[Civil] June Campbell - Agente d'Hydra

Ce que June ne sait pas :

Née à Miami le 16 Aout 1989 de parents tous les deux agents du S.H.I.E.L.D. Petite fille très aimée et très entourée, elle avait un avenir devant elle.  Alors qu’elle était âgée de 3 ans elle a eu un accident de voiture avec ses deux parents à bord. L’accident a été orchestré par Hydra pour des raisons inconnues. La petite fille a été récupérée par Hydra.

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Ma vie a débutée en Aout 1989, le jour exact ou la ville exacte me sont inconnus. Tout ce que je sais, je le sais des personnes qui m’ont élevées. C’était des agents d’Hydra. Ils m’ont toujours racontés que mes parents étaient des personnes gentilles et qui voulaient assurés la sécurité à leur manière. Ils étaient tous les deux des agents d’Hydra. Visiblement ils savaient des choses qu’ils n’auraient pas dues ou alors ils ont vus quelque chose qu’il ne fallait pas.  Mes parents adoptifs m’ont dit qu’ils avaient été assassinés par des agents de S.H.I.E.L.D. c’est peut-être pour cela que je ne les apprécie pas vraiment. Ils m’ont laissés orpheline.  

J’ai grandi entre la maison dans laquelle mes parents m’éduquaient en me donnant des leçons comme une enfant normal et la base d’Hydra où j’ai suivi un entrainement particulier. Je voulais devenir une agente d’Hydra afin de venger mes parents.

En grandissant les médecins et mes tuteurs se sont rendus compte que mon entraînement spécial avait payé. J’avais désormais des pouvoirs. Au début ils étaient très instables mais j’ai appris à les maitrisés petit à petit. Le pouvoir le plus dangereux était mon rapport à la douleur. Le fait que je ne sens quasiment pas la douleur m’a causé pas mal d’ennuis parce que dès que je me cognais ou que je me blessais d’une manière ou d’une autre, cela pouvait engendrer des problèmes internes plus graves.
Mais en aucun cas, cela ne m’as empêché de vivre.

A mes 16 ans, j’ai enfin pu intégrer une équipe et partir en mission. Bien sûr au début ce n’était pas des missions hyper importantes ou alors quand ça l’étais, je n’étais pas en première ligne. En général, c’était à des postes d’infiltration ou alors des missions de diversion, le temps que les autres fassent le plus gros de la mission. C’est durant cette première année de mission pour Hydra que j’ai rencontré James Barnes. Pour la toute jeune femme que j’étais, le soldat de l’Hiver était plus qu’impressionnant. Silencieux comme moi et solitaire, il exécutait ses missions avec précision et discipline. Je le pris rapidement comme exemple pour me perfectionner. Nous avons d’ailleurs fait plusieurs missions ensembles mais après chaque mission lui avait un traitement particulier qui lui faisait oublier qui j’étais. J’avais donc pris l’habitude de me présenter à lui avant chaque mission. C’était également un des seuls agents qui avaient le droit (ou l’honneur ou appelez-ça comme vous voulez) d’entendre ma voix.

Parler n’avait jamais était vraiment mon fort mais je me faisais violence parfois ou alors quand j’étais en confiance avec la personne et avec Barnes je l’étais. Mais c’est en 2007 que j’ai vécu quelque chose qui m’avait marqué à tout jamais. C’était un soir de décembre, des agents d’Hydra rentraient d’une mission et visiblement ils avaient bien fêtés leur victoire. Ils m’ont aperçus et m’ont encerclé. Ils avaient trop bu et s’en sont pris à moi. Déchirant mes vêtements et me parlant de façon obscène. Chaque fois qu’ils me touchaient, je ne sentais rien mais ils prenaient du plaisir à me toucher ça je pouvais le sentir. C'était horrible. Alors que j’étais dévêtue, à leur merci et que j’allais clairement me faire violée, James Barnes est intervenu, il a pris le temps de me couvrir et il s’est occupés d’eux à lui tout seul. Pourtant je ne sentais en lui ni culpabilité, ni délicatesse à l’égard de mes agresseurs. Au contraire, il semblait satisfait de les faire souffrir. Il les as tous tués ce soir-là.

Mais il n’y avait pas de témoins, pas de caméras, il n’as jamais rien dit et moi non plus. Les gens ne savent pas. Ils ont retrouvés les corps et moi j’étais en état de choc dans ma cellule. Barnes m’avait raccompagné. Quelques jours plus tard, j’ai voulu aller le remercier mais il ne se souvenait plus de moi. Il avait oublié mon agression. J’étais désormais la seule à me souvenir de tout cela. Par la suite les missions de séduction étaient particulièrement difficiles mais je serrai les dents.

A partir de là, j’ai commencé à douter des agissements d’Hydra et de leur fonctionnement. J’ai également commencé à poser des questions et à m’intéresser un peu à tout… J’étais visiblement devenue trop curieuse. Entre temps j’avais intégré l’équipe de Charlie. Il était tout sauf un homme gentil et serviable. Il n’hésites pas à faire du mal aux gens. J’avais du mal avec ses méthodes mais il avait de la puissance par rapport à moi et il avait pris la mauvaise habitude de me torturer. Que cela soit des tortures psychologiques ou physiques il savait m’atteindre et me faire mal. J’étais devenue son souffre-douleur mais je tenais le coup parce que j’avais toujours pris l’habitude de parler à Barnes avant qu’il m’oublie, son attitude protectrice envers moi faisait qu’il était devenu mon seul « ami ». Mais en 2014 tout a changé. Barnes a fui Hydra. Il est parti. Il m’avait laissée seule. J’étais à nouveau seule, subissant les tortures de Charlie et les conditionnements d’Hydra qui se faisaient de plus en plus violents.

Je survivais à Hydra. Je faisais toujours des missions mais ce n’était clairement plus la même ambiance. Tout le monde se méfiait de moi. Tout le monde me rejetait. Jusqu’à la délivrance en 2018. Je me transformais en poussière et j’avais le sourire. A moi la liberté.

Mais en 2023, l’enfer est revenu en même temps que ma personne. J’étais revenue à la vie et le calvaire à reprit comme s’il ne s’était jamais arrêté. J’avais tout de même quelques libertés supplémentaires comme la possibilité d’avoir un travail en dehors de la base et un appartement. Mais j’étais tellement tout le temps sur mes gardes que je n’arrivais pas à savourer toutes ces « opportunités ». Un an après mon retour il fallait que je trouve une solution, soit partir comme James Barnes l’avait fait par le passé, ou alors en terminer avec tout ça. Mais je devais me rendre à la raison, mon envie de vivre était bien plus forte que mon envie de mourir. Alors j’allais me battre...