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 [Terminé] Jarptitsa

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The Lucky One
Lucy Orchent
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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa - Page 2 EmptySam 22 Oct 2022 - 13:36




Jarptitsa

Hérésie !

Comment ose-t-elle ?!

On ne plisse pas ainsi la jupe de sa robe, ça la froisse !

Heureusement, la jupe est souple et noire donc cela ne se voit pas trop mais tout de même, il y a des choses qui ne se font pas. Entre abîmer l’œuvre d’art et se décoiffer petit à petit en quelque chose de symbolique et qui lui va bien, j’ai fait mon choix. Nan parce que chignon roux, oki, mais crinière rousse, owi. Sans compter que, si la posture de puissance règle le problème de trifouillage de la robe, elle donne presque une confiance sauvage à une Jean tout aussi presque décoiffée. Presques. Piste d’amélioration ? Euh… oui ?

Enfin Bref, la presque confiance presque sauvage presque décoiffée ne dure pas, sauf pour la presque décoiffée, mais la suite s’en vient à l’autodérision alors ça va. Les américains et les langues slaves, c’est toute une histoire. Nommément : la Guerre Froide. Plus important encore : mutante ou pas mutante ?

Cette fois, la presque confiance est définitivement plus là. Pieds dans le plat, c’est fait. Puis…

(Bingo. Comment as-tu deviné ?)

Je m’apprête à répondre à ce murmure intime et éthéré, ouvrant la bouche et prenant une inspiration pour déclarer que je n’ai pas deviné mais hasardé et que ma Chance fait bien les choses. Cependant, je m’interromps avec interdiction. Euh… Wait A Minute, la voix est pas au bon endroit !

Mes sourcils se rapprochent et s’abaissent tandis que leurs extérieurs et intérieurs remontent. Mes paupières supérieures s’ouvrent également, ainsi que ma mâchoire alors que les coins externes de mes lèvres s’étirent. Quelqu’un a-t-il déjà remarqué que l’entièreté de l’expression faciale de surprise est englobée dans celle de peur ?

Télépathie.

La première capacité surhumaine dont j’ai appris l’existence et où, encore enfant, on m’a encouragée à inventer des protections.
La principale capacité surhumaine à craindre car, sans aptitude similaire ou contre-mesure, on ne peut rien faire contre.
La pire capacité surhumaine à laquelle faire face puisqu’elle compromet notre propre être ; de nos secrets au minimum, permettant de nous voler voire de nous détruire socialement, à nos décisions, permettant de faire de nous des esclaves voire des marionnettes sans même que l’on s’en rende compte.

Télépathe.

Jean en semble contente voire malicieuse et, si cela me satisfait d’une part puisqu’elle prend confiance en elle, je prends un masque de confiance en moi en resserrant mes doigts autour de ma taille en posture de puissance ; tout en envisageant l’inutilité du geste si le Phoenix est en moi. Si.

Malgré la peur primaire, je n’oublis pas plusieurs choses d’importance dans la situation : il est possible que la télépathe ait une amplitude de capacités télépathiques limitée, pouvant se limiter au premier stade de vol de pensées sans passer aux autres, et il est certain qu’elle ne s’est pas montrée malveillante jusqu’ici. Même si vient le doute de sincérité quant à mes propres pensées : considérant son attirance, ne serait-elle pas une influence volontaire ou involontaire vis-à-vis de certaines de mes propres pensées la concernant ?

Le Phoenix est enfin à l’aise, assise là où je suis debout et observatrice avec un appui là où je maintiens les miens au mieux. Néanmoins, j’arrive à agir malgré le stress et la peur ; généralement. D’un côté, je me dis que j’aurai pu tomber sur bien pire télépathe et ne jamais le savoir, mine de rien qu’elle se dévoile ainsi est encouragement même si effrayant. D’un autre côté, c’est enfin l’occasion de tester mon casque de Magneto low-cost, même si je vois pas comment présenter la chose et n’aurais peut-être pas besoin de le faire si Jean est dans mon crâne. D’un troisième côté, c’est possiblement l’occasion de faire d’autres expériences avec une mutation ! Sans être aussi fascinant que les métamorphoses, qui sont clairement mes versions de pouvoirs préférées à faire mumuse avec, si la confiance est là il doit y avoir moyen de beaucoup s’amuser avec l’absence de filtre d’une communication mentale ou des illusions. Si.

J’ai le cœur qui bat tant d’excitation que de peur. Difficile de savoir ce qui m’étreint le plus même si la seconde grandirait en considérant que la première est peut-être un fait extérieur à moi-même.

The Show Must Go On.

Ma proposition de démonstration s’accompagne désormais d’un plan : quelques pensées sonores et visuelles de nature érotique histoire de voir comment Jean y réagit devrait me permettre, à défaut de me concentrer, de vérifier où elle en est elle… tout en me mettant le doute sur leur origine ! Néanmoins, s’il faut faire des tests sur qui me fait penser, je ne pense pas être sans défense… ce qui est peut-être, là aussi, une pensée ne m’appartenant pas. Paranoïa, quand tu nous tiens ! Et…

Et…

Et Jean allonge son bras sur l’accoudoir. Plus besoin de tenir sa tête.

Et…

Et Jean agite ses doits sur l’accoudoir. Peut-être pianote-t-elle dans ma tête.

Et…

Et le téléphone de Jean se met à léviter de la table jusqu’à moi.

Et…

Et je le regarde faire.

Et…

Et je regarde celle qui le fait.

Et…

Et voilà quoi.

Télépathe et psychokinésiste ; ou au moins télékinésiste.

PAR MA CHANCE.

M’assoir. J’ai besoin de m’assoir. Je m’assois.

Je regarde le téléphone léviter au niveau de mon visage. Pâle. Le visage, pas le téléphone. Il n’a pas de code ? Le téléphone pas le visage. Je les prends du bout des doigts. Le téléphone et le visage ! A gauche, index, pouce et majeur m’appuient sur la tempe. A droite, index, pouce et majeur appuient sur l’appareil.

« J’attends l’histoire du Phoenix en poésie, déclare celle ainsi surnommée avec un amusement qui se transmet à mes lèvres également.

- Elle arrive, dis-je en tournant mes yeux de celui qui va me l’apporter à celle à qui je l’apporterai. Manipulation neuro-électrique et intrication quantique… tu es surement la personne avec les capacités les plus étendues que j’ai rencontrée. »

Le compliment est sincère, même s’il s’accompagne toujours de crainte et d’excitation. Ainsi que d’une image de moi nue, pour voir la réaction de Jean.

« MNE, aka télépathie. Tu as juste la communication extra-sensorielle auditive, ainsi que probablement la PES liée pour t’y retrouver, ou tu peux faire plus ? »

Je me penche en avant, beaucoup. Mes avant-bras s’en viennent en appuis sur mes cuisses dont les pieds sont fermement ancrés dans le sol et le manspreading des plus imposants. Alors que mon décolleté est mis en avant, littéralement, et qu’un bon angle de vu doit permettre de voir ma culotte, je joins mes mains sur le téléphone de Jean pour le sortir de veille.

« Genre je connaitrais ton code, demande-je en souriant avec un peu de malaise, parce que tu l’aurais mis dans mon cerveau ou que tu manipulerais celui-ci ? »

Okay, là l’excitation surpasse la peur. Pour quelqu’un ayant du mal à comprendre les autres et à être comprise d’eux, ainsi qu’aimant apprendre, les possibilités de partage que j’évoque sont intrigantes et enivrantes. Ainsi que terrifiante. Rien ne m’indique que la décision d’envoyer Katie et Nathan chercher à boire pour être seule avec Jean soit mienne… cela expliquerait même les soupçons de la première envers son amie ! D’un autre côté, s’il y avait réellement manipulation mentale volontaire, Katie n’aurait sans doute rien pu soupçonner ni laisser le Phoenix battre de l’aile comme elle l’a fait.

Je prends une grande inspiration, bouche entrouverte, puis clos les lèvres, déglutissant. Okay, là la peur surpasse l’excitation. C’est toujours comme cela avant le grand saut. Je n’ai pas envie d’être manipulée et je vais voir si c’est le cas. Enfin, sauf s’il n’y a pas de code de déverrouillage.

J’allume le téléphone de Jean.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa - Page 2 EmptyDim 20 Nov 2022 - 21:44



Jarptitsa
16/09/2024 AVEC LUCY ORCHENT




Si la malice de Jean est sans malignité, force est d’admettre qu’elle se délecte, avec une gourmandise sans restriction, de l’expression de stupeur qu’elle impose au visage de sa comparse d’un soir : le beau visage de Lucky exprime une émotion à mi-chemin entre la surprise, l’incompréhension et la peur, et Jean ne peut s’empêcher de lui répondre avec un sourire sans fausse note, qu’aucune méchanceté ni menace ne vient ombrager, mais que la fierté rend presque mutin. La télépathe, qui éprouve une vive inquiétude qui ne lui appartient pas, s’empresse de calmer la peur qui surgit lorsqu’on apprend ses capacités : relevant l’une de ses mains en signe inconscient d’apaisement, elle signe la paix en affirmant, d’une voix sincère et douce : « Je ne lirai pas dans ton esprit, rassure-toi. Je le pourrai bien sûr, mais je préfère apprendre à te connaître, et apprendre de toi ce que tu voudras bien me dire. » Le serpent qui se mord la queue ? Si elle en parle, c’est qu’elle sait que Lucky en a peur… Elle vient tout juste de réaliser que ses mots peuvent davantage provoquer l’inquiétude. Mais a-t-on vraiment besoin d’infiltrer ses pensées pour deviner que Lucy le craint ?

« Je te fais cette confidence parce que je te fais confiance. » Elle meuble un peu la conversation, peut-être, tentant d’effacer le silence gênant qui s’est imposé après sa voix soufflée dans l’esprit de la rouquine… Une erreur, a-t-elle commis une erreur en effectuant cette révélation ? Comme Lucky ne parle plus, Jean commence à être envahi d’un sentiment de regret qui se lit, à son tour, sur son visage ; la contraction désolée de ses sourcils creuse un petit pli au-dessus de son nez, et elle frotte brièvement ses mains l’une contre l’autre sur ses genoux, soudainement tendue. Peut-être n’aurait-elle pas dû se dévoiler ainsi, aussi vite, devant une inconnue qui plus est… Est-ce que Lucky a peur d’elle à présent ? Est-ce qu’elle la dégoute ? Veut-elle qu’elle s’en aille ?

Mais cette possible erreur, déjà commise, elle s’y engouffre une nouvelle fois en dévoilant son pouvoir de télékinésiste : Lucky en devient affreusement pâle, mais reste  étonnamment calme. Elle ne lui demande pas de partir et ne l’insulte pas de monstre non plus ; pour l’instant, Jean ne bouge donc pas, attendant simplement de voir comment la situation va évoluer. Dans le pire des cas, elle se dit qu’elle pourra toujours effacer cette rencontre de sa mémoire…

Mordillant le coin de sa lèvre avec nervosité, la jeune adolescente se risque à un nouveau sourire en réclamant l’histoire du fameux Phoenix, comme pour ramener la vedette à leur conversation : jusqu’ici, elle n’avait toujours pas dit un seul mot ! Mais, par miracle, la belle rousse se met à parler : non pas de l’histoire de l’oiseau de feu mais de ses capacités. Qu’importe, Jean est déjà soulagée d’entendre de nouveau sa voix. Et comme l’image nue de Lucky ne traverse pas la frontière de ses pensées pour rejoindre celles de Jean, le sourire que celle-ci lui offre est tout ce qu’il y a de plus simple : « Je t’en ai déjà dit beaucoup, tu ne penses pas ? » Ses lèvres se plissant en un sourire complice, elle reprend néanmoins, d’une voix plus calme : « Pour être honnête, je ne connais pas la limite de mes pouvoirs ; ils sont parfois incontrôlables. Mes émotions… Quand mes émotions prennent le dessus, j’éprouve une grande difficulté à les canaliser. Et des choses tristes arrivent quand j’échoue. » Elle espère que Lucky ne se montrera pas davantage curieuse à ce propos, même si elle se doute qu’elle a ainsi attisé sa curiosité. La dernière phrase a été prononcée d’une voix plus basse et comme étranglée par l’émotion encore vivace que l’on devine derrière ses yeux émus, et elle s’empresse d’ailleurs de jeter son intérêt sur le téléphone, à défaut d’avoir vu le somptueux décolleté de son interlocutrice, pour lui lancer un sourire taquin. « Il n’y a pas de code de verrouillage, plutôt. » D’ailleurs, Lucky va découvrir que, pour une adolescente, Jean n’est que trop peu attachée à ce rectangle numérique : le fond d’écran est celui d’origine, aucune application supplémentaire n’a été téléchargé, les mails ne sont pas triés et elle a de nombreux appels en absence. En somme, elle ne l’utilise pas. Si Lucky savait pourquoi son invitée est si peu attachée aux appareils numériques... Mais la belle a eu suffisamment de découvertes pour ce soir, non ?



THE FIRE FINDS A HOME IN ME clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa - Page 2 EmptyMar 22 Nov 2022 - 10:55




Jarptitsa

« Je ne lirai pas dans ton esprit, rassure-toi, me dit-elle avec une voix aussi douce que son espièglerie ; je la fixe en me disant que je me rassure si je veux, voilà, et que j’y suis pas encore, voilà-voilà ! Je le pourrai bien sûr, mais je préfère apprendre à te connaître, et apprendre de toi ce que tu voudras bien me dire. »

La beauté de l’éthique et de la morale… néanmoins, c’est un bon point quand même, non ? Je me souviens légèrement de ce que m’a dit Joseph Rowles sur le Pouvoir et les limites qu’on s’impose et dont les autres ne peuvent savoir lorsqu’on les franchit… puis c’est balayé par une déclaration de confiance. J’en fais quoi de ça moi ? On se connait depuis dix minutes, c’est quand même sacrément tôt pour considérer pouvoir se faire confiance… même si pas forcément pour un télépathe. C’est compliqué.

Ce qui est simple, en revanche, c’est de voir la presque confiance presque sauvage presque décoiffée presque longue s’évaporer complètement ; après une suite de geste d’aise bien plus agréable à regarder. Je m’assois, elle se décompose. Ben voilà, on se met mal à l’aise. Travail d’équipe, c’est toujours cela de pris. Reste à savoir qui prend le plus. De mon côté, à la peur et l’excitation s’ajoute également du remord. Celui de ne pas réussir à calmer les vives émotions.

Je suis dans une posture de défense aussi sexualisée que possible tandis qu’elle se renferme. Pourtant, elle est celle qui tend le plus de perches. Ma tentative de déconcentration est inversement proportionnelle à la réussite involontaire de se déconcentrer par mon malaise ; autrement dit, elle ne réagit pas à ma provocation mentale. Je vais prendre ça comme un bon signe, d’accord ?

« Je t’en ai déjà dit beaucoup, tu ne penses pas ? »

NAN MAIS C’EST QU’ELLE ME TEASE EN PLUS !

Je la fixe, un étonnement interdit s’en venant faire une pause dans le duel peur/excitation avec l’approbation d’un malaise qui joue les arbitres.

« Pour être honnête, continue-t-elle en me faisant acquiescer d’un "s’il-te-plait" empressé, je ne connais pas la limite de mes pouvoirs ; – pardon ? – ils sont parfois incontrôlables. – pardon ?! – Mes émotions… – genre, à tout hasard, le malaise ? – Quand mes émotions prennent le dessus, j’éprouve une grande difficulté à les canaliser. – c’est sensé me rassurer ? - Et des choses tristes arrivent quand j’échoue. »

Carton rouge pour l’excitation mais la peur de reste pas seule en jeu ; la tristesse est remplaçante. Quoi qu’il soit arrivé, Jean a fait souffrir et a souffert. Quoi qu’il soit arrivé, il y a surement eu besoin d’un travail sur elle-même pour en arriver à accepter ses capacités mutantes. Et je viens d’y mettre un gros coup de patte.

Jean, je suis désolée.

Il n’y a pas de verrouillage, sur le téléphone.

Je le constate.

Il n’y a pas grand-chose, sur le téléphone toujours.

Sans doute est-il récent, ainsi que suffisamment secondaire pour n’attirer l’intérêt.

Sans doute le traumatisme est-il récent également, ayant tué le précédent téléphone et désintéressé de celui-ci.

Jean, je suis vraiment désolée.

Si une main tient l’appareil d’usine qui ne m’apprend rien sur la mutante en chantier, l’autre s’en va me frotter derrière l’oreille alors que j’ai un murmure pour moi-même.

« I’m the Lucky One. »

Je ramène mes jambes l’une contre l’autre puis me redresse. Me relève.

Je ramène mes mains sur le téléphone pour chercher l’adresse du forum. Avance.

Je contourne la table basse avec l’habitude pour me placer à l’autre bout du canapé de Jean. M’assied.

J’aimerai te demander si tout ce que je ressens et pense est réellement de mon fait ou s’il est possible que, involontairement, tu m’influences. Je ne le fais pas.

J’hésite sur quoi faire, tout en anticipant parfaitement ce que je vais faire.

« Installe-toi, propose-je en tapotant sur ma cuisse gauche, proche d’elle, afin de la désigner comme un oreiller. Mère castor va te raconter une histoire. »

Double-sens ? Certes…

Comme l’installation n’est pas une obligation, j’attends de savoir comment tu seras le plus à ton aise pour chantonner. Et que ton téléphone ait chargé la page internet, ça aide. Lorsque tout est prêt, je prends une inspiration et entreprend de réciter avec la mélodieuse voix d’enfant attribuée au Phénix.

« J’existe depuis les temps où l’Homme voyait en le Soleil, un oiseau de feu géant volant lentement dans le Ciel.
Proto-divinité, j’en vins à intégrer les panthéons premiers lorsque les hommes les eurent constitués.

C’est ainsi, qu’au cœur de la Mésopotamie, je rencontrais Lugalbanda, qui de Gilgamesh le père sera.
Il s’était égaré, séparé de son armée, dans les montagnes isolées, d’où s’élevaient une fumée.
Son origine était un nid, ne contenant qu’un oiselet, que Lugalbanda nourrit, gagnant son amitié.
Ainsi charmée, je me décidais à l’aider, d’abord à retrouver son armée, puis à sa patrie rentrer.

En Uruk arrivant, il y a presque cinq mille ans, je fus adoptée par Abzu, devenant la déesse Anzu.
J’intègre l’ancienne triade, qu’il forme avec sa femme Nammu, et depuis l’arbre cosmique Kiskanu, j’assiste à la parade.
Quand leur descendance entre en crise d’adolescence, Abzu prononce une sentence.
Il déclare vouloir les détruire mais c’est lui qui finit par mourir, dans son sommeil assassiné par son petit-fils cadet.

Me voyant confier ses bourses, pour les emporter au loin, j’accomplis ladite course, volant jusqu’à l’océan lointain.
J’y rencontre d’autres divinités, devenant Nán Fāng Zhū Què, l’oiseau du sud du zodiaque chinois, même s’il me fallait rentrer chez moi.
La guerre civile s’y était finie, succédée par le règne des Anunnaki.
Prenant place parmi eux, c’est d’Enlil le dieu, que je deviens le familier, lui qui possède les Tables des Destinées.

Désormais l’oiseau tonnerre des nuages d’orages et du vent du sud, au côté du dieu Domuzi je me tins en tant qu’Imdugud.
Après que son amante Inanna, aux enfers le condamna, j’accomplis la première action, conforme à votre définition de démon.
Le second millénaire s’écoulait, j’étais curieuse de connaissances, ainsi à mon maitre je volais, la source de sa préscience.
Chassée puis blessée, n’ayant la force de retourner en Chine, c’est en Egypte voisine, que je partis me réfugier.

Dans l’un des arbres du temple d’Inounou, je vins me poser, puis renaitre du brasier, en celui qu’on nomma Bénou.
D’apparence d’un héron pourpré, j’en vins à enseigner, les savoirs des divinités comme des hommes passés.
Depuis le saule sacré, ou la pierre Benben, j’aimais les observer, parfois sous forme humaine. Seigneur des Jubilés, Guide des Dieux vers la Douât, précédant la Barque Solaire de Râ, j’étais son familier.

Cela durant cinq cent ans, avant que vienne le temps, de quitter son côté, après que les flammes m’aient de nouveau consumé.
Durant dix-sept cents ans, j’ai parcouru le monde, rendant terres et imaginations fécondes, et j’ai eu un enfant.
De la Perse à la Grèce, de la Palestine à la Chine, j’ai volé et été observé.
Oiseau de feu accompagnant l’orage, bon ou funeste présage, de nombreux noms m’ont été donnés, le Simorgh étant mon préféré.

Il fut un roi perse, Siyam étant son nom, qui vit en l’albinisme de son prince, la marque des démons.
Il abandonna Zal bébé, au pied d’une montagne, que gravit le bruit des larmes, jusqu’à atteindre son sommet.
La destinée voulait, que je m’y reposais, ainsi en vins-je à chercher, cet être en train de pleurer.
Tout comme l’avait fait Rê, j’adoptais le nouveau-né.

Alors que je l’éduquais, de véritables parents nous partageâmes l’amour, même si je savais qu’un jour, chez les siens il s’en irait.
Je lui avais donné de ma sagesse, et son départ me causa grande tristesse.
De crainte qu’il ne soit malmené, l’une de mes plumes je lui avais donné, lui commandant de la brûler, s’il me fallait l’aider.
Quelques années j’attendais, avant qu’il ne se décide à m’invoquer, car sa femme Roudabeh, en couche se mourrait.

Lui enseignant la césarienne, je lui permis de sauver sa reine, ainsi que leur enfant, Rostam le plus grand héros persan.
Au siècle suivant, au sein des Royaumes Combattants, je pris sous mon aile, la dynastie de la province de Hubei.
L’Egypte n’était plus, mais les Grecs m’ayant connu, le Phénix je devins, désormais très aquilin.
Ils furent les premiers, voyant comment je suis née, à comprendre que d’aucun aimé, je ne suis dotée.

Toujours dans mes voyages, alors qu’on changeait d’Age, je franchis l’océan, découvrant un continent.
J’y croisais un vieil humain, peinant à soulever du bois, et vint lui donner un coup de main, le mettant sur ses abois.
La charpente montée, je pris forme humaine, pour discuter sans peine, tandis que sa langue j’apprenais.
Cette bonne action, tout comme une mauvaise traduction, attira sur moi l’attention, des êtres de son panthéon.

Rencontrant ces Esprits, je m’associais à eux, et de l’admiration des peuples je m’épris, devenant orgueilleux.

Notre crépitement devint présage de mort, tandis que de notre chant j’abusais à mon tort.
A tous j’étalais ma connaissance, eux dont les savoirs n’avaient encore rien à voir avec ceux des sciences.
Ainsi, le Grand Esprit me punit, je m’enfuis, et atterris en Australie.
Du bref passage là-bas, seul le mauvais présage resta, et j’en revins en Orient, quoiqu’un peu violemment.

Ainsi naquit le Rokh, bien avant Dwayne Johnson, l’oiseau de feu qui choque, lorsque l’orage sonne.
Sinbad le marin, en fut l’effrayé témoin, m’inscrivant pour cette vie, dans les Milles et Une Nuits.
Je revins en Europe et découvris deux nouvelles croyances, impliquant chacune mon arbre de la connaissance.
L’Yggdrasil scandinave d’Odin, l’arbre chrétien au centre du Jardin, je reviens me poser en son sommet, après tout c’est à moi qu’il a trait.

Ma nouvelle dispute avec le serpent, implique qu’un parti je prends, mais l’angélique cohabitation, finit en désunion.
De mon arbre sacré, je fus déshérité.
Les laissant me démoniser, je m’en allais ailleurs, là où mon souvenir, perdurait dans les cœurs.
Dans l’Empire de Chine, ils m’avaient connu garçon, mais passée ma résurrection, ils me virent devenir gamine.

L’Impératrice me choisit pour représentation, moi qui désormais ressemblait à un paon.
Ainsi fus-je placée au côté du dragon, car de l’Empereur il était l’écusson.
Solitaires détestés en occident, nous fûmes couple adoré en orient.
Et pour un millénaire, il en fut ainsi, même si de sédentaire, je ne pouvais mener la vie.

Les états slaves récemment fondés, devinrent assez friands des mythes me concernant, surtout lorsque ceux-ci voulaient me capturer.
A partir d’une plume, ils cherchaient à me trouver, et l’un d’eux eut l’idée de la brûler, m’attirant sans méfiance aucune.
Ainsi finis-je dans une cage dorée, fabuleux trophée, toujours plus admirée, toujours plus contée.
A cette cocasse mésaventure, je porte une tendresse particulière, car quand la révolution Xinhai semblait être mon futur, le conte inspirait une œuvre salutaire.

Quelques années auparavant, avec le jeune Sergei Diaghilev j’en avais discuté, il était alors assistant, du prince à qui les théâtres russes avaient été donnés.
Désormais à Paris, à la tête de sa compagnie, voilà que mon ami, me présente Igor Stravinsky.
Tombée sous le charme, j’entrepris de l’accompagner, évitant ainsi le drame, qui vit le régime impérial renversé.
C’est ainsi que je participe, à l’harmonie chaleureuse et magique, de son futur succès, Jar-ptitsa j’ai nommé.
»

C’est la version courte, néanmoins je la récite en une demi-douzaine de minutes. Puis je fais silence.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa - Page 2 EmptyJeu 24 Nov 2022 - 17:47



Jarptitsa
16/09/2024 AVEC LUCY ORCHENT




Ses efforts pour rassurer la belle rousse ne s’évanouissaient-ils pas en territoires vains ? Croquant dans le coin de sa lèvre inférieure rosée, la pinçant avec une telle fermeté qu’elle en ressentit une petite piqure aigüe, la deuxième rousse avait finalement pressé ses lippes l’une contre l’autre en se rendant compte, presque avec effarement, qu’elle devait l’effrayait bien plus qu’elle ne lui était un réconfort. Bonjour, je suis une mutante capable de lire le moindre écho de tes pensées, de les modifier et même de te rendre amnésique. On se boit un thé ? Sous cette auto-flagellation largement méritée, elle se sentit stupide pendant quelques longues secondes et, si cette sensation s’était dissoute, ce fut seulement sous l’effet de ses propres paroles, alors qu’elle s’était enlisée dans un discours de confiance pour essayer de meubler la conversation, ne supportant que trop peu le silence de son interlocutrice. Celle-ci avait été même la plus bavarde des deux et, en cet instant, Jean regrettait d’avoir rompu sa parole, craignant qu’elle ne veuille plus l’avoir dans les parages.

Sa voix, emportée par un élan pressée mais bienveillant, s’était achevée sur des notes plus moroses lorsqu’elle avait évoqué ses méfaits, n’en disant que trop peu mais laissant comprendre, par l’écho attristé de son visage, que la culpabilité et la douleur flottaient encore tout près. Elle aurait voulu le dissimuler davantage mais, depuis quand Jean Grey sait-elle contrôler ses émotions ? La tristesse se répandit alors comme de la fumée et atteignit le coeur de Lucky qui, compatissante, avait compris que les pouvoirs de son invité l’avaient douloureusement desservie. Le silence fut alors béni par les deux jeunes femmes qui, d’un accord tacite, passèrent délicatement à l’histoire du Phoenix. Presque, tout un symbole du silence qui s’était creusé : la renaissance de leurs échanges.

La conteuse, se rapprochant de son public aux yeux déjà émerveillés et impatients, prit place sur le même canapé que son invitée : l’invitation à prendre place contre sa cuisse l’avait laissée quelques secondes pantoise, si bien qu’elle avait hésité un court instant avant de basculer délicatement à l’aide de ses bras appuyés sur le divan, sa joue rejoignant alors la cuisse gauche de l’éloquente vedette. Enfin, lorsque ce fut chose faîte, le deuxième spectacle de la soirée avait pu commencer : un second émerveillement pour la mutante qui, écoutant et observant son hôte, avait été captivée par le discours. Le Phoenix n’avait jamais entendu l’histoire attribuée à l’oiseau de feu constituant son surnom, car elle avait toujours cru qu’il s’agissait d’une simple créature mythique enrobée de feu, capable de renaître de ses cendres ; elle avait toujours trouvé la symbolique terriblement belle, et particulièrement bien résonnante pour son propre vécu. Un sourire à la fois tendre et admiratif s’était progressivement accroché à ses lèvres et, tandis qu’elle regardait l’oratrice à la voix d’or, Jean avait été déçu que cela se termine aussi vite — du moins, elle aurait aimé en entendre davantage ! « Magnifique histoire… Et si bien racontée. » Elle n’osait pas bouger, de peur de rompre ce moment particulier, plein d’images traversant alors ses pensées. Elle imaginait, le petit oiseau de feu, prisonnier de la cage du slave ayant eu la bonne idée de brûler une plume pour l’attirer ; mais elle ressentait également quelque chose de profondément triste en son coeur, car l’évocation du Phoenix ne pouvait que la renvoyer à cette enfant, opprimée et abandonnée pendant trop longtemps dans son esprit, qui ne donnait plus signe de vie… Peut-être, n’était-elle plus. Peut-être s’était-elle fondue à celle qu’elle était aujourd’hui. Ses pensées divaguant un instant, Jean avait levé le voile de ses paupières pour pouvoir regarder Lucky, lui demandant alors, curieuse : « Je crois que j’aime encore plus mon surnom, grâce à toi. »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa - Page 2 EmptyDim 27 Nov 2022 - 15:41




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C’est surement osé, peut-être même plus qu’à l’ordinaire, mais inviter Jean à s’installer sur mes genoux est également une marque de confiance. Elle le fait.

Je ne vois pas son visage, son téléphone me le dissimulant doublement : de part mon attention à ma biographie optique comme de part l’espace que prend l’écran dans mon champ de vision. L’angle n’est pas non plus le bon, puisque l’autre rousse regarde à l’opposé de moi. Qu’importe, cela devrait l’apaiser.

D’où le silence.

J’ai fait ce que j’avais dans l’idée de faire. A présent, j’attends qu’elle agisse à son tour.

Elle le fait. Immobile et brièvement bavarde. Elle trouve l’histoire magnifique, là où j’ai pas mal à redire sur la forme. Elle trouve l’histoire "si bien racontée", je me contente d’un sourire qu’elle ne peut pas voir.

Elle est immobile. Je le suis aussi, presque.

J’abaisse le téléphone avant d’hésiter où le mettre. Je ne peux pas le mettre sur le visage de Jean, même si c’est le sien, non ? Surtout qu’elle le tourne vers moi, son visage, et que nos regards se croisent. J’écarte les mains et, de la gauche, m’en vais vers les siennes avec l’appareil. De la droite, j’hésite. Dans ses cheveux ou pas ?

« Je crois que j’aime encore plus mon surnom, grâce à toi. »

Mon sourire reste, doux et tranquille. Elle semble apaisée, quoi que toujours triste et peut-être légèrement curieuse. De quoi ? Je l’ignore. Dans les deux cas.

« C’est un beau surnom, acquiesce-je à défaut d’autre chose. Le mythe doit avoir au moins quinze mille ans. Pour qu’il soit familier des populations américaines comme eurasiennes avant la période viking, il a fallu qu’il traverse le détroit de Béring. La démographie des mythes tend à montrer, via interdisciplinarité avec l’archéologie, que les mythes mettaient environ un millénaire à s’étendre avant l’invention de l’écriture. Même si c’est basé sur des données post sédentarisation… donc probablement fausses. »

Je suis une habituée du paradoxe de l’infini, lequel nous fait prendre conscience que plus on en sait sur un sujet et plus on sait qu’on en sait peu ; même si je préfère le nommer Théorème du Gruyère. Plus il y a de gruyère et plus il y a de trous or plus il y a de trous et moins il y a de gruyère. Conséquemment, plus il y a de gruyère et moins il y a de gruyère. Je crois que j’avais cinq ou six ans quand j’ai formulé cette théorie. A table, évidemment.

« Je pourrais te parler très longtemps de la symbolique, dis-je tranquillement, mais je pense que Nathan et… Kathy ne vont pas tarder. Sache néanmoins que l’oiseau soleil est ma figure mythologique préférée. Mais c’est uniquement car les chats sont mal représentés. »

C’est, là encore, probablement faux. Cependant, deux millénaires d’une chrétienté considérant les chats comme démoniaques car liés à la féminité et possédant des yeux brillants "dans le noir" signifie que beaucoup des mythes au protagoniste félin ont été détruits. Oubliés à jamais. L’abîme cosmique de l’Histoire : quoi que l’on puisse découvrir sur elle, on sait que l’on aura toujours perdu énormément plus. Théorème du Gruyère, là encore ! Oui, je commence à avoir faim…

« Le Phénix est parfois triste, souvent esseulée, mais elle a toujours le savoir et régulièrement la bienveillance, murmure-je comme un secret en passant une main dans la crinière rousse en une caresse de soutien. Et elle a une belle voix. Le surnom te va bien. »

Je ponctue ma déclaration avec une petite inspiration nasale et une toute aussi brève expiration.

Tu as la tristesse, Jean. Peut-être as-tu l’esseulement également. Sans doute as-tu le savoir, vu que tu es télépathe. Quant à la bienveillance… toute aussi visible que la tristesse. Peut-être aussi maladroite que moi lorsque je te dis cela.

« Il y a un mythe où l’Oiseau et le Chat sont liés. Egyptien. Râ, évolution de l’Oiseau, est devenu vieux et sénile. Les humains commencent à s’en rendre compte et à ne plus l’écouter. Furieux, il va voir Noun, son père ou sa mère selon les versions… même si, pour un chaos primordial, le genre n’est pas forcément fixe.

Bref, Râ va voir quelqu’un logiquement encore plus sénile que lui et celui-ci lui dit de s’arracher l’œil pour en faire sa vengeance. Dit comme ça, ça ressemble à une blague. S’en était peut-être une. Sauf qu’à dire ça à un papy contrarié, ben il l’a fait. Ainsi est née Sekhmet, la déesse lionne. L’œil de Râ. La Vengeance. Elle a commencé à massacrer les humains et, quand les autres dieux ont fait entendre raison à son père, c’était trop tard.

Râ a demandé à Sekhmet d’arrêter et elle l’a envoyé bouler. Afin de la stopper, Râ et les autres dieux ont fait un mélange d’alcool et de sang humain et lui ont offert "pour s’excuser". Elle s’est saoulée jusqu’à l’inconscience et Râ en a profité pour la séparer en deux. Sekhmet, affaiblie et guérie de sa soif de sang. Et Bastet, qui représentait le côté protecteur des foyers et des égyptiens. Autant te dire qu’elles ont eu la gueule de bois la plus épique de l’histoire.

J’ignore ce qu’il en est en réalité mais de savoir que la déesse chat est la moitié de la déesse lionne qui est une partie du dieu oiseau… je me dis qu’il n’y a pas que les protagonistes de l’histoire qui ont dû avoir une sacrée gueule de bois à un moment.
»

Je me tais un instant et le doute apparait clairement sur mon visage.

« Est-il possible d’avoir mal aux cheveux lorsque la calvitie les a tous emportés ? Logiquement, je dirais que oui. Si ma mémoire est bonne, la sensation de "mal aux cheveux" vient de la déshydratation et d’une tension sur les tissus cérébraux, provoquée par les effets de l’alcool sur les reins. Maintenant, l’image énoncée a quand même le mérite de faire réfléchir, non ? »

Ma seconde main, tenant toujours le téléphone, se pose sur le flanc de Jean durant ma réflexion. L’autre, elle pianote dans ses cheveux.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa - Page 2 EmptyJeu 8 Déc 2022 - 17:45



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Ainsi allongée, sa nuque reposant sur la cuisse ferme mais néanmoins confortable de son hôte, la jeune femme a quelque peu l’impression de renouer avec les liens ô combien lointain de son enfance. Il lui semble vaguement avoir déjà vécu pareilles douceurs aux côtés de sa mère, autrefois, et cette sensation a quelque chose de foncièrement bouleversant, sans que cela n’en devienne tragique. Jean n’est plus une enfant depuis longtemps, sans pour autant être une adulte accompli certes, et Lucy n’a rien d’une mère mais, en cet instant, la plus âgée a érigé un cocon douillet et suave dans la pièce, une bulle de tendresse formées par ses propres paroles apaisantes, une bulle que seules les bourrasques de l’intrusion auraient pu briser. Et elle allait être brisée, toutes deux le savaient.

C’était l’un de ces moments qui, lorsqu’on le vit, marque déjà l’esprit et la chair : on sait qu’on s’en souviendra longtemps. Que cette rencontre, que cette personne, que cet instant, marque une fracture dans le temps : il y a un avant et un après. « Tu sembles maîtriser le sujet à la perfection. » Dit-elle d’une voix douce et basse, non pas par paresse mais par crainte de précipiter l’explosion de leur précieuse bulle. Pour preuve, elle n’ose guère bouger, et n’a peut-être que trop peu envie de le faire d’ailleurs. Elle l’écoute parler sans se lasser, et sans avoir véritablement le temps d’assimiler toutes les informations emmagasinées dans ses phrases ; si elle comprend tous les mots isolés, le flottement de son esprit apaisé ne lui permet pas de réellement se rendre compte de ce qu’on lui dit. Quinze mille ans, cela paraît tellement loin !
Lucy est un véritable puits de savoir, qui surpasse de loin les frêles connaisses de Jean ; si, jusqu’ici, elle avait toujours été l’intello du groupe, elle pourrait désormais dire à Scott qu’elle sait ce qu’il ressent. Cette pensée possédant quelque chose d’amusant, elle avait eu un léger sourire bien rapidement réprimé, que sa conteuse n’a pu voir.

Nathan et Kathy… Nathan et Kathy. Nathan et Kathy ! Oui, bien-sûr. Ils vont revenir. C’est obligé ? Jean grimace légèrement tout en lançant machinalement une oeillade en direction de la porte encore fermée, en espérant pour qu’elle le reste encore un petit moment. La rousse ne sait pas trop ce qu’elle attend ou espère de cette entrevue seule à seule, sans nul doute pas grand-chose, mais Lucky est fascinante, magnétique, énigmatique, et Jean se surprend à vouloir en apprendre davantage à son sujet. Elle note, de ce fait, que son hôte préfère les chats ; ce petit détail lui arrache un deuxième sourire, plus franc et libre celui-ci, qui prend allègrement place sur ses lèvres tandis qu’elle arque l’un de ses sourcils, ses deux mains croisés sur son ventre plat. « Tu connais le Bakeneko ? » Demande-t-elle en conservant son fin sourire, jusqu’à ce que celui-ci s’estompe sous les paroles entendues.
Le Phoenix. Triste. Esseulé. Ces mots lui évoquent plutôt son Autre, disparu depuis un moment déjà… Était-ce vraiment son autre, d’ailleurs ? Si, le voile de la tristesse passe sur son visage, elle relève rapidement le voile de ses paupières pour pouvoir regarder Lucky en face (ou presque) et faire bonne figure, avec un sourire qui fait oeuvre de circonstance : « Merci… » Elle n’est pas sûre que « merci » est la réponse appropriée mais elle en a assez dit pour ce soir, et n’a de toute façon pas le coeur d’aborder ce sujet hautement douloureux, encore. Et pour dire quoi ? Même avec Charles, elle n’en parle plus. Tout le monde se contente de dire que c’est terminé, alors il faut passer à autre chose. Gommer les ratures, écrire de nouvelles pages. Mais comment faire quand le stylo est cassé ?

Lors de la seconde histoire, Jean maintient une respiration fluide et paisible, ne quittant pas l’oratrice des yeux ; elle suit les péripéties avec une palette de réactions faciales presque enfantine, et nul doute qu’elle est, à elle seule, un public captivé et amusé. « Comment, d’une déesse aussi sanguinaire, peut-on obtenir une autre qui représente le côté protecteur des foyers ? » Elle parle à voix haute, puisque son visage traduit très bien le fait qu’elle est en pleine réflexion, mais elle n’attend pas véritablement de réponse à ce sujet. Les mythologies sont une véritable foire d’histoires rocambolesques et impossibles, mais dans la bouche de Lucky, tout devient intéressant à écouter. Même ses questions un peu tordues, auxquels Jean répond, le plus sérieusement du monde : « Je connais quelqu’un qui est chauve, je lui demanderai. » Non, elle n’ira pas demander à Charles s’il a mal aux cheveux mais, l’idée la fit rire avec douceur, plissant ses paupières et dévoilant ses dents blanches. « Et toi, c’est ta couleur naturelle ? » Question piège, question sensible ? Jean attend la réponse en profitant des douces caresses apportées à ses propres cheveux, juste avant que des voix ne se fassent entendre dans le couloir ; Kathy racontant sa vie au malheureux Nathan, sans nul doute. La mutante se redresse alors en soupirant discrètement, prenant soin de replacer correctement quelques mèches de ses cheveux avant de s’asseoir convenablement sur le canapé, tandis que la porte s’ouvre sur les serveurs improvisés ; est-ce que Kathy a réussi à séduire Nathan ? Là aussi, Jean est bien curieuse d’obtenir une réponse.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa - Page 2 EmptyLun 12 Déc 2022 - 15:04




Jarptitsa

Je semble maîtriser le sujet à la perfection, à tes yeux. Aux miens, je sais que c’est faux. Contrairement à ce que peuvent dire certains pour me critiquer, je n’ai rien de parfait. Après, je prends le compliment avec un sourire aussi doux que la voix qui le donne.

Une bulle, oui. Dans sa beauté éphémère. Dans son éphémère beauté. L’un, l’autre ou les deux. Pas le temps de le savoir que plus rien.

Je sens ta tête bouger sur mes genoux alors que tu regardes en direction de la porte comme des instants à venir. J’accompagnerai bien son regard invisible mais tu poses une question qui me l’attache à ton visage caché : est-ce que je connais le Bakeneko ?

« Je préfère la version Maneki, puisqu’elle est forcément positive et porte-bonheur, mais je comprends que les chats puissent être des chartistes incompris. »

Ça veut dire oui. Le Bakeneko est la version chat du Kitsune et du Tanuki : un Yōkai. Tous les Bakeneko ne sont pas mauvais, comme les autres esprits japonais. Néanmoins, à défaut d’être tous surnaturels, tous les Manekineko sont bons. Parallèlement, le Pokémon Miaous est inspiré du Manekineko tandis que Mentali l’est du Bakeneko. Il faut admettre qu’il y en a un plus classe que l’autre ! Plutôt que d’expliquer cela, néanmoins, je parle de Sulfura. Enfin, du Phénix. L’Oiseau de Feu. L’Oiselle de Feu. J’ignore si c’est pour cela que tu as été surnommée ainsi mais ça te va bien. Tu es malheureusement d’accord et te retourne vers moi pour me remercier.

Tant est dit, à défaut de tout.

Je caresse tes cheveux en partant du front. Jamais ta coiffure ne va tenir, je le sais, mais je fais de mon mieux pour qu’elle survive un peu plus longtemps. Je reste sur les mèches, je ne m’aventure pas prêt des racines.

Une nouvelle histoire tue, une nouvelle histoire racontée. Avec Rê en guise de Benou, puisqu’ils sont liés. Racontée de mémoire, elle me laisse tout le loisir de te regarder dans les yeux. Ta paix revient, placide. Ton air enfantin aussi. Il est mignon. Tu es mignonne. Tu le sais, surement.

« Comment, d’une déesse aussi sanguinaire, peut-on obtenir une autre qui représente le côté protecteur des foyers ?

- La magie, l’alcool et l’éducation positive,
propose-je en haussant les épaules, incertaine de l’ordre de passage, même si la question était rhétorique ; un peu comme celle sur les douleurs capillaires des chauves.

- Je connais quelqu’un qui est chauve, je lui demanderai, me réponds-tu à ton tour, sérieuse en revanche.

- Ça roule, acquiesce-je avec un sourire tendre. Merci. »

Tu me souris, toi aussi.

« Et toi, c’est ta couleur naturelle ?

- Depuis mes quinze ans,
réponds-je avec amusement. Avant, j’étais blonde. Puis l’adolescence, la découverte des Avengers et de Natasha Romanoff, tout ça… »

Est-ce que je viens d’expliquer à demi-mot à la jolie rousse que j’ai sur les genoux que je suis une lesbienne rousse qui est devenue rousse et s’est découverte lesbienne en même temps ? Qu’est-ce qui pourrait mal se passer ?

L’ouverture de la porte, oui, effectivement.

Nan mais ils avaient quatre mains pour quatre boissons, ils pouvaient pas galérer un peu ?

Nathan est le premier à rentrer. Mon jus d’orange et sa bière sont dans une seule main, merci la hanse de la seconde, et il tient la poignée de l’autre afin de laisser Kathy s’avancer. Ce faisant, il a un regard vers nous et ses sourcils se relèvent. J’ai un regard vers lui et ce sont mes épaules qui se relèvent, mes mains étant occupées ; l’une dans les cheveux de Jean, l’autre autour de son téléphone et posée contre son flanc.

Je pense que Nathan me demande si ça va.
Pour moi, ça va. Plus de doute sur le fait que je sois manipulée mentalement, plein de questions et d’envies de jeux mais le tout bien dilué dans une tendresse possiblement aussi déplacée que le reste mais que j’assume tout aussi parfaitement que lui.
Pour Nathan, je ne suis pas sûre. On ne doit pas être d’accord sur le fait que ça aille chez moi.
Pour Kathy, je dois avouer que je m’en moque un peu.
Et pour toi, Jean, ça va ou pas ?



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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa - Page 2 EmptyLun 12 Déc 2022 - 21:47



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« Je préfère la version Maneki, puisqu’elle est forcément positive et porte-bonheur, mais je comprends que les chats puissent être des chartistes incompris. » C’est sans surprise aucune que Jean comprend que son interlocutrice, bien que plus âgée de quelques années seulement, recèle des connaisses approfondies dans ce qu’elle image être tous les domaines possibles et imaginables. Jean n’est plus intimidée par Lucky, principalement parce que la jeune femme ne lui fait point sentir qu’elle lui est supérieure ; la seule chose qui semble être supérieure, c’est son amour pour les chats. Et les histoires. Et les histoires de chats, donc.
Cette pensée arrache un tendre sourire à la mutante qui, se contentant d’un léger rire éparpillé mais doux, plisse ses paupières avec joie en regardant la délicieuse rouquine. Le Phoenix, isolé et esseulé dans les récits contés par Lucky, n’a plus rien de son triste portrait ; ses traits sont actuellement joyeux, enivrés par les premiers émois sensuels causés par… Une femme. Jean n’a pas encore vraiment la possibilité de comprendre ce qu’elle ressent, ni même de définir cette attraction comme une véritable attirance mais, le fait est qu’elle ne se pose pas vraiment de question à ce sujet. Tout ceci lui semble étrangement naturel et confortable… Sans aucune fausse note. Et il y a bien longtemps qu’elle n’a plus éprouvé un sentiment aussi suave.

La question sur les chauves ne peut qu’évoquer le père adoptif de la mutante, dont elle tait pour l’instant le nom et le rôle lorsqu’elle prend la parole. Par chance, Charles ne l’a pas officiellement adoptée alors ils ne partagent point le même patronyme et, pour l’instant, elle n’a pas évoqué l’Institut Xavier. Aux yeux du monde entier, l’endroit est connu comme étant une école pour surdouées, pas pour les mutants, et elle sait qu’il faut qu’il en reste ainsi. Même si elle se doute que l’information, entre les mains de Lucky, ne deviendrait pas un danger, elle ne peut se résoudre à presque le risque, pour tous ceux qu’elle doit protéger.

« Ça roule. » C’est véritablement le cas de le dire ! Pense-t-elle en pressant ses lèvres l’une contre l’autre pour contenir un sourire amusé, qui prendrait l’élan d’un rire tout aussi joueur si elle laissait faire mais, restant mesurée, elle se contente de pincer sa lèvre inférieure en détournant le regard quelques secondes. De toute façon, Lucky ne comprendrait pas la blague concernant Charles… Dommage.

Une fois qu’elle obtient la vérité concernant la couleur de ses cheveux, Jean pousse ses lèvres en avant dans une petite moue enfantine, approchant timidement sa main pour pouvoir effleurer une mèche des dits cheveux jadis blonds. « J’ai du mal à t’imaginer en blonde… » dit-elle premièrement d’un ton songeur, en observant plus attentivement la jeune femme et essayant, tant bien que mal, de l’imaginer avec des cheveux dorés. Et la mention des Avengers, notamment de la belle Veuve Noire disparue, ne l’aide pas vraiment à comprendre la révélation qui est faite : sans saisir le penchant romantique évoqué, elle comprend implicitement que l’ancienne espionne lui a donné envie de changer de couleur de cheveux. Tout simplement. « C’est vrai qu’elle était très belle. C’était une vraie rousse ? » concède-t-elle avec une innocence dont on pourrait presque rire, en portant toujours même sourire aux lèvres et ne quittant pas la jolie Lucy des yeux, jusqu’à ce que la porte s’ouvre. Ils sont déjà là, eux ?!

Jean, qui a adopté une posture assise à côté de Lucky, leur adresse un sourire néanmoins aimable avant de braquer ses iris azurés sur le visage de son amie qui ne cesse de parler en collant, peut-être un peu trop d’ailleurs, le malheureux. Évidemment, Nathan ne doit plus l’écouter depuis un moment déjà, et Jean ne peut s’empêcher de froncer ses sourcils en observant la scène, ne sachant pas si elle doit en rire ou en pleurer. La pauvre Kathy se rend ridicule… Le Phoenix s’efforce alors de faire discrètement les gros yeux à son amie pour tenter de la ramener à la raison mais, comme elle n’arrive pas à capter son attention, elle perd patience ; Kathy est tellement prise dans son monologue qu’elle n’a même pas remarqué la proximité entre Lucy et Jean mais, le verre qu’elle porte dans sa main gauche et qui se renverse malencontreusement et hasardeusement sur son chandail, oui. Elle s’esclaffe alors en poussant un cri de stupeur sous le contact humide et froid, s’immobilisant sur place sans oser bouger, comme paralysée ; Jean ressent ses émotions, une palette allant de la honte à la surprise, et ne peut s’empêcher de pouffer discrètement de rire avant de se lever pour la rejoindre. « Oh, Kathy… » Bienveillante envers son amie, la rousse extirpe quelques mouchoirs de la boite prévue à cet effet et les tend à Kathy, qui lui arrache presque des mains pour tapoter son haut tout en lançant des regards désabusés à Nathan, bredouillant alors : « Je ne sais pas ce qu’il s’est passé… » Faussement désolée, Jean presse ses lèvres l’une contre l’autre en avançant son menton vers l’avant de quelques degrés, avant de retourner s’asseoir sur le canapé. Mais ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est la réaction de son amie qui, piquée au vif dans sa fierté, clame alors un : « Il est temps de rentrer, Jean. »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa - Page 2 EmptyMar 13 Déc 2022 - 12:33




Jarptitsa

Chartiste incompris, toute une notion. Surement incomprise, comme le chat et l’artiste. Après, Jean sourit et rigole même : elle a compris. C’est bien. C’est mieux que l’inverse, aussi. C’est… fait ?

Du mal à m’imaginer en blonde ? C’est simple, tu prends une Barbie, tu lui mets des mensurations qui peuvent exister et voilà. Pas le temps de répondre puisqu’il est effectivement vrai que Natasha Romanoff était très belle… quant à être une vraie rousse, pourquoi cette obsession pour la mutation du MCR1 ? Peut-être par parallélisme avec l’apparition du Gène X. C’est pas faux que ce sont deux mutations qui peuvent entrainer un sentiment de communautarisme. Sachant que les roux représentent approximativement 1 à 2% de la population humaine, ça doit signifier qu’ils en font de même avec la population dotée d’un Gène X. Si tu es une vraie rousse, tu es donc dans 0,01 à 0,02% de la population humaine ! La rareté. La fierté aussi, possiblement ?

Mais es-tu une vraie rousse ?

Comme pour Black Widow, je n’ai pas la réponse. D’une part au sens littéral, d’autre part parce que je n’ai pas le temps de m’y attarder. Mon attardé à moi revient, accompagné de la minette en chaleur. Quoi ? L’hôpital se moque de la charité ? Au contraire, je maîtrise mon sujet !

L’interruption redoutée, ou au moins attendue, à l’effet attendu, à défaut d’être redouté, de te faire redresser d’un coup d’un seul. Ma main glisse une dernière fois dans tes cheveux alors qu’ils se font la malle, dans deux sens du terme, et mon autre main glisse du flanc au dos, alors que le premier se fait la malle aussi par redressement du second. Autant dire qu’avec autant de malles, les valises sont prêtes. Sauf que j’ai toujours ton téléphone !

Les choses s’accélèrent lentement. Parfaitement à mon aise, j’attends que Nathan et Kathy s’en aillent à mon ancienne place, sauf lui s’il veut rester à son ancienne place à faire le pet. Cependant, avec l’habilité d’une artiste de cirque, Kathy nous fait une Kathystrophe toute seule. Ou alors, c’est d’ignorer Jean qui amène celle-ci à user de sa télékinésie pour lui faire se renverser son verre dessus ? Nan, ça serait pas le genre. Par contre, est-il possible de retirer l’éclaboussure avec cette même capacité ? Je suis curieuse. Je sais que la psychokinésie ne peut pas réparer un égo mais une tâche…

« Oh, Kathy… »

Si tu savais, Tout le mal que tu me fais…

Je regarde la scène en taisant la référence que la moitié de la salle n’a probablement pas et qu’un quart l’ayant ne verrait probablement pas, occupé à laissé la place à l’amie qui s’envole au secours de la Kathystrophée. Moi, je suis un chat. Je les regarde faire, confortablement installée. Comme elles n’ont pas besoin de moi, ni de Nathan d’ailleurs donc je peux dire "elles", je m’en vais sur le téléphone de Jean.

Tranquillement, je m’envoie un "c’est moi" par sms afin d’enregistrer le numéro ni vue ni connue. Généralement, soit la private joke est comprise soit j’ai le droit à un "c’est qui "moi" ?" auquel je réponds par de la biologie, de la psychologie ou du Hamlet, selon ce qui me passe par la tête en premier, histoire de rendre l’identité du "moi" rapidement évidente. Désolé Shakespeare mais tu ne seras probablement pas mon fer de lance : tu trembles trop. Ceci compte comme un jeu de mot, même si je suis la seule à l’avoir compris. De toute façon, je fais ce que je veux dans ma tête ; hein Jean ?

Jean qui vient se rassoir, après tout la soirée n’est pas terminée, avant de se faire signaler que si, la soirée est terminée. Mes yeux s’en vont à la Kathystrophe qui en rajoute une couche puis à la vraie mutante, puisque la décision ne me revient pas. Anticipant ce qui va se passer sur deux degrés situationnels, d’abord les excuses de Jean puis son départ et ensuite la discussion avec Nathan sur ce qui s’est passé, je tourne les yeux vers mon ami qui vient seulement de poser les boissons sur la table. Il croise les bras. Message reçu.

Et envoyé à Jean.

« Ça a été un plaisir de te rencontrer, dis-je cordialement en lui tendant son téléphone pour pas qu’elle l’oublie ; ce qui est une technique comme une autre pour revoir quelqu’un mais qui mettrait le bazar dans mon emploi du temps et le sien. Avant que vous ne partiez, d’ailleurs… »

Je me relève gracieusement, en faisant attention à l’être comme à faire durer le suspense, puis contourne la table et Nathan à direction des étagères qui bordent la maquilleuse. J’y récupère deux enveloppes, se trouvant parmi une dizaine d’autres, puis en prend une dans chaque main pour les donner en mains propres et en sourire sincère.

« Tiens, souris-je à Jean, coude plié et main retournée, avant d’en faire de même à Kathy avec le bras tendu, et tenez. »

Je suppose bien qu’elles ne les ouvriront pas tout de suite mais je fais mon explication quand même.

« Ce sont des billets pour le Next Wave Festival 2024, assure-je avec entrain, pour deux raisons différentes : la promotion de l’événement et la nouvelle opportunité de se recroiser. Tous les ans, la Brooklyn Academy of Music organise un festival afin de permettre à de jeunes artistes sélectionnés de quitter leurs salles de quartier afin de faire leurs œuvres et leurs collaborations interdisciplinaires ici. »

Est-ce que je ferais une bonne dame de publicité ? La voix c’est bon. Le sourire aussi. Le décolleté également. Je pense oui.

« En tirant le numéro chance ce soir, vous avez aussi gagné un laisser-passer pour un spectacle de votre choix, continue-je avant de laisser un instant de réflexion, pour savoir comment placer mes dominos. Une petite brochure accompagne le billet tandis que dates, arts et performances sont sur le site internet. En tant que marraine, je serais présente à l’ouverture. »

Ça, c’est fait. Merci ma Chance pour la rencontre et merci mon Intelligence pour la prochaine. Est-ce qu’elle arrivera ? J’en sais rien. Je le pense, oui, et l’aimerai. Après, me croiser le 30 pour l’ouverture du Next Wave Festival risque de pas être le plus simple, beaucoup de monde va déjà le vouloir. A côté, c’est un plan B si le plan A-ppareil téléphonique ne fonctionne pas.



The Lucky One
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The (Dark) Phoenix
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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa - Page 2 EmptyMer 14 Déc 2022 - 0:44



Jarptitsa
16/09/2024 AVEC LUCY ORCHENT




La fierté mal-placée de Kathy vient de sonner la fin de cette entrevue ô combien charmante, mais Jean croit d’abord pouvoir négocier l’heure du départ : le menton tourné vers son amie qui éponge vainement son chandail auréolé d’une large tâche, la rouquine grossi ses yeux tout en fronçant durement ses sourcils, lui faisant implicitement comprendre que elle, n’a aucune envie de partir aussi précipitamment.  Mais comme l’implicite n’est pas un langage compris de la brune, la rousse souffle dans ses pensées d’une voix plaignante : Les boissons viennent à peine d’arriver, ce serait malpoli de partir aussi vite ! » Cette fois, le message est reçu mais pas corroboré. Comme seule réponse, la brune se penche pour attraper son verre, instrument de son humiliation, et se redresse en le tenant entre son index et son pouce juste à côté de son buste, fixant le Phoenix avec un air sévère et qui s’accompagne d’un message télépathique qui l’est tout autant. « Mon verre est vide. » Outch. Kathy n’est pas d’humeur à parlementer et Jean le comprend assez vite, si bien qu’elle détourne les yeux en pressant ses lèvres l’une contre l’autre pour poser un regard d’excuse sur son hôte, à laquelle elle adresse quelques mots d’un ton aussi jovial que possible : « Bon, eh bien, nous allons vous quitter… » Nous allons vous quitter avant que Kathy fasse un massacre refléterait davantage ce qu’elle pense mais, comme la dénommée est encore présente, le Phoenix se contente d’un vague sourire avant de se relever du canapé, pour de bon cette fois.

N’ayant pas remarqué le petit manège de Lucky avec son téléphone, Jean s’apprête à l’oublier involontairement — c’est dire qu’elle l’utilise beaucoup, mais celui-ci lui est rendu des mains de la vedette : élargissant alors son sourire sincère, la mutante le récupère d’une main et le glisse aussitôt dans son sac à bandoulière. « Oh, merci ! J’allais partir sans. » Secouant légèrement son menton de gauche à droite d’un air désabusé, la rouquine reprend par la suite, d’un ton plus léger : « Ce fut un plaisir également. Vraiment. » Est-ce qu’elles allaient se revoir ? Probablement pas. Du moins, Jean a bien du mal à croire qu’elles pourront se retrouver, leurs vies sont aux antipodes l’une de l’autre… Mais qui sait ? Le destin est un ouvrier malicieux…

Alors qu’elles s’apprêtent à partir, Kathy bien plus pressée de quitter les lieux que Jean, les deux mutantes sont retenues par la voix de Lucky. Celle-ci leur tend d’abord des enveloppes puis, explique ce qu’elles renferment ; si Kathy est assez détachée du cadeau qui lui est fait, bien trop mal-à-l’aise après sa bévue pour s’en réjouir, Jean ne cherche pas à dissimuler l’enthousiasme que cela lui procure, et celui-ci est visible par le sourire joyeux qui orne sa bouche rosée. « Je viendrai si je le peux, avec grand plaisir ! » Savoir que Lucky sera présente est une motivation supplémentaire à s’y rendre, mais il y a bien trop de témoins pour qu’elle puisse le dire à voix haute. Laissant donc planer un certain mystère quant à sa présence — bien que son sourire et son regard en disent long sur son envie, Jean glisse l’enveloppe dans son sac et adresse un regard à Kathy, qui n’arborait même pas l’ombre d’un rictus. Le trajet retour allait être long.

« Merci encore. Je vous souhaite une bonne fin de soirée. » dit-elle poliment en regardant aussi bien Nathan que Lucky, s’éloignant d’un pas léger, bien plus lent que Kathy qui attend déjà dans le couloir. Celle-ci grogne d’impatience (ou d’agacement ? ou les deux ?) et, alors que la rousse la rejoint sans véritablement s’en préoccuper, elle s’éloigne déjà dans le couloir sans l’attendre, ayant bien trop hâte de quitter cet endroit. « Attends-moi ! » Lui crie-t-elle à travers le couloir, obligeant la brun à interrompre son élan jusqu’à ce qu’elles soient à la même hauteur. Ensuite, elles partent toutes les deux en direction de l’Institut.

Pour l’une, la soirée a été un véritable fiasco et elle ne se prive pas de cracher tout son venin sur le duo les ayant accueilli ; en conduisant sa petite citadine offerte par Charles, Jean ne l’écoute pas vraiment. Au fond, elle sait que Kathy ne pense pas réellement ce qu’elle dit mais parle sous le coup de l’émotion… Durant tout le trajet, la rouquine reste silencieuse, un drôle de sourire flottant sur ses lèvres...

Elle allait se rendre à ce festival.
C'était désormais une certitude.



Spoiler:


THE FIRE FINDS A HOME IN ME clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
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