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 Training season's are over (Sarah & Bucky)

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Sarah Wilson
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MessageSujet: Re: Training season's are over (Sarah & Bucky) Training season's are over (Sarah & Bucky) - Page 2 EmptyDim 24 Mar 2024 - 17:40





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    Son coeur enfle, s'alourdit péniblement dans sa poitrine. Cette chaleur et cette pression est telle que tout un panel d'émotion se met à secouer ses tripes et rendre sa tête aussi creuse qu'une noix pourrie. Elle l'a vraiment dit. Elle a lâché le pire mensonge de son existence, en acceptant de dire à la principale personne impliquée la vérité. Des fourmillements parcourent ses doigts, elle sent aussi que la personne se trouvant dans son ventre est secouée, perturbée par les émotions contradictoires ressenties par sa mère. Sarah entend cette phrase coupée, cet élan freiné de Bucky et elle n'ose guère le regarder droit dans les yeux. Oui, c'est son enfant. Mais comment va-t-il le prendre. Comment ... comment elle ne sait pas. Comme David, avec un silence pesant sans pour autant lui dire le pourquoi du comment ? En l'assommant de reproches quand à son attitude égoïste, ses mensonges. Sarah ne sait pas en fin de compte. Elle, elle se sent fière, heureuse, soulagée ne serait-ce que d'avoir accepté ce pan de situation tortueuse et motif de ses tortures durant ces derniers mois. Elle se sent d'autant plus satisfaite de lui avoir dit combien il pouvait être important, et être capable d'autre chose que tout ce que sa vie d'Avenger, de Soldat de l'Hiver a pu lui imposer. Et Sarah lâche sa tasse, pour se concentrer entièrement sur celui ou celle qui comptera, quelle que soit l'issue de cette discussion. C'est lui et lui seul qui recevra ce qu'il faut pour s'épanouir dans de bonnes conditions. Et si cela inclut de quitter David, d'oublier Bucky, ce n'est pas grave. Elle fera face.

Mais ... quelque chose la touche au mains, alors que sa résolution ne cesse de grandir. Quelque chose qu'elle attendait dans le fond, mais occultait comme l'option possible, plausible. Sarah baisse le menton et voit ses mains. Celles de Bucky, moitié chair, moitié métal. Deux parties distinctes, deux vies, mais un même homme. Et elle ne peut retenir ce frisson quand à présent leurs doigts se nouent, qu'elle sent à nouveau ce froid comme ce chaud se dégager de cette peau, cette glisse de ces phalanges sur les siennes. Parce qu'elle se revoit face à lui durant cette fameuse soirée à lui dire que chaque part de son être, aussi différente qu'elle soit, est à accepter comme telle car elles font ce qu'il est. Leurs yeux se retrouvent, tout comme ces sourires timides et hésitants face à l'évidence même. Et elle se perd dans le bleu de ses yeux qui lui rappellent secrètement ces fois où elle se sentait si libre, si entière quand enfin elle atteignait un sommet.

— Oui ...

Même si la formulation n'est pas la bonne, elle ne relève pas. De toutes façons, il se reprend bien vite et ne fait qu'affirmer cette pression tendre qu'elle formule sur ses mains.

— Oui Bucky. Le notre. Notre ... communiste.

Tente-t-elle de blaguer, même si ce n'est vraiment pas terrible.



    Même si c'est peu, même si il ne fait que poser ces questions, c'est assez. Assez pour la mettre en émoi, la faire revivre comme à l'époque. Ces mots aussi peu soient-ils en cet instant son comme de l'eau. Ils débordent. Et de ce débordement, se glisse les vagues légères de ses doigts sur sa peau. Il était nu, même habillé. Pudique de son âme et de son corps. Comme durant cette semaine, cette soirée, y regardant de près, elle l'avait immédiatement soupçonné de ne pas trop s’aimer. Et elle avait compris Wanda, car les filles aiment ces hommes-là, qui ne s’adorent pas. Pourtant, malgré cette compréhension, ils s'étaient trouvés. Perdus, dans le besoin que quelqu'un les aime là, en cet instant. Et comme lui l'a fait pour elle, elle l'a aimé à sa place car elle avait de la place dans le coeur. Aujourd'hui ? En cet instant ? Bien qu'elle ne puisse l'avouer, cette place ne s'était jamais comblée. Certes, cela n'avait été qu'une nuit, mais une nuit importante, tout comme ces moments passés avec lui et Sam durant la remise en état du bateau.

— Tu sais Bucky, même si tu souris peu, même en cet instant, tu es lumineux. Bon ... sans doute pas autant que ce pauvre Captain avec son poil doré qui se demande ce qu'il se passe mais ...

Oui, non loin, il y a son brave acolyte canin assis, qui d'ailleurs penche sa tête quand Sarah prononce son nom.



   Et peut-être, pour la première fois depuis longtemps, elle ose ce pas. Celui où elle détache ses doigts des siens. Pas ceux qui tiennent sa main métallique, mais celle faite de chair et de sang. Pour toucher ce visage, se rappeler les contours de cette mâchoire carrée et cerclée de cette fine barbe, glisser son index sur sa tempe puis lentement caresser la naissance de ses cheveux sur cette zone. Elle sourit, car même sans parler, même sans dire un traître mot en la regardant juste comme ça, il lui décroche ces sourires que depuis ce dîner elle avait tant réprimés.

— Je ne t'ai rien dit par respect pour ta propre vie, Bucky. Tu avais ton chemin, et je me voyais mal ... tu comprends ? J'avais aussi ma vie, David ...

Oh grands dieux oui ... David. Elle l'avait oublié. Que ce soit lui ou Sam d'ailleurs. Comment allait-elle leur annoncer ? Pour le second, ce sera plus facile ? Le premier ... comment gèrera-t-elle la situation ? Une séparation ? La brune fronce les sourcils et inspire longuement.

— Je m'efforce de te le répéter, mais cela ne t'engage en rien. Tous ces mois, j'ai fait mes propres choix. Aujourd'hui, j'ai fait le choix de te le dire parce que comme je te l'ai dit, je te respecte. Que mentir est pesant, aussi. Et la communication à l'autre partie, de vive voix, face à face, même si dieu, c'est angoissant ... est importante.

Il est important. Quoi qu'il pense, même si il ne se voit que comme un fantôme, un fauteur, un lâche, un têtu, un tout ce qu'il veut, Sarah le voit comme une personne importante. Une personne qui a su toucher sa vie. Et il mérite toute sa considération en cette instant, que ce soit par ces mots ou cette délicate caresse lissant ces quelques mèches de cheveux.
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MessageSujet: Re: Training season's are over (Sarah & Bucky) Training season's are over (Sarah & Bucky) - Page 2 EmptyMar 26 Mar 2024 - 0:09


crédits:


TRAINING SEASON'S ARE OVER
08.02.25 AVEC @Sarah Wilson 7dtx

.


La révélation résonne entre eux en occultant le reste du monde, comme enveloppant leur conversation d’une bulle opaque qui s’épaissit considérablement durant les quelques secondes où il attend, le souffle suspendu à ses lèvres qui détiennent la réponse à sa question, le regard rivé auprès de ses billes noires dans lequel il est plongé en espérant y déceler la vérité, jusqu’aux battements de son coeur qui martèle d’impatience sous sa peau. Est-ce vrai ? Est-il le père de l’enfant qu’elle porte ? Lui qui se demandait encore hier s’il était seulement capable d’enfanter, voilà qu’elle le saisit au vol en lui promettant un espoir qui fait tournoyer mille lumières réconfortantes dans son esprit. Il attend la réponse sans la quitter du regard, scrutant chacun de ses traits tout en tenant ses mains dans les siennes, leurs doigts entrelacés comme une muraille d’affection visant à protéger cet être qui sommeille paisiblement dans son ventre rond, devant lequel il est agenouillé puisque, tout soldat qu’il est, il dépose les armes à ses pieds. Enfin, la réponse tant attendue tombe : « Oui … » Ce simple mot vient le soulager d’un poids dont il n’avait, jusqu’ici, pas conscience, si bien que tout bascule : ses épaules contractées en même temps que la crispation de ses lèvres, qui dévoilent un sourire emplit de douceur tandis qu’il apporte leurs mains liées contre ses lippes, afin de pouvoir embrasser les doigts courbés de Sarah, sans chercher à retenir les émotions qui le traversent et dont qui ne peuvent être pleinement identifiés : il se sent heureux comme il ne l’a jamais été, et cela lui est grandement suffisant pour l’instant. « Oui Bucky. Le notre. » Il hoche son menton de haut en bas en souriant avec euphorie, puisqu’il l’a nommé ainsi : le leur. Le fruit de cette nuit passée ensemble, leur secret, leur miracle. « Notre ... communiste. » L’humour de Sarah ne brise pas la magie de l’instant, mais lui permet de relâcher un peu de pression lorsqu’il se met à rire avec tendresse en levant le menton en sa direction pour soutenir son regard, si elle le veut bien. « Je n’arrive pas à y croire… »

Le fait qu’il n’y arrive pas ne veut pas dire qu’il ne le veut pas : il le veut de toutes ses forces, mais il semble évident que le Cyborg ne s’attendait pas à une telle annonce, et qu’il lui faut le temps de l’assimilation. « Tu sais Bucky, même si tu souris peu, même en cet instant, tu es lumineux. » Il n’est pas assez habitué aux compliments pour ne pas s’étonner de celui-ci, si bien qu’il se contente de lui offrir un sourire un peu plus franc en caressant maladroitement la surface de ses mains à l’aide de ses pouces, sans se préoccuper de celui qui n’est pas humain : il sait déjà que Sarah ne fait aucune différence entre les deux, et qu’elle n’alloue aucun caractère diabolique à sa différence. « Bon ... sans doute pas autant que ce pauvre Captain avec son poil doré qui se demande ce qu'il se passe mais ... »  - « T’es en train de me dire que mon chien me fait de la concurrence ? » Ayant retrouvé les accents malicieux de sa voix grave, il se redresse pour tirer sa chaise d’une main — l’autre restant auprès de Sarah, afin de se rapprocher de cette dernière. « Il va falloir que je lui explique qu’il va avoir un petit frère ou une petite soeur. Tu crois qu’il acceptera de partager ses jouets ? »

Il penche légèrement sa figure sur le côté sans la quitter des yeux, tandis qu’il reçoit sa main câline en fermant les yeux avec bonheur, profitant de l’infinie douceur qu’elle lui accorde par ce simple geste ; nul doute qu’il se satisferait de ce contact durant des heures, tant le contact de Sarah est aussi suave que particulier. « Je ne t'ai rien dit par respect pour ta propre vie, Bucky. Tu avais ton chemin, et je me voyais mal ... tu comprends ? J'avais aussi ma vie, David ... » Elle avait David ? Elle n’en parle pas au présent et cela lui fait lentement froncer les sourcils, non pas fâcherie, bien au contraire croyez-moi. « Je m'efforce de te le répéter, mais cela ne t'engage en rien. Tous ces mois, j'ai fait mes propres choix. » Oui, elle lui a menti, comme elle a menti à tout le monde durant tout ce temps mais, pris dans la sphère de ce bonheur inattendu, il oublie totalement le reste : il ne peut décemment pas lui en vouloir, puisqu’elle lui fait le plus beau des cadeaux. Elle vient de redonner un sens à sa vie. « Aujourd'hui, j'ai fait le choix de te le dire parce que comme je te l'ai dit, je te respecte. Que mentir est pesant, aussi. Et la communication à l'autre partie, de vive voix, face à face, même si dieu, c'est angoissant ... est importante. » - « Je comprends, Sarah. Je comprends vraiment. » Il tente d’abord d’apaiser ses tourments en courbant le dos pour se rapprocher d’elle, en pressant ses lèvres l’une contre l’autre tandis que sa main humaine s’approche pour caresser sa joue durant quelques secondes. « Je suis désolé que tu aies eu à vivre avec ce secret si longtemps, pour préserver tout le monde. » Probablement qu’elle a dû étouffer à chaque seconde, survivant dans le mensonge au lieu de pleinement profiter de sa grossesse. « Mais si tu es d’accord… J’aimerais m’investir dans la vie de ce bébé. Je veux assumer ce rôle, je veux… Je veux être un père pour lui. » Songeant aussitôt qu’il va trop vite pour la jeune femme qui vient à peine d’avouer la vérité, il redresse ses épaules en éloignant légèrement son buste pour que son dos retrouve la chaise, lui permettant également de souffler… Il a décidément encore du mal à réaliser. « Enfin, je veux dire, on ira à ton rythme… J’imagine que tu as beaucoup de choses à mettre en ordre maintenant… Mais tu n’es plus seule. Je suis là. Et je serai là chaque fois que tu en auras besoin. »



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MessageSujet: Re: Training season's are over (Sarah & Bucky) Training season's are over (Sarah & Bucky) - Page 2 EmptyDim 21 Avr 2024 - 11:03





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    Elle aussi, n'arrive pas à y croire. Comme le jour où elle s'en est rendu compte, au demeurant. Quand elle a fait les calculs, Sarah s'est rappelée pour David. Cela faisait trop longtemps que ... et cela ne collait pas en termes de "timing". Alors ... alors oui ça ne pouvait être que lui, le père. Lui, qui si longtemps a été loin, qu'elle a souhaité loin d'elle pour ne pas le perturber avec cette personne, ne pas se vouer à une évidence d'enfant non voulu, ne pas s'écarter de ses propres rêves. Au final ne pas ressentir plus de douleur qu'elle n'en avait déjà dans le coeur. Et maintenant il est là, à genoux, face à cette évidence les rapprochant, cet enfant. Leur enfant. Cette sensation qui soudain secoue ses hanches à l'épreuve depuis bien trop longtemps est chaude, agréable, comme le liquide de cette tasse qu'elle n'a même pas entamé au quart. Sa blague quand à l'éventuelle concurrence de Captain ne fait que rehausser ces pommettes depuis bien longtemps tombées dans cette apathie et cette fatalité imposée par la vie. Elle en secoue la tête, s'anime sous cette bulle qu'en soi, ils montent spontanément tous les deux en un si bref coup de mesure.

— Hm ... je dois avouer que ... tu souffres au moins de la comparaison quand au poil.

Ses lèvres se plissent pour éviter de laisser échapper un rire qui de toutes façons, passe par son souffle au moment où ses yeux, partis vers le ciel dans un semblant de réflexion, se reposent sur lui. C'est totalement faux car en cet instant, Sarah n'arrive pas à décoller sa main. Elle explore par la pulpe de ses doigts les ponctuations données par cette barbe naissante, les caresse en se rappelant à quel point cela avait été si fort de simplement ressentir une réciprocité quand à la tendresse qu'elle pouvait donner ... elle en sent les larmes monter sous le coup de l'émotion. Une émotion l'emportant bien plus qu'elle ne l'aurait cru, sur des rivages à la fois connus et inconnus.

— Il faudra sans doute le mettre à l'épreuve. Même si il arrive à me partager. Après ... les jouets sont les jouets.



    Ce qui suit la secoue un peu. En raison des termes employés quand à sa vie et David, mais aussi le fait que Bucky se montre empathique. Et cette empathie a l'effet d'une bouffée d'air sur sa bouche de noyée sous tous ces poids. Des poids qu'elle s'est en partie mis pour se conformer à certaines attentes sur sa personne, mais aussi les poids mis par les autres et leurs propres attentes la concernant. Des attentes qui ne devraient pas avoir lieu d'être, si le monde était ne serait-ce qu'un peu parfait. Cependant Bucky lui fait bien comprendre qu'il n'est pas là pour la tirer vers le bas. Il ne l'a jamais été. Non, il est là pour la tirer vers le haut, la soutenir. En tout cas, c'est ce qu'elle ressent en cet instant. Ses lèvres tremblent autant que son souffle en cet instant et d'un hoché de tête à la fois nerveux et libérateur, elle avoue combien cela a été pesant de garder ce secret. La suite l'impulse d'autant plus dans ce sentiment, bien que cette fois elle voudrait l'embrasser sur le front pour le remercier de ne pas lui en vouloir et surtout se proposer comme père. Là où David ne lui avait posé qu'un pauvre "ah", en guise de réponse quand elle lui avait annoncé la nouvelle ... sans même se retourner.

— Mais Bucky, tu es son père ... ça sonne presque Star Wars dit comme ça.

Concède-t-elle en plissant les yeux, tandis que lui s'écarte pour la laisser à nouveau reposer son dos. Même elle n'arrive pas à y croire. C'est ... c'est assommant, flottant, maladroit, gênant. Et pourtant, il est celui lui donnant le choix de marcher à ses côtés et qui la fait rire parce qu'il est lui. Ses yeux mi clos se reposent alors sur lui, qui ne cesse de lui dire ce qu'elle a envie d'entendre comme de ne pas entendre dans un tel instant où, sous le coup de l'émotion, des hormones, tout un panel de pensées liées au boulot, à l'après fusent dans cette tête trop remplie de cadette de Wilson. Elle se demande même ce que ses parents auraient pensé, si ils avaient été là. Auraient-ils réagi comme lui ?

— Je suis d'accord avec toi, mais ça ne veut pas non plus dire que tu devras te mettre en retrait, et encore moins être ce que tu n'es pas. Je t'assure que pour l'avoir fait, ce n'est en rien agréable.



   Cet aveu lui donne la migraine. Car elle se rappelle les faux sourires auprès des Flannagan, les oui qui ne sonnaient pas comme sincère dans son coeur, mais sortaient tout de même de sa gorge. Le silence pesant face aux imposés car on ne lui laissait pas d'autre choix. La jeune femme finit par se pincer l'arrête du nez pour tempérer cet afflux désagréable, avant de reporter toute son attention sur Bucky, qui est resté fidèle au poste avec Captain. Et cette vision lui soutire tout de même un fin et apaisé sourire.

— Tout d'abord, on en parlera à Sam. Ça reste mon frère, ton ami, et son futur neveu. Ensuite ... je partirai un temps chez mes cousins. Je romprai avec David.

Ce n'est pas une fuite en avant, mais une mesure de protection. Car par le passé, son futur ex-fiancé a eu des coups de sang lui ayant parfois tordu les tripes d'angoisse et d'anticipation face au fait qu'il puisse sans doute aller plus loin. Il lui fallait instaurer un cadre sécuritaire, où elle ne serait pas mise en difficulté.

— Il saura qu'il y a quelque chose dès lors qu'il ne me trouvera pas à l'appartement, ainsi que mes principales affaires. Je lui demanderai par téléphone que l'on se voit à date et heure donnée, dans un lieu fréquenté.

Elle ne demande pas à Bucky de venir chez lui, évidemment. Cela reste son espace, et même après ce moment d'allégresse, il n'est pas aisé pour elle de totalement se lâcher et dépendre de lui. Ensuite imaginer ne serait-ce qu'une confrontation entre Bucky et David lui donne un mauvais frisson.

— Oh ! Oh. J'ai failli oublier !

Dit-elle en écarquillant les yeux face à cette réalisation. D'importance capitale dirait-on, vu l'air sérieux qu'elle prend soudainement.

— Maintenant que tu sais tout ... ça veut aussi dire que tu vas avoir ton mot à dire sur le prénom.

Et son air sérieux s'évanouit au profit d'un beaucoup plus espiègle et amusé face à la réaction de Bucky qui ne cesse de la boire du regard, comme elle le nippe en retour de tout ce couvé. Ses sourcils se haussent et elle hoche plusieurs fois la tête par petits à coups pour bien lui signifier que oui, il aura voie au chapitre de ce début de vie de parent. Certes peu conventionnelle dans les faits, mais ... ça reste un début.
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MessageSujet: Re: Training season's are over (Sarah & Bucky) Training season's are over (Sarah & Bucky) - Page 2 EmptyDim 21 Avr 2024 - 20:36


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08.02.25 AVEC @Sarah Wilson 7dtx

.


La paternité lui tombe sur les bras, et si cela peut avoir l’effet d’un coup de poing s’étant écrasé en plein milieu de la figure, il ne s’en plaint pas, Bucky, puisqu’il entrevoit enfin la concrétisation d’un rêve qu’il n’avait, jusqu’ici, jamais considéré comme possible. Il a longtemps pensé que le Sérum d’HYDRA l’avait rendu stérile — non pas qu’il ait écumé les relations dérisoires pour confirmer cette théorie, mais plutôt que cette idée s’était imposée d’elle-même comme une vérité absolue, qu’il n’avait jamais réussi à déloger et que des tests médicaux n’étaient point venus endiguer, de peur que cette réalité devienne la sienne. L’ignorance et le déni sont plus confortables que la vérité stricte et brute qui annonce qu’il ne pourra jamais avoir d’enfant, et il ne nourrissait pas suffisamment d’espoir pour oser franchir le pas. Mais Sarah venait de bousculer cette théorie douloureuse, en appuyant le fait qu’il est, visiblement sans aucun doute possible, le père de l’enfant qu’elle porte. Cette nouvelle le remplit d’une joie immense qu’il ne contrôle pas tout à fait, puisqu’il se permet de poser ses deux mains sur le ventre arrondi de la brune, dont les mots ricochent avec douceur dans son esprit. Il va être père. Il en a tant rêvé. « Mais Bucky, tu es son père ... ça sonne presque Star Wars dit comme ça. » Un bref rire vient décrocher ses lippes tandis qu’il se recule pour reprendre sa place initiale et la laisser respirer, les yeux encore brillants et les sourcils légèrement rehaussés sous la surprise qui ne le quitte pas. Mais dieu qu’elle est agréable, cette surprise !

Et bien que la situation soit compliquée, et qu’elle le prenne de court avec cette nouvelle, il est suffisamment lucide pour se positionner quant à cet enfant : il veut être dans sa vie, il veut être un père pour lui, dans tout ce que cela implique au quotidien. Il ne sait pas encore comment ils vont pouvoir s’organiser, et même s’il n’espère point que leur relation prenne une tournure romantique, il veut s’impliquer dans le rôle qui est le sien auprès de l’enfant à naître. « Tout d'abord, on en parlera à Sam. Ça reste mon frère, ton ami, et son futur neveu. Ensuite ... » Il prend déjà une fine inspiration en gonflant son buste comme pour se donner du courage, apportant une main — la robotique, à son visage pour le froisser. Dire qu’il ne ressent pas une vive appréhension serait mentir, mais Bucky n’est pas assez lâche pour ne pas assumer ce qu’il s’est passé avec Sarah, et encore moins nier la paternité tant désirée. Comme elle poursuit son élocution, il hoche simplement son menton de haut en bas pour signifier son acquiescement, reportant son regard sur elle pour l’écouter. « Je partirai un temps chez mes cousins. Je romprai avec David. » Il n’a pas vraiment anticipé le fait qu’elle veuille rompre avec son fiancé, si bien qu’il fronce d’abord ses sourcils sous l’incompréhension. Il est clair que la confrontation avec ce dernier ne va pas être simple — qui pourra en vouloir à l’homme trompé de mal vivre une telle révélation, mais Bucky ne peut s’empêcher de songer qu’elle anticipe un peu trop les choses, et qu’il lui faut ralentir la cadence avant de prendre de telles décisions qui n’ont pas été mûrement réfléchies. « Tu sais, je crois que tu devrais d’abord en parler avec lui, avant de rompre. Il ne sera certainement pas heureux de la nouvelle, mais peut-être que votre couple est assez solide pour résister. Je te le souhaite, en tout cas. » Sincère, il presse ses lèvres l’une contre l’autre dans une expression que l’on pourrait presque qualifier de désolée, avant qu’il ne tende l’une de ses mains pour caresser la tête de son chien, posé à ses côtés. « Oh ! Oh. J'ai failli oublier ! » Curieux, il arque l’un de ses sourcils en penchant légèrement son menton sur le côté, se demandant bien ce qu’elle peut avoir à rajouter après des révélations déjà bouleversantes. « Maintenant que tu sais tout ... ça veut aussi dire que tu vas avoir ton mot à dire sur le prénom. » Il partage son sourire espiègle et attendri, qui vient défaire les traits crispés de son visage, tandis qu’il écarquille légèrement ses yeux en mordant dans le coeur de sa lèvre. « Je n’y avais même pas pensé… » Et il n’a aucune idée, surtout ! « Je vais y réfléchir, promis. Je te proposerai une petite liste, pour fille et garçon. » Marquant une petite pause, il rajoute, toujours sincère : « Je vais dire à Sam de venir ici, ce sera plus simple pour tout le monde Tu me diras quand tu souhaites le faire. Quand tu seras prête. » Ne pas la brusquer, aller à son rythme, mais il va bien falloir l’apprendre à Sam, maintenant… Reste à savoir comment l’homme qu’ils ont en commun va prendre la chose.



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