Dès qu'elle renvoya la confirmation de leur visite, Lùthien alla en informer les membres de sa famille. Cirth ayant des devoirs à faire pour l'école; son absence suite à l'accident ayant entraîné le retrait d'Earwen de l'instruction publique avait eu des dégâts. Son fils devait donc rattrapé son retard par rapport à ses petits camarades. Au départ, d'ailleurs, Lùthien avait hésité à le remettre là-bas mais c'est lui qui avait insisité et elle avait cédé. Ses camarades l'avaient plutôt bien accueillis et les amis de ce petit con de Dylan ne l'embêtaient pas. Sans doute, craignaient-ils que Cirth se retrouve soudainement avec des pouvoirs et, donc, de subir le même sort que leur ami. De toute façon, ça arrangeait bien son fils qui n'avait aucune envie d'argumenter (ou quoique ce soit d'autres) avec eux. Pas de doute, c'était bien son fils! Aemon avait du télétravail à faire et il tenait, de toute façon, à rester pour être sur que le garçon des jumeaux travaille bien.
Donc, au final, seules Earwen et Lùthien prirent le chemin de l'institut Xavier, l'institut des jeunes surdoués. Du moins, en apparence. Parce que oui, en effet, et cela l'elfe était au courant, vu son degré d'accréditation du shield, l'institut Xavier était plutôt un refuge pour jeunes mutants afin de leur apprendre à contrôler leurs pouvoirs. Un peu comme Earwen en avait besoin. Sur le chemin, Lùthien rassura sa fille en disant qu'elle y allait, justement, pour apprendre à contrôler ses "coups de vent" et que tout se passerait bien, qu'elle pourra se faire de nouveaux amis... Quelques temps de route plus tard, Lùthien entra dans la propriété de l'institut et se gara sur une place de parking. A l'entrée, elle remarqua que le professeur Xavier était là. Il les avait sans doute remarquées grâce à son système de sécurité ainsi que ses pouvoirs psychiques.
Mère et fille se dirigèrent donc vers le télépathe: Bonjour professeur Xavier. Je suis ravie de vous revoir, encore merci d'avoir accepté de nous recevoir. Elle se mit sur le côté et prit tendrement sa fille par les épaules. Je vous présente ma fille, Earwen.
Après le drame du centre commerciale, qui finalement n'en était pas vraiment un, étant donné que la jeune Earwen n'avais provoquer que des dégâts matériels, et éventuellement quelques blessures légères a une poignée de passants, la jeune fille avait passé quelques temps enfermé chez elle, s'isolant même de sa famille pour se réfugier dans son travail scolaire, seul activité qui lui permettait de ne pas sombrer dans l'angoisse.
Cette sombre période avait pourtant peut être une porte de sortie: Une école pour surdoués... Bien sure, ca, c'était ce que savait le grand publique, car en vérité, l'Institut Xavier accueillait de jeune mutant, dont un bon nombre possédait un pouvoirs qui les dépassaient, tout comme elle.
Cela avait prit quelques temps pour que Earwen soit enfin prête a retrouver l'extérieur, mais cette fois ci, c'était pour aller de l'avant, se retrouver avec des jeunes comme elle... ou presque. En effet, elle était demi-elfe de part sa mère, pas mutante. Mais cela était il vraiment différents quand un simple débordement émotionnel pouvait menacer la sécurité publique ? Mutant ou non, le problématique était la même, et l'espoir de retrouver l'équilibre se présentait dans la figure de Charles Xavier, directeur de l'institut.
Lorsque sa maman la présenta, Earwen fit quelques pas en avant pour faire face au professeur, le saluant d'un petit hochement de tête:
"Bonjour professeur, et merci pour votre accueille"
Dit-elle poliment, bien que ses mains croisées devant elle montrait une certaine nervosité vu la manière dont elle se tortillait les doigts... @Moira Lùthien Baskerville@Charles Xavier
« Posté(e) devant la fenêtre je guette, les âmes esseulées à la faveur de l'(été)» Tété
La journée était belle, le soleil présent mais pour une fois j’avais tout de même un peu froid… J’ignorai le pourquoi, mais peut-importait. Pensive, assise sur le rebord d’une fenêtre du premier étage je regardais les jardins hésitant à me rendre sur toit ou dans le parc pour profiter au mieux des rayons du soleil. Depuis ma tendre enfance j’aimais passer du temps sur les toits de l’Institut, à observer les étoiles avec Charles qui me racontait leurs histoires. Aurais-je un jour imaginé que j’allais m’y rendre ? Flirter avec les étoiles ? Cela me paraissait si loin maintenant. Tant de chose c’était passées depuis l’anniversaire de mon frère.
Triste, le regard mélancolique posé à travers la vitre, je lâchais un profond soupire en voyant mon reflet. Cela commençait à se voir … Ou du moins c'était ce que je pensais... Et je n’osais muter pour le camoufler de peur de faire quelque chose de mal aux bébés.
Les lèvres pincées mon regard fut attiré par une voiture, pneus crissant sur les petits gravillons de l’allée. Qui cela pouvait-il bien être en plein mois de juillet ? Observant depuis mon perchoir, je fus surprise de voir une femme d’une blondeur éblouissante, ainsi qu’une jeune fille, à la peau pâle comme sa mère surement… Oh ! Peut-être une nouvelle étudiante !
Glissant les yeux vers le perron je vis mon frère Charles. Les deux femmes, étaient visiblement attendues. Tout allait bien, je pouvais me radoucir et retourner à mes sombres pensées derrière cette fenêtre en plein été.
(c) DΛNDELION
Undisclosed
desires
"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
Ces deux dernières semaines avaient été particulièrement moroses. La disparition de Jean avait été un coup au moral à tout le monde à l'institut et même dans une moindre mesure à Kali - à cela s'ajoutait les vacances qui la laissaient désœuvrée la plupart du temps. Alors, pendant le mois de juillet, la jeune mutante avait beaucoup utilisé sa moto pour se promener, découvrir des paysages nouveaux ou simplement se prélasser dans des environnements familiers.
Et c'est d'une telle escapade qu'elle rentrait à l'institut, sa moto bientôt à court d'essence. Kali avait d'ailleurs prévu d'effectuer un peu de maintenance sur cette dernière avant de la ranger, sa consommation d'essence lui semblant un tantinet excessive par rapport au mois de juin. Mais dans l'ensemble, elle s'estimait chanceuse - pas de problème majeur ni de mauvaise chute. Il faut dire qu'elle conduisait assez rarement si la météo n'était pas au beau fixe, l'achat de son engin ayant été pour se sentir libre de s'échapper de l'institut quand elle voulait, et non pour prendre des risques inutiles dans des conditions défavorables.
Alors qu'elle ralentissait à l'approche du portail, Kali vit que celui-ci était obstrué par ce qui lui semblait être au premier coup d’œil une famille et le professeur Xavier. Elle décida donc de s'arrêter une dizaine de mètres avant la foule et coupa son moteur. Poussant la moto, elle passa à côté de la famille en relevant sa visière et en leur offrant un laconique "Bonjour" et un "Professeur" pour ce dernier qui les accueillait. Un rapide coup d’œil aux inconnus sembla confirmer sa théorie de la famille, la jeune fille et son air mal à l'aise lui faisant penser qu'elle venait probablement pour s'inscrire.
Se dirigeant en direction du garage, Kali nota un léger mouvement au niveau d'une des fenêtres du premier étage. Reconnaissant là la silhouette de Raven, elle lui fit un salut sommaire avant de reprendre sa moto à deux mains. Une maintenance l'attendait.
I need relief, a failure's coming on Just breathe in deep, it's taking far too long I need relief, this weakness carries on Please be a dream, or was it all along?
Désolée si c'est un peu long, c'est pour bien poser le contexte ^^'
Visite de l'Institut en vue d'une admission
Moira, Earwen et Charles
Lorsque Moira Baskerville avait contacté le professeur Xavier pour lui demander de prendre en charge l'éducation de sa fille, il n'avait pas hésité une seconde. Certes, madame Baskerville était une agente du S.H.I.E.L.D., et cela aurait pu influer sur l'avis de Charles, mais il savait depuis plusieurs mois maintenant que le S.H.I.E.L.D. était parfaitement au courant du véritable but de son Institut, et l'agence ne lui avait jamais posé de problèmes. Bien au contraire, un partenariat se mettait doucement en place…
Le mutant ne connaissait l'agent Baskerville que de vue, pour l'avoir croisée lors du sauvetage des mutants emprisonnés par le Chasseur de têtes. Elle avait fait partie de l'équipe envoyée dans le bunker, aux côtés de Lynda. Charles n'avait pas eu l'occasion de discuter avec Moira, il n'avait pu que lire brièvement son aura et s'apercevoir qu'elle n'était pas humaine, mais il n'en savait pas plus pour le moment. Cela ferait sans doute partie de ses premières questions.
Lorsque la voiture de la famille Baskerville se présenta au portail, celui-ci était déjà ouvert. Charles les attendait, et il sortit sur le perron pour les accueillir. Il remarqua immédiatement que l'aura d'Earwen était un peu différente de celle de sa mère, puisqu'elle était en partie humaine. Une sang-mêlée… Fascinant. Son père était donc de ce monde. Mais de quel monde venait sa mère ? Lorsque celle-ci se présenta à lui, il lui adressa un sourire accueillant et lui serra la main, d'une poigne à la fois ferme et douce.
« Bonjour madame Baskerville. Le plaisir est partagé. »
Puis il avança son fauteuil vers Earwen pour lui serrer la main à son tour.
« Bonjour Earwen. »
Il nota l'anxiété de la jeune femme, qu'il estima parfaitement légitime. Il ferait de son mieux pour la mettre en confiance. Il espérait que l'idée de sa potentielle admission ici lui plaisait réellement, et que ce n'était pas que le souhait de sa mère. Il avait à cœur à ce que chaque pensionnaire de son Institut se sente bien ici et puisse s'épanouir le plus librement possible.
Son regard fut détourné par l'arrivée d'une moto dont le moteur se coupa un peu plus loin, et par le passage à pieds d'une jeune femme casquée qui poussait la moto et leur adressa de brèves salutations. Le professeur lui sourit, ravi que la jeune mutante ait trouvé un bon exutoire avec ses balades en moto.
« Bonjour Kali. »
Puis son regard clair et bienveillant se reporta sur la mère et la fille Baskerville, à qui il expliqua brièvement, sans bien sûr entrer dans les détails :
« Certains élèves n'ont plus de famille ou d'endroit où aller, ils demeurent donc à l'Institut à l'année. Ce lieu leur offre un nouveau départ. Si vous voulez bien me suivre, nous serons plus à l'aise pour discuter dans mon bureau. »
Il actionna l'ouverture des grandes portes et les fit entrer dans son bureau, situé à droite dans le grand hall. La pièce ne ressemblait pas du tout à l'idée que l'on peut se faire d'un bureau de directeur d'école. Elle tenait plus du petit appartement ancien, avec une partie salon comportant plusieurs fauteuils, une table basse et une grande télévision ainsi qu'un minibar bien fourni, et une partie bureau avec des meubles anciens. Des étagères de livres couraient sur plusieurs pans de mur et sur le mur derrière le bureau étaient placardés trois diplômes de doctorat, en génétique, biophysique et psychologie. Il les laissa entrer et leur présenta les deux chaises de belle facture ancienne, paraissant confortables et assorties au mobilier, qui se trouvaient devant son bureau, tandis qu'il prenait place en face d'elles.
« Commençons par le début. Mon pouvoir me permet, entre autres choses, de voir les auras des gens. Madame Baskerville, je sais donc que vous n'êtes pas née sur Terre, et que votre fille a en partie hérité de votre patrimoine génétique. Accepteriez-vous de me parler de vos origines et de vos particularités ? »
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Le voyage en voiture jusqu'à l'institut Xavier se déroula sans problème. Durant le trajet, mère et fille discutèrent du lieu où elles se rendaient. Lùthien tâchait de rassurer sa fille. Après tout, l'institut était sa nouvelle école. Finalement, après lui avoir dit ce que Aemon avait trouvé sur le site officiel de l'institut pour surdoués et les informations officieuses trouvées au S.H.I.E.L.D, l'elfe dit: ne t'étonnes pas. Le professeur Xavier est un mutant qui peut sonder les pensées et les souvenirs des personnes à côté. Enfin, techniquement, il pouvait aller beaucoup plus loin avec le bon matériel mais, ça, Earwen le découvrira en temps et en heure. Pas besoin de lui bourrer le crâne le jour de la visite. Cela ira! Ne t'en fais pas! Il était là ce jour là et c'est quelqu'un de très gentil et prévenant. Lùthien savait qu'elle remettait sa fille entre de bonnes mains.
Le duo arriva. Il fut aussitôt accueilli par le fameux professeur Xavier et se saluèrent poliment. Ils furent interrompus par une jeune femme arrivant avec sa moto, Lùthien lui fit un signe de tête poli. Charles Xavier leur expliqua que le l'institut était, pour quelques mutants, un lieu de vie à l'année. Cela rassurait encore plus la mère de savoir que sa fille serait aussi bien entourée. Oui, bien sur. Dit-elle, en prenant sa fille par les épaules, dans un geste protecteur et pour lui conférer son soutien.
Le trio arriva bien vite au sein du bureau du directeur. Pièce qui tenait plus d'un appartement que d'un bureau mais si le professeur Xavier vivait ici, c'était parfaitement normal. Ce n'était pas qu'un lieu de travail mais un lieu de vie. Un peu comme sa chambre sur l'héliporteur du S.H.I.E.L.D. que Lùthien, avec son mari, avait redécoré pour s'y sentir plus à l'aise. Mère et fille furent invitées à s'asseoir tandis que le professeur s'installait à son bureau.
« Commençons par le début. Mon pouvoir me permet, entre autres choses, de voir les auras des gens. Madame Baskerville, je sais donc que vous n'êtes pas née sur Terre, et que votre fille a en partie hérité de votre patrimoine génétique. Accepteriez-vous de me parler de vos origines et de vos particularités ? »
Lùthien n'était pas si surprise que ça. Enfin, pas du tout en fait! Elle savait que le "professeur X" était un mutant puissant. Parmi les plus puissants de ce siècle donc ce pouvoir n'était pas une surprise. Elle se permit quand même un : On peut dire que vous n'y allez pas avec le dos de la cuillère! Avec un sourire. D'un côté, elle n'était pas contre l'idée de sauter directement sur le sujet principal de leur rendez-vous. Bien au contraire, même! Elle dit alors: En effet. Je ne suis pas humaine et ma fille - Enfin, mes enfants! J'ai aussi un fils du nom de Cirth - a hérité de la moitié de mon patrimoine génétique. Lùthien commença à peser ses mots et dit: Moira Baskerville, le nom avec lequel on vous a présenté à moi, est un pseudonyme que j'utilise sur Terre. Mon vrai nom est Lùthien Caliawen. Je suis née sur Alfheim, je suis donc une ljósálfar, une elfe de lumière si vous voulez, et descendante de la famille royale. Elle sourit: Evidemment, ne commencez pas à vous adresser à moi avec toute la panoplie de politesse que l'on doit à une princesse, j'ai renoncé à ce titre en me mariant au père de mes enfants! Elle poursuivit: je vais éviter de vous faire tout un cours sur mon peuple, c'est beaucoup trop long! Aussi long que leur longévité. Mais pour la faire simple, depuis la naissance de notre peuple, chacun de nos membres ont des pouvoirs liés aux éléments. Le Feu. La Terre. Le Vent. L'eau. La Lumière et, enfin, les Ténèbres. Les deux derniers demeurent en soi assez rare et il y peut avoir des mutations. D'un mouvement circulaire d'une main, paume vers le ciel, elle créa une sorte de petite tornade de neige et de glace. Le mien un est un. Je suis le résultat d'une mutation entre le Vent et l'Eau. Elle claqua des doigts pour stopper net sa mini-tornade qui n'avait pas quitté sa main. Ces pouvoirs sont héréditaires. Tout les elfes en ont un mais il ne se déclenche pas tous au même moment de la vie. Ils sont immortels, la patience est leur point fort, donc personne ne s'inquiète si un elfe voit ses pouvoirs avoir du retard comparé aux autres membres de sa famille. Mes parents maitrisent respectivement l'Eau et le Vent... Alors, je savais - enfin toute ma famille savait et pas que la branche elfique - que mes enfants, même à moitié humains, pouvaient recevoir mes pouvoirs. Soit les mêmes que les miens soient un des deux autres mentionnés... Cela pouvait arriver. Techniquement, si Cirth et Earwen les avaient eu, les dits pouvoirs auraient pu se développer calmement et à leur rythme. Mais on imaginait pas qu'ils se déclencheraient comme ça. Les expérimentations qu'a subies Earwen ont complètement chamboulés ce développement.
La vie de l'institut suivait son cour autour d'elles, tendit que mère et fille rencontraient le Professeur Xavier. Earwen écouta les explication de sa maman et son visage se ferma légèrement quand celle ci évoqua le fameux jour de sa libération, ou Charles Xavier avait apporter son aide. Le bruit d'une moto lui fit tourné la tête dans cette direction, tendit qu'une jeune femme en descendit, sans doute une des étudient de l'institut, avant de relever sa visière pour les saluer.
"Bonjour"
Répondit la jeune demi-elfe, avec un sourire poli mais un peu nerveux. Charles Xavier en personne s'approcha pour les accueillir, saluant d'abord sa mère, puis elle. Earwen serra la main du professeur et ce contact sembla la mettre en confiance, du moins, une partit de son stress se dissipa presque miraculeusement. Aussitôt les salutations faites, Charles leurs expliqua que certains pensionnaire n'avaient plus de famille et vivaient donc ici a longueur d'année. Notant cette information, la jeune fille finit par poser une question peut être un peu tabou, mais qui trahissait sans qu'elle n'en soit vraiment consciente, l'une des crainte, bien évidement infondée, de la jeune fille:
"Ils n'ont plus de famille car leurs parents ne veulent plus d'eux ?"
Elle suivit le professeur jusqu'a son bureau, en se rapprochant instinctivement un peu de sa maman, tout en se raisonnant: Celle ci voudrait toujours d'elle, tout comme son papa. Earwen prenait alors conscience de la chance qu'elle avait, d'avoir des parents qui la soutenaient et ne la rejetaient pas malgré le danger qu'elle représentait. Elle avait conscience qu'elle pourrait être enviée ici pour cela.
Pendant que sa maman expliquait leurs origine, Earwen gardait le silence, par politesse, mais aussi parce qu'elle n'avais pas beaucoup a dire. Le voyage a Alfheim lui semblait a présent lointain, presque irréelle, comme si il avait appartenu a une sorte de rêve. "Descendante de la famille royale". les paroles de Lùthien la ramenèrent a la réalité d'un héritage que la jeune fille jugeait bien trop lourd pour elle, si bien que Earwen préféra ne plus y penser. Au lieu de cela, elle laissa sa maman a ses explication et se concentra sur l'observation de la pièce. Comme l'ensemble du manoir, le bureau était chaleureux et accueillant, rien a voire avec le bureau stricte et impersonnel de la principale de son ancien lycée. Un frisson avait parcouru le dos de l'adolescente lorsque sa mère évoqua les conditions dans lesquels ses pouvoirs s'étaient activés, sans lui laisser le temps de les accepter @Moira Lùthien Baskerville@Charles Xavier
La question de la jeune Earwen était pertinente, et trahissait une certaine angoisse. Elle était loin d'être la première à craindre la réaction de sa famille face à l'apparition de ses pouvoirs, et pourtant sa mère avait assuré que toute la famille la soutenait. Charles hésita sur la réponse à apporter. Elle était complexe, pour plusieurs raisons : certains élèves, comme Kali, avaient un passé bien trop sombre pour pouvoir l'évoquer en quelques mots - d'autres venaient d'une autre époque et n'avaient donc plus de famille depuis longtemps, ce qui n'était pas explicable d'entrée de jeu.
« C'est le cas d'une petite minorité. D'autres ont préféré partir de chez eux pour protéger leurs proches le temps d'apprendre à maîtriser leurs pouvoirs, d'autres sont orphelins… Chaque élève a sa propre histoire. Mais beaucoup d'élèves sont ici avec l'accord et la bénédiction de leurs parents, et ils peuvent rentrer dans leurs familles durant les weekend et les vacances scolaires, pour ceux qui n'habitent pas trop loin. »
Sans entrer dans les détails, il lui avait dit la vérité, en tâchant néanmoins de se montrer rassurant et de terminer sur une note positive. Elle aurait tout à fait sa place ici, comme chaque élève.
Une fois installés dans le bureau, il entra directement dans le vif du sujet - ce que ne manqua pas de faire remarquer madame Baskerville, sans que ce soit dit comme un reproche. Il écouta son histoire avec beaucoup d'attention. Alfheim… Le nom ne lui était pas inconnu, mais il faudrait qu'il fasse quelques recherches. Les elfes de lumière… ce nom, couplé aux sonorités des patronymes elfiques, lui firent inévitablement penser aux elfes de Tolkien. Ne disait-on pas après tout que tout mythe cachait une part de vérité ?
Il observa avec émerveillement la petite tornade de glace dans le creux de la main de l'elfe. Une connexion avec les éléments et les forces de la nature… C'était fascinant. Il était également très intéressant d'apprendre que les pouvoirs étaient héréditaires, et qu'ainsi la déclinaison de ces dons chez un enfant ljósálfar dépendait de ceux que possédaient les parents. L'esprit de Charles dériva rapidement, se posant de nombreuses questions sur l'organisation de la société elfique. Il garda ces interrogations dans un coin de sa tête, et répondit en souriant à la mère Baskerville :
« Je vous remercie pour ce rapide exposé. Soyez assurée que j'aimerais vous inonder de questions sur votre peuple ! J'espère que nous aurons l'occasion à l'avenir d'en discuter plus longuement. »
Mais ce n'était pas à l'ordre du jour, ils étaient ici pour Earwen. Le regard clair et bienveillant du professeur se posa sur elle. La jeune fille n'avait pas prononcé un mot depuis qu'ils étaient entrés dans le bureau. D'une voix douce et chaleureuse, il s'adressa à elle, car il voulait entendre son expérience avec ses mots à elle, et non de la bouche de sa mère.
« Earwen, tu veux bien me parler de tes pouvoirs, et me raconter quand et comment ils se sont manifestés ? Tu peux parler librement, sans crainte de jugement. Nous avons tous ici dû faire face à des pouvoirs qui nous dépassaient, moi y compris. »
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Moira Lùthien Baskerville Agent du S.H.I.E.L.D. Niveau 7
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Quand Earwen posa sa question au professeur, Lùthien serra la main de sa fille pour la rassurer et quand ce dernier y répondit, elle le remercia sur sa sincérité et, en pensée, sachant qu'il pouvait les lire, sur le fait qu'il tentait de la rassurer.
Lùthien prit sa fille par les épaules et, en la regardant dans les yeux dit: Ma chérie. Sache que moi, ton père et ton frère, nous serons toujours là pour toi. On t'aime Earwen et tes pouvoirs ne changeront jamais ça. Et, aujourd'hui, le professeur et son institut t'ouvrent leur chez-eux pour toi. Si tu as la moindre question, n'hésite pas!
Une fois dans le bureau, le vif du sujet fut vite abordé. Lùthien ne fut pas surprise que Charles Xavier aie déjà compris qui elle était. Il avait donc bien remarqué que la mère de famille n'était pas une humaine et que sa fille partageait une part de cette particularité. L'elfe se mit donc à raconter son histoire, l'histoire de son peuple de naissance. Elle tenta de faire au plus court, tachant de ne garder que les parties intéressantes pour l'avenir de sa fille. Donc qu'ils étaient des elfes d'Alfheim liés aux éléments et, qu'elles étaient toutes deux (ainsi que Cirth) des descendants directs de la famille royale. « Je vous remercie pour ce rapide exposé. Soyez assurée que j'aimerais vous inonder de questions sur votre peuple ! J'espère que nous aurons l'occasion à l'avenir d'en discuter plus longuement. » Lùthien sourit. Elle avait, en effet, remarqué l'attention toute particulière du professeur Xavier pendant qu'elle expliquait d'où elle et une partie de sa famille venait. Avec plaisir professeur!
Bien évidemment, le regard du professeur valsa vers la sang-mêlée de la salle. Pour la rassurer, Lùthien lui prit la main. « Earwen, tu veux bien me parler de tes pouvoirs, et me raconter quand et comment ils se sont manifestés ? Tu peux parler librement, sans crainte de jugement. Nous avons tous ici dû faire face à des pouvoirs qui nous dépassaient, moi y compris. » La mère de famille surenchérit en disant: Prends ton temps, le professeur est là pour t'aider. Lùthien savait que même si sa fille n'en parlait pas beaucoup, son temps chez le Chasseur de Têtes avait été une période horrible. D'ailleurs, le fait que Lùthien aie du avoir à l'usure l'archiviste du S.H.I.E.L.D. pour obtenir la partie du dossier Hammond contenant le rapport de la captivité de sa fille avait annoncé la couleur en flashy. D'ailleurs, elle avait failli transformer la salle d'étude en chambre froide. Personne n'avait réellement tenté de lui remonter les bretelles pour avoir changé la pièce en véritable frigo... En partie compatissant du cauchemar par lequel la famille Baskerville était passée.
Devant sa question pour le moins pessimiste, Le Professeur avait répondu avec calme et franchise, laissant la jeune fille perplexe. D'un coté, elle savait que sa famille ne l'abandonnerai pas, ils étaient bien trop soudés pour ca, mais d'un autre coté, il y avait cette irritante petite voix intérieur qui venait remettre en cause les fait établit. Heureusement, celle ci se trouva vite mise a mal par la réaction de sa maman, qui savait trouver les mots pour l'apaiser
pendant un moment, Earwen laissa les deux adultes échanger entre eux pour se plonger dans l'observation du bureau, jusqu'à ce que son regard se porte vers la fenêtre ou les allées et venus des une et des autres, futur camarade ou peut être professeur, ponctuaient la vie de l'institut. Au moins, le parc ne manquait pas de verdure, ce qui offrirait a Earwen des endroits pour se ressourcer
Elle sursauta légèrement lorsque le professeur s'adressa a elle. C'était le moment de répondre a la question fatidique, parler du sujet qui fâche: ses pouvoirs
"Je ne sais pas vraiment. C'est apparut du jour au lendemain. Avant j'étais normal, et maintenant, je déclenche des tempêtes dans les lieux publiques. C'est apparut pendant... "
Earwen croisa le regard de sa maman, serrant instinctivement un peu plus la main de celle ci, tendit qu'un léger courent d'air se faisait sentir dans la pièce, signe que la jeune fille commençait a perdre pieds
"J'étais chez le chasseur de tête... je ne sais pas a quel moment ca s'est déclancher..."
Dit-elle avec une nervosité non dissimulée, tendit que les rideaux du bureau s'étaient mit a onduler un peu plus violement sous le filet d'air qui s'était intensifier. La seul chose qui permettait a Earwen de ne pas perdre totalement le contrôle était la main de sa maman dans la sienne, qu'elle avait inconsciemment resserrer encore un peu plus...
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