Heureusement que le ridicule ne tuait pas. Je serais déjà mort plus d'une fois. La glace n'était pas vraiment mon élément, mais pour m'amuser, je n'étais pas le dernier. Elle avait piqué dans le vif lorsqu'elle me voyait galérer et qu'elle pouffait. Je devais la rejoindre en éclats de rire quand on était percuté par des jeunes et qu'on atterrissait les fesses par terre. Je ne pouvais pas m'empêcher de rire parce que l'image d'un héros aussi pataud sur la glace était une image vraiment unique et risible.
- J'ai bien dit que je n'étais pas un expert. Mon domaine c'est les airs.
Evidemment quand la jeune femme se riait de moi. Elle avait bien raison. Mais je pouvais faire de même. Surtout quand elle avait du mal à se relever. Il n'y avait pas à dire, on passait un bon moment. Et je mettais autant de temps à me relever et reprendre un semblant d'équilibre.
- Bon, je l'avoue, je ne ferais pas pirouette. Sur la glace tout du moins.
L'humour soignait tout les mots. Et je n'avais jamais eu peur de me ridiculiser. Surtout pour faire plaisir et redonner le sourire. Je me demandais toutefois si ma nouvelle amie avait déjà volé.
- Mon domaine c'est les airs. D'ailleurs avez vous déjà volé ? En avion certainement, mais en hélicoptère ou peut-être que vous avez fait du saut en parachute ou du parapente ? Parce que la sensation se rapprocherait assez de la mienne.
Peut-être avait-elle le vertige. Mais j'étais curieux de le savoir.
J'avais enfin repris un peu d'aplomb et je glissais mes pieds l'un après l'autre doucement sur la glace, glissant aux côtés de Milena qui patinait sur la même cadence.
« Pour pouvoir aider les autres, il faut avoir soi-même ce sentiment que les autres ont besoin de vous. » Stefan Zweig
Bien qu’étant un héros de renommée mondiale, Sam ne s’offusque pas de se ridiculiser sur la glace en compagnie de Milena qui, sans méchanceté aucune, rit de bon coeur devant leur maladresse évidente. C’est fort agréable d’être en sa compagnie, le ton est léger, l’ambiance enfantine, sans aucune prise de tête. Qui aurait cru qu’elle puisse éprouver des sensations aussi agréables après sa terrible crise d’angoisse ? Tout cela, c’est bien évidemment grâce à lui, mais cela ne l’empêche pas de le taquiner. « Des excuses ! » l’accuse-t-elle avec une voix malicieuse, sans perdre son sourire amusé.
Après avoir été percuté par des enfants faisant la course — et se débrouillant bien mieux qu’eux d’ailleurs il faut bien l’admettre, la brune tente de se redresser en prenant allègrement appui sur son camarade, dont le terrain de jeu favori semble être les airs. Soit ! Une fois debout, elle s’agrippe à son bras pour tenir l’équilibre, en hochant son menton de gauche à droite sans le quitter des yeux. « No-non, jamais de parachut-e ! » Dit-elle après sa demande ; les MaM peuvent voler mais, pour l’heure, elle, n’a pas encore réussi. Non pas qu’elle a le vertige, mais tout est une question de symbolique, peut-être ; peut-elle lâcher prise et se jeter dans le vide ? Pas encore. Pas seule.
Tandis qu’ils recommencent tous deux à patiner avec plus ou moins d’équilibre (pour l’instant, la jeune femme vient souffler sur ses mains pour les réchauffer, sans toutefois perdre son air ravi. Elle passe un vrai bon moment et cela se voit sur son visage. « D’aill-leurs, pourquoi Falcon ? » Il y a d’autres oiseaux, alors pourquoi celui-là ? Elle espère entendre la réponse avant de se casser la figure, ce qui, avec son équilibre précaire, ne devrait pas tarder à arriver !
FIGHT LIKE A GIRL ᭸ I am my mother's savage daughter, the one who runs barefoot cursing sharp stones. I am my mother's savage daughter, I will not cut my hair, I will not lower my voice.
Heureusement que le ridicule ne tuait pas. Je serais déjà mort plus d'une fois. La glace n'était pas vraiment mon élément, mais pour m'amuser, je n'étais pas le dernier. Elle avait piqué dans le vif lorsqu'elle me voyait galérer et qu'elle pouffait. Je devais la rejoindre en éclats de rire quand on était percuté par des jeunes et qu'on atterrissait les fesses par terre. Je ne pouvais pas m'empêcher de rire parce que l'image d'un héros aussi pataud sur la glace était une image vraiment unique et risible.
- J'ai bien dit que je n'étais pas un expert. Mon domaine c'est les airs.
Elle ne manquait pas d'humour. Elle me provoquait même un peu et cela me faisait sourire : "Des excuses !". Je levais un sourcil et souriais en demandant :
- Ah ouais ? Carrément ! D'accord...
Cela me rappelais le jour où Steve s'était moqué de moi lors de notre première rencontre durant un footing. D'ailleurs ma réaction avait été similaire. Mais venant d'une femme qui savait autant patiner que moi, cela prêtait vraiment à la plaisanterie. En fait, je croyais surtout qu'elle savait patiner et qu'elle voulait seulement rire de mon incompétence dans ce domaine. Cela aurait été amusant, mais elle aurait eu du mal à faire semblant de ne pas savoir.
Le contact de la glace était sans nous rappeler qu'il faisait vraiment un froid de canard. Et Milena soufflait sur ses mains. Moi qui portait des gants, je pouvais essayer de l'aider à les réchauffer. Je les retirais et lui tendait.
- Mettez ça, ça va vous réchauffer un peu.
Elle n'avait donc jamais connu les hauteurs, peut-être avait-elle donc peur du vide. Mais je n'avais pas me temps de lui poser la question qu'une vint naturellement. On parlait des airs et elle voulait savoir pourquoi on m'appelait Falcon. La réponse était simple :
- Ce n'est pas moi qui l'ait choisi. Cela vient simplement du premier système de protocole de vol autonome qui s'appelait Falcon. Et par la suite, le nom est resté et c'est devenu mon nom de code. C'est aussi sûrement le fait que je me serve de celui-ci pour fondre sur les méchants comme un faucon fondrait sur sa proie.
L'image était plutôt pas mal. Et oui, on aurait pu trouver un autre nom d'oiseau, mais celui-ci était plutôt sympa. Un sourire encore et je prenais ses mains machinalement pour les réchauffer. Je frottais celle-ci entre elle gentiment, le tissu aidant à produire de la chaleur. Elle ne semblait pas avoir encore remarqué ou peut-être que cela lui plaisait, mais elle n'avait même pas essayé de les retirer.
- C'était une excellente idée. Merci.
Je n'avais eu ce genre de sensation avant en rencontrant une inconnue. Et connaissant son passé, cela n'aurait pas été correct de lui séduire ouvertement. Mais je devais avouer qu'elle avait un petit quelque chose qui me plaisait beaucoup. J'espérais ne pas lui paraître un peu trop entreprenant. Je voulais jouer la carte de la douceur, de la délicatesse. Et surtout qu'elle se sente à l'aise.
« Pour pouvoir aider les autres, il faut avoir soi-même ce sentiment que les autres ont besoin de vous. » Stefan Zweig
L’ambiance est bonne enfant, et pour ainsi dire, les deux adultes agissent presque comme de véritables bambins : cela fait du bien, parfois, d’être simplement dans l’instant et de s’amuser, sans avoir à penser à autre chose, sans craindre le regard d’autrui, sans même se préoccuper de quoi on a l’air. Et heureusement qu’ils s’en fichent, d’ailleurs, parce que pour l’instant ils n’ont pas l’air fins, les deux idiots qui rament sur la glace !
« Hm hm. » Le nargue-t-elle d’un sourire taquin en hochant son menton de haut en bas pour appuyer son accusation, n’ayant aucune honte à se moquer gentiment de lui alors qu’elle ne se débrouille guère mieux. Pire encore, elle triche presque en se retenant à lui quand elle manque de tomber tout en riant ; cela ressemble vraiment à l’heure de la récréation chez les héros.
Mais l’héroïne, qui n’en porte pas encore l’honneur, interrompt ses élans joyeux pour souffler sur ses mains qui viennent tout juste de rencontrer la glace : les frottant l’une contre l’autre, elle adresse un doux sourire à l’homme généreux et bienveillant qui lui tend ses gants. Elle se doute qu’il souffre autant du froid qu’elle alors, sans perdre son sourire, elle décline en secouant son menton de gauche à droite, n’osant pas le priver de cette source de chaleur qu’elle pense réconfortante. « Ça va aller… » Ça va aller, sauf que ses mains rouges laissent clairement entendre que le froid est en train de les attaquer ; pour les protéger, elle les cache un instant dans les poches de sa veste avant de le questionner concernant son pseudo, se demandant pourquoi il est nommé ainsi. Une fois la réponse obtenu, elle hoche d’abord calmement son visage avant de rire sous sa dernière phrase, bien qu’elle ne remette nullement en cause ses facultés ; il est un héros incontestable. « Et Falcon est div-devenu Captain America… » Ou peut-être préfère-t-il conserver son ancien surnom ?
Espérant ne pas avoir touché un point sensible car appréciant sa compagnie et ne voulant pas le contrarier, elle lui adresse un sourire suave avant de ressortir ses mains pour attraper la barrière, afin de ne pas tomber à la renverse — encore une fois ; c’est alors qu’il vient prendre ses mains pour les réchauffer et souffler dessus. Un peu surprise de son geste, elle le laisse néanmoins faire, esquissant un faible sourire tout en le regardant ; son expérience avec les hommes se résumant à une relation abusive s’étant étalée sur plusieurs années, elle a un peu de mal à se sentir pleinement en confiance. « Me-rci à vous d’avoir ac-acce-pté. » Après tout, elle n’est personne quand, lui, est une vraie célébrité, justicier et protecteur… Si quelqu’un devait remercier l’autre de lui accorder du temps, c’est bien elle.
Souffrant d’un sérieux manque d’équilibre — un comble pour une ancienne danseuse, elle libère ses mains pour tendre ses bras en grimaçant, essayant de se stabiliser. Vraiment pas pratique ces trucs aux pieds ! « On devrait y a-ller. » Dit-elle avec un sourire chaleureux, ne voulant pas abuser du temps du héros qui l’accompagne et qui, elle s’en doute, doit avoir mille choses à faire.
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La jeune femme démontrait un peu d'insolence gentillette. Cela me faisait sourire. Je préférais la voir comme ça. Elle était vraiment attendrissante. Elle n'avait pas repousser mes mains, ce qui prouvait qu'elle pouvait faire confiance. Mais il fallait ne pas la brusquer. C'était important après ce qu'elle avait subi. et la voir aussi détendue, autant qu'elle puisse le montrer, c'était vraiment plaisant.
Mais les choses paraissaient avoir une fin. Et ce n'était pas sans appréhension que je redoutais la fin de cette rencontre. Mais comment faire pour ne pas avoir l'air de la retenir. C'était peut-être un peu rapide. Il fallait y aller tout en douceur, mais je ne souhaitais pas en rester sur cette rencontre pour ne plus avoir de nouvelles ensuite. Comment faire pour lui dire qu'elle me plaisait sans paraître trop entreprenant. Et mon expérience limitée n'aidait pas, il fallait le reconnaître.
- Ca ne me dérange pas du tout. C'était vraiment amusant. Cela faisait longtemps que je n'avais pas partagé du temps en plaisante compagnie.
Voilà qui était dit, mais comment en venir à un autre rendez-vous ou peut-être un dîner sans la brusquer. Je ne savais pas. Disons que je n'osais pas trop me montrer aussi direct. Pourtant ce n'était pas l'envie qui me manquait. Et puis au diable les varice. Avec les manières, je posais la question.
- Je ne voudrais pas que vous le preniez mal. Mais je me disait qu'on pourrait déjeuner ensemble si ça vous dit. A moins que vous ayez quelque chose de prévu évidemment. J'apprécie beaucoup votre compagnie et j'ai cru comprendre que c'était réciproque.
J'espérais qu'elle accepte. Ou qu'on puisse au moins reporter à une autre fois si elle ne pouvais pas. Je ne souhaitais pas en rester là. Elle était vraiment sympathique et j'aimais beaucoup passer du temps avec elle. J'aurais ainsi pu faire plus ample connaissance.
« Pour pouvoir aider les autres, il faut avoir soi-même ce sentiment que les autres ont besoin de vous. » Stefan Zweig
Ce moment partagé avec l’Avenger, qui malgré le succès et le triomphe de son rôle demeure un homme simple sachant s’amuser des plaisirs simples de la vie, avait été des plus agréables mais, toutes les bonnes choses ont une fin : la Sorcière a presque oublié qu’elle n’est pas sur New-York pour prendre du bon temps avec un ami mais pour finir son apprentissage de Maître des Arts Mystiques. Et comme elle ne s’entend pas des masses avec son mentor, aussi connu comme le Grincheux… « On devrait y a-ller. » dit-elle en se retournant vers la sortie, ne pouvant s’empêcher de sortir son téléphone pour zieuter l’heure inscrit sur l’écran tactile… Il ne faudrait pas qu’elle soit en retard ! Heureusement qu’elle peut ouvrir un portail de téléportation et disparaître en quelques secondes, à condition de trouver un endroit isolé et tranquille pour le faire. Quoique, songe-t-elle tout bas… Dans une ville ayant subit les invasions extraterrestres et abritant les Avengers, qui serait encore surpris de voir quelqu’un se téléporter ?
D’ailleurs, elle n’en a pas parlé à Sam… Devait-elle jouer la carte de l’honnêteté ? Il semble digne de confiance, digne de son amitié, mais elle hésite. Il peut très mal réagir en disant qu’elle lui a menti, bien que cela ressemble plus à de l’omission… Un peu perturbée par toutes ces pensées, et bien qu’ayant la volonté de bien faire, elle lui sourit avec douceur quand il dit qu’elle est une plaisante compagnie.
Mais alors qu’ils sortent tous deux de la patinoire pour rendre les patins, il lui propose de poursuivre en sa compagnie autour d’un déjeuner : touchée par l’attention et la délicatesse avec laquelle il propose, elle se retourne vers lui après avoir enfilé ses chaussures, un petit sourire aux lèvres. « Je suis attend-due… » Hésitant un instant, elle sort de sa veste une bague à deux anneaux, pour l’index et le majeur, orné d’un long rectangle en or usé. Elle l’enfile à sa main gauche et la redresse vers Sam : normalement, s’il a déjà côtoyé Strange, il doit savoir ce que cela veut dire. Qu’elle est, comme le Doctor Strange, une Maître des Arts Mystiques ; techniquement elle est encore apprentie mais c’est un détail qu’il n’est pas obligé de savoir ! « À une pro-chaine fois, peut-être. » Un petit sourire aux lèvres, la Sorcière regarde de gauche à droite avant de se changer en un chat noir élégant, aux yeux émeraudes. Faisant un pas vers Sam, le félin frotte un instant sa petite tête ronde aux oreilles droites contre la jambe de l’Avenger — en signe d’affection féline, avant de bondir de l’autre côté et de disparaître rapidement.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle sait mieux soigner ses départs que ses entrées sur la glace…
Dernier post pour moi, merci pour ce rp : on sait maintenant qu'ils ne feront pas carrière sur la glace.
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Et bien j'aurais tenté le coup. Mais elle avait hélas déjà quelque chose de prévu. Je ne cachais pas trop ma déception. Mais je sentais toutefois qu'il y avait quelque chose entre nous. Je ne pouvais pas expliquer vraiment ce que s'était au juste. Mais j'appréciais beaucoup sa compagnie. Ce n'était donc que partie remise bien évidemment. Parce que je savais, je le sentais au plus profond de moi que nous nous reverrions.
Elle renouait doucement ses chaussures et parlait avec douceur. Elle était maintenant aussi détendu que j'étais nerveux. C'était très drôle à voir de l'extérieur. Mais je savais que j'avais trouvé en elle une personne d'exception. Que dire de ce que cela deviendrait, je n'en savait rien, mais il était certain qu'une belle amitié était née.
- J'en serais ravi. J'aime beaucoup votre compagnie.
Nous nous éloignons un peu et elle sort l'anneau que je reconnait pour l'avoir vu aux doigts d'un autre sorcier. Elle faisait donc aussi de la magie, tout comme Strange ! Vous parlez d'une surprise. Mais cela ne la rendait pas moins intrigante à mes yeux. Et en un instant, elle prenait l'allure d'un animal à fourrure. Encore une surprise. Un majestueux chat noir aux yeux vert brillants se frottait affectueusement à mes jambe. Un sourire aux lèvres je laissais la créature passez par le portail et avant qu'il ne se referme pour de bon, je lui faisais un geste de la main et la saluait.
- Bonne soirée.
Elle avait disparu l'instant d'après. Je me sentais un peu triste. Je me retrouvais seul, alors que la neige commençait à tomber et que les lumières du parc s'illuminait une à une déjà. Je restait un moment à penser à cette rencontre magique. Le souvenir de cette rencontre resterait marqué dans ma mémoire pour toujours. A bientôt Milena, mon amie, pensais-je en souriant encore et en reprenant la marche pour rejoindre ma voiture et enfin rentrer au chaud chez moi.
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