Elle était tout heureuse et guillerette mon amie Mantis. Cela me faisait sourire. Elle appréciait tout, tout le temps. Elle était un vrai rayon de soleil. Elle avait au moins apprécié le voyage et se ventait auprès de ses amis. La joyeuse troupe se félicitait de sa présence malgré son retard. Elle s'ne excusait d'ailleurs.
- Il devrait y avoir une rediffusion à la télévision. Au moins tu pourras revoir ce que tu as raté Mantis.
Je savais bien que ce n'était pas comme d'y être, mais elle aurait une bien meilleure vue d'ensemble, ce qui pouvait être plus sympathique. Mais le groupe de nouveau réunis, tout le monde racontait le moment de leur arrivée jusqu'à maintenant. Rocket s'était visiblement fait une nouvelle connaissance, une petite fan.
- Tu as un don Rocket, ça ne fait aucun doute. Elle a du être ravie de passer du temps avec toi. Tu as une chance folle.
Ma remarque n'était aucunement ironique même si Rocket allait sûrement lever les yeux au ciel en me trouvant trop ironique à son goût. Un peu d'humour ne gâchait rien. Et il aimait qu'on le taquine un peu. Il avait d'ailleurs gratifiée Mantis de félicitations sur son moyen de transport. J'avais une nouvelle appellation : chauffeur personnel - ou avion au choix !
La bonne humeur était de mise. Et quand on me proposait de me joindre au groupe lorsque Mantis demandait qui avait faim, Rocket m'invitait à les suivre. J'aimais passer du temps avec eux et je ne doutais pas qu'on passerait un bon moment ensemble à discuter, boire, manger et sûrement parler de cadeaux et de fêtes qui étaient bientôt là. Nous partagerions sûrement aussi quelques blagues et éclats de rire au passage. Ces célébrations s'étaient finalement bien passées. Cela faisait chaud au cœur de pouvoir de nouveau célébrer en profitant du plaisir d'être en bonne compagnie.
malice
Résumé:
Sam rejoint le groupe des Gardiens avec Mantis et se joint à l'invitation d'aller manger tous ensemble.
SAM & BUCKY "Oh yeah, I can see it working. Gears turning. Oh, they're malfunctioning! They're on fire!" // Sam to Bucky
« L'une d'entre vous vient d'avoir une pensée... intéressante, interroge Kali face à la roseur de Phobe, n'est-ce pas ? »
Nous avons toujours des pensées intéressantes, s’insurge Mindee. J’en suis pas si sûre, doute Céleste. Plutôt consternantes, répond Phoebe. Si l’intérêt est de perdre foi en vous alors oui c’est intéressant, souligne Esmé. Cela dépend des centres d’intérêts, suppose Sophie.
« Consternante plutôt, souffle notre impliquée. Enfin, les avis sont partagés. »
Rien d’étonnant. Pas plus que le blanc qui s’en suit, d’ailleurs. On n’est pas humaines et les symptômes de notre mutation sont assez flagrants lorsqu’autrui y fait attention. Synchronicité et inter-individualité sont les plus importants. Les absences arrivent parfois, puisque l’on est cinq-en-une et donc techniquement à cinq autres endroits en même temps. Si l’on est généralement capable de compenser cela par notre vivacité d’esprit, il y a des exceptions. Comme la scène qui se déroule devant Mindee.
Scène que l’on gâche à madame Darkhölme comme elle l’a précédemment fait à son interlocutrice, comme Mindee l’anticipait. Être celle qui a proposé une piste d’amélioration pour essayer de travailler ensemble et de cesser la dégradation de la relation déclenchée lors de la médiation ne change pas que notre impliquée ne soit pas appréciée ; surtout que Madame ne doit avoir aucune idée de laquelle d’entre nous est-ce, à l’exception des deux adolescentes. Tout comme Jean n’a aucune idée de ce qui lui est réellement dit par l’interlocutrice de la majorité des personnes impliquées, d’ailleurs.
(Elle a dit qu’elle n’a aucun problème à ce que madame Darkhölme et toi soyez ensemble "considérant sa propre orientation", sexuelle surement)
("Sauf peut-être si elle", l’orientation surement ou madame Darkhölme moins surement, "l’implique dedans", la chanteuse, "de façon opposée à ce que l’on peut penser".)
(Ce qui doit vouloir dire qu’elle ne te reproche pas d’être homosexuelle puisqu’elle l’est elle-même mais que du fait elle est pour que tu sois homosexuelle, on suppose.)
(Ou encore qu’elle te reproche d’être avec madame Darkhölme parce qu’elle-même est homosexuelle et aimerait bien s’impliquer.)
(C’est pas clair et on ne pense pas qu’on aide.)
Sachant que l’éclaircissement est une nouvelle tentative d’homicide involontaire contre Madame et qu’il nous effraie. La première tente de quitter la scène après s’être à nouveau étouffé tandis que notre impliquée s’implique en soutient de notre amie comme de nos intérêts face à la menace qui se pose à tout cela.
Les questions de Kali accompagnent un froncement de sourcils et une fermeture de visage concentrés chez Phoebe. Chez Céleste, c’est plus une pause dans sa patrouille alors qu’elle suit avec attention ce qui se passe. Esmé parvient à faire les deux choses à la fois, sachant qu’elle en fait une troisième : les courses. Elle est la seule dont le panier commence à se remplir. Sophie a délaissé Rocket Raccoon et entreprit de patrouiller également, suivant à la fois notre mission et la situation sans pour autant acheter puisqu’elle n’est pas dans le marché de noël du Channel Garden. Et Mindee est égale à elle-même. Une égalité qui se prend un vent et entraine de l’amusement comme de l’envie ; ainsi que l’occultation des questions précédentes par la désormais plus âgée d’entre nous. Laquelle ramène finalement son visage vers son interlocutrice lorsqu’il est question de ne pas s’entrainer sur elle. A quoi réfléchit Phoebe ? La situation de Mindee, le fait de s’entrainer sur Kali, autre chose ou les trois en parallèle ?
(Tu restes avec moi.)
(Oui.)
La transmission télépathique n’est pas nécessaire puisque Jean doit entendre nos cinq pensées et percevoir nos trois peurs. Ainsi que nos cinq soulagements lorsqu’elle répond. Une réponse qui amène Mindee à souffler l’inspiration précédente et à détendre les lèvres. Une réponse qui amène Céleste à lever le visage au ciel et soupirer de soulagement. Une réponse qui amène Esmé à lever les yeux au ciel et sourire en coin. Une réponse qui amène Sophie à rester impassible en considérant toutes les sensibilités. Une réponse qui amène Phoebe à soupirer de soulagement et à regarder Kali.
« Dis, Phoebe, interroge une Kali ne partageant pas notre tension mais attirant tout de même le regard de son interlocutrice pour poser une question. Je me demandais si tu voulais des scones ? Je peux faire un aller-retour rapide au stand si ça te dit.
- Nous allons aller en acheter, acquiesce-t-elle en décroisant les bras. Hors de question que tu paies, par contre. Nous avons un salaire, pas toi.
- Si je peux me permettre un conseil, insiste la recalée en s’attirant l’hostilité d’une Mindee qui croise les bras et la fixe, tâche d’être heureuse seule. L’amour, ce n’est pas trouver le bonheur. C’est risquer le bonheur qu’on a déjà pour le partager à quelqu’un qu’on espère capable de le faire aussi. »
C’est la combientième définition différente de l’amour qu’on découvre celle-là ? Euh, la soixante-neuvième ? Esmé, la ferme. Tête à queue donc. Esmé, langage !
« Bon courage, Jean. Et Joyeux Noël.
- Vous aussi, se permet d’intervenir notre impliquée avec un sourire poli et en joignant ses mains au niveau de son ventre, panier dans le coude, ainsi qu’une petite inclinaison du buste. Bonne soirée. »
A l’hostilité face à la menace éconduite se succède une légère inquiétude lorsque Mindee tourne ses traits vers Jean. Heureusement, malgré l’indélicatesse de la starlette et le dévoilement du fait que l’on a échoué à soutenir correctement notre amie dans son deuil de sa relation avec le mec qui l’a larguée, et qu’on a entrepris de snober ensuite par solidarité féminine, Jean semble déjà être passée à autre chose. Enfin, revenue à la chose qu’on voulait lui présenter.
« Madame Darkhölme et le Docteur Strange semblent être en couple, disent en simultanée Phoebe et Mindee à Kali et Jean.
- Et elle a craché parce que la chanteuse voulait inviter Jean à un date, continue Phoebe d’un côté.
- On n’en avait aucune idée, continue Mindee de l’autre côté.
- Heureusement, Jean a dit non.
- Aucun d’eux n’a pensé à cela lors de l’arrestation de mademoiselle Maximoff. »
Et pourtant, on a appris beaucoup de choses sur eux avant et pendant cela ; depuis toutes les informations de Madame concernant la Confrérie des Mutants et ses liens avec l’Institut, créant notre défiance de l’une et de l’autre, à quelques secrets de monsieur, dont son projet de société secrète inter-groupes de supers.
« Peut-être que leur histoire est plus récente que ça, suggère Mindee en se forçant à reprendre Jean par le bras afin de l’éloigner de la starlette qu’elle a éconduit, au cas où. Ce qui fait que Monsieur n’est probablement pas le père, à la réflexion. Il faut qu’on en apprête plus à ce sujet. »
En respectant l’éthique de la télépathie. Bien entendu. Y’a intérêt. L’histoire n’en vaut pas la peine. Madame n’est pas une ennemie, surtout.
On est en accord.
« Scones, thé de noël, confiture de fraise et clotted cream, commence à lister Phoebe alors qu’elle entreprend d’avancer vers le stand repéré par Kali. On va se faire un cream tea en rentrant. »
Les yeux d’Esmé se plissent alors qu’elle fixe Jean et Mindee à travers la foule, s’arrêtant de marcher. Son panier contient toujours les Stollen aux noms exotiques qu’elle a achetés et elle s’interroge sur une éventuelle intervention dans la situation. Suite à la réaction quasi-unanime des autres, elle souffle par le nez et se détourne. Cela n’en vaut pas la peine.
Parallèlement, les yeux de Sophie se plissent alors qu’elle voit le Nouveau Captain America voler avec une extraterrestre verte dans les bras pour s’en aller vers les deux autres extraterrestres qu’elle a quitté précédemment. Beaucoup d’attention sont attirées par ce geste et cela la fait sourire autant que Céleste ; laquelle trouve cela romantique. D’un romantique beaucoup plus fantasmé que celui entre le Docteur et Madame ou celui craint entre la chanteuse et Jean. Ainsi presse-t-elle Sophie de s’en retourner zyeuter cette histoire-là, avec un grand "s’il-te-plait" mental qui conduit notre ancienne ainée à effectivement revenir sur ses pas.
Au final, on se demande si la romance n’est pas intéressante que lorsqu’elle ne nous implique pas directement ou indirectement. Les pensées s’assombrissent à cette idée et Phoebe ne peut s’empêcher de lancer un regard à Kali, alors même qu’elles sont sur l’étale du stand. Comme Esmé le soulignait précédemment, le rejet ne fait jamais plaisir et nous avons regardé Jean faire à l’inconnue ce que nous avons fait à notre amie. Si une nouvelle définition de l’amour nous a été donnée, celle envers laquelle on tend le plus s’en trouve renforcer. L’amour, c’est quelque chose que quelqu’un attend que quelqu’un d’autre lui fournisse. En cela, c’est inférieur à l’altruisme, qui se donne sans arrière-pensée, ou à l’affection, qui se donne avec réciprocité. On préfère donc rester comme on est et échapper à l’amour autant qu’on le peut : c’est plus simple et plus sécurisant. Reste à espérer que Kali comme Jean guérissent de leurs amours, maintenant. Et à les aider, toujours.
Madame Barton fait les présentations. Laura. Cooper, je trouve que c’est un nom de chien. Lila. Idem. Nathaniel, voilà quelque chose de plus développé. J’éviterais de le formuler ainsi cependant. Il ne faudrait pas gâcher la bonne humeur ambiante avec des pensées qui, au final, ne font que passer. Parvenir à mener une vie classique, à construire une famille, en parallèle des activités d’agent du SHIELD et d’Avenger est plutôt encourageant ; même si rien ne transparait là des contre-coup que cela a pu avoir. Barton a-t-il été un père absent ? J’ai beaucoup de questions que je ne poserais jamais même si j’aurais aimé avoir des réponses. Des techniques. Pour les mômes de Raven. Au pire, je demanderais une autre fois.
D’autant que la demande actuelle, double, vient du plus jeune, Nathaniel. Il veut savoir si Raven "a un bébé dans le ventre" et voudrait que sa mère en ait un elle-aussi. On taira un sarcasme impliquant le complexe d’Œdipe, pour ne pas faire mauvais genre, et je regarde plutôt son père le calmer puis le raisonner immédiatement. Les enfants ne savent pas réellement ce qu’ils veulent, par incapacité à en comprendre l’entièreté des implications. Quoi que cela peut s’appliquer à beaucoup d’adultes également. En parlant d’adulte, l’activité de gêner Raven continue d’être pratiquée par tout le monde mais au moins introduit-elle l’enfant au principe des soldes : deux pour le prix d’un ! De quoi laisser à Barton, voire aux Bartons, l’occasion d’explications intéressantes avec leur petit dernier pour qui le concept doit être étranger : les deux plus grands n’ont pas l’air d’avoir été livrés ensemble. Sachant que Raven renvoie effectivement la balle dans le camp des parents qui vont avoir à gérer leur moulin à parole. Histoire de soutenir Hawkeye au milieu de ses oisillons, je lui rends sa boisson. Et vois la mécompréhension.
« Gardez le chocolat docteur, je l'ai pris pour vous, me déclare-t-il en me surprenant un instant puis me faisant acquiescer le suivant avec une gratitude muette. Par contre j'ai perdu mon verre de vin... Si ça vous dérange pas ?
- Nullement, dis-je en considérant l’idée de changer le chocolat chaud en vin ; considération qui se termine par un "on va éviter" puisque cela gâcherait le cadeau fait et aurait une symbolique accidentelle dont je ne veux pas à défaut qu’elle soit totalement fausse. Je vais juste vous demander de garder le chocolat pour l’instant. »
Mon sourcil se relève et mon visage se penche alors que je fixe Barton me tendant son billet.
« Payer votre propre cadeau ? »
Inutile d’en dire plus. Les Maîtres des Arts Mystiques vivent des dons de leurs membres, ainsi que de certaines utilisations discutables de l’art invocatoire lorsqu’il faut créer quelques lingots d’or, ainsi ne sommes-nous pas pauvres. A défaut d’avoir souvent de l’argent sur nous.
« T'es bizarrement habillé pour un docteur, constate l’enfant se mêlant de tout ce qui ne le regarde pas et m’interrompant dans mon départ pour la queue, Raven étant partie avec celle qui se prend pour la tête en prenant la tête.
- Et encore, réponds-je avec une connivence sarcastique, tu devrais me voir à la télé. »
Histoire d’être discret, je me suis aventuré au marché de noël en costume trois pièce noir avec par-dessus noir et la Cape de Lévitation déguisée en écharpe rouge comme portée en cravate. Cela fait, pour moi, plus Sherlock Holmes que Docteur Strange ; ce qui reste dans la déclaration du Nathaniel, techniquement. Simplement que Sherlock est rasé, et surement plus jeune, que moi.
Je prends mon mal en patience pour refaire la queue, celle-ci me semblant durer une éternité même si je sais d’une expérience dont je me serais bien passé que ce n’est pas le cas, afin de me retrouver face à cinq gobelets remplis ; et payés. Vexant aussi mais fair-play de la part d’un employé ici pour faire du chiffre et ne pouvant se permettre d’offrir ce qui, au final, ne lui appartient pas.
« Mettez-moi celui-ci de côté, demande-je sobrement à la vendeuse lorsqu’elle entreprend de chercher un plateau porte-gobelets pour six à la place du traditionnel pour quatre. Merci. Et ne vous inquiétez pas pour le fait qu’il disparaisse. »
L’explication sous-entendue, je m’en reviens vers les Bartons. Je tends à Hawkeye le porte-gobelet et ne peux m’empêcher un soupire avant de me tourner vers le plus petit.
« Nathaniel, lui dis-je en me penchant vers lui et en entreprenant de mettre mes mains couturées de cicatrices l’une contre l’autre, comme si elles tenaient un gobelet. Mets tes mains comme ça. »
Je le laisse faire et le fixe jusqu’à ce qu’il le fasse, au cas où il ait besoin d’être intimidé, de regarder sa famille pour avoir un encouragement et de finalement le faire après avoir perdu du temps. Lorsqu’il le fait, je transpose le gobelet et l’air qui se trouvent dans ses mains.
« De quoi ai-je l’air maintenant ? »
Je lui offre un sourire un peu forcé et plutôt réactif face au "tour de magie". Puis j’espère qu’il ne m’en demandera pas un autre. A la réflexion, arrivée trop tard j’en conviens, j’aurais dû m’abstenir et laisser le gamin à la magie de Noël. Après, j’ai un coup d’avance et fais réapparaitre mon propre chocolat dans ma main. Voilà, content ? Non il en faut plus ? Ne pas soupirer, c’est déjà fait.
Mon regard est attiré par Raven, laquelle semble hésiter à revenir vers moi. Lorsque je vois ce qui se tient derrière elle, je ne peux m’empêcher de déglutir. La rousse de tout à l’heure a été, outre éclaboussée pour une raison que j’ignore mais cela ne me surprend pas, rejointe par une autre rousse dont la vue me rappelle mon hypocrisie et une promesse brisée. Le Phénix est là et je me demande une nouvelle fois ce que Xavier a fait de la personnalité originelle. Jean Grey est-elle à nouveau enfermée dans sa propre tête ? Que lui a-t-il fait pour préserver la personnalité qu’il a créé afin d’avoir une mutante de cette puissance à son côté ? Considérant qu’il aurait déjà tué ses parents, j’ose à peine imaginer. Je ne suis pas en capacité de résoudre cela cependant, étant une quantité négligeable dans cette affaire et devant faire comme tout le monde : ployer l’échine devant le télépathe afin d’espérer qu’il continue à faire du bien autour de lui dans sa tentative de se faire passer pour quelqu’un de bien. Voir sa première victime à ma connaissance, victime que j’ai finalement abandonnée comme la totalité des gens dans sa vie sauf que je l’ai fait en connaissance de cause de mon côté, me serre la gorge et le cœur. Je déteste réellement les télépathes et ce qu’ils peuvent infliger aux autres. Sachant que les apprenties de Xavier sont là aussi : auprès du Phénix se trouve une Cuckoo. Les autres ne doivent pas être bien loin. J’ai commencé à les déprécier pour leurs vols de secrets et cela s’est encore accru en apprenant le viol mental qu’elles ont infligé à Raven. Abus de pouvoir pleinement perçu comme normal et ayant amené Xavier à vouloir que sa sœur pardonne à ses assistantes plutôt qu’à la protéger d’elles. Ces présences me gâchent la soirée aussi surement qu’elles ont dû le faire à Raven et je ne fais rien pour le cacher. D’autant que Raven et moi semblons être le centre de l’attention des deux mutantes une fois que l’humaine du lot s’en est allée. Le regard que je leur lance est aussi froid qu’hostile.
Je n’ai tué qu’une seule personne dans ma vie. Lucian Aster. C’était en auto-défense. Je le regrette encore aujourd’hui. Je m’étais résolu à tuer une autre personne. Thanos. C’était après je-ne-sais-combien d’affrontements. Je préférais vivre avec mes regrets. Je sais que je dois me résoudre à tuer les télépathes dans les premières secondes d’un éventuel affrontement. Après, j’ai perdu. Je préfère vivre avec ces regrets.
J’ai prêté le serment d’Hippocrate. C’est pour cela que je préfère essayer de ne rien faire d’irréparable à mes adversaires. Les soumettre ou les piéger, voire les blesser et les assommer si je n’ai pas le choix. Il est néanmoins des créatures qui le feront toujours plus vite que moi. Alors je dois être prêt à aller jusqu’au bout.
Mes yeux ne se détournent que lorsque Raven s’accroche à mon bras, prête à faire face aux regards et aux ragots de ce toxique Institut d’où elle n’arrivera jamais à se détacher complétement ; malgré le bel effort que de se prendre un appartement, un lieu de sécurité, à une heure de route de là-bas. Je lui pose un baiser sur le front puis remarque son gobelet à moitié vide à présent. Je me concentre pour égaliser nos niveaux de chocolat chaud, téléportant de ma boisson dans son gobelet jusqu’à ce qu’ils contiennent la même quantité. Puis je regarde Raven en considérant que tout a déjà été dit.
Hors Jeu & Résumé:
Mes excuses pour le délai, je n’avais pas vu la réponse de Laura ><
Stephen s’en va chercher les boissons pour la famille Barton et se décide à faire un tour de magie pour émerveiller Nathaniel. Il découvre ensuite la désagréable présence de Mindee et la douloureuse présence de Jean, qu’il considère être le Phénix (et non l’inverse, comme tout le monde). Cela le rend immédiatement hostile et il marque bien son protectorat sur Raven. Il lui repasse un peu de chocolat afin qu’elle en ait autant que lui, histoire de réparer les conneries de Lucky.
Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Kali. Consternante était un autre mot pour "intéressante" chez Phoebe.
Vint ensuite le temps des questions. Et des... non-réponses ? L'expression de la Cuckoo qui l'accompagnait était sans équivoque : elle était concentrée. Quelque chose devait se passer en parallèle avec une autre soeur et - à en juger par ce que lui avait dit Phoebe - probablement Jean. Des regards furent échangés, sans pour autant que le dialogue ne se réinstalle.
Qu'importe - elle était dotée d'une patience presque infinie quand il s'agissait de ses cinq têtes blondes préférées. Le silence fut d'ailleurs comblé assez rapidement par un soupir de soulagement. La conclusion de ce moment qui réclamait toute leur attention était donc... positive ? Il était encore trop tôt pour le savoir.
En plus de ça, Phoebe venait de lui voler son cadeau. Un autre sourire amusé étira ses lèvres, alors qu'elle répliqua :
- Je n'ai pas besoin d'avoir un salaire pour vous faire un cadeau. Enfin, tant que je ne vous invite pas au restaurant...
Même un établissement aux prix tout à fait respectables deviendrait une épreuve pour son maigre porte-monnaie. Elle était néanmoins déterminée à passer par cette case là un jour.
Puis soudainement, Phoebe lui lâcha ce qui aurait dû être une bombe si Kali n'avait pas été aussi larguée en matière de super-héros. Avec un visage se plissant alors qu'elle tentait de se remémorer la personne qui correspondait à ce nom, la jeune mutante hésita un :
- Hein ? Raven avec... le euh... le magicien, c'est ça ? C'est assez improbable comme paire.
Non pas qu'elle remettait leur information en question, mais le connecteur logique entre les deux lui semblait totalement absent. La deuxième partie du message la rendit encore plus confuse, cependant pas au point de rater le "heureusement".
- Jean avec la chanteuse ? Elles se connaissent ? Et elle n'avait pas l'air bien pour elle ?
L'absence de télépotin lui avait manifestement fait rater plusieurs wagons. Ce fut quelque chose qu'elle garda pour elle, étant donné qu'elle jugeait que cela était au final sa faute. La dernière chose qu'elle avait envie de faire, c'était contaminer les Cuckoos avec son état mental ou leur faire ressentir une quelconque culpabilité à son égard.
Bien plus lente que sa comparse pour digérer l'information, elle ne remarqua initialement pas qu'elles étaient arrivées au stand, avant que cette dernière reprenne la parole.
Sucré. Chaleureux. Avec des Cuckoos. Parfait.
- J'ai hâte de goûter ça. Est-ce que c'est quelque chose qui te manque de l'Angleterre ?
Le sujet des différences culturelles avait été évoqué plus d'une fois, mais elle ne savait pas réellement si l'île où elles avaient grandi leur manquait.
Un mouvement de celle qui se trouvait à ses côtés attira son attention. C'était un regard silencieux qu'elle ne pouvait expliquer, surtout avec le visage indéchiffrable qui l'accompagnait. C'est pourquoi, d'une voix à la douceur atypique, Kali lui demanda laconiquement ce qui n'allait pas :
- Phoebe ?
Elle ne savait pas trop quoi faire de plus, décidant ainsi d'attendre la réaction de cette dernière et voir en fonction de sa réponse ce qui pouvait bien la préoccuper.
Kali continue de suivre @Stepford Cuckoos et discute des mésaventures de Jean avec Lucy, ainsi que du couple Raven/Strange. Les deux compères se dirigent ensuite vers le stand anglais pour acheter de quoi faire du cream tea, tandis que Phoebe lui lance un regard étrange.
-
I need relief, a failure's coming on Just breathe in deep, it's taking far too long I need relief, this weakness carries on Please be a dream, or was it all along?
Personne à qui dire je t'aime, tout le monde sur qui cracher ma haine. - M.M
23 décembre 2024, Rockefeller Center, Manhattan...
Il y avait un événement, il paraît. Vous savez le genre qui ne s’organisait qu’une fois par an, au vu de l’argent dépenser pour permettre de telles festivités de prendre place dans un lieu public. On a tendance à entendre et à écouter énormément de chose quand malheureusement l’on n’avait pas grand-chose d’autre à faire de nos journées. Ça se passait loin du Bronx, rien d’étonnant. Qui diable voudrait organiser un événement dans une ville pourrit par les minorités qui ne savaient pas montrer autres choses qu'une très mauvaise image de l’Amérique. Manhattan était soi-disant bien plus magique, sans doute quand on fermait les yeux sur la crasse et sa criminalité qui pourrissaient tout autant ses rues urbaines... Mais, hey, elle faisait encore miroiter l’illusion d’une terre de liberté, qui est ou était la première puissance mondiale, économiquement parlant. Il fallait royalement se dandiner pour montrer au reste du monde qu’il n’y avait pas meilleur endroit pour inspirer la magie de Noël. Au fond, je m’en foutais pas mal de tout ça, j’ai passé des années à vivre avec mes démons pour ne serait-ce que comprendre ce qui faisait tant fantasmer tous ces gens dans ce genre d’événement. Mais ces dernières années, j’étais plus en contrôle en présence humaine, je me disais que peut-être... Je ne sais pas. Peut-être aller voir ce qui, justement, plaisait tant aux gens dans ce genre de soirée. Je me rappelais encore du son de la voix de Rodriguez, disant sur son ton de mépris habituel, que la curiosité était un vilain défaut, que c’était un truc de “blanc”. Mais Rodriguez n’a jamais aimé les blancs, car il avait toujours peur que l’un deux soit en réalité un agent des “Stup” cherchant à le piéger. Pourtant, les flics avaient assez de jugeote pour s’infiltrer avec une chica de la même couleur et origine ethnique que ceux et celles qu’ils cherchaient à piéger justement. Et tout ce qui se référait au blanc, dans son idéologie un peu arriérée d’anti-blanc, il refusait de l’adopter sauf si ça lui faisait gagner un peu plus de pognon. Mais Noël, faisait partie des choses qui lui faisaient perdre sa thune, alors on ne l’avait jamais fêté.
Mais je n’étais plus sous l’autorité du “Padre”, j'étais responsable de moi-même depuis six ans déjà, depuis qu’il avait été snapé avec le reste de la famille, que j’ai dû apprendre à survivre avec mes propres moyens... Quitte à perdre tout bon sens de civilité que l’on m’avait autrefois enseigné, vivre comme un animal charognard. Je voulais voir Noël, peut-être que si je rencontrais Santa Claus, je lui demanderais s’il était vraiment capable d’exaucer les vœux. Il paraît qu'il apportait énormément de cadeau... Peut-être qu'il pourrait entendre ou même écouter ma demande. Dieu lui faisait la sourde d’oreille à chaque fois que je le priais. C’était donc avec un espoir sans doute bien plus poussé qu'une simple curiosité qui m’avait conduite à aller observer l’événement. Mais qu’était-ce que l’espoir d’une gamine déjà au fond du trou ? Rien qu’un léger petit moment de repos et surtout, de bonheur que j’avais, je crois, le droit de connaître ou d'avoir. Lunette de soudage sur les yeux, dont l’apparence rappelait celle que portait le personnage Riddick, je m’étais tranquillement installée légèrement en hauteur depuis l’un des toits d'un petit immeuble à proximité. Ce n’était pas l’endroit le plus discret pour passer inaperçu... Mais je voulais me tenir malgré tout au plus près des festivités, tout en étant à une distance de sécurité de toutes ces gens. Pour moi, ce genre de rassemblement, cette nuance d’effluve corporelle, émanant de quelque sueur à peine dissimuler par des déodorants et parfum de mauvais goût et de mauvaises marques, était pour moi l'équivalent de ce que devaient ressentir tous ces gens en présence de tous ces stands de nourriture. Ce n’était donc pas plus mal d’observer le monde, tranquillement depuis un aussi bel endroit que ce toit. J’attendis, en observant la foule, étudiant leur manière, leur démarche, leur sociabilité.
Presque fascinée par l’aisance de certains à pouvoir si facilement s’épanouir en public comme si le reste du monde n’existait aucunement. Je les enviais. Puis, j’en reniais l’idée. Vouloir ce qu’avaient les autres, c’était le meilleur moyen de plonger dans un cycle émotionnel peu sain qui risquait davantage de m'envoyer dans une sorte de dépression mélancolique, plus qu’autre chose. Car je n’aurais pas ce qu’avaient tous ces gens, même si je le rêvais très fortement. La réalité n'était pas aussi belle et aussi clémente.
~~~o~~~
Le soleil commençait à disparaître dans le ciel, quand enfin une femme entra sur la scène préparait pour une occasion particulière. Mais je n’aurais pas imaginé que malgré ma position, j’étais encore trop près des haut-parleurs. À leur démarrage, sans doute passer inaperçu pour la plupart des gens présent, la douleur est soudaine, me faisait placer par réflexe mes mains contre mes oreilles. Cela ne dura qu’un instant avant que le parasite sonore, propre aux sonos, ne laisse place à un son plus stable et plus agréable. Plus le son augmentait et plus la foule devenait silencieux. C’était un concert, oh la la... C’était la première fois que je voyais un concert. La femme était accompagnée d’un chœur. Je ne comprenais pas les paroles, j’avais toujours du mal à comprendre les paroles anglaises quand ces dernières étaient chantées... Mais c’était trop bien, trop beau et surtout, assez amusant à contempler. Si la première musique avait un côté esprit de Noël, la seconde donnait envie de bouger joyeusement. Et même moi, depuis mon petit coin isolé, je ne pus m’empêcher de taper des mains aux rythmes de l’instrumentation. La dernière musique était un genre d’enregistrement, mais dans un style musical qui me plaisait beaucoup plus encore que les versions précédemment présentées. Et puis, ce fut la surprise. Je m’étais levée du bord vers lequel je m’étais assise face à la surprise. Thor ! Le vrai Thor ! Pas un jouet, pas un acteur. Le vrai ! Il fut alors rapidement suivi du Spider-Man, de Captain Falcon... C’était... Du délire. Wow. C’était autre chose que de les voir à travers la télé. La chanteuse revint pour présenter un nouveau membre pour Avengers, avant de faire l'annonce d'un événement qui aura lieu en Mai, l’Avengers Con. Je n’étais pas certaine de comprendre ce que c’était, cela dit.
L’adrénaline retombée, je m’étais rassise, levant la tête vers le ciel... Me demandant si le Père Noel allait passer. C’était le bon moment.
Code by Sleepy
Résumé:
Morticia assiste aux spectacles depuis le toit non loin, d'un bâtiment assez proche de l'événement.
pain
I think a death is better than a dream.Because we don't need to wake up. ~ M.M
Une fois les présentation faites, Laura ne put s’empêcher de sourire un peu bêtement. Parce que cela faisait des années qu’elle n’avait pas connu une période aussi calme. Une période où ils étaient tous réunit. Le coeur de Laura était attendrit par le fait de se trouver aux cotés de Clint pour Noël et surtout, aux cotés des gens qu’il fréquentait plus ou moins tous les jours. Les relations de Clint étaient immenses et Laura le savait.
Une fois les présentations faite,la mère de famille faillit s’étouffer lorsque son dernier dit qu’il aimerait que sa maman ai un bébé. Ce n’était pas du tout dans les plans de la famille et avant qu’elle n’ai eu l’occassion de répondre, Clint s’en était déjà aussi. Cependant, Laura ne manqua pas de reprendre son petit dernier qui disait au Docteur Strange qu’il ne ressemblait pas du tout à un docteur. Laura posa doucement sa main sur l’épaule du petit garçon et sans s’énerver lui dit :
“Mon chéri, ce n’est pas une façon de parler à quelqu’un. Tu peux lui dire qu’il ne semble pas être un docteur comme les autres, mais sois poli d’accord ?”
Laura ne se fâchait que très rarement avec ses enfants. Tous les trois étaient très bien élevés. Lorsque que quelque chose contrariait Laura, elle préfèrait en discuter plutôt que de monter sur ses grands chevaux. C’était aussi ce qui faisait sa force lorsqu’elle était toujours au S.H.I.E.L.D, elle était toujours d’un calme olympien. Et c’était toujours le cas, même si parfois, elle aurait besoin d’exploser.
Laura se tenait toujours aux cotés de Clint lorsque Strange fit son tour de magie. Le regard du petit dernier était éclairé par des étoiles. Il semblait être ébloui plus qu’il ne devait l’être. Il y avait tellement de choses qui pouvaient impressionner des enfants à cet âge. Laura bu une gorgée de sa boisson avant de regarder Raven revenir vers eux, s’accrochant au bras du Docteur. Laura fronça légèrement les sourcils et demanda à Raven :
“Tout va bien Mademoiselle Raven ?”
Après la réponse de la jeune femme, Laura se tourna vers Clint et lui dit :
“Si tu es d’accord, lorsque tu auras fini de te pavaner dans les rues, on pourrait rentrer tous les cinq ensemble ? Qu’en penses-tu ?”
Laura avait toujours ce petit sourire au coin de la bouche lorsqu’elle charriait un peu Clint. Elle aimait beaucoup le taquiner un peu, cela faisait partit de sa personnalité !
"I don't want a lot for Christmas There is just one thing I need I don't care about the presents underneath the Christmas tree I just want you for my own More than you could ever know Make my wish come true All I want for Christmas is you" Mariah Carey
ft Straven & Beaucoup de monde
Le 23 décembre
Oh je ne me faisais absolument aucun doute sur le fait que j’allais devoir donner des explications à Jean. Elle le méritait. J’avais envie de lui dire depuis longtemps mais … Je me connaissais je n’étais jamais sûre de moi et cela faisait deux mois que j’étais en couple avec Stephen. J’avais eu, depuis le début cette volonté de garder notre histoire secrète comme si … Comme si j’avais cette envie qu’elle nous appartienne encore un peu plus longtemps. Et c’était ce que j’vais réussi à faire depuis octobre dernier. Mais … En venant ici main dans la main avec la star mondiale qu’était mon amant je connaissais les risques. En revanche je ne m’étais pas vraiment attendue à tomber sur des personnes de l’Institut. Dans toute cette masse grouillante il avait fallu qu’on tombe presque nez à nez avec Jean et les Cuckoos… Les dernières n’étaient clairement pas mes meilleures amies. Et vu le regard qu’adressait Stephen à une de ses représentantes, je n’étais pas vraiment sûre d’avoir transmis des émotions positives à leur égard. Il était froid, il était fermé, il était dur.
- Oui pardon excusez moi Mme Barton, ce n’est que passager. Je crois que je commence à avoir un peu froid à ne pas trop bouger …
Je me resserrais un peu contre Stephen alors que je voyais Lucy s’éloigner au loin. Mes sourcils se froncèrent. A ma grande surprise Jean avait dû refuser la proposition de rendez-vous de Lucy. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi mais je pouvais facilement deviner l’état mental dans lequel se trouvait la chanteuse. Je la contacterai un peu plus tard. Elle devait avoir besoin d’un temps pour elle pour encaisser ce coup. Être rejetée n’était jamais plaisant.
Je sens les regards sur Stephen et moi, et je ne peux m’empêcher aux paires d’yeux supplémentaires qui doivent se trouver non loin, et potentiellement briller d’une lumière blanche pour retransmettre la scène en direct dans le cerveau de je ne sais combien d’autres personnes. Je retourne un petit sourire gêné à Jean voyant bien dans ses yeux qu’elle se pose mille et une questions auxquelles je vais surement devoir répondre sous très peu de temps.
Alors que je me serre contre Stephen, il vient déposer un baiser sur mon front. C’est stupide mais je trouve cela terriblement romantique. Une attention de la sorte en public de sa part m’étonne un peu mais je sais bien que c’est plus moi que cela surprend que l’inverse. Mes yeux se ferment un court instant le temps du baiser alors que je remonte les épaules comme par reflexe pour profiter de l’instant sachant très bien que mes joues deviennent roses. Et ce n’est pas à cause du froid. D’ailleurs il serait bien de commencer à marcher un peu au risque de commencer à avoir trop froid ou … un peu mal au dos. Qu’est ce que c’était pénible d’être enceinte …
Heureusement pour me réchauffer je peux compter sur Stephen, qui bien qu’il sache que je désapprouve l’utilisation de la magie pour des fins … qu’un humain pourrait réaliser, je leve les yeux vers lui un petit sourire mi-réprobateur, mi amusé lorsqu’il remplit mon verre.
- Merci Stephen. J’ai peut-être accidentellement craché une partie de ma boisson sur Lucy.
J’haussais les épaules l’air de rien alors que mon attention se reportait sur la tribu des Barton au grand complet. Puis Laura sonna les cloches de Clint indiquant que le temps était venu de partir. Je savais maintenant qui portait la culotte dans le couple et cela me fit sourire alors que mon regard s’attarda encore sur tous les Barton un par un pour finir par Clint à qui j’adressais un sourire.
- Profitez bien des fêtes de fin d’année en famille. Et joyeux Noël à vous tous …
Ajoutais-je à destination des autres membres de la tribu alors que je portais à mes lèvres ma boisson, cette dernière me réchauffant de l’intérieur.
belle âme
Résumé:
De retour auprès de Stephen malgré les regards surpris de certaines personnes et les ragots qui vont aller bon train, Raven se serre contre le docteur, boit du chocolat et souhaite de bonnes fêtes de fin d'année aux Barton.
Undisclosed
desires
"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
Ce jeune garçon était bien différends des premiers Avengers que le Prince à rencontrer jusque là. La faute à l’âge qui le rendait si « énergique ». Il avait le don en quelques mots seulement de prendre la tête, l’atlante comprenait rapidement que ce jeune camarade était un amoureux de la parole et ressentait l’envie irrésistible de le frapper avec son trident. Preuve que le prince savait faire preuve d’une très grande maîtrise de soi et qu’il n’était pas aussi sanguin que ca.
-J'apprend au fur et à mesure qui vous êtes chacun. Vous êtes bien plus nombreux que je l'aurais cru.
Curieux tout de même au sujet de ce dynamique héros, Namor se renseigna un peu sur lui et apprit donc son nom de code et son réel patronyme dans la vie de tous les jours. Bref, une présentation paraissant aussi bien courte que remplit. Namor avait cru écouter tout un monologue. L’héros arachnide demanda si oui ou non, il était en droit de demander une question au prince.
-Je peux dire non ?
Question quand même posée, le jeune homme voulait savoir pourquoi le prince avait rejoint les Avengers. Curieux, Namor aurait cru que tous seraient au courant de l’arrivé du nouveau combattant et du pourquoi, son arrivé et sa raison d’être avaient fait parler les médias. Mais pas grave, Namor consentit à apporter quelques précisions.
-Je suis ambassadeur du peuple Atlante, envoyé chez vous pour discuter de paix. Mon admission en tant que protecteur de cette planète parmi vous était une condition pour l’entente entre nos deux peuples.
Namor n’avait pas son mot à dire, obliger de se soumettre à la volonté de son roi. Soldat obéissant qui jamais ne se rebelle. Bien qu’il apprit à apprécier la vie sur certaines pour certains aspect, son monde aquatiques lui manquait et aurait aimer retrouver son Atlantis natale. Mais ca, ca lui fut refusée, car son destin était ailleurs il fallait croire.
Raven ne m'aida pas vraiment à me dépêtrer de cette histoire de nouvel enfant, mais de toute façon la réponse était claire et nette : il n'y aurait pas de quatrième héritier Barton. Je hochai donc négativement la tête à cette idée de "joli cadeau de noël". Heureusement, je pouvais compter sur le soutien de ma femme qui était pour le coup sur la même longueur d'ondes que moi et se permit même de le reprendre gentiment sur sa façon de parler aux gens. Ah bah c'était pas mon fils pour rien hein.
Puis les choses commencèrent à s'agiter : Raven cracha son chocolat à la figure de la star suisse - à l'évidence la question qu'elle avait à lui poser n'avait pas été à son goût - et Lucy se mit à jurer de manière poétique mais pas vraiment élégante, ce qui fit ouvrir une bouche fascinée à Nate. Puis les deux femmes furent rejointes par deux X-Men - ou plutôt X-Women, en l'occurrence, que j'avais eu l'occasion de rencontrer lors de l'opération pour rééquilibrer Wanda et Willow. J'adressai aux deux demoiselles un sobre salut de la main, histoire d'être poli, mais sans chercher à écouter ou m'incruster dans leur conversation. Je préférais largement celle avec le docteur Strange.
Celui-ci revint avec un porte-gobelet rempli, avant de s'adresser à Nathaniel pour ce que je devinai être un "tour de magie"... de vraie magie, en l'occurrence. J'observai cela avec le sourire aux lèvres, sourire qui s'agrandit en voyant l'émerveillement dans les yeux de mon petit dernier. Comme c'était mignon.
« Woaaah ! T'es un magicien !!! Encore ! »
Evidemment. J'étais déjà agréablement surpris que le plus grand sorcier de la Terre se soit plié à ce petit jeu, je l'étais encore plus lorsqu'il récidiva, cette fois en téléportant dans sa main le gobelet que je tenais pour lui. Nate applaudit et sautilla sur place, manquant de renverser son propre chocolat. Il se souviendrait probablement longtemps de ce marché de noël. Je fus cependant surpris du brusque changement d'attitude du docteur et du regard extrêmement froid qu'il adressa aux deux acolytes de Raven. J'en oubliai même de le remercier pour les boissons et le tour de magie. Mais c'étaient pas mes affaires et je ne comptais absolument pas m'en mêler.
De toute façon, Laura s'adressa alors à moi, me faisant dans un premier temps lever les yeux au ciel avec amusement : elle savait très bien que je détestais me "pavaner dans les rues", et la porte de sortie qu'elle me proposait me convenait parfaitement. Même si j'étais content d'avoir pu brièvement discuter avec Raven et le docteur Strange, qui étaient deux personnes que j'appréciais, rentrer à la maison avec ma famille me tentait beaucoup.
« Oui m'dame ! »
Je passai mon bras autour de son épaule et à mon tour l'embrassai, non sur le front mais sur la joue. Il était probable que les réseaux sociaux et la presse parlent dans les jours à venir de la "femme mystère de l'Avenger" ou d'autres conneries à sensation de ce genre, mais je m'en foutais pas mal. En cet instant, entouré de ma famille et de personnes que je pouvais considérer comme des amis, je me sentais simplement bien. J'adressai d'ailleurs un sourire sincère à Raven et à son compagnon et leur répondis :
« Merci. Joyeux Noël à vous deux. Et à vos proches. Et vous m'enverrez un faire-part de naissance ! »
Elle n'avait pas mon adresse personnelle, mais elle connaissait celle du QG. C'était aussi ma façon à moi de lui souhaiter bon courage pour la fin de sa grossesse, et surtout pour ce qui allait suivre. Elle allait sans doute vivre des moments pas faciles, mais j'étais soulagé de voir qu'elle était bien épaulée. Sur ces dernières paroles, j'attrapai Nate avec ma main libre puis fis signe aux deux grands, soulagés d'enfin partir sans avoir eu à prononcer un mot, de nous suivre. La famille Barton pouvait enfin rentrer chez elle.
Les fêtes de fin d’années ont toujours eu de l'importance, qu’importe les cultures. Noël en unit de nombreuses : la naissance du Christ et les bienfaits de Saint Nicolas de Myre aux enfants chez les chrétiens s’associe au renouveau d’Yggdrasil des germains, scandinaves et probablement Asgardiens, ainsi qu’aux saturnales et au Sol Invictus des romains ou encore à l’une des fêtes de la Déesse Mère dans les néopaganismes inspirés des traditions mithraïques et mazdéennes. Comme tout le reste, c’est également désormais une fête commerciale. Rien de mieux que l’amour et l’affection pour faire vendre.
Dans son costume bleu habituel, Irenic prend une inspiration qui lui emplit bouche et poumons d’un air frais et humide. Lorsqu’il clôt les lèvres, c’est en un sourire. Il est porté par l’ambiance joyeuse qui l’environne, même maintenant que la plupart des newyorkais et des touristes ont quitté la fosse pour s’en aller dans les stands. Les heures se sont écoulées alors qu’il s’inquiétait que l’événement positif de ce mois-ci ne soit gâché par similaire tragédie à celles que New York City semble collectionner. Les mois sans catastrophes semblent rares pour quelqu’un qui, comme lui, ne regarde la vitrine du monde qu’à travers les médias. Toujours est-il qu’il n’est rien arrivé d’imprévu ou d’indésirable ce soir, à sa connaissance. Seulement de la joie et de la découverte, avec peut-être des déconvenues et des amertumes mais dont la conclusion sera globalement appréciée de la majorité des participants.
C’était là l’objectif.
Sourire toujours vissé aux lèvres, il s’approche de Vincent van Saar. Tous deux n’ont pas quitté la tente des organisateurs, n’ayant pas eu cette nécessité. La présence des Avengers a fait ses effets : la joyeuse surprise et la "subtile" dissuasion. A-t-elle eu un effet positif sur les membres de l’équipe également ? Certains ont discuté entre eux et c’est toujours cela de pris. Tous ont dû se voir rappeler le soutien populaire malgré les difficultés rencontrées depuis les morts de Black Widow et d’Ironman. Beaucoup s’est joué ce soir mais tout s'est bien déroulé. Ils peuvent être fiers. Son subordonné est surtout soulagé. De quoi faire rire le Suisse : le stress citadin l’atteint assez peu. Tout comme ce qu’il qualifie d’hyperactivité. Hyperactivité qui, en cette heure tardive, touche à son terme.
La soirée spéciale de Noël a été organisée avec une journée d’avance pour permettre à tous de passer le réveillon en famille. C’était un avant-goût accompagné d'achats de dernière minute et de découvertes de nouveaux goûts. Inutile d’en faire un long discours cependant car deux mots sont suffisants : Joyeux Noël.