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 Training season's are over (Sarah & Bucky)

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Sarah Wilson
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MessageSujet: Training season's are over (Sarah & Bucky) Training season's are over (Sarah & Bucky) EmptyVen 16 Fév - 18:33





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     Une soirée, ça ne devait être qu'une soirée, lui avait dit Sam. en souvenir du bon vieux temps, de cette semaine qu'ils avaient passé tous les trois à retaper le bateau familial et prendre ces décisions ô combien cruciales pour leurs vies. Oh oui ... Sarah se souvenait très bien de cette semaine, et de ce qu'elle avait impliqué dans sa vie. Est-ce qu'elle pouvait le dire à Sam ? Bien sûr que non, car ce serait avouer ce mensonge depuis bien trop longtemps gardé. Est-ce qu'elle pouvait refuser ? Pas vraiment non plus, en raison de justement ce bon vieux temps et de ce besoin de garder les apparences. Même si elle avait une pléthore d'excuses toutes trouvées, Sam avait insisté en sachant qu'elle avait besoin de sortir, de changer d'air. Et il avait raison en soi ... Sarah reste depuis un temps bien trop enfermée dans ses salles à BloomTech que même leurs cousins se sont demandés si elle était encore vivante.
Alors elle avait dit oui, accepté de venir dans cette nouvelle maison à Staten Island que Bucky Barnes s'est acheté pour s'installer de façon pérenne. Chose qui d'ailleurs avait étonné Sarah en sachant qu'à l'époque, il ne semblait pas du tout enclin à se poser. Mais elle n'en faisait pas grand cas, en sachant qu'elle faisait en sorte de ne pas s'intéresser un iota à celui qui ... enfin bref. Rien que d'y repenser ce matin en se regardant dans le miroir de sa salle de bains, Sarah s'en pince l'arrête du nez en soupirant longuement. Et ce soupir fait écho dans cette pièce vide, dans le silence assommant du couloir de cet appartement où règnent pourtant les signes évidents d'une seconde personne. Seule. Encore, toujours.
Nouveau soupir, et passage de ses mains sur son visage aux traits quelque peu tirés par la fatigue, et cette dispute passive agressive à laquelle elle avait eu le droit deux heures plus tôt avec David concernant cette fameuse soirée. Car oui, son fiancé lui avait reproché d'être finalement allée là bas, lui avait demandé ce qu'elle avait fait même si Sarah lui avait affirmé qu'il s'agissait juste d'une soirée avec son frère et un ami. Ce qui est sommes toutes vrai, dans les faits, si ... l'on occulte certaines circonstances. Et ce n'est pas comme si elle ne savait pas que David faisait la même chose. C'est d'ailleurs ce qui a valu qu'encore une fois elle se retrouve seule, ce matin, alors qu'il avait soi disant prévu de l'emmener au cinéma, de prendre soin d'elle. Et voilà qu'elle se retrouvait avec une migraine de tous les dieux.



     Mais pourquoi pense-t-elle encore à cette soirée ? Parce que dans les faits, Sarah avait insisté sur le fait qu'elle venait, en toute bonne foi. Sauf qu'elle risquait d'avoir un truc à faire pour son travail, concernant un des nombreux projets en cours d'expérimentation. Et donc, elle avait emmené son ordinateur portable dans son petit sac, ce qui valut un roulement d'yeux de la part de son frère et un sourire en coin bien à la Wilson statuant combien elle ne se refaisait pas, mais qu'il acceptait. Bien sûr, alors qu'elle jouait de faux semblants en esquivant certaines questions et se focalisant plus sur son nouveau job, ou bien en demandant à chacun des détails de leur vie super héroïque sans pour autant donner de détails sur sa propre vie (elle avait même esquivé une question en parlant d'une race d'anguilles qu'on appelait jardinières), il y avait eu au dessert ce fameux appel salvateur. son boss lui demandait une revue statistique des derniers essais effectués en partenariat avec un laboratoire brésilien sur la multiplication effective du gombo via une réduction du nitrogène présent pour induire des cals à potentiel régénératifs. Un appel bienvenu en sachant qu'elle commençait à manquer de sujets pour esquiver les sujets la concernant, et ne sentait que son envie de tout déballer sous le poids du stress et d'une tension accumulée depuis des mois peser sur sa conscience.
Sauf que voilà, en faisant cela, et en se relaxant après ce vide donné par ce boulot et ce dessert qu'elle avait elle même fait, Sarah dans toute son étourderie et ce sentiment de bien être retrouvé, avait oublié autant son écharpe en soie que son ordinateur. Chez Bucky. Devait-elle demander à Sam de s'y rendre ? Non. Il était déjà assez occupé comme ça. Sa famille dans le Queens ? Encore moins, surtout vu la myriade de messages statué sur leur conversation commune sur Whatsapp qui indique que la majorité a elle droit à un weekend de repos loin de l'agitation New Yorkaise. Donc pas le choix, c'est elle qui devait se rendre là bas. Et puis, vu que ses plans sont annulés, sortir prendre l'air ne lui fera pas de mal. Ni à son bébé en devenir, qui d'ailleurs rappelle sa présence d'un léger coup de pied.



    Visiblement, venir en voiture avait été une bonne, comme une très mauvaise idée. Bonne, dans le sens où Sarah s'abroge des possibles annulations de métro en raison du temps. Mauvaise, car elle n'a visiblement pas été la seule à se dire que c'était une bonne idée. Elle ne sait même pas comment elle a fait pour arriver en un seul morceau et sans que l'on emboutisse son véhicule, vu le nombre de dérapés ou de véhicules sur le côté qu'elle a pu voir le long de son trajet. Peut-être le fait que même sous les klaxons qui sonnaient derrière elle, elle roulait à une vitesse acceptable en sachant les plaques de verglas et les restes de neige ? Allez savoir, certains diront qu'elle était dégonflée avant de se prendre le véhicule se trouvant devant eux.
Enfin bref. Elle s'en est sortie. Jusque là. Car la prochaine étape de son périple réside dans le fait d'arriver sans encombre jusqu'à la maison de Barnes. Et visiblement, même équipée comme elle est, ce n'est pas une balade champêtre !  C'est une épreuve digne d'une de ces émissions à épreuves, du genre Total Whipeout ! Non sans se tenir en premier lieu à sa propre voiture, Sarah inspire, expire en ciblant son objectif, et évitant ainsi tout regard vers ses pieds. Car regarder ses pieds, c'est la chute assurée. Et autant dire que dans sa condition, elle ne préfère pas ! Un ... deux ... trois ... chaque pas est mesuré, avec un besoin d'équilibre constant sachant que sous certaines couches, les plaques peuvent d'un coup venir telles de vicieuses chipies vous mettre à mal ! En tout cas, à force de patience et de lenteur, elle arrive devant cette maison à deux étages en pierre beige. Non sans se pencher comme elle peut lorsqu'enfin elle est face à la porte, Sarah reprend son souffle et se satisfait de son effort.
Jusqu'à ce qu'une révélation la frappe, au moment où elle sonne, en reprenant son souffle. Elle ne s'était pas signalée. si ça se trouve, Bucky n'est même pas là. Et puis, elle n'a même pas son numéro, et connait encore moins son emploi du temps. Il est même déjà reparti durant on ne sait quelle mission à paname ! Là, autant dire qu'elle grimace de dégout, de dépit, et se maudit d'avoir été aussi impulsive et idiote alors que d'habitude elle est plus raisonnée et rationnelle ! Elle aurait dû demander à Sam au final, sachant qu'en plus, si il est là, elle va devoir lui parler non ? En sachant ce qu'il s'est passé, en sachant que le mensonge lui pèse. Que ... que de toutes façon il est toujours amoureux de Wanda et qu'elle s'est mise dans cette situation toute seule en assumant jusqu'au bout ce coup d'un soir.

— Bravo Sarah Wilson, tu es définitivement en cette journée bénie la reine des connes. Et en plus ça rime.

Reconversion dans la poésie ? Très peu pour elle. En tout cas, elle fait quoi maintenant ? Elle essaie de se redresser ? En sachant que même sur le perron ça glisse ? Et la voilà qui râle de désespoir, avant de tenter ce qu'il faut pour se remettre droite après quelques secondes de réflexion et de regain de volonté. Bien évidemment, ce qui devait arriver arriva. Elle glisse, et bascule en arrière. Quelle mauvais weekend.
 
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Bucky Barnes
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MessageSujet: Re: Training season's are over (Sarah & Bucky) Training season's are over (Sarah & Bucky) EmptySam 17 Fév - 20:34


crédits:


TRAINING SEASON'S ARE OVER
08.02.25 AVEC @Sarah Wilson 7dtx

.


De ses longues années passées à officier comme maître assassin sous la coupe d’HYDRA, déployant ainsi un nombre incalculable de cadavres sur son chemin, le Soldat de l’Hiver a appris à endurer la vue du sang, des corps décharnés, émaciés et torturés, de sa propre main ou de celle d’autrui. Aussi, quoique l’horreur des faits puisse soulever le coeur, il ne s’offusque guère des champs de guerre, des ruines corporelles et des blessures d’autrui ; pourtant, voilà une semaine que les images de Raven, le ventre ouvert, devenu gueule béante ensanglantée, le hantent.
      Il l’avait découverte, par hasard, lui apportant deux ours en peluche pour décorer la chambre des jumeaux, presque, comme d’un dernier rempart avant la mort. Elle était là, allongée dans sa cuisine plongée dans la pénombre, dans une flaque de son propre sang, sa vie s’étiolant dans l’indifférence et l’ignorance de tous, sauf lui. Pour la première fois de sa vie, de sa très (trop ?) longue vie, la vue du sang lui avait été insupportable. Pour la première fois, il avait compris pourquoi l’on craint tant la mort : s’il avait perdu sa meilleure amie, ce jour-là, l’aurait-il supporté ? Aurait-il pu se pardonner de ne pas l’avoir sauvée, de ne pas avoir su la sauver ?

Lors du dîner avec Sam et Sarah, il avait fait de son mieux pour taire ces ombres idées, ces questionnements noueux et ces images cruelles qui, comme une vieille rengaine, ne cessent de tourner en boucle dans sa tête. Pourtant, il avait eu mille occasions de véritablement se réjouir ; passer du temps en compagnie de Sam lui faisait toujours bien, et le fait de revoir Sarah ne lui ôtait point de joie, bien au contraire, quand bien même la cohabitation, avec le mensonge qu’ils gardent, rendaient ces rencontres grandement gênantes. Peut-être que, inconsciemment, la grossesse de Sarah, son ventre rond qui la rendait si lumineuse, si éblouissante et si épanouie — du moins, en apparence, lui rappelait la situation de sa meilleure amie ? Ou peut-être était-ce autre chose, de plus profond, de plus caché, de beaucoup moins inavouable qu’une inquiétude légitime ?
      Il avait décroché son premier vrai sourire lorsque Captain, ayant suivi la belle brune dans le salon, avait déposé sa truffe sur sa cuisse pour l’empêcher de taper sur son ordinateur, afin de réclamer quelques caresses ; il avait obtenu gain de cause, bien entendu, et cela n’avait pu qu’attendrir le Cyborg, si prompt à considérer son chien comme un véritable enfant. Le seul qu’il n’aura jamais, pense-t-il.

Mais, ce matin, c’est une tout autre pensée qui vient éclaircir ses sensations moroses, pour la première fois depuis des jours. En tenant une tasse de café dans sa main robotique, qu’il apporte à ses lèvres pour en boire quelques gorgées, Bucky regarde par la fenêtre, non sans lancer des oeillades en direction de l’ordinateur portable posé dans l’entrée, sur lequel une délicate écharpe bleue et parfumée d’une odeur féminine est posée. Il va falloir qu’il prévienne Sam… La neige, au-dehors, a étendu son grand manteau blanc sur toute la ruelle ; en ce samedi matin, les enfants chaudement vêtus s’adonnent joyeusement à quelques vigoureuses batailles de poudreuse dans l’allée, sous l’oeil attentif de leurs parents. « Tu ne veux pas sortir, toi ? » Demande-t-il à son chien qui, bien au chaud dans un panier douillet posé près de la cheminée, pousse un gémissement qui oblige son maître à sourire avec amusement. « D’accord, d’accord… Je vais chercher ma veste. » En buvant une nouvelle gorgée de son café, il s’éloigne de la fenêtre pour monter à l’étage afin de prendre sa veste en cuir dans son dressing ; non pas qu’il craigne le froid outre mesure mais, il vaut mieux cacher le bras métallique dont il est doté. Enfilant également des gants, puisque sa main gauche est identique au bras auquel elle appartient, le brun redescend les escaliers pour découvrir son chien, impatient, aux pieds de ces derniers. « Tu veux voir Myrah, toi… » Son amoureuse comme dit Earwen, bien qu’il ne sache pas trop comment vivre le fait que son chien a une vie amoureuse plus épanouie que lui. Lui enfilant un manteau pour chiens — oui, il se dirige vers l’entrée mais, en ouvrant la porte, il a un léger sursaut de surprise puisqu’il découvre Sarah sur le perron. Il n’a pas vraiment le temps de lui dire quoique ce soit puisque la malheureuse glisse sur une plaque de verglas et part en arrière ; heureusement pour elle, Bucky a le réflexe de la rattraper en se rapprochant rapidement d’elle, glissant son bras robotique dans son dos pour la retenir et la ramener doucement contre son torse, afin qu’elle puisse se stabiliser sur ses deux pieds. « Si tu veux faire de la luge, tu as oublié ton instrument. » Dit-il avec une douceur amusée, en l’aidant retrouver son équilibre avant de la libérer de son étreinte, pour ne pas la gêner. Se reculant, donc, il lance un regard à son chien qui participe à la bataille de boule de neige en essayant de mordre la poudreuse, ce qui fait allègrement rire les enfants.

Revenant sur le doux visage de sa comparse, il se décale de quelques degrés pour qu’elle puisse constater que ce qu’elle est venue chercher l’attend déjà. « J’imagine que tu es là pour ça. » Ses mains gantées le long de son corps, il attend quelques secondes avant d’oser demander, sans trop savoir si elle va accepter : « Il fait plutôt froid… Tu veux entrer ? Boire quelque chose ? Enfin, j’imagine que t’es plutôt occupée donc je comprends aussi… » C’est définitif : il est plus à l’aise sur un champ de bataille que pour discuter avec une femme.



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MessageSujet: Re: Training season's are over (Sarah & Bucky) Training season's are over (Sarah & Bucky) EmptyLun 19 Fév - 14:08





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     Mais quelle incroyable finesse, quelle élégance dans le courbé de cette chute ! Sarah glisse, écarquille les yeux et lève ses bras en sachant pertinemment que ça ne va servir à rien. Pire, ça va aggraver la situation. Mais quand on chute, quand on est incapable de réfléchir de manière rationnelle en raison de son état de fatigue, son exaspération contre sa propre personne, on est tout bonnement incapable de se relever. Au sens propre comme figuré. Et donc, cette chute violente et irrémédiable la secoue, l'empêtre dans cette gêne et cette douleur qui va bientôt la pendre autant à la tête, que dans son dos et ses fesses. Fermant donc les yeux en faisant en sorte de tomber sur le dos sans que cela ne fasse de mal à son bébé, Sarah se plie à sa destinée ... avant de sentir un bras métallique la happer, et la ramener vers ... un torse. Elle rouvre les yeux en inspirant profondément, la bouche bien ouverte sous le choc et la surprise, sans se rendre compte qu'elle s'agrippe par instinct aux épaules de son sauveur, qui n'est autre que Bucky.

— Oh-oh mon dieu ! Oh ! Ouf !

Son coeur est à la limite d'imploser et de se déverser par sa bouche ! Inspire, expire Sarah ! Tout va bien, Bucky est là, et tu n'es pas tombée sur cette plaque avec la possibilité de te retrouver avec une sale contusion !

— Alors, excuse moi d'être rabat joie Bucky, mais une luge n'est pas un instrument ! C'est ... c'est un moyen de transport tout au mieux, ou un objet de glisse.

Et bien entendu, elle lui fait la leçon sur l'emploi des bons mots comme une bonne grammar nazi ! Heureusement qu'elle ne lui a pas sorti sous le coup de la pression la définition même du dictionnaire d'instrument, sinon il aurait pu d'ores et déjà soupirer en se disant que sincèrement, elle en fait six caisses, alors qu'il l'a aidée à ne pas chuter, tout de même ! Mais c'est plus fort qu'elle. Elle a besoin de ce genre de trucs, pour se recentrer après un tel état de gêne et de panique. Sachant qu'une certaine gêne vient aussi s'ajouter au panel suite à cette ... soudaine proximité. Sommes toutes logique vu la situation. D'ailleurs, Bucky en bon gentleman s'écarte, pour sans nul doute éviter toute montée de gêne.

— En ... en tout cas, merci de ton concours. Fiou ! J'ai bien cru que j'allais finir aussi étalée qu'une crêpe.



     Voyant que le regard du brun se déporte sur le côté, elle suit celui-ci pour observer Captain en train de s'amuser avec les enfants du voisinage. Leurs petits cris aigus de joie suivi des aboiements du blond canidé ne sont qu'une douce et agréable mélodie à ses oreilles. Et ... elle se voit avec son futur enfant ainsi, à rire, apprécier toute cette neige, sans se soucier du temps passant. Cependant la voix de Bucky la soustrait à son rêve, à tel point qu'elle en inspire fortement, avant de le fixer droit dans les yeux. Chose qui, au demeurant, lui avait été assez difficile à faire, la soirée précédente. Et ... elle ne sait pas pourquoi, quand elle le regarde en cet instant, elle reste juste là à le dévisager, chercher on ne sait quoi dans ses iris bruns. Les mots lui manquent soudainement, alors qu'il lui montre ce qu'elle est venue chercher. Parce que ... parce qu'elle bloque ce qui menace de lâcher sous un coup impulsif de ses hormones, ou de ce flottement suite à cette presque chute. Ses sourcils se froncent, et de nouveau elle inspire, avant de sourire franchement et passer sa main gantée sur son front.

— Oui. J'ai ... je suis vraiment étourdie. Ce n'est pas dans mes habitudes. C'est à croire que Captain m'a un peu trop perturbée ...
Ce qui n'est en rien un reproche !


Ah il a bon dos ce pauvre Captain. C'est surtout qu'elle était pressée de rentrer et partir le plus loin possible en raison de ses angoisses et réflexions qui n'avaient de cesse de venir faire la Mitzvah Tantz dans sa tête bien trop remplie. Elle est désolée pour lui de l'utiliser en bouc émissaire mais ... ce n'est pas méchant. En soi, il a tellement été adorable et sensible avec elle que oui, il l'a peut-être aussi un peu détournée de son plan initial d'esquive.

— Ça m'a fait du bien, d'être avec vous deux. Trois, si on compte Captain, du coup.

Surtout quand on sait ce qui est advenu ce matin. Sans ce baume, elle ne sait même pas ce qui aurait pu se passer. Peut-être qu'elle serait tout simplement en train de pleurer en silence sur le canapé. À cette pensée, un léger trait de mélancolie se met à éreinter ses traits si rayonnants.



    Heureusement, la proposition de Bucky l'efface bien vite. Mais ... même si elle reconnait que c'est gentil de sa part ... en le regardant, elle a nettement l'impression qu'il n'était pas dans une optique de rester chez lui ? Son blouson, ses gants ... Il allait clairement sortir prendre le grand air. Sarah se met donc à rire, un peu prise de court par sa proposition et le fait que c'est vraiment adorable de sa part. Vu que dans les faits, elle est venue à l'improviste, et contrarie ses plans initiaux.

— C'est gentil, mais ... j'ai l'impression que tu n'étais pas en passe de me servir le café avec ton blouson et tes gants. Et puis Captain a besoin de se dégourdir les pattes. Donc ...

C'est mal venu de sa part de refuser sa proposition. Elle hésite, en sachant qu'elle s'était promis de ne pas s'éterniser. Mais ... mais c'est plus fort qu'elle. Elle veut lui parler, avoir vraiment son ressenti sur son installation sans qu'ils n'aient qui que ce soit pour les écouter. Non pas que Sammy est de trop, mais ... ce n'est pas la même ? Et elle se sent clairement coupable dans le fond, suite à son attitude durant le repas. Levant donc son gant pour que Bucky ne se sente pas rejeté et ne voit pas là la fin de leur conversation, Sarah lui sourit doucement et ajoute :

— Tu sais quoi ? Il a l'air de bien s'amuser avec les enfants. À moins que tu n'aies envie de le rejoindre, je te propose qu'on annexe le rebord en pierre de tes haies, ou alors qu'on ramène des chaises jusqu'ici. Je te laisse t'occuper des chaises, et je fais le café ?

Les mains sur ses hanches, elle les presse un peu pour se redresser et soulager le poids de son ventre en soupirant. Oui, clairement, si ils partent sur l'idée des chaises, ce ne sera pas elle qui va les traîner. En tout cas, elle tape ses chaussures un temps pour enlever la neige restante, avant d'entrer et enlever ses gants.

— Tu le préfères comment d'ailleurs ? Noir ? Bien corsé ? Si jamais tu as de la crème et du chocolat je peux aussi te préparer un mokaccino. Ou juste de la crème, et je te fais un à la viennoise.

Car oui, un café tout simple en de pareilles conditions, ce n'est pas très joyeux. Et c'est comme ça avec Sarah, il faut toujours qu'elle rajoute quelque chose de généreux sur un truc qui est en apparence tout simple.
 
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MessageSujet: Re: Training season's are over (Sarah & Bucky) Training season's are over (Sarah & Bucky) EmptyMar 20 Fév - 15:30


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08.02.25 AVEC @Sarah Wilson 7dtx

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« Oh-oh mon dieu ! Oh ! Ouf ! » Il n’en dirait pas autant mais, oui, il comprend la peur qu’elle a éprouvée en cet instant. Il faut dire que, à ce stade de la grossesse, une chute pareille serait un risque considérable pour l’enfant qui sommeille derrière son ventre joliment proéminent ; ainsi, en arborant un sourire plutôt compréhensif, quoique amusé, il hoche lentement son menton de manière positive, suivant le mouvement lorsqu’il l’amène à se remettre droite sur ses jambes, lui laissant ainsi tout le loisir de prendre appui sur lui. « Tout va bien, j’étais pile à l’heure pour te t’éviter une belle glissade. » Affirme-t-il en accentuant son sourire sur ses lèvres, se permettant même un trait d’humour qui, il faut bien l’avouer, échoue lamentablement. « Alors, excuse moi d'être rabat joie Bucky, mais une luge n'est pas un instrument ! C'est ... c'est un moyen de transport tout au mieux, ou un objet de glisse. » …O-k. Notes à lui-même : ne plus faire tenter de plaisanter en présence de Sarah, sauf s’il vérifie les termes juridiques avant.

Un peu surpris de cette froideur à laquelle il n’est pas habitué, il fronce un instant ses sourcils avant de finalement les relever, sans trop savoir quoi lui répondre, puisqu’il ne la connait pas aussi revêche. Préférant s’éloigner de quelques degrés pour ne pas la gêner, mais également parce qu’il est lui-même gêné après son intervention, il mordille le coin de sa lèvre tout en préférant jeter une oeillade à Captain qui, bienheureux d’être dehors, s’amuse dans la neige avec les enfants du quartier. « En ... en tout cas, merci de ton concours. Fiou ! J'ai bien cru que j'allais finir aussi étalée qu'une crêpe. » Les mains gantées sur ses hanches d’homme, il reporte un regard un peu hésitant sur sa personne, en ayant toujours un certain sentiment de malaise au corps. C’est pourquoi, sans s’attarder davantage sur la chute évitée de justesse, il se retourne vers l’intérieur de sa demeure qui, porte ouverte sur l’entrée, dévoile l’ordinateur portable et l’écharpe oubliés. « Oui. J'ai ... je suis vraiment étourdie. Ce n'est pas dans mes habitudes. » Visiblement, la hargne n’est pas la seule chose hors de ses habitudes. Est-ce la grossesse qui la rend ainsi ? « C'est à croire que Captain m'a un peu trop perturbée ...  »  L’accusation décrispe enfin ses traits noués, et il se permet même l’ébauche d’un sourire rieur. « C’est vrai qu’il ne t’a pas quittée. Il ne voulait vraiment pas que tu bosses sur ton ordinateur, il avait un autre travail en tête pour toi. » Les papouilles, donc, qu’il a obtenu et de bonne grâce. « Ce qui n'est en rien un reproche ! » Elle est vraiment sur les nerfs… Désireux de lui ôter le poids de cette possible appréhension, il hausse ses épaules avec nonchalance avant de rétorquer, le plus calmement du monde : « Je sais, ne t’inquiète pas… » Il hésite un instant à lui dire qu’elle a l’air tendue mais, est-ce vraiment judicieux de dire à une femme enceinte déjà sur les nerfs que tout le monde voit, qu’elle est sur les nerfs ? Tout Cyborg qu’il est, il tient à la vie. « Il t’adore, en tous cas. » « Ça m'a fait du bien, d'être avec vous deux. Trois, si on compte Captain, du coup. » Cela ne s’est pas réellement vu, mais il est ravi de l’entendre, à tel point que, pendant quelques secondes, il se perd un peu dans la contemplation de Sarah, sans vraiment s’en rendre compte. Peut-être que son esprit s’égare un peu dans les images de leur unique nuit passée ensemble, un lourd secret qu’il leur faut à présent porter. « J’étais très heureux que tu sois là, aussi. » Très heureux, même. Mais a-t-il le droit de le dire ? « Enfin, toi et Sam, bien sûr. » Visiblement, s’il en a le droit, il ne se le donne pas.

La frasque de sa tentative chaleureuse échouée s’étant apaisée dans son esprit, il lui propose de s’attarder quelques minutes pour une boisson chaude, commençant même à faire quelques pas en direction de l’intérieur de la maison. « C'est gentil, mais ... » Croyant un refus à venir, il interrompt ses pas pour se retourner vers elle, affichant déjà une mine compréhensive. « …J’ai l'impression que tu n'étais pas en passe de me servir le café avec ton blouson et tes gants. Et puis Captain a besoin de se dégourdir les pattes. Donc ... » Donc…? Là, il n’est plus tout à fait sûr que ce soit un refus, mais il n’est pas non plus certain qu’elle accepte. Pourquoi les choses sont si compliquées, entre eux ? « Tu sais quoi ? Il a l'air de bien s'amuser avec les enfants. À moins que tu n'aies envie de le rejoindre, je te propose qu'on annexe le rebord en pierre de tes haies, ou alors qu'on ramène des chaises jusqu'ici. Je te laisse t'occuper des chaises, et je fais le café ? » La proposition fait naître un franc sourire sur ses lèvres, et il ne tarde pas à hocher son menton de haut en bas en signe d’approbation, avant de pousser la porte d’entrée pour qu’elle s’ouvre pleinement. Lui faisant signe d’entrer la première, il la suit en direction de la cuisine, vaste pièce située sur la droite, sans refermer la porte après son passage. « Tu le préfères comment d'ailleurs ? Noir ? Bien corsé ? Si jamais tu as de la crème et du chocolat je peux aussi te préparer un mokaccino. Ou juste de la crème, et je te fais un à la viennoise. » « Oula… » Annonce-t-il entre quelques rires joyeux, en se dirigeant vers la table centrale afin de l’ôter de deux chaises, qu’il soulève comme si elles pesaient un véritable poids plume. Ce qui, pour lui, est tout à fait le cas. « Je ne crois pas avoir de crème… Du chocolat, peut-être. On m’en a offert à Noël, ça compte ? » Reste à savoir où ils sont, maintenant. Se rapprochant du comptoir, elle parcourt machinalement sa cuisine élégante et spacieuse du regard, comme si la réponse se trouvait affichée en caractère gras sur les placards : « Je te laisse fouiller, je ne me sers pas beaucoup de cette pièce. » Pour le bien de tous, d’ailleurs. « Mais je ne te promets rien ! T’es dans la cuisine d’un célibataire qui ne cuisine pas, donc… » Donc il ne faut pas s’attendre à un miracle. Il ne le dit pas mais il le pense tellement fort que même Sarah, qui n’est pas télépathe, doit le comprendre. « Je ne suis pas difficile, je te fais confiance pour le café. »

L’abandonnant sur ces mots — accompagnés d’un sourire complice, il s’empresse de sortir les deux chaises qu’il installe sur la terrasse, à un carré de terrain où le soleil daigne rayonner. Soucieux de son invitée, il retourne dans sa maison pour dérober le plaid douillet qui se trouve dans sa bibliothèque, ainsi qu’un coussin confortable, qui rejoignent tous deux l’assise destinée à la jeune femme. Ensuite, la rejoint dans la cuisine, s’approchant du comptoir en marbre en haussant un sourcil, sans avoir perdu son air réjoui par sa seule présence. « Besoin d’aide ? »



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MessageSujet: Re: Training season's are over (Sarah & Bucky) Training season's are over (Sarah & Bucky) EmptyMar 20 Fév - 18:49





TrainingAre you
Someone that I can give my heart to?
Or just the poison that I'm drawn to ?
It can be hard to tell the difference late at night
Play fair
Is that a compass in your nature ?
Or are you tricky 'cause I've been there ?
And, baby, I don't need to learn my lesson twice

     Mon dieu, mais quelle conne ! Se dit-elle pour elle-même, en entrant dans cette maison. Elle fait vraiment tout de travers ! Ce stress, cette frustration sont tellement en train de la grignoter comme six gosses s'acharnant sur un paquet de doritos, qu'elle en perd l'essence de la tranquilité, et se montre odieuse avec Bucky qui ... qui est juste adorable, prévenant. En rien l'image de celle qu'on a pu lui imputer en tant que Soldat de l'hiver, dans les divers médias. Et elle, tout ce qu'elle trouve à faire, c'est de pinailler sur sa blague concernant la luge, et de ne pas remarquer à quel point c'est destructeur de sa part de dire toutes ces choses. Parce qu'elle a l'impression d'être un personnage maladroit de comédie romantique, alors que sincèrement, elle n'a vraiment pas le profil de cette ratée de Bridget Jones ! Non pas qu'elle la déteste, mais tout de même, par moments, elle n'est vraiment pas dégourdie. Du moins dans les films ça passe car Renée Zellweger la rend attendrissante. Dans les romans c'est moins ... erm. Passant donc devant en se flagellant intérieurement de sa bêtise, Sarah se mord l'intérieur des joues un instant avant de lui proposer de quoi améliorer son café.
Se rendant donc sur la droite pour rejoindre cette ... incroyable cuisine (oh mon dieu Sarah reste calme, ne trépigne pas trop et ne montre pas à quel point comme lors du repas ça te met en émoi), la jeune femme hésite quelque peu à marcher sur le plancher, avant de prendre un peu plus la confiance suite à l'évocation du chocolat.

— Je vais me débrouiller avec le chocolat. Tu n'as même pas du lait ? Franchement, Bucky, avec une aussi grande cuisine ... Ah si !

Elle frappe dans ses mains gantées car oh, joie ! en ouvrant le frigidaire, elle trouve une bouteille de lait. On y arrive !

— Tu vois, ton cas n'est pas si désespéré que ça.

Faisant référence aux capacités culinaires de Bucky. Pas ... pas à ce qui suit et qu'elle entend. Le fait qu'il soit célibataire. Son sourire retombe d'un coup d'un seul car la nouvelle la choque. Il ... il n'est pas avec Wanda ? Pourtant. Pourtant il lui avait assuré que ... Elle était sûre ... le trouble s'empare doucement de son visage, comme si ... comme si ce constat venait l'ébranler. Sarah pose la bouteille de lait sur le plan de travail, enlève ensuite ses gants en clignant plusieurs fois des yeux, soudainement silencieuse.

— Je suis désolée, Bucky. Ma remarque se rapportait à ce que tu as montré durant le dîner avec le four, pas ...

Pas le fait qu'il soit seul, et que Wanda ne soit pas partie intégrante de sa vie. Maintenant, elle comprend pourquoi cet espace lui semblait si vide, malgré la présence de Captain. Faisant face à cette secousse, et reprenant une attitude allant de paire avec cette espièglerie dont elle commençait à faire preuve, la chercheuse rend au brun son sourire complice, non sans ajouter une petite remarque.

— Eh, tu as bien le droit d'être difficile de temps en temps. Ce n'est pas comme si choisir un latte macchiatto ou un café noisette allait soudainement faire exploser le Japon ! ... rassure-moi, un choix de café de justicier ne peut pas faire sauter un pays ? Sinon je vais commencer à vraiment remettre en cause tous mes choix de vie !

Il y a cet échange de regard complice, cette petite malice qui fuse entre leurs lippes, avant que cela ne s'efface au profit de ce que chacun doit faire. Srah frémit quand le contact se rompt, secouée par cette sensation agréable et étrange ... parce que cela ... lui rappelle un avant et un pendant. Avant David. Pendant cette soirée où ... stop. Levant un instant les yeux au ciel ainsi que ses mains, la brune freine le cours de ses pensées pour se remettre à sa tâche. Une casserole, tout d'abord. Trouvée, dans l'un des placards. ensuite les plaques. Les bips d'activation emplissent la pièce de leur aiguë son, avant que Sarah ne verse le lait. Le tout est chauffé à feu moyen jusqu'à ce qu'il soit chaud mais pas bouillant, car le bouillir peut altérer sa texture. Elle trouve ensuite les chocolats dans un autre placard, le temps de la chauffe, non sans souffler de rire en voyant comment ceux-ci sont cachés comme ces boîtes à cookies mises hors de portée des enfants. Etait-ce son moyen de se donner bonne conscience ? ou de cacher un semblant de gourmandise. Elle secoue la tête et ramène la boîte vers le plan. Puis, elle sort la planche de coupe, et un couteau pour couper précautionneusement les carrés en plus petits morceaux.



     Et Sarah chantonne, perdue dans son monde. Cuisiner ne serait-ce qu'une petite chose aussi désuète qu'un café type latte macchiato lui fait du bien au moral. Elle ne pense pas à David qui l'a laissée en plan ce matin. Pas à ses douleurs de dos, ni vraiment à ce que Bucky lui a avoué non sans apparaître ne serait-ce qu'un peu affecté. En même temps, vu ce qu'il lui avait raconté la concernant, il l'aime vraiment. Vraiment beaucoup. Et cela ne fait que renforcer cette culpabilité concernant son secret, et ce besoin qu'elle a de cacher cette vérité. Si il n'y a qu'un espoir pour que cela change, qu'ils soient ensemble, elle s'en tiendra à ce silence. Mais maintenant ... elle ne sait pas. Alors oui, cuisiner est bien venu dans un tel moment. Ses épaules se détendent, ses traits quelques peu crispés par la gêne finissent par reprendre leurs rondeurs naturelles. Elle se met même à fredonner un petit air entendu récemment sur son spotify, en bougeant lentement ses hanches et sa tête dans un lent et doux mouvement de métronome, pendant que les espressos sont préparés via cette machine.
Et là, sa voix éclipse tout. Bien que les sensations soient encore présentes, qu'elle soit toujours aussi apaisée et sereine, la voix de Bucky la soutire instantanément, et elle ne peut s'empêcher de se tourner vers lui en rendant ce sentiment de bonheur que lui aussi partage.

— Bien sûr, tu peux choisir quelle quantité de chocolat tu veux mettre dedans. Et les tasses aussi. Je me suis débrouillée pour faire le café dans un pichet en attendant. Tu le veux avec une bonne quantité de lait ?

Elle lui fait signe de s'approcher, et donc de s'occuper de la récupération de sa garniture ainsi que des tasses, pendant qu'elle s'occupe d'émulsionner une partie du lait avec le fouet trouvé dans l'un des tiroirs.

— Tu sais, par rapport à tout à l'heure. Je m'excuse si j'ai été un peu tendue. Je ne m'attendais pas à glisser, et encore moins à ce que tu me rattrapes dans cette situation qui, il faut l'avouer, est gênante. Merci d'avoir été pile à l'heure. Et d'être là.

C'est un début d'aveu non ? Sur le fait qu'elle soit heureuse de ne pas être seule, et de trouver un semblant de réconfort alors qu'elle en a gros sur le coeur, tout de même. Ses yeux brillent autant de malice que d'un vif et douloureux éclat d'émotion, quand elle le fixe à ce moment là. Mais elle s'en détourne bien vite pour commencer à verser le lait dans les tasses ramenées.



    Vient le temps de verser lentement l'espresso. On le verse sur le dessus du lait chaud en faisant en sorte que le café flotte sur le dessus du lait, créant ainsi une délicieuse couche de café. Puis, on ajoute le lait émulsionné par dessus, et ensuite la garniture faite de ces petits éclats de chocolats.

— David m'a laissée en plan aujourd'hui. On ... on devait sortir pour que j'ai du temps pour moi, selon lui. Mais il m'a fait toute une scène parce que je suis allée dîner avec Sam et toi. Même en ayant insisté sur le fait que tu étais un ami, et que Sam est mon frère, ça n'a pas suffi. Du coup, il est parti et tout a été annulé.

Elle dépose la garniture sur sa propre tasse par un léger et agile coup de doigts, non sans afficher une mine quelque peu attristée, bien qu'elle se complaise à lentement éparpiller ce bon chocolat sur cet aérienne couche de lait.

— Je suis désolée si j'ai passé ma frustration sur toi. Tu ne mérites pas ça de ma part. Donc ... vois ce café, mieux qu'un café, comme mon moyen de me faire pardonner ?

Elle lui fait alors face en tressaillant des lèvres, autant prise par la culpabilité de ses propres émotions, que par l'envie de ne pas trop mettre à mal cette tentative de reprise avec Bucky. En sachant ce qu'ils cachent, tous les deux. Depuis cette soirée, tout s'était arrêté et bien que le souvenir restait on ne peut plus agréable, et ait été une véritable révélation et libération pour Sarah, ça en est resté là, dans cet entre deux. Alors elle fait de son mieux pour qu'au moins, ils puissent réaffirmer cette complicité qu'ils avaient pu créer durant la retape du bateau familial. Sa main libre vient s'apposer sur l'épaule du brun, et se presser dans une légère étreinte réconfortante.

— Tu sais que si tu as besoin de parler, je suis là pour toi. Tu ne me la fais pas, sache-le. Je verrai même à des kilomètres que tu as eu des jours éreintants.

Dieu seul sait les circonstances de ce célibat, mais cela n'empêche pas Sarah de contempler avec une certaine sympathie, et un délice non avoué, cet homme qui à ses yeux ne mérite pas d'être seul. Pas comme elle. Elle aurait envie que cette main aille sur cette joue, et caresse cette mâchoire avec cette barbe naissante pour apporter ne serait-ce qu'un peu plus de réconfort. Mais ce serait trop en faire, pas vrai ? Son sourire prend plus corps, avant qu'elle ne se dégage et commence à lentement se diriger vers l'entrée. Malgré sa condition, elle a toujours ce pas léger, élégant. Et sans plaque de verglas pour la perturber, on sent sa confiance retrouvée ne mettre qu'en exergue cette fierté qu'elle porte à même son buste.

— Tu veux me parler plus en détail de tes voyages ? D'ailleurs, je n'ai pas osé te poser la question durant la soirée. Mais l'achat de cette maison, ça signifie quoi pour toi, concrètement.
 
Need someone to hold me close
Deeper than I've ever known
Whose love feels like a rodeo
Knows just how to take control
When I'm vulnerable
He's straight talking to my soul
Conversation overload
Got me feeling vertigo
✿ Elli


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On the borders of safety, that's where I find peace, where the black sand meets the raging seas. I see the forces for what they truly are. Yet, I'm reminded of my beating heart
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MessageSujet: Re: Training season's are over (Sarah & Bucky) Training season's are over (Sarah & Bucky) EmptyMer 21 Fév - 16:18


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TRAINING SEASON'S ARE OVER
08.02.25 AVEC @Sarah Wilson 7dtx

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Mettant l’irritation palpable de ses nerfs sur le compte de la grossesse — bien que Raven n’ait jamais témoigné de tendance similaire, le Cyborg, malgré tout le caractère rancunier qu’il contient, s’efforce de ne pas s’attarder outre mesure sur l’incident, qu’il juge mineur. Ainsi, c’est avec un sourire cordial aux lèvres qu’il la conduit jusqu’à l’intérieur de sa maison, afin qu’elle retrouve la vaste pièce composée d’une cuisine moderne, aggloméré d’un plan de travail, d’une table en bois brut pouvant accueillir jusqu’à 8 personnes, ainsi qu’un salon agrémenté d’une cheminée. Quoique manquant cruellement de décoration personnelle, le lieu est chaleureux et invite aux soirées entre amis, raison pour laquelle, la veille au soir, il a reçu le frère et la soeur ici même. « Je vais me débrouiller avec le chocolat. Tu n'as même pas du lait ? Franchement, Bucky, avec une aussi grande cuisine ... Ah si ! » Il l’a prévenue : elle est dans la maison d’un célibataire qui ne cuisine pas, évidemment que le mobilier sert de pièce témoin, comment croit-elle que les plaques restent aussi propres ? « Je serai allé en acheter, sinon. » Grimaçant légèrement, Bucky retrousse son nez en venant gratter l’arrière de sa nuque, bienheureux de la voir sortir la brique de lait du frigo. L’honneur est sain et sauf, non ? « Tu vois, ton cas n'est pas si désespéré que ça. » Comme il ne sait pas si c’est vraiment un compliment, il s’abstient de la remercier. Mais si elle est traversée par un nouveau sentiment de malaise, cette fois, il ne voit pas vraiment la maladresse derrière ses paroles, de ce fait, il apparaît largement surpris lorsqu’il l’entend s’excuser, puisqu’il lui apparaît évident qu’elle fait référence au lait miraculeusement trouvé. « Je suis désolée, Bucky. Ma remarque se rapportait à ce que tu as montré durant le dîner avec le four, pas... » Il arque l’un de ses sourcils, ayant un peu de mal à comprendre le sous-entendu caché derrière cette phrase inachevée. « Pas quoi ? » La question est portée par un sourire qui se veut rassurant puisque, lui, ne voit aucune raison de s’excuser.

Si elle lui répond, tant mieux, sinon, tant pis ; il ne cherche pas à creuser davantage ce point, mettant, encore une fois, cette instabilité émotionnelle sur le compte des hormones. Il faut donc être patient, mais aussi attentif aux mots employés avec la jeune femme enceinte, afin de ne pas la troubler davantage. « Non, je te rassure, j’ai des goûts plus marqués dans d’autres domaines ! » Le fromage, par exemple : il en a horreur. Sauf sur la pizza et dans l’hamburger. Oui, l’américain lambda, en somme. « Mais j’aime tout ce qui contient du café, raison pour laquelle je ne suis pas difficile. » Un regard complice échangé entre les deux amis, anciens amants, et il annonce, sans perdre son sourire : « Je sors les chaises, je reviens. »

Après avoir installé les deux chaises sur sa terrasse, et veillé à ce que la belle ait de quoi palier au froid et au possible inconfort de l’assise, il revient dans la cuisine pour proposer ses (piètres) talents, sachant fort bien qu’elle s’en sortirait mieux toute seule qu’avec lui dans les pattes. Mais le principal est de participer, non ?
      S’il l’entend fredonner, il ne reconnaît point la chanson alors il se contente de lui adresser un simple sourire, en se rapprochant d’elle sans non plus comprimer son espace personnel, en attendant de savoir s’il peut se montrer utile ou non. « Bien sûr, tu peux choisir quelle quantité de chocolat tu veux mettre dedans. Et les tasses aussi. Je me suis débrouillée pour faire le café dans un pichet en attendant. Tu le veux avec une bonne quantité de lait ? » Pendant qu’elle parle, il s’exécute : il se retourne pour lever ses deux bras en direction d’un placard et, attrapant deux tasses blanches, il les dépose juste devant elle avant de pencher légèrement son menton pour regarder le chocolat, amusé qu’elle l’ait trouvé aussi facilement. « Qu’est-ce que tu me conseilles, pour le chocolat ? Je ne veux pas que ça masque trop le goût du café. » Sous ses directives, encore une fois, le Soldat s’exécute, gardant son air paisible au visage avant de s’en retourner vers elle, visiblement alerté par ses paroles. « Tu sais, par rapport à tout à l'heure. Je m'excuse si j'ai été un peu tendue. Je ne m'attendais pas à glisser, et encore moins à ce que tu me rattrapes dans cette situation qui, il faut l'avouer, est gênante. Merci d'avoir été pile à l'heure. Et d'être là. » Elle est heureuse qu’il soit là… Cela ne devrait plus lui faire autant plaisir de l’entendre mais, pourtant, il sent que son coeur est quelque peu ravivé par cette confidence. « C’est déjà oublié, je t’assure. Je comprends que tu sois un peu tendue, dans ton état… » Euh, qu’est-ce qu’il vient de dire là ? Alerte maximale, je répète, alerte maximale. « Enfin, je veux dire, non pas que tu aies l’air tendue hein ! Pas du tout même, tu as une mine radieuse. Tu es superbe. Vraiment. » Vraiment, faut qu’il arrête de parler surtout.

Après avoir hoché son menton de manière positive pour mettre une emphase sur ses paroles, il s’en remet à ses éclats de chocolat ; il le pense sincèrement, puisqu’il trouve qu’elle est dotée d’un visage incroyablement beau, mais il doute avoir le droit de le traduire ainsi. Après tout, elle est en couple et enceinte de cet autre homme… Elle ne doit même plus se souvenir de la nuit qu’ils ont partagée ou, alors, pense-t-il, le regretter.

Ne voulant pas se laisser envahir par ces pensées moroses, il l’observe minutieusement achever la préparation de leur préparation gourmande, de profil face à elle et un bras étendu au-dessus du plan de travail, l’une de ses mains gantées appuyée sur celui-ci. Il ne croit pas avoir goûté quelque chose de similaire mais, l’odeur, déjà, est alléchante. « David m'a laissée en plan aujourd'hui. » Oh, le con. Il le pense, mais ne le dit pas. « On ... on devait sortir pour que j'ai du temps pour moi, selon lui. Mais il m'a fait toute une scène parce que je suis allée dîner avec Sam et toi. Même en ayant insisté sur le fait que tu étais un ami, et que Sam est mon frère, ça n'a pas suffi. Du coup, il est parti et tout a été annulé. » Il prend une fine inspiration en haussant ses sourcils, ne pouvant s’empêcher de songer que, puisqu’ils ont partagé des heures enflammées, David a de sacrées bonnes raisons d’être jaloux. « Je suis désolée si j'ai passé ma frustration sur toi. Tu ne mérites pas ça de ma part. Donc ... vois ce café, mieux qu'un café, comme mon moyen de me faire pardonner ? » L’attention est charmante, et il ne peut s’empêcher de s’attendrir devant son sourire, ses lèvres finement dessinées qui grelottent d’une appréhension illégitime, car il songe que jamais le malheur ne devrait frapper son coeur. « Tu es toute pardonné. Et je suis désolé pour toi et David… Laisse-lui le temps de se calmer, il va redescendre. » Est-ce qu’il doit aborder le sujet sensible et lui demander s’il soupçonne quelque chose entre eux ? Sinon, pourquoi serait-il aussi jaloux ? Il devrait peut-être l’inviter, lui aussi, la prochaine fois, même s’il n’en a guère envie.

La main posée sur son épaule accentue son sourire, et il se retient de poser sa propre main sur la sienne, puisqu’il ne peut déjà pas la quitter des yeux. « Tu sais que si tu as besoin de parler, je suis là pour toi. Tu ne me la fais pas, sache-le. Je verrai même à des kilomètres que tu as eu des jours éreintants. » Comment a-t-elle deviné ? Il l’ignore, mais cela a au moins le mérite de le faire sourire tendrement et avec grande sincérité. « Tu ferais un excellent flic, tu sais ? » Bucky tente de désamorcer le caractère grave de leur entrevue, principalement parce que parler de ce qui le tourmente est grandement périlleux : Sarah, tout comme Raven, porte la vie, et il ne voudrait pas lui donner des angoisses avec le récit terrifiant de sa meilleure amie retrouvée inerte dans sa cuisine, le ventre ouvert et ses jumeaux disparus. Il veut la protéger, prendre soin d’elle, la rendre heureuse… Mais c’est à un autre que revient cet honneur, sauf que l’autre en particulier ne semble pas mesurer sa chance. Enfin, il est mal placé pour médire sur le compagnon de Sarah…

La suivant pour rejoindre l’extérieur, il se rapproche machinalement lorsqu’elle passe la porte de la demeure, de peur qu’elle glisse une nouvelle fois et se fasse vraiment mal. Lorsqu’ils arrivent au niveau de l’installation de fortune, le brun lui indique la chaise avec le coussin confortable et le plaid, et prend l’initiative de s’installer sur l’autre, sans se défaire du sourire constant qui orne ses traits chaque fois qu’elle est dans les parages. « Tu veux me parler plus en détail de tes voyages ? » Puisqu’ils sont liés à des sujets hautement confidentiels, il n’est pas moins de savoir s’il veut ou peut ; vouloir, oui, pouvoir, non. Il grimace légèrement en dodelinant de la tête, espérant qu’elle ne prenne pas personnellement son refus. « D'ailleurs, je n'ai pas osé te poser la question durant la soirée. Mais l'achat de cette maison, ça signifie quoi pour toi, concrètement. » Buvant une gorgée de la délicieuse boisson concoctée par la belle brune, il se retourne un instant pour vérifier que son chien est toujours en train de jouer avec les enfants — ce qui est le cas, avant de revenir sur son interlocutrice. « Un nouveau départ. » Amorce-t-il en appuyant sa tasse sur sa cuisse, se permettant, de sa main libre, de correctement placé le plaid sur les jambes de la jeune femme, soucieux qu’elle puisse avoir froid. « J’avais besoin de changer complètement d’environnement après ma rupture avec Wanda… » et l’explosion de son appartement par HYDRA, l’attaque subie par Loki et la cavale qui en a suivi. « …Je suis venu visiter cette maison avec une amie, et je me suis tout de suite senti… Chez moi ? Je l’ai acheté le jour même. » Un peu impulsif, oui. Mais les meilleures décisions le sont, et le fait d’embrasser Sarah, cette soirée-là, a sûrement était l’une des plus belles. « J’ai de l’espace pour Captain, il est plus heureux ici que dans mon ancien appartement. » Et il y a une chambre supplémentaire. Il ne le dit pas mais, il espère, qu’un jour, cette chambre sera celle d’un enfant. Le sien. Mais ce rêve semble loin… Ou peut-être pas ?



FALCON & WINTER SOLDIER

« THEY MADE YOU INTO A WEAPON AND TOLD YOU TO FIND PEACE. BUT YOU CAN’T. BECAUSE THS IS WHO YOU ARE, A PRODUCT OF WAR. CHAINS ARE BROKEN, BUT ARE YOU FREE ? »
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Sarah Wilson
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MessageSujet: Re: Training season's are over (Sarah & Bucky) Training season's are over (Sarah & Bucky) EmptySam 24 Fév - 13:54





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     Il y a ces temps où l'on se dit et si. Et si je finissais mes phrases, et si je prenais mon courage à deux mains pour dire ce que j'ai sur le coeur. Et j'en faisais plus, quitte à me perdre en chemin. Il y a tellement de possibilités dans ce monde que l'on pourrait tout bonnement vouloir tout faire. Sauf que ce n'est pas le cas. C'est un choix, et plein de conséquences. Alors Sarah décide de ne pas finir sa phrase, de rester dans ce flou pour ne pas heurter plus que de raison Bucky. Parce que comme elle l'a dit, il ne mérite pas d'être blessé. Pas quand au final il a l'air si paisible, si posé. Il a besoin de cette paix et d'un soutien qui puisse lui faire comprendre que sa décision est la bonne. Alors non, la jeune femme ne remue pas le couteau dans la plaie quand à son célibat, sa rupture. Elle se contente de partager ce moment tranquille, en le regardant en coin durant sa demande de conseil quand à la bonne dose de chocolat à mettre, et lui répondre avec une touche de malice, mais aussi de réelle attention.

— Etant donné que le café acidifie déjà bien à lui seul, je te dirai de rajouter une ou deux pincées qui pourront s'incorporer dans le lait encore chaud. Après tout dépend la teneur en cacao et si tu as un estomac de compétition, là je te dirai de mettre bien quatre pincées.

Car oui, l'on oublie souvent que le chocolat est acide. Donc café, lait, plus chocolat, ça fait un sacré combo. Il faut y aller avec parcimonie quand l'estomac est fragile.

— Si j'avais su ton appréciation pour le café, je t'aurai fait un tiramisu.

Jette-t-elle à l'envolée, dans une brusque et sans doute inattendue marque d'affection. Car oui, aussi bon qu'ait pu être son dessert au citron, peut-être aurait-elle dû demander à Sam conseil quand aux goûts de Bucky, et ainsi mieux mettre aux goûts de chacun le repas. Puis, au moment où elle pose ces pincées, il y a ce compliment qui la ralentit dans le mouvement, et lui fait lentement baisser le menton. Ses lèvres s'étirent dans un faible sourire empreint de timidité et de flatterie tant cela fait longtemps qu'on ne lui avait pas dit cela. David ne se permet que de la rabaisser, la moquer les rares fois où il fait attention à elle. Alors, le fait que cet homme qu'elle n'a serait-ce qu'aimé dans un moment de perdition et de besoin de se retrouver lui dise cela, la fait tressaillir plus que de raison.

— Merci.

Ses yeux se ferment, sa voix vacille quelque peu sous le poids d'un coeur soudainement grossie. Et elle tente tant bien que mal de se recentrer et ne pas en faire tout un foin, en sachant que c'est simplement un compliment offert de façon bienveillante, dans un partage on ne peut plus sain.



     Pourtant, elle lui parle de David, comme ça. Elle a tellement l'impression de se plaindre alors que de base, c'est elle qui s'est imposée. Mais n'en a-t-elle pas besoin, d'être un peu égoïste, et de pouvoir ne serait-ce que révéler un pan du mal la rongeant. N'est-ce pas en train de lui faire du bien d'entendre que quelqu'un la soutient dans cet aveu, ce ravalé de fierté où elle ne dit pas que tout va bien et qu'elle s'en sort toute seule ? C'est un peu assommant, sur le moment. Comme si quelque chose s'expulse et laisse un creux dans sa tête comme dans sa gorge, jusque là habituées à soutenir cette fameuse chose sur laquelle Sarah n'arrive pas à mettre de définition propre.
Quand ils se regardent en cet instant, dans cette légère suspension de temps, et ce soutien considéré, partagé, Sarah sent ce léger flottement. Cette tranquillité qui depuis très longtemps lui a échappé. Et elle se perd dans le regard de Bucky, dans ces envies silencieuses, ce sourire empreint de sérénité offert, et cette contemplation des traits de cet homme. Mais elle s'en tient simplement à cela, car elle ne peut pas en demander plus, ni même en faire plus comme toucher son visage, et lui dire à quel point, dans une impulsion, elle est en réalité aussi seule que lui.

— Je manquerai trop au monde des plantes. Il faut des gens comme moi pour éviter que des mains catastrophiques ne les vouent à leur extinction prochaine.

Et d'une petite tape, très légère, suivi d'une petite caresse de ses doigts, elle s'est écartée. En arrivant ensuite devant les chaises, Sarah ne peut s'empêcher de lui offrir une œillade pleine de reconnaissance quand à sa petite attention. Et dieu qu'est-ce qu'elle inspire de bonheur en sentant le moelleux du coussin apaiser ses pauvres lombaires et ses hanches. Même le bébé dans son ventre a l'air d'apprécier qu'enfin, le monde ne marche plus et ne le secoue plus. Nouvelle œillade lors de la pose du plaid, bien plus appuyée. Décidemment, Sarah serait presque accro à toutes ces attentions. Elle tire cependant la pièce de tissu chaud pour la placer aussi sur son ventre rond. Un nouveau départ donc, après cette rupture. En soi, la biologiste l'envie un peu. Il a pu se départir de cette accroche, qui le secouait tant et le mettait déjà à mal à l'époque. Elle opine donc du chef pour toute réponse de soutien, comprenant ce besoin qui de son côté a été amorcé avec le fait d'embrasser enfin sa réelle passion, et venir ici, à New York.

— Orf ! Ce serait bien vilain de ma part de juger un coup de coeur. Il faut bien un peu d'impulsivité et d'amour dans ce monde de brutes.

Plaisante-t-elle, tout en lui signifiant par la présente qu'il a eu raison d'agir ainsi. Si il aime cette maison, si Captain l'aime, c'est tout ce qui compte. Sarah boit un peu de son café, et continue sur sa lancée.

— Et si quelqu'un se permet de t'affirmer le contraire, dis lui de ma part qu'il a beau ne pas être le plus idiot du monde, il ne vaut mieux pas pour lui que le premier meure.

De nouveau, leurs regards se croisent, un long, peut-être trop long moment. Avec ces sourires, ce silence qui ne se fait briser que par les cris d'enfants bien trop heureux et les aboiements d'un golden retriever aux anges d'avoir autant d'attention. La femme enceinte reporte d'ailleurs son attention sur eux, non sans afficher une expression bien plus calme et emplie d'adoration, qui est aux antipodes de ce qu'elle affichait à son arrivée.

— Je dois t'avouer que c'est aussi mon rêve. Avoir ma propre maison, une cuisine comme la tienne, un espace de jardinage. Je pourrai m'occuper de mon enfant, lui apprendre à faire du Yassa, ou lui communiquer combien il est important d'accorder une sensibilité à ce monde, aussi imparfait puisse-t-il être.



    Mais l'indécision la prend quand à ce rêve, en raison de certains paramètres. Parce que ... parce que dans le fond, malgré les années passées, malgré sa volonté de fer, elle ne se voit plus avec David. D'autant maintenant qu'enfin celui-ci se décide à vouloir passer le pas. Car elle n'aime pas ce sentiment d'insatisfaction, ni le fait que cette envie de David lui impose encore des concessions. Et sincèrement, elle en a assez d'en faire. Oui, elle est égoïste sur cela, pour le coup. Et alors ! alors ... ce rêve de maison reste juste un rêve.

— Ça a beau être une maison de célibataire, tu en prends soin. Parce que tu aimes cet endroit, et ça. Bon, peut-être que dans quelques années, je reverrai mon jugement.

Un léger rire fuse d'entre ses lèvres et lui fait lever les épaules. C'est une simple boutade. Mais ah ... ça y est, Sarah Wilson revient peu à peu. Plus douce, plus drôle, plus vivante. Cependant, cette perception des choses, de cet environnement agréable, et cette légère libération l'impulse dans un sens qu'elle n'arrive plus à contrôler entièrement. C'est comme si tout, tout était plus lâche au niveau de ces chaînes.

— Bucky. Dans le fond, je me fiche de l'avis de David, te concernant. Il ne sait rien de toi, et même de Sam. Tu en sais plus qu'il n'en saura sans doute jamais. Et je veux que tu saches ...

Ses yeux se ferment, et elle sent son cœur faire comme une flasque dans un thermomètre de Galilée. Ou une lampe à lave. La chaleur de la tasse ne fait que mettre en exergue ces sensations, et chauffer ses doigts exempts de gants, qu'elle avait oublié dans la cuisine.

— ... ce que je n'ai jamais pu te dire ce jour là. Tu sais, après cette soirée, cette nuit. Tu es parti. Mais je n'ai jamais regretté. On en avait besoin tous les deux, et c'était vrai.

Parce qu'il ne lui a pas parlé de son travail, ni essayé de savoir combien elle gagnait. Qu'il ne parle pas pour combler le silence vu qu'il n'en a pas peur. Parce qu'il ne s'impose pas d'imiter une majorité, et de rester inflexible dans ses convictions. Et que tout cela, elle a aimé le voir, le sentir ne serait-ce que dans sa peau, ses mots. Elle se rappelle du choc quand elle lui a dit combien elle se fichait que son bras soit mécanique, et pourquoi il méritait autant d'égard que le reste. Parce que ça aussi, ça faisait partie de lui. De ce qu'il est, en tant que personne. De cet homme qu'elle a aimé pendant un bref instant.

— Sur le papier du joug sociétal, on a certes commis un impair. Mais au final, on s'est épanouis. Comme les Cereus à floraison nocturne. Une fois par an, pendant une nuit, ces cactus fleurissent d'une seule et simple fleur, dans une grande et magnifique étendue de pétales blancs et délicats comme de la soie. Avec cette odeur qui reste en mémoire, comme un souvenir rémanent, que l'on ne pourra certainement pas renouveler même si l'envie est là, mais qui restera à jamais ancré en nous.

Peut-être que oui, dans cette envolée poétique et végétale, elle venait de dire qu'en soi, elle aurait eu envie que cela soit à nouveau possible. Mais qu'elle l'avait tu. Car il avait sa vie, elle avait la sienne. Ils avaient chacun leur propre chemin, leurs propres objectifs, et des fantômes à poursuivre inlassablement. Wanda, David. Soldat de l'hiver, biotechnologie végétale.

— Je refuse que tu te voies comme une faute, un regret. Je veux que tu te vois comme ce que je viens de te décrire. Une fleur magnifique qui donne cette possibilité de sentir par sa vue et ses senteurs, que même un cactus épineux et revêche, peut s'épanouir et se montrer sous ses plus beaux jours, pendant ne serait-ce qu'un instant.

Son sourire se fait d'autant plus grand et radieux, et il semblerait qu'un sourcil s'arque quand elle voit finalement Captain revenir vers eux, la gueule ouverte dans un grand sourire, et la queue battant toute sa joie en voyant les deux humains assis là. Les enfants regardent alors les deux adultes, sans trop savoir quoi faire, surtout qu'en cet instant, leur compagnon de jeu pose sa gueule sur les genoux de Sarah pour réclamer son attention. Bien sûr, la future mère le caresse et gratouille la ligne de son front pour lui signifier qu'elle est elle aussi heureuse de le revoir. Puis les trois enfants s'en vont et continuent leur chemin.

— Regarde moi ce chien heureux. Ce n'est pas lui qui va te dire le contraire ! Pas vrai Captain ? Tu es d'accord avec moi ? Bucky est vraiment génial comme papa.
 
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MessageSujet: Re: Training season's are over (Sarah & Bucky) Training season's are over (Sarah & Bucky) EmptyMar 27 Fév - 13:03


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Qu’elle est douce, cette compagnie. Avec Sarah, tout est léger, paisible, enjoué ; il n’a pas besoin de penser à toutes ces histoires saugrenues liées aux Avengers, aux Gardiens ou aux mutants, ni aux menaces qui peuvent peser sur le monde tel qu’ils le connaissent. L’espace d’un instant, il a l’impression d’être seulement lui-même. Pas l’Avenger. Pas le Soldat de l’Hiver. Pas l’ancien maître assassin d’HYDRA. Pas le Loup Blanc du Wakanda. Juste lui. Et curieusement, cela semble assez pour elle.

« Etant donné que le café acidifie déjà bien à lui seul, je te dirai de rajouter une ou deux pincées qui pourront s'incorporer dans le lait encore chaud. » Légèrement penché au-dessus du plan de travail, il a le menton tourné vers elle pour l’écouter et, exécutant aussitôt ses conseils, il fronce brièvement les sourcils, se rendant compte à quel point il est d’une bien piètre présence en cuisine. « Après tout dépend la teneur en cacao et si tu as un estomac de compétition, là je te dirai de mettre bien quatre pincées. » Il hésite, la main suspendue au-dessus de la tasse ; au bout de quelques secondes de réflexion, un sourire amusé prend place sur ses lèvres et il tourne de nouveau son visage en sa direction, sa main libre  et gantée venant se déposer sur le plan de travail. « Ça a l’air sérieux, tout ça. On dirait que je prépare un truc scientifique. » Oui, mettre du cacao dans une tasse fumante est déjà une préparation hautement minutieuse pour celui qui pratique quotidiennement le ‘’qu’est-ce qu’on commande ce soir’’, mais si ce risible aveu la fait au moins sourire, il veut bien oublier sa dignité un instant. « Si j'avais su ton appréciation pour le café, je t'aurai fait un tiramisu. » Sous l’évocation de cette pâtisserie ô combien estimée par l’estomac du Cyborg, il rehausse ses sourcils avec un élan de gourmandise, sincèrement touché de l’attention formulée. « Une prochaine fois. » S’il y en a une ; il l’espère secrètement. « Mais ton gâteau au citron était très bon, hein. Je ne l’aurais peut-être pas choisi au départ, parce que j’ai tendance à prendre toujours la même chose. Je ne suis pas très aventurier en cuisine. » Marquant une petite pause, il poursuit, sincère et portant un sourire qui l’est tout autant : « Toi, par contre, tu sembles prendre beaucoup de plaisir à cuisiner. Et ça se ressent, parce que tu es douée de ce que j’ai pu goûter. »

Après un compliment distillé avec franchise, il adresse un sourire suave à la jeune femme qui, il le voit, semble le recueillir avec un certain adoucissement. Il s’étonne silencieusement de ce vent émotif qui la traverse puisque, dans les faits, le commentaire apposé n’a rien d’extraordinaire, et se retrouve même plutôt banal… Il l’imagine, peut-être avec naïveté, qu’il est grandement commun qu’on formule cette phrase à l’attention des futures mères. Manque-t-elle à ce point de reconnaissance, d’amour et d’attention ? « Merci. » Il ne dit rien, et se contente plutôt de brandir son sourire comme une réponse suffisante, puisqu’il craint que ses mots dépassent sa pensée. Est-ce que le tocard qui lui sert de fiancé est à ce point défaillant ?

Il n’a pas le droit de se mêler de sa vie privée en posant de quelconques questions à ce sujet, et encore moins après l’avoir aimée durant cette nuit tenue secrète, gardée dans leurs esprits comme un trésor à choyer. Mais, tout de même, il paraît un peu troublé de cette observation, dont il ne sait quoi faire. Pressant ses lèvres l’une contre l’autre, il est presque soulagé d’entendre qu’elle aborde le sujet d’elle-même, bien que l’humour et les taquineries soient toujours de mise, peut-être pour désarçonner la possible gêne qui pourrait poindre mais qui, pour l’instant, ne l’effleure pas. Il la regarde, détaille chacun de ses traits, et sent que son coeur pourrait bien chavirer ; mais il tente de maintenir le bateau de son palpitant à flots, puisqu’il n’a pas le droit de se laisser couler dans l’océan de ses yeux. « Je manquerai trop au monde des plantes. Il faut des gens comme moi pour éviter que des mains catastrophiques ne les vouent à leur extinction prochaine. » Pressant ses lèvres l’une contre l’autre d’un air à la fois amusé et un peu honteux, si bien qu’il lève sa main gauche gantée, en avouant, sans se défaire de son masque jovial : « Je plaide coupable. J’ai essayé d’en avoir pour que ce soit plus chaleureux ici mais… » Mais elles sont mortes sans qu’il ne comprenne pourquoi, puisqu’il a tout fait correctement. Enfin, d’après ce que la vendeuse lui a conseillé. « Il faut croire que je n’ai pas la main verte. »

Après ce trait d’humour qui allège un peu plus la conversation, les deux partent s’installer à l’extérieur, armés de leurs boissons chaudes pour se réconforter. Soucieux de son bien-être, il se permet de replacer correctement le plaid apposé sur ses jambes, afin de la protéger du froid, en faisant attention à ne pas toucher son corps pour ne pas la gêner. « Orf ! Ce serait bien vilain de ma part de juger un coup de coeur. Il faut bien un peu d'impulsivité et d'amour dans ce monde de brutes. » Elle parle de la maison qu’il a acheté sur un coup de tête, certes, mais lui ne peut s’empêcher d’y discerner un sens caché… Qu’il vaut peut-être mieux garder pour lui. « J’ai su tout de suite que j’étais chez moi. Je ne pense pas que j’aurais pu trouver ce sentiment, aussi vite, ailleurs. » Machinalement, il boit une gorgée de sa boisson chaude en levant les yeux vers sa bâtisse, avant de reporter toute son attention sur la jeune femme. « Et si quelqu'un se permet de t'affirmer le contraire, dis lui de ma part qu'il a beau ne pas être le plus idiot du monde, il ne vaut mieux pas pour lui que le premier meure. » Les mots de Sarah décrochent ses lippes l’une de l’autre pour qu’il puisse émettre un petit rire, dont les accents amusés viennent secouer son torse de quelques soubresauts joyeux. « Je ne manquerai pas de leur dire ! Mais pour l’instant, je n’ai eu que des encouragements. » Il faut dire que la maison impressionne rien que par sa taille, et qu’il faut être gravement difficile pour ne pas s’en contenter. « Je dois t'avouer que c'est aussi mon rêve. » Entourant sa tasse de ses deux mains, il plisse légèrement ses paupières en l’écoutant, sans véritablement se laisser distraire par les joyeuses exclamations enfantines dans l’allée, tant il s’est familiarisé avec ce bruit. « Avoir ma propre maison, une cuisine comme la tienne, un espace de jardinage. Je pourrai m'occuper de mon enfant, lui apprendre à faire du Yassa, ou lui communiquer combien il est important d'accorder une sensibilité à ce monde, aussi imparfait puisse-t-il être. » S’il comprend fort bien l’envie de Sarah, il ne peut s’empêcher de se demander ce qui rend ce rêve inaccessible : de ce qu’il sait, la belle travaille dans un laboratoire prestigieux et son fiancé gagne tout aussi bien sa vie, donc… L’air perplexe, il fronce légèrement ses sourcils au-dessus de ses yeux clairs, semblant tâtonner pour poser la question, puisque ne voulant pas la vexer ou paraître indiscret. « Pourquoi ne pas déménager ? Tu sais, on fait rapidement la route aujourd’hui pour rejoindre le centre-ville… Et par ici, il y a des maisons à vendre très souvent. »

Jouant les agences immobilières sans totalement s’en rendre compte, car de son point de vue ce rêve peut bien facilement se réaliser — la preuve avec sa propre personne, il boit une nouvelle gorgée de son café, en tournant sa figure pour observer son chien, qui gambade après les enfants qui se passent un ballon en riant avec gaieté. « Bucky. Dans le fond, je me fiche de l'avis de David, te concernant. » Intrigué par ce début de phrases, il revient inconsciemment auprès d’elle en pressant aussi bien que ses lèvres que ses mains autour de son verre, sans véritablement savoir ce que cette mention lui procure. La joie de se sentir privilégié ? La tristesse de constater à quel point elle s’est éloignée de son fiancé ? Probablement les deux. « Il ne sait rien de toi, et même de Sam. Tu en sais plus qu'il n'en saura sans doute jamais. Et je veux que tu saches ... » La phrase est  autant en suspend que sa respiration, car il craint la suite de son élocution, sans trop savoir précisément ce qu’il se cache derrière le silence. « ... ce que je n'ai jamais pu te dire ce jour là. Tu sais, après cette soirée, cette nuit. Tu es parti. Mais je n'ai jamais regretté. On en avait besoin tous les deux, et c'était vrai. » Il déglutit avec difficulté, sans afficher la moindre crispation puisque, lui non plus n’a jamais regretté la nuit passée ensemble. Il devrait, il le sait : il n’est pas fier d’avoir été l’amant d’une femme promise à un autre mais, malgré toute la rudesse imposée à cette vérité, il ne peut se résoudre à vouloir l’effacer de sa mémoire.

« Sur le papier du joug sociétal, on a certes commis un impair. » Impair étant bien plus joli que faute, il la remercie intérieurement de ne pas considérer leur courte idylle comme une erreur. « Mais au final, on s'est épanouis. Comme les Cereus à floraison nocturne. Une fois par an, pendant une nuit, ces cactus fleurissent d'une seule et simple fleur, dans une grande et magnifique étendue de pétales blancs et délicats comme de la soie. Avec cette odeur qui reste en mémoire, comme un souvenir rémanent, que l'on ne pourra certainement pas renouveler même si l'envie est là, mais qui restera à jamais ancré en nous. » Il lui semble, pendant un court instant, qu’il a oublié de respirer. Captivé par les paroles de Sarah, par cette comparaison si poétique avec ces cactus dont il ne connaît point l’aspect mais qu’il considère déjà comme étant magnifiques, il sent une émotion particulière le traverser, comme un courant électrique passant dans sa gorge, descendant ensuite dans son coeur, pour finir quelque part dans son ventre. Il n’avait pas vraiment prévu d’aborder le sujet aussi épineux et sensible soit-il, principalement parce qu’il est bien trop habitué à faire comme si cette nuit n’avait jamais existé, surtout lorsque Sam est dans les parages, mais nier qu’il existe un certain allègement de ses épaules, en cet instant, serait mentir. « Je n’ai jamais regretté non plus, Sarah. » Finit-il par dire au bout de quelques secondes, ayant pris le temps de rassembler ses pensées bousculées avant de faire entendre sa voix. « Ce n’est pas facile de mentir à Sam, tu sais… Même si je suis totalement d’accord avec toi sur le fait qu’il ne doit rien savoir, ça me fait culpabiliser parce qu’il me fait confiance. Aveuglément. Et j’ai l’impression de le trahir. » Prenant une fine inspiration, il boit une fine gorgée de son café avant de détendre ses traits, ne voulant pas rester sur une aussi mauvaise note, même si avouer son dilemme intérieur vis-à-vis de Falcon le soulage grandement. « Pardon… Ce que je voulais dire est que, je ne considère pas que ce que nous avons vécu est une erreur. Pas du tout. Bien au contraire… » Il hoche son menton sur la négative, alors qu’un sourire vient fleurir sur ses lèvres. « Tu n’imagines pas à quel point… à quel point ce que tu m’as donné, cette nuit-là, je le garde précieusement. Je ne pensais pas le mériter, mais tu m’as montré que je pouvais, moi aussi, être heureux. » Il est bien moins éloquent qu’elle, et il le sait ; il s’en rend compte. « Je suis désolé, je ne suis pas doué avec les mots. » Il espère, néanmoins, qu’elle a compris ce qu’il voulait dire, et à quel point cette unique nuit partagée est toujours vivace dans son esprit, mais aussi dans son corps. Il n’a rien oublié, ni son odeur, ni le son de sa voix, ni même leurs caresses. Tout est intact, et le restera longtemps.

Soupçonnant peut-être la discussion grandement sensible entre les deux humains, c’est le moment choisi par Captain pour revenir : c’est une pause bien méritée qu’il s’octroie, et même si les enfants s’immobilisent sous la déception, le vieux labrador est bien décidé à reposer ses pattes. Sa truffe se déposant sur le genou de la belle brune, il fait rapidement comprendre à la dame enceinte qu’il veut des caresses, comme hier soir, ce qui ne manque pas de faire rire le Cyborg, dont les traits sont encore quelque peu tiraillés par l’émotion. « Regarde moi ce chien heureux. Ce n'est pas lui qui va te dire le contraire ! Pas vrai Captain ? Tu es d'accord avec moi ? Bucky est vraiment génial comme papa. » Le mot employé ricoche douloureusement sur sa peau, alors qu’il est le premier à l’utiliser concernant son chien… Pourquoi, en cet instant, il a l’impression que ce sont des syllabes cruelles qui viennent résonner à ses oreilles ? « Tu envies ma maison, moi je dois t’avouer que mon rêve est de fonder une famille… Ma famille. Peut-être un jour, j’espère. » Il hausse ses épaules avec une indifférence qui est feinte, en venant boire une nouvelle longue gorgée de son café, ses yeux se posant sur la tête de son chien toujours collé contre Sarah. « En attendant ce miracle, c’est lui que je gâte. Un peu trop, d’ailleurs, il paraît. » Marquant une petite pause, il tente de raviver la conversation sur une note plus joyeuse, pour elle mais aussi pour lui : « Tu as des animaux, toi ? »



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MessageSujet: Re: Training season's are over (Sarah & Bucky) Training season's are over (Sarah & Bucky) EmptyDim 17 Mar - 12:27





TrainingAre you
Someone that I can give my heart to?
Or just the poison that I'm drawn to ?
It can be hard to tell the difference late at night
Play fair
Is that a compass in your nature ?
Or are you tricky 'cause I've been there ?
And, baby, I don't need to learn my lesson twice

    Alors que ces doigts lissent ces poils dorés, que ses yeux se perdent sur ces yeux bruns brillants et cette gueule souriant de toute cette joie d'être considéré comme le bon garçon de la situation, Sarah se réfléchit. En flattant amoureusement ce chien si attentionné, si loyal, elle se sent soudainement plongée dans ces bassins où, dans une recherche de vide, de reconnexion avec soi-même, plus rien ne compte, si ce n'est ce que l'on entend au fond de soi. Chaque détail, chaque parole prononcée précédemment par l'un comme l'autre viennent effleurer ses joues, ses doigts, ou faire frémir cet enfant en devenir dont elle ne veut pas connaître le sexe, alors que David et sa belle famille insistaient pour le savoir sans égard pour son choix. Parce que Sarah veut aimer cet enfant pour ce qu'il sera, comme elle a aimé Bucky ce soir là. Parce qu'elle sait que cet enfant n'est pas celui de David, mais celui de cet homme. Qui la complimente, lui soutire des sourires timides, qui a une autre époque auraient pu rayonner tant elle se sentait fière de faire plaisir à quelqu'un d'aimé ... une personne censée partager sa vie, comme ses parents l'ont partagée jusqu'à leur dernier souffle respectif.
Elle sent au creux de son palpitant ce tiraillement, alors que lentement ses yeux se ferment sous cette étrange sensation où lourdeur et flottement se mêlent dans une étrange et singulière fusion. La poésie de ses mots concernant les cactus, parler de ses rêves, de ses envies, avoir cette impression d'être dans ce voile aussi enveloppant que sécurisant ... est-ce que ce n'est pas ce qu'elle a toujours recherché depuis toutes ces années ? Et alors qu'elle se sent transportée par ces sensations soudaines, ce tremblement fébrile qui secoue ses os et la fait soupirer contre le crâne de Captain, elle comprend.

— Je n'en ai pas.

Elle inspire, et dépose alors sur cette plissure dorée un délicat et affectueux baiser. Ses doigts glissent le long de ces oreilles, et c'est comme si en cet instant, Bucky n'était plus que le témoin, le narrateur omniscient face à cet instant où Sarah et Captain sont totalement liés par ce fil invisible, où chacun  donne l'impression de lire en l'autre. D'ailleurs, ce brave Captain s'est depuis assis et se laisse complètement aller sous les doigts de la sœur Wilson.

— Quand tu vois Captain courir ainsi, penses-tu un seul instant que j'aurai le cœur d'enfermer un animal dans un appartement ?



    Enfermée, voilà comment elle se sent. Bien sûr, elle le fait volontairement quand elle rentre dans sa salle de repiquage et de culture cellulaire. Mais quand elle est dans cet appartement, quand elle se retrouve face aux attentes des Flannagan, c'est comme si elle était enfermée dans cette petite boîte aux rebords si serrés, où il lui est presque impossible de respirer sans ses contrôler dans une violence mentale quasi insupportable. Ce n'est que quand elle est avec Sam et ses cousins qu'elle respire enfin et se retrouve ne serait-ce qu'un peu reconnectée. À partager dans une légère danse faite de poignets roulés, de rires et de larmes de joie, comme un désert soudainement pris sous la pluie, quand le soleil a soudainement décidé de se coucher. Cette saveur, cette douceur et cette chaleur, elle se sent planer en cet instant comme en sentant les fleurs de ce jardin familial qu'encore elle entretient dans cette maison à présent inhabitée. Plus elle y pense, plus elle flatte Captain qui n'a de cesse de rester couvé sous ce besoin d'exprimer toute cette tendresse refoulée, plus Sarah se rend compte de cette évidence. Encore.
Bucky l'a avoué, lui aussi. Ce moment, cette nuit, ce partage où ils se sont liés dans leurs désespoirs, leurs attentes, leurs désirs les plus profonds, n'est pas emprunt de regret, si ce n'est de le poids de la culpabilité à l'égard de Sam. Alors pourquoi n'arrive-t-elle pas à faire ce pas ? Dans l'histoire, c'est elle la pire. Car elle a menti à tous, même à celui qui porte avec lui le fruit même de cette histoire.

— Non, je préfère être sûre que cet animal, où qu'il soit pour le moment, puisse comme mon futur enfant courir et s'exprimer librement.

Et enfin, ses yeux reviennent vers lui. Vers cet homme qui est désolé de ne pas être doué avec les mots. Alors que d'un revers de mots, il lui a donné plus qu'elle n'aurait pu espérer en paroles réconfortante et en confiance. Est-ce qu'elle doit en cet instant prendre son courage à deux mains, alors qu'elle se sent si mal, si anxieuse à l'idée de savoir qu'il pourrait la repousser après une telle bombe.

— Tu sais Bucky. Tu n'as pas à t'excuser de ne pas être doué avec les mots. Tu ... tu m'as donné plus que tu ne peux l'imaginer.



   Une larme coule alors le long de sa joue. Incontrôlée, signe de ces émotions vives la prenant à revers pour lui dire tout et son contraire. Elle flatte une dernière fois Captain à la tête avant de se redresser et tenter de reprendre un peu son souffle. Le menton droit et le regard porté vers l'horizon, Sarah s'emplit de cette détermination dont elle fait preuve dans les pires moments, prête à encaisser et lutter ne serait-ce que pour s'exprimer en tant que sa propre personne.

—  Si je te disais ... si je te disais ... depuis tout ce temps, ces mois ... cette possibilité de famille dont tu parles, était possible. Tu serais capable d'accepter ce miracle, spontanément ? Pas ... comme la personne l'ayant vécu à ses débuts.

Elle se sent si coupable en cet instant, en se rappelant de cette angoisse, de ce refus, de ce besoin de mentir à tous. Ses doigts se portent alors sur son ventre qu'elle effleure délicatement dans une caresse, une demande de pardon. Car oui, cette personne, c'est elle. Elle qui a menti en raison de ce besoin d'avoir dans le fond ce miracle, ce bébé finalement né d'un acte sincère, partagé. Elle qui encore a culpabilisé en raison des dates, des circonstances. Wanda, David, leurs vies respectives, leurs ambitions, missions. Rien n'était adapté, et pourtant ... pourtant, il est là. À tourner, se faire couvrir de cet amour maternel d'une mère ayant si peur de le décevoir, mais voulant lui offrir le meilleur.

— J'ai ... je sais que je n'aurai pas dû. Pourtant ... si tu savais comme je l'attends. Comme je l'aime de tout mon coeur, Bucky. Autant que toi durant cette soirée.

Ça y est, elle l'a dit. C'est libérateur, mais elle se sent si ... solennelle, si grave, si emprunte de cette mélancolie et ce poids de mois de solitude qu'elle s'est en soi imposé. Ses joues se foncent tant elle est gênée, morte de honte. Mais maintenant que c'est lancé, autant glisser jusqu'au bout pas vrai ? Quitte à faire un énorme plat.

— Sache que tu ne me dois rien. Wanda, comme toi, j'ai compris combien c'est une relation compliquée. Mais Bucky. Quoi qu'il se passe, sache que tu n'as pas tout raté. Que tu peux aussi donner la vie et insuffler de l'espoir.
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MessageSujet: Re: Training season's are over (Sarah & Bucky) Training season's are over (Sarah & Bucky) EmptyLun 18 Mar - 17:24


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TRAINING SEASON'S ARE OVER
08.02.25 AVEC @Sarah Wilson 7dtx

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La vision qui s’offre à lui est d’une grande tendresse, et il ne cherche point à réprimer les élans doucereux que cela lui inspire, si bien que son visage masculin se fard rapidement d’un sourire grandement suave, rendant l’auréole de ses yeux perlé d’un attendrissement parfaitement semblable. La main câline de Sarah ne cesse de parsemer le pelage de Captain grâce à ses doigts caressants, et le brave chien la fixe de ses billes admiratives, profitant de cette présence féminine qui est si prompte à lui distiller l’affection dont il ne saurait se lasser, restant aussi proche d’elle que son corps poilu le lui permet, en mesurant toujours ses gestes comme s’il savait, lui, qu’elle portait la vie et qu’il fallait donc la ménager. « Je n'en ai pas. » Elle embrasse le chien qui redresse son museau pour tenter de lui rendre la pareille, le sourire de son maître s’agrandissant bien qu’il garde le silence, essayant de savoir si cette privation est volontaire ou imposée. « Quand tu vois Captain courir ainsi, penses-tu un seul instant que j'aurai le cœur d'enfermer un animal dans un appartement ? » Sous la réflexion qui lui est posée, il prend une fine inspiration en redressant ses épaules, prenant quelques secondes avant de lui répondre. « J’ai une amie qui a adopté un chat, parce que justement elle ne pouvait pas avoir de chien. » C’est même lui qui a accompagné Carol qui, bien qu’il ne s’y attendait pas, est une amie aussi précieuse que fidèle, et il est bienheureux de pouvoir la compter dans son entourage proche. Il n’oubliera jamais la joie éprouvée par la blonde lorsqu’elle a rencontré son âme-soeur qui, abîmé par les mauvais traitements, l’attendait depuis longtemps dans ce refuge. « Tu pourrais avoir un chat, peut-être ? » Il balance l’idée comme on jette une bouteille à la mer : sans savoir si quelqu’un va la saisir, ni même si elle sera véritablement prise en compte un jour.

Mais alors que la conversation est légère, simplement portée autour des animaux de compagnie, il voit, lui, que l’expression de son visage change radicalement, délaissant la teinte douce et aimante pour un spectre davantage soucieux. Alors, comme par mimétisme mais également par inquiétude, il fronce légèrement les sourcils en l’observant, s’attendant à ce qu’elle formule une quelconque plainte à propos de son ventre ou du froid, mais c’est tout autre chose qui s’extirpe de ses lèvres, auxquelles il est suspendu. « Tu sais Bucky. Tu n'as pas à t'excuser de ne pas être doué avec les mots. Tu ... tu m'as donné plus que tu ne peux l'imaginer. » C’est un écho de ce qu’il vient de lui avouer, mais cela ne vient nullement nourrir son égo : il le reçoit comme un précieux cadeau de douceur, et l’idée qu’ils aient véritablement partagé quelque chose, cette nuit-là, au-delà des étreintes fiévreuses, des soupirs alanguis et des baisers emplis de désir, le gorge d’un sentiment qu’il n’est pas sûr d’identifier. Il n’a pas rêvé… Il y avait ce quelque chose, fragile, rare, qui s’établit lorsque deux âmes se rencontrent.

« Sarah ? » Il l’interpelle en voyant cette larme translucide qui s’échappe du bord de sa paupière pour rouler le long de sa joue, n’osant pas porter sa main — humaine, jusqu’à cette dernière pour la chasser. Pourquoi pleure-t-elle ? Sans la quitter des yeux, Bucky attend qu’elle s’exprime, sans la brusquer ou la presser pour obtenir des réponses, marchant à son rythme sur ce chemin difficile, dont elle a longtemps nié l’existence. « Si je te disais ... si je te disais ... depuis tout ce temps, ces mois ... cette possibilité de famille dont tu parles, était possible. Tu serais capable d'accepter ce miracle, spontanément ? » Il fronce les sourcils mais il paraît que ce n’est pas sous une quelconque contrariété, mais plutôt sous l’incompréhension des mots inattendus qui lui tombent dessus sans qu’il n’y soit préparé. Que veut-elle dire ? Il continue de la questionner du regard, les lèvres légèrement espacées et le menton qui oscille très faiblement, comme pour manifester sa grande ignorance. « Pas ... comme la personne l'ayant vécu à ses débuts. » Le visage contrit dans une expression perplexe, il baisse les yeux vers la main qui caresse le ventre arrondi, en commençant à comprendre ce qu’elle est en train de lui avouer, non sans peine, honte et possibles regrets. « Est-ce que… » Est-ce que c’est moi le père ? veut-il demander sans que la phrase ne s’extirpe de ses lèvres, car sa respiration malmenée rend son souffle haché. Il la regarde, elle et puis ce ventre magnifiquement rond, en ayant peur d’y croire ; mais son coeur, qui cavale à tout rompre dans sa poitrine, y croit déjà. « J'ai ... je sais que je n'aurai pas dû. Pourtant ... si tu savais comme je l'attends. Comme je l'aime de tout mon coeur, Bucky. Autant que toi durant cette soirée. » Le coeur en déroute, l’esprit étiolé dans une euphorie qui ne s’exprime pour l’instant qu’à l’intérieur, il a l’impression que la terre s’est arrêté de tourner, et qu’il est à présent le seul sur le grand carrousel de la vie. Il sent que ses mâchoires se serrent puis se relâchent, tout comme ses doigts qui s’agitent, et il applique une main contre ses lèvres qui, se détachant enfin, apparaissent sous un sourire qui n’est porté que par un bonheur intense qu’il ne peut plus dissimuler. « Sache que tu ne me dois rien. Wanda, comme toi, j'ai compris combien c'est une relation compliquée. » De son côté, ça l’est moins puisque la séparation est consommée depuis quelques mois, mais la situation de Sarah est enfin gravement plus difficile à appréhender ; qu’importe, il ne se laisse pas ternir par ce détail, tant la perspective de devenir père le comble de sentiments merveilleux et exaltant, qu’il n’avait jamais connu jusqu’ici. « Quoi qu'il se passe, sache que tu n'as pas tout raté. Que tu peux aussi donner la vie et insuffler de l'espoir. »

Ses lippes se fendent d’un sourire béat qui laisse passer un soupir de bonheur, et il ne perd pas de temps avant d’abandonner sa tasse sur le côté pour s’agenouiller devant elle, prenant ses mains dans les siennes sans même réfléchir, leurs doigts se nouant contre ce ventre qui porte le fruit de leur amour partagé lors d’une nuit. « Sarah… » Il n’y a nulle rancoeur et nulle colère sur son visage, et s’il contemple son ventre rond durant quelques secondes, en réprimant furieusement l’envie d’embrasser son enfant qui sommeille derrière la peau lisse, il ne peut s’empêcher de lever un regard remplit d’espoir vers la brune, qu’il caresse de ses opales renvoyant l’image d’un ciel clair. « C’est vrai ? C’est le mien ? » Attendant quelques secondes, il réalise que la formule n’est pas la bonne, si bien qu’il réajuste sa parole avant qu’elle puisse répondre : « Le notre ? » Et là, il a l’impression d’arrêter de respirer, d’arrêter de penser. Le monde tourne autour de son visage incroyable beau, de leurs mains cadenassées comme pour protéger l’enfant à naître, et des mots qu’elle s’apprête à prononcer : va-t-elle confirmer ?



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