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 [Terminé] Jarptitsa

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The Lucky One
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MessageSujet: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa EmptySam 16 Juil 2022 - 12:48




Jarptitsa

Lundi 16 Septembre – 09 : 47 P.M.

La dernière semaine. C’est la dernière semaine d’A Princess Story. Ça va me faire bizarre. Tant que je ne refais pas le coup de l’hôtel de la pyramide, ça ira. Je ne pense pas en être au niveau de surmenage qui m’amènerait à revenir sur les lieux de mon spectacle pour me rendre compte qu’il est fini et pleurer toutes les larmes de mon corps car je n’en peux plus. Nathan et Enzo ont fait attention à ce que ça ne m’arrive pas, même si les nombreuses rencontres de New York ont ajouté aux difficultés de ma vie. La prochaine va être le Next Wave Festival dont je suis marraine. A partir du 30 Septembre et sur tout le mois d’Octobre, la Brooklyn Academy of Music accueillera de jeunes artistes ayant présentés jusqu’ici dans des salles de quartier afin qu’ils fassent leurs œuvres et leurs collaborations interdisciplinaires dans l’Howard Gilman Opera House, comme j’ai fait pour mon spectacle, ou dans l’Helen Carey Playhouse ou le Lepercq Space. Faire des représentations dans une salle de deux mille, de mille ou de trois cent places est l’opportunité qui permettra aux meilleurs d’accéder à la reconnaissance internationale. Comment ne pas parrainer cet événement, alors que j’ai l’âge voire suis cadette de nombre des participants ? Pour l’heure, n’en déplaise à mon prince charmant chantant Let It Go de sa voix grave, je reste la vedette du show. The Show Must Go On !

La représentation a fini à 21h30, comme prévu, et le spectateur propriétaire du numéro chance de ce soir a à patienter jusqu’à 22h pour me rencontrer. Comme toujours, j’ai fait l’exécution de la formule aléatoire devant tout le monde et énoncé le numéro de ticket qu’il fallait présenter aux agents de sécurité. Ceux-ci accompagneront alors jusqu’à Nathan, un athlétique gaillard de 1m85 pour plus de 80kg, vêtu d’un costume gris à unique boutonnage, chemise blanche et cravate noire à points blancs. Encadré d’une pilosité châtain coupée court, son visage dispose d’un front large, d’yeux bleus relativement grand et d’une bouche aux lèvres aplaties également encadrée d’une barbe de trois jours. Nathan sait les utiliser pour sourire de façon charmante, ayant un charisme indéniable, et se montrera avenant même s’il est possible de remarquer les deux matraques électriques qu’il porte à la ceinture. Après avoir évalué la personne avec douceur, ainsi que ses éventuels accompagnants si elle est venue avec une ou deux autres personnes, il proposera boisson ou passage aux toilettes en expliquant que la rencontre ne commence pas tout de suite ; le temps que je me change. Lui attendra mes invités puis les accompagnera dans les coulisses jusqu’à ma loge. Loge à la porte de laquelle il toque à l’heure dite.

Il ouvre ensuite la porte sur une pièce en L. Visible depuis la porte, un petit salon de deux canapés flanqués d’une table basse font l’angle de la pièce. Les murs au-dessus et au fond sont couverts de photographies et d’articles sur de précédents artistes. Une fois assis, il sera possible de voir que la partie restreinte est occupée par une maquilleuse et des armoires au côté de laquelle se trouve la porte vers la sous-pièce hébergeant une toilette et un évier ; porte bien évidemment fermée lorsque je m’éloigne de la maquilleuse !

Je suis toujours en robe, d’été cette fois. Une petite robe noire à dos nu et décolleté de mousseline, lequel monte jusqu’à la gorge et descend jusqu’au nombril. La jupe va jusqu’à mi-cuisse et est volante, ne couvrant pas plus le reste de mes longues jambes que le haut ne couvre mes bras. Aux pieds, j’ai des sandales à talons de 6cm, m’amenant à l’habituel mètre 80. Si mes cheveux ont toujours les torsades de la soirée, une toilette de chat m’a permis de me départir de la transpiration accumulée durant le spectacle et je suis toute fraiche pour venir accueillir mes invités.

« The Lucky One, me présente Nathan, refermant la porte derrière lui, alors que je m’approche en tendant une main et un sourire.

- Mais vous pouvez m’appeler Lucky, dis-je avec un accent francophone perceptible, puisque je parle de "u", et avant une poignée de main énergique. Enchantée. »

J’attends d’avoir la réponse et de pouvoir détailler avant de poursuivre, désignant de ma main libérée le canapé le plus proche.

« Asseyez-vous, je vous en prie. »

Pour ma part, je m’en vais sur l’autre canapé afin de m’installer en restant tournée vers mes invitées. Toujours. On ne tourne jamais le dos au public.

« Vous préférez que je vous tutoie ou tu préfères que je te vouvoie ? Perso, j’aime quand c’est réciproque. »

Une pause, pour donner le temps de répondre.

« J’espère que le spectacle a plu ! »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa EmptyMar 26 Juil 2022 - 15:57



Jarptitsa
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« Où as-tu eu ces places ?! » Demande la rousse d’un ton jovial en prenant place sur le siège qui lui est attribué, tandis que sa comparse s’installe à ses côtés en relatant la façon dont elle a obtenu les précieux billets pour le spectacle : ses parents lui ont offert pour son dernier anniversaire, deux places pour A Princess Story et, instantanément, Katie a pensé à Jean pour l’accompagner ; la télépathe n’a pas hésité une seule seconde à saisir cette main tendue, profitant de cette échappée en dehors de l’Institut après le rythme effréné de la rentrée pour se changer les idées. « En tous cas, merci encore de m’avoir invitée… Je suis très contente d’être ici ce soir. » Elles se regardent un instant, échangent un sourire complice qui retranscrit l’amitié sincère et tendre qu’elles se portent, juste avant que le spectacle ne commence… Enfin !

Les spectateurs en prennent plein la vue, et la rousse a bien du mal à quitter des yeux celle qui est la reine de ce soir : une vraie beauté, talentueuse, qui vit sur scène et qui captive ses invités le temps d’une soirée. Si, au début, la mutante est timide, elle se laisse rapidement prendre au jeu et tape dans ses mains avec une ferveur sans nom pour l’applaudir, criant même avec la foule pour acclamer leur vedette. Mais le meilleur moment reste l’instant où, parmi tous les spectateurs, c’est le billet de Jean qui est désigné comme étant le grand gagnant : un instant interdite, la rouquine se tourne ensuite vers son amie pour laisser éclater sa joie, que Katie partage avec elle. Surprises, l’une et l’autre n’ayant pas vraiment l’habitude d’être chanceuse, la brune et la rousse se prennent dans les bras en riant de bon coeur, ne perdant pas une seule seconde avant de se lever de leurs sièges, Jean tenant fermement le billet dans sa paume, serrée contre sa poitrine ; sait-on jamais si quelqu’un essaye de lui dérober le précieux sésame ! « Donne-moi la main, qu’on ne se perde pas ! » Jean obtempère et tend la main vers Katie pour qu’elle s’en saisisse à travers la foule compacte qui se dirige vers les sorties, alors que les deux jeunes filles se dirigent vers les agents de sécurité pour leur présenter le fameux billet gagnant. Elles rencontrent ensuite un homme assez imposant vêtu d’un costume gris, que Jean perçoit comme une bonne âme malgré les traits durs qu’il arbor sur l’instant, et qui se dévoile avec charme lorsqu’il leur propose quelques rafraichissements, que les deux mutantes déclinent en même temps, principalement par politesse. « C’est gentil, merci. » Souligne Jean en parcourant les alentours du regard, le billet toujours logé dans sa main, attendant patiemment l’heure de la rencontre avec l’artiste du soir.

Enfin, c’est le moment : après ce qui est apparue comme une éternité aux deux jeunes filles, l’homme les conduit face à une porte qui dévoile une pièce coquette, confortable et délicatement parfumée. Mais c’est la jeune femme élégamment vêtue d’une robe délicieuse qui attire l’attention de la rouquine, qui l’observe quelques secondes en laissant un suave sourire prendre possession de ses lèvres ; c’est indéniablement une belle femme, le genre même qui vous fait sentir toute petite, banale et sans saveur. Mais cela n’enlève rien au sourire de la mutante qui, de son petit charme innocent et de ses grands yeux bleus, tend finalement sa main vers la belle à l’accent particulier pour se présenter à son tour, laissant Katie à son examination de la pièce : « Enchantée Lucky, elle fait exprès de le répéter exactement de la même façon que son hôte pour ne pas lui faire remarquer son erreur, pour poursuit : « Je m’appelle Jean. Et voici mon amie, Katie. » Tournant machinalement son menton vers la brune, qui tend à son tour sa main vers Lucky pour la saluer enfin.

Toutes les trois se dirigent alors vers le canapé pour y prendre place, et Jean en profite pour replacer correctement la fine bretelle de sa robe noire, qui était tombée sur son bras ; le tissu sombre sculpte les formes divines de son corps encore dorée par la jeunesse qui est sienne, mais dont elle ne voit pas la beauté. Elle se sent trop grande, trop fine, sa poitrine n’est pas assez formée, ses hanches le sont trop : la rousse n’a pas confiance en elle et cela se ressent dans son attitude car, une fois sur le canapé, elle se fait toute petite, ne prenant pas plus de mal qu’il est nécessaire. Elle envie la beauté et la confiance de son hôte, qui resplendit par sa simple présence ; d’ailleurs, elle ne peut s’empêcher de la regarder et de sourire, sans même savoir pourquoi. « On peut se tutoyer bien sûr… Avec plaisir. » Un honneur même, mais cela en fait peut-être un peu trop ? Joignant ses deux mains sur son genou plié tandis que Katie ne peut s’empêcher de lancer des oeillades en direction de Nathan, Jean poursuit : « C’était un très beau spectacle ! Nous avons adoré, n’est-ce pas Katie ? » La dénommée, sentant des yeux sur elle, sursaute presque et se retourne vers les deux jeunes femmes pour hocher son menton de haut en bas, sans même être sûre de la question qu’on vient de lui poser : « Bien sûr. » Ne comprenant pas vraiment la réaction de Katie, Jean fronce légèrement ses sourcils tout en s’efforçant de garder son sourire, scotché à ses lèvres, se retournant ensuite vers Lucky en espérant que celle-ci n’ait rien vu. « Lucky n’est pas ton vrai prénom, si ? » Curieuse la rouquine, curieuse.



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Dernière édition par Jean Grey le Sam 24 Sep 2022 - 14:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa EmptyMar 26 Juil 2022 - 19:04




Jarptitsa

« Enchantée Lucky, me répond-t-elle d’une attention et d’une voix singulières ; l’attention est de prononcer mon nom avec mon accent tandis que la voix est encore légèrement enfantine mais agréable, comme un chant d’oiseau. Je m’appelle Jean. Et voici mon amie, Katie. »

Si la brune est plus sur l’observation du décor, l’autre rousse m’observe moi et réciproquement ! D’environ ma taille mais plus musclée, elle a le genre de chevelure qui m’a fait aimer la rousseur et finir par l’être. Chevelure maintenue au plus près de son visage et dégageant totalement celui-ci à l’exception des oreilles, laissant admirer un front large souligné de sourcils fins et d’yeux que je ne saurais décrire autrement que comme des joyaux. Les deux pétillent autour d’un nez court, droit et triangulaire qui accompagne le regard sur des joues légèrement renflée et une petite bouche aux lèvres délicieusement pulpeuses plissées en un sourire admirable. Profil morphopsychologique cérébro-émotionnel et regard parmi les plus marquant qui m’ait été donné de voir, autant je suis habituée au premier autant j’ai besoin d’une seconde de trop pour décrocher du second et m’en revenir à la poignée de main.

Jean, la plus intéressée des deux et c’est partagé, et Katie, la plus distante qui salut sans contact. Ainsi soit-il, je cligne des yeux et souris aux deux avec la même amicalité. Ayant décroché le regard de celui de Jean, j’ai loisir d’observer leurs tenues et encore une fois je reste peut-être un instant trop longtemps sur celle de la rousse : en plus d’une taille similaire à la mienne, je dirais à vue de nez, sachant que je ne dois approcher aucun de mes deux sens trop près non plus, que sa silhouette et ses mensurations sont identiques ou peu s’en faut ; on doit avoir un bonnet de poitrine d’écart. Plus important encore, j’adore sa robe !

Dommage que j’ai un spectacle à continuer parce que j’ai tant à dire qui ne le concerne pas. Merci ma Chance, la discussion ne s’éternise jamais sur ce que j’ai fait. Souriante dans mon accueil, j’accompagne jusqu’à leurs places en essayant de guider pour que, pas vue pas prise ni vue ni connue j’t’embrouille, Jean soit la plus proche de la table basse. Je m’installe ensuite en miroir sur l’autre canapé, plutôt que de m’y mettre au milieu comme c’est généralement le cas. Je ne peux m’empêcher de remarquer le remontage de bretelle et de bien plus y sourire que lorsque ce genre d’événement arrive généralement. La surprise revient également mais elle n’est plus aussi agréable que l’apparence de Jean et sa découverte puisque ladite Jean se tasse sur son siège. Je cligne des yeux une nouvelle fois avec douceur et tendresse, comprenant la timidité ; enfin, comprenant que la rousse est timide. Son sourire ne me semble pas gêné mais son port ne saurait mentir.

On peut se tutoyer, j’acquiesce sans dire mot mais avec le sourire. J’ai le flanc contre le dossier de mon canapé, installée de trois quarts vers Jean et Katie, et croise les jambes d’aise tout en accordant enfin un regard aux sandales ouvertes de mon invitée la plus proche. Remontant de cette fin d’observation, je vois les mains sages de l’une puis le regard moins sage de l’autre qui me fait lever un sourcil à direction d’un Nathan attendant dans le couloir, mains dans les poches et une épaule contre le mur.

"C’était un très beau spectacle", voilà qui prend une polysémie amusante considérant les différents spectacles présents et passés. Après, cela fait toujours autant plaisir de savoir que j’ai fait plaisir. Même si Katie est à l’un des autres sens et est surprise lorsqu’on lui demande de venir dans le nôtre. Ça perturbe Jean et m’amuse beaucoup, n’ayant pas besoin de faire preuve du professionnalisme de Nathan puisque mon rôle est d’être affable ; chose qui me vient naturellement. Après, Nathan a un petit sourire aussi.

« Lucky n’est pas ton vrai prénom, si, m’interroge Jean une fois la surprise et la perplexité envers Katie passée, m’amenant à pouffer.

- I’m the Lucky One, réponds-je avec amusement, un écartement des mains accueillant et un accent anglais valable pour tous les mots sauf le "Lucky", mais nan. Mon prénom c’est Lucy. »

Je marque une petite pause le temps de pencher le buste en avant et de m’exprimer avec connivence.

« Quand j’étais petite, mon orthophoniste a passé beaucoup de temps à me convaincre de ça. Du coup j’ai décidé que Lucky serait mon surnom. »

Je me redresse et soutiens mon coude droit de ma main gauche alors que mon bras droit se positionne à la verticale et que la main qui le termine fait un mouvement circulaire avant de présente sa paume au ciel et à mon interlocutrice.

« Ce n’est pas que de la mauvaise foi, précise-je sur le ton de la plaisanterie. C’était sincère que je n’arrive pas à prononcer correctement mon prénom… mais d’apprendre que mon "erreur de prononciation" me faisant m’appeler "Chance" dans une autre langue m’a fait y voir un signe de la mienne, de Chance, et donc vouloir continuer à me faire appeler ainsi. Comme je suis tenue et chanceuse, voilà ! Si vous voulez un témoin, demandez à Nathan ce qu’il en pense. »

L’instant de surprise de mon garde du corps se termine par un soupire amusé, probablement autant par le fait que si les jeux sont de pure chance c’est mort que parce que je tends une perche entre Katie et lui ; je ne me moque pas d’eux, enfin si je me moque de Nathan à défaut de le faire de Katie, et j’accompagne cela d’autodérision.

« Mais vous pouvez m’appeler comme vous le voulez, assure-je avec amusement tant à Katie, qui m’appellerait "pas" potentiellement, qu’à Jean, qui s’y intéressait, avant de le hausser les épaules un instant. Enfin, entre Lucky et Lucy. Minette me va aussi mais on n’y est pas encore et Chanchieuse n’est pas un surnom, c’est un descriptif. »

Je pouffe en conclusion, tant à mes paroles qu’à un Nathan qui fait son possible pour ne rien commenter et qui commente donc silencieusement ! Je décris le mouvement circulaire inverse avec ma main afin de la ramener à la verticale et d’apposer l’index et le majeur contre ma tempe tandis que l’annulaire et l’auriculaire se plient contre ma mâchoire. Mes yeux passent de Jean à Katie et inversement.

« Vous avez des surnoms aussi, toutes les deux ? »

Ceci ne compte pas vraiment comme une curiosité mimétique mais c’est une curiosité tout de même. Je pousse un peu plus la familiarité que d’ordinaire, je sais, mais je fais ce que je veux, Nathan le sait. Après, si je suppose bien que Katie soit déjà un surnom, cela la fera peut-être un peu participer et puis ma curiosité va plus à Jean ; il faut bien l’avouer mais en silence de préférence.

« J’espère ne pas te gêner en disant cela, reprends-je une fois la réponse obtenue pour me donner le temps d’analyser les éventuels surnoms afin d’en apprendre un peu plus et en ayant conscience que je vais gêner Jean légèrement de fait de sa timidité mais que le compliment l’aidera surement à se sentir valorisée, mais j’adore ta robe. Le noir te rend mystérieuse et classe tandis que les baleines rouges au niveau de la poitrine sont une belle manière d’esthétiser celle-ci et que les traits qui en descendent mettent en avant ta silhouette avec la couleur de l’amour et de la passion sans pour autant jurer avec la sobriété précédente. Simple, efficace, svelte, magnifique. »

Oui, niveau retour constructif pour mon spectacle je me pose là mais tant que l’atterrissage n’est pas en catastrophe je retomberais sur mes pattes à un moment donné. Si.

« T’as d’excellents goûts. »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa EmptySam 24 Sep 2022 - 15:40



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Le magnétisme qui s’opère entre les deux rousses, fruit d’une chimie des corps qui résonnent l’un vers l’autre comme pour tisser des rubans rouges entre eux, étoffe davantage le trouble de la plus jeune ; s’il lui est déjà arrivé de s’émouvoir de la beauté d’une femme, c’est bien la première fois qu’un soupçon de tentation s’insinue ainsi dans ses veines. D’une âme encore chaste, et d’un corps qui n’a jamais été frôlé par le désir brûlant de l’amour euphorique, Jean peine grandement à défaire ses yeux admiratifs de la belle créature assise à côté d’elle — mais pas assez près, juge-t-elle tout bas, partagée entre la honte et les prémices d’une attirance à peine voilée, qu’elle ne peut réprimer. Télépathe, elle s’estime chanceuse d’être la seule à l’être en cet instant car, ses pensées sont envahies par des mots peu glorieux : elle se demande quelles notes délicieuses composent le parfum de sa peau, et tendrait presque le bout de son nez pour tenter de les capturer. La conversation, Jean. Concentre-toi sur la conversation ! Déjà que Katie est complètement absorbée par l’homme qui se tient dans le couloir… « I’m the Lucky One, mais nan. Mon prénom c’est Lucy. » Réponds la jolie rousse d’une voix amusée, qui arrache un énième sourire aux lèvres de Jean ; Lucy anime ses mains de quelques gestes, et la mutante ne peut s’empêcher de noter qu’elle a de jolies mains, fines, élégantes, qui paraissent douces… On peut toucher ? Pendant que Lucy parle, expliquant les raisons de son accent anglais pour le moins charmant, Jean redresse légèrement son buste en même temps que son menton, sa bouche aux lèvres pincées remuant légèrement comme pour tenter de dissiper les mots qui pesaient sur sa langue. Qu’est-ce qui lui prend d’avoir de telles pensées ?!

Si Katie ne semble pas vraiment écouter les paroles de Lucy, Jean, elle, ne perd pas une miette des syllabes qu’elle prononce ; elle est aussi expressive que bavarde, et l’énergie qui s’échappe de son corps est contagieux, si bien que la mutante ne cesse de lui sourire en plissant parfois ses paupières sous l’amusement de son discours. « On peut dire que le hasard de la linguistique fait bien les choses, si on considère que le hasard existe bien sûr. » Existe-t-il un sous-entendu quant à cette rencontre ? Le hasard a voulu que Katie hérite des places pour le spectacle, et que ces fameuses places soient désignées comme gagnantes… Le hasard faisait décidément bien les choses. « Minette ? Quelqu’un t’appelle réellement ainsi ? Je vais plutôt opter pour Lucky, je trouve que cela te va très bien ! » Dit-elle en plissant ses lèvres d’un sourire complice, même si la mention du terme Chancieuse l’amuse beaucoup ; la rousse ne paraît pas être pénible mais, comme tous les artistes, on devine fort bien que les exigences qui sont les siennes.

Lucy n’a pas peur de prendre la parole, de monter sur scène face à une foule immense et de se donner en spectacle ; elle est captivante dans sa façon de faire, d’agir, de parler et de se mouvoir mais, tout cela, Katie ne semble pas vraiment le voir. Aussi, lorsque la question des surnoms leur est retournée, Jean est la seule à fournir une réponse, ses deux mains toujours nouées autour de son genou plié : « Je n’ai pas vraiment de surnom pour ma part et… » Et Katie regarde ailleurs. Encore. Comme le silence ne se rompt pas après la fin de sa phrase, Jean tourne finalement son menton vers son amie pour lui donner un léger coup de coude, qui fait aussitôt réagir la jeune femme. « Les surnoms ? Bah si ! On t’appelle le Phoenix, t’as oublié ? » Quelle idiote. Un peu atterrée et mal à l’aise, Jean lui fait discrètement les gros yeux avant de se retourner vers Lucy, en essayant de paraître la plus détendue possible. Comment justifier un tel surnom à présent ? Elle ne peut décemment pas lui annoncer aussi frontalement qu’elle est une mutante, surtout depuis les récents évènements avec la Sorcière Sombre… Trouve quelque chose, vite ! « Oui, mais ce n’est pas en rapport avec mon prénom. Quant à Katie, c’est déjà un surnom. Elle s’appelle Katheryn mais, elle n’aime pas qu’on l’appelle ainsi. » Sans décrocher les yeux de Nathan, la principale concernée approuve : « C’est un vieux prénom. » Super, Katie, merci de ton intervention. Si Jean apparaît comme légèrement tendue pendant un court instant, les paroles de Lucy arrivent bien assez vite pour l’envelopper…

« Oh… » Elle baisse d’abord les yeux vers la robe complimentée, laissant un sourire immense prendre possession de ses lèvres avant que sa lippe inférieure ne soit mordue. Les paroles élogieuses de la jolie rousse ne peuvent que faire palpiter son coeur mais elle s’en retrouve également un peu gênée, ne sachant plus où se mettre ; c’est qu’elle n’a pas l’habitude d’être ainsi flattée ! Avec un brin de timidité dans le regard, elle redresse son menton vers Lucy pour planter ses yeux dans les siens, sa bouche ne cessant de faire fleurir des sourires à la fois tendres et joyeux. « Magnifique. » Elle répète inconsciemment le dernier mot de son interlocuteur pour lui retourner : magnifique, Lucy l’est, et bien plus qu’elle. Après quelques secondes de mutisme, Jean délie enfin ses mains — qui s’étaient accrochées l’une à l’autre sans qu’elle ne s’en rende compte, en même temps que sa langue, pour dire : « Je ne sais pas quoi faire… C’est la première fois qu’on me dit ça. Merci. Merci beaucoup… » Puis, alors qu’elle semble se retenir de rajouter quelque chose, elle se surprend et s’entend parler, formulant la pensée qui l’habite depuis le début de leur rencontre : « Cela me fait d’autant plaisir que je te trouve vraiment… Divine. Tu es réellement et sincèrement magnifique. » Elle fronce subitement ses sourcils en ayant l’impression de se dire « est-ce que je viens réellement de dire ça ? » mais, après une courte délibération dans son esprit, elle décide finalement de sourire avant de remarquer l’oeil suspicieux de Katie qui, tournée sur le fauteuil, observe les deux jeunes rousses avec un regard méfiant, ayant l'air d'avoir compris quelque chose sans réellement le comprendre. Est-ce qu’elle a deviné le manège électrisant qui s’opère entre les deux ? Sous cette idée, et sous la crainte d’être jugée par son amie, Jean détourne rapidement le regard en demandant, d’une voix plus frêle : « Est-il possible d’avoir quelque chose à boire, s’il te plaît ? »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa EmptyDim 2 Oct 2022 - 12:22




Jarptitsa

C’est aussi amusant que charmant de voir Jean tenter de se recomposer : redresser le buste et le menton pour que je ne la vois pas suivre mes mains des yeux, garder la bouche fermée pour que je ne comprenne pas qu’elle aimerait ajouter quelque chose. Je comprends. Dans les deux sens du terme ; même si je ne puis être sûre que du premier. La tentative de se recomposer. Je comprends aussi qu’elle aimerait ajouter quelque chose, à défaut de savoir quoi. Jusqu’à ce qu’elle le fasse avec son sourire des lèvres comme des yeux.

« On peut dire que le hasard de la linguistique fait bien les choses, si on considère que le hasard existe bien sûr.

- Le hasard fait bien les choses et j’ai un abonnement.
»

Oui, j’ai autre chose à dire et à penser mais je ne peux m’empêcher d’ajouter cela avant d’expliquer qu’on peut m’appeler comme on le veut ; dans la limite des surnoms disponibles. L’interrogation sur le "minette" ajoute une fragrance d’une tristesse douce à mon sourire et mon regard mais cela ne me gène nullement. D’autant que c’est bref, puisque Jean trouve également que Lucky me va très bien ! J’acquiesce avec connivence, là où elle sourit avec complicité. Son tour, ou plutôt leur tour puisqu’il y a le +1 même si sa participation est proche de 0, de parler des surnoms !

Pas vraiment de surnoms avec les mains accrochées aux genoux ; j’en suis presque à intervenir pour dire que ce n’est pas grave mais le silence est légèrement gênant. Et Jean légèrement gênée. Quoi que légèrement… heureusement, l’attention s’en va vers la responsable du silence dont le surnom est surement déjà présent et qui met les pieds dans le plat une fois qu’elle a reçu un coude dans les côtes : Jean s’appelle le Phoenix ? Genre comme la ville ou l’oiseau ? "Le", ça doit être le second… même si c’est techniquement une seconde à deux niveaux : Jean, qui est une fille jusqu’à preuve du contraire, et l’Oiseau de Feu, qui est une Oiselle comme je l’expliquerai prochainement. Actuellement, le Phoenix s’intimide. Elle tente d’intimider la Katie mais ce n’est pas très efficace. Tiens, c’est peut-être un moyen d’expliquer : Ho-Oh et Sulfura. Nan, je ne vais pas toujours faire des explications à base de Pokémon… mais c’est une idée ! Tout comme celle que Jean préfère qu’on en parle pas, ce qui me fait me demander pourquoi et si elle ne serait pas mutante ; après tout, c’est vis-à-vis de l’Humanité des mutants que j’ai employé les Pokémons en exemple. Or, le hasard fait bien les choses comme énoncé précédemment et constaté tout au long de mon existence. Maintenant, comme c’est dur de trouver comment aborder cela sans faire une Katie, c’est-à-dire mettre les pieds dans le plat, j’écoute simplement le fait que le surnom ne soit en effet pas en rapport avec son prénom. Comme le mien, d’une certaine façon, même s’il y a effectivement une proximité phonétique et un passif en lien. Du coup pas forcément comme le mien mais, chut, on va se concentrer sur Catherine et se demander son orthographe parce qu’il y en a beaucoup trop avec ce "vieux prénom". Okay… vu la réaction de Jean, on va plutôt changer de sujet.

Complimenter une timide est un bon moyen d’avoir son attention. Sur ses pieds, certes, mais au moins ça change les idées !

Après, Jean commence par la robe puisque c’est le sujet. Son sourire est peut-être le plus impressionnant et il continue malgré un geste de séduction qui me fait me dire que je suis peut-être allée un peu loin. C’est sincère, certes, et probablement maladroit, aussi, mais… voilà quoi ! Argument imparable. La gêne arrive et je passe à autre chose vis-à-vis de mon bug, un peu trop vite peut-être. Jean revient vers moi avec son éternel sourire, ou plutôt une nouvelle nuance de celles offertes jusqu’ici, et répète mon dernier mot. Enfin, le dernier mot qu’elle a dû analyser avant que la timidité ne la conquière. Je confirme le magnifique avec un acquiescement qui me fait rompre le contact entre ma main et mon visage, ramenant la première vers la seconde posée sur mes cuisses.

« Je ne sais pas quoi faire, avoue une Jean mignonne comme tout, ne me surprenant pas le moins du monde mais m’amusant avec tendresse. C’est la première fois qu’on me dit ça, continue-t-elle en me faisant lever les sourcils de surprise. Merci. Merci beaucoup… »

Je m’apprête à répondre mais ma surprise est rejointe par la sienne alors qu’elle renchaine. Jusqu’au mot fatidique, je suis le parfait exemple de comment prendre un compliment : tu le prends et pars avec. Puis vient le qualificatif du compliment et c’est une troisième surprise avec un petit pouffement passager. La plupart du temps, j’aurai tendance à dire "merci" et "je m’en doute" aux compliments ; même si je préfère taire la seconde partie, parce que niveau humilité elle se pose là or il est question de partir avec le compliment. Cependant, "divine" c’est fort. J’en prends bonne note !

« Tu es réellement et sincèrement magnifique, conclue-t-elle avant de s’interrompre d’elle-même en un bug qui m’est couramment familier ; c’est dire si je comprends son interdiction !

- Merci beaucoup, dis-je en m’adossant au canapé avec un sourire et une fierté assurée ; un peu trop d’ailleurs, même si maintenant que j’ai l’adjectif je le garde ! Et voilà comment on prend un compliment. »

Après un clin d’œil espiègle, j’avance mon buste et mon dos bien droit tout en joignant mes mains sur mon genou haut, puisque mes jambes sont croisées d’aise, avant de finalement relever un peu le menton. La dignité incarnée. Ben quoi : tu me brosses dans le sens du poil, je ronronne, c’est normal.

Jean ne ronronne pas vraiment, de son côté, surtout que Katie vient lui faire payer le fait d’être impliquée. Ce regard de suspicion… on en est à un jugement amical mais un jugement tout de même. Qu’est-ce qui se passe ici, se demande Katie ? Il fallait suivre ! Cela étant, cette pause a un mérite : laisser le temps de réfléchir de mon côté. Ce n’est pas la première fois qu’on me complimente, heureusement, et c’est courant quand je rencontre des fans, heureusement aussi. Après, pas grand monde a réagi avec autant d’attirance physique que Jean : j’aime bien l’idée d’allumer le Phoenix… mais c’est peut-être pas la décision la plus sage. Elle est mignonne, elle est belle et elle a de bons gouts ; pour la robe, of course. Cela étant, j’étais innocente dans mon compliment… enfin, aussi innocente qu’une sincérité consciente qu’elle allait gêner le permet. Pas d’arrière-pensée de séduction au-delà de ce que mon métier réclame. Ce qui implique une position possiblement inconfortable, en fait, pour Jean comme pour moi.

Jean la vit beaucoup moins bien que moi, d’ailleurs, et cela m’attriste bien plus que ladite position inconfortable. Très franchement, même si je ne le dirais pas donc aussi-franchement-que-possible-sachant-que-je-ne-vais-pas-être-franche-sur-le-sujet, Jean est attirante. Maintenant, reste à savoir ce qui va cascader de cela et comment on va se dépatouiller. Actuellement, c’est compliqué.

« Est-il possible d’avoir quelque chose à boire, demande-t-elle en se faisant aussi petite qu’elle y arrive, s’il te plaît ?

- Alors,
dis-je en me penchant en avant et en tendant la main droite pour attirer son regard afin de les balader ; la main, le regard et Jean. On va faire un travail d’équipe : tu commandes, je prends note et Nathan va chercher. »

Tout en parlant, je la désigne de la main et d’un geste de tête puis en passe à moi et finalement à Nathan. Cela dérange ledit Nathan, qui n’aime pas me laisser seule avec des inconnus surtout considérant que les fans peuvent être effectivement fanatiques de temps à autres, et j’en rajoute une couche : même si je ne suis pas certaine si c’est contre lui ou contre moi ni si c’est une bonne ou une mauvaise idée. J’y vais à la Chance, ça me réussit et ça me va tant qu’il ne faut pas un coup de malchance pour avoir le coup de chance derrière… chose assez régulière quand on y pense. L’équilibrage, le karma, bref let’s go.

« Katie, sachant qu’il n’a pas quatre mains, ça te tente d’aller avec lui pour les boissons ?

- Je demanderai juste la carte d’identité si jamais il est question d’alcool,
souligne mon garde du corps avec ce que je suppose être de la Glossia. Lu, je mets sur ton ardoise au bar du BAM ? »

Comme toute salle de spectacle, la Brooklyn Academy of Music a un petit comptoir pour faire des emplètes avec les spectateurs en leur vendant des boissons et des amuses-bouches hors de prix. J’acquiesce donc en misant sur le fait que, à défaut d’avoir une ardoise, ils reviendront vers moi plus tard pour me demander de rembourser ; ils connaissent Nathan et c’est le principe d’une ardoise, d’ailleurs. Ce qui fait de Nathan une ardoise à glace ? Enfin Bref… j’acquiesce à sa question.

Il y a deux mois, voire même un mois, mon garde du corps n’aurait pas accepté de me laisser ainsi seule. Néanmoins, j’ai désormais les @robeez pour assurer ma sécurité et quelques-unes sont en veille dans le circuit de ventilation. Okay, j’aimerai pas avoir à les utiliser mais le SHIELD connait leur existence donc je pourrais plaider la légitime défense malgré le non-respect de la limitation de moyens… sous réserve qu’il se passe effectivement quelque chose. Sachant qu’il se passe quelque chose mais c’est pas dans ce genre-là. Il me faut encore comprendre ce qui se passe au-delà du fait qu’une fan soit attirée physiquement.

Il me faut chasser cette considération deux secondes le temps de me décider sur une boisson aussi, autre qu’un génépi, même si j’y reviendrais rapidement. A la considération, pas à la boisson…

« S’ils en ont encore, dis-je une fois que Jean a passé sa commande, je prendrais un jus d’oranges pressées. S’ils en ont plus, je prendrais un jus d’oranges tranquilles. »

Nathan acquiesce avec un soupir et un sourire, me faisant comprendre que le message est passé, puis invite d’une main Katie à l’accompagner. Il lui ouvre et lui tient la porte avant de sortir tout en la laissant ouverte.

Me réadossant, je pose ma main droite sur l’accoudoir du canapé alors que la gauche s’en revient à ma cuisse. Après une expiration douce, je tourne mes yeux et mon visage vers Jean en penchant légèrement la tête sur le côté et en lui souriant.

« Merci d’avoir tenté d’intéresser Katie à mon art, dis-je avec contentement avant d’avoir un instant d’hésitation quand à la polysémie de mes paroles. Du coup, toi, reprends-je en ayant de la difficulté à rester posée, réavançant un peu le buste et le visage vers Jean, ça fait combien de temps que tu suis ce que je fais ? »

Je ponctue ma déclaration avec un sourire, observant le Phoenix savoir si elle continue de se faire un nid ou si elle se remplume un peu. Inutile d’aborder le non-jugement des attirances, ma page Wikipédia énonce que je suis lesbienne donc c’est pas un fait caché.

La différence entre la première version, jouée en Europe avant le Snap, et la seconde version de mon spectacle, c’est surtout le Let It Go final de Mike. J’avais juste pas eu l’idée avant. Oh, et le fait pour les Newyorkais de pouvoir le voir en live, plutôt qu’en enregistré. C’est toujours mieux.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa EmptySam 15 Oct 2022 - 20:46



Jarptitsa
16/09/2024 AVEC LUCY ORCHENT




« Le hasard fait bien les choses et j’ai un abonnement. » La formulation malicieuse arrache un sourire amusé aux lèvres de la mutante qui, curieuse mais muette car trop polie pour poser la moindre question, se contente de hausser ses sourcils en ayant l’air de demander des preuves : pour la rouquine, il est évident que le succès de sa comparse est dû à son travail acharné et non à une quelconque chance, alors il est difficile de refréner les élans intrusifs de son esprit, qui souhaite en savoir plus à son sujet. Lucky est assurément un personnage captivant, de ceux qui ont un charisme et une assurance tels que l’on pourrait passer des heures à les observer sans se lasser, et à s’étonner encore du charme qu’ils dégagent. Alors, Jean ne déroge pas à cette règle et ne peut s’empêcher de regarder la jeune femme, dont la discussion est tout autant délicieuse que son physique. La conversation est somme toute banale certes, mais fluide et naturelle, sans interruption gênante même si Katie est aux abonnés absents, bien plus préoccupé par le grand brun près de la porte que par leurs échanges. Qu’importe, Lucky et Jean parlent suffisamment pour deux, jusqu’à ce que cette dernière se retrouve silencieuse, le souffle coupé par les mots qui viennent d’être prononcés. Est-ce que tous ces compliments viennent de lui être adressés ?! Elle semble avoir un moment de confusion, un délicieux moment durant lequel les éloges tournent en boucle dans sa tête, tapissant ses pensées de quelques couleurs vives, chaudes et caressantes, adoucissant un peu l’image dépréciée qu’elle a d’elle-même. Car si Jean est certes habituée aux compliments courtois, que l’on sert généralement aux enfants en pinçant leurs joues renflées, personne n’avait posé sur elle pareil regard ; même Scott, avec lequel elle a vécu une idylle désormais achevée, ne lui destinait pas d’aussi jolies phrases. « C’est beaucoup trop… » Murmure-t-elle en déviant son regard de quelques degrés, son rictus mi-amusé mi-gêné traduisant un inconfort paradoxalement agréable, comme si le fait d’être l’objet de cette attention était à la fois euphorisant et angoissant. Finalement, elle détourne l’attention en reprenant la parole pour complimenter la vedette du soir, la couvrant des mêmes pétales élogieuses ; celle-ci, beaucoup plus habituée aux principes des compliments, l’accepte avec un fin sourire et une posture assurée, digne de son attitude depuis le début de leur entrevue. Par un mimétisme inconscient, la rousse imite la plus âgée en appuyant son dos contre le dossier du canapé, joignant ses deux mains sur ses cuisses, les genoux pliés.  Est-ce une leçon qu’on vient de lui donner ? « Décidément, j’ai encore beaucoup à apprendre. » Plaisante-t-elle (mais pas trop) en replaçant correctement une mèche de cheveux derrière son oreille, attirant ainsi le regard suspicieux mais curieux de Katie qui, plissant légèrement ses paupières, toise les deux femmes comme si elles étaient en train de comploter dans son dos.

Pendant que Katie découvre que les femmes peuvent se charmer, s’attiser sous des volutes de beauté et de parfum secret, Jean s’enfonce dans sa position confortable en mordant le coeur de sa lèvre supérieur ; roh, mais pourquoi a-t-elle de si longues jambes ? Elle ne pourra jamais rentrer dans un trou de souris ! « De l’eau pour moi, s’il te plaît. Ou un thé ! Oui, un thé c’est bien. » Elle parle tellement vite que la panique qui secoue son esprit gondole sa langue comme un long tapis que l’on secoue, c’est pour ça que les syllabes sont mordues et pas tout à fait compréhensible parfois. Pour faire bonne figure, elle tente de se calmer en appuyant son coude sur la bordure du canapé, ses doigts venant soutenir sa tempe tandis que Katie accepte d’accompagner le fameux Nathan, Lucky n’ayant même pas eu le temps de finir sa phrase que la brune s’était levée du canapé. Oui, pars Katie, pars loin !

Les deux s’en vont rapidement, laissant à Jean le loisir de remettre un peu d’ordre dans ses pensées — elle est tellement piquée par une angoisse étrange qu’elle n’a même pas relevé la blague enfantine de Lucky mais, face à elle, la rousse tente de donner le change et de ne pas paraître tout aussi étrange que l’angoisse qui sévit dans son esprit. « Euh… » Mince, la question ne l’aide pas vraiment. Depuis que Katie m’a proposée de venir ne sonne pas vraiment comme une bonne piste de réponse alors Jean presse ses lèvres l’une contre l’autre en penchant légèrement son buste en avant, réfléchissant à toute vitesse à une réponse convenable. « Pas longtemps, je t’avoue. » Assez flou pour ne pas dévoiler la vérité, mais pas assez précis pour la vexer ; elle se félicite mentalement pour cette acrobatie puis poursuit, en se redressant plus calmement : « Je vais être franche, je ne suis pas vraiment au fait pour toutes les stars de cette époque. Enfin. De nos jours, je veux dire. » Jean, arrête de parler, c’est mieux. « Et toi, tu chantes depuis combien de temps ? » Du coup elle va comprendre que tu ne suis pas du tout sa carrière... Vite, le thé. Le Phoenix est en train de perdre ses plumes.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa EmptyLun 17 Oct 2022 - 9:46




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Amusée mais pas convaincue par ma Chance, la Jean ? Oh, elle frôle le seuil d’un débat que je ne perdrais pas. Même s’il me faut avoir de la malchance d’abord pour avoir de la chance ensuite, cela reste de la Chance ! Personne ne me convaincra jamais du contraire et ma Chance sait qu’il y en a pour avoir essayé. Le hasard fait bien les choses et j’ai un abonnement, point. Inutile, donc, de s’attarder sur ce sujet. Ma Chance à Moi.

D’autant que je n’ai pas besoin de ça pour rendre Jean confuse. Ce qui est une confiserie, visuellement. Est-ce que je pourrais rendre le Phoenix chèvre si j’étais vache ? Heureusement que je suis chat. Cela ne répond pas à la question ? Une preuve de plus que je suis chat ! Perchée. Aussi. Enfin Bref, confiserie confuse contemple et contemplée continue d’essayer de communiquer.

C’est beaucoup trop ?

« Mieux vaut trop que pas assez. »

Croyance ou constat, fais ton choix. J’ai fait le mien et ce qui est à moi est à moi tandis que ce qui est à toi est négociable. Cela n’est pas négociable. Heureusement que je ne sors pas tout cela à haute voix sinon c’est moi qui devrais sortir or le plan c’est pas que ce soit moi qui le fasse. Nathan ? Attends.

Si la plaisanterie de Jean me fait sourire, c’est surtout son geste de séduction qui attire mon regard. Et celui d’une Katie qui ne va pas tarder à sortir aussi si tout se passe comme improvisé. Oui, c’est pas prévu depuis longtemps. La commande du Phoenix arrive rapidement et change tout aussi vite, dévoilant que, au fond du trou qu’elle tente de faire en s’enfonçant dans le canapé, l’oiselle panique. Litière. Encore que, est-ce une mauvaise chose que de trouver attendrissante sa tentative de faire semblant qu’elle panique pas ? Il faut bien qu’elle panique pour faire semblant de ne pas le faire donc, quelque part, c’est aussi attendrissant qu’elle panique. Je me suis comprise, ce qui est une chance et une preuve de la mienne, et Katie comprend vite aussi : même pas eu le temps de finir qu’elle a déjà commencé ! Nathan tache de freiner tout le monde, un rôle qui lui est plus habituel que tout le monde ne le croit, puis accélère pour s’en aller comme demandé.

Cela étant expédié et je laisse aux spectateurs le soin de juger si c’est timbré ou non, j’en reviens à une Jean qui n’en revient pas vraiment.

« Euh, commence-t-elle à répondre alors que la panique se tasse en angoisse et que la paniquée continue d’essayer de se détasser alors même qu’elle n’a pas sa tasse de thé pour l’y aider ; de mon côté, l’onomatopée lettrée me fait simplement pouffer un instant et sourire plusieurs. Pas longtemps, je t’avoue. »

Les Années Sombres ont tendance à faire ce genre d’effet, je le crains. De plus, j’ai largement eu le temps d’être oubliée durant celles-ci considérant que je n’étais déjà pas extrêmement connue avant. Outre atlantique, un peu. Ici, en revanche… probablement quasiment pas.

Jean va être franche, voilà qui me fait sourire encore, et explique qu’elle n’est "pas vraiment au fait pour toutes les stars de cette époque". Voilà qui me surprend, relevant les sourcils et desserrant les mâchoires. "Cette époque" ? J’arrive pas à savoir qui elle traite de vieille, là. Elle se reprend, certes, mais je l’ai prise aussi ! Par contre, je ne l’ai pas comprise. Elle tente de noyer le poisson par une question mais le chat mange le poisson donc je m’en sortirai !

« Je chante depuis que je suis petite, dis-je avec espièglerie, histoire de rester sur le thème du temps. Professionnellement, j’ai fait la première version de ce spectacle en 2017-2018 et la seconde cette année. Entre temps, j’ai fait un One Woman Show autobiographique mais, comme à vingt-trois ans ça fait pas beaucoup, j’ai parlé de ma famille sur toute la première moitié ! »

J’enchaine les paroles avec un contentement vif, l’espièglerie ne pouvant survivre au sous-entendu que je cache. Le Snap.
J’enchaine les paroles avec un regard observateur, aussi, histoire de vérifier si Jean me suit depuis suffisamment longtemps pour savoir.

« J’aime bien que tu me considères comme une star, plaisante-je à moitié avec une fierté entière. Après, pour cette époque, j’ai bien l’intention qu’on se souvienne de moi à la suivante. »

Si j’acquiesce avec conviction, mes mains sont restées tranquilles à cette dernière déclaration ; là où, lorsque j’ai énoncée mon appréciation, elles sont venues se poser sur mes hanches.

« T’es dans l’Histoire de l’Art pour raisonner par époque, demande-je alors que ma main droite s’en vient s’accouder à l’accoudoir pour supporter mon menton dans sa peau et placer mon index contre ma tempe. J’aime beaucoup avoir les avis des spectateurs sur ce que je fais, que ça soit pour prendre les compliments comme pour essayer de m’améliorer. Toutes les critiques ne sont pas à prendre mais je fais mon tri ensuite. »

Est-ce que je la laisse répondre à cela ? Une pause d’une ou deux secondes, ou un peu plus, le temps de me décider et de voir si elle le fait ou non ; ce qui est une décision.

« Jarptitsa, reprends-je avec une douceur étonnante considérant la vitesse précédente tout en tendant les mains vers elle dans un geste d’apaisement. T’es adorable quand t’es gênée, vraiment, mais je veux pas que tu te traumatises non plus. »

Souplement, je décroise les jambes et me lève du canapé. Ensuite, je retourne mes mains en un geste invitant Jean à se lever à son tour, mes index et majeurs remontant comme ceux d’un chef d’orchestre.

« Fais comme moi, s’il te plait, réclame-je tranquillement une fois mon geste fini afin de renvoyer mes mains contre mes hanches, dans la posture classique de Wonder Woman. Posture de puissance, ça réduit l’hormone du stress. »

Je ne suis pas stressée mais j’ai l’habitude d’employer cette posture voire d’en abuser. Je fais partager le savoir avec une Phoenix qui en a besoin, je le crains, tout en sachant que j’ai posé un questionnement à son esprit : Jarptitsa. Sait-elle ce que cela signifie ? J’espère mais ne puis l’assurer, cela dépend sa connaissance sur l’histoire de son surnom.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa EmptyLun 17 Oct 2022 - 15:25



Jarptitsa
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Comme aucune ombre ne passe sur le beau visage de Lucky, Jean relâche lentement l’emprise nerveuse qui s’était formée autour de ses épaules précédemment crispées, qui s’affaissent presque aussitôt que son soupir soulagé s’échappe de ses lèvres ; la vedette n’est nullement vexée de l’aveu de son invitée, apparaissant même souriante et presque amusée de ses mimiques intimidées. Fort heureusement pour la plus jeune des deux, après cette maladresse qui n’est sûrement pas la dernière de sa part, la conversation s’enchaîne sur la carrière de la talentueuse chanteuse : au moins, Jean apprend des choses la concernant, ce qui règle au moins un des problèmes déjà cités même si, l’expression de son visage montre très clairement qu’elle n’en savait rien du tout. « Et ils ont apprécié que tu parles d’eux dans ton spectacle ? » Demande-t-elle avec une vraie curiosité enfantine dans la voix, se disant que, à leur place, elle n’aurait peut-être pas apprécié le fait d’être dépeinte par autrui devant de parfaits inconnus… Et qui pourrait faire une telle chose dans son entourage ? Sur l’instant, elle ne voit personne susceptible d’embrasser une carrière comme son interlocutrice, et s’en réjouit presque intérieurement.

« Je suis sûre qu’on se souviendra de toi pendant longtemps ! » Sincère dans son élocution, Jean se replace correctement sur son siège en haussant ses sourcils avec conviction et en hochant son menton de haut en bas, songeant combien la rouquine est une personnalité particulière, de celle que l’on n’oublie pas facilement.

La conversation revient alors en sa direction et, quoique flattée d’intriguer la belle rousse, Jean a bien l’impression d’être moins intéressante qu’elle et se garde donc de s’épancher sur sa propre vie, ne voulant pas l’ennuyer avec ce qu’elle considère comme des banalités. « Non, pas du tout » commence-t-elle à dire en accompagnant sa phrase d’une négation verbale, son visage oscillant de gauche à droite tandis que ses lèvres dessinent l’ébauche d’un sourire pour qu’elle puisse poursuive, d’une même voix chaleureuse : « Je suis en Lettres et Sciences Humaines. » Jean ne donne pas plus de détails, ne pensant pas nécessaire le fait de lui confier qu’elle souhaite devenir professeure de littérature, dans le Manoir où elle a grandi… Entourée de mutants. Heureusement, elle se contente du strict minimum sur ce point. « C’est une belle mentalité, je trouve… Certains sont bien moins talentueux que toi mais n’acceptent pas les critiques. Pour ma part, je n’en ai aucune à te faire : j’ai apprécié le spectacle et comme je ne pense pas être capable de faire la moitié de ce que tu fais, je me contente d’admirer. » Un léger rire emportant sa gorge, Jean glisse sa main dans ses premières mèches pour les repousser en arrière, avant d’entendre le surnom que Lucky lui donne ; japi-quoi ? Son menton s’avance quand ses sourcils se froncent sans contrariété, essayant seulement de déchiffrer la nature des syllabes qu’on vient de lui attribuer… Mais rien. Elle n’a jamais entendu ce mot et cela la rend bien évidemment curieuse, mais elle obtempère néanmoins à la demande de la plus âgée, glissant ses mains sur ses propres hanches pour adopter la fameuse posture de puissance… Elle ne sait pas vraiment si cela fonctionne, mais elle ne sent pas une grande différence. Néanmoins, gardant sa position de puissance, elle ose demander avec un délicieux air mutin au visage : « Comment tu m’as appelée ? »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa EmptyMar 18 Oct 2022 - 16:41




Jarptitsa

Les membres de ma famille ont-ils appréciés que je parle d’eux dans mon spectacle ? Pour les vivants, j’ai prévenu avant. Pour les morts, c’était plus compliqué. Après, je n’ai rien dit d’autre que la vérité et pas balancé de secret donc on est plutôt bons. Mon père s’en est amusé, rien d’étonnant, ma mère aussi, heureusement, et ma sœur j’ai pas de nouvelles. Pourtant, c’est pour elle que je suis venue ici ; les spectacles ne sont que des excuses. Excuses qui m’ont permis d’obtenir, en plus de mon lien avec Célestine, la Green Card pour pouvoir rester autant de temps que je veux. Chose qui s’arrange encore maintenant que j’ai deux propriétés immobilières sur New York.

La question de Jean m’amène à quelques secondes de réflexion par sa pertinence et mon impertinence, avant que je n’acquiesce.

« Ça passe. »

En vrai, c’est l’équipe PR du trust qui a pas dû aimer la blague. Après, ses membres m’aiment déjà plus beaucoup depuis que je leur ai dit que j’étais assez grande pour qu’Enzo gère mon image de marque tout seul. D’un autre côté, peut-être sont-ils satisfait de plus avoir à essayer de me conseiller : pas comme si j’étais la moins têtue du lot. Lot qui se souviendra de moi pendant longtemps, à n’en pas douter ! Enfin Bref…

Jean semble se ragaillardir autant que faire ce peut, ce qui est plus difficile pour une femme que pour un homme pour des raisons sociales comme étymologiques, mais cela survit difficilement à ma question la concernant. Pourtant j’ai pas demandé grand-chose : la branche ! Pas d’Histoire de l’Art, le Phoenix me le confirme doublement. Néanmoins, le fin sourire qui s’en suit est encourageant : elle va parler d’elle et peut-être même être à l’aise en le faisant de ce qui la passionne suffisamment pour l’étudier ! Lettres et Sciences Humaines. Une généraliste, du coup, plutôt. J’acquiesce avec le sourire, moi aussi. On a tellement de sujets de discussion que la soirée suffira pas. D’ordinaire, en trente minutes à une heure c’est terminé : notamment car, outre ma belle mentalité qui consiste à piquer dans tous les râteliers avant de voir ce que je mange, Jean n’a aucune critique à me faire. C’est souvent ainsi, par manque de confiance en soi plus que de compétence puisque l’avis profane, via son innocence et sa méconnaissance, peut poser des questions aussi simples que pertinentes. Il n’est pas question d’être capable de faire, juste d’en parler. Après, le Phoenix continue de marcher sur ses pattes plus que de s’envoler : Jean parle de se "contenter d’admirer", ce que je peux comprendre, mais me semble se dévaluer par manque de confiance en elle.

Aller, op, posture de puissance.

Oui, je sais qu’elle a ri. J’ai entendu, écouté, vu et regardé. C’est l’agréable de ce rire qui, en plus des autres agréables incluant la gêne, me motive à lui donner quelques ficelles. Ça et le fait qu’à force de se remettre les cheveux en arrière, elle risque de finir chauve. Il faut sauver la rousseur !

La surprise créée par l’emploie du Jarptitsa m’apprend qu’elle ne sait pas de quoi il s’agit, chose guère étonnante puisqu’il n’est pas question d’Histoire de l’Art, mais je ne m’y arrête pas de suite. Voyons quand Jean osera m’y arrêter elle-même ?

La posture de puissance lui va bien, sans avoir une silhouette en sablier sa robe souligne une fois encore ses courbes et ses mains lui filent un coup, de mains, dans cette démarche esthétique. J’avais pas pensé à ça pour le coup mais je le remarque vite. Tout aussi vite que l’air espiègle voire moqueur qui s’en vient sur ses traits.

« Comment tu m’as appelée, me demande-t-elle en me faisant décoller de son expression pour me concentrer un minimum sur ce qui l’accompagne.

- Jarptitsa, répète-je avec mon plus bel accent slave qui ne tromperait aucun slavophone sur le fait que c’est l’un des seuls mots de la langue que je connaisse. L’Oiseau de feu, ballet de Serge de Diaghilev et musique d’Igor Stravinsky ? Légende populaire slave, asiatique, gréco-latine, égyptienne et perse ? D’ailleurs, Jarptitsa est féminin ; comme beaucoup des contes sur le Phénix. »

Je laisse un instant d’observation, mains sur les hanches et sourcils relevés en attendant de voir si Jean a fait l’étude mythologique de son surnom.

« Au risque de mettre les pieds dans le plat, avertis-je avec l’intention de le faire sourire aux lèvres et aux yeux, c’est parce que tu es mutante que tu as ce surnom ? »

Mes mains ne tiennent plus en place et viennent se joindre en prière devant moi.

« Si oui, tu me montres et en échange je te fais toute l’histoire du Phénix en poésie ! »

Okay, là je m’enfonce un peu trop dans le plat… je risque d’en faire un, de plat. Du fait, je m’interromps toute seule, croisant tous mes doigts sauf mes index. Ceux-ci s’en vont désigner Jean alors que je lui parle, avant de venir clore mes lèvres pour que j’arrête.

« Si non, pour la démonstration ou le surnom, excuse-moi et je t’explique quand même. L’Oiseau du Ciel est ma créature mythologique préférée. »

Alors que mes index reposent sur mes lèvres, il est évident que j’ai quelque chose à ajouter. Comme je suis très coordonnée, mes deux doigts reviennent un instant vers Jean avant de me réinterdire la parole.

« Tu me prêtes ton téléphone ? »

J’ai pas le mien dans ma loge, pour éviter les risques de vol. On pourrait croire que ce n’est pas utile mais Raven n’est pas la seule à avoir réussi à rentrée ici en mon absence, même si personne ne m’a fait aussi peur qu’elle à mon retour. Ni ne m’a autant excitée sur ses pouvoirs. Je n’arrive pas à savoir si j’espère ou non que Jean en ait. Enfin, plus exactement, je n’arrive pas à savoir si c’est une bonne chose que j’espère qu’elle ait des pouvoirs. Elle a l’air gentille comme tout mais pas certaine qu’elle aime parler de cela. Je suis ouvertement pro-mutante, au point de me mettre dans la litière d’ailleurs selon certains, mais je suis aussi consciente que je peux réagir mieux à certaines mutations que les mutants n’en possèdent. Pour moi, c’est beau et c’est intrigant ; je n’ai pas tout le bagage psychologique derrière. Néanmoins, je peux comprendre qu’il soit négatif. Si tel est le cas pour Jean, j’aurai tôt fait de lui changer les idées avec l’un de mes plus gros délires.



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The (Dark) Phoenix

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MessageSujet: Re: [Terminé] Jarptitsa [Terminé] Jarptitsa EmptySam 22 Oct 2022 - 0:15



Jarptitsa
16/09/2024 AVEC LUCY ORCHENT




Ça passe. Voilà une réponse qui n’en est pas vraiment une, songe-t-elle en pressant ses lèvres l’une contre l’autre avec malice, donnant l’impression de soupçonner un demi-mensonge visant à cacher une vérité un peu plus compliquée. Mais comme les deux demoiselles n’en sont pas à échanger des choses aussi intimes que leurs problèmes familiaux, la rouquine finit par lui accorder un sourire conciliant, ses yeux bleus s’attardant un moment sur ses traits avant de dériver vers ses propres mains, qu’elle surprend, encore, à triturer sa robe sombre. Pscht ! Elle relève aussitôt le menton en séparant ses mains dans un geste un peu brusque, comme l’on sépare deux enfants se chamaillant en braillant, pour les déposer d’abord sur son genou puis, ne sachant pas trop quoi en faire, elle appuie son coude sur la bordure du canapé pour nicher son menton dans sa paume, laissant l’autre main vagabonder quelque part dans sa chevelure… À force, elle a presque défait son chignon et quelques mèches libérées retombent sur ses temps et dans sa nuque mais, comme elle ne s’en rend pas compte, cela ne semble pas si grave.

Après une posture de puissance, qui n’a que trop peu d’effets sur le manque de confiance de Jean, celle-ci questionne Lucky concernant le terrible surnom dont elle vient de l’affubler : la vedette le répète une nouvelle fois, obligeant la mutante à plisser son nez tout en souriant de plus belle, véritablement curieuse et amusé. « Jarpista ? » Marmonne-t-elle avec maladresse et, se rendant compte de son élocution bancale, elle grimace presque aussitôt avant de rire d’elle-même, écoutant néanmoins attentivement les explications de son aînée… La mention du féminin continue de la faire sourire mais… « Au risque de mettre les pieds dans le plat, c’est parce que tu es mutante que tu as ce surnom ? » Un don. Lucky a décidément un don pour mettre Jean mal à l’aise. Si elle reste un instant interdite, un peu surprise de la dureté de la question, la jeune mutante ne peut s’empêcher de redresser son visage en baissant les yeux, tout d’abord, pour tenter d’évaluer la situation ; une rapide analyse mentale lui permet de savoir qu’il n’y a pas d’autres mutants (exceptés Katie) dans les parages et que, donc, il n’y aura pas de confrontation de cet ordre. Mais le danger est-il complètement écarté ? Lucky fait-elle partie des associations anti-mutants ? Elle pourrait le savoir en pénétrant dans son esprit mais… « Bingo. Comment as-tu deviné ? » La voix, murmurée telle une caresse, a été soufflée dans l’esprit de Lucky sans que Jean n’ait bougé les lèvres. Celles-ci, en revanche, se dessinent sous l’ombre d’un sourire presque fier, un peu narquois même, revendiquant une appartenance dont elle ne rougit point de honte. Mutante, et fière de l’être.

Enfin, pas tout le temps. Mais ce soir, en cet instant, oui. Peut-être que la posture de puissance de Lucky marche finalement ! Les genoux toujours croisés, son menton encore niché dans sa paume, elle observe l’expression de Lucky pour connaître sa position sur les mutants ; elle ne leur semble pas hostile, demandant même à Jean une démonstration… C’est ce qu’elle vient de faire, mais il y a encore beaucoup à voir. Alors, lorsqu’elle lui demande son téléphone, Jean allonge son bras sur l’accoudoir et, articulant ses doigts, elle lève son téléphone portable qui était posé sur la petite table devant elles et qui, sous l’impulsion de ses pensées, se lève sans encombre pour voler jusqu’à Lucky, attendant, dans les airs, que la rousse le saisisse. « J’attends l’histoire du Phoenix en poésie. » Joueuse, Jean arque l’un de ses sourcils en retenant difficilement un sourire amusé… Reste que Lucky est bien trop curieuse pour se satisfaire de cela, et que viendra un moment où elle demandra pourquoi ses pouvoirs justifient un tel surnom… Phoenix.



THE FIRE FINDS A HOME IN ME clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
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