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 [Terminé] Convalescence oui, mais pas que!

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MessageSujet: [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! EmptyDim 4 Déc 2022 - 19:25


Convalescence oui, mais pas que!

11 Octobre 2023

Le plus dur était passé, même si ce n'était pas encore la grande forme pour Rocket. En se levant ce matin la, il eu l'impression que dix jours d'alitement avait suffit a le rendre complétement impotent avec les jambes en coton, bien qu'il appréciait le fait de pouvoir a nouveau contrôler les deux. Chaque pas lui semblait éprouvant, comme si il devait complétement réapprendre a marcher sur deux jambes, chose que le gardien vivait le plus mal. Il pensait a tord pouvoir enfin se passer des bequilles, mais se rendit rapidement compte que niveau équilibre, ce n'était pas encore ca. Et crotte!

"Foutues béquilles!"

Lança-il en s'emparent de ses cannes miniatures, en se jurant d'en faire des copaux de ferraille une fois qu'il en aurait plus besoin. Un gargouillis sonore venu de son estomac lui  était alors parvenu aux oreilles. Au moins, l'appétit allait bien. Il n'eu pas besoin d'un grand élan de motivation pour se rendre en cuisine, a la recherche de victuaille pour se faire un petit déjeuné, mais son enthousiasme retomba aussitôt lorsqu'une fois arrivé sur place, il constata la hauteur des placards. Pourquoi les humanoïdes avaient la foutue habitude d'accrocher leurs placards aussi hauts ?!

Un nouveau gargouillis lui fit comprendre que ce n'était pas le moment de poireauter, la vaisselle et les aliments n'allaient pas sortir tout seul des placards. Soufflant un bon coup pour se donner du courage, Rocket entreprit une session d'escalade sur le plan de travail pour arriver a l'un des placards, mais l'exercice se révélait ardu... un peu trop sans doute

"Monsieur, mais enfin, que faites vous ?"

Sursautant a l'interpellation de Léon, Rocket s'interrompit dans son ascension, mais sa jambe encore trop faible céda et il se sentit basculer en arrière, tombant a la renverse dans les bras du maitre de maison qui le rattrapa au vol

"- Il serait fâcheux de vous blesser a nouveau.  
- J'ai faim, je cherchait juste quelque chose a manger.
- Pourquoi ne pas le demander dans ce cas ?
- Pas l'habitude."

Finalement, Leon l'invita a aller s'installer dans le petit salon chaleureux, communiquant avec la cuisine par une arche en bois. Devant lui, Rocket posa malgré lui son regard sur le bouquet de rose qui trônait sur la table en face de lui. Sa mine se renfrogna. Des roses rouges...

Il eu un léger sursaut lorsque Léon revint vers lui avec un plateau garnie de  petits pains et de brioches, avec même des viennoiserie et des cookies, le tout disposé autour d'une tasse de café. En voyant la mine morose de Rocket, Léon regarda dans la même direction, a savoir, le bouquet de roses:

"- Un problème avec Les roses Monsieur?
- J'aime pas les roses rouges. Mauvaise expérience"

Répondit-il d'un ton bourru.

"- Souhaitez vous en parler ?
- Non"

Bien que Rocket se devait de reconnaitre les qualités d'écoutes et de bienveillance de Leon, il n'avait aucune envie de lui parler de sa "mauvaise expérience", qu'il préférait largement tenter d'oublier. Cela faisait a présent un mois et pourtant, y repenser faisait toujours aussi mal.

"- Je peux mettre le bouquet plus loin si vous le désirez
- Ouais... merci"

C'est dans le silence que Rocket dégusta son petit déjeuné, alors que le maitre de maison enleva le bouquet de rose sur la table pour le mettre sur un autre meuble,; hors de la vue de Rocket



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MessageSujet: Re: [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! EmptyMar 13 Déc 2022 - 17:38




Convalescence, oui, mais pas que !

Vendredi 11 Octobre – dans la matinée

Depuis le 28, les jours passent à toute allure.

Les rencontres avec des blessés le 29, incluant la découverte de Rocket parmi eux. J’ai pu l’aider, de deux manières différentes ; entre elles et des autres.

Le 30, j’avais l’ouverture du Next Wave Festival à la Brooklyn Academy of Music. J'ai failli à cet engagement. Je ne le regrette pas encore même si ça va me faire un sale coup de pub et que je peux dire adieu à ma collaboration avec la BAM comme pour celle avec Joseph Rowles. Si tous ont le même problème avec moi c'est que c'est moi le problème. Je me suis occupée de ceux des autres toute la journée. Le Simulacrum est mieux que mon FGS ne pourra jamais l’être mais l’utiliser comme Deus Ex Machina sans analyse médicale approfondie… ça a donné ce que ça a donné. J'ai dû superviser l'étude biologique et cybernétique de Rocket puis la synthèse de l'implant à remplacer et à pose de celui-ci. Le paradoxe entre la technique et la technologie, tel qu’évoqué en philosophie : à force de faire leur nourriture au micro-onde, les gens finissent par y mettre les pâtes sèches. Bon, la philosophie ne le dit pas exactement comme ça mais l’idée y est. Le soir venu, je me suis faite allumer par un conseil de discipline familial puisqu'il n'y a pas que la BAM et Rowles pour constater que je suis un cas à problème. Les erreurs sont faites, à moi d'en apprendre correctement histoire de rentabiliser les larmes solitaires que j'ai versées au sein de la Maison des Jardins.

Le 1er, les choses ont dû se mettre en place. Niveau convalescence, j’ai proposé à Rocket un fauteuil roulant pour qu’il puisse se déplacer. "Ça prend pas les escaliers" ? Avec un bon coup de pied, je suis sûr que ça fait la descente. Non, je ne lui ai pas dit. Il était déjà suffisamment défaitiste et fataliste tout seul et aurait peut-être même accepté mode "ça va m’achever". Je n’ai pas précisé que le lapin posé dans sa chambre était un babyphone donc que j’avais le retour son et image en bas, je ne pense pas qu’il l’aurait bien pris. De toute façon, alité comme Rocket l’état, il n’aurait jamais atteint le lapin. De mon côté, j’ai suivi mon emploi du temps. De 11h à midi, j’ai commencé à faire les photographies du manoir. A midi, Nathan m’a récupérée pour me faire suer, littéralement puisqu’il fallait courir et faire des parcours de gymnastique, puis je suis allée manger avec Rocket aux 13h. J’ai raconté ma matinée et pourquoi j’avais passé une heure à faire des photographies : j’allais envoyer Nathan, qui m’avait fait suer, les faire imprimer en format Arch E et me trouver des celluloïds à échelle. Cela m’a permis de faire une digression sur les formats de papiers au norme ISO 216, d’ailleurs moins utilisée en Amérique du Nord au profit d’un truc plus compliqué encore, et des formats architecturaux ; ou Arch. Oui, imprimer des photographies en format architectural et aux USA allait être une galère, donc j’acceptais que Nathan revienne avec du A0, 84,1cm par 118,9cm, ou du B0, 100cm par 141,1cm… sachant que je ne sais pas à quoi ça correspond chez les US. Une rapide recherche internet m’a appris que c’était le Quad Demy, 114,3cm par 88,9cm, ou le format E, 111,8cm par 86,4cm. Je l’ai donc texté à Nathan, qu’il galère pas trop. L’important c’était d’avoir les photographies les plus grandes possibles ; après les celluloïds, c’était moins grave. Les celluloïds, qui ne sont plus composés de celluloïd parce que c’est très inflammable mais d’acétate de cellulose, sont les feuilles transparentes pour dessiner dessus. C’était utilisé pour faire des dessins animés, comme chez Disney, et je reprends la technique en architecture. Car oui, on était partie pour faire de l’architecture. J’ai l’intention de faire un spectacle pour Halloween, en plus d’occuper mon esprit et Rocket s’il relevait le défi, et l’une des parties était décorer la Maison. Actuellement, son architecture est versaillaise. Avec l’aide de panneaux de stuc, j’ai l’intention de la transformer en baroque churrigueresque, un baroque espagnol du XVIIIe siècle qui se caractérise par son abondance ornementale, afin de mettre des motifs d’Halloween de partout. Est-ce que j’ai dû expliquer le stuc, l’Espagne, Versailles, la France et Halloween du coup ? Totalement. Est-ce que j’ai ratée ma séance d’apprentissage de l’après-midi parce que j’étais occupée à présenter de la culture terrestre à Rocket ? Oui. Ça a été long, surtout pour lui, mais au moins il avait l’esprit occupé et d’autres raisons de râler que sa situation !

Le 2, je lui ai foutu la paix durant pratiquement toute la matinée ; ce qui m’a permis de suivre mon planning habituel. 7h, levée et préparation. 8h-9h, séance d’étude. 9h-9h30, micro-sieste pour fixer les savoirs. 9h30-10h30, étude. 10h30-11h, micro-sieste. 11h, récréation. Ou plutôt, Rocketion. Coucou, c’est moi ! J’ai totalement refait la déco de sa chambre. Nathan et Enzo ont déplacé le petit salon, inutile pour un raton-literie, et y ont amené ma table d’architecte. J’y ai posé la photo de la façade puis deux feuilles transparentes avant d’essayer de convaincre Rocket de venir dessiner avec moi. Même si ça n’était pas gardé sur le produit fini, c’était pas grave ! Tant que cela l’occupait. C’est alors qu’il a avoué ne pas savoir dessiner autre chose que ses armes. Ben c’était l’occasion de s’y mettre ! En plus, il pouvait faire cela de son lit s’il voulait toujours pas en sortir via Nathan-porteur. S’il fallait un modèle pour s’entrainer, je pouvais l’être. Même un nu, ça ne me gênait pas. Il fallait juste que la séance soit finie pour 15h ou 15h30, que je retourne en étude. J’avais encore à approfondir les techniques pédagogiques, pour la Slime et pour Rocket à présent, puisqu’il allait avoir le droit à une semaine "culture humaine et confiture de grand-mère". C’est après cette vanne que je me suis demandée si ses rythmes chronobiologiques étaient pas similaires à ceux des humains et que j’ai dû refaire mon emploi du temps pour que ce soit lui qui ait les séances d’apprentissage et non moi. Il a été ravi. Nathan aussi mais c’est car j’avais réussi à gruger la séance de sport. De mon côté, j’allais m’occuper des dessins architecturaux sur mes périodes de récréation ; de 11 à 12, de 14 à 15 et de 17 à 18. Je ne pouvais pas me permettre de prendre du retard sur quelque chose que je n’avais déjà pas assez de temps de faire. Je saurais être à l’écoute de Rocket, néanmoins, même s’il préférait les puzzles et les maquettes. La seconde phase l’intéresserait donc plus, lorsqu’on passerait du dessin à la construction.

Le 3, c’est Rocket qui a eu le droit à "comment apprendre" de 8h à 11h, sachant que les micro-siestes, lui, il n’avait pas la technique pour les faire. Ce qui fait qu’on a eu un cours sur les ancrages de programmation neurolinguistique ; alias "comment associer un sentiment ou un état d’esprit à un geste pour s’auto-influencer". Je lui ai pris mon exemple : quand j’ai besoin de courage, je me frotte derrière l’oreille en me disant "I’m the Lucky One" ; "je suis la Chanceuse". C’est un ancrage PNL que j’ai fait en me basant sur un manekineko, un chat porte-bonheur japonais. Cela m’a permis de parler des animaux totémiques, de la PNL et des effets placébos ! Puis est venue la demi-heure de pause, où j’ai essayé de le faire dormir "autrement qu’avec un coma éthylique tant je l’avais saoulé", et ça a été reparti sur du dessin. Avec pour accompagnement les théories d’Israfil Omardha sur les piliers d’apprentissage : dessin, lecture, écriture, calcul, expression orale, musique, culture végétale, athlétisme, cuisine et danse. Selon lui et d’après moi, avec ces dix bases on peut ensuite créer des arbres d’apprentissage dans tous les domaines. Certes, je ne pouvais pas refaire l’éducation de Rocket mais je pouvais essayer de lui transmettre des trucs malgré tout. Comment ça, c’était déjà bien commencé ? Oh ça va, en plus l’après-midi j’allais l’enseigner qu’entre 15 et 17h ! Siiiii…

Le 4, j’ai dû aborder le fait que j’allais devoir rentrer à New York le lendemain. Les explications ont servi de base à notre première heure de cours : sociologie de classe et fonctionnement de l’élite. Pour résumer, les possibilités de vie sont liées aux gens que tu connais. Avant de me connaitre, Rocket n’avait personne d’aussi "normal" que moi et n’a donc jamais pu aborder la "normalité" comme il venait de le faire lors de cette semaine. Etant consciente de cela, j’ai des devoirs sociaux ; notamment répondre aux invitations que mon réseau me donne. C’est du piston, totalement. C’est même du piston actif. C’est un moyen efficace d’agir. Comme je le connaissais, j’ai pu lui demander de mener l’enquête sur les tags. Comme je connaissais l’agent Carthew, j’ai pu faire suivre les informations au SHIELD. Là, c’est pareil mais avec l’élite de New York. Du fait de mon spectacle, j’ai dit qu’on pouvait m’inviter que les samedis et dimanches… j’ai raté la semaine dernière et ne peux me permettre d’en faire de même cette semaine. Surtout que j’ai des rendez-vous familiaux lundi, également. Je suis une héritière et les gens qui gèrent mon héritage ont leur mot à dire sur mon usage de celui-ci. Sur ma vie. Je dois prendre mes responsabilités et aller négocier afin qu’ils n’en fassent pas ce qu’ils veulent. C’est "normal" pour ma classe sociale et ma lignée. Certes, la normalité est aussi subjective que variable mais c’est ainsi que je vis. Lui ne pensait plus pouvoir vivre mais, même s’il avait été paralysé à vie et ça n’était pas le cas, il aurait simplement eu besoin de temps pour trouver une nouvelle normalité. Il allait d’ailleurs devoir le faire pour la semaine suivante : je ne serais pas là pour occuper ses journées. Après, on pouvait placer un échéancier d’activités avec des objectifs intermédiaires, au sein des activités, permettant l’atteinte d’objectifs généraux, qui nous intéressaient réellement. Ne pas rester tout seul à déprimer dans son lit, c’est un objectif général. Se fait bassiner plusieurs heures par jour par une folle, c’est une activité dont les objectifs intermédiaires sont d’occuper l’alité et de lui apprendre des trucs spécifiques. Du coup, lui apprendre des trucs en général, c’est quoi ? Intermédiaire ou général ? Un indice, c’est dans la question. Deuxième séance d’apprentissage centrée sur l’établissement d’un projet d’activité pour la semaine suivante, afin que Rocket s’occupe. Siiii, et Leon allait le surveiller ! Je veux un compte rendu tous les soirs et, attention, si Rocket fait la forte-tête je lui demande une analyse rétrospective et un tableau d’évaluation des objectifs ! Possiblement avec présentation orale ! La différence entre nous, Rocket, c’est que tu as besoin d’être de mauvais poil pour être désagréable. Moi, je sais te construire un système que me permettra de t’embêter même quand je ne suis pas là ! C’est comme des puzzles et des jeux de construction, qu’il préfère au dessin… si j’avais su avant… et bien au moins, faisons la construction de sa semaine à venir !

Le 5, j’avais attendu la fin des séances d’apprentissage pour partir. J’ai voulu savoir ce qu’il avait retenu de tout mon bazar. Il avait le droit à 10% de ce qui avait été dit, par principe de communication. Non, on n’avait jamais communiqué sur ce qui était le plus important. Pour ne pas dire que, afin d’éviter le raton-râleur, j’avais évité le sujet. Après, est-ce que je pouvais réellement résoudre la situation pour lui ou est-ce que je pouvais juste être là auprès de lui et lui donner des pistes pour quand je ne le serais plus ? Auprès de lui, s’entend. Se donner le temps tout en sachant qu’il n’est pas infini. Comprendre comment les choses fonctionnent pour pouvoir les utiliser, comme avec les inventions. Peut-être que les ancrages PNL fonctionneraient pour lui comme pour moi, peut-être pas. Peut-être qu’il comprendrait qu’on se forge une normalité et qu’elle nous est unique, bien loin du concept même de normalité qu’on comprend intuitivement. Certes, la société définit un cadre à la normalité, sans propre normalité en somme, mais il y a des variations dans cette normalité. Des sous-divisions. En tant qu’héros, Rocket a une normalité différente que moi. En tant qu’handicapé… il ne l’est pas. Il doit se donner le temps de guérir et les moyens de le faire.

« Si tu ne le fais pas pour toi, Rocket, fais-le pour ceux qui tiennent à toi. D’accord ? »

Rocket, ton séjour à la Maison des Jardins est une convalescence, oui, mais pas que !

Depuis le 28, les jours passent à toute allure.

Je ne m’attarderais pas sur le premier weekend d’octobre et la semaine qui a suivi. Trop à dire. Merci ma Chance, tout s’est terminé avec mon retour à la Maison des Jardins le jour prévu. Vendredi 11. On est parti tôt dans la matinée afin d’essayer d’éviter le trafic, même si c’est encore Enzo qui a conduit et donc que ça ne m’aurait pas dérangée s’il y en avait eu, et l’arrivée est résumable au fait que j’ai salué ceux qui étaient levés et pris des nouvelles de tout le monde avant d’en faire de même de ma paire de deux, les prendre, et d’aller au garage.

Construit sur le modèle d’écuries, le garage est prévu pour cinq voitures. Chacune possède sa propre ouverture de bois sculpté, à l’instar de la porte d’entrée du manoir, et celle du milieu possède même le motif en arche. A défaut de voiture, les matériaux et pièces commandés ont été livrés durant mon absence et il faut donc transformer tout ce bazar en atelier.

Après avoir resserré mon chignon, mes mains s’en sont allées chasser ma veste beige pointée de blanc pour se poser sur mes hanches et le débardeur noir comme le jeans qui les enserrent. Du fait des travaux à entreprendre, je n’ai pas le vice des talons ce matin ; des bottes hautes, en vrai faux-cuirs afin de pouvoir les abîmer, m’accompagnent donc dans ma contemplation d’un inventaire aisément terminé.
Un panneau entier de feuille d’exposition pour qu’on sache les résultats attendus de toutes les composantes qu’on a sous les yeux.
Une scène modulaire.
Douze animatroniques dans leurs cartons.
Dix-huit projecteurs.
Une centaine de citrouilles en plastique.
Un demi kilomètre de toile d’araignée factice mais biodégradable.
De quoi faire vingt-deux gargouilles à accrocher sous les fenêtres du premier étage, ou du second selon les normes US, avec l’électronique qu’on doit planquer à l’intérieur pour s’en servir de sonos.
De quoi faire trente-quatre panneaux, vingt à placer entre les fenêtres à arches du rez-de-chaussée, ou du premier étage selon les normes US, quatre de liaisons pour les parties sans fenêtres ainsi que huit autres pour le garage et deux pour la porte d’entrée. Avec les moulles, le stuc, les armures de poils ou de treillis, nécessaire à ce que cela tienne.
Des cartons entiers de curiosités pour faire une décoration intérieure en natures mortes.

« Et dire que l’on n’a même pas encore attaqué les costumes, ricane-je pour encourager mes deux deux.

- Bordel…

- De merde…

- Bazar de litière et au-dedans,
corrige-je ma paire, en débardeur et jeans sacrifiable également.

- Au-dedans, au-dedans, répète un Enzo des moins convaincus.

- Au-dedans, au-dehors et sur les côtés, renchérit un Nathan des plus convaincant.

- Yep. »

On reste un instant à regarder l’immense travail à accomplir, sachant que mes calculs nous font savoir qu’il faut tout faire en 20 jours. Soit, par jour, 1,7 panneaux et ils sont les plus compliqués ainsi que 1,1 gargouille, sachant qu’on va être qu’une moitié avec les talents en sculpture nécessaire. D’où la pertinence du "et dire que l’on n’a même pas encore attaqué les costumes". J’ai les feuilles de modèle, évidemment. Heureusement ? Après, si on fait 2 panneaux et 2 gargouilles par jour, on aura fini les secondes le 22 et les premiers le 28 !

« Bon, on y va ?

- Café ?

- Café.
»

Café ?!

Je les regarde partir à travers le couloir qui mène à la saille de billards, puis à l’antichambre et au reste de la Maison, en ayant les bras ballants. Je sais qu’ils n’ont pas signé pour ça et que je fais d’ordinaire appel à de vrais techniciens du spectacle mais on est un peu limité niveau budget. Et temps. Qu’est-ce qui pourrait mal se passer ?

Après un soupir, j’entreprends de suivre les deux autres au travers de la maison. Je traverse le couloir puis la salle de billard. Les deux dessins de sa décoration, faits sous deux angles différents, reposent sur ladite table. C’est ensuite l’antichambre, capable d’accueillir une trentaine de personne, qui est franchie. Ici, je n’ai pas encore eu le temps de mettre sur chaque guéridon le dessin de la nature morte que je veux qu’il supporte. Pareil dans l’atrium puis la salle à manger, où il va y avoir des meubles à déplacer.

Sortant du cellier avec un pot aux roses que je n’ai pas encore découvert, Leon m’explique qu’il s’agit-là d’une demande de "Monsieur Rocket". Repenser à la personne qui me les a envoyés me fait sourire et je cherche où pouvoir les replacer avec pertinence.

« Montez-les dans ma chambre, s’il vous plait. »

La demande effectuée, je reprends ma route. Je m’attends à trouver mes deux deux comme un seul homme devant la cafetière mais il n’y a que Nathan, une main sur le plan de travail et l’autre dans la poche. Enzo, lui, est parti au petit salon pour saluer Rocket, qui y déjeune encore.

« Bonjour Rocket, commence-t-il tranquillement, se dirigeant vers le fauteuil le plus proche du piano. Bon appétit. »

Le test d’humeur fait, mon avocat s’assoit avant de jeter un œil dans ma direction ; qui s’avère aussi être celle de Nathan et de son futur café.

« Tu me presses un jus, demande-je à Nathan avant de commencer à m’éloigner. Merci. »

Je passe mes pouces dans mes poches et avance en évitant habilement l’ilot central, qui n’a pas cette délicatesse et est assez réputé parmi les petits orteils comme les gros. Descendant le long de la cuisine, je souris à Rocket en espérant que ça soit contagieux.

« Coucou Roro, dis-je avec contentement, notamment car il commence enfin à se redéplacer et que, en effet, les béquilles permettent de traverser les escaliers à la montée comme à la descente. Prêt à mettre la main à la pâte ? »



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Dernière édition par Lucy Orchent le Dim 6 Aoû 2023 - 14:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! EmptyVen 16 Déc 2022 - 20:32


Convalescence oui, mais pas que!

Si au moment présent les choses s'arrangeaient, que ce soit physiquement et mentalement pour Rocket, la première semaine fut sans doute la pire de son existance depuis la fuite du laboratoire sur Halfworld.

Tout d'abord, il y avait eu le réveil suite à l'intervention, douloureux et pénible. Au moins, il sentait à nouveau sa jambe, même beaucoup trop à son goût, une fois l'effet de l'anesthésie et des anti-douleur dissipé. Une mauvaise gueule de bois, en pire.

Finalement, Rocket n'avait retrouver les idées claire que le lendemain, à la maison des jardins. D'ailleurs, il mit un certain temps à son réveil pour se rappeler où il était, avant de se souvenir  de sa demande à Lucy, à savoir, une retraite nécessaire, à l'écart de la ville, dans un endroit calme. Le temps de se ressourcer et de changer d'air.

Lorsqu'elle n'était pas à l'extérieur, accaparée par ses obligations, Lucy ne lui laissait pas de répit, et quelque part, c'était mieux ainsi. Tant qu'il avait des activités, Rocket n'avait pas le loisir de s'appitoyer sur son sort. Tant qu'il avait les mains occupées, il resistait à l'envie irrépressible de se gratter la plaie fraîchement refermée en bas de la colonne vertébrale, en grognant d'agacement ou de douleur lorsqu'il faisait des mouvements trop brusque. C'était pas demain la veille qu'il pourrait tenir une arme, piloter ou même se battre! Il avait déjà dû mal à sortir du lit. Le fauteuil roulant ?  C'était la goute de trop et Rocket avait vivement refuser. En d'autre circonstances, il aurait certainement trouver très amusant de s'y installer pour dévaler les escalier en poussant des cris de guerre, et se doutais que le jeu aurait beaucoup plus à Groot, et même à Mantis, voire a Greasy, qui aurait sans doute insister pour y ajouter des réacteurs. L'idée de la chute en chaise roulante dans l'escalier lui avait traverser l'esprit un instant, mais pas dans un but récréatif. Cette idée, il la garda pour lui. Encore une fois, le programme intensif de Lucy lui évitait de s'enfermer dans ce genre de pensée. De toute façon, il n'avait pas le temps de penser, car Lucy meublait le silence et la solitude par ses bavardage.

Le deuxième jour fut tout aussi bien remplit, et Rocket pu s'essayer au dessin dans une chambre réaménagée en bureau d'architecte... même si ce n'était pas probent. Le dessin de la façade était un example flagrant: lorsqu'il ne s'agissait pas de faire des croquis en trois dimension avec cotations, différents angles de vue et une vue "eclaté", avec le détail de chacun des pièces,  le niveau se situait quelque part entre le catastrophique et le médiocre, montrant que le gardien n'avait pas la fibre artistique. En revanche, les nombreuses feuilles roulées en boule et envoyés dans la corbeille depuis son lit montraient qu'il n'avait pas perdu son habileté à viser juste. Le portrait qu'il tenta de faire de la jeune femme serait sans aucun doute le plus raté auquel elle n'avait jamais eut droit. Cela ressemblait un peu à du Picasso, en beaucoup moins propre. Il montra plus de performances dans les puzzle et les maquettes. Le soir venu, ce n'est pas moins de trois réplique d'avions miniatures que Nathan avait fixés au plafond de la chambre, surplombant le lit.

"Quoi? Ça te pose un problème?"


Dit-il, en s'adressant au lapin qui semblait le dominer du haut de son étagère. Rocket le laissait ou il était sans s'en préoccuper, ne s'interessant aucunement  à une peluche.

Les enseignements du trois octobre n'avaient pas vraiment de sens à ses yeux et d'ailleurs, il ne comprenait pas comment un geste pouvait changer son point de vue sur la situation. Si Lucy semblait venter les mérites de l'encrage PNL, lui n'y était pas réceptif, tout comme il restait hermétique aux suggestions. Esprit trop pragmatique, sans doute, mental trop présent ou simplement pas entraîné au "laché-prise". La sieste, c'était peine perdu et Rocket avait finit par y renoncer pour réclamer ses "vrais" anti-douleurs, ne parvenant pas à se détendre autrement. En revanche, les apprentissage passaient plutôt bien, hormis pour la musique et la danse, et cela pour des raisons évidente, ou peut être pas. Quoi que, ne pas tenir sur ses jambes était une bonne excuse pour esquiver l'épreuve pratique.  Pour les autres disciplines, Rocket apprenait bien, et très vite, même si la qualité d'écriture laissait franchement à désirer: Quelque chose à mi chemin entre le bâtons anguleux et les pattes de mouches.

Le quatre, Lucy lui annonça qu'elle aurait des obligations à New York pour les jours à venir, fournissant au passage quelques explications que Rocket comprenait sans chercher à en savoir plus: il s'agissait d'un monde auquel il n'appartenait pas: les hautes sphères de la société terrienne, le "grattin". Lui se situait plutôt en bas de l'échelle, en tant que réfugié alien durant les années sombres. Avait il monté d'un echelon avec son Affiliation aux Avengers ? Peut être, mais il restait bien en dessous par rapport au grattin. Le temps passa avec divers occupation, et au fil des jours, la douleur se faisait moins présente et de ce fait, la consommation de comprimés diminua en conséquence, laissant Rocket avec l'esprit plus alerte et une envie de bouger de plus en plus présente. « Si tu ne le fais pas pour toi, Rocket, fais-le pour ceux qui tiennent à toi. D’accord ? » les dernières paroles de Lucy avant qu'elle ne s'absente avaient très fortement trouver écho en lui. Il réalisa à ce moment la qu'il n'avait pas encore donner la moindre nouvelle depuis le jour de son arrivée, ni aux Gardiens, ni aux Avengers, ni à personne d'autres, d'ailleurs. Il se jura d'y remédier dès qu'il aurait un moment d'intimité.

Le dix, ce fut Caroll qui lui rendit visite, pour une bonne bouffée d'oxygène, même si il s'était endormit à peine rentré, assommé par sa journée. L'endurance n'était plus ce qu'elle était ! Pourvu que cela s'améliore également.

Le onze, Rocket s'était à nouveau levé par lui même et avait essayé de faire sa vie, stoppé à temps par Leo qui lui évita une mauvaise chute. Cependant, le maître de maison le reposa aussitôt en douceur sur ses pieds avant de lui tendre ses béquilles, ayant bien comprit que le gardien n'appréciait pas le fait d'être porté ou enfantilisé.

Il était en train de profiter d'un savoureux petit déjeuné au moment du retour de Lucy, visiblement assez chargée. De quoi refaire entièrement la déco de la demeure, d'après ce qu'il avait compris. Sûrement de quoi s'occuper les mains et se dégourdir les jambes, pour peu que la sienne puisse résister à l'exercice à présent qu'elle avait retrouver une certaine mobilité, à défaut de force.

"Bonjour Enzo et merci"


Répondit Rocket, avec même une ombre de sourire, preuve que la journée ne commençait pas si mal. Il salua ensuite Lucy d'un geste de la main, suivit d'un pouce en l'air, ayant la bouche pleine à ce moment la. Il prit le temps d'avaler sa bouchée avant de répondre:

"Tant qu'il y a pas d'escalade à faire, je suis d'attaque!"



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MessageSujet: Re: [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! EmptyMar 27 Déc 2022 - 12:21




Convalescence, oui, mais pas que !

La réponse de Rocket à Enzo semblant presque bonne, mon approche plus joyeuse est adéquate. Certes, le Gardien de la Galaxie n’entend pas le double sens mais il lève néanmoins la patte puis le pouce !

« Tant qu'il y a pas d'escalade à faire, je suis d'attaque !

- Un baudrier, une grue et tu fais de l’escalade comme les avions au-dessus de ton lit,
lui promets-je avec un clin d’œil. Après, on n’est pas en avance sur notre retard donc on attendra peut-être avant de faire ça. »

J’hausse les épaules sans perdre mon espièglerie, regardant tour à tour l’éventuel raton-volant et l’avocat désespéré qui ne plaide pas en sa faveur. Cela fait, je relève le nez et le regard vers un Nathan qui n’a pas entendu puis prend un air dubitatif en me retournant vers Rocket.

« Vraissemblablement, le jury délibère, constate-je avant de vite passer à autre chose. Comment va ta prothèse iliaque ? »

La région iliaque regroupe plusieurs structures anatomiques : les os iliaques eux-mêmes, répartis entre le droit et le gauche, qui forme le bassin avec le sacrum et le coccyx entre eux, ainsi que trois veines et trois artères. Si Rocket ne possède pas de fosse iliaque, comme l’être humain, c’est le fait de posséder un implant sur cette partie qui lui permet d’être totalement bipède ; contrairement aux raton-laveur dont il a le squelette. C’est également cet implant qui a été endommagé lors de l’intervention contre les Masques.

« Niveau bonne nouvelle, continue-je une fois sa réponse obtenue pour couper court à une éventuelle complainte au-delà du fait que ça aille mieux puisqu’il peut se déplacer désormais, j’ai renoncé à l’idée de faire des arc-boutant devant la Maison. Pas le temps. »

Décorer l’extérieur me semblait primordialement important, au même titre que l’intérieur, et certains de mes premiers dessins ajoutaient aux gargouilles des arc-boutant sculptés et couverts de toiles d’araignée sous lesquels faire passer mes invités. Une fois. Beaucoup de temps et d’énergie pour pas grand-chose au final, j’ai donc changé d’avis. Au bout d’un moment. Se concentrer sur l’intérieur me semble plus pertinent puisque c’est là que les invités vont passer le plus de temps.

« D’ailleurs, tu as réfléchi à ton costume ? Je ne pense toujours pas que les pirates soient adéquates pour Halloween, désolée Enzo, mais j’ai la perruque blonde et le fond de teint orange pour que Nathan puisse faire Donald.

- Pardon ?!
»

Ah ben voilà, il écoute l’autre là-bas. Il a pas l’air d’avoir compris de qui je parlais et a sans doute besoin de réfléchir sur l’implication de l’accessoire et du maquillage dans la création d’un canard exhibitionniste, puisque comme Winnie l’Ourson il ne porte qu’un t-shirt et rien en bas, mais je parle d’un Donald qui fait vraiment peur, là. Pas comme un pirate.

« N’angoisse pas pour ça, encourage-je mon ami, en sachant qu’il va faire exactement l’inverse, avant de me retourner vers Rocket. Toi non plus. Les costumes, on peut les faire en une semaine. »

Ce qui est à peu près le temps que je prends pour être satisfaite de mes chansons, d’ailleurs, et j’en ai quelques-unes à faire pour que tout soit prêt. Plus que de semaine, d’ailleurs, même si j’ai déjà commencé à m’entrainer à les chanter à défaut de pouvoir en faire de même pour la chorégraphie. Sans décor, pas d’actions au sein de celui-ci. Ça ne m’empêche pas de m’entrainer au chant en costume, le mien étant déjà prêt.

« Je te verrais bien avec quelque chose dans les tons rouges, réfléchis-je, surtout pour savoir si je fais la blague du panda roux ou pas ; Red Alert ! Après, c’est toi qui choisi.

- Tant qu’elle est d’accord,
nuance Enzo avec un sarcasme amusé.

- Tant que je suis d’accord, confirme-je avec un amusement non sarcastique, évidemment.

- Bonne chance pour discuter avec elle,
averti Nathan en nous rejoignant avec un plateau, deux cafés et un jus d’orange. Sans écho, c’est dur d’avoir le dernier mot avec Lu.

- La nymphe ne gagne pas à chaque fois !
»

Ma plaisanterie faite, je m’interromps pour me dire que j’ai dû perdre mon auditoire sur celle-là ; sous réserve que ça ne soit pas le cas depuis Donald. Que ça soit le temps de recherche mental ou simplement ma blague qui fait un bide, un ange passe ; ça veut dire qu’il y a un silence.

« Un ange, version biblique et non version artistique, ça peut faire un superbe costume d’Halloween ça, réalise-je par association d’idées histoire d’être sûre de paumer tout le monde cette fois. Après, sans doute qu’il faudrait un mois pour le faire. Tant pis. Encore que… Rochet, des fausses ailes, un arc… ça se tente ! »

Je regarde le concerné, sans doute consterné, avec un sourire enfantin et un geste de tête latéral. Puis Nathan me tend mon jus de fruit sous le nez et je fais la seule chose de sensée dans cette situation : je décale la tête pour continuer de regarder mon interlocuteur. Est-ce que je risque de tomber sur Enzo si je me décale trop ainsi ? Oh, d’ailleurs !

Je me redresse à une révélation, récupère le verre de jus d’orange pour ne plus l’avoir dans le champ de vision et me penche en avant vers Rocket.

« Si ça t’intéresse toujours d’avoir une représentation publique, Enzo va ouvrir une agence. C’est une question d’administrative plus qu’autre chose mais du coup il peut te conseiller aussi. »

Pourquoi faire une agence ? Pour les frais d’agence pardi ! L’agent d’une star touche 10% du cachet de celle-ci mais l’agence a ses propres frais. Quitte à être l’égérie de la sous-marque familiale, autant faire professionnelle et augmenter un peu le cachet que mon empire me verse pour me payer à défaut de pouvoir le faire des dividendes qu’il me fournit.

« Avec Noël qui approche, il faudra que je te fasse un cours sur les exportations et les importations d’ailleurs. Si tu veux devenir riche juste en louant ton image, c’est bien de comprendre comment le commerce international fonctionne. »

Nathan est blasé, Enzo est exaspéré et moi je suis moi. Quant à Rocket, il n’a pas d’escalade à faire !

« Après, on n’est pas en avance sur ton retard donc on attendra peut-être avant de faire ça ? »

Euh… Miaou.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! EmptyLun 2 Jan 2023 - 23:50


Convalescence oui, mais pas que!

Une grue et un baudrier... a cette proposition, Rocket ne parvenait  pas a savoir si il devait rire jaune ou laisser échapper un soupir blasé. Il ne fit ni l'un ni l'autre, se contentant de répondre d'un ton neutre, avec une intonation assez sarcastique:

"Géniale, je vois ca d'ici, la peluche vivante qui se balance au bout de sa corde... c'est pas que je doute de ton système, mais je préfère attendre que ma jambe puisse résister a mon poids avant."

Du retard ?  Si Lucy disait qu'ils en avaient, Rocket la croyait sur parole. Il connaissait la fête d'Halloween grâce au temps qu'il avait passé sur terre et aux racontars de Quill, mais il n'avais jamais eu l'occasion de le fêter vraiment, en tout cas, pas en se déguisant, n'étant pas particulièrement fan de l'idée de se grimer en créature douteuse. Il en avait déja tout les attributs naturellement...

après cet échange, Lucy lui demanda des nouvelles sur sa guérison, plus précisément sa prothèse iliaque, miraculeusement remplacée une dizaine de jours plus tôt:

"Comme tu peux le voire, je suis sortit du lit, et on peut dire que ca va plutôt bien, même si j'aurais préféré que Léon n'ait pas a me rattraper au vol a chaque fois que je veux faire un truc par moi même"

Ne s'étendant pas sur le sujet, a raison d'ailleurs, vu que Rocket aurait trouvé mille et une raison de se plaindre sur sa condition,  les préoccupations principales de Lucy allèrent a la préparation de la fameuse fête d'Halloween, a laquelle il pourrait cette année la assister en se trouvant au cœur des festivité. Ainsi, la décoration serait concentré a l'intérieur de la demeure, ce qui faisait déjà une belle surface a préparer! Alors que bien évidement, l'ingénieur et artilleur attitré des gardiens n'avaient jamais participer a un tel chantier et n'avais pas la moindre idée d'ou il fallait commencer. Il n'aurait donc pas d'autre choix que de laisser Lucy le guider sur ce terrain, et d'une certaine manière, cela ne le dérangeait pas. Au moins, il aurait les mains occupées sur un plus gros chantier que les maquettes d'avions.  Mais la question qui suivit le laissa perplexe, le coupant presque dans son élan alors qu'il s'apprêtait a manger sa dernière bouchée de croissant:

"Euh... Je n'ai pas prévu de costume... "

Ce coup la, il ne l'avait pas vu venir. Nathan non plus d'ailleurs. Un regard échangé avec ce dernier lui confirma que le jeune homme était tout aussi désapprobateur que lui, sans doute pas pour les même raisons. En effet, il n'avait pas la ref de Donald.  Lucy voulut sans doute le rassurer en lui affirmant que les costumes pouvaient être fait en une semaine.

"Tu sais, ce n'est pas obligé... De toute facon je ne vois pas quel genre de déguisement pourrait m'aller"

Mauvaise foi et mauvaise volonté, les deux en même temps et fortement dosés. Mais la dernière proposition de Lucy manqua de le faire s'étouffer avec la fameuse bouchée de croissant qu'il avait finit par porter a sa bouche. Entre deux quinte de toux, il regarda Lucy en lui faisant un peu les gros yeux, jusqu'à être en mesure de prendre la parole:

"Un ange... ?  Sérieusement, t'as vu ma trogne ?! Je suis plus proche de la gargouille boiteuse que de l'angelot, j'aurais l'air complétement ridicule avec un accoutrement pareille!"  

l'idée des déguisement fut laissée de coté pour un sujet beaucoup plus digne d'intérêt, du moins a ses yeux, même si cela lui paraissait trop facile, trop évident, et trop beau pour être vrais:

"Gagner de l'argent en vendant mon image ?  ca se fait vraiment ca ?"

Rocket n'était pas familiarisé avec toutes les législations terrienne, y comprit le droit a l'image et le fait d'exploiter celle ci a des fins lucratives. Cela ne lui était même jamais venu a l'idée, car il pensait cela parfaitement normal sur Terre de vendre des peluches et autres objets dérivés a son effigie, même si il trouvait parfois cela assez malaisant. "la rançon du succés". C'est du moins comme ca qu'il voyait les choses et qu'il les avaient laisser faire. Tout les Avengers qu'ils connaissaient avaient leurs objets dérivés. Percevaient-il une somme d'argent en échange de l'exploitation de leurs image ?  Il serait toujours temps de poser la question. Malgré de gros changement dans sa personnalité, Rocket gardait tout de même quelques uns de ces vieux travers, dont l'attrait pour l'argent facile

"je demande a voire, j'attends ce cours avec impatience."

Dit-il en guise d'approbation, gardant tout de même un certain scepticisme. Si l'idée fonctionnait vraiment, il serait toujours temps de remercier lucy pour ce précieux tuyau.  Quand il eu finit son petit déjeuné, Léon vint débarasser le plateau et Rocket se tourna alors vers Lucy, visiblement prit d'un élan de motivation dans le projet d'apporter son aide, avec les moyens dont il disposait: un savoir faire pratique en matière de bricolage, deux mains et une jambe, tant qu'il trouvait le moyen de ménager la deuxième afin de ne pas retarder bêtement la guérison complète de celle ci.  

"Bon, sur ce, on commence par quoi ?"


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MessageSujet: Re: [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! EmptySam 14 Jan 2023 - 10:12




Convalescence, oui, mais pas que !

"La peluche vivante", c’est lui qui le dit, "qui se balance au bout de sa corde", tant qu’on est d’accords sur le point d’attache dorsal ben on est d’accords, "c’est pas qu’il doute de mon système", même si j’arrive à sentir l’ironie avec les oreilles, "mais il préfère attendre que sa jambe puisse résister à son poids avant"… Pas de Rocketgnata alors. Même si on n’aurait pas sorti les bâtons pour des raisons évidentes. L’idée vient, va et s’en va. Rien à répondre que la considération dubitative mais active face à l’énoncé du Gardien de la Galaxie. Après tout, il arrive là et je passe à autre chose !

Autre chose qui inclut le sujet beaucoup plus sérieux de sa guérison. "Comme je peux le voir", je le regarde. "Il est sorti du lit", je le constate. "On peut dire que ça va plutôt bien", je souris légèrement. Rocket aurait préféré que Leon n’ait pas à le rattraper au vol à chaque fois qu’il veut faire un truc par lui-même ? Le Rocketgnata !

Vous êtes un raton,
Vous êtes immobilisé ?
Pour vous aider,
Nous avons une solution.
Une grue, une corde, un baudrier…
Et vous pouvez faire l’avion !

Rocketgnata. Rocketgnata !

Système de treuil non fourni. Rails à accrocher au plafond pour pouvoir se déplacer horizontalement vendus séparément. Risques de chute et de collision. Pour plus d’informations, merci de consulter la notice.

En vrai, je pense que je vais pouvoir me défendre niveau publicité !

ENFIN BREF !

Sans surprise, Rocket n’a pas prévu de costume. Rocketgnata !

Sans surprise, il pense que je ne suis pas obligée. Rocketgnata !

Sans surprise, il ne voit pas quel genre de déguisement pourrait lui aller. Rocketgnata !

Mon sourire s’agrandit un peu à chacune de ses déclarations, puisque je suis parfaitement insensible à sa mauvaise volonté, et je rigole presque à sa réaction face à un truc que je peux quand même accrocher au plafond avec un baudrier !

« Un ange, s’outre-t-il en me faisant des gros yeux qui ne me font que sourire et acquiescer avec plus d’espièglerie. Sérieusement, t'as vu ma trogne, demande-t-il en me faisant les yeux encore plus gros et en agrandissant encore mon sourire alors qu’un second acquiescement agite mon visage. Je suis plus proche de la gargouille boiteuse que de l'angelot, j'aurais l'air complétement ridicule avec un accoutrement pareille ! »

Est-ce que j’acquiesce malgré sa méconnaissance des apparences angéliques telles que décrites dans la Torah et la Bible ? OUI. Car il aura effectivement l’air complètement ridicule.

« Roro, dis-je avec un peu de douceur et beaucoup d’espièglerie, les costumes d’Halloween sont polarisés entre deux points. Le sexy et le ridicule. Si tu ne veux pas du ridicule, moi y’a aucun souci : on ira sur du sexy ! »

Je n’ai pas commencé à travailler mon rire maléfique, d’une parce que je n’en suis pas encore aux deux chansons qui en ont besoin et de deux parce qu’essayer de rire comme une démente toute seule dans ma salle de bain alors que je suis assez proche de la crise de nerf n’est pas une bonne idée si je ne veux pas un Nathan et un Enzo constamment sur mon dos. Cela étant, j’aimerai bien pouvoir faire un MOWAHA en regardant un Rocket à qui je viens de promettre qu’il tombera de Charybde en Scylla… mais par gentillesse, évidemment. Il ne connait ni Charybde ni Scylla alors il faut faire les présentations ! Elles sont les ancêtres de la Loi de Murphy, qu’il connait bien en revanche. Et en parlant de culture et de tour du monde, il faut en revenir à ce qui les fait tourner : l’argent.

« Gagner de l'argent en vendant mon image ? Ça se fait vraiment ça ? »

J’acquiesce aussi sérieusement que le jingle de la publicité imaginaire qui tourne dans ma tête me le permet.

« Oui, confirme un Enzo blasé. Sur Terre, il y a ce que l’on nomme les produits dérivés. Tu ne peux pas faire payer des photos de toi, sauf si c’est toi qui les prends et que tu les vends ensuite, mais certaines réutilisations de ton image si. Les peluches, par exemple. »

Histoire de me faire l’avocate de mon avocat, c’est Rocket qui a parlé de peluche en premier !
Histoire de me faire l’amie de mon ami, c’est évident que je ne dis pas cela pour l’aider !
Vous noterez que la seconde phrase s’applique tant à Enzo qu’à Rocket. Je suis la Suisse et j’utilise la méthode WWII : vous vous tapez dessus autour de chez moi et je veux pas être impliquée ? Alors j’aide les deux camps. Un peu comme la France quoi. Sauf que la France a besoin de perdre avant. Bref.

Quand au fait que Rocket attende ENFIN un cours avec impatience, et non attende la fin du cours avec impatience, c’est une victoire ! Une victoire remise à plus tard, certes, mais une victoire quand même. Une autre victoire, pour moi et sur ma paire de deux, vient avec sa question suivante :

« Bon, sur ce, on commence par quoi ? »

Je regarde Rocket. Je regarde Enzo. Je regarde Nathan. Je souris.

MOWAHA.

***
Vendredi 11 Octobre – quelques minutes plus tard

Pour Nathan, le treillis était un vêtement de terrain composé d’une veste et d’un pantalon en tissu kaki ou de camouflage. J’ai donc expliqué qu’en structure de données, un treillis est un ensemble ordonné où chaque paire d’éléments à une borne supérieure et une borne inférieure, tandis qu’en architecture, le treillis est soit un assemblage de tringles formant des parois ajourées lorsqu’on l’utilise dans le cadre des jardins ou des panneaux de séparation soit un assemblage de barres formant une triangulation ou un réseau à maille carrée, lorsqu’on est dans le génie civil. Enzo a ajouté qu’il s’agissait également du nom du grillage à poules et j’ai donc pu expliquer à mes poulets qu’ils allaient faire des systèmes triangulés pour supporter les panneaux de stuc qui allaient m’aider à faire de ma décoration versaillaise une décoration de baroque churrigueresque !







« Vous allez assembler des barres pour qu’elles forment des triangles selon le plan et assurent la stabilité de mes panneaux décoratifs… »

Pendant qu’ils faisaient ses travaux pratiques en mécanique statique, sous-domaine de la mécanique elle-même liée à la physique, Nathan m’a demandé pourquoi on ne se contentait pas de faire des chevalets. Mon problème avec ceux-ci, notamment les socles en H, était qu’on allait voir qu’ils existaient ! Je veux que les stucs tiennent à la verticale sans qu’on voit la structure qui leur permet de tenir ainsi. Le poids des matériaux du treillis devrait permettre cela, en plus de soutenir correctement la moulure. Sachant que la partie de soutien de celle-ci est très complexe puisqu’il va s’agir d’y superposer une succession de couches d’enduit de plus en plus fines et modelées.

« J’aimerais faire cela en deux couches mais j’y crois pas, ai-je avoué sans peine, à un moment. Ce qui n’empêche qu’il va falloir faire deux panneaux par jour, au minimum. »

Un silence alors que mes deux deux se regardent tous les deux.

« Comme te dire que ça va pas passer ?

- Comme ça ?

- Certes…

- Crois-en moi.
»

Pour Rocket et moi, j’avais autre chose en tête. Rocketgnata ! Oui, certes, mais pas que.

« Roro, tu ressembles plus à une gargouille boiteuse qu’à un angelot ? Sois un ange et aide-moi à faire les gargouilles, du coup ! »

Pour les gargouilles, la structure d’accroche aux rebords des fenêtres est déjà prête. Il s’agit désormais de les "habiller" de coffrets linéaires dont le noir servira de contraste avec la couleur claire de l’extérieur de la Maison des Jardins et rappellera les costumes des Jack O’Lantern qui seront plantés à côté de la route.

« Il va falloir découper l’arrière des citrouilles creuses pour pouvoir y insérer les coffrets. On va prendre les mesures et faire les marques sur chaque citrouille pour savoir jusqu’où tailler puis poncer avant de pouvoir les monter. »

Cela demande moins de force physique et plus de délicatesse que le treillis, d’où ma répartition des tâches, et Rocket devrait pouvoir le faire en restant assis.

« T’inquiète pas si c’est pas parfait, les gargouilles seront à bonne distance des invités. »

Je lui fais un clin d’œil, espérant bien qu’il se tranquillise en sachant cela. Pédagogie !

« Si vous avez des questions, c’est maintenant, dis-je à tous avant de les écouter d’une oreille et d’enchainer pour me donner le temps d’y réfléchir. J’en ai une pour toi, Roro. T’aime pas les roses ? »

Une fois les questions répondues, je mets tout le monde au travail dans sa partie d’atelier plus qu’encombré. Le top départ se fait avec un petit sourire maléfique de ma part alors que j’allume l’une des enceintes et la connecte sur mon téléphone pour mettre l’ambiance.

Commencé le 12 février 2014 et terminé le 1er mars 2014, le Twitch Plays Pokémon consistait en une tentative de collaboration sur une partie du jeu vidéo Pokémon Rouge, internet permettant à des milliers de joueurs d’essayer de contrôler en simultanée le jeu. Pour certains, il s’agissait d’une expérience sociale sur la sagesse des foules ou sur la démocratie ; un peu comme l’étude des épidémies avait pu rétrospectivement utiliser l’Incident du Sang Vicié sur World of Warcraft de 2005. Pour ceux qui y ont participé, il s’agissait d’un bazar sans nom… qui n’a pas empêché le jeu de progresser et les références culturelles de l’époque d’y abonder. L’une des chansons qui en est née est officiellement devenue la chanson la plus détestée de Charlotte après qu’elle m’ait étendue l’écouter en boucle pendant huit ou neuf heures pour faire je-ne-sais-plus-quoi. Rocket, Nathan et Enzo pourront désormais dire qu’ils comprennent !


Rassurez-vous, on fait la première pause dans une heure… MOWAHA !



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MessageSujet: Re: [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! EmptyDim 22 Jan 2023 - 1:33


Convalescence oui, mais pas que!

Rocket n'était pas en mesure de connaitre les pensées qui traversaient a ce moment la l'esprit de Lucy, ni le single publicitaire qui lui tournait dans la tête, et heureusement d'ailleurs, sinon, il l'aurait plutôt mal prit.

Le sujet tendu, en revanche, fut celui concernant le déguisement. Lucy semblait vraiment y tenir, argumentant sur le fait que ce type d'accoutrement se déclinait en deux tendance: ridicule, ou sexy. Sauf bien sure pour lui et  sa physionomie hybride:

"Ca dépends pour qui. Moi par example, je suis tout sauf sexy. J'ai le choix entre ridicule et... ridicule. Dans le pire des cas, ca me rendra encore plus moche que je le suis déjà aux yeux des humaines"

Et un point sensible de touché, un! Car Rocket, comme toute personne normalement constitué éprouvait de la satisfaction a l'idée de plaire, même si pour lui, c'était un luxe qu'il ne pouvait pas se permettre, du moins physiquement. Il pouvait très bien être le plus galant, le plus éleguant et le plus attentionné des hommes, cela serait totalement inutile. Autant se montrer exécrable avec tout le monde, au moins, il aurait une bonne raison de se faire rejeter. Mais souhaitait-il vraiment être légitimement détesté ? Non. Du moins, pas par Lucy, qu'il appréciait sincèrement

"Ok... Je veux bien faire quelques essais, mais c'est bien parce que c'est toi qui le demande"

La question était close, pour le moment. Lucy trouva ensuite les mots qu'il fallait pour amadouer le gardien: l'argent, assez facile qui plus est. Selon Enzo, il serait en droit de faire payer des droits pour exploiter son image, a savoir: gagner de l'argent sur chaque peluche de lui commercialisée. Jusqu'a présent, il avait laisser faire, pensant que cela était normal pour une personnalité publique et qu'il n'y avait rien a attendre en retour. Mais ce nouveau paramètre allait remettre tout en question...

"Et comment on s'y prends pour demander cet argent?"

Il se doutait que cela serait le sujet du prochain cour, d'ou son impatience d'y assister. Si cela marchait, il aurait des revenus supplémentaire. Si cela échouait, il sera peut être possible d'interdire l'exploitation de son image et ne plus ressentir ce léger malaise en croisant des personnes déguisés en lui ou des réplique de lui même prisonniers de bras d'enfant baveux et morveux. Un gain dans le premier cas, un certain soulagement dans le deuxième. La question serait a envisager le moment venu.

Présentement, l'ordre du jour était a la préparation des décores d'Halloween. Construction des structures métalliques pour Nathan et Enzo, découpage de citrouille pour lui et Lucy. Ca non plus, il ne l'avait jamais fait. Heureusement pour Lucy et les citrouille, Rocket était habile de ses dix doigts. Il n'avait pas de questions, pour le moment. Peut être que celles ci viendraient au moment de passer aux travaux pratiques. Mais Lucy en avait une, et elle ne concernait pas les décoration, mais bien un sujet douloureux et personnel pour lui. Une blessure ouverte qui ne s'était toujours pas refermée après un peu plus d'un mois:

"En fait... C'est paticulièrement les roses rouges. C'est... compliqué"

Etait-il prêt a confier ce qu'il considérait comme le plus gros echec sentimentale de toute sa vie ? En tout cas, pas aujourd'hui. D'ailleurs, cette simple question avait suffit a rendre son expression plus sombre et plus renfrognée, sans même qu'il ne s'en rende compte. Il se mit tout de même au travail, ressentant a cet instant un besoin urgent de s'occuper l'esprit en suivant les directives de la jeune femme. ne pas penser a la tristesse. Ravaler ses larmes. C'était le mieux a faire actuellement. Tant qu'il y avait de quoi s'occuper la tête et les mains, tout irait pour le mieux. Et en musique en plus. Rien de tel pour ne plus s'entendre penser. Parfait!

"C'est quoi les ordres, chef ?"

Demanda-il a la jeune femme, bien content d'occulter la précédente conversation  

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MessageSujet: Re: [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! EmptyMar 31 Jan 2023 - 10:39




Convalescence, oui, mais pas que !

Rocket est tout sauf sexy. Dans le référentiel humain classique, oui. Dans celui des zoophiles, en revanche, il pourrait l’être. Je ne suis cependant pas familière de la communauté, une introduction n’étant donc pas possible. Cela étant, il suffit de partir sur un sexyness plus sage : la classe. Ça, Rocket peut l’être et l’avoir avec le bon costume. Il faut juste trouver le bon costume, du coup. Travail en cours.

« Dans le pire des cas, ça me rendra encore plus moche que je le suis déjà aux yeux des humaines.

- Renseigne-toi sur le pansexualisme.
»

C’est plus diplomate que de parler de zoophilie mais ça peut l’inclure malgré tout. Après, cela ne le rendra pas sexuellement attirant pour la grande majorité des humains, non. L’inter-espèce n’est pas des plus présents dans l’Humanité, il faut dire. Avec des extraterrestres qui ressemblent à des humains, il est possible d’oublier qu’ils ne le sont pas. A divers degrés. Avec d’autres qui sont juste anthropomorphes, beaucoup moins. Inutile de s’attarder là-dessus cependant : ça le déprime suffisamment, la piste d’évolution est donnée et on a de quoi lui changer les idées.

S’il accepte d’essayer des costumes pour me faire plaisir, je vais faire de mon mieux pour lui en trouver un qui remonte un peu son estime de lui-même. Le ridicule est donc beaucoup moins au programme. Bye l’angelot. Dommage, on ne pourra pas demander à Clint Barton de nous prêter un arc composite. En fait, c’est Hawkeye qu’il faudrait déguiser en Cupidon ! Je suis sure qu’on lui a déjà dit, maintenant est-ce qu’il l’a déjà fait… mystère. Ou pas. C’est improbable.

Enfin Bref.

***

Est-il facile de mettre en relation les problèmes d’attirance de Rocket et son aversion pour les roses rouges ? Oui. L’ai-je fait ? Pas avant qu’il ne me le dise. Enfin, qu’il dise que c’est compliqué. Voilà de quoi le renvoyer dans cette tristesse que l’on a passés une semaine à combattre et qu’il a passé deux semaines à alterner entre combattre et cultiver.

Je me tais donc, écoutant le silence habituel de lorsqu’on demande des questions. Mètre-ruban et marqueur en main, je m’assois devant deux tréteaux et le plan de travail qu’ils supportent. Sur celui-ci, quelques citrouilles et coffrets ; la majorité se trouvant encore dans des cartons plus loin.

« C'est quoi les ordres, chef ?

- C’est moi la cheffe,
souligne-je avec une fierté puérile puis le sourire et le regard appropriés, avant de me lever et d’aller vers lui. On va transformer les citrouilles de plastique en cagouille pour coffret. »

Dit comme cela, c’est assez simple. Me plaçant à côté de lui, je désigne les matériaux à disposition puis lui donne mon mètre-ruban et mon marqueur. Ensuite, je place la tête et le corps de la future gargouille à la queue leu leu ; ce qui a queue et tête, du coup ! J’aligne ensuite une enceinte sans fil à leur côté.

« Première étape, estimer de combien de centimètres on a besoin pour que la citrouille soit stable sur le coffret, explique-je assez fort, pour surpasser la musique, en prenant la citrouille pour la superposer au coffret ; par-dessus, n’ayans pas encore découpé le plastique. Sans que le coffret ne déforme la citrouille, évidemment. »

Le coffret est plus que suffisamment solide pour supporter l’enceinte en son sein. Après, on ne peut pas l’y mettre n’importe où sans que la réverbération du son pose problème. Le fait que j’ai pris des enceintes stéréophoniques, monodirectionnelles, pour limiter au mieux. Après, je vais jouer sur de la contre stéréo à l’extérieur puisqu’il s’agira d’éviter l’aimantation sonore dans l’espace, justement, puisque je ne serais pas là pour la seconde chanson et que je laisserai ma première partie à Mike et à Yit.

« On peut coller au besoin, oui, mais j’aimerai éviter. Cela me permettrait de réutiliser les coffrets pour d’autres types de gargouilles, éventuellement. »

Lesquels ? Je ne sais pas encore. Par principe, cependant, si les choses peuvent re-servir ou servir à plusieurs choses, je prends ! Imaginons que je veuille faire un truc pour Noël ! Encore que ça n’arrivera pas, je serais en famille. Nouvel An ? Je trouverais bien, me dit ma mauvaise foi. Au pire, ça serait plus simple à ranger.

« Tu veux que je te montre sur une ? »

***
Vendredi 11 Octobre – trois heures et probablement un mal de tête plus tard

J’ai pas eu le droit de remettre la même chanson plus d’une heure en boucle. Du coup j’en ai mis une autre. Ce qui fait qu’après la seconde pause, lorsqu’on est parti pour une heure de détente, j’ai un Nathan et un Enzo qui sont partis se "vider la tête". De toute façon, comme j’applique les mêmes méthodes aux travaux pratiques qu’à ceux d’apprentissage, on a fait une heure de concentration puis une demi-heure de pause ; deux fois. Maintenant que les 11 heures sont arrivées, on a une heure complète pour partir sur autre chose.

Après avoir retirée ma veste et l’avoir déposée sur le coin du dossier, c’est avec satisfaction que je m’alonge dans le canapé trois places le plus proche des entrées du grand salon. Mes bottes restant au plus loin de ses draperies rosées que mes jambes quasi-tendues me le permettent, je n’y prends que deux places alors que je m’étire.

La table basse, de bois sculpté encadrant un plateau de verre et dotée de dorures, supporte un vase en porcelaine de Chine et deux autres en cristal. Il n’y a que le quatrième, en plastique, qui supporte des fleurs stabilisées. Toutes les fleurs disposées dans la Maison des Jardins, enfin sauf celles de ses jardins, ne fanent pas, ne sèchent pas et ne se décolorent pas. Après les avoir cueillies, j’ai demandé à ce que leurs tiges soient trempées dans une solution de glycérine, d’eau et de sels minéraux afin que celle-ci, la solution, remplace l’eau dans leurs cellules. Après une semaine de ce traitement, il a fallu les laisser deux semaines de plus la tête en bas pour que l’eau s’évapore et, op, des fleurs stabilisées. Elles peuvent se conserver durant trois à quatre ans, si elles ne sont pas exposées à l’humidité ni au plein soleil. J’ai quelques connaissances en art floral, sachant que cette partie est dérivée de la chimie, et en langage des fleurs, qui m’ont été utiles pour créer mon parfum d’ailleurs.

Parfum qui n’est pas encore trop mis à l’épreuve, merci ma Chance. On a bien avancé. Autant les panneaux de stuc vont être un sacré défi à finir dans le délai imparti, même avec mes futurs renforts, autant les gargouilles peuvent s’enchainer à une demi-douzaine à l’heure. Merci ma Chance, là encore. Et Rocket, puisqu’on est tous les deux sur le projet.

Je soupire d’aise. Ensuite, je tourne ma tête, mon visage et mon regard vers celui qui ne peut pas aller courir avec les deux autres et est donc contraint de se choisir un confortable siège parmi les six qui accompagnent mon canapé en entourant la table basse.

« Leon, paonne-je de façon sonore, étant d’ailleurs très satisfaite de mon imitation, avant de reprendre normalement. Roro, que veux-tu à boire ? »

L’appelé se présente toujours rapidement, n’ayant besoin que d’une à deux minutes pour venir nous rejoindre indifféremment de ce qu’il faisait lors de l’appel, et j’en profite pour transmettre ma commande d’un grand verre d’eau comme de ce qui intéresse mon invité. Est-ce que cela implique le lui dire alors que je reste allongée sur mon canapé, ne bougeant que ma tête pour le regarder ? Yep.

Lorsque le majordome s’en retourne à son devoir, j’en reviens à Rocket.

« Je ne suis pas kinésithérapeute, commence-je à dire placidement avant de faire un suspens qui laisse entendre le magnifique "mais" à venir, mais j’ai un peu regardé comment on pouvait travailler à ta rééducation pour préparer les séances. Est-ce que tu sais ce qu’est l’hydrothérapie ? »

Non, je ne suis pas hydrothérapeute non plus. MAIS j’ai une piscine, qui ne doit pas être si chaude que cela en octobre mais on forcera un peu le thermostat, ainsi que des baignoires, même si elles ne sont pas à jet. De plus, dans une heure j’ai sport or j’ai fait suer un Nathan qui va vouloir égaliser les scores : autant choisir mon sport et me faire accompagner pour aller au rythme d’autrui ! Après le MNS, voici le RNS. Le Rocket Nageur Sauveteur !



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MessageSujet: Re: [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! EmptyVen 10 Fév 2023 - 1:31


Convalescence oui, mais pas que!

Alors qu'il était bien occupé à se lancer des fleurs, on notera la tournure ironique de l'expression vu la piètre opinion qu'il avait de lui même, c'est un nouveau mot prononcé par Lucy qui attira son attention. C'était en effet la première fois qu'il l'entendait:

"Pansexualité? Je sais même pas ce que ça veut dire et peu importe, j'ai pas ce qu'il faut pour ca"

Pour dire à quel point il maitrisait le sujet. En fait, il ne connaissait absolument rien aux subtilité de la chose, s'arrêtant au classique: aimer, séduire, se rapprocher et plus si affinités. Lui n'avait jamais eu le bonheur de passer le premier stade. Oui, il avait aimé, toujours plus que de raison, mais sans que cela ne soit réciproque. Qu'importe! La question du costume fut remise a plus tard. C'était le moment de se mettre au travail.

"Je pense avoir compris le principe, mais j'imagine qu'une demo ne sera pas de trop"

Tout en suivant les instructions de Lucy, Rocket s'affaira à la tâche. Très habile de ses mains, Il travaillait vite, faisant preuve d'une grande dextérité et d'une efficacité remarquable, si bien que tout fut finit dans le temps impartie et les éléments s'assemblaient avec une précision milimetrée. Lorsqu'on construisait de l'armement ou qu'on travaillait sur de la mécanique spatial, le droit à l'erreur était proscrit. Ici, la matière n'était pas la même et la finalité beaucoup plus récréative, mais le savoir-faire était au rendez vous. Rocket y prenait même un certain plaisir.

C'est pendant une pause bien mérité que Lucy lui proposa quelque chose à boire, et Rocket demanda une bière. Cela restait raisonnable, d'autant plus qu'il avait grandement réduit les doses de médicaments. Lorsque Léon rapporta le tout, servant chacun dans des verres adaptés à chacun de leurs choix, Rocket le remercia et leva son verre en direction de Lucy:

"A la tienne"

Dit-il, blottie au fond du fauteuil trop grand pour lui, si bien qu'une fois le dos appuyé contre le dossier, ses deux pieds se retrouvaient sur le siege à distance du bord, le faisant malgré lui ressembler à une peluche. C'est alors que Lucy lui parlat d'hydrothérapie. HYDRO, cela voulait dire EAU. Lui qui avait déjà eu du mal à prendre une douche, et encore aujourd'hui, il gardait le pommeau à la main pour être sûre d'en avoir une total maîtrise, avec le jet le plus faible possible, Lucy venait de lui parler d'une thérapie qui consistait à se retrouver DANS l'eau? Même si il ne répondit pas tout de suite, Rocket fut animé d'un léger tresaillement, tendit que sa mine sembla se décomposer, se trahissant lui même: il avait une phobie de l'eau, comme une forme de mémoire traumatique avec cette dernière...

"Non, et ce n'est vraiment pas mon truc, je n'aime pas prendre de bains"

Répondit-il, ne voulant pas s'étendre sur le sujet. Il espérait bien entendu que Lucy ne s'y étendrait pas non plus.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! [Terminé] Convalescence oui, mais pas que! EmptyJeu 16 Fév 2023 - 17:29




Convalescence, oui, mais pas que !

Rocket n’a pas l’air convaincu par beaucoup de mes idées. Ça ne me dérange pas. Je sais être convaincante et cela inclut l’argument "pour me faire plaisir". Cependant, il ne faut pas mettre la bouée avant le raton ainsi j’attends que celui-ci ait fini de se décomposer plus que les végétaux utilisés dans sa bière. D’accord, la fermentation et la décomposition c’est pas la même chose mais, chut, il a pas entendu !

« Non, et ce n'est vraiment pas mon truc, je n'aime pas prendre de bains.

- Comment peux-tu savoir que ce n’est pas ton truc si tu n’as jamais essayé ?
»

J’ignore combien de fois j’ai entendu cette phrase dans mon enfance. Je sais juste que la dernière fois que mes parents m’ont dit cela, j’étais adolescente et je leur ai demandé ce s’ils aimaient la sodomie. Lucky 1 : Parents 0. Enfin c’est le souvenir que j’en garde. Il y a peut-être du déni mémoriel dans cette histoire mais du coup je préfère pas savoir.

« J’aurai peut-être dû parler de balnéothérapie, reprends-je après mon aparté mental. On est censés avoir des jets orientables installés un peu partout dans la baignoire, lesquels expulsent un mélange air-eau sous pression afin de stimuler le tonus musculaire. A défaut d’avoir ce matériel, j’aurai pu te proposer un bain chaud mais c’est noté pour les bains. »

Je prends une inspiration buccale puis soupire. Non contente de ne pas être démotivée ou découragée, j’ai déjà la suite des événements et elle ne se passe pas dans une baignoire. Rocket, t’ai-je déjà présentée Charybde et Scylla ?

« Du coup, je peux te proposer de la thalassothérapie. Promis, c’est pas un bain. C’est dans la mer. Or, il se trouve que l’océan est au bout du jardin. »

Je dis cela, je dis rien mais je le dis quand même ! Je lève mon grand verre d’eau pour en prendre une grande gorgée tout en réfléchissant.

« Je t’inviterais bien à juste aller à la plage pour la première séance, histoire de faire trempette, dis-je en gardant mon verre au niveau de mon visage et en venant soutenir le coude lié de la main opposée. Malheureusement, il se trouve que Nathan va vouloir qu’on fasse une heure de sport avant de manger. Je pense que je peux le convaincre qu’on y aille molo mais il va falloir m’aider. »

Un sourire et un clin d’œil, c’est déjà pas mal comme négociation. Un Nathanpouventail aussi. Après, Rocket doit se souvenir que de midi à treize heure, c’est mon heure normale pour le sport et que Nathan est mon entraineur. Sauf en danse, là je me débrouille. Lui il court et il fait de la natation, moi je fais de la natation et de la danse. J’aime pas courir même si plus le temps passe et plus je me dis que je devrais apprendre à apprécier à sa juste valeur le premier sport lié à la survie…

« T’as une heure pour réfléchir à cela mais il va falloir que je prenne le diamètre de ta queue pour te trouver un maillot de bain. »

Satisfaite de ma déclaration, je vide d’un train le restant de mon verre d’eau. Je le dépose ensuite sur la petite table avant de me lever pour mettre mes mains sur mes hanches et sourire en regardant Rocket.

« Par contre, note-je avec espièglerie, va falloir faire l’aller-retour à Oyster Bay pour avoir le maillot à ta taille et je pense que tu préfères que je mesure ici plutôt qu’au magasin de sport. Nan ? »

Est-ce que je me doute que Rocket n’a pas envie d’y aller ? Oui. Maintenant, aller où précisément ? Au magasin ? A Oyster Bay ? A la plage ? A la mer ? Tant de possibilités qu’il ne pourra pas toutes contrer. Je suis machatvélique.

« Je vais chercher le mètre ruban et le bus, à tout de suite. »

Un petit clin d’œil pour assurer ma connivence amicale puis j’y vais rapidement, au cas où Rocket souhaiterait me rattraper. Il y arrivera, une fois que j’aurai ledit mètre, et il le regrettera, au début : je ne plaisantais pas que je disais que j’allais lui mesurer l’appendice caudal. Avec 10-15 minutes de trajet aller, le temps de se garer, et 10 minutes retour ainsi qu’un probable 15 minutes pour trouver un maillot de bain, j’ai 20-25 minutes pour les mesures et l’embarquement !



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