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 What if...We were the last ones ?

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Scott P. Summers
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MessageSujet: Re: What if...We were the last ones ? What if...We were the last ones ? - Page 2 EmptyDim 18 Fév - 19:42


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What if…cette faille spatio-temporelle ouverte en 1983 n’avait jamais vu le jour ? What if…les X-Men n’avaient jamais été transporté en 2018 ? What if…



Rien en ce monde n’avait égalé Jean Grey. Depuis que nous nous étions croisés pour la première fois, plus de vingt ans plus tôt, rien n’avait été en mesure de ternir sa présence. Une part de moi était satisfaite d’avoir pu partager cette vie avec elle, d’avoir vécu tous ces moments, bons comme mauvais, agréables et horribles. Mon existence, cette destinée n’aurait pas été supportable sans elle. Depuis le début, depuis que nos regards s’étaient accrochés l’un à l’autre, il n’y avait eu qu’elle. Sa prestance, son aura avaient éclipsées le monde autour. Jean était un roc, une forteresse impénétrable qui avait construit des murs immenses, infranchissables autour de nous. Elle était un soutien infaillible, elle était cette main apposée dans mon dos qui me poussait à continuer, quoiqu’il arrive. Elle était cette épaule sur laquelle j’avais tant cherché le réconfort, sur laquelle j’avais tant pleuré.
Et de tous temps, ses bras avaient été mon plus beau refuge. J’avais beau avoir été entouré des êtres les plus puissants de cette planète, les avoir vu combattre pour moi, à mes côtés, je ne m’étais jamais autant senti autant en sécurité que dans les bras de Jean. Ce n’était même pas son pouvoir, cette force qu’elle avait en elle qui me faisait ressentir cela. C’était elle, juste elle et sa présence bienveillante, douce, chaude. Jamais une étreinte autre que celle de ses bras ne m’avait fait me sentir aussi protégé, autant aimé. Dieu que j’aurais aimé rester éternellement dans ses bras, Dieu que j’aurais voulu vieillir à ses côtés…

« J’espère que tout se passera au mieux… Pour nous. Nous allons résister et nous battre pour nous, mais aussi pour nos enfants. Je ferai de mon mieux, je te le promets.  
- Je sais. »

Je savais aussi que tout n’était que mensonges, parce que la vérité, parce que demain était beaucoup trop dur à affronter. Je ne pouvais me résoudre à énoncer cette réalité, à mettre des mots sur l’évidence même que nous allions mourir, que c’était la fin. Je ne pouvais imaginer un seul instant ma femme mourir sous mes yeux, mes enfants m’être enlevés, mes frères et mes amis partir. Même pour moi, même avec ce stoïcisme que je m’imposais, même avec cette force mentale, il y avait des choses que je ne pouvais, que je ne pourrais pas supporter. J’aurais dû me préparer, j’aurais dû être suffisamment fort pour anticiper ce moment et j’avais essayé, seulement, j’en étais parfaitement incapable.
Quand je sentais la présence de Jean contre moi, quand je sentais les bras de Rachel autour de mon cou, je n’étais plus Cyclope, je n’étais plus le leader charismatique et intransigeant. Quand ma femme et ma fille me témoignaient leur amour, je n’étais plus qu’un homme dans toutes ses failles et faiblesses, je n’étais plus que Scott Summers. Lorsque les doigts de Jean croisaient les miens, lorsque Rachel m’appelait simplement papa, je perdais simplement pieds et sombrais au plus profond de cet amour, de ce besoin de n’être que moi, juste moi pour cette famille que nous avions construite.

« Heureusement que tu es là, Scott… »

Un simple sourire naquit sur mes lèvres à cette remarque. Comme le reste, ce n’était pas vrai mais Jean était beaucoup trop bienveillante, beaucoup trop douce pour le reconnaitre. Heureusement que j’étais là ? Je n’aurais pas fait la moitié du chemin sans elle. Tout cela, tout ce que j’avais accompli, tout ce que j’étais capable d’endurer, toutes ces décisions horribles que j’avais été capable de supporter, c’était uniquement grâce à elle. Sans Jean, je n’aurais jamais été aussi loin, sans Jean j’aurais baissé les bras depuis bien longtemps. Elle était la véritable fondation de ma vie, l’armature inébranlable qui m’avait soutenu durant tout ce temps.
Et comme toujours depuis ces dernières années, il était impossible d’avoir un véritable moment juste pour nous. Warren venait de surgir, de briser cet instant de bien être, cet instant de douceur dont j’avais tant besoin pour puiser les forces nécessaires au destin qui nous attendait. Je hochais la tête alors que Jean se montrait prête à rejoindre l’infirmerie, à ce que nous nous dirigions une fois de plus vers l’inconnu, vers un événement qui ferait encore pencher la balance du bon ou du mauvais côté. Mais quoiqu’il arrive, avec ma femme près de moi, je pouvais tout affronter, absolument tout.

Cependant, étais-je prêt à voir un champ de bataille sur mes terres ? Non. En entrant dans cette bâtisse qui -de toute manière, n’avait jamais payé de mine, je pris bien vite conscience que c’était encore pire que dans mes souvenirs. Une véritable bataille semblait avoir eu lieu ici et Logan se tenait au milieu de la pièce, des griffes sortant de son seul et unique bras. À l’autre bout de la salle, Joshua était prostré, interdit et le regard apeuré, à moitié caché derrière les restes d’une table. Mon regard revint à Wolverine qui semblait mourir d’envie de se jeter sur nous, de nous déchiqueter avec les quelques lames qui lui restaient. Je fronçais un instant les sourcils derrière ma visière, cherchant à garder une expression neutre pour que les quelques mutants présents ne remarquent pas que j’étais désarçonné par la situation. Il ne semblait pas être lui-même, on aurait dit qu’il était revenu à cet état bestial de ces débuts, qu’il était aux aguets, prêt à se défendre contre toute menace.

« Warren. Va chercher Max. Tout de suite. »

Je jetais un bref coup d’œil à Angel afin d’ajouter du poids à cet ordre, afin qu’il comprenne l’urgence de la situation. Je ne doutais pas des pouvoirs de Jean, je l’avais de nombreuses fois vu à l’œuvre et je ne doutais pas non plus qu’elle serait parfaitement capable de maitriser Logan. Non, je voulais juste qu’elle garde ses forces et que celui que l’on appelait le maitre du métal daigne enfin sortir de sa tour pour nous prêter main forte en cas besoin.

« Joshua. Sors d’ici. Personne ne rentre, sauf Max.
- Logan…
- C’est qui Logan ?! Et vous, vous êtes qui putain ? Et je suis où ? »

Ayant suivi Joshua du regard afin de m’assurer qu’il ait bien quitté la pièce, je tournais rapidement la tête afin de fixer Wolverine, incrédule. Je gardais néanmoins ma position, légèrement avancé par rapport à Jean, ma main toujours posée sur son ventre. Quelque chose ne collait pas, quelque chose n’allait pas et mon cerveau n’arrivait pas à assembler tous les morceaux suffisamment vite pour que je puisse comprendre, pour que je puisse anticiper. Habituellement c’était mon point fort, j’avais développé cette capacité stratégique au fil des années : toujours avoir plusieurs coups d’avance. Là, en cet instant précis, j’étais en retard et cette sensation me dérangeait au plus haut point.

« Logan ? C’est moi. Scott. Explique-nous ce qu’il se passe, on pourra t’aider, j’en suis sûr. Warren t’as ramené ici, tu t’en souviens ? Vous aviez été jusqu’à Los Angeles pour faire du repérage. »

Je grimaçais légèrement car à mesure que je m’exprimais, je voyais clairement qu’il ne comprenait pas ce que je lui disais. Je n’en restais cependant pas moins Cyclope et, sans montrer la moindre agressivité pour que ce geste ne rende pas Logan -ou qui qu’il soit, plus nerveux, ma main libre vint se poser sur le système d’activation de ma visière. Je tournais finalement le menton sur le côté, juste de quelques degrés afin de murmurer à ma femme.

« Jean ? »
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MessageSujet: Re: What if...We were the last ones ? What if...We were the last ones ? - Page 2 EmptyMar 27 Fév - 12:58


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What if...We were the last ones ? - Page 2 2Q==

La vision de son ami de longue date, en proie à de terribles tourments, lui broie le coeur avec une infinie cruauté. Si le piteux état de Logan est visible par tous, elle est la seule à savoir précisément ce qu’il ressent, puisque les émotions de Wolverine viennent l’effleurer comme les vagues d’une mer déchaînée échouent sur le sable, l’obligeant à les partager et à s’en émouvoir tout naturellement. Que lui est-il arrivé ? La télépathe peut aisément investir son esprit pour constater que sa mémoire est tel un miroir brisé ; la structure principale est toujours là, brillante et vive, mais des morceaux sont détachés du reste, comme des débris trop éloignés de sa conscience pour qu’il puisse les consulter, et les reconnaître comme siens.

« Warren. Va chercher Max. Tout de suite. » Elle entend la voix de son époux, mais ne réagit pas ; comme tous les autres mutants réunis dans cette pièce, Jean ne regarde que Logan qui, lui, ne sait plus où regarder. Il est terrifié. Il est seul. Il est perdu. Il est méfiant. Et c’est ce mélange corrosif qui le rend dangereux, malgré lui.
      Dans son observation émotive, elle discerne nettement que Warren obéit à l’ordre donné par Scott, mais avec toute la prudence recommandée par la situation : il longe le mur en mettant ses mains en évidence près de son torse, comme pour prouver à leur ami commun qu’il ne lui veut aucun mal… Quoique l’attention est louable et bienveillante, elle n’empêche pas Logan d’émettre un grognement à l’attention du mutant ailé, qui se faufile par la porte sans demander son reste. « Joshua. Sors d’ici. Personne ne rentre, sauf Max. » Son époux a raison ; plus ils seront nombreux à l’encercler comme une bête de foire, plus Logan se sentira menacé et pris au piège. Heureusement qu’il est là pour songer à ce détail puisque, dans l’esprit de la jeune femme, c’est encore l’émotion qui prime sur la raison ; la preuve qu’ils sont des âmes-soeurs et que leur duo forme un parfait équilibre.

Déglutissant avec difficulté, sans l’avoir quitté du regard depuis son arrivée, la rousse cligne plusieurs fois des paupières avant de tenter d’interpeller Wolverine, en prononçant son nom ; s’il ne se reconnaît pas, il daigne au moins tourner son menton en sa direction en comprenant que la phrase lui est adressée. « C’est qui Logan ?! Et vous, vous êtes qui putain ? Et je suis où ? » Si une effroi palpable traverse la pièce, Jean, elle, reste de marbre : elle s’y attendait, visiblement. Un soupir passe néanmoins la barrière de ses lèvres, et ses yeux accrochent brièvement la silhouette de Scott, posé devant elle en posture de défense, car quand bien même ne comprend-il pas l’attraction amnésique qui gravite autour de leur ami commun, il devine fort bien le danger que ce trouble lui provoque. « Logan ? C’est moi. Scott. » Il ne sait pas qui est Scott, et être mis devant le fait accompli de son ignorance le pousse à serrer les mâchoires et froncer les sourcils en regardant le dit mutant. « Explique-nous ce qu’il se passe, on pourra t’aider, j’en suis sûr. Warren t’as ramené ici, tu t’en souviens ? Vous aviez été jusqu’à Los Angeles pour faire du repérage. » Trop d’informations d’un coup : il ne sait pas qui est Warren, tout comme il ne se souvient pas avoir été ramené par qui que ce soit, ni d’avoir été en repérage — de quoi ?, à Los Angeles. La contraction de ses traits provoque l’apparition de ses veines sur son visage, son cou et son torse, alors qu’il pousse un énième grognement, sans nul doute d’agacement et de désespoir.

Prudent, Cyclope prépare l’intervention de sa visière mais, il ne l’active pas encore ; il s’en retourne plutôt vers sa femme, qui n’a toujours pas changé de position. « Jean ? » Haussant l’un de ses sourcils, elle décroche ses lèvres avec hésitation en se retournant vers Scott, comme s’il venait de l’éveiller d’un trop long sommeil. Que dire ? Et comment le dire ? Il faut parler de lui sans éveiller sa colère, qu’ils savent être brutale. « Il est amnésique… Sa mémoire est fragmentée. » Ses sourcils se froncent à présent qu’elle en revient au Loup, en veillant à ne pas élever la voix pour ne pas le froisser davantage. « Est-ce qu’il s’est cogné la tête ? » Cherchant une explication plausible pour justifier de cette amnésie, elle déclare, d’une voix fébrile : « Je peux réparer sa mémoire mais… J’ai besoin de le toucher. » Et vu de l’attitude plus que nerveuse du colosse, inutile de dire que cela s’annonce compliqué… Comment l’immobiliser, à présent ?
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MessageSujet: Re: What if...We were the last ones ? What if...We were the last ones ? - Page 2 EmptyMar 9 Avr - 19:49


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Mes doigts effleuraient le système d’activation de la visière. Un geste, un simple geste de ma part et l’écran en quartz-rubis disparaitrait pour laisser place à un rayon d’énergie pure. J’hésitais, car le mutant que je voyais en face de moi, n’était pas celui que j’avais connu. Logan et moi avions eu de trop nombreux différents, nous ne nous étions jamais vraiment entendus sur tous les sujets que nous avions pu partager. Tout nous opposait. Tout nous avait toujours opposé. Il était une force brute, implacable et fonçait tête baissée, sans se poser de question. J’étais mesuré, réfléchi et même si j’avais toujours eu un aspect tête brulée, avec les années, j’avais appris à prendre du recul, à rester objectif quoiqu’il arrive. Malgré cela, je lui avais toujours communiqué un certain respect, vis-à-vis de ce qu’il pouvait faire et surtout, de ce qu’il était capable de faire. Même avec un seul bras, Logan pouvait franchir des limites que beaucoup d’entre nous n’auraient jamais osé imaginer dépasser.
Il était un formidable atout, une pièce maitresse de l’échiquier sur lequel je jouais. Sur ce plateau, j’étais le Roi. Mes mouvements étaient limités, je ne pouvais que rester en retrait et prendre les pires décisions. À mes côtés, j’avais ma Reine. Déterminée, puissante et capable de faire tomber n’importe quel obstacle. Logan était un Cavalier. Je le déplaçais toujours avec stratégie, je le faisais passer derrière les lignes ennemies pour récupérer des informations, forcer des mouvements, provoquer des erreurs. Et il y avait tous ces pions que je n’avais eu de cesse de sacrifier, dans l’espoir que cela nous soit utile.

J’avais bien conscience que je lui en demandais beaucoup. Il devait se sentir assaillit, agressé par mes questionnements successifs. Je ne cherchais pas tant que ça à obtenir une réponse. J’avais compris au regard de Jean, au comportement du mutant qu’il n’était plus avec nous, que nous avions affaire à quelque chose d’autre. Peut-être même à quelqu’un d’autre. Il était donc parfaitement incapable de répondre à mes questions et s’il ne reconnaissait personne dans cette pièce, ce n’était pas Logan qui était en face de nous.
Je cherchais donc à gagner du temps. En bon stratège que j’étais, je faisais jouer la montre afin que Warren ait le temps nécessaire pour faire venir Max. S’il daignait sortir de sa tour. Celui qui était autrefois appelait Erik, celui qui avait inspiré autant la peur que le respect lorsqu’il était Magneto n’était plus que l’ombre de lui-même. C’était un déchet, une loque qui attendait simplement que son heure vienne. Il ne sortait quasiment jamais de cette tour qu’il s’était approprié et il ne recevait personne. Mais il était lui aussi un atout remarquable, une Tour imparable sur mon échiquier. Une pièce que je pouvais sortir de ma manche pour faire des dégâts considérables. Magneto était la seule personne capable de maitriser Logan, j’avais donc besoin de lui, rapidement.

« Logan. Et si tu reculais un peu, ou que tu t’asseyais, pour que nous puissions discuter. Calmement. »

À mes côtés, Jean confirma ma pensée. La mémoire du mutant était fragmentée, ce qui laissait à supposer que quelqu’un lui avait fait cela, je n’avais pas cependant pas le luxe de m’attarder sur cette question. Il fallait l’immobiliser, le rendre inoffensif et pour le moment, Magneto ne semblait pas être prêt d’arriver. D’ailleurs, suite à mes propos et ceux de Jean, Wolverine gronda et leva sa seule main sur laquelle brillaient trois griffes ensanglantées. L’heure n’était plus aux menaces mais à l’action et je n’avais clairement pas de temps à perdre pour combattre les miens. Alors, sans lui laisser le temps de se préparer et de passer à l’attaque, j’appuyais sur le système de la visière. Un large rayon rouge éclaira brusquement l’intérieur de l’infirmerie et le mutant fut projeté contre un mur. Je ne m’arrêtais pas pour autant et continuais de le fixer du regard alors que le rayon le maintenait plaqué contre le mur. Cela ne durerait qu’un temps, j’en avais parfaitement conscience, mais je n’avais plus le choix.
Après quelques secondes, Wolverine parvint à se détacher du mur et à se positionner presque de profil. Son unique bras était plié, griffes vers le toit et de cette manière, il tenait la rafale optique en respect. Et il fit un pas, puis un autre, tout en laissant échapper des grognements plus bestiaux les uns que les autres. À mon tour, j’avançais d’un pas en rétrécissant la largeur du rayon pour en augmenter la poussée. Le mutant marqua un temps d’arrêt, vacilla une seconde et reprit son avancée. J’avançais encore d’un pas, penchant un peu plus mon corps en avant et verrouillant les muscles de ma nuque pour contenir la pression de mon pouvoir. Wolverine continuait d’avancer, implacablement.

Il n’était plus qu’à deux petits mètres de moi lorsque brusquement, son corps s’éleva, bras en croix –ou ce qu’il restait de l’autre bras, ce qui stoppa net sa progression. Sous la contrainte soudaine, il hurla de rage. J’abaissais alors le verre de ma visière pour me retourner et adresser un signe de tête reconnaissant à Magneto. D’un regard, j’intimais à Warren –resté en retrait, de refermer la porte de l’infirmerie. Personne ne devait entrer.

« Mets-le sur la table. Quoiqu’il arrive, ne le laisse pas bouger.
- C’est donc comme cela que tu traites les tiens ?
- Je ne te demande pas ton avis. Maintiens-le, Erik.
- Max.
- Si tu sortais un peu plus, je m’en serais souvenu, Max »

Nos regards restèrent accrochés plusieurs secondes, la tension étant palpable entre nous, avant que je ne brise cette connexion pour m’approcher de Logan, maintenant couché sur la table. Il essayait de bouger, s’agitait vainement et n’avait de cesse de grogner, voire de hurler sa frustration. Je reportais alors mon regard sur Jean et d’un simple mouvement de tête, je lui intimais de se rapprocher. Tant que le mutant était sous le contrôle de Magneto, elle ne risquait rien.
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