Il ne manquait plus qu'un high five et le lancement d'une musique d'action pour que Peter se perde dans l'adrénaline du combat qui s'annonçait. Malheureusement, il eut à la place de ça un frisson dans la nuque et à l'arrière de son crâne qu'il ne connaissait que trop bien. Le temps qu'il se tourne pour constater et esquiver si besoin la source du danger affolant son Spider-Sens, sa nouvelle partenaire avait déjà maîtrisé la situation, d'une façon plutôt... Radicale? L'homme était visiblement en grande souffrance et le héros ne put s'empêcher de regarder la jeune femme pour tenter de comprendre si c'était bien elle la source de sa douleur ou non. Au vu du regard qu'elle lui jetait et de sa main tendue vers lui, il n'y avait aucun doute à avoir.
- Wow, eh, doucement, on est les gentils nous!
Les braqueurs, peut-être de par leur nombre, avaient encore la volonté de se battre, même malgré l'entrée sur le ring de l'Avenger. Grand bien leur fasse. Tandis que le jeune homme était davantage concentré sur la Jedi et son potentiel virement vers le côté obscur de la Force, les criminels décidèrent de profiter de cette occasion pour le surprendre. Du moins, pour tenter de le faire. Un des voleurs venant de la salle du coffre y courut à nouveau, tandis que ses deux partenaires encore debout bloquèrent le chemin de l'araignée lorsque ce dernier tenta de le suivre, se rendant compte qu'il devait davantage porter son attention sur ses ennemis plutôt que sur son alliée. Prêts à user de leurs armes à feu, Peter les désarma en mettant un coup de pied dans les mains de l'un et en agrippant l'autre arme directement dans les mains de son propriétaire avec une toile. Il tira cette dernière à lui, le mettant à son tour en possession de la menace mortelle, dont il se débarrassa cependant bien vite en la tissant au mur. Elle serait impossible à récupérer tant que sa toile ne se serait pas dissoute. Une préoccupation en moins pour le duo.
- Les gars, sérieux, je sais que l'espoir fait vivre, mais quand même!
Ils étaient face à deux adversaires clairement hors de leur portée, pourquoi insister autant à se battre et récupérer l'argent? Ils étaient si désespérés que ça? Visiblement oui, car il eut pour seule réponse le droit d'observer un de ses opposants sortir un couteau, sûrement son arme de dernier recours, et l'autre sortir un pistolet jusque là caché sous son manteau. Ce dernier fit feu mais au niveau des pieds de Spider-Man, attaque que celui-ci esquiva mais qu'il ne comprit pas immédiatement. Ayant sauté à l'écart, il assimila finalement très vite leurs intentions en voyant l'homme au couteau se diriger en courant vers la jeune femme. Merde. Il allait courir vers elle à son tour mais une balle l'obligea à reculer et se pencher en arrière, pour éviter que celle-ci ne lui traverse le crâne. Ils avaient l'air bien mieux organisés et prêts en cas d'imprévus que ce que l'Avenger avait imaginé. En même temps, avec ce groupe de super-héros dans le coin, les criminels de New York devaient apprendre à ruser et s'améliorer pour avoir une étincelle de chance de réussir ce qu'ils entreprenaient. Plus dix points pour l'effort fourni. Il tenta d'avertir sa sauveuse du danger, à défaut de pouvoir intervenir rapidement.
- Derrière toi!
De son côté, ce type commençait à l'agacer, avec son arme. Le héros sauta contre le mur, courut dessus et profita de la surprise, que cet effet créait souvent sur ses ennemis, pour se rapprocher du braqueur et lui sauter dessus afin de lui asséner un coup de pied qui le désarma et envoya le pistolet glisser à plusieurs mètres. Immédiatement moins rassuré sans son arme pour le protéger, il recula jusqu'à ce que son dos touche un mur et qu'il soit pris au piège par les toiles que Spider-Man lui envoya.
- Assis et pas bouger.
Lui indiquant son ordre oralement, tout en y ajoutant le signe du doigt afin qu'il comprenne bien, Peter reporta enfin son attention sur la magicienne. Quand bien même celle-ci avait des pouvoirs et était visiblement en capacité de se défendre seule, elle restait une civile qu'il devait aider et laisser partir de la banque sans blessure. C'était là tout son rôle de super-héros et ce pour quoi il avait rejoint les Avengers: protéger.
Les gentils…? Sitôt que la voix du jeune homme se fit entendre, prônant ces quelques mots apaisants d’un ton désapprobateur, la main haineuse de la mutante s’était lentement desserrée, défaisant l’emprise cruelle qu’elle avait maintenu sur son assaillant désormais brimé par une douleur mentale. L’espace d’un instant, son visage avait été troublé par une expression hésitante, comme si elle avait du mal à croire que ces sages paroles lui avaient été adressées ; elle n’était généralement pas de ceux qui s’emportent facilement… Quelques clignements de cils hagards, un bras hésitant qui rejoint finalement sa hanche tandis qu’elle pose ses yeux brumeux sur la personne qui la toise avec frayeur… Comme un monstre. Comme si elle était un monstre.
« Je… »
L’Ombre dissipée, qui grognait de frustration de ne pas pouvoir jaillir de colère sans se cacher, avait appliqué une sentence terrible à l’homme ayant porté atteinte au corps qu’il occupait : si la mutante était paisible, le Phoenix ; lui, n’attendait qu’une occasion pour se manifester. Pour déployer ses ailes enflammées et réduire en poussière tous ceux qui auraient le malheur de croiser son chemin. Et la situation était trop belle. Trop propice à ce qu’il exploite les failles de son hôte. Mais l’intervention de ce super-héros l’avait empêché d’agir… S’il avait un instant réussi à voiler la conscience de Jean pour s’emparer de ses pouvoirs, cela n’avait pas duré assez longtemps pour qu’il puisse prendre pleinement possession de son être. Pas encore.
Ces réflexions, Jean en fut bien évidemment épargnée mais resta tout de même troublée de ce qu’elle jugeait être une action inconsidérée. Cela ne lui ressemblait pas d’être aussi belliqueuse, aussi violente, aussi… Cruelle ? Mais sur l’instant, son geste lui était apparue comme une normalité affligeante. Interdite, la jeune rousse était restée immobile durant quelques secondes, le temps que son allié provisoire se charge de désarmer les hommes qui ne craignaient point de les attaquer ; revenant au coeur de l’action dans un battement de cils, Jean avait posé les yeux sur l’arme braquée sur l’Araignée, sans même avoir le réflexe d’intercepter les balles qui s’extirpaient de cette dernière tant elle était encore sonnée. Car, contrairement à l’Avengers, Jean n’était pas habituée aux situations dangereuses et aux ennemis à combattre ; elle n’était qu’une jeune femme sortant à peine de l’adolescence, une mutante effrayée par ses propres pouvoirs, un esprit occupé par une présence qui la dépassait inévitablement…
Elle entendit néanmoins l’avertissement de son allié — qui lui avait sauvé la vie sans le savoir car elle n’aurait probablement pas remarqué son agresseur sinon, et se retourna pour affronter l’homme au couteau : le visage déformé par une grimace effroyable, l’assaillant avait les dents serrées et les yeux exorbités, et tenait une large lame scintillante au-dessus de sa tête.
Un hoquet de surprise passant la barrière de ses lèvres, Jean avait haussé ses sourcils tout en écarquillant légèrement ses yeux bleus, un instant pétrifiée par la menace qui se dirigeait vers elle ; que devait-elle faire ? Le repousser en arrière ? L’immobiliser en le paralysant ? Faire valser l’arme plus loin ? Elle n’arrivait même pas à déglutir tant la pression était immense… Elle n’eut guère le loisir de réfléchir non plus.
Derrière ses pensées, l’Ombre de feu avait décollé dans un rugissement féroce. Sans qu’elle ne puisse vraiment le contrôler, son bras avait été poussé par un élan étranger vers l’avant, menant sa main à se tendre vers l’homme qui se dirigeait vers elle avec une arme à la main afin de le repousser en arrière dans une rafale brutale, le plaquant contre le mur creusé tout en approchant le dard du couteau vers son oeil gauche, menaçant de l’enfoncer dans sa pupille d’un instant à l’autre. Il avait voulu l’attaquer… La tuer, peut-être ? L’homme plaqué contre le mur gesticulait de peur au même rythme du couteau qui tournoyait dans les airs, ondoyant sur lui-même tout en se rapprochant dangereusement de son iris. Il essayait de s’échapper, il tournait son menton de gauche à droite en suppliant et implorant pour qu’elle cesse de le torturer mais, devant le visage impassible de la jeune femme, l’homme avait dû comprendre qu’il ne gagnerait point avec sa plaidoirie larmoyante. Plutôt, en usant du peu de sang-froid qui subsistait encore dans son esprit, le braqueur avait glissé sa main dans la poche de sa veste tout en serrant la mâchoire… Il avait un plan pour se sortir de là. Pour échapper à cette sorcière rousse qui le regardait sans le voir, et sans même entendre ses supplications vaines.
Dans un grognement hargneux, il avait jeté une grenade fumigène juste à ses pieds. Le temps qu’elle baisse les yeux sur l’objet qui avait roulé jusqu’à ricocher contre sa bottine sombre, il était déjà trop tard. S’élevant du sol comme l’émanation d’un volcan éruption, une épaisse fumée blanche toxique avait envahi l’espace en quelques secondes à peine ! Les poumons soudainement irrités, la respiration entravée par cette fumée nocive, Jean s’était repliée contre elle-même en toussant entre ses paumes appliquées près de sa bouche, les yeux envahis de larmes. Elle ne discernait plus rien, pas même les murs autour d’elle, et sentait qu’elle ne tiendrait pas longtemps dans ce nuage empoisonné…
THE FIRE FINDS A HOME IN ME ᭸ clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
Malgré que Spider-Man ait parfaitement en tête son devoir de protection envers les citoyens de New York, il hésita et tenta de comprendre la situation à laquelle il faisait face. Sérieusement, il devait sauver lequel des deux là? Le braqueur visiblement sur le point de se faire crever l'oeil, ou la Jedi qui tenait le couteau avec son esprit? Il la laissait quelques minutes, le temps de régler une bagarre, et voilà qu'elle recommençait à basculer dans le camp adverse. Que faire? Il craignait qu'une quelconque intervention de sa part n'empire la situation. Certes, le type était un criminel, mais personne ne méritait de perdre un oeil, sauf peut-être quand ça permettait de rendre aussi classe que monsieur Fury. Son Spider-Sens l'avertit de la grenade fumigène avant même que celle-ci n'apparaisse dans son champ de vision. Ne sachant pas ce qu'elle était réellement cela dit, il eut le réflexe de courir vers la demoiselle, avec pour objectif de l'attraper par la taille pour pouvoir l'éloigner le plus vite possible de là.
Cependant, la déflagration se fit bien trop rapide et il eut à peine le temps de la toucher qu'une fumée épaisse et irrespirable s'imposait déjà dans leur oxygène. Merde. L'Iron-Spider activa automatiquement ses protections contre l'air malsain, aussitôt ce dernier détecté par Friday. Mais il savait très bien que sa partenaire n'était pas équipée d'une telle technologie et qu'elle allait vite avoir beaucoup de mal à respirer. Désormais, non seulement il devait régler le soucis de ces sales types, mais en plus, le temps lui était compté. Quelque peu décontenancé par la situation, Peter se réfugia dans son esprit pratique de scientifique avide de trouver des solutions aux problèmes qui lui étaient offerts. Est-ce que les criminels avaient des masques qu'il aurait pu piquer pour la rousse? Visiblement pas, car celui qui venait de balancer la grenade était tout autant en difficulté que la jeune femme. Sans doute était-ce là leur arme de dernier recours qu'il venait d'utiliser.
Bien, si ça signifiait plus de surprise, l'Avenger prenait avec joie, il en avait déjà eu assez pour aujourd'hui. Il ne restait que deux braqueurs à mettre hors d'état de nuire mais la fumée prenait de plus en plus possession de l'espace et réduisait drastiquement la visibilité. Friday activa la vision thermique à sa demande, ce qui lui permit d'entoiler le criminel qui s'était mis K.O lui-même. Quel idiot. Il ne restait que celui du coffre. Peter pouvait entendre les sirènes des voitures de police prêtes à débarquer sur place. Il devait faire encore plus vite. Il attrapa l'inconnue en plaçant le bras de cette dernière autour de ses épaules, de sorte à ce qu'elle puisse s'appuyer sur lui pour marcher. Il entreprit ensuite de se rendre avec elle vers le coffre, où se trouvait le dernier malfrat. La fumée serait moins épaisse là-bas, ce qui permettrait peut-être à la demoiselle de pouvoir respirer.
En train de remplir son sac des billets qu'il dérobait derrière la porte blindée dont il avait réussi à cracker le code, le braqueur se retourna bien vite en entendant du mouvement dans son dos. Cela ne lui permit cependant pas de faire quoi que ce soit contre les toiles d'araignées que le héros installa dans l'entrebâillement de la porte, bloquant ainsi le coupable dans la banque, le forçant à attendre bien sagement la police. Il aurait ajouté une phrase digne d'un mauvais téléfilm du dimanche pour conclure son intervention dans cette banque si l'état de sa partenaire du jour ne l'inquiétait pas autant. Toujours positionnée contre lui, il n'arrivait pas bien à distinguer les traits du visage de celle-ci et à ainsi avoir une idée de comment elle allait. Dans le doute, et au bruit des portières de voitures qui claquaient à l'extérieur du bâtiment, il décida qu'il valait mieux l'embarquer avec lui plutôt que de la laisser à la police, qui la bombarderait sûrement de questions. A son tour de lui sauver la mise maintenant.
- Accroche-toi.
Il retourna dans la salle principale où le combat avait eu lieu et s'aida d'une toile pour les hisser tous les deux à travers la fenêtre qu'il avait lui-même brisé en entrant plus tôt, après avoir mis son bras autour de la taille de l'inconnue pour être sûr de ne pas la lâcher. Sur le toit, Il agrippa de son mieux la demoiselle et entreprit de les éloigner d'ici rapidement. Se balancer avec quelqu'un, ce n'était pas si évident que ça en avait l'air. Mais le duo finit par arriver, au bout de quelques minutes, sur le toit d'un des gratte-ciels, où Peter put enfin allonger sa passagère. Inquiet, il put aussi lui poser les questions qui comptaient.
- Ça va? Tu arrives à respirer? Tu n'es pas blessée?
L’urgence de la situation l’avait obligée à lâcher prise sur sa cible qui, soulagée d’avoir pu se débarrasser de cette furie silencieuse, était retombée sur le sol en gesticulant nerveusement ; la fumée ne l’aiderait probablement pas à fuir mais, au moins, son geste désespéré lui avait permis de rester en vie. L’homme s’était trainé sur le sol en tentant de repousser la fumée blanche avec ses mains et, entrevoyant la silhouette de son assaillante, en avait profité pour lui asséner un furieux coup de poing au visage afin de se venger.
« Prend ça connasse ! »
La mutante désorientée, à la fois surprise et sonnée du coup reçu, avait failli tomber en apportant ses deux mains contre son nez ensanglanté, gémissant brièvement de douleur avant d’écarquiller les yeux sous les picotements se diffusant dans son visage. Qu’est-ce qui venait de se passer ? Papillonnant longuement des cils, la gorge attaquée par les effluves nocives qui venaient jusqu’à ses poumons, elle toussait tout en essayant d’essuyer les perles de sang qui roulaient sur ses lèvres entrouvertes. Elle ne voyait guère les murs autour d’elle ; en cet instant, le décor tout entier était dissimuler derrière un brouillard opaque, et les particules toxiques semblaient s’engouffrer dans chacune de ses respirations. Tendant l’une de ses mains en avant tout en faisant quelques pas au milieu de la pièce, elle eut le réflexe de tourner son visage lorsque Peter vint à sa rencontre, passant son fameux bras tendu autour de ses épaules… Il ne cherchait pas à l’attaquer. Il voulait l’aider. De toute façon, elle n’avait pas vraiment la force de le contrarier.
Toussant à de multiples reprises sur le chemin, Jean avait relevé sa nuque vers le plafond lorsque les particules toxiques s’étaient quelque peu allégées ; vers la salle des coffres, l’air était bien plus respirable et elle en avait profité pour récupérer bruyamment son souffle, donnant l’impression d’avoir été en apnée durant trop longtemps. Son coeur battait à tout rompre dans sa cage thoracique, et la main appuyée contre son sein ne parvenait pas à calmer sa fureur. Le dos appliqué contre le mur pendant que l’Avenger s’affairait à neutraliser les derniers braqueurs, Jean avait fait de son mieux pour reprendre ses esprits et son souffle. Et son nez qui continuait de saigner… Il ne l’avait pas loupée celui-là.
« M-erci… »
Marmonna-t-elle à son sauveur d’une voix grave et étouffée, lorsqu’elle fut plus ou moins capable d’articuler quelques syllabes. Elle n’eut pour écho que le conseil de s’accrocher à lui et, le temps qu’elle se formule cette pensée, l’Araignée l’entraînait déjà dans les airs en usant de ses toiles pour sillonner le ciel en vagabondant d’un immeuble à l’autre. Prenant bien forme du conseil qui lui avait été donné, Jean avait enroulé ses deux bras autour de l’homme masqué, se tenant fermement à lui jusqu’à ce qu’ils se posent sur le toit d’un bâtiment.
Heureusement qu’elle n’était pas restée dans cette banque… Luke lui avait bien dit que les policiers de New-York n’aimaient pas trop les mutants, mais elle pensait que c’était une situation universelle. Se redressant alors pour s’asseoir sur le toit du gratte-ciel, Jean avait glissé sa main dans ses cheveux pour les repousser en arrière, souriant vaguement hochant son visage de haut en bas pour rassurer son allié du jour.
« Ça va… Heureusement que tu étais là. Merci beaucoup. »
Elle n’était pas vraiment fière d’elle mais elle se gardait bien de le dire. Glissant sa main dans la sienne pour se hisser sur ses deux jambes, elle avait par la suite apporté ses dix doigts contre son nez afin d’effacer les quelques traces de sang qui accablaient encore sa bouche pâle, et qui avaient dégringolé jusque dans son cou et son t-shirt. Elle aurait bien du mal à expliquer tout ça une fois rentrée à l’Institut… Essayant vainement de frotter son t-shirt, elle avait par la suite lancé un deuxième sourire gêné vers Peter, n’osant pas tellement affronter son regard quand bien même celui-ci était dissimulé sous son masque.
« Il n’y a pas eu de victimes, c’est tout ce qui compte… »
Des éclats de voix parvenant de la banque assaillie, Jean s’était machinalement tournée vers la source de ce bruits en fronçant ses sourcils, se doutant bien que le jeune homme était désireux d’achever sa mission. Haussant alors ses épaules d’un air désinvolte, elle lui avait lancé un sourire plus franc avant de poursuivre, sincère :
« Je crois qu’ils ont besoin de toi… Vas-y. Ne t’en fais pas pour moi, ça va aller. »
Ils restèrent encore quelques secondes l’un face à l’autre, puis Jean l’avait vu s’éloigner dans le soleil qui mourait au loin. Il était un héros digne de ce nom, lui. Quant à elle… Mais qu’est-ce qui clochait avec elle ?!
THE FIRE FINDS A HOME IN ME ᭸ clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
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