Charles était ravi que l'agent Baskerville ait pris l'initiative de demander l'admission de sa fille dans son école. Avoir au sein de l'Institut une descendante d'une race prestigieuse d'un autre monde serait nécessairement très enrichissant, pour tout le monde. Pour le professeur idéaliste qui avait toujours prôné l'entente entre les races et les bienfaits de la diversité, c'était une première étape. A terme, il espérait pouvoir accueillir des enfants humains… mais l'idée serait étonnamment bien plus difficile à faire accepter que celle d'intégrer des enfants issus d'autres mondes.
La jeune Earwen, à l'instar de beaucoup d'adolescents mutants, avait peur de ses pouvoirs, ainsi que de l'impact que leur manifestation pouvait avoir sur sa vie et sur celle de ses proches. Ses émotions influaient sur ses dons, et pour le moment elle les subissait au lieu de les contrôler. Elle avait également subi un traumatisme, au cours duquel ses pouvoirs s'étaient éveillés. En somme, son cas n'était guère différent de celui des autres élèves que Charles accueillait ici.
« Tes pouvoirs ne font pas de toi quelqu'un d'anormal. Ils font partie de toi, de ton identité, et tu apprendras à les accepter. Nous t'enseignerons la maîtrise de tes pouvoirs, afin que ce soit toi qui les contrôles, et non l'inverse. Cela demandera simplement du temps, de la patience et de la pratique. »
Son regard clair et serein se tourna vers les rideaux qui dansaient devant la fenêtre, et il esquissa un mince sourire. En homme prévenant, il avait pris soin de retirer de sa table de travail les nombreuses piles de paperasse qui la jonchaient habituellement, ainsi que toute fourniture de bureau potentiellement dangereuse. Charles ne comptait plus le nombre d'objets, de meubles, ou même d'arbres qui avaient été brisés par les manifestations de pouvoirs de ses élèves en proie à de vives émotions. Fort heureusement, il n'était pas matérialiste.
« Regarde… Tu vois ces rideaux. Tu sens comme ils bougent. Si tu te concentres, tu percevras l'énergie qui les anime. Cette énergie vient de toi. Ferme les yeux. Essaie de la ressentir. De la même façon que tu peux manipuler des objets avec tes mains, tu peux manipuler cette énergie avec ton esprit. »
Le ton du professeur était calme, apaisant, réconfortant, semblable à une berceuse, ou à ces voix que l'on pouvait entendre sur les enregistrements audio de relaxation. De par sa grande empathie et ses dons de contrôle de l'esprit, il était capable de transmettre cet état de sérénité aux personnes à qui il s'adressait, pour les aider à se concentrer et à ne pas avoir peur de leurs émotions. Si Earwen acceptait de se prêter à l'exercice, elle serait non seulement en mesure de ressentir positivement la manifestation de son pouvoir, mais également d'influer dessus pour en intensifier ou en atténuer les effets, de manière volontaire, et non subie.
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Tout du long, Lùthien tâcha de ne pas s'éloigner de sa fille, voulant que cette dernière sente son soutien. La décision de demander une admission à l'institut Xavier avait été un choix consenti par l'ensemble de la famille, certes, mais la mère de famille n'arrivait pas à se retirer l'idée du crâne qu'elle était en train de se débarrasser d'Earwen. Pourtant, comme dit: c'était un choix consenti ET purement réfléchi. Earwen avait toujours été très sociale, beaucoup plus que son frère, et terre-à-terre. Ouverte aux différents sports, à des activités autant ludiques que scolaires, proches de tout le monde -elle avait beaucoup d'amis et, avant son kidnapping, s'entendait avec tout le monde dans son lycée. Bref, l'exemple typique de l'adolescente populaire et ouverte!
Hammond avait gâché tout ça en l'enlevant et en faisant ses expérimentations comme sur un vulgaire rat de laboratoire... Et la jeune fille pétillante s'était renfermée avec des pouvoirs, qu'elle savait latent en elle, mais dont elle ne voulait pas. Chaque émotion un peu trop forte pouvait créer un ouragan. Earwen s'en était vite rendue compte et avait pris le parti, pour de longues semaines, de s'isoler. Quand leur fille leur avait annoncé voir reprendre le chemin du lycée, les époux Baskerville avaient été ravi. Voir leur fille dans cet état dépressif leur avait miné le morale. Sans compter Cirth qui voyait sa jumelle aînée s'autodétruire. Puis un drame était de nouveau arrivé quand sa fille avait envoyé voler son harceleur sur un toit. C'était beaucoup trop tôt.
En envoyant un mail au professeur Xavier puis en le rencontrant aujourd'hui, Lùthien devait tout de même s'avouer quelque chose: c'était le bon choix. Si il y avait quelqu'un sur cette planète qui comprendrait parfaitement le problème de sa fille c'était lui. De plus, en l'envoyant dans cette "pension", Earwen pourrait reprendre une vie normale, scolaire et entourée de jeunes de son âge. La question de sa fille au professeur lui fit mal au cœur mais elle comprenant ses questionnements et tâcha, en compagnie de Charles Xavier, de la rassurer. « Tes pouvoirs ne font pas de toi quelqu'un d'anormal. Ils font partie de toi, de ton identité, et tu apprendras à les accepter. Nous t'enseignerons la maîtrise de tes pouvoirs, afin que ce soit toi qui les contrôles, et non l'inverse. Cela demandera simplement du temps, de la patience et de la pratique. »
Tout du long, mère et fille ne se lâchèrent pas, en entendant la réponse du professeur Xavier, Lùthien poursuivit: les jeunes qui vivent ici sont dans le même cas. Ils ont eu des pouvoirs qu'ils n'ont pas demandé. La plupart sont même issus d'un couple qui n'avait aucun pouvoir. Tu sais? Comme Hermione dans Harry Potter. Petite dose d'humour! Son mari avait déteint sur elle! Ils viennent ici pour apprendre à les contrôler... C'est le même principe que l'institut que tu as vue à Alfheim. Ils étaient passés devant en allant à la salle du trône pour plaider leur cause auprès du roi Freyr. Même les elfes de "sangs purs" doivent s'entrainer à les manipuler. Cette conversation sur la nature des pouvoirs qu'elles avaient, elles l'avaient déjà eue mais c'était toujours compliqué. Lùthien comprenait le point de vue de sa fille. Pendant toute son existence, même en sachant que sa mère n'était pas une humaine et avait des pouvoirs proches de ceux des mutants, Earwen s'était toujours vue comme une "terrienne normale". Dans l'ensemble, les histoires d'elfes ne l'avaient jamais réellement intéressées. Pas comme Cirth en tout cas. Elle s'était un peu plus ouverte à sa généalogie maternelle quand elle avait pris une dimension plus réelle, en allant sur place, et e se renseignant auprès de ce peuple.
Ce voyage avait permis aussi, de s'ouvrir à la possibilité de s'inscrire à l'Institut.
Quand le regard du professeur valsa du côté de la fenêtre - et plus, précisément, des rideaux - Lùthien suivi son regard. Les rideaux bougeaient. Cela pouvait être un simple courant d'air... Mais les fenêtres étaient fermées. C'était l'œuvre de sa fille. Aussitôt, Charles Xavier profita de cette occasion pour sa première leçon. Ne me lâche pas, si ça peut t'aider. Ne pense à rien sauf à ce qui coule en toi. C'était peut-être un peu trop tôt mais Earwen allait devoir apprendre à "parler" avec ses dons tôt ou tard.
L'exercice se passa quand Lùthien senti un malaise. Excusez-moi, je pourrais avoir un verre d'eau? Son nouvel état à elle n'allait pas tarder à lui rendre la vie dure.
Alors que Earwen tentait tant bien que mal de confier ses craintes, la voix du Professeur Xavier lui fit tourner la tête vers ce dernier. Il se montrait compréhensif, bienveillant et rassurant, tout comme les paroles de sa maman qui lui ôtaient bien des doutes quand a sa place dans la famille, bien qu'elle avait parfois tendance a se voire elle-même comme le "vilain petit canard".
La jeune fille esquissa finalement un sourire lorsque sa mère la compara d'ailleurs a Hermione dans Harry Potter, sa série de livres préférée lorsqu'elle était enfant. Mais les sorciers et les créatures magiques, à cette époque, elle ne les connaissait qu'à travers les histoires, les légendes, les contes... Bien sûr, elle s'était déjà imaginé devenir l'héroïne de l'un d'entre eux, mais depuis que sa vie avait basculé, la jeune fille avait mis de cotés ses rêveries de sorciers et de magie pour une approche plus terre-a-terre de la vie, sans doute une façon de se protéger d'un héritage qui l'effrayait ?
"A Alfheim c'est normal d'avoir des pouvoirs. Ici, c'est complétement différant. Tu te souviens quand j'ai déclenché ce mouvement de panique dans le centre commerciale ? Loki ne me serais jamais tombé dessus si je n'avais pas créer une tempête dans ce magasin..."
Vint ensuite le moment de parler de sa captivité et des expérimentation traumatisantes qu'elle avait subi, l'arrivée de ses pouvoirs, tout ce qui avait fait basculer sa vie, la privant d'un bon nombre de ses repaires, la poussant à l'isolement... Alors que les rideaux ondulaient de plus en plus fortement, son visage s'était crispé, tentant par la même occasion de retenir ses larmes d'angoisses. Ce fut encore une fois le professeur qui fit en sorte de l'aider à calmer sa "crise", l'incitant à reprendre le contrôle, tout comme sa mère qui lui parlait avec douceur... peu convaincue, la jeune fille essaya tout de même, tentant de visualiser le rideau, le vent magique qui les agitaient et elle-même, qui générait ce vent.
Voulant bien faire, elle décida, pour la première fois, de ne pas bloquer ce qui se passait en elle, mais au contraire, d'apprivoiser en quelque sorte cette énergie, cette puissance qu'elle sentait gronder au dont d'elle a chaque fois qu'elle avait peur. Au bout de quelque instant, Earwen s'était résolu à fermer les yeux, toujours sur les conseils de Charles, laissant couler les larmes sur ses joues. En quelque instant, sa respiration se calma alors qu'elle parvenait dans une certaine mesure à visualiser le circuit de l'air, qui tournoyait dans le bureau, emportant ses cheveux et sa robe en plus des rideaux. Ces derniers se mirent alors à onduler de façon plus douce, a présent agités d'une légère brise...
C'est à ce moment-là que la jeune fille eu l'idée d'ouvrir les yeux, mais avant qu'elle n'ait pu crier victoire, l'excitation de cette mini réussite lui fit perdre sa concentration et un brusque courant d'air traversa le bureau, rien de catastrophique et le vent s'était finalement interrompu. Elle avait réussi. Elle avait gardé le contrôle, ou presque. Du moins, elle n'avait pas déclenché de cataclysme.
"Merci... j'aurais une question..."
A son expression, on pouvait sentir que la demande lui tenait a coeur, et pour cause, l'idée de passer une partie de sa vie a l'institut Xavier faisait réaliser a Earwen qu'il y avait un membre de la famille qui vivrait peut-être mal son absence... à moins que ça soit-elle qui ne supporterait pas la séparation ?
"Est-ce que les animaux sont autorisés a l'institut ?"
Cela semblait une demande banale et sans doute un peu fantaisiste, mais la jeune fille attendait la réponse comme si le restant de sa vie en dépendait. A ce moment la, elle vit sa mère qui semblait se sentir mal et la regarda, inquiète:
L'agent Baskerville soutenait sa fille à cent pour cent, elle lui apportait aussi des paroles de paix et de précieux conseils. Earwen avait de la chance. Tous les parents ne réagissaient pas ainsi. Avec un tel soutien, un environnement stable et favorable autant à la maison qu'à l'école, la jeune femme apprendrait rapidement à contrôler et surtout à accepter ses pouvoirs. Elle avait néanmoins peur de sa différence. Elle n'était pas une mutante, comme beaucoup d'autres, mais une demi-elfe, comme seulement une autre personne – son frère - sur cette planète. Trouver sa place demanderait peut-être un peu de temps.
« Ici à l'Institut, tout le monde a des pouvoirs, et personne ou presque ne les contrôle parfaitement. Personne ne te jugera pour ta différence. Je suis même certain qu'ils seront fascinés par tes origines et voudront entendre les histoires de ton monde. »
Le discours pédagogue et rassurant du professeur fit parfaitement effet sur la jeune Earwen qui parvint, malgré ses larmes, à se concentrer pour atténuer les effets de son pouvoir, à reprendre le contrôle de ses émotions. Elle en sembla la première surprise, au vu du courant d'air joyeux qui traversa soudainement le bureau. Heureusement que Charles avait retiré tout objet susceptible de s'envoler de sa table de travail ! En voyant cette réaction, il rit de bon cœur, puis félicita la jeune femme.
« C'est très bien Earwen. Excellent début. »
Sa question suivante le laissa en revanche un peu perplexe. Accepter les animaux à l'Institut ? Oula... Non, ce n'était pas une bonne idée. Le dernier hamster qui avait séjourné ici avait fini carbonisé par l'explosion de pouvoirs d'un jeune pyromancien en colère, et les quelques poissons rouges du petit salon avaient été mangés par un mutant hybride chat et somnambule. Charles pouvait garantir la sécurité des élèves, mais plus difficilement celle des animaux. Sans compter les problèmes annexes tels que les allergies, les jalousies, les odeurs à cause des cages non nettoyées ou des excréments non ramassés... Non, pas d'animaux.
Il s'apprêtait malheureusement à briser l'espoir de la petite Baskerville lorsque sa mère demanda un verre d'eau, suscitant l'inquiétude de sa fille. En effet, elle avait pâli et semblait sur le point de tourner de l’œil. Le professeur fronça les sourcils, inquiet à son tour, tandis qu'il l'observait plus attentivement. Un éclair de compréhension passa alors sur son visage et il répondit, tout en se dirigeant vers le mini-bar pour lui préparer un verre d'eau :
« Bien sûr. Veuillez m'excuser, j'étais focalisé sur votre premier enfant, je ne m'étais pas rendu compte que vous en attendiez un autre. »
A la tête que firent les deux Baskerville lorsqu'il se retourna vers elles, il réalisa qu'il venait peut-être de faire une révélation qu'il n'aurait pas dû faire… Il tendit le verre d'eau à la mère, actuelle et à venir, en lui disant avec un sourire d'excuse :
« Mais vous ne le saviez peut-être pas non plus… »
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Précision HRP:
Je me suis un peu emballée sur la fin, si jamais ça ne convient pas n'hésitez pas à me le dire et je modifierai
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Le professeur Xavier était quelqu'un de bien. Lùthien l'avait déjà remarqué quand elle l'avait rencontré lors de la mission de sauvetage chez Hammond. Elle repensa aussi au groupe présent avec lui dont une jeune femme qui avait fait partie de son équipe. Elle avait voulu sauver Hammond de l'explosion et ne l'aurait pas laissé si Charles Xavier ne l'avait pas contrainte à le faire en prenant possession de son esprit.
Toujours est-il que, dans le cas présent, elle appréciait grandement qu'il accepte de prendre Earwen sous son aile malgré l'inconnu qu'elle représentait. Aux dernières nouvelles, il n'y avait que deux demi-elfes sur Terre. Earwen et son frère Cirth. Les deux n'étaient donc pas des mutants dans le sens strict du terme mais il acceptait d'aider la fille et Lùthien savait qu'il en ferait de même avec Cirth si le besoin s'en faisait sentir. En attendant, Lùthien tâchait de rassurer sa fille. "A Alfheim c'est normal d'avoir des pouvoirs. Ici, c'est complétement différant. Tu te souviens quand j'ai déclenché ce mouvement de panique dans le centre commerciale ? Loki ne me serais jamais tombé dessus si je n'avais pas créer une tempête dans ce magasin..." Les gens commencent à accepter les mutants dans la vie courante. Cela sera aussi le cas pour toi et pour ton frère quand son moment sera venu. Répondit-elle. Il valait mieux ne pas être aveugle. Cirth était un demi-elfe aussi et il n'y avait aucune raison pour que ce qui est arrivé à la sœur n'arrive pas au frère. Avec plus de douceur, espérait-elle! Et pour ce qui est de Loki, j'ai retenu que tu l'avais fait voler et crois-moi qu'il l'avait mérité! Dit-elle. Affreusement pas pédagogue mais c'était réaliste! Excusez-moi de mon langage mais j'ai eu un différent avec le dieu de la Malice déjà par le passé et je n'ai pas pas apprécié qu'il touche à ma fille. Lança-t-elle au directeur de l'institut Xavier.
Non seulement Loki a manqué de la tuer d'un coup de poignard mais, des années après, son "double" avait surgi et avait brutalisé Earwen. D'abord la mère puis la fille! Lùthien ignorait quand elle allait recroisé le dieu asgardien mais elle était prête à le transformer en frigo si la situation dégénérait.
Par la suite, afin de se donner une vague idée de son contrôle, Charles Xavier demanda à la fille de faire une démonstration. Chose qu'elle parvint à faire même si une bourrasque traversa le bureau par la suite. J'ai l'impression que tu contrôles de mieux en mieux. Dit-elle. Et c'était vrai sachant que, dans les premiers jours, il suffisait d'une émotion forte pour refaire la décoration de leur cottage. Par sécurité, Aemon et elle avaient retiré tout objet susceptible de faire des dégâts ainsi que ceux pour lesquels ils avaient une certaine affection. Earwen en vint à demander si sa chienne pouvait venir habiter là. Lùthien remarqua que le professeur s'apprêtait à refuser, vu sa mine déconfite, et elle s'apprêtait à prendre le parti de sa fille quand une nausée pointer le bout de son nez. Aussitôt, elle demanda un verre d'eau attirant les regards inquiets des deux autres. Ne t'en fais pas, c'est normal! Les nausées, c'était une chose habituelle quand on était enceinte après tout! Rajoutant que les derniers jours ont été riches en émotion, cela faisait un sacré cocktail. Puis la réplique du professeur attira leur attention: « Bien sûr. Veuillez m'excuser, j'étais focalisé sur votre premier enfant, je ne m'étais pas rendu compte que vous en attendiez un autre. » Décidemment! Les pouvoirs de ce mutant dépassaient l'entendement! Lùthien se demandait même si il avait des limites à son pouvoir. « Mais vous ne le saviez peut-être pas non plus… » Lui dit-il en tendant le verre d'eau qu'elle prit. Lùthien le rassura en disant: C'est une fille. en souriant. Je sais que je suis enceinte, ne vous inquiétez pas! Vous ne nous avez pas gâché la surprise. Elle but une gorgée d'eau qui lui permis de se revigorer. Je me disais juste que vos pouvoirs étaient puissants. Mais...Hésita-t-elle, avant de poursuivre: Vous êtes parvenus à capter les pensées du bébé? presque timidement, ayant peur d'aller trop vite en besogne.
Guidée par les conseils du professeur, Earwen était parvenu a maitriser son débordement sans provoquer de catastrophe, si ce n'est un vif courent d'air pour s'être réjouis trop vite. Elle se crispa un instant et se détendit suite au rire du professeur. Il ne lui en voulait pas! La jeune fille sourit donc a son tour, ayant, pendant un court instant presque adopter son pouvoir. Tout n'était peut être pas perdu. Elle devina a l'expression de Charles la réponse par rapport a sa petite chienne et cela l'attrista, mais c'est une crise de nausée de sa maman qui la ramena a la réalité. Bien que celle ci la rassura, sur le fait que ce genre de désagrément étaient normaux et sans gravité, Earwen continua a regarder sa maman et lui prit la main:
"Tu sais, si tu as besoin d'aide a la maison et avec le bébé, ca peut attendre l'année prochaine"
Dit-elle, culpabilisant a l'idée d'abandonner, d'une certaine manière, sa famille. Même si elle connaissait bien évidement la réponse de sa mère. Celle ci ne la laisserait pas gâcher une année de scolarité. Mais ne manquerait-elle pas quelques grands moments familiaux ? En y pensant, elle réalisa que c'était la première fois qu'elle partait étudier aussi loin de sa famille. Lorsqu'elle rentrait de l'école tout les jours, la question ne se posait pas, mais ici, avec la pension, comment les choses allaient elle se passer? Earwen espérait pouvoir au moins rentrer pendant les week-ends
"Comment ca se passe, l'internat ? est-ce qu'il est possible de retourner dans nos famille en dehors des vacances scolaires, pour les week end par exemple ?"
On sentait a son expression que la question lui tenait a cœur, et la séparation l'angoissait aussi, d'une certaine manière...
Charles fut très intrigué par le lien entre l'asgardien Loki et la famille Baskerville. S'il ne l'avait jamais rencontré, il s'était beaucoup documenté à son sujet, en lisant tout ce qu'il avait pu trouver dans les documents terrestres. Il ne tarderait pas à en apprendre d'avantage par l'intermédiaire de l'Avenger Clint Barton, puisque Loki jouerait indirectement un rôle dans le dernier affrontement contre la Sorcière Sombre… Mais ce n'était pas le sujet ici. Ils étaient là pour parler d'Earwen, et non de Loki. Le professeur se contenta donc d'acquiescer en silence, afin de montrer à madame Baskerville qu'il ne prenait nullement ombrage de son langage ou de ses méthodes d'éducation.
Il poussa un soupir de soulagement lorsque la mère lui annonça qu'elle était déjà au courant de sa grossesse. Il avait eu peur de faire une belle gaffe ! Cela lui était déjà arrivé par le passé et il craignait souvent de découvrir, par l'usage parfois involontaire de son pouvoir, des choses qui auraient dû rester secrètes.
« Non, à ce stade ils ne pensent pas vraiment, c'est difficile de capter des pensées concrètes avant l'âge de trois ans. Mais j'ai perçu sa présence. Vous portez la vie, c'est quelque chose de fort. Félicitations, madame Baskerville. »
Earwen s'inquiétait visiblement pour sa mère et pour le bébé. Sans doute avait-elle peur de manquer des évènements familiaux importants, elle avait probablement l'impression de les abandonner en intégrant une école en pension complète. Ses questions confirmèrent les hypothèses de Charles qui s'empressa de lui répondre, toujours dans l'optique de la rassurer :
« Bien sûr, tu pourras rentrer tous les week-end si tu le souhaites. Tes parents pourront venir te chercher le vendredi en fin d'après-midi et te ramener le dimanche soir ou le lundi matin, selon ce qui vous arrange. »
Il tourna le regard vers Moira et ajouta pour la rassurer elle aussi :
« Ou si vos emplois du temps ne vous le permettent pas, nous organisons des trajets sécurisés et à moindre frais, via un partenariat avec une compagnie de taxis. »
Après avoir répondu aux principales questions qu'elles se posaient, il leur proposa une visite rapide de l'Institut. Il ne leur montra pas tout, simplement les salles de classe et le réfectoire de l'aile Est au rez-de-chaussée, ainsi que les chambres des élèves du premier étage. Puis il confia à Moira le dossier administratif complet à remplir pour l'inscription d'Earwen à l'Institut et conseilla à la mère et la fille de ne pas hésiter à le contacter si elles avaient le moindre souci ou la moindre interrogation qui leur venait d'ici la rentrée scolaire. Une fois assuré qu'elles n'avaient plus de questions, le professeur les raccompagna jusqu'à la sortie du manoir, ravi de cette nouvelle admission.
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Précision HRP:
Je me suis permis d'accélérer le RP vers sa conclusion. Le sujet commence à dater, et le mois de septembre est arrivé en-jeu. Je vous laisse poster chacune votre conclusion. Merci pour ce RP.
Moira Lùthien Baskerville Agent du S.H.I.E.L.D. Niveau 7
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Les pouvoirs du professeur étaient impressionnants. Lùthien se demandait si ils avaient une limite. Oui, de tels pouvoirs pouvaient faire peur... Mais l'elfe vit bien que leur propriétaire était quelqu'un avec la tête sur les épaules. Cela la ravit encore plus. Elle était encore plus rassurée de laisser sa fille sous l'aile de cet homme. « Non, à ce stade ils ne pensent pas vraiment, c'est difficile de capter des pensées concrètes avant l'âge de trois ans. Mais j'ai perçu sa présence. Vous portez la vie, c'est quelque chose de fort. Félicitations, madame Baskerville. » Elle sourit en posant sa main au niveau de son utérus puis finit son verre d'eau. Puis sa fille attira son attention: "Tu sais, si tu as besoin d'aide a la maison et avec le bébé, ca peut attendre l'année prochaine" Aussitôt, elle répondu: Earwen, on en a déjà parler! Venir ici et une chance pour toi! Oui, d'accord, techniquement ils s'étaient mis d'accord avant de savoir pour sa grossesse mais Lùthien ne changerait pas d'avis et l'avait bien précisé. Et puis, même si elle trouvait le geste mignon, ce n'était pas à l'enfant de prendre soin de sa mère! C'était l'inverse. De plus, même si elle ne l'avouerait jamais, elle avait peur de ce qu'Earwen pourrait devenir si elle n'avait pas d'entrainement digne de ce nom. Et, cela, l'institut Xavier le leur proposait sur un plateau en argent.
Elle failli soupirer quand sa fille osa demander si elle pouvait rentrer chez elle les week-end. Lùthien souri à la réponse du professeur. Rassurée? Personnellement, je le suis! Comprenez que, depuis que mes enfants sont nés, il est rare que nous soyons séparés. C'est la première fois que nous envoyons un de nos enfants en pension! Mon mari sera ravi de l'entendre!
Un peu plus tard, le professeur leur fit visiter quelques parties du complexe. Les salles de classe étaient rassurantes ainsi que les chambres. Elles étaient grandes. Charles Xavier termina la visite en leur donnant le dossier d'admission et la procédure à faire tout en les accompagnant vers la sortie. Sur le chemin jusqu'à la voiture, le duo mère-fille salua les élèves et professeurs présents sur les lieux et sur leur chemin. Calmement, elles reprirent le chemin de la maison. Et bien, c'est chouette comme endroit! Tu vas te plaire ici.
La réponse de Charles avait grandement rassurer la jeune fille: Que ce soit pour les week-end ou les vacances, elle pourrait retourner dans sa famille, voire sa futur petite sœur grandir dans le ventre de sa maman, raconter sa semaine a Cirth et passer du temps en famille. Peut être que d'ici la, l'affaire Zemo serait classée et son papa reviendrait plus souvent passer du temps avec eux, et bien suire, elle retrouverai aussi Myrah.
Vint ensuite le moment de la visite et Earwen n'en perdit pas une miette, croisant des mutants de toutes sortes qui semblait tellement a l'aise avec leurs pouvoirs... contrairement a elle et ses crises d'angoisses tempétueuse, au sens littérale. L'endroit était chaleureux, la jeune fille était certaine de s'y plaire, même si l'éloignement de sa famille lui laissait une certaine appréhension, tout comme une certaine peur de l'inconnu. Et si elle ne s'intégrait pas ? Cela dit, cette dernière crainte était anecdotique: Earwen, sans être vraiment dans les plus populaire du lycée, était en temps normal plutôt sociable et parvenait a se faire des amis relativement facilement.
"C'est beau!"
Dit-elle simplement en admirant chaque détaille du manoir ou tout était agréablement meublé. Une fois de retour dans le bureau de Professeur, elle laissa sa maman prendre le dossiers et toutes deux reprirent la route, en attendant de revenir lors de la rentrée des classes.
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