comme il l’avait fait de feu Tony Stark ; rien que cela. L’OBIF de New York finance ses études à ma demande. Oui, les intérêts rembourseront l’investissement mais ce n’est pas pour gagner un peu d’argent que j’ai plaidé en sa faveur. Je crois réellement qu’il fera du bien autour de lui, s’il peut mener ses études dans de bonnes conditions et non en les associations à divers petits boulots l’épuisant malgré l’énergie inépuisable qu’il semble posséder.

« C’est pour cela que Will travaille, reprends-je, même si je ne me rappelle plus exactement la teneur de leur échange précédent à ce sujet. C’est pour cela que tout le monde ici travaille. Sauf vous. »

Cette fois, c’est à ton intention que je lève mon verre. Je le porte ensuite à mes lèvres. Vin bourguignon, toujours.

« Qu’est-ce que le Pratt Institute, d’ailleurs, demande-je en reposant la boisson entre mes mains et contre ma poitrine. Je n’ai guère de reconnaissance académique et c’est réciproque. Pas besoin de diplôme lorsqu’on a mes contacts ni d’école pour me les faire, considérant ma famille. »



The Lucky One


Dernière édition par Lucy Orchent le Mar 2 Jan 2024 - 10:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tout le monde veut devenir un cat Tout le monde veut devenir un cat EmptyLun 1 Jan 2024 - 15:55




Hate MeVictim, such a perfect victim
Living in this prison, most, they would kill themselves to be here with me
But you blame, don't you love to shame me?
Everything you fucked up, fell that broke or lost

     Jouer les humbles jeunes femmes ne la gêne en rien. Fausse modestie, timidité, intimidation face à un tel monde ne sont que des jeux pour l'escorte qu'elle est au demeurant. Car les riches ont beau se jouer du reste du monde en usant et abusant de gens comme elle, ils ne remarquent pourtant pas qu'une de ceux dont ils abusent si aisément dans l'indifférence générale fait en sorte de se glisser comme l'intruse qu'elle est dans leur petite tour dorée. Bien qu'elle soit l'oreille attentive auprès d'hommes comme Will, ou d'autres bien moins gentleman et n'ayant que leur petites envies à coeur, Felicia leur donne cette fausse importance à coeur joie. Même pour Lucy Orchent, qu'elle apprécie d'une certaine manière dans son honnêteté et ses facéties, elle ne fait guère d'exception. Car oui, Anya l'étudiante n'est qu'un jeu de nage dans lequel la brune du soir excelle, et pour lequel on loue ses services. Will a beau émettre quelque notion de possessivité pour lui aussi jouer sa partie (comme ils l'avaient convenu), il n'en reste pas moins qu'un simple client à ses yeux.
Lucy lui avoue dès lors que suite à sa question concernant les affres sentimentaux pouvant la concerner, il n'y a rien, ou tout du moins plus rien. Non sans un peu arquer ses sourcils évoquant un profond étonnement, Felicia penche la tête sur le côté pour la regarder et lui offrir autant douceur qu'empathie.

— Ce fut un bien étrange cadeau à vous faire que de vous laisser seule ainsi depuis Noël. J'espère que cela ne s'est pas fait par SMS, car là on serait au comble du mufle.

La remarque est quelque peu cinglante, moqueuse. Mais pas à l'encontre de Lucy. Rompre n'est pas chose facile, mais il y a certaines formes à avoir concernant cette rupture. Et elle n'aurait jamais pensé que cela soit possible durant un Noël. C'est comme si on lui disait tchao le jour de son anniversaire. Ce sont des jours où il y a un minimum d'espoir, de bonheur. Alors rompre pendant un tel jour ...

— En tout cas, même si mon point de vue peut paraître naïf, ce n'est pas grave. Cela veut juste dire que ce n'était pas la bonne personne. Vous avez encore un entourage qui lui vous aime à votre juste valeur, et s'enquiert de vous voir heureuse. Et ça c'est le plus important.

Naïf ? Sans doute. Mais pour Felicia, quand l'on prend le temps de regarder au plus profond de soi ou des autres, de remarquer même dans l'adversité les mouvements qui se veulent justes et encore humains, ce n'est pas de la naïveté, c'est de l'acceptation d'être.



    À cette pensée, un visage lui revient. Lui, si droit, si écorché, et pourtant toujours capable de se tenir debout comme si tout reposait entièrement sur ses épaules. Un certain ressentiment quand au rossé qu'elle a reçu la fait aussi froncer des sourcils mais ... aussi tout ce qui s'en est suivi. Cette conversation sur le canapé, le fait que l'on naisse sans le vouloir, pour ensuite devenir. Ce baiser qu'elle lui avait donné. Son coeur se soulève un temps, ses lèvres se pressent légèrement. Elle a une idée pour se faire pardonner. Bordel de merde. Focus, Felicia.

— Merci bien.

Et d'un mouvement élégant de son corps et de ses jambes, Anya s'avance donc vers les zones dédiées aux collations et autres boissons. Bien que la danse ait été productive, cela lui avait quelque peu mis l'estomac en berne, dans le sens où celui-ci réclame de quoi alimenter sa centrale à charbon. Arrivées au bar, Lucy lui exprime à quel point elle est désolée. En assénant tout de même la fracassante vérité à la pauvre Anya, l'étudiante ... la no name. Et là, Felicia reprend son rôle à la perfection. Le fait que la rousse lui rappelle sa condition lui donne un coup au coeur. Elle en sourit de manière presque gênée d'être un rien. Ce qui au demeurant ne l'atteint pas vraiment ainsi, dans le fond de son âme. Elle les déteste justement pour cela.

— Ça, je ne peux pas dire le contraire ... un Manhattan, s'il vous plaît.

Un léger soupir fuse d'entre ses lèvres. Elle n'est rien. Et pourtant, Orchent lui explique en détail ce qu'elle est, grâce à sa famille. Dans les grandes lignes. Bien que son but peut apparaître pédant et ô combien arrogant, cela permet à la pauvre Anya de se rappeler à quel point elle a juste été invitée à apprécier ce monde, dont la porte lui sera de toutes façons claquée au nez le lendemain. C'est Will Nolan qui aura les connexions, pas elle, Anya. Mais Felicia, elle, sait très bien comment tirer son épingle du jeu avant la fermeture des portes. La brune rit, et boit de ce cocktail préparé avec ce petit air triste qui les distance un peu en raison de cette conversation certes honnête, mais difficile pour la naïve étudiante qu'elle campe.

— Il est vrai que je ne travaille pas comme vous tous.

L'apparence mondaine, la richesse apparente, l'air suffisant. Tout ça, à une époque où son père était encore en vie, c'était le cas. Mais plus maintenant. Elle était devenue plus proche du réel, et eux tous ici présents, bien trop éloignés de celui-ci.

— Même si étudier reste un travail qui me permettra d'ensuite aspirer à un autre travail qui lui, prendra le plus clair de mon temps. Je dois donc profiter pour le moment de l'instant présent.

Ainsi Felicia lève son verre à son tour, sans néanmoins pouvoir balayer toute la haine que lui inspire ces gens riches.



    On en vient à sa couverture. Pas celle d'escorte, car personne ne sait qu'elle en est une. Et c'est tant mieux pour la réputation de ce pauvre Will qui maintenant, d'un coup d'oeil se sent comme un coq en patte. Qu'est-ce que le Pratt Institute, si l'on omet la suite des paroles de Orchent. Anya sourit grandement, étonnée par la tournure de phrase, et un peu choquée de voir que son établissement n'est pas aussi bien connu par au moins une représentante des grands de ce monde.

—  Eh bien Miss Orchent, il s'agit de l'une des écoles d'art les plus connues des Etats-Unis. Robert Redford y a étudié, ainsi que David Ascalon, le sculpteur entre autres à l'origine du mémorial de l'holocauste se trouvant en Pennsylvanie.

Un rapide tour d'horizon pour poser les contours de cette école. Ce n'est pas digne de wikipédia, ni à la hauteur du doyen en termes de discours de présentation cependant. Juste à la hauteur de vue d'une étudiante qui a décidé de se lancer dans cette aventure pour un jour percer dans cette passion dévorante qui l'a prise un jour.

— Après, je ne suis pas une future réalisatrice, et encore moins sculptrice. Ce sont deux catégories dans lesquelles je n'excelle pas du tout, au grand dam de mes parents. Non, j'ai visé le département de Fashion Design. Je suis plus habile de mes dix doigts avec du tissu ainsi que dans la perception des couleurs et matières. Et ... sans doute de ce qui fera le must in à porter suite à certains défilés. Mais là aussi, il faut que je me fasse un nom quand le moment viendra. Que je trouve mon style qui me rendra unique et pérenne dans un univers où certains ont la folie des grandeurs et de l'égocentrisme mal placé. Et sans doute deviendrai-je pareil, à mon grand désespoir.

Ainsi, le chat noir peint de blanc s'immisce avec cette couverture symbolique de la fille honnête, se lançant dans un univers artistique ô combien malhonnête. Les connexions, l'histoire d'une vie de petite ingénue campagnarde, sans connexions pouvant la rendre spéciale ... c'est attendrissant pas vrai ? Dramatique même. Un bon début de plot pour une série américaine. Ugly Betty, sans le Ugly dans son cas, au demeurant.

— Au moins, là bas, j'étudie ce que j'aime. Je vois aussi les perspectives que donnent autant les manufactures et les contenus sociaux dans un contexte d'après blip. Est-ce que nous sommes dans des années d'or ? Pas vraiment pour la majorité de la population. Les gens sont le cul entre deux chaises, si je puis me permettre l'expression. Il y en a qui sont revenus, d'autres qui s'en sont retrouvés changés pour des histoires de pouvoirs mutants, et d'autres qui subissent les changements de ce monde. Une identité propre, qui les fait se retrouver dans leurs vêtements, l'époque, les crises ... je me dis que redonner cette confiance est primordiale en sachant qu'ils se sentent floués. Alors oui, apprendre du fashion est un peu pédant sur le papier, mais le retranscrire dans du prêt à porter plus accessible comme j'ai pu y accéder à ma manière redonnera un peu de couleurs à ces gens qui ne sont que des no name.

Mon dieu, mais cette tchatche Felicia ! Tu es vraiment une baratineuse professionnelle ! Tu pourrais même tenter de vendre un concept à la Silicon Valley à ce rythme en te faisant passer pour la nana proche du peuple. Juste ne pas finir comme cette Elizabeth Holmes qui promettait son espèce d'appareil indolore pour établir ses diagnostics sanguins. Est-ce que ça passe comme discours d'étudiante passionnée qui a l'air de débarquer de sa cambrouse et ne pas connaître toutes les subtilités mortifères de la ville des requins new yorkais ? Oui. Totalement. Après il fallait garder cette image, ne serait-ce qu'en regardant droit dans les yeux Lucy Orchent. Chose qu'elle a fait durant son petit speech, en triturant parfois la surface de son verre de cocktail. C'était toujours mieux que d'avouer de but en blanc qu'en fait, les gens comme elle, elle les détrousse de manière éhontée de leurs secrets en étant escorte, ou bien en étant une vilaine voleuse du nom de Black Cat.

So hate me, hate me
I'm the villain
You made me, made me
I'm the monster
You need me, need me
Or it's all on you
(Oh no, here we go, welcome to the shitshow)
✿ Elli


Hope you Know
I hope you know there's a part of you that lives in every note and every step I take along these broken roads that I've been walking and the time between us talking is so much longer now, but I still call you home. I hope you know. -byendlesslove

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MessageSujet: Re: Tout le monde veut devenir un cat Tout le monde veut devenir un cat EmptyMar 2 Jan 2024 - 12:02




Tout le monde veut devenir un cat

« Si cela était un moyen d'attirer l'attention d'une quelconque personne sur vous Miss Orchent, j'espère que votre vœu a été exaucé.

- Non, il n’existe plus de telle personne depuis Noël dernier.

- Ce fut un bien étrange cadeau à vous faire que de vous laisser seule ainsi depuis Noël,
renchaines-tu en me faisant délaisser mon errance mentale pour te regarder avec un air qui signifie "deux ?" puisque le "hein ?" est déjà passé. J'espère que cela ne s'est pas fait par SMS, car là on serait au comble du mufle.

- Non,
assure-je avec une hésitation me plissant les yeux avant que mes paupières ne s’écartent à la compréhension de ce qu’on n’a pas compris. Ah mais nous n’étions pas en couple. Cela faisait six mois qu’on se tournait autour, j’ai demandé si elle voulait qu’on essaie et elle a dit qu’elle aimait toujours son ex. »

Ta sollicitude, ta tête penchée sur le côté, ton expression et ton point de vue pouvant "paraître naïf" me déclenchent un sourire d’une douceur équivalente à la tienne.

« Je suis en accord, te réponds-je en baissant la tête et souriant face au fat que ce n’était pas la bonne personne comme que j’avais mon entourage pour m’accompagner dans la facilité et la difficulté dans la construction d’un état de bonheur ; ainsi que de l’importance de cela. Je lui ai conseillé de trouver son bonheur par elle-même et de le partager à la personne avec qui elle choisirait de partager sa vie ; non d’attendre que quelqu’un lui apporte le bonheur. C’est ce que je fais aussi. »

Sachant que, en cela comme en toute chose, j’ai la Chance que tu as énoncée à l’instant. I’m the Lucky One. Merci ma Chance.

La conversation reprend après que ce soit ton tour d’être perdue dans tes pensées. Chacun son tour et j’abstiendrais ma curiosité à ce sujet puisque je suppose qu’elle est affective voire romantique ; enfin, mon optimisme suppose. J’espère qu’il ne s’agit pas du fait que tu n’as personne pour te soutenir et que les constats de tout à l’heure viennent d’une personne qui en connait la valeur pour les avoir perdus ; ou ne pas les avoir de manière générale. Avoir un entourage qui nous aime à notre juste valeur et s’enquiert de nous voir heureuse… l’as-tu, Anya ?

Si non, ma mise des pieds dans le plat est complétée par l’usage dudit plat comme snowboard pour, vu le niveau, aller descendre une piste noire, les plus difficiles, où chaque bosse me fait rebondir sur ton cœur. Expliquer à la personne qui n’a pas d’entourage s’enquérant de son bonheur alors qu’elle doit s’enquérir de celui de son compagnon qu’elle n’appartient pas au même monde que lui, ou que tout le monde ici, et donc qu’elle est encore plus seule qu’elle le croyait ; le tout de la part de la première personne inconnue avec qui elle avait une affinité ce soir ! Subtilité, mesdames et messieurs ! Heureusement que c’est ma sœur l’experte en explosif parce que sinon j’arriverais à t’envoyer au septième ciel, six pieds sous terre et sur un rayon de 30m émotionnellement parlant ; et le tout en même temps. Par ma Chance, je suis tellement désolée Anya…

Un Manhattan, sauf si tu me l’envois à la figure, ne risque pas de te soulager face à ce que je t’ai dit. Au moins est-il frai, pas brûlant comme le chocolat chaud que j’ai reçu au visage avant de faire ma demande ; par une autre personne, pas la personne qui m’avait demandé. Le ridicule ne tue pas mais il amoche bien. Comme la vérité.

Comme la plupart des sociétés ferroviaires du monde, mon changement de sujet arrive avec un train de retard. Positivons : cette fois, c’est toi qui peut me faire la leçon ! Non, c’est pas suffisant à égaliser les scores ? Nan parce que tu as raison qu’étudier reste un travail afin d’obtenir un autre travail, hein ? Juste que confirmer cela à part d’un sourire et d’un acquiescement, ben j’ai pas trop de truc à y ajouter.

« Eh bien Miss Orchent, réponds-tu à mon ignorance avec l’outrage de circonstances et peut-être de vengeance ; ça rime donc ça part bien, presqu’autant que je suis mal partie avec mes explications mais je ne m’en vexe point, il s'agit de l'une des écoles d'art les plus connues des Etats-Unis. »

C’est pour ça. Ecole c’est déjà -1. Etats-Unis ça fait -2. A part l’Ivy League, et encore je suis pas capable de savoir quelle école est dedans à part Columbia University car j’ai cherché vis-à-vis de Peter, les écoles ça me parle pas des masses. Encore moins que les Etats-Unis. Robert Redford, acteur ! Non ? David Ascalon, sculpteur ? Le mémorial de l’holocauste se trouvant en Pennsylvanie ! Mais oui ! Bien sûr ! La Pennsylvanie ça je sais où c’est. L’holocauste aussi techniquement mais c’est plus compliqué d’en parler. Quoi que mon grand-père ait été du bon côté dans cette histoire et que mon pays ait tiré sur tout le monde qui s’approchait et avec qui il collaborait. Neutralité suisse mesdames et messieurs. C’est de là que je tiens ma subtilité. Si !

« Après, je ne suis pas une future réalisatrice, et encore moins sculptrice, précises-tu en m’apprenant que j’ai manqué d’un cheveux Robert Redford et m’évitant de manquer d’un cheveux un compliment à ton égard ; merci pour ça d’ailleurs. Ce sont deux catégories dans lesquelles je n'excelle pas du tout, au grand dam de mes parents. Non, j'ai visé le département de Fashion Design. »

D’où la remarque sur la robe ! Mon sourire s’illumine au point d’en dévoiler mes dents du haut de façon enfantine. Merci ma Chance, c’est surement ce que je préfère dans les activités évoquées ; puisque l’Institut Omardha m’a fait travailler la sculpture pour la coordination œil-main et que j’ai des compétences en réalisation par principe de toucher à tout même si on le fait mal.

Je suis également contente de t’entendre me parler de tes passions et de te remonter le moral par la même. Perception des couleurs, je suis un peu à la ramasse, mais les matières je m’en sors pas mal. Moins que toi, cela va de soi. Quant à faire des défilés… est-ce que je raconte mon ambition de négocier avec une métamorphe qu’elle me serve de mannequin ? Nan, si Raven le savait, elle me tuerait. Deux fois. Elle va déjà me tuer quand je fais tenter de négocier la sculpture sur elle afin d’essayer d’obtenir qu’elle joue les mannequins comme j’aimerais qu’elle le fasse. Enfin Bref…

Quand le moment viendra, il faudra que tu te fasses un nom. Mes lèvres se referment mais mon sourire reste. Que tu trouves ton style aussi afin d’être unique et surtout pérenne "dans un univers où certains ont la folie des grandeurs et de l'égocentrisme mal placé" ! Je pouffe.

« Et sans doute deviendrai-je pareil, à mon grand désespoir.

- Tachez d’avoir l’égocentrisme bien placé et tout ira bien.
»

Un petit clin d’œil ponctue mon trait d’humour.

Au moins là-bas, tu étudies ce que tu aimes. Créer son propre bonheur. Nous en revenons à ce que nous disions précédemment. Sachant que plus que le propre bonheur, tu es prête à créer ton entreprise : analyse des marchés et considération des impacts des événements sociaux et historiques. Le Snap a créé une brève crise avant d’avoir des effets très positifs sur l’économie : doublement de la polarisation des richesses, entre les fortunes restantes et via les héritages, mais facilitation des aides sociales et de l’immigration dans les pays riches, du fait des besoins industriels et du manque de main d’œuvre. C’était court-termiste et stupide mais du coup cela convenait pleinement à une économie capitaliste. Le Blip a fait tout l’inverse : doublement des besoins sans modification des disponibilités. Deux fois trop de personnes dont la moitié voulait récupérer ce que l’autre moitié avait récupéré. Deux fois trop de personnes dont la moitié devait s’en remettre à autrui afin de disposer des besoins primaires et n’avait, assez littéralement, plus le droit d’exister. Un taux de chômage à 50% et 200% de la population à nourrir a été un sacré bazar que, Merci ma Chance, j’ai vécu dans les montagnes suisses et une famille riche. Pas besoin d’une action en justice pour récupérer mon argent, juste d’une annulation de décès et de perception d’héritage devenue très courante en 2023. Non, nous ne sommes pas dans les années d’or. Je ne pense pas que les fesses entre deux chaises, et le besoin conséquent d’un canapé, soit suffisant à décrire les difficultés rencontrées par certains. Lorsqu’on y réfléchit suffisamment, on arrive à une simple conclusion : on vit en enfer. Les menaces mondiales ou universelles apparaissent régulièrement sans que l’on n’en sache rien et sans que l’on ne puisse rien faire pour les empêcher. La possibilité d’un génocide de l’Humanité est bien réelle et on ne saura jamais quand elle peut arriver ; personne ne savait pour le Snap. Alors on fait confiance dans le SHIELD et les Avengers pour empêcher cela, alors même qu’ils ont déjà été infiltrés pour les uns et détruits pour les autres ; sans parler de leurs échecs respectifs. On n’a juste pas mieux pour justifier notre déni. Et c’est sans compter les dangers du quotidien comme les mutants qui ne contrôlent pas leurs pouvoirs et peuvent faire des centaines de morts en quelques minutes à l’instar de ce qui est arrivé au Queens en décembre dernier. Guère étonnant que les Amis de l’Humanité et d’autres plus extrémistes comme les Héritiers soient populaires : ils portent le combat contre un bouc émissaire visible et atteignable. Face à cela, cependant, je préfère cultiver l’espoir et la coopération afin de s’en sortir tous grandis. C’est ce que tu cherches aussi à faire, à ta manière :

« Une identité propre, qui les fait se retrouver dans leurs vêtements, l'époque, les crises... je me dis que redonner cette confiance est primordiale en sachant qu'ils se sentent floués. »

Défends-toi d’accusation que je ne t’ai pas faite, que je n’ai même pas pensées, mais qu’on a déjà dû te sortir par le passé. Bas-toi pour ce qui te tient à cœur et pour les autres avec tes moyens et ton langage. Tu m’as charmée dans le mien tout à l’heure, suivant le mouvement de la danse, et tu me charmes dans le tien actuellement. A quelle moment de ton discourt ai-je lâché mon verre afin de poser un coude sur le comptoir et de soutenir ma tête d’une main contre ma joue ?

« Gardez la passion, dis-je en levant mon verre de ma seconde main pour te le présenter à toi, et venez me voir lorsque vous aurez trouvé votre style. Si votre talent pour le prêt à porté est proportionnel à la qualité de vos intentions et de votre charme, je pense qu’on pourra vous obtenir les financements. »

Mon père m’a dit un jour que c’était la raison pour laquelle il n’était jamais revenu sur la décision de son père à lui concernant les managers banquaires. Le contrôle humain sur l’accord ou le refus de prêts. Parce que cela permettait de réaliser des rêves et que seuls les gens dotés d’empathie pouvaient permettre cela. J’espère pouvoir réaliser ton rêve, Anya.

« Vous obtiendrez votre nom par vos réussites. Tout comme vous développerez la folie des grandeurs et l’égocentrisme. »

L’égocentrisme mal placé est un concept qui m’est beaucoup moins familier que celui qu’on puisse me mentir et me manipuler. Ce dernier, j’ai été élevée en sachant que mon seul nom amènerait à ce que l’on essaie. Si j’avais la moindre idée que je me portais volontaire…



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MessageSujet: Re: Tout le monde veut devenir un cat Tout le monde veut devenir un cat EmptySam 6 Jan 2024 - 4:08




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     Des paroles pleines de bon sens. Lucy était sage, vertueuse, agréable. Toutes ces qualités l'on peut les avoir si facilement dans une société comme celle-ci. Où l'on nait tout de même avec la sécurité de l'argent, la beauté, le nom. C'est comme ça, ceux qui ont cette triade ou ne serait-ce que l'argent et l'influence, peuvent jouir de ce courant de pensée, sans se soucier d'un lendemain moins propice. Sans angoisser sur les factures, sans se nipper les ongles et peaux sur un travail peu édifiant et souvent stressant, avec des horaires qui ne font que nous épuiser. Ils ont ce temps, dont la majorité de la population manque, et sur lequel les gens comme elles survivent plus qu'ils ne vivent. Felicia ne lui en veut pas de penser comme ça, en sachant qu'en face, elle lui ment comme une arracheuse de dents sur ses aspirations. Qui d'ailleurs dans une vérité plus proche de la réalité, commencent à prendre forme concernant les bijoux d'une certaine bourgeoise qui se targue non loin d'elle du prix que ce set lui a coûté.
Malgré toutes ces fanfaronnades les entourant, elle aime bien Lucy. Ça lui coûte un peu de se dire qu'en tant que No Name, cette magnifique rousse reste tout de même à ses côtés en restant à l'écoute et intéressée par ce qu'elle lui offre en perspectives, en idéaux. Elle arrive à lui arracher un rire sincère, concernant cet égocentrisme dont elle pourra faire preuve.

— Même aussi pauvre que la Couronne du Commonwealth que vous êtes, vous avez bien plus à offrir que celle-ci. Merci Miss Orchent. Pour tout ça. Pour cette conversation. J'aime beaucoup votre philanthropie et, si jamais mes réussites font mouche, j'essaierai de vous en dédier certaines, pour me rappeler ce moment et .. ne pas me noyer dans la grande piscine du nombrilisme.



    Elle voudrait rester plus longtemps. Apprendre à la connaître, savoir quelles sont ses aspirations. S'enquérir même de son état suite à ce refus d'aller plus loin dans ce flirt, bien qu'elle se soit montrée prévenante envers celle qui ne lui a guère donné suite. Mais Felicia, ou plutôt Anya n'est qu'un mensonge. Elle n'existe que dans le cadre de ces démarches d'escorte, sous ces apparats d'études d'identité à se donner pour apparaître au bras d'un homme qui est, en soi, bien seul et incapable de trouver chaussure à son pied que par ce biais qui ne plait guère à la bonne société. Will arrive d'ailleurs à leur hauteur en arborant un sourire de tous les diables. Il est tout bonnement enchanté après cet interlude dansant et ces longues minutes de conversation entre ces dames. Pourquoi, vous direz-vous. Eh bien Mr Nolan avait pu étendre son carnet d'adresses, et même pu récupérer à sa cause un gestionnaire immobilier qui était en recherche de ce genre de services, sur son dernier building construit.
Il vient prendre délicatement Anya par le bras avant de glisser sa main jusqu'à la sienne pour y déposer un baise main chaste en guise de reconnaissance et d'affection.

— Mr Nolan.
— Annie ...
— Je me demandais si justement Miss Orchent ne risquait pas de me subtiliser à votre personne.
— Tiens donc. Et a-t-elle réussi, malgré ma réapparition impromptue ?
— Presque. Mais je remarque que vous avez un grand sourire.

Bien évidemment, et avec l'accord de Miss Orchent (galanterie oblige), Will explique donc ce qui lui est arrivé entretemps, en se commandant à son tour un verre. Quand à Felicia, ingénue et affamée qu'elle est même sous son apparat d'Anya No Name, file son regard sur Nathan puis Enzo, mais surtout Nathan, en se demandant bien si les sous entendus du début sont réels. C'est d'ailleurs sans mal qu'avec le dit Nathan, les regards se mêlent un bref instant avec un échange d'arqué de sourcils et sourires en coin. Quel dommage qu'elle ne puisse pas en profiter. Mais la brune revient tout de même vers Lucy, en gardant ce même air équivoque. Trouver son bonheur, avait-elle dit hm ? C'est une façon de voir les choses dans laquelle elle se retrouve aisément.

— (...) Et donc je me rends dès demain dans cet immeuble pour estimer si oui ou non, il sera possible d'installer autant des cabines de pressothérapie que nos systèmes de cryo localisée. Normalement si les plans sont conformes à ses dires, les canalisations sont aussi adaptées pour faire nos bains nordiques.
— Eh bien voilà qui est prometteur. Je suis contente que cette soirée porte quelques fruits, Will.
— Je vais cependant devoir vous laisser à nouveau, mais je tenais à prendre de vos nouvelles, et voir si vous trouviez vous aussi votre bonheur en cette soirée malgré mon absence, Annie.
— J'ai encore beaucoup de choses à apprendre de mon interlocutrice, ne vous inquiétez pas.

Will l'embrasse à nouveau sur le revers de la main et lui glisse un "merci", avant de prendre à nouveau congé. Anya lui sourit tendrement, non sans secouer la tête à son intention avant de se focaliser de nouveau sur la rousse.

— Parlez-moi de vous Miss Orchent. Vos aspirations, vos amours. Etant donné mon statut en ces lieux vous avez après tout carte blanche. Et puis, j'ai envie d'en apprendre plus que votre statut de riche héritière. C'est sans doute mon côté No Name qui fait que pour le moment, je m'intéresse plus à la sublime rousse qui m'a renversée dans un tango, qu'aux joyaux de sa couronne.

Pour Felicia, c'est une manière de s'intéresser à l'humain, qui a toujours été un sujet de curiosité, et d'émerveillement. Lucy Orchent est intéressante, et elle a envie d'en apprendre un peu plus sur elle. C'est aussi un moyen d'enfin poser les jalons qui vont lui permettre de s'atteler à la tâche qui la prend de plus en plus à la bouche et à la gorge dans une sempiternelle envie de gâcher toutes ces mondanités. Comme le chat qu'elle est, qui vous regardera dans le blanc des yeux en poussant ce verre que vous avez laissé sur le coin de cette table.



    La rusée avait en effet préparé son plan. Son costume de rechange, un masque de chat, sa perruque blanche, ainsi que ses gadgets n'allaient pas tarder à arriver dans ce sac de sport renforcé, via une livraison de coursier à vélo. Dans une demie heure, tout du moins, le temps que les invités soient bien installés, et surpris quand le couperet tombera.

— Je dois vous avouer que j'ai sans doute mis la charrue avant les boeufs concernant votre relation avec Mr Sheperd ou Lombardi. Vous allez sûrement trouver cela drôle, mais j'ai bien cru que vous étiez en trouple. Non pas que je remette en cause la base d'un polyamour, d'une quelconque sexualité ... ou que je jette l'opprobre sur votre forte amitié et complicité. J'ai juste la capacité à me monter de sacrés films, et ce même en étant une étudiante en Fashion Design.

Son sourire est visible, alors qu'elle se reprend une gorgée de son cocktail. C'est bête en soi, drôle, sûrement. Mais on ne va pas se mentir, les trois ensemble, ça fait un sacré beau tableau. Même sans sa douce et chaude couverture du Pratt Institute, la blonde se trouvant sous toutes ces illusions est on ne peut plus capable de dresser ce tableau.

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I'm the villain
You made me, made me
I'm the monster
You need me, need me
Or it's all on you
(Oh no, here we go, welcome to the shitshow)
✿ Elli


Hope you Know
I hope you know there's a part of you that lives in every note and every step I take along these broken roads that I've been walking and the time between us talking is so much longer now, but I still call you home. I hope you know. -byendlesslove

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