Lorsque je déconseilla mes blessures à Earwen, elle eu un petit rire et ce dernier me fit sourire. C’était un rire gentil et ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu un rire comme ça. Elle paraissait si innocente et était si gentille qu’elle me rappelait un peu Soraya et ça me faisait chaud au cœur d’être dans ses bras. Elle devait avoir à peu près le même âge que moi mais était si mature et semblait savoir tellement de choses, beaucoup plus que moi.
Earwen m’avait demandé quel avenger j’avais faillit tuer et son nom ne lui était pas inconnu, elle le connaissait autrement que par sa célébrité. Elle le connaissait et lui avait déjà parlé. Elle me dit même que j’aurais l’occasion de lui présenter mes excuses un jour, même si ces derniers temps, il est un peu occupé par les masques. Nom que je connais si j’ai bien compris c’est eux qui m’ont fait ça. Elle doutait qu’il m’en veuille encore car il avait d'autres choses à penser.
“Oui je connais les masques, ce sont ces enfoirés qui m’ont mis dans cet état. Si je ne me trompe pas, ils ont été neutralisés. J’espère avoir le courage de m’excuser si je le revois un jour, a vrai dire ce n’est pas le seul à qui je devrais faire des excuses.”
Suite a la révélation de Alice, Earwen resta un moment stupefaite, ne faisant pas le lien immediatement, mais si l'état de la jeune femme a qui elle était venu en aide était a cause des masques...
"Vous étiez dans les atentats de 28 Septembre ?"
Elle venait en effet de réaliser cette vérité et en fut choquée. Elle aussi avait été touché, indirectement, puisqu'a cause de cette organisation, les enfants Baskervilles étaient passé a deux doigts de finir orphelins.
"mes parents travaillent au SHIELD. Ils étaient tout les deux dans l'équipe chargée de les mettre hors d'état de nuire et neutraliser les têtes pensantes pour sauver un otage. Chacun des membres de l'ésquade a été blessé et ils ont même eu un mort."
Dit-elle doucement, la conversation ayant a cet instant prit une tournure plus dramatique. Heureusement, aux dernières nouvelles, il n'y avait plus de trace des masques sur New-York
Earwen eut l’air stupéfaite quand je lui dis que c'était les masques qui m'avaient blessé autant et j’eu raison car elle me demanda si j’étais dans les attentats du 28 septembre. Elle semblait en connaître beaucoup et l'explication m’arriva avant que j’ai le temps de lui répondre. Elle me parla de ses parents, qu’ils étaient au SHIELD et qu’ils se trouvaient dans l’équipe placée pour les neutraliser. Cependant elle me dit que l’équipe entière avait été blessé et qu’ils avaient même perdu quelqu’un.
Cette fille si gentille et ayant l’air assez joviale venant surement de sombre dans des souvenirs ou des idées douloureuses.
“Oui j’étais au meeting de mutant quand ils ont attaqué, je connaissais des gens avec moi qui heureusement n’ont rien eu mais on a dû se battre et j’ai même du…”
Je ne sais pas pourquoi mais je n’ai pas réussi a finir ma phrase alors que je ne crois pas ressentir de remords à propos de ce que j’ai fait a ce mec, il l’avait mérité et si je ne l’avais pas fait on serait surement mort.
“Tes parents n’ont pas été trop touchés au moins? Et wouah, c’est super cool qu’il bosse au SHIELD”
Je n’avais pas fini ma phrase et je préfèrerais si possible ne pas avoir à la finir, j’ai peur de comment elle pourrait réagir.
La jeune fille ne sut pas quoi répondre en apprenant que ses suppositions s'avairaient vrais: la jeune femme qui lui faisait face était bel et bien l'une des rescapée des attentats du 28 Septembre. Cela était déjà assez choquant dans les actualités, mais le fait de se trouver en tête a tête avec quelqu'un qui avait vraiment vécut cela et vu la mort en face rendait la réalité encore plus violente et cruelle.
"Je suis désolé..."
Ce fut tout ce qu'elle trouva a dire. Que dire de plus d'ailleurs? Aucune parole n'effacerait ce qui s'était produit. Rien ne ramènerait les victimes a la vie. Visiblement, Alice avait quelque chose a se reprocher, qu'elle préféra finalement garder pour elle. Au fond, c'était peut être mieux ainsi. Un drame restait un drame, et les réactions dans ces situations dépassait bien souvent la volonté de chacun.
"Dans la panique il peut arriver de faire des choses qu'on regrette. Mais ceux qui font des reproches n'auraient peut être pas mieux agit a votre place. Nous ne sommes pas entrainés a réagir face ce genre de situation de crises au moment ou elles se produisent"
Alice sembla ensuite s'inquiéter pour ses parents. En effet, sans la technologie régénératrice du SHIELD, Son père ne serait plus de ce monde. Un léger frisson s'empara de l'adolescente a cette pensée.
"Mes parents s'en sont sortit tout les deux. Après, je ne sais pas si c'est cool... parfois ils prennent des risques, c'est toujours un peu stressant de les savoir sur le terrain. Mais on s'y fait, il le faut bien"
En apprenant ma présence aux attentats, Earwen ne sut répondre qu’un désolé. Même si ce désolé avait l’air bateau, je la sentais vraiment touché par ça et moi même je l’étais un peu il fallait l'avouer. J'essayais de me convaincre que cela ne me touchait pas mais la vérité était que la simple pensée de ce jour me stressait et rappelait les choses horribles que j’essayais d'oublier. Earwen rajouta aussi que la panique entraînait souvent des actes qu’on regrettait par la suite et que l’on était pas entraîné à réagir dans ces situations et c’était vrai mais je ne ressentais pas vraiment de regret mais plus la panique que cela recommence.
“Au moins je n’ai perdu personne de proche pendant l’attaque, enfin il y a eu beaucoup de morts et je les ai vu juste en face de moi mais je ne les connaissait pas et les personnes que je connaissais ne furent que blessé. C’est sûrement le seul truc positif à sortir de cette histoire.”
Earwen me répondit que ses parents s’en étaient sortis et que sans savoir si cela était vraiment cool, elle savait qu’il prenait des risques et que c’était stressant pour elle qu’elle soit sur le terrain. En entendant ces mots, j'ai compris mon erreur, je trouvais cool un boulot qui devait être stressant pour toute la famille et je n’avais pas été très subtile la dessus.
“Je suis désolé, je n’avais pas réalisé ce que ça pouvait être pour toi.”
Alice relativisait. Elle avait vu la mort en face, mais pas de personnes proche. Des inconnus. Devant un tel drame, chacun protégeait son intégrité mentale avec ses propres moyens, même si cela pouvait passer pour de l'insensibilité. Si la jeune femme n'avait perdu personne de proche, ce n'était pas le cas de chaque personnes touchées, qui devait manquer a leurs famille. L'institut Xavier en avait été très affecté, malgré l'absence de perte, une fois encore. Alice avait raison. L'une comme l'autre avaient été chanceuses dans ce malheur.
"J'étudie a l'institut Xavier, et ca a choquer tout le monde. Ca aurait pu tomber sur chacun d'entre nous. Une élève et une prof étaient sur place ce jour la, heureusement, elles s'en sont relativement bien remises toutes les deux"
La conversation alla ensuite vers ses parents, Alice n'ayant pas vraiment réaliser l'angoisse que cela pouvait être lorsqu'elle les savait en mission sur le terrain, surtout étant donné la grossesse nouvelle de sa maman. Heureusement que celle ci avait enfin daigner prendre son congé maternité!
"Ce n'est rien, ne t'inquiète pas. On s'y habitue et on sait que si il se passe quelque chose, on sera les premier au courent avec mon frère Cirth. Tant qu'on a pas de nouvelles durant les mission, ca veut dire que tout va bien"
Elle aussi, elle relativisait, en se disant que la situation pouvait être pire, tout comme Alice le faisait concernant les attentats du vingt huit septembre
Toujours posée sur le sol, la tête sur les genoux d’Earwen, je l’écoutais attentivement parler et je ressentais réellement de la bonté et de la gentillesse venant d’elle. Elle me dit qu’étant étudiante à l'institut Xavier, elle avait pu voir que cet attentat avait choqué tout le monde et que ça aurait pu être n’importe lequel d’entre eux. Elle raconta qu’une élève et une prof avait été sur les lieux mais que par chance elles s’en étaient sortis et je compris qu’elle parlait de Kali et de madame D’ancanto.
“Kali et Anna si je ne me trompe pas sur son nom, elles étaient toutes les deux là avec moi pendant l’attaque. Je suppose qu’on s’est beaucoup aidé ensemble à ne pas mourir. Ce sont de très bonnes personnes malgré l’apparence que Kali pourrait montrer aux autres.”
Elle me rassura sur mes sentiments de culpabilité par rapport à ses parents, en disant qu’elle s’y habituait et que de toute façon ce seront les premiers à l'apprendre avec son frère s' il venait à arriver. Et continua en disant que si il n’avait pas de nouvelles, c’était bon signe. Je trouvais ça un peu triste car ça voulait dire qu’ils vivaient sûrement dans une peur et un stress presque constant et devaient s’inquiéter pour leurs parents dès qu’ils étaient au travail.
“Oui c’est vrai mais ça doit rester stressant et dur malgré tout même si le fait qu’ils fassent un travail aussi honorable doit vous rendre fier avec votre frère.”
Alice avait en effet rencontrer, durant ce jour fatidique, Kali et le professeur D'Ancanto. Earwen ne connaissait la première que de vue, mais n'avais jamais eu l'occasion de lui parler. Un jour peut être, la jeune fille n'était pas contre le fait de se faire de nouvelles connaissances, voire, amis. Alice et elles s'était apparemment entraider durant l'attaque, expliquant sans doute le fait qu'il n'y avait pas eu de mort parmi elles.
"Je leurs passerai le bonjour quand je les verrais si tu veux"
Proposa-elle, naturellement. Continuant la conversation, Alice semblait se confondre encore en excuse après l'évocation de ses parents. Earwen lui sourit, voulant au moins la rassurer sur ce point:
"C'est toujours un peu stressant oui, surtout lorsqu'ils rentrent tard. C'est le cas de mon père en ce moment. Une affaire qui lui prends la tête. Je ne peux pas en parler, mais on dirait que ca l'obsède"
Earwen eu un moment d'embarras, ne sachant pas si elle pouvait vraiment révéler ces infos. C'est pourquoi, elle se contenterai de ces précisions. Pour se faire, elle préféra tenter de passer a autre chose, sans savoir que cela était un sujet tabou pour Alice, dont elle ne connaissait pas les antécédant vis a vis de Charles Xavier:
"Tu sais, peut être que tu pourrai venir a l'institut ? Tout le monde est sympa et je suis sures que le Professeur Xavier pourrait t'aider"
Elle me dit qu’elle leur passera le bonjour quand je les verrais si je le voulais et je lui souris pour lui dire que j’étais d’accord. En repensant à ce jour, je me disais que les revoir serait cool mais que je ne savais pas si je pourrais les regarder dans les yeux après qu’ils aient vu ce que j’ai fait. Alors que j’avais l’esprit occupé par mes souvenirs, Earwen me sortit de mes pensés en me disant que c’était stressant surtout quand il rentrait tard comme c’était le cas pour son père et qu’une affaire m'obsédait sans qu’elle ne puisse en parler.
“Ne t’en fais pas je comprend parfaitement”
A vrai dire je comprenais qu’elle ne puisse pas en parler mais pas vraiment sur l'inquiétude envers son père vu que je n'avais pas vu le mien depuis longtemps même si Ezekiel remplaçait un peu ce rôle. Elle changea de sujet pour parler de l’institut en disant que je pourrais venir et que le professeur Xavier pourrait m’aider. Mon expression changea à l'écoute de ce nom mais j’essaya de rester plus calme avec Earwen car elle ne pouvait pas savoir mon grief envers cet homme.
“C’était un de mes buts avant, je l’avais avec mon ancienne meilleure amie mais maintenant je ne peux pas. Je ne doute pas que l’institut est un endroit génial mais je ne pourrais pas y venir pour la simple et bonne raison que le professeur Xavier est un tueur. On dit de lui qu’il se souci des autres mais ne s’intéressait pas assez à Shane White pour venir le sauver et a préféré envoyer deux gamines perdues s’en occuper. Il l’a laissée mourir seule et perdue.”
Au moment ou elle parla de l'institut Xavier, l'expression de Alice changea drastiquement, a tel point que Earwen se préparait mentalement a un nouveau vol plané, mais il n'en fut rien. Au lieu de cela, elle expliqua les griefs qu'elle avait contre Charles Xavier. "le professeur Xavier est un tueur. On dit de lui qu’il se souci des autres mais ne s’intéressait pas assez à Shane White pour venir le sauver" Shane White, l'élève décédé... Était-ce également la raison du départ précipité du Professeur Munroe et le fait qu'elle hésitait a retourner enseigner a l'institut? « Excuse-moi, mais j’peux rien faire pour toi… Croit-moi tu n’as pas envie de m’avoir comme professeur, personne ne le voudrait… » les pièces se mettaient en place. De ce qu'elle comprenait, un étudient s'était retrouvé en difficulté, mais Charles Xavier n'était pas intervenu en personne, ce qui avait causé le décès du concerné. Le professeur Munroe semblait avoir été affecté personnellement. Avait-elle aussi donner des cours a Shane, tout comme elle le faisait avec elle ? Et Charles Xavier avait-il volontairement abandonné l'un des étudient entre les mains d'élève inexpérimentés ? Cela était bien difficile a croire. Il devait avoir ses raison. Malgré tout, la jeune fille garda cela pour elle, se doutant qu'elle ne convaincrait pas alice, celle ci semblant également particulièrement affecté, elle aussi...
"Je vois... et Shane White, c'était ton ami? je suis désolé... je ne savais pas."
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