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 Can you hear the silence? ft. Hector Messner

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Thomas V. Anderson
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MessageSujet: Can you hear the silence? ft. Hector Messner Can you hear the silence? ft. Hector Messner EmptyMar 11 Avr - 16:07

  • Thomas Anderson
  • Hector Messner
Can you hear the silence?
”Tu as une dette envers nous, Thomas. Ton identité, ton confort, ton existence toute entière est un cadeau que nous t’avons fait. Que ta morale se place en travers de ta route n’est pas notre problème. C’est à toi de te faire une raison. Après tout, nous pouvons reprendre ce qui nous appartient, n’est-ce pas? Ce n’est pas la prison que tu risques, si nous te dénonçons. Tu retrouveras ton précieux laboratoire, et tu perdras à nouveau cette identité qui t’es si chère. Que préfères-tu, Thomas? Nous donner un coup de main si nécessaire, ou devenir le petit chien du gouvernement comme ta destinée l’exigeait?”

Ces paroles tournent et retournent dans mon esprit, flottant au-dessus de ma tête comme une épée de Damoclès. Ce n’était qu’une première fois, certes. La première fois que j’émettais des doutes sur les missions qu’on me confie, parce que j’ai eu le malheur de demander qui était la cible cette fois. Parce que j’ai osé fouiner dans les affaires de la mafia, et ce que j’ai trouvé m’a fait froid dans le dos. J’ai beau être considéré comme un terroriste, à force de faire sauter des bâtiments, je ne vise jamais les personnes. Je n’ai jamais tué de mes propres mains, et si blessés il y a eu suite à mes incendies, ils sont toujours bel et bien en vie et bien portants. Je ne peux pas en dire autant de ceux qui osent se mêler aux affaires de mes employeurs, mes protecteurs devrais-je dire. Ces hommes et femmes qui se mêlent au monde sans problème, passent pour de parfaits gentlemen dont les gants blancs sont en réalité tâchés de rouge. Est-ce qu’être leur complice fait de moi un assassin? Je l’ignore, et c’est d’ailleurs une question à laquelle je ne souhaite pas obtenir de réponse.

Une partie de moi se contrefiche des conséquences de mes actes. Je suis un criminel qui aide d'autres criminels, dans un monde pourri jusqu’à la moelle où tous semblent s’être mis d’accord pour se disputer des restes. Je n’ai pas d’intérêt à m’en faire pour ceux qui ont été corrompu par un système que je souhaite purger depuis mes plus jeunes années, qu’il s’agisse de mes “collègues” de travail ou de leurs victimes. Tous détenteurs de la palme d’or du fils de pute d’ailleurs, si vous voulez mon avis. Je ne devrais pas m’en faire, non?

Cependant il y a quelque chose en moi qui peine à faire la part des choses. Peut-être parce que plus le temps passe, plus je m’enfonce dans une terrible noirceur qui ne me ressemble pas. Là-bas, en Angleterre, nos actions ne visaient que des bâtiments vides. Il n’y a jamais eu de victimes, ou tout du moins aucun mort. Ici, alors que je continue cette sainte mission dans les flammes, je suis toujours cette règle du “no casualties”. Malheureusement, je ne peux en dire autant de mon travail pour ces gens. Si mes mains ne sont pas rouges de sang, n’ayant jamais tenu l’arme qui a servi à éliminer la cible désignée, je ne sais pas si je peux me dédouaner entièrement de toutes ces morts. Je crois que je suis en pleine crise existentielle, à la croisée des chemins comme on dit. Deux choix s’offrent à moi, et je ne sais lequel suivre.

Devrais-je abandonner cette vie-là, et fuir la pègre temps que je le peux encore? Cela signifierait que je perdrai une protection bienvenue, des revenus plus ou moins stables - ou plutôt, l’accès à un travail malgré mon manque de papiers - et qu’en prime je risque ma vie à chaque fois que je mets un pied dehors. Une mafia a des yeux et des oreilles partout, et je suis bien placé pour le savoir, étant donné ma place dans celle-ci.

Je pourrais aussi embrasser cette vie de criminel, devenir un membre à part entière de cette organisation et me complaire dans un nouveau luxe. Après tout, si je prends les armes, je n’ai plus à m’enfermer dans des petits boulots médiocres qui ne font que contribuer au capitalisme que je méprise tant. Certes, le système dans lequel j’évoluerai sera le summum du libéralisme à une échelle plus restreinte, mais je ne serais plus tiraillé entre deux vies catégoriquement différentes. Et puis, qui sait, si je m’investis davantage là-dedans, je pourrais peut-être en prendre la tête et démanteler la concurrence?

Ah. Voilà qu’à force de vivre dans cette fourmilière immonde je commence à penser comme le haut de la pyramide. Ca ne me ressemble pas. Je laisse d’ailleurs échapper un petit rire ironique, qui fait tourner quelques têtes vers moi. Ils ont l’habitude, ces chers clients, de me voir ici. Comme bien trop d’endroits dans cette ville immense, le Sister Margaret’s rassemble les rebuts de la société. Des raclures, des hommes et femmes dont la dangerosité n’a d’égal que leur attrait pour le pognon. Si j’aime l’endroit, ce n’est certainement pas pour sa fréquentation ou ses boissons fortes. Non…c’est surtout pour les quelques bastons déclenchées aléatoirement, qui me permettent de me vider l’esprit. C’est aussi là que je rencontre chaque mercenaire extérieur à la mafia avec lequel je dois collaborer.

Hector Messner. Un mercenaire qui n’a encore jamais fait affaire avec mes petits copains, mais qui a accepté le boulot sans faire d’histoire. Messner, on dirait presque un nom allemand…et Hector, ça rime avec Victor. Et Victor, dans les films, c’est souvent le nom du méchant. Il commence déjà bien ce petit gars, il a le nom pour le job! Ce qui n’est pas mon cas, bien entendu. Quoique, avoir le même patronyme que le Jésus des temps modernes, ça en jette un max il paraît. C'est déjà ça, je suppose? Bref. Ne nous éparpillons pas.

Mon rendez-vous ne devrait plus tarder. Il nous faut régler quelques détails avant de partir en mission. Ensuite…ce sera le moment de frapper.

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MessageSujet: Re: Can you hear the silence? ft. Hector Messner Can you hear the silence? ft. Hector Messner EmptyMar 11 Avr - 22:15

Un nouveau contrat, un gros coup, ce qu’il lui fallait. Depuis un moment, Hector avait l’impression de ramait niveau travail et depuis qu’il a aider à faire renter Kath dans le club, cette face de fouine qui dirigeait ce taudis devait se venger sur lui en pourrissant ses futurs boulots. Enfin, ce n’était qu’une impression et Messner avait l’impudence de se montrer assez exigeant niveau travail, ce qui déplaisait à pas mal de monde dans le milieu où on cherchait surtout ceux acceptant tout et n’importe quoi. Normal, mais Messner avait un bonus, quelque chose en plus qui le démarquait de la plus part de ses « collègues », à savoir sa loyauté. Une fois engager, il se démenait jusqu’au bout et personne ne pouvait le payer pour qu’il arrêter son contrat ou face le contraire.

Enfin bon, quelqu’un l’avait contacter pour une bonne affaire, une paye qui ne se refusait pas, et qui rentrait totalement dans ses cordes. Ceci dit, Hector ne bondissait pas dessus comme un mort de faim sur les restes d’un rat crevé. L’homme était prudent et pour en savoir plus, il avait accepter un rendez-vous avec une personne chargée du même boulot, mais dont on imposait une collaboration avec lui. D’ordinaire, Hector préférait bosser seul, mais si on imposait un coéquipier, le mercenaire s’y pliait sans contester.

Le rendez-vous eut lieu au Sister Margaret’s, ce fameux bar où la pire vermine se réunissait. Un endroit au combien dangereux car ici, vous êtes sur que tous étaient des recherchés, des criminels qui vendraient leur mère et leur petite sœur, voir même les tuer pour toucher le gros lot. Hommes, femmes, n’importe qui ici était un tueur, voleur, mercenaire. Tous ici se connaissaient, et bien qu’on pouvaient s’échanger quelques petits sourires, tous savaient qu’ils ne pouvaient pas se faire confiance. Hector n’aimait pas ce genre d’endroit justement. Ici, pleins d’hypocrites, de traitres, voleurs, menteurs et on en passe. Il préférait passer par le Dark Web, mais c’est le client qui décidait.

Parlant de lui, Hector reconnu celui qui l’avait contacter. Un jeune homme, plus petit, mince, ayant quelques tatouages visible. Il lui faisait penser à une sorte de Beatles rock punk. A le regarder, on aurait du mal à le prendre pour un grand criminel. Plus pour un jeune rebelle qui aimait jeter des choses sur les forces de l’Ordre. Mais Hector était très bien placer pour savoir qu’il ne fallait pas se fier aux apparences. Maintenant qu’il était la, autant se présenter. Le colosse allait rejoindre le jeunot, prenant place en face de lui.

"Anderson je présume."

Comme dit, Hector préférait travailler en solo, car il eut trop de mauvaises expériences avec des coéquipiers. Il se demandait à quelle sauce il allait être déguster avec lui, à quoi s’attendre, si oui ou non, il faciliterait le boulot ou au contraire, la compliquerait au point où ce sera Hector qui devra supporter les remontrances du commanditaire.

"On se fait connaissance ou bien on aborde directement le sujet ?"


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MessageSujet: Re: Can you hear the silence? ft. Hector Messner Can you hear the silence? ft. Hector Messner EmptyDim 30 Avr - 16:33

  • Thomas Anderson
  • Hector Messner
Can you hear the silence?

Wow. C’est qu’il était mastok ce type, celui-là même qui semble me chercher. Alors c’est lui, Messner? Pas très allemand dans l’apparence, c’est décevant à mes yeux. Je m’attendais à un mec en salopette, avec le combo claquettes-chaussettes et la petite musique de fanfare pour annoncer son arrivée. Mais la vraie vie est souvent décevante. Je souris à cet inconnu - qui une fois en face ne paraît pas si grand que ça, en fait, je crois que je le dépasse pas mal - et lui désigne la chaise en face d’un geste de la main.

“Lui-même. C’est drôle qu’on balance mon nom comme ça, au calme, à n’importe qui…m’enfin je connais aussi le tien m’sieur Messner, alors faut croire qu’on a pas d’autre choix que de se faire confiance.”

C’est vrai que la mafia n’est pas très prudente à ce sujet au final, mais je crois savoir pourquoi ils offrent mon identité à n’importe qui. De leur point de vue, ceux qui s’occupent d’exécuter leur volonté n’ont pas vraiment de valeur. Une valeur commerciale, certes, c’était certain; mais nous ne sommes pas vraiment humains pour eux, et d’ailleurs, je doute qu’ils nous traitent comme tel un jour. Je sais que je suis seulement une arme entre leurs mains, un outil dont on se sert pour ses capacités spéciales. C’est le cas pour beaucoup de mercenaires avec lesquels j’ai dû travailler: d’autres mutants, ou d’anciens soldats qui n’ont pas supporté de revenir à la vie réelle. En bref, des demi-humains aux yeux du grand public. Dans quelle catégorie il se range celui-là, d’ailleurs?

“Hmm, ça dépend. Tu veux qu’on fasse copain-copain, ou tu veux juste récupérer ton pognon et te casser le plus vite possible sur un autre contrat?”

Détachant enfin mon regard de son visage, je fouille dans la poche de ma veste pour en sortir un pochon miteux. La boule qui se trouve à l’intérieur commence à se réduire sérieusement; les sourcils froncés, appliqué dans mes gestes, j’en détache un bout pour le poser sur une feuille de papier. Une vieille carte de fidélité abîmée m’aide à l’écraser, tandis qu’un morceau de la feuille me suffit pour m’enfiler la poudre dans le nez. Je tousse légèrement alors que la substance commence déjà son effet; c’est définitivement meilleur que ce à quoi je tournais par le passé. Ezekiel connaît bien son sujet, et vu ce qu’il reste dans mes réserves, il va falloir que je lui paye une petite visite.

“Je sais, à l’origine tu te balades pas par là. On voulait me filer ton numéro, ou j’sais pas quoi, mais désolé, la technologie et moi, ça fait deux. Mais on peut causer tranquillement comme ça, non? De toute façon, tout le monde s’en branle ici. Yaura personne pour nous faire chier.”

Je lui offre un large sourire, dévoilant mes dents inhabituellement longues, avant de reprendre un air désabusé. La tête dans la main, coude sur la table, je ressemble davantage à un adolescent qui s’emmerde en cours qu’un mercenaire skillé. D’autant que je viens de prendre une trace devant lui, et il n’est pas censé savoir que c’est sous substance que je suis le plus à même de réussir ce genre de travail. Mon ADHD aime faire des siennes avec le côté visuel de mon pouvoir, alors l’atténuer un peu suffit généralement à m’aider à me concentrer sur l’objectif. Un hyperfocus forcé, si vous préférez.

“Ta mission, c’est d’éliminer la cible au signal. La mienne, c’est de récupérer des infos avant que tu la descendes, et accessoirement de te servir comme paire de jumelles supplémentaire. Simple, basique. T’inquiètes, j’ai fait ça des centaines de fois, et ça s’est presque toujours bien fini. Alors ya pas de risque pour que ça se termine mal cette fois-là, n’est-ce pas?”

Ok, ça s’est peut-être barré en couilles deux ou trois fois par le passé, et c’est devenu un peu tendu pour effectuer ladite mission. Mais c’était pas uniquement ma faute, hé! Les informations manquaient juste un poil, ce qui a “peut-être” été la raison pour laquelle mon cher collègue a fini avec un bras en moins, et que j’ai eu un joli bleu aux côtes à cause d’une balle perdue. Bah. Y’a pas de raison pour que ça recommence, si?

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MessageSujet: Re: Can you hear the silence? ft. Hector Messner Can you hear the silence? ft. Hector Messner EmptyVen 5 Mai - 10:05

Hector ne s’attendait pas à quelqu’un d’aussi grand. Déjà que lui-même dépassait pas mal de monde, découvrir quelqu’un le dépassant même de quelques centimètres était impressionnant. Néanmoins, Anderson était très loin d’égaler la carrure du mercenaire. C’était même tout le contraire, il était très mince. Et qu’il paraissait tatouer. C’était un style, dont Hector n’était pas fan, mais ils n’étaient pas la pour parler d’esthétisme dont l’australien n’avait aucun goût non plus. Il n’était pas la pour se faire des amis non plus, il se moquait bien alors de l’accoutrement et du physiques de ses collaborateurs.

"On ne ma pas dit comment il fallait t'appeler autrement. Si tu préfères un pseudo balances le si ca te fait plaisir." Disait Messner en prenant place.

Lui aussi en avait un, mais comme il ne possédait pas ou plus d’identité secrète, qu’elle fut vendu rapidement, Hector se fichait qu’on le nommer Hector ou Minotaure. Contrairement à la plus part des justiciers et criminels, il ne pouvait pas porter constamment de masque et il y avait toujours des gens pouvant retrouver facilement son identité. Donc, au lieu de perdre son temps à cacher qui, il était, Hector laissait couler.

D’ailleurs, le fait que le milieu connaisse bien son identité semblait favoriser ses affaires. Il était beaucoup plus joignable, les clients se cassaient moins la tête à tenter de trouver un moyen de le joindre. Quand on cherchait un professionnel, on aimait qu’il soit joignable facilement. Enfin, c’était l’impression qu’il avait car sa boite mail continuait d’être remplit de demandes de jobs dont il pouvait encore trier.

"On est la pour affaire non ? C’est pas un rendez-vous Tinder. Mais j’aimerais bien savoir ce que t’as de particulier pour qu’on vienne à bosser ensemble." Disait le mutant d’un ait décomplexer.

On lui avait donner les grandes lignes ainsi que quelques détails, mais Hector aimerait savoir ce que Thomas à de si particulier pour qu’on veuille qu’ils œuvrent ensemble. Ce n’était en rien contre lui, Messner préférait savoir avec qui il devait collaborer. Il en avait marre qu’on le coltine avec des gars peu professionnels qui mettaient en péril toute l’opération car soit ils avaient un égo énorme ou bien ils étaient juste timbrés. Après pour se faire ami-ami avec Hector, c’était possible, fallait voir avec le temps et comment les choses pouvaient se passés.

Thomas se mit à sortir quelque chose de sa poche et vu ce qu’il était en train de fabriquer, le mercenaire reconnu la chose. Il exprima une mine de dégoût en se disant "Parfait, on me file comme partenaire un junkie de mieux en mieux. Ca sent bon tout ça." Hector ne touchait pas à ce genre de saleté, et savoir que son « collègue » si ne le rassurait pas. Un drogué était facilement imprévisible et peu fiable dans une bonne collaboration. Donc le mercenaire se disait ce le boulot augmentait ses chances de devenir plus compliqué que prévu. Tant qu’il se montrait efficace tout de même, Messner ne lui en demandait pas plus. Anderson semblait tout de même disposé à bien vouloir discuter.

"Si tu veux qu’on papote c’est comme tu veux. Mais pas trop quand même. Même si les gens ici n’en on rien à faire de nous, le boulot ne va pas se faire tout seul."

Une chose à savoir avec Messner, c’est quand il était au travail, l’homme devenait beaucoup plus sérieux. Il aimait le travail bien fait et laissait peu de place à la distraction comme la discussion ou la sociabilisation. Il pouvait être un petit plaisantin aussi de temps en temps mais pas trop. Pour cela, il valait mieux attendre après le travail pour découvrir cette facette du mercenaire qu’Ezekiel appréciait beaucoup.


Anderson dévoila par un sourire des dents longues qui surprenaient et mettaient surtout mal à l’aise l’australien. Tout de même, en le regardant Messner avait du mal à croire qu’il s’agisse d’un mercenaire. Il faisait plus penser à un petit jeune qui ne savait pas dans quoi il s’embarquait. Mais Hector était bien placer pour savoir qu’il ne fallait jamais se fier aux apparences.

"Comment ca, Y’a pas de risque pour que ça se termine mal cette fois-la, tu veux dire quoi par la ?"

On pouvait dire que peu de chose ce soir était fait pour rassurer le mercenaire. Que son « collègue » ressemblait à un adolescent rockeur rebelle pourquoi pas. Qu’il se droguait devant lui en sniffant, c’était limite mais pas allarmant. Mais qu’on lui fasse comprendre qu’il était sujet aux erreurs, faire capoter les missions et donc manque de professionnalisme, Hector va penser qu’on se fiche de lui à la fin. Il n’était peut-être pas le meilleur professionnel, mais il était très bon dans se métier, se trouvant plus sérieux que Deadpool, en même temps tout était plus sérieux que lui.


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MessageSujet: Re: Can you hear the silence? ft. Hector Messner Can you hear the silence? ft. Hector Messner EmptyDim 7 Mai - 22:48

  • Thomas Anderson
  • Hector Messner
Can you hear the silence?

Ah, mais c’est qu’il n’est même pas drôle celui-là! Je fais la moue à sa réflexion, mais ne m’attarde pas dessus. A la place, je lui offre un sourire charmeur.

“C’est moins drôle si on doit dévoiler soi-même son pseudo, hein?”

Je n’ai pas non plus envie qu’on relie mon nom au Black Dahlia, quand bien même je n’ai honte ni de l’un, ni de l’autre. Black Dahlia et Thomas Anderson ont des activités bien différentes, l’un se battant contre le capitalisme et l’autre en étant prisonnier. C’est comme un Dr Jekyll et Mr Hyde, mais dans une version plus subtile. Et je ne perds pas la mémoire lorsque je passe de l’un à l’autre, aussi étrange que cela puisse paraître. C’est juste…une énorme dissonance cognitive qui m’emmerde beaucoup, croyez-le.

Il s’intéresse à moi, quand bien même il me fait la réflexion que nous ne sommes clairement pas là pour compter fleurette. Je laisse échapper un petit rire, amusé par ses paroles, et m’avachis un peu plus sur la table en le fixant du regard, mes pupilles rétrécies malgré le manque de luminosité d’un tel endroit. Il apparaît soudainement plus humain, maintenant que la substance bloque une partie de mes pouvoirs.

“Ca aussi, ce serait pas drôle de te le dévoiler. Disons que j’ai suffisamment de skill pour être indispensable pour ceux qui nous payent, et que j’ai pas mal de missions à mon actif.”

Des missions auxquelles je suis toujours sorti indemne, sans égratignure ni aucun risque pour ma vie publique. Thomas ne s’est jamais sali les mains dans ces histoires, restant généralement un espion plus qu’un boucher. Black Dahlia, en revanche…disons que les bombes artisanales commencent à me connaître.

Je me redresse d’un seul coup lorsqu’il me rappelle à moitié à l’ordre. Certes, nous avons du pain sur la planche ce soir. Je lève les yeux pour observer la pendule accrochée de travers vers le fond de la salle, et esquisse un sourire satisfait en constatant que l’heure est encore décente. Nous avons une large fenêtre de tir pour cette mission, beaucoup d’attente, ce qui facilite la tâche mais la rend d’autant plus ennuyeuse sur certains points. Il y a fort à parier pour que nous ayons à poireauter un moment sur le toit d’un immeuble. Ah, et dire qu’il commence à faire sérieusement frisquet à cette période de l’année…heureusement qu’ici, contrairement à ma chère Angleterre, la météo est plutôt clémente. Du moins, pour un mois de Novembre. D’ailleurs, je me demande si je ne devrais pas commencer à changer ma garde-robe pour sortir le soir, la veste en cuir ne va pas tarder à devenir trop légère. Idem pour les chaussures, peut-être sera-t-il bientôt temps de ressortir les rangers, non? Je devrais aussi penser à emporter un ciré pour les missions tardives comme celle-ci, on ne sait jamais. Embarquer un en-cas aussi, je me rends compte maintenant que je n’ai jamais assez d’héroïne sur moi quand je dois rester éveillé toute la nuit. Ok, ça m’endort un peu, mais c’est le but.

“Eh? Hein? Ah!”

J’ai décroché de la conversation, alors même que les dernières paroles venaient de ma part. Damn. De quoi on causait, déjà? Foutue ADHD. Je fais de véritables arbres de pensées dans mon coin. Je le regarde d’un air perdu au début, mais récupère je ne sais comment le fil de la conversation. J’éclate de rire devant ses doutes, que je balaye d’un geste de la main.

“T’inquiètes m’sieur! Sur le ratio des missions effectuées, je suis toujours dans le vert. J’ai juste eu quelques ratés, mais c’était pas ma faute, hmm. Sinon tu penses bien que je serais pas là pour te causer! Tu crois que les mafieux sont de gentils papys qui passent toutes les conneries? Ils auraient trouvé un moyen de me buter pour la forme. Enfin, ils auraient essayé! Pas sûr qu’ils y parviennent, héhé. Pas sûr que qui que ce soit y parvienne, d’ailleurs.”

Moi-même, j’ignore ce qui pourrait m’achever. Le feu peut-être, un incendie ferait fondre ma pauvre carcasse. J’ai remarqué que malheureusement je ne suis pas immunisé aux brûlures, et c’est emmerdant pour quelqu’un qui apprécie à ce point les flammes. La faim, certainement. En fait, plein de choses. Mais ce ne sont pas des méthodes habituelles pour les mercenaires, il faudrait un peu d’imagination et de créativité.

Brusquement, je frappe la table du plat des deux mains, un large sourire sur le visage. Je dois être la seule personne dans ce trou paumé à ne pas faire la gueule, la vache! Ils ont tous l’air d’avoir enterré leurs grand-mères ici.

“Breeef! On a du pain sur la planche. J’espère que t’as pas prévu un date après, parce que je sais pas combien de temps ça va nous prendre cette histoire. T’as des questions? J’ai pas prévu de speech de motivation ou je sais pas quoi, et j’sais pas par où commencer. Je suppose qu’on t’a déjà briefé sur l’essentiel.”

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MessageSujet: Re: Can you hear the silence? ft. Hector Messner Can you hear the silence? ft. Hector Messner EmptyVen 12 Mai - 9:45

Hector se mettait à étudier son nouveau partenaire. Ok, l’habille ne faisait pas le moine, se fier aux apparences était trompeur ca il en savait quelque chose. Mais plus le temps passait, plus il se mit à douter. Peut-être que Anderson cachait un talent secret très pratique. Du moins il l’espérait pour lui. En plus de se droguer, il était joueur et assez taquin. Des traits que Messner pouvait apprécier, mais la, il était en plein travail.

"T'as envie de jouer aux devinettes ? Comme tu veux, mais si on perds trop de temps, je te laisse te débrouiller avec le patron."

Sur ce point, de son talent caché, Anderson resta évasif. Pas qu’il voulait cacher quelque chose, mais parcequ’il semblait vraiment s’amuser de la situation, faire durer le mystère, embêter ses copains jusqu’au coup de théâtre où quand il devra faire son entrée sur scène. En tout cas, premier point qui peut rassurer l’australien, le drogué confia avoir déjà plusieurs missions à son actif. Donc il avait de réelles compétences, parfait. Même si Messner aimerait les connaitre, se contenter de ca pouvait le suffire, car il sentait que poser des questions au jeune serait prise de tête.

"Tant mieux, du moins je l’espère pour toi. On ma demander un boulot propre donc je ne veux aucun inconvénient. Tu fais bien ton job, je ferais bien le miens."

Mais le côté rassurant s’envola quand Anderson sous entendait des soucis comme la dernière fois. Interloquait, Messner l’interrogea dessus, voulant plus d’information, doutant à présent de l’efficacité du jeune homme. Décidément, c’étaient les montagnes russes avec lui. Et pour ne rien arranger encore, ce dernier paraissait être déconnecter de la réalité, sans doute à cause de cette saleté qu’il s’enfilait. Il revenait à lui comme s’il s’était endormit éveillé. "Non mais bordel c'est quoi ce type qu'on me refile !" A croire que ses doutes sur son efficacité avec la drogue se confirmaient. Car s’il se laissait facilement distraire pendant le boulot, alors Hector aura de sérieuses raisons de s’inquiété.

Anderson lâcha un rire qui n’amusait pas le mutant et comme si au final son cerveau à réussit à rattraper son retard, tâcha de calmer les inquiétude de son collègue. En tout cas il était sur de lui qu’on ne pouvait pas se débrasser du drogué comme ça. Comme dit plus avant, cela risquait de devenir prise de tête.

"Ok… Mais alors t’as pas intérêt à te foirer ce soir, sinon c’est moi qui vient t’achever et crois moi, j’honore toujours ma parole."

Même s’il venait à découvrir par exemple qu’Anderson était immortel ou quelque chose du genre, Hector se défoulerait sur lui, le tuant en boucle et il en était capable d’y consacrer le restant de son existence. Cette mission, comme toutes les autres, jouait sur la réputation du mercenaire, et se louper apportait une sale tâche d’huile difficile à enlever.

Thomas frappa sur la table ce qui surprit tout le monde dans la salle. Il était temps d’y aller enfin ?

"Oui vite fait les grandes lignes. Une famille mafieuse rivale à faire tomber. Une cible à abattre en priorité, des infos à voler, classique. On entre, on prend et abat le gars, et on sort avec le minimum de casse." Résumait-il grossièrement la mission qu’on lui avait confier. Pour les détails, c’était à voir. "Pour le discours de motivation et bien je dirais… On doit se bouger le cul sinon comptes sur moi pour te le botter." Concluait-il avec un large sourire malsain, montrant bien toutes ses dents, ce qui était à la fois de l’humour, mais aussi signe qu’il en était capable.


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MessageSujet: Re: Can you hear the silence? ft. Hector Messner Can you hear the silence? ft. Hector Messner EmptyJeu 13 Juil - 19:44

  • Thomas Anderson
  • Hector Messner
Can you hear the silence?

Monsieur bougon commence à me taper sur le système, mais je balaye la chose sous le tapis et affiche à la place un sourire béat qui ne doit pas améliorer mon image auprès de ce gentil monsieur. Devant ses menaces cependant, je ne peux m’empêcher de rire. Il croit vraiment être le seul à m’avoir parlé ainsi? Le seul qui veut ma peau, pour une raison ou pour une autre? Tout d’abord…fais la queue, mon cher. Ensuite…ce serait contre productif pour tout le monde, crois-moi.

“Hmm, si seulement…”

Mes paroles sont sombres, et je n’en pense pas moins. Peut-être qu’avec le temps je commence à avoir trop confiance en ces capacités hors du commun, peut-être que je me prends pour plus fort que je le suis réellement…en tout cas les choses sont claires de mon côté: il ne peut rien contre moi, et n’a de toute façon pas d’intérêt à m’attaquer. Sauf si je fais volontairement foirer sa mission et le met en danger bien sûr, mais ça n’arrivera pas. On dirait pas mais je suis un minimum consciencieux quand la vie des autres est en jeu.

“Presque tout juste m’sieur Messner, à l’exception que nous n’entrons nulle part. J’espère que t’es un minimum skillé en tant que sniper, parce que le but ici est de ne surtout pas entrer en contact avec la cible ou qui que ce soit d’autre.”

Je pose un coude sur la table, le menton dans la main, et lui adresse un sourire insolent.

“Peut-être que ça me plairait bien de me faire botter le cul par un beau mec musclé, hmm?”

Bon ok, je pousse peut-être la connerie un peu loin avec lui, le pauvre. Mais c’est qu’il ne marche pas, il court dans le panneau! Je reprends un air plus sérieux, secouant la tête.

“Allez, j’arrête de te faire marcher. Il y a un flic sous couverture dans l’équation, et on ignore où remontent ses infos à lui. C’est pour ça qu’il faut éviter de se faire voir. C’est lui qui nous livrera ce qu’on cherche, et nous, nous devons éliminer son indic qui risque de nous emmerder à la longue. Pourquoi on le descend pas lui, hmm? Parce qu’il est utile pour le moment. Mais ça m’étonnerait pas qu’il finisse dans le collimateur du boss s’il s’éloigne un peu trop de ses rivaux pour s’approcher de nous.”

Les explications sont terminées, et nous sommes tous les deux à la page. Je me lève donc de mon siège, la vision encore un peu troublée par la substance, et plonge les mains dans les poches.

“On y va?”

A cette heure, le centre commercial sur le toit duquel nous devons nous rendre doit être complètement désert. C’est pas la première fois que je vais ici, même si c’est bien la première accompagné. C’est que le lieu est stratégique au niveau visuel, les angles morts des caméras sont nombreux, et la sécurité assez laxiste. Le parfait endroit pour faire des trucs louches, si vous voulez mon avis.

Notre destination n’est pas très éloignée du Sister Margaret’s, à quelques rues près. On y serait sûrement plus vite en taxi, mais lorsqu’on travaille avec la mafia, il vaut mieux éviter d’inclure des innocents dans les magouilles. Pourquoi ne pas nous avoir offert gracieusement un chauffeur? Ah. Il va falloir demander au boss, c’est pas moi qui décide.

“Ca doit être relou de bosser comme ça, au contrat. C’est précaire, non?”

J’entraîne mon gros boeuf à l’arrière du bâtiment en question, pour trouver une porte en fer fermée par un gros cadenas. Un soupir passe mes lèvres; ils se font vraiment chier à sécuriser cet endroit, maintenant? Je plonge la main dans la poche et en sort de quoi crocheter la serrure, qui n’est finalement pas très résistante. Quitte à s’emmerder à faire ça, autant choisir le plus sécurisé des cadenas plutôt que le truc qu’on trouve de base à Walmart!

Silencieux pour une fois, je tends l’oreille pour déterminer où sont les agents. Le couloir est plongé dans la pénombre, seulement éclairé par un panneau de sortie de secours grésillant. Je fais signe à mon cher mercenaire de me suivre, et rejoins bien vite l’ascenseur de service. Il ne reste plus qu’à prier pour que personne n’ait la bonne idée de l’emprunter.

“Si des gens se ramènent, pas de tuerie, ok? C’est pas que ça me dérange, mais…j’aime pas les cadavres inutiles.”

Et ça me dérange beaucoup aussi, c’est vrai. Je le regarde, le jaugeant de haut en bas, avant de reporter mon attention sur les portes de l’ascenseur. C’est vraiment le passage que je déteste le plus de la mission, celui de risquer les dommages collatéraux.

Bronx - Sister Margaret’s


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MessageSujet: Re: Can you hear the silence? ft. Hector Messner Can you hear the silence? ft. Hector Messner EmptyJeu 20 Juil - 9:14

Le jeune homme ne semblait pas s’inquiétait ou prendre au sérieux les menaces du mercenaire. Tant pis pour lui, il ignorait ce qu’il risquait s’il venait à faire capoter la mission. Si cela arrivait, Messner ne prendra nullement sa défense, et au contraire le fera crucifier lui-même pour cette échec. Il n’arrêtait pas de se dire qu’on lui à refiler ce gamin comme partenaire car il était utile, mais là, l’australien ne pouvait s’empêcher de douter en le regardant. Oui l’habit ne fait pas le moine, ca il était bien placer pour le savoir, mais jusque là, aucun détail ne venait le conforter que tout se passerait bien.

-Presque tout juste m’sieur Messner, à l’exception que nous n’entrons nulle part. J’espère que t’es un minimum skillé en tant que sniper, parce que le but ici est de ne surtout pas entrer en contact avec la cible ou qui que ce soit d’autre.

Hector soupira.

-Je ne suis pas à mon premier rodéo gamin. J'espère surtout que TOI tu sais ce que tu fais.

Ca, ils le seront sans doute une fois sur place et Messner espérait ne pas avoir à le regretter. Voila pourquoi il n’aimait pas les missions de groupes, il y avait toujours le risque qu’un des membres foire toute la mission. Quant il était seul, Hector assumait la faute, mais quand il devait gérer un groupe inconscient… La on ne retrouvait pas le joyeux mutant aimant rire et taquiner son collègue. Sans doute que dans d’autres circonstances, Messner aurait partager l’humour du jeune homme, malheureusement les facteurs n’étaient pas réunis pour une telle éventualité.

Avec son air arrogant, Thomas se moqua du mercenaire, jouant un peu au flirt. Si Hector aimait qu’on le flatte sur son physique, la il était clair qu’il n’était pas disposé à répondre à quelque chose du genre. Triste, car d’un côté il lui rappelait un peu Ezekiel avec ce regard et ses manies. Mais eux ont put devenir amis, c’était surtout parce que leur rencontre c’était faite hors boulot. En tout cas, Messner préférait ne pas répondre, se contentant d’un regard dédaigneux. Anderson reprit un peu plus de sérieux et rappela la mission, qui devait être abattu et pourquoi.

Une tâche classique. Quoi que la on ne demandait pas d’éliminer un gros poisson, mais un indic de police. Un peu bas niveau pour le mutant, mais il ne disait pas non, surtout en ce moment qu’il avait besoin de se remettre en avant de la scène. Tâche devenu plus difficile depuis qu’il s’était mit tout Hydra sur le dos. Anderson se leva et regarda le mercenaire comme un ado hagard. Il avait vraiment l’impression de jouer à la baby-sitter la.

-On y va. Répondit-il tout simplement sans plus de cérémonie.

Le lieu de mission ne se trouvait pas loin en plus, de quoi facilité un peu les choses. Sauf que les deux complices s’y rendirent à pieds. Curieusement, Anderson semblait vouloir taper la conversation. Quoi que vu le personnage, Hector n’était qu’à peine surprit.

-Ca va. On garde une bonne indépendance. Consent-il tout de même à répondre, sans pour autant donner trop de détail car, concentrer sur le travail.

Se dirigeant derrière le centre-commercial, Hector put avoir un premier aperçu des talents d’Anderson, à savoir crocheter des serrures. Premier bon point qu’on pouvait lui accorder. Il le laissa faire ainsi que le guider, autant qu’il prouve qu’il serve à quelque chose. Tous deux se dirigèrent vers l’ascenseur de service.

-Si des gens se ramènent, pas de tuerie, ok? C’est pas que ça me dérange, mais…j’aime pas les cadavres inutiles.

Sérieusement, cela commençait à devenir vexant. On dirait presque que Thomas le prenait pour un débutant et le recadrait sans cesse comme s’il avait peur que la faute venait de lui. Ou bien commettaient-ils la même erreur qu’Hector, se basant sur le physique et le prenant pour quelqu’un dépourvu de finesses. En tout cas ca gonflait Minotaure sérieusement.

-Je suis un pro ok ? Pas un terroriste qui s’amuse à tout faire  sauter pour être sur du résultat. Je suis un artiste dans mon boulot.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, et comme ont pouvait le craindre, un employé en sortait. Visiblement de la maintenance. L’homme semblait surprit de voir deux personnes en civils se tenir la et risquait de les renvoyé ou appeler la sécurité. Mais Hector lui, paraissait totalement calme, comme si tout était normale. Même, il souriait à l’agent de maintenance comme s’il le reconnaissait.

-Ha y’a quelqu’un enfin tu tombes à pique ! Tu peux nous aider mon pote ? On devait se changer mais ce petit con de stagiaire ! Disait-il l’air énervé en claquant l’arrière de la tête de Thomas. Nous a bloquer dehors ! J’en peu plus depuis qu’on me la refiler.

Le gars les regarda un instant, semblant un peu perdu, mais face au propre regard confiant et déguisé en sincérité d’Hector, il ne sembla pas chercher bien loin. Il ne devait pas connaitre tous les employés du centre commercial et sans doute était-ce un de ces nombreux collègues avec qui il a prit un café en oubliant le nom.

-Je bosse pas toujours ici mais ouais, la porte se bloque encore, ils ne l'ont pas encore réparer. Attends.

Il les guida vers une des portes voisines et avec un jeu de clef, la déverrouillai. Puis s’en écarta en jetant un dernier regard perplexe aux deux étrangers avant de s’en aller. Hector le remercia comme si on venait de vraiment lui sauver la vie, avant de se retourner vers son complice, un sourire mesquin sur le visage.

-La prochaine fois tu feras attention gamin.


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Thomas V. Anderson
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MessageSujet: Re: Can you hear the silence? ft. Hector Messner Can you hear the silence? ft. Hector Messner EmptyDim 15 Oct - 11:24

  • Thomas Anderson
  • Hector Messner
Can you hear the silence?

J’ai cru longtemps qu’il allait faire foirer cette mission, mon cher Messner. Pas que je n’ai pas confiance en lui, non…enfin si, peut-être qu’il y a un peu de ça. Parce qu’il a beau me rassurer toutes les trente secondes - ou plutôt se montrer méfiant envers mes propres capacités - j’ai tout de même quelques PTSD de cette fameuse mission foirée de l’autre coup. Le type avec lequel je travaillais était censé être doué, le meilleur de son milieu apparemment, et a tout de même fini entre quatre planches. Autant dire que depuis, je n’ai pas confiance en ceux qui assument être les meilleurs, des professionnels, des as du mercenariat.

“L’artiste” en question me prouve son skill en se débarrassant d’un témoin gênant d’une façon…disons…peu conventionnelle. Je masse l’arrière de mon crâne, une moue sur le visage, plus vraiment habitué à être traité comme un gamin. Hé, j’ai quand même largement dépassé la trentaine! Je sais que je ne fais pas mon âge, mais tout de même…d’ailleurs, comment est-ce que ça peut fonctionner ce machin ? Nous n’avons clairement pas la dégaine de ceux qui travaillent sur ce genre de chantier ! Je hausse un sourcil, m’attendant à tout moment à ce que ce témoin gênant sonne l’alerte, mais soupire finalement discrètement de soulagement en constatant qu’il n’en est rien.

“Oui m’sieur ! Bien m’sieur !”

Mon ton est volontairement railleur, bien qu’un poil nonchalant - la faute à cette fameuse H qui coule dans mes veines. J’offre un sourire jusqu’aux oreilles à notre cher “sauveur”, et lui fais même un signe de la main. Je…je n’arrive pas à croire à quel point c’était facile. Si bien que je reste silencieux pour une fois, gardant mes réflexions et mon sarcasme pour moi.

Nous montons jusqu’au toit sans encombres, et d’un coup je me rends compte à quel point cette simple interaction m’a stressé. J’ai beau travailler avec la mafia depuis un petit moment maintenant, je n’ai pas vu beaucoup de cadavres, et je compte bien conserver cette pseudo innocence le plus longtemps possible. Si je sais que les mercenaires avec qui je travaille ne sont pas des enfants de choeur, quelque chose dans mon cerveau bloque totalement ce qui risquerait de me choquer. Alors…je me retrouve simplement à faire ce qu’on me demande de faire, sans me soucier des conséquences.

“J’avoue, t’as du skill pour détourner l’attention des autres.”

C’est la première fois depuis plusieurs minutes que je lui parle, et c’est seulement parce que je profite d’une accalmie avant le travail. Mes yeux sont rivés sur le bâtiment ciblé, mes mains positionnées comme des oeillères pour ne pas être déstabilisé par quelques couleurs ou mouvements que ce soit. Puisque je suis encore bien drogué, j’arrive un minimum à me concentrer ; c’est là que je me rends compte à quel point je suis fucked up, et ce depuis bien avant mon petit séjour au labo.

“On est en avance, l’infiltré est seul. Je vois pas de dossier. T’as le temps de te préparer si tu veux, ou de bouffer un sandwich, c’est toi qui vois.”

Enfin, le temps…l’ennemi ne tardera pas à se montrer, si j’en juge par l’heure sur la montre de ma cible. Bientôt, nous pourrons nous acquitter de cette mission; et enfin je pourrai rester au calme chez moi. C’est que je sais que le pire est à venir ; je vais devoir retirer ces foutus appareils, et me taper des hallucinations pour le restant de la soirée.

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MessageSujet: Re: Can you hear the silence? ft. Hector Messner Can you hear the silence? ft. Hector Messner EmptyLun 23 Oct - 10:08

Ce jeunot avait tout pour « plaire » au mercenaire. Vraiment, dans d’autres circonstances ils se seront sans doute bien entendu, limité par la prise de drogue du plus jeune. Hector prenait sur lui, se disant que tant qu’il ne faisait pas foirer l’opération, il n’avait aucune raison de l’étrangler. C’est que la vachette en avait plus qu’assez des coéquipiers imposés incompétents. A croire que pour devenir mercenaire, il fallait juste aimer tirer et faire sauter des trucs. Et dire que eux, arrivaient plus facilement à trouver un contrat que lui. Quel monde ! Sans doute que son côté sérieux pendant les missions, lui donna une aura de leader et donc, quand quelque chose plantait c’était naturellement sur lui que la responsabilité retombait. Il devrait essayer de jouer les clowns pour voir.

Ils arrivaient sur le toit, le moment crucial de l’opération allait se jouer et chacun devra assurer son rôle. Alors que le mercenaire s’apprêtait à tout mettre en place, son compagnon lui accorda un petit compliment. Sincère ou pas, c’était quand même plaisant, mais Hector resta modeste sur cette prouesse de tout à l’heure.

-Merci. Effet de surprise, mais vaut mieux ne pas tarder. Si le gars n'est pas trop stupide, il va vite se douter de quelque chose alors grouillons nous.

Il disait cela calmement, comme s’il vous expliquait comment fonctionnait sa technique d’embrouiller les gens sur le coup. Donc il valait mieux ne pas trop tarder effectivement et l’australien installa donc sur le toit un fusil sniper. Cela ne le prit pas plus d’une minute pour être fin prêt. Pendant ce temps, Anderson surveillait le bâtiment où il y avait la cible. Prendre un sandwich était bien tentant, mais quand le Minotaure devait manger, il lui fallait un buffet donc pas le temps de grignoter quelque chose.

-Ok moi je suis prêt. A ton signal je tire.

Accroupi sur le toit plat en bêton, Hector enfonçait le viseur du sniper sur son œil, l’arme bien tenue, ne demandant plus qu’à cracher. Il essaya de repérer la cible et la suivre avec le viseur. Il évitait d’être trop concentrer sur elle, car un point rouge qui resterait coller trop longtemps sur son front pouvait attirer l’attention, alors il visait juste à côté parfois afin d’éviter d’éventuels soupçons. Mais pour le moment la cible était bien trop occupée avec ses propres affaires.


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