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 Qui aime bien châtie bien

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The Doctor Strange
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MessageSujet: Re: Qui aime bien châtie bien Qui aime bien châtie bien - Page 2 EmptySam 9 Sep 2023 - 10:13




Qui aime bien châtie bien

J’ignore le temps qu’il se passe mais je finis par comprendre que tu vas vers la voie du sommeil. C’est donc ainsi que l’on passera notre moment ensemble. Cela ne me dérange pas. Enfin, les premiers temps. Puis je finis par m’ennuyer. Alors je ferme les yeux, à mon tour.

Mon corps astral laisse mon corps charnel là. Ma conscience regarde notre enlacement avec un tendre sourire, quelques instants encore. Cela me permet de m’assurer que tu dormes bien. Tu le fais. Je me détourne alors afin de flotter dans ton appartement. J’erre comme un fantôme à la recherche d’un livre. Sans que je sois capable d’expliquer pourquoi, ma forme astrale semble plus dense que celle d’un télépathe et parvient à interagir avec l’environnement physique dans une certaine mesure. Il m’est possible de traverser les objets avec un léger effort mais cela peut également amener ceux-ci à bouger. L’aspect pratique que j’y ai trouvé est la lecture : pouvoir lire quand mon corps dort. Continuer d’apprendre. Non seulement j’apprends bien plus vite que la moyenne mais j’ai désormais deux fois plus de temps pour apprendre. Cela ne laisse guère de place au repos mental mais c’est utile. De plus, j’aime apprendre. N’y a-t-il aucun livre en ta demeure pour m’occuper le temps que tu quittes le pays des rêves ?

Tant pis : le Sanctuaire est étonnamment peu éloigné. De quoi m’en faire plisser les yeux avec un air soupçonneux. Puis m’y rendre pour reprendre une lecture théorique sur les arts vaudous ; puisqu’une rencontre avec un de leur artiste ne saurait tarder. Mon corps physique restant l’ancre de ma projection astrale, la distance ou la dimension dans laquelle je me trouve n’importe pas afin d’y retourner quasiment instantanément. Seule la conscience de ce qui arrive à mon physique est difficile à avoir mais mon lien avec la Cape de Lévitation me l’assure. J’ai donc entre trente et quarante-cinq minutes de lecture avant de ne revenir à nous et de suivre mon idée première.

Tu bouges. La Cape m’avertit d’un "danger". Je pose le livre en regardant une horloge.
Tu te retournes. La Cape lévite non loin. J’ouvre les yeux en te regardant toi.
Tu souris. Je t’offre le baiser et le bonjour.
Tu réponds. Je souris à mon tour.
Puis j’agis, plutôt que de réagir.

« Qu’est-ce que tu prends pour petit déjeuner. Et où est-ce ?

- Toi…
»

Je tourne la tête vers toi, même si la position dans mon dos que tu adoptes malgré ton petit ventre de cinq ou six mois signifie que tu es dans mon angle mort, en fronçant les sourcils. Si "moi" me simplifie la localisation, je ne suis pas certain de comprendre. Puis tu m’attrapes le buste et me mords l’épaule.

Ah.

J’ai commencé mes horaires d’apprentissage avec un peu de retard et il semblerait que celui-ci soit parti pour s’accroitre. C’est sans doute moche d’avoir cette première pensée, d’autant plus que je ne suis pas certain qu’il soit beaucoup plus long de faire l’amour avec moi que de déjeuner avec moi ; sous réserve que l’on prenne son temps pour déjeuner, en discutant notamment. C’est sans doute moche mais c’est ainsi : j’ai de l’expérience et de la pratique en beaucoup de domaines mais celui-ci n'en est pas un. Une partenaire, perdue il y a longtemps, et beaucoup de sublimation, encore aujourd’hui.

Cela n’empêche pas un petit sourire de se former sur mes lèvres comme sur mes paupières. Tu caresses plus que tu ne retiens et tu embrasses après avoir mordu. Tu me mets à la croisée des chemins entre mon devoir et toi. Il me faut un instant pour évaluer les conséquences d’un écart sur mon étude vis-à-vis de mon devoir comme sur notre relation et nos bien-être respectifs.

Ma main quitte ma cuisse. Elle s’en va sur la tienne. Lorsque je me retourne pour te faire face du visage et de l’épaule, elle change de cuisse chez toi.

« Ça simplifie les recherches, dis-je avec un petit sarcasme, je suppose. »

Je ponctue d’un nouveau baisé alors que ma première main caresse de ta cuisse jusqu’à ton flanc et que l’autre s’en vient rejoindre la première cuisse. Se laisser aller est difficile. Ne pas chercher à tout contrôler ou tout rationnaliser aussi. J’essaie.



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MessageSujet: Re: Qui aime bien châtie bien Qui aime bien châtie bien - Page 2 EmptyDim 10 Sep 2023 - 12:57





Qui aime bien châtie bien



"Tale as old as time, True as it can be, Barely even friends, Then somebody bends, Unexpectedly. Just a little change, Small to say the least, Both a little scared, Neither one prepared [...] Ever just the same, Ever a surprise, Ever as before, And ever just as sure, As the sun will rise. Tale as old as time, Tune as old as song, Bitter sweet and strange, Finding you can change, Learning you were wrong"
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Le 2 et le 5 novembre

Heureusement pour toi j’ignore ta petite escapade nocturne alors que nous dormons ensemble. Ou plutôt que je dors contre toi. Je sais bien que ton temps t’est précieux mais tout de même ! Toutefois dans notre cas l’ignorance est donc ta meilleure amie.

Tu te retournes. Je vois bien que tu ne comprends pas à première vue où je veux aller. Cela ne m’étonne pas vraiment si je me souviens bien notre discussion sur le sujet en aout dernier sur une plage de sable fin. Ton expérience dans le domaine est limitée, je ne dirai pas que la mienne est illimitée mais … Je serai ravie de t’apprendre deux ou trois choses …. De devenir en quelques sortes …

- Laisse-moi devenir ta maitresse de l’art Mystique.


Murmurais-je avec amusement mon petit jeu de mots, que tu comprendras, alors que tu me faisais face, posant ta main sur ma cuisse alors que je viens prendre ton visage entre mes mains et que je t’entraine vers moi le temps d’une courte danse.

Rassasiée, en quelques sortes, encore nue, à moitié enroulée dans un drap, sur le lit, je me tourne vers toi, heureuse. Mes lèvres se posent sur ton épaule, là où je vois la légère trace de mes dents encore présente, et j’y dépose à nouveau un petit baiser avant dire :

- Et pour le petit déjeuner c’est dans la cuisine mais vu l’heure …

Ajoutais-je en détournant la tête vers le réveil à aiguille qui trônait sur ma table de nuit. Oui. J’étais vintage. Un brunch serait plus approprié. Je pourrais nous faire livrer car je n’avais absolument aucunement l’envie de cuisiner, ni les ingrédients d’ailleurs. Un toast avec de l’avocat … du saumon fumé. Ah. Non. Ça je n’ai pas le droit. Des viennoiseries françaises, du pain frais, du beurre demi-sel français, une confiture artisanale. J’en avais déjà l’eau à la bouche.

- Je vais nous commander un brunch … Ca te dit ?

Travail. Obligation. J’avais compris… Tu avais déjà passé presque deux heures avec moi ce matin. C’était déjà beaucoup… Un baiser sur tes lèvres pour te dire aurevoir et te souhaiter une bonne journée avant de te voir disparaitre dans un cercle de lumière orangé. Allongée sur mon lit un moment je passais tout de même commande et le temps d’une douche je dévorais tout dans la salle à manger avec pour compagnon un bon vinyle de jazz me demandant quand je te reverrais …

Pendant les deux jours qui suivirent, comme d’habitude maintenant tu recevais de mes nouvelles avec des photos ou des petits messages qui ne nécessitaient pas spécialement de réponses comme convenu. Jusque dans la nuit du 5 novembre ou la nature de mon message changea.

J’avais quitté l’Institut juste après ma confrontation avec les cinq sœurs et mon frère. J’avais pris une voiture et j’avais roulé sans aucune idée d’où j’allais, pendant presque quatre heures pour finalement m’arrêter sur les rives du Pharaon Lake.  

J’avais fini par trouver une petite cabane en bois, face au lac.  Des bornes solaires éclairaient un petit ponton et les abords de la cabane. Assise sur les rondins de bois, seulement éclairée par les quelques lampions solaires et la lune, je regardais l’immensité du lac, perdant mon regard dans l’eau, de nouvelles larmes venant s’écouler sur mes joues. Enfin, les premières depuis que j’avais quitté ce maudit bureau. Je frissonnais. Il faisait froid. Aux alentours des 2 ou 3 degrés et je n’étais clairement pas équipée pour rester la nuit ici. Mes jambes ramenées vers mon ventre, comme je le pouvais, pour eux, les tenir au chaud, je restais encore deux heures perdue dans mes pensées.

Ce ne fut que vers minuit trente que je sortis mon téléphone de mon sac, réchauffant mes doigts avec mon souffle je parvins à composer les messages suivants. J'étais frigorifié. Je n'avais pas réfléchit qu'en montant dans le nord les nuits pouvaient passer en dessous du zéro.

S.
Hier -  12h28
J’ai fait pleuré un élève aujourd’hui sous pretexte que j’avais utilisé dans un exemple le nom de son ex..

J’espère que tes apprentis maitres des arts mystiques ne sont pas aussi sensibles !

Hier - 14h01
J’ai rendez-vous avec Charles en fin d’après-midi, j’ai hâte de passer un moment rien qu’avec lui.

Aujourd'hui - 00h32
Cela ne s’est pas bien passé du tout… C’était horrible. J’ai quitté l’Institut.

Tu dois dormir à l’heure qu’il est … Ce n’est pas grave.

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MessageSujet: Re: Qui aime bien châtie bien Qui aime bien châtie bien - Page 2 EmptyDim 1 Oct 2023 - 17:34




Qui aime bien châtie bien

« Laisse-moi devenir ta maitresse de l’art Mystique. »

Ton murmure me partage ton amusement jusqu’à un petit ricanement, avant qu’une petite voix dans mon esprit ne se demande si cela signifie que tu vas te faire plus plaisir que je ne vais te faire plaisir dans cette histoire ; surinterprétation dont je me passe pour rester au simple jeu de mots "innocent".

Tes mains s’en viennent à mon visage puis attire celui-ci plutôt que de s’y accrocher. J’accompagne le mouvement avec un sourire. Derrière moi, la Cape continue de léviter sur place.

***

Le fait de te voir dans un cocon d’intimité et de bonheur me fait sourire. Tout ton corps est tourné vers moi là où je reste sur le dos avec seulement mon visage pour te répondre. Cela te permet de te reposer sur moi, si tu le veux, et c’est d’un baiser que tu le fais. J’hésite à faire un commentaire sur le fait que tu mordes. Tu ne l’avais pas fait la première fois mais tu t’en es donnée à cœur-joie. Une tigresse ? Rousse et bleue alors. Qui se rappelle qu’elle a faim d’autres choses de nourrissant pour le corps comme l’amour l’est à l’âme. Ces actions banales s’en rappellent à ton bon, ou mauvais, souvenir et tu entreprends d’y retrouver ce que je venais proposer : les faire ensemble. Tout en ayant conscience que je suis très pris ; pas de congé maternité pour moi. L’es-tu seulement, d’ailleurs, où t’ai-je également retardée sur un emploi du temps précis ? J’ignore ce que tes responsabilités auprès de l’Institution Xavier et surtout des X-Men impliquent comme charge horaire. Je m’abstiens d’en parler, là aussi. Les miennes, de responsabilités, sont plus prenantes. Sans doute le fait de surveiller la planète entière et de tirer mes capacités de l’apprentissage comme de l’entrainement plutôt que de la génétique.

Je n’ai rien à dire, juste à te regarder, pour que tu saches que ton brunch arrive trop tard. Nul regret de mon côté. Cela aussi tu dois le voir : un baiser en guise de ponctuation, que je partage et te rends en l’accompagnant d’une main dans tes cheveux, puis tu me laisses y aller. Et j’y vais.

Ce n’est qu’après mon retour au Sanctuaire que je me rappelle que l’on devait discuter des dangers ambulant que sont les sœurs Cuckoos. Bordel Stephen, tu restes un mec : le second cerveau a des avantages sur le premier…

***
Mardi 05 Novembre – 12 : 32 A.M.

Comme je l’ai dit à Jericho Drumm aujourd’hui, ou hier si on considère que l’on a dépassé minuit, mon principal problème avec l’art mystique enseigné par les Loas en tient au fait qu’il s’agisse de faire des pactes avec eux et de conserver leurs faveurs. Je ne l’ai évidemment pas dit ainsi devant le Maître des Arts Vaudous. C’était plutôt "Sachez-moi flatté que vous me considériez capable de mieux maitriser l’héritage de votre famille en quelques mois que vous en des années. Maintenant, je suis certain que vous comprendrez aussi qu’un art mystique basé sur le fait d’être un lèche-cul me cause des difficultés". Il me détestait avant d’arriver et est reparti presqu’aussi convaincu ainsi la rencontre s’est-elle passée comme anticipé. Seule Tina Minoru m’a réellement surprise, et déçu, dans cette affaire. Elle n’a pas encore compris qu’essayer d’imposer aux autres ce dont ils ont besoin est contre-productif, alors même que cela lui a déjà coûté sa seconde fille. Les tolérer dans ce qu’ils veulent et être là pour eux lorsqu’ils s’aperçoivent que ce n’est pas ce dont ils ont besoin est plus important. Remettre en question mon autorité en plus de son ancien apprenti n’est ni un besoin ni une envie ; c’est un problème. Un problème que j’ai passé une partie de la soirée à traiter, après avoir appris que j’allais avoir une autre "apprentie" en plus de Dominique. Milena Kayser. Elle arrivera dans trois jours, ou dans deux si on considère que l’on a dépassé minuit. Une ingérable de plus à gérer.

J’en suis à bien plus agréables considérations actuellement. Comment me protéger de ces putains de télépathes. Les soucis rencontrés avec les sœurs Cuckoos m’ont relancé dans mes recherches et je commence à avoir de bons croisements entre les canalisations de l’art astral et les techniques de disciplines mentales afin de focaliser ses pensées instantanées. L’art mystique me semble bien plus à même de contrer tout ce qui va au-delà d’une lecture superficielle mais celle-ci est déjà des plus pénibles. Cyttorak a été une piste décevante sur l’anti-télépathie, le cuivre cramoisi étant effectivement imperméable aux ondes mentales mais devant se porter sous forme de casque. Je ne suis pas Magneto ainsi n’ai-je pas l’intention de miser ma protection psychique via un objet qu’un télékinésiste ou un téléporteur pour m’ôter aisément. Il va falloir miser son mon talent et ma volonté, deux choses que je sais posséder en grandes quantités. La difficulté sera de vérifier l’efficacité face à un télépathe de confiance ; "télépathe" et "confiance" étant des notions qui se télescopent, selon moi.

Mon corps astral fait face à mon corps physique endormi, lévitant sur le plan physique et y tenant des témoignages et des conseils sur les techniques de méditation d’un artiste astral depuis longtemps décédé. Sur l’une des tables de nuit du lit double, la plus éloignée de ma tête, se trouve le téléphone offert par la personne à qui je laisse la place d’être ; même si elle n’est encore jamais venue ici. J’envisage de la faire venir pour le 18. Cela lui permettra d’avoir des nouvelles en plus que d’en donner ; chose qu’elle fait quotidiennement, voire plusieurs fois par jour, même si l’avertisseur de lecture doit être la principale réponse qu’elle ait. Un clavier tactile et mes doigts tremblants ne sont pas de choses qui vont ensemble, comme les télépathes et la confiance. Les dernières nouvelles d’aujourd’hui, ou d’hier selon le point de vue, ont été au sujet d’un rendez-vous avec son frère. Ainsi que sa hâte de passer ce moment avec lui. Cela m’a déclenché un sourire de contentement pour elle moyennant plusieurs pensées de tristesse en me rappelant Donna. Je n’ai rien répondu. Je ne me suis pas non plus inquiété de n’avoir de nouvelles après : Raven les donne quand elle le veut et la soirée fraternelle pouvait durer jusqu’à après mon heure de couché. C’est une nouveauté lorsqu’elle me contacte à cette heure de transition entre hier et demain.

Je lève mes "yeux" du livre afin de regarder le téléphone sur sa table de nuit. Mon expression est perplexe. Il n’y a aucune erreur, cependant, et l’appareil vibre une seconde fois pour m’assurer que je n’ai pas rêvé. Je dépose ma lecture au pied du lit avant de réintégrer celui-ci et mon corps physique. Je m’appuis sur un coude afin de me tourner et de tendre l’autre bras pour récupérer le téléphone. Le déverrouiller par l’empreinte et consulter le message du seul numéro inconnu qui me contact à ce numéro.

Mes sourcils se relèvent et mes paupières s’écartent de surprise à ce que je lis. Le rendez-vous fraternel "ne s’est pas bien passé du tout" et je me demande ce que Xavier a encore pu merdé. S’il a touché à l’esprit de Raven, comme il l’a fait avec Grey et Maximoff, je vais non seulement retirer mes excuses pour l’après attentat mais en plus tester mes défenses psychiques en temps réel ; sous réserve que je lui laisse le temps d’employer ses pouvoirs avant de l’enfermer dans la dimension miroir. La notion "d’horrible" lorsqu’on implique quelqu’un avec un passif de création accidentelle de personnalités alternatives me donne des sueurs froides, d’autant que cela a poussé Raven à quitter sa demeure familiale.

Je laisse échapper un juron et le téléphone alors que mes jambes s’en vont vers le sol. Ce sont mes bottes de cuir, cirées et lassées, qui touchent le sol. Si j’étais en caleçon pour dormir, je suis en tenue de Sorcier Suprême dès que je me suis levé. La Cape de Lévitation me rejoint alors que je passe mes doigts gauches dans l’Anneau de Téléportation et me concentre sur Raven.

Le cercle d’étincelles s’élargit sur les abords d’un lac où la lune est la principale source de lumière visible. Elle projette des ombres de partout, rendant l’endroit aussi mystérieux que terrifiant. Si mon portail de téléportation éclaire aussi, la lumière secondaire provient de lampions installés ça et là autour d’un abri de bois où l’on ne tient qu’à quatre pattes aux mieux. Les bruits de la nature n’ont pas encore été tût par l’hiver ainsi les insectes s’en donnent-ils à cœur joie en compagnie d’un clapotis d’eau distant. Ainsi que des tiens, de bruits. Tu as l’air transie de froid.

J’ai grandi à New York. Je sais comment fonctionnent ses saisons. Novembre est un court automne de transition, sec et avec des températures qui tombent aux environs de 12°C l’après-midi et de 5°C le matin. L’hiver s’installe en décembre. Reste à savoir si nous sommes toujours à New York. Franchement, je m’en fous.

Si les gauches sont sertis de l’Anneau de Téléportation, mes index et majeurs droits s’en vont au col de la Cape de Lévitation et le soulève avant de s’élancer vers toi. La Cape en fait de même pour venir t’entourer de sa laine japonaise, d’une bonne isolation thermique et venant d’un endroit plus chaud que le tien. Cela fait, je travers le cercle d’étincelles et m’avance jusqu’à toi. J’ignore où tu te trouves, physiquement. J’ai une idée d’où tu te trouves, mentalement. Alors je reste silencieux jusqu’à ce que je puisse m’assoir à ton côté et te prendre dans mes bras.



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MessageSujet: Re: Qui aime bien châtie bien Qui aime bien châtie bien - Page 2 EmptyDim 8 Oct 2023 - 16:22





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Le froid est perçant même à cette époque de l’année surtout pour quelqu’un qui n’est absolument pas équipée pour. Je laisse mon téléphone glisser de mes mains après avoir réussi à envoyer péniblement mes messages. Je sais très bien que cela ne sert à rien. Qu’à cette heure ci tu dois probablement dormir. Je ne sais même pas pourquoi j’avais envoyé ces messages. Peut-être parce que … parce que j’avais envie de partager ma peine avec toi. C’était donc cela … Un couple non ? Mais nous n’étions même pas ensemble depuis un mois que j’avais déjà l’impression d’être un boulet accroché à ton pied dont tu n’arriverais pas à te défaire.

Il fallait dire aussi que je n’étais pas le meilleur choix possible. Il y avait des tas de filles beaucoup moins compliquée que moi, avec des problèmes personnels moins … Envahissants dirons-nous. Mais le sujet n’était pas là. J’étais seule, j’étais malheureuse, et j’étais frigorifiée.

Abandonnant tout espoir je fermis les yeux pour me recroqueviller en boule allongée sur le bois froid de ma petite cabane de fortune. J’allais finir par m’endormir. Je le savais. A force d’avoir pleurer mes yeux étaient rouges, mais aussi tellement lourds. Je m’endormais toujours beaucoup plus rapidement après avoir pleuré d’ailleurs. Les yeux clos, j’attendais doucement que la nuit m’emporte et je ne vis pas l’accusé de lecture de mes deux messages.

Ce fut une lueur orangée traversant mes paupières qui me fit rouvrir les yeux. Mes lèvres, ironiquement étaient bleues, mais ce n’était pas de mon fait. D’ailleurs pour le moment j’arrivais encore à maintenir une apparence humaine sur le haut de mon corps, au-dessus de la poitrine. Le bas en revanche était devenu bleue depuis environ une heure sous mes vêtements.

Sur le qui-vive, je me tendis prête à me défendre si c’était une attaque, mais de loin, je reconnus ces étincelles qui maintenant rythmaient ma vie. Les deux bras tendus, je reposais mon poids dessus pour bondir si jamais quelqu’un d’autre se présentait au portail. Plissant les yeux je distinguais ta silhouette, avec ta cape rouge qui rapidement fonçant vers moi venant m’envelopper d’une douce chaleur qui faisait presque mal tellement mon corps était froid.

Un souffle, un petit « merci » en direction de la cape. Puis, au fur et à mesure que tu avances vers moi je sens à nouveau les larmes me monter aux yeux. Je me déteste d’être dans une telle position de faiblesse. Je ne veux pas que tu me voies comme une pauvre petite chose fragile qu’il faut toujours protéger parce qu’elle est faible. Je suis une femme forte, je suis une femme indépendante, je suis une femme avec un cœur, je suis une femme qui souffre.

Alors que tu viens t’assoir près de moi, j’essaye de retenir mes larmes, mais c’est peine perdue. Je craque à la seconde où tu me prends contre toi. En silence, du moins tout est relatif dans cette froide nuit de novembre je pleure

Des tremblements, je me rapproche encore plus de toi comme si j’espérais pouvoir un peu aspirer ta chaleur corporelle. Mes mains avancent lentement engourdies par le froid pour venir se glisser dans les plis de ta tenue pour les réchauffer un peu alors que je sens Cape se serrer un peu plus contre moi. Elle aussi doit sentir ma détresse et vouloir me réconforter. Je m’accroche à toi avec tout le désespoir de la situation les jambes sur le côté. Ma tête se pose contre ton torse. De mes lèvres bleuis je dépose un frêle baiser contre ton torse, ma façon à moi de te dire merci. Et je reste comme cela à pleurer dans tes bras sans rien dire. Tu étais là pour moi.

Après un temps effroyablement long je finis enfin par me calmer et me réchauffer un peu dans tes bras je réussis à parler sans éclater en sanglots.

- Merci d’être venu… Je …. Tu étais… la seule personne sur Terre que je voulais voir … murmurais-je en redressant la tête vers toi cherchant ton regard dans la nuit dont les quelques rayons de lune nous éclairaient.

Déclaration d’amour travestie. Tu comptais pour moi.

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MessageSujet: Re: Qui aime bien châtie bien Qui aime bien châtie bien - Page 2 EmptyJeu 26 Oct 2023 - 17:03




Qui aime bien châtie bien

Les signes d’une hypothermie légère sont une vasoconstriction cutanée, entrainant une peau pâle et froide ainsi que des frissons et une horripilation, ainsi qu’une tachypnée, une respiration rapide mais avec une faible amplitude thoracique. Le patient reste conscient mais avec des phases d’amnésie, d’apathie ou de difficulté d’élocution. Ses réflexes restent vifs. Tes réflexes sont vifs, n’est-ce pas ? Ton élocution est assurément difficile, du fait de tes émotions. Tu n’as aucune apathie, par contre, et l’amnésie sera à voir par la suite. Difficile de savoir si la respiration rapide est due à ta température corporelle ou à tes émotions mais je pars du principe qu’il y a des deux. L’horripilation et les frissons sont également présents tandis que ta peau est une imitation donc je ne puis l’utiliser comme indicateur. Tout du moins dans sa couleur : j’espère que des cyanoses apparaitraient malgré tout, si tu étais en hypothermie modérée. Laquelle implique de la bradypsychie, qui se résume à un ralentissement de la pensée que je ne suis pas certain que tu ais mais ne puis vérifier dans ton état, ainsi qu’une obnubilation, un obscurcissement de l’état de conscience et une baisse de la vigilance, que tu as déjà montré ne pas avoir. Reste à déterminer ses tes sanglots et tentatives de mots sont l’effet d’une phase d’excitation cérébrale, comme chez les personnes bourrées, et que tu vas ensuite faire un endormissement euphorique se concluant par un coma. Je suis néanmoins confiant que cela n’arrivera pas : tu respires vite et non doucement. Pas de ralentissement de la fréquence cardiaque. Reste donc à traiter l’hypothermie légère. La lutte contre l'hypothermie se fait essentiellement par un réchauffement passif : la victime est mise dans une ambiance chaude et se réchauffe toute seule. La Cape est un isolant thermique plus qu’un objet générateur de chaleur ainsi fait-elle office de couverture de survie improvisée. Il faut donc éviter le transfert de sang provenant des extrémités, froid et volontairement sacrifié au profit de la chaleur des organes principaux, vers le corps. Les mouvements sont donc à éviter ainsi que les manière active de réchauffer ; comme les frottements ou le contact épidermique avec un objet chaud, lesquels activent la circulation au niveau de la peau. En te collant ainsi à moi, tu te refroidis encore plus et cela entraine le cercle vicieux que tu n'imagines pas. L'exercice musculaire, comme la marche, augmente la production de chaleur mais il faut se méfier de l’atmosphère : si elle est trop froide, les pertes par transfert sanguin peuvent aboutir à un bilan déficitaire comme précédemment. Heureusement pour nous, l’atmosphère peut changer à quelques pas de nous. Tant pis pour mon idée d’invitation pour le 18 novembre. Pas de symbolique, juste la nécessité. Comme d’habitude.

Tes jambes sont sur le côté et tu t’accroches à mon corps comme tu le peux, Raven. Je n’attends pas que tu ais fini tes sanglots pour passer mon second bras sous tes genoux alors que le premier reste dans ton dos. Je te soulève avec autant de douceur que je peux et te ramène vers mon portail de téléportation.

Tu me parles, peu ou prou, avant que je ne franchisse le cercle d’étincelle et n’arrive dans ma chambre. Une arche rectangulaire sans porte donne sur une petite pièce avec, à gauche, une porte donnant sur un balcon et la New York nocturne. A droite, un grand lit double et deux tables de nuit se trouvent au pied d’un mur vitré donnant sur ce qui semble être un musée. Au fond se côtoient des armoires et la porte d’une salle de bain attenante. Le plafond, les vitres et le sol sont tous marqués de répétition d’un même motif ; différent entre chacun d’entre eux. Je fais un pas de plus et tout change.

Le plafond s’est éloigné et est désormais au-dessus d’une mezzanine, un étage au-dessus. Derrière moi se trouve le flanc d’un grand escalier de bois ainsi qu’une porte s’ouvrant sous celui-ci pour mener dans un couloir. Deux chaises côtoient une table ronde. Je m’en éloigne pour te déposer sur un divan de cuir et de bois sculpté, lequel se tient entre une horloge de plein pied visiblement ancienne et un vaste blanc aux décorations bleues sur son guéridon. Entre l’horloge et le canapé se tient l’une des colonnes de la salle, intégrée au mur de bois et intégrant un néon qui s’allume seul. Le reste de la lumière vient présentement de la coupole qui donne sur une petite fenêtre de façade, à notre droite et vers le reste du hall d’entrée du Sanctuaire de New York. Je te pose délicatement sur le canapé et entreprend de mettre une distance physique entre nos corps alors même que mon visage reste prêt du tien. Mes yeux hétérochromes te fixent.

« Je suspecte une hypothermie, Raven, explique-je professionnellement en te fixant dans les yeux. Il va te falloir te réchauffer naturellement. D’accord ? »

J’attends ta réaction avant de poursuivre. Je le fais en me tournant vers la cheminée qui se trouve non-loin et m’a motivé à t’emmener de ce côté du foyer. Un regard concentré puis une buche de bois y apparait en compagnie de journaux et de rouleaux de papier toilette. Je me redresse en entreprenant de canaliser la lumière environnante à travers moi puis tend la main vers le bois et y projette un petit vent de brume dorée ; laquelle embrase le papier et les rouleaux.

« Ne va pas vers la chaleur, reprends-je en me tournant vers toi et en gardant les mains en sécurité autour de toi. Laisse-là venir à toi. D’accord ? »

Lorsque tu le seras, je ferais un signe de tête à la Cape de Lévitation afin qu’elle cesse de faire barrière entre ton environnement et toi ; te donnant ainsi l’occasion de commencer à te réchauffer. Je m’accroupirais ensuite pour être à ton niveau et te regarder avec une seule promesse.

« Ça va aller. »



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MessageSujet: Re: Qui aime bien châtie bien Qui aime bien châtie bien - Page 2 EmptyVen 27 Oct 2023 - 19:00





Qui aime bien châtie bien



"Tale as old as time, True as it can be, Barely even friends, Then somebody bends, Unexpectedly. Just a little change, Small to say the least, Both a little scared, Neither one prepared [...] Ever just the same, Ever a surprise, Ever as before, And ever just as sure, As the sun will rise. Tale as old as time, Tune as old as song, Bitter sweet and strange, Finding you can change, Learning you were wrong"
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Tu restes muet face à ma déclaration muette. Surement trop tôt, surement pas le bon moment, peut-être pas la bonne personne ? J’ignore ce qui se passe dans ta tête à ce moment là précis. Ce que je sais en revanche c’est que malgré mon poids, tu me soulèves. Et tu avances jusqu’au portail d’étincelles. Mes yeux se plissent à l’approche du crépitement orange. Ils étaient habitués à l’obscurité. Si bien que je cligne des yeux pendant plusieurs secondes avant de me rendre compte que je suis passée par ce qui ressemblait à une chambre ? La tienne ? Peut-être … Je n’avais encore jamais mis les pieds au Sanctuaire. Et pour être littérale je n’y avais toujours pas posé les pieds étant donné que je me trouvais dans tes bras et que je me tenais comme je pouvais à toi, cherchant la chaleur de ton corps.

Puis, en quelques secondes nous sommes ailleurs. Je crois comprendre où je me trouve. Je suis chez toi. Dans une petite plainte tu me déposes sur un canapé en cuir. Froid. Reste près de moi. J’ai besoin de ta chaleur Stephen. Mais les mots ne sortent pas de ma bouche, juste un petit grognement qui n’a absolument rien de mignon ou de sexy mais plus bel et bien comme une plainte. Tu me prives de toi.

- Avec toi…

Mes muscles me faisaient mal et me déplier ne fut pas choses aisées alors que je tendais la main vers ton visage pour poser mes doigts gelés sur ta joue. Au même moment je devenais entièrement bleue arrêtant de lutter pour maintenir une apparence correcte sur les surfaces visibles de mon corps. Je lâchais un petit soupire presque de soulagement. Tu m’avais déjà vu comme cela. A Hawaï. Mais pas depuis. A vrai dire j’éviter de prendre mon apparence bleutée depuis que septembre environ où je ne pouvais plus vraiment dissimuler mon ventre.

Mon regard jaune suivi ta main qui alla allumer comme par magie un feu alors que je me faisais encore plus petite dans la cape la serrant contre moi. Petit à petit, a vrai dire j’ignorai combien de temps cela prit mais mes tremblements se calmèrent. Cependant j’étais toujours mal à l’aise et froide. Mes vêtements avaient pris l’humidité. Grimaçant alors que mes yeux n’avaient pas quitté la flamme, Cape se retira de moi pour que je puisse commencer à me débarrasser de mes vêtements. Mes doigts me faisaient mal et j’avais du mal à retirer les boutons de ma chemise j’avais réussi à retirer mon manteau seule mais là c’était plus compliqué.

- Ça va aller, dis-tu.

J’hochais la tête lentement mes lèvres d’un bleu différents de d’habitude. Je n’étais pas encore complétement réchauffée.

- Mes vêtements. Ils sont… Je veux les enlever.

Assise sur le canapé. Je n’osais pas trop bouger les pieds pour retirer mes chaussures de peur de te donner un coup. Que tu m’aides ou pas. Ce fut au bout de quelques minutes de bataille que je parvins à être sous la forme qui m’avait valu ma célébrité.

- Merci …

Murmurais-je à ta destination alors que je serrais mes épaules vers l’avant cherchant encore à me réchauffer, mais je n’avais plus ta présence, ni mes vêtements, ni la cape. J’étais totalement mise à nue en quelque sorte sur le canapé du Sanctuaire. Avec un effort, je m’allongeais sur le flanc, faisant en sorte que ma tête soit dans ta direction alors que je me recroquevillais sur moi-même. Epuisée de devoir lutter autant pour me réchauffer.


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MessageSujet: Re: Qui aime bien châtie bien Qui aime bien châtie bien - Page 2 EmptyJeu 16 Nov 2023 - 14:05




Qui aime bien châtie bien

« Avec toi… »

Ta demande est entendue mais je n’obtempère pas : je fais ce dont tu as besoin, pas ce que tu veux. Ce sont deux choses différentes. Tu dois te réchauffer de la bonne manière. J’ignore si tu la connais mais tu ne sembles pas en capacité de l’appliquer. Moi oui. Tu me partages le froid qui t’enserre d’une main sur ma joue et j’encaisse. Je sais que c’est une mauvaise idée comme je sais qu’un refus entrainerait une blessure plus longue à guérir que le froid que tu t’infliges et me partage actuellement. Pas de bonne solution, en somme. Une bonne réponse, néanmoins. Tu le manifestes en te laissant aller. En reprenant ta forme naturelle. En souriant. Je souris aussi. Cela brise légèrement mon expression concentrée. Professionnelle. Aider les autres a toujours été une vocation et est devenu un métier également. Je sais ce que je fais et je le fais comme je le sais.

La cheminée est allumée après notre séparation physique et avant celle entre la Cape et toi. Lorsque cette dernière arrive, tu quittes une absence possiblement liée à l’hypothermie pour commencer à t’agiter. Je plisse les yeux pour comprendre alors que la Cape s’ébroue plutôt que de revenir sur mes épaules. Puis elle le fait : après tout, elle s’est humidifiée pour moi alors elle peut bien me le partager. Sans commentaire mais avec une tension et une inspiration.

« Mes vêtements, commences-tu après ma tentative de te rassurer et face à mon visage redevenu sérieux. Ils sont… Je veux les enlever. »

Tu veux mais tu n’y arrives pas. Mes yeux se plissent un peu plus. Ton manteau est parti mais la chemise et les chaussures sont plus que tu ne sembles actuellement capable de faire. Je me suis toujours interrogé sur le fait que tu n’ais pas froid sous ta forme naturelle. Les humains n’apprécient pas être nus dans la plupart des climats mais il est vrai que tu n’es pas totalement humaine. Tu le restes suffisamment pour souffrir d’une hypothermie, néanmoins. Pour ne plus arriver à faire ce que tu veux présentement. Même un geste aussi simple que se déshabiller. J’ai une idée pour t’aider et j’anticipe que ce soit l’une des rares canalisations mystiques que tu pourrais réclamer par la suite. Ainsi je t’observe en détail afin d’inverser la position de tes vêtements restant et celle de l’air au pied de la cheminée, t’entourant d’un environnement chaud.

« Merci, chuchotes-tu alors que tu te recroquevilles un peu plus puis cherche à t’allonger sur le flanc.

- De rien, réponds-je en te regardant faire, prêt à t’intercepter si jamais un mauvais geste entraine ta chute. Ça va aller. »

Je m’écarte d’un pas lorsque tu es couchée afin de pouvoir réclamer au Sanctuaire de transporter le canapé relativement proche de la cheminée. La distance de sécurité vis-à-vis des étincelles est respectée mais il est désormais en travers du courant d’air chaud se distribuant dans la salle.

La Cape se détache de mes épaules pour aller se sécher aussi et j’accompli quelques pas pour la suivre. Je vérifie qu’il y ait la place avant de m’appuyer des avant-bras sur le dossier. Je te surplombe ainsi, mains couturées de cicatrices pendantes et regard posé sur toi.

« Heureusement que mon repos ne m’empêche pas d’être conscient, plaisante-je avec sarcasme. Tu peux me gronder si tu veux, après tout j’étais en train de travailler. »

Réponds-moi, Raven. Râle. Parle. Reste consciente et montre-moi l’état de ta cognition. Tu auras le temps de me raconter plus tard. Tu auras le temps de dormir avant même. Je suis curieux, et inquiet, de ce que ton frère a encore pu merder. Néanmoins, cela passe après ton retour à la santé. Peut-être devrais-je m’inquiéter pour les bébés mais tu le feras pour deux dès que tu réfléchiras suffisamment. Ils m’importent beaucoup moins que toi.



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MessageSujet: Re: Qui aime bien châtie bien Qui aime bien châtie bien - Page 2 EmptyDim 19 Nov 2023 - 17:32





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S’il est bien une des rares fois où je ne rechignais pas à ce que tu utilises la magie c’était quand tu t’en servais pour me déshabiller. Je préférais quand tu le faisais avec tes mains c’était une évidence mais nous n’étions absolument pas dans le même cas de figure. Une fois entièrement nue sous ma forme bleu je sens le canapé bouger pour se rapprocher de la source de chaleur ce qui me laisse échapper un petit soupire de plaisir alors que je ressens enfin les bénéfices du feu. Mais je grimace également car la différence de température me saisit le corps.

J’essaye de ne pas garder la position recroquevillée trop longtemps pour finalement venir m’allonger sur le dos. Ma tête repose dans un coussin, et je suis venue en calée entre mes jambes pour me tenir chaud alors que je pivote légèrement sur le côté pour offrir mon flanc aux flammes.

Mes yeux se ferment lentement alors que mon corps tente de se réchauffer mais j’ai encore mal. J’ai encore froid. Il faut que je sois patiente mais j’aurai préféré me réchauffer contre toi. Je ne sais pas pourquoi tu ne veux pas me prendre dans tes bras plutôt que de me laisser comme cela. Nue sur ton canapé en cuir froid. Je ne parle pas. Je me contente d’essayer de me reposer mais ta voix me tire de cet état dans lequel j’étais. Mes yeux papillonnent et finissent par péniblement s’ouvrir pour tomber sur ton visage. Tu me surplombes appuyer sur le dossier du canapé. Mon nez se fronce signe que je ne suis pas encore totalement insensible à tes petits pics.

- Après.

Dis-je seulement. Alors que je tentais un petit sourire entendu mais que mon regard disait avant tout : merci. D’ailleurs pour le manifester, j’extirpais ma main que j’avais coincée complètement dans une couture du canapé pour venir la poser sur la tienne elle était gelée et surtout bleue. Je m’étais à peine rendu compte, ou bien j’avais oublié le temps que tu me déshabilles comme par magie que j’étais redevenue moi-même.  Un court instant mes yeux se fermèrent et je changeais cette main sur la tienne quelques secondes à peine en main humaine avant de la faire redevenir bleue, son aspect naturel. C’était trop énergivore de tenter de me transformer. Et puis, ce n’était pas comme si tu ne m’avais jamais vu sous cette apparence.

- Charles. Cuckoos. Horrible. Bébés ?

Ma main retomba et je venais la poser sur mon ventre pour voir si je sentais encore les bébés bouger alors que je me ramassais un peu sur moi-même. Il n’y avait donc pas une seule couverture dans cet endroit ? J’ignorai d’ailleurs où je me trouvais… Mais si tu m’y avais emmenée c’est que j’y étais en sécurité. A nouveau mes yeux se fermèrent. Cette sensation de froid au fait de savoir que je pouvais m’endormir en paix car tu étais là ne tarda pas à m’emporter et je finis par refermer les yeux. Complétement épuisée par les dernières heures que j’avais vécu. Et surement non aidée par l’hypothermie contre laquelle j’essayais de lutter.

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MessageSujet: Re: Qui aime bien châtie bien Qui aime bien châtie bien - Page 2 EmptyJeu 7 Déc 2023 - 12:24




Qui aime bien châtie bien

T’avoir rapprochée du feu t’amène à abandonner la position fœtale pour un allongement sur le dos. Cela me surprend considérant que tu es enceinte mais, comme pour un malaise, le principal est que tu sois dans une position t’étant agréable. Ta capacité à localiser et manipuler les coussins sur le canapé est rassurante quant à l’état de ta cognition. J’y souris discrètement.

Tu luttes, Raven. Je le vois. Tu luttes contre le froid mais également pour garder conscience. Je regarde les papillonnements de tes yeux. Tu me regardes le faire avec de plus en plus d’assiduité. Mon sourire s’agrandit légèrement lorsque tu remets à plus tard les reproches en usant d’un seul mot. J’acquiesce en silence.

Tu tends une main pour attraper la mienne. C’est doublement désagréable, par le contact comme a température, et aussi contreproductif à ton réchauffement que précédemment. Je laisse néanmoins faire, comme précédemment là-encore. Quitte à ce que ce soit physiquement contreproductif, autant que cela soit psychologiquement productif. J’amène ma seconde main sur la tienne. Tu vas tenir le coup, je le sais. Reste à ce que tu le saches aussi.

Tu tentes de changer ta main véritable pour une imitation que je suppose habituelle. Mon sourire se fane. Tu n’as pas à te cacher ici. Même si tu ne sais pas forcément où est cet "ici". Tu n’as pas à te cacher face à moi. Physiquement ou psychologiquement. Il y a une raison pour laquelle je refuse que l’on couche ensemble si tu es "déguisée".

Tu échoues à changer ta main. J’accrois à nouveau mon sourire. Tout va aller, à défaut que tout aille bien.

« Charles. Cuckoos. Horrible. Bébés ? »

Mon sourire disparait complètement. Pourquoi ne suis-je pas étonné de la suite de mots comme de leur ordre ? Je me retiens de soupirer du fait de ta conclusion mais j’imagine pleinement ce que les télépathes de ton entourage t’ont encore fait. J’ai l’imagination fertile lorsqu’il est questions de ces êtres. Plus que pour tes bébés d’ailleurs. Que dire à leur sujet ? Que j’ignore tout ? Que je peux t’expédier chez ta gynécologue histoire de vérifier ? Je peux te les faire voir comme je l’ai fait la dernière fois mais serons-nous capables de voir d’éventuels dommages ? Essayons.

Surtout que ta main se sépare de moi pour aller vers eux. Je ne te le reproche pas : je comprends. Ils sont en danger, moi pas. J’amène mes propres mains à proximité l’une de l’autre et entreprend d’y concentrer l’énergie photonique que je canalise à travers mon corps. La théorie n’a pas changé depuis Hawaï : à défaut de rayons X ou de son, je vais tâcher de faire passer les photons canalisés à travers mon corps au sein du tien pour te faire une image radiologique. Cela a marché la dernière fois, je ne vois pas pourquoi cela ne marcherait pas à présent.

« Ça risque de brûler, dis-je comme le dentiste que je n’ai jamais été alors que j’approche ma main et ma lumière de ton ventre pour un contact des plus désagréables ; plus encore que celui que tu obtenais en me touchant précédemment, lequel ne t’a pas empêché de le faire. Je fais au plus vite. »

Je tiens parole, apposant la main et laissant s’échapper la lumière avant de retirer le tout après quelques secondes seulement. Je relève la paume afin que l’illusion holographique formée en ton sein soit désormais au-dessus de toi.

« Les flous peuvent être causé par du mouvement, précise-je en plissant les yeux pour analyser l’image à la recherche de cette preuve de vie, comme avec une photographie. »

J’hésite un instant avant de préciser.

« S’ils bougent, c’est qu’ils sont en vie. On ira voir ton médecin dès que tu seras en état. »

Ai-je réussi à capter ton attention ? Elle semble partir. Tu sembles partir. Tu te réchauffes néanmoins. Reste à savoir si tu t’endors ou si tu perds conscience. L’un est acceptable, l’autre nous. Les réactions réflexes me l’apprennent puisque je n’arrive pas à te garder.

***
Mardi 05 Novembre – 11 : 50 A.M.

Tu es allongée dans mon lit double. De part et d’autre de lui se trouvent deux tables de chevet. Derrière sa tête se tient une baie vitrée traversée de motifs fractals. A un mètre de son pied se trouve une double porte-fenêtre amenant sur un balcon. Le motif sur les vitres est une fractale différente de celui du plafond. A droite de la porte fenêtre se trouve un lambris jusqu’à un mètre environ puis un papier peint supportant une nouvelle fractale. Dans le coin lié se tient une lampe et un secrétaire. Sur le mur de droite se trouve une arche rectangulaire de la taille d’une porte et menant à une salle de bain. D’après la lumière extérieure, elle possède une fenêtre sur le même mur que celle de la chambre. Et il fait jour. Sur le mur de gauche, l’arche est de la taille d’une double porte. Cette arche comme la baie vitrée donne sur un espace digne d’un musée : éclairée par une fenêtre ronde marquée du symbole d’Agamotto, la pièce aligne des présentoirs sous verre et des objets divers contre ses murs comme en deux colonnes en continuité de l’escalier qui descend à l’étage inférieur.

Tout est calme pour l’heure. Même les bruits de New York City, au-delà des fenêtres, ne semblent pas pénétrer ici.



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MessageSujet: Re: Qui aime bien châtie bien Qui aime bien châtie bien - Page 2 EmptyMer 13 Déc 2023 - 18:55





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Les sensations que je ressens j’ai du mal à les exprimer. J’ai chaud mais j’ai froid en même temps. J’ai mal mais j’ai envie de faire taire mes émotions aussi. Je suis dans un état assez … étrange. Un peu comme si je flottais sur un petit nuage. L’esprit ailleurs mais en même temps bien ancré. Impossible à décrire. Et alors que j’ouvre les yeux, pour te regarder faire totalement à ta merci, sous ma forme bleue dans ce canapé de je ne sais où … le Sanctuaire ? Était-ce toi qui l’avait dit ou juste une supposition de ma part ? Je ne me souvenais pas. Ma main se crispa légèrement et mes yeux se rouvrirent en hochant la tête lentement anticipant le fait que j’allais donc certainement avoir mal. Un peu plus un moins, de douleur j’étais prête à endurer cela pour savoir si les bébés allaient bien. Je savais que tu le faisaient pour moi et juste pour moi. Ma main glissa de mon ventre jusqu’à se retrouver le long de mon corps pour laisser la place aux tiennes.

Je laissais échapper un petit grognement lorsque la magie opéra. Je sentais la brulure mais je m’en moquais complétement. Au moins elle me faisait ouvrir les yeux. Mordant ma lèvre je redressais dans un ultime effort la tête pour voir l’image de mes bébés. Ils avaient tellement grandit depuis la dernière fois où tu avais eu ce même traitement avec moi. A Hawaï. Je restais interdite mon regard passant de toi à eux plusieurs fois attendant un mouvement, puis il vint enfin. L’image devint flou. Un mouvement nettement visible à ton image ainsi que sous la peau de mon ventre bleue mis à nu.

Un soupire de soulagement. Mes yeux se fermèrent à nouveau alors que je murmurais un petit « Merci Stephen. » avant de me remettre en position fœtale pour essayer de conserver le maximum de chaleur de mon corps.

Puis. Rien. Le vide. Le noir complet. Pendant je ne sais trop combien d’heures. J’avais dormi. Comme une masse. Si bien que je n’avais même pas senti le déplacement d’un lieu à l’autre. Car, lorsque je me réveille, je ne suis plus sur le canapé froid de je ne sais où mais dans un grand lit douillet. J’ouvre les yeux en papillonnant. Je suis toujours sous ma forme bleue, recouverte par une épaisse couette. Je bouge légèrement j’ai encore les muscles endoloris mais c’est largement supportable.  Je tire un peu sur la couette pour la bouger de mon corps puis je regarde avec attention autour de moi. Même si je ne connais pas cet endroit je me sens en sécurité, comme protégée par l’œil d’Agamotto gravé sur une des fenêtres. Je tente alors, à moitié assise dans ce lit un :

- Stephen ?

D’une voix un peu cassée. Car là où je pose mon regard, je ne te vois pas, j’en apprends plus sur toi, mais … Tu dois surement travailler. Tu as autre chose de mieux à faire que de me regarder dormir et attendre que je ne me réveille.


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