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 [Terminé] The beast inside

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The Devil of Hell's Kitchen
Matthew M. Murdock
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MessageSujet: Re: [Terminé] The beast inside [Terminé] The beast inside - Page 3 EmptySam 16 Déc 2023 - 22:51

THE BEAST INSIDE


Ce n’était pas chiant de penser à ça, c’était pire. À cette remarque, mon visage s’était fermé. Ce n’était pas chiant, car ça avait détruit ma vie. J’étais aveugle depuis mes neuf ans, depuis que j’étais un gosse et que je ne connaissais encore rien à la vie. J’étais aveugle depuis que j’avais voulu jouer les héros en sauvant ce vieillard qui avait décidé de traverser au mauvais endroit, au mauvais moment. J’étais aveugle parce que j’avais cru accomplir quelque chose de bien, quelque chose de grand, quelque chose qui me vaudrait des remerciements. J’avais cela pour moi, pas pour sauver ce vieillard et ce sentiment, ce souvenir était encore profondément ancré dans mon âme. Je l’avais sauvé pour me sauver. Pour montrer que Matt Murdock était capable de réaliser quelque chose de bien, pour voir de la fierté dans les yeux de mon père.
J’avais voulu le rendre fier, me rendre digne de lui, de tout ce qu’il sacrifiait pour moi. Sa vie entière, son honneur, ses principes. Il avait tout abandonné pour m’élever, pour me sauver de la mort de ma mère. Il m’avait toujours fait passer avant tout, absolument tout et voilà comment je l’avais remercié. Par mon égoïsme j’étais devenu un poids pour lui, un boulet qu’il aurait trainé tout au long de sa vie.

Seulement, c’était un mensonge de dire que j’étais aveugle, un putain de mensonge qui m’avait fait tout perdre. TOUT. Déjà, mon père était mort à cause de moi, j’en avais la certitude. C’était un fait. Encore aussi égoïste après l’accident qui m’avait fait perdre la vue, je voulais juste qu’il gagne. Pour lui, son honneur et sa fierté. Je voulais qu’il se relève, qu’il combatte et qu’il gagne ce combat contre Creel. Je le voulais parce que je l’aimais plus que tout au monde, parce qu’il était ma seule famille. Je le voulais aussi et surtout, pour moi, pour être fier de mon père, pour pouvoir dire un jour c’est mon père. Je le voulais parce qu’égoïstement, je n’acceptais pas que mon père soit un perdant corrompu. J’avais sauvé ce vieillard du camion, j’avais poussé mon père vers cette balle.
Dire que j’étais aveugle était un putain de mensonge qui m’avait fait tout perdre. Foggy. Je lui avais menti pour préserver ma double-identité alors qu’après ce que j’avais vécu avec Stick, il avait été plus qu’un ami. Foggy était le frère que je n’avais jamais eu, une figure d’amour amicale qui m’avait aidée à trouver un équilibre certain. Et je l’avais trahi, comme tant d’autres. Il pensait connaître son meilleur ami, Matt Murdock mais ça n’avait jamais été le cas. Je ne savais même plus si j’avais menti pour lui, pour le protéger ou pour moi. Egoïstement, encore.

Alors, je profitais de ce moment aussi étrange qu’il soit en compagnie de Milena, parce que c’était nécessaire pour ma santé mentale. Parce que j’étais hanté par des souvenirs, des blessures que je n’arrivais pas à refermer. Un bref sourire apparu sur mon visage alors qu’elle parlait avec cette voix étrange, tout en se pinçant le nez. Un bref sourire qui disparu bien rapidement tant je me sentais mal, tant j’avais mal. Et alors que cette souffrance remontait, je me rappelais à contre-cœur des propos de Stick, de cet enfoiré de Stick.
La première chose que tu dois savoir, Matty, c’est que personne n’est désolé pour toi. Personne ne le sera jamais. Voilà pourquoi je m’enfermais, je me tuais dans ce costume. Parce que je n’avais plus personne, parce que je les avais tous fait fuir. Tous, sans exception. Foggy, Karen, Claire. Tous trahis par la même personne : Matt Murdock. « Comment tu fais ça… Est-ce que mes narines qui se dilatent font du bruit ? ». La voix de Milena me ramena à l’instant présent, me tirant de cette noirceur qui rongeait mon âme.

« Les narines qui se dilatent, les os qui craquent, le frottement des muscles, les tendons qui s’étirent…Tout, tout le temps. », répondis-je d’une voix évasive.

Comme je savais si bien le faire, j’avais éludé le comment. Comment je faisais ça ? Je lui avais expliqué un peu plus tôt, sans trop rentrer dans les détails. Comment je faisais ça ? Je voyais un monde en feu et certaines silhouettes comme la sienne -trop rares, qui brillaient au milieu de ces flammes et m’attiraient. Je hochais doucement la tête en entendant qu’elle me forçait plus ou moins à l’accompagner en choisissant une gaufre et me pinçait le nez pour limiter les effets du parfum de la serveuse sur mon odorat. J’avais voulu croire qu’il s’agissait d’un don et j’avais créé Daredevil. En fait, c’était juste une putain de malédiction. Une malédiction qui m’entrainait sur un chemin sombre, tortueux et sur lequel j’avançais aveuglément. Quelle ironie.
Et le couperet tomba, alors qu’elle était là à se pencher sur la table comme pour mieux écouter ce que j’avais à lui dire, cette question remua mes entrailles. Je passais une main sur mon visage, comme pour chasser mes vieux démons. Comme pour donner une certaine contenance, pour trouver le courage de répondre.

« Je… ».

Tu quoi, Matty ? Tu vas encore te remettre à pleurer ?. Impossible d’en vouloir à Milena, elle ne savait pas ce que j’avais traversé alors qu’elle m’avait entrouvert une porte sur son passé, j’allais tout fermer de mon côté ? Comme je l’avais fait avec Foggy ? Inconsciemment, je me mordais l’intérieur de la joue, jusqu’au sang tant j’avais envie de me lever et d’aller enfiler ce maudit costume pour aller frapper, faire parler mes poings et expulser ma rage.

« Non. », dis-je finalement après une éternité d’hésitation et de bataille contre mon être. « Non, j’ai eu la chance de voir pendant neuf ans, environ. », commençais-je d’une voix soudainement plus maitrisée, plus calme. « J’ai poussé un vieillard qui allait sans doute se faire écraser. Camion renversé, produit chimique dans les yeux…et ça. », ajoutais-je en désignant de l’index mon regard vide derrière les lunettes. « Le reste, c’est venu après. Avec de…de l’entrainement. Oui, de l’entrainement avec un très mauvais professeur.».


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Milena Kayser
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MessageSujet: Re: [Terminé] The beast inside [Terminé] The beast inside - Page 3 EmptyLun 18 Déc 2023 - 22:51


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THE BEAST INSIDE

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Le nez pincé à l’aide de son index et de son pouce, parlant comme un canard pour essayer de voir si ses narines dilatées font toujours du bruit ou non, elle finit par froncer ses sourcils en retirant ses mains, les éloignant de son visage pour appuyer ses coudes sur la surface, elle ne peut s’empêcher de lui demander si ses narines font du bruit : « Les narines qui se dilatent, les os qui craquent, le frottement des muscles, les tendons qui s’étirent… Tout, tout le temps. » Cela lui paraît excessivement insupportable et intrusif alors, haussant ses sourcils sous la surprise, elle mordille d’abord le coin de sa lèvre en le considérant, non pas avec une affligeante pitié, mais plutôt avec une douce empathie. « Je suis désolée pour toi. » Souffle-t-elle sans aucune malice dans la voix, ne s’excusant pas d’une quelconque faute mais partageant plutôt son sentiment : elle désole le fait qu’il soit sans cesse submergé par les bruits autour d’eux, se doutant que ce n’est en rien agréable.

Ignorant que le sujet est grandement sensible, elle continue de remuer involontairement le couteau dans la plaie, en demandant s’il a toujours été ainsi ; il semble grandement heurté par sa question et, lui donnant un sursis, la serveuse arrive avec un large plateau rond afin de déposer les deux cafés et les deux gaufres, sur laquelle une boule de glace vanille a été déposée. « Merci… » Glisse-t-elle à l’attention de la serveuse, accompagnant ses mots d’un bref sourire tandis qu’elle glisse ses mains sous la table, préoccupée par l’expression de Matt. Qu’est-ce qu’il a ? Est-ce que évoquer son passé est si douloureux ?

Il passe une main sur son visage froissé, et elle fronce les sourcils sans bouger, se demandant seulement ce qu’elle a pu dire pour lui provoquer un tel malaise. « Je…  » Elle arque finalement l’un de ses sourcils en levant légèrement le menton, suspendue à ses lèvres entrouvertes, à ses mots qui ne veulent pas sortir. Elle commence à regretter d’avoir posé la question.

Elle hésite un instant à lui dire d’oublier cette question mais, alors elle passe la pointe de sa langue sur ses lèvres, il reprend la parole : « Non, j’ai eu la chance de voir pendant neuf ans, environ. » Oh. Cela n’annonce rien de bon : elle mord sa lèvre inférieure en sentant son ventre se tordre, comprenant qu’elle l’a conduit, très injustement et tout aussi involontairement, n’osant ainsi rien dire. Un peu gênée, et aussi peinée de son état, elle baisse le menton en l’écoutant, sans l’interrompre : « J’ai poussé un vieillard qui allait sans doute se faire écraser. Camion renversé, produit chimique dans les yeux…et ça. » Il montre ses yeux, et elle lève le menton pour accompagner ce mouvement. « Le reste, c’est venu après. Avec de…de l’entrainement. Oui, de l’entrainement avec un très mauvais professeur. » Elle soupçonne beaucoup de souffrance et de colère derrière ces quelques mots, ce qui dessine peut-être le chemin ayant conduit à l’avènement de son double…

Pressant ses lèvres l’une contre l’autre d’un air désolé, la brune l’observe quelques secondes avant de se lever de sa chaise pour la décaler, positionnant son assise à côté de Matt pour, tendrement, glisser son bras autour du sien et venir déposer sa joue contre son épaule, lui soufflant ainsi, d’une voix sincère : « Je suis désolée… » C’était une question très personnelle et très maladroite mais, elle n’a pas pensé à mal et elle espère qu’il le sait. Se redressant, elle lui adresse un sourire de repentance qui se veut complice, tandis qu’elle libère son bras en disant, d’une voix égale : « Je n’aurais pas dû poser la question. » Il n’y a plus aucun élan de malice dans sa voix quand elle lui demande, le menton tourné vers lui et ses mains déposées sur la table : « Tu veux qu’on s’en aille ? »


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MessageSujet: Re: [Terminé] The beast inside [Terminé] The beast inside - Page 3 EmptyMar 19 Déc 2023 - 10:45

THE BEAST INSIDE


« Je suis désolée pour toi… ».

Cette simple phrase de Milena faisait écho à cette voix qui me hantait depuis plusieurs années, à ce visage qui apparaissait dès que j’avais le malheur de fermer les yeux, de m’endormir et lui laisser la voie libre pour me torturer. Même mort, Stick ne m’avait jamais quitté. C’était comme si son esprit vivait en moi, son héritage même. J’avais beau avoir tout fait pour le renier après qu’il m’ait abandonné, j’avais beau l’avoir envoyer se faire voir lorsqu’il était revenu dans ma vie, rien n’y avait fait. Il était là, toujours à mes côtés comme s’il avait souhaité s’assurer que je reste sur ce chemin qu’il avait voulu tracer pour moi.
C’était lui, c’était presque ses premiers mots lorsqu’il était venu me chercher à l’orphelinat religieux. Personne n’était désolé pour moi, personne ne le serait jamais. Et pourtant aujourd’hui, hier avec Felicia…c’était deux mains que l’on me tendait coup sur coup. Deux fois de suite, deux personnes diamétralement opposées qui me montraient de la gentillesse, de la tendresse, une bonté de cœur que je n’avais pas connu depuis bien trop longtemps.

Je remerciais la serveuse d’un simple geste de la tête alors qu’elle venait de déposer la commande sur la table. Puis, je commençais les explications suite à la question de Milena sur ma vue. Non, évidemment que cela n’avait pas toujours été ainsi et selon Stick, c’était pire. C’était pire parce que j’avais vu et j’avais donc eu accès à toutes les distractions de ce monde, à la pire distraction possible même : la vue. Dans le fond, je rejoignais son avis, sur ce point tout du moins. Depuis que j’avais appris, qu’il m’avait appris à me servir de mes autres sens, à les développer, à m’en servir et donc à voir le monde autrement, comme personne, je comprenais pourquoi il avait dit cela, pourquoi la vue était une distraction. C’était un fait, les autres, les valides, se reposaient trop dessus.

« Ne le sois pas. », dis-je d’une voix soudainement plus calme, plus sereine.

Je pouvais à présent sentir son bras entourer le mien et son visage reposer contre mon épaule. Je comprenais en cet instant que Stick avait eu tout faux, tout, depuis le début. Hier soir je m’étais ouvert à une femme qui m’avait tendue la main, d’une manière complètement différente d’aujourd’hui et à ses côtés j’avais ressenti quelque chose d’intense, de puissant qui avait prit possession de mon corps, de mon cœur et m’avait fait me sentir complet. Là, alors que ma main venait se poser sur celle de Milena, je saisissais toute la dissemblance. Je comprenais ce que c’était de me sentir soutenu, je comprenais le rôle qu’elle était entrain de prendre et cela dépassait amplement le cadre professionnel. Je lassais échapper un petit rire, bref, dans un souffle.

« Si tu ne poses pas de questions, tu ne peux pas savoir. Et si tu ne sais pas, tu ne peux pas apprendre à connaître les gens, à te rapprocher, à les apprécier. ».

J’avais dit cela alors qu’un fin sourire reprenait enfin sa place sur mon visage. À sa question, je secouais négativement la tête. Non je ne voulais pas partir, même si le sujet abordé n’était pas facile, il était hors de question que je laisse passer la leçon de Felicia, que je refuse de l’apprendre et la mettre en application. Je sentais qu’avec Milena, il y avait une certaine barrière en mon for intérieur qui s’était rompue et, que je pouvais parler plus librement.
Oser aborder des sujets qui me rongeaient de l’intérieur, j’avais cette sensation de pouvoir le faire, mais il était toujours aussi difficile pour moi de revenir sur ce passé. Stick avait fait du très bon travail en me forçant à intérioriser puis à exploiter la colère qui en résultait.

« Tu sais, quelqu’un de…de particulier m’a dit quelque chose, très récemment et ça m’a fait réfléchir, sur beaucoup de choses. », commençais-je avant d’attraper la tasse de café et de la porter à mes lèvres. Je pris un cours instant pour apprécier la chaleur du liquide, inspirant même les vapeurs pour mieux profiter des arômes. « Elle m’a dit que c’était mon problème, que j’étais incapable d’accepter…de prendre les mains que l’on me tendait. », dis-je en souriant, un peu évasif alors que je me souvenais parfaitement du contexte de cette phrase. « Et tu vois, une bonne partie de ma vie a été conditionné à refuser ces mains, à rester seul et ça… », continuais-je en mimant des cornes sur mon front avec mes index. « Ca n’aide pas vraiment à se faire des amis. », finis-je avec un sourire retrouvé, signe de l’acceptation que j’avais par rapport à ce que je lui expliquais.

Je marquais une nouvelle pause, buvant une courte gorgée de café avant de prendre l’assiette dans laquelle se trouvait une gaufre…et cette boule vanille posée sur le dessus, chargée de souvenirs. Comme une madeleine de Proust -et c’était cet enfoiré de Stick qui avait le rôle de Proust, je portais l’ensemble proche de mon nez afin de sentir, de sentir plus loin que l’odeur de la vanille et de découvrir, redécouvrir tous les composants, mêmes chimiques de cette glace. Enfin, je reposais l’assiette sur la table, la repoussant même légèrement du revers de ma main.

« J’ai décidé d’avancer, d’aller à l’encontre de tout ce que cet excellent professeur a voulu m’apprendre. », repris-je en reportant mon regard vide sur Milena. « Avancer, ça veut dire faire confiance. Prendre la main, accompagner, soutenir et accepté d’être soutenu. », continuais-je en acquiesçant. « Je te suivrai, Milena. Quelle que soit ta décision le concernant, je te suivrai et je t’aiderai. », avouais-je, on ne peut plus sérieux car le sujet l’était et elle avait très bien compris de qui je voulais parler. « Ce sera ma manière de te prouver que tu peux avoir confiance en moi. ».


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