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 [Terminé] L'exploit

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The Master Of Chess  Leader du Devil's Club
Ezekiel Ranevskaia
Ezekiel Ranevskaia
The Master Of Chess
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MessageSujet: Re: [Terminé] L'exploit [Terminé] L'exploit - Page 2 EmptyMer 21 Fév - 16:21


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L'EXPLOIT
19.01.25 AVEC @Aurelio Gallo

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Souffre-t-il d’un quelconque trouble de l’humeur ? C’est la question qui tourne dans son esprit tandis qu’il fronce durement ses sourcils au-dessus de ses yeux d’encre noire, encore incapable de discerner la vérité derrière cette colère muette, qui apparaît comme un masque déformé sur les traits de l’italien. Sa patience, elle, commence à dangereusement s’étioler ; si la généreuse offrande d’Aurelio lui a permis, une première fois, d’échapper au courroux du maître des lieux, force est de constater que le rital croit avoir autant de vies que les chats. Il ne va pas tarder à découvrir que c’est faux.

Mais, encore sous le joug d’une tolérance qu’il alloue à chacun des membres de son Club, auquel Aurelio aspire tant participé, le bouclé lui laisse la possibilité d’exprimer clairement ce qui le pousse à agir avec autant de colère puisque, dans les faits, rien ne permet à Ezekiel de comprendre ce revirement d’expression chez son comparse. « Il ne vaut mieux pas, Capo, je risque de finir une nouvelle fois attaché nu sur une chaise sous la clim. » À ces mots, sous-entendant que la rancoeur est aigre dans l’esprit du rital, un sourire mauvais se dessine sur ses lèvres tandis qu’il penche légèrement son menton sur le côté, en plissant ses paupières comme pour tenter de cerner davantage l’homme qui se tient devant lui ; quel merveilleux souvenir, pense-t-il. Aurelio a fini par le supplier de lui laisser la vie sauve après des heures de torture mais, de toute évidence, il est très mauvais élève puisqu’il n’a pas retenu la leçon.

« C'est peut être ça, ton problème, Capo, il est impossible de t'apprécier, tu sais te rendre détestable à chaque instant. » Oui, il sait : c’est pourquoi le léger sourire qui orne ses lippes ne s’étiole point. Il sait qu’il n’est pas facile à vivre, encore moins à supporter, et qu’il faut autant de courage que de patience pour l’endurer. Et ? Est-ce qu’il a imposé à Aurelio de traîner dans ses pattes ? Non. C’est l’italien qui a tenu à revenir vers lui, aujourd’hui encore, alors qu’il aurait pu s’envoler vers son foutu pays à la con depuis bien longtemps. « Je manque de me faire tuer pour toi, et comment tu me remercie ? » Parce qu’il espérait des remerciements ? Il est plus con qu’Ezekiel ne le pensait. Et la barre était déjà haute. « Tu chasses ma famille, tu me prends par les couilles alors que j'ai eu la gentillesse de revenir avec l'argent, j'aurais pu partir, mais je ne l'ai pas fait, et tu me crache a la gueule. » Oh, il aurait dû partir. Pour sa propre survie. Car si, à la surface, son expression ne semble pas avoir bougé, à l’intérieur, la tempête se prépare. « Tu oses me parler de venin ? Tu es le pire serpent ici, Capo. » Sachant combien la morsure du serpent peut être mortelle, est-ce judicieux de provoquer l’un d’eux ?

Mais si l’affront verbal ne le fait pas réagir outre mesure, puisqu’il aurait pu considérer l’invective comme un véritable compliment, c’est plutôt le geste qui l’accompagne qui change son expression ; quand il recule, ses traits se tendent tandis que ses lèvres se pincent, pour ne rien laisser filtrer de ce qui s’annonce. « Pas une seule fois tu n'as pensé aux risques, à ces personnes qui se sont décarcassés pour ta jolie gueule, non, tout n'est que profit avec toi. Je plains ta famille, je plains Emma. » Il arque l’un de ses sourcils, en se demandant bien pourquoi sa famille, particulièrement Emma, serait à plaindre ; jamais personne n’a été contraint de le rejoindre, pas même l’homme qui, tel un gamin capricieux qui se voit refuser un jouet, tape une crise en se roulant par-terre. « T’as fini ? » Demande-t-il le plus calmement du monde, puisque comme il compte lui refaire le portrait d’ici quelques secondes, il ne voudrait pas en plus avoir la grossièreté de lui couper la parole. Mais non, il n’a pas fini : il crache sur le tapis, dans une volonté immuable de finir définitivement entre quatre planches, sans que cela ne provoque une quelconque réaction sur le visage de son interlocuteur. « Le voila, mon venin. J'ai accompli ma mission, capo, tu as eu ce que tu voulais. » Non, pas encore ; il attend seulement que l’italien finisse sa (trop) longue tirade pour obtenir ce qu’il veut : son cadavre à jeter aux ordures. « Je ne demandais en échange que ta considération, ton respect, ton regard, mais à croire que je dois me contenter de regarder un avion emporter ma famille pour l'Italie. C'est ainsi. Je repars maintenant, appelle moi quand tu auras besoin d'un autre toutou comme Ivan, je répondrais présent, je l'ai promis après tout... »

Son discours achevé, Ezekiel n’exécute aucun geste pour le retenir : les bras croisés contre son torse, le regard braqué en sa direction, il l’observe seulement s’éloigner de quelques pas, désireux de le laisser croire qu’il peut agir ainsi sans en subir les conséquences. Pour preuve, le rital a tout le loisir de sortir de son bureau, et même de faire quelques pas dans le couloir, avant qu’une légère fumée bleue apparaisse dans son champ de vision, et qu’un poing, dont l’un des doigts est armé d’une bague, vienne durement cogner contre l’ourlet de sa lèvre supérieure en ricochant également contre sa narine, l’obligeant à tourner le menton sous la violence du coup. Le métal froid de la bague cogne tout aussi durement sur la bosse de son majeur, lui octroyant une douleur qu’il ignore avec grande facilité tant la colère le rend insensible. « À mon tour. » Se téléportant dans son dos pour qu’il n’ait aucunement le temps de réagir, il agrippe sa chevelure noire de cette même main encore douloureuse, projetant le haut de son crâne contre le mur à plusieurs reprises, jusqu’à ce que le sang imbibe la paroi de pierres jadis immaculée. La fureur est telle qu’il n’interrompt son geste mécanique que lorsqu’il sent que sa proie vacille sur ses jambes, et que l’italien est sur le poids de tomber ; loin d’en éprouver une quelconque peine, puisqu’il est bien décidé à ce que l’insolent rende son dernier souffle entre ses mains, le bouclé agrippe le col de son costume en se téléportant avec lui, malgré le fait qu’il est gravement risqué d’effectuer une téléportation avec une personne en si mauvais état, pour se retrouver au bord de la mezzanine de son night-club, suspendue à une hauteur suffisante pour que ce soit son dernier acte. En réalité, de cette hauteur, il n'a presque aucune chance de survivre à l'atterrissage.

« Tu passeras le bonjour à ton père. » Aurelio a juste le temps d’entendre ce murmure sournois avant d’être poussé par-dessus la petite balustrade de la mezzanine, faisant un véritable plongeon dans le vide de plusieurs mètres, qui ne lui laissent que peu de chances de survie ; si la chute ne lui écrase pas la cervelle contre la piste de danse — heureusement déserte à cette heure matinale, il s’empresse de rapidement retourner dans son bureau pour récupérer son arme avant de revenir à l’exacte position grâce à une énième téléportation, afin de placer l’homme en joug. S’il survit grâce à un hasardeux miracle, il n’aura pas le temps d’en profiter.


TROUBLE NEVER LOOKED SO DAMN FINE I came back and brought the crown with me. I might, just might kick your butt, go run amok then paint my nails. Never learned to raise my hand, was too busy raising hell.

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MessageSujet: Re: [Terminé] L'exploit [Terminé] L'exploit - Page 2 EmptyMer 21 Fév - 17:08


L'exploit (caméo)


19 janvier 2025

Assise à une table près de la piste de danse, je fais tourner ma cuillère sans grande volonté dans ma tasse de café à moitié entamée. Grosse soirée hier soir, j’avais fini à 3h35… Mais impossible de trouver le sommeil… Enfin si. Mais à peine plongée dans les bras de Morphée, que celui-ci m’a secoué violemment avec un cauchemar. Inutile de le décrire à mes yeux. Disons simplement qu’un deuil ne se fait pas sans peine, et qu’un beau-père comme Vladimir à vos trousses laisse forcément des séquelles. Fort heureusement, je n’avais pas réveillé Luhan. Mais, voyant que c’était peine perdue de chercher le sommeil, j’avais abandonné pour trouver mon meilleur allié pour tenir cette journée : la caféine. J’ai un faible pour le thé, mais le café fonctionne mieux, pour le coup.

Des bruits inquiétants me tirent de mes pensées décousues. Je me redresse soudainement, quand mon regard se pose sur la mezzanine au-dessus de la piste. Ezekiel tient Aurelio par le col, au-dessus du vide. Je n’ai aucun doute, à son comportement, qu’il va le lâcher. Mon sang ne fait qu’un tour face à la panique que ça me provoque. Je m’élance pour me positionner en dessous d’eux, attrapant ma flûte pour jouer un air peu harmonieux, mais qui a le mérite de faire ce dont j’ai besoin : plusieurs champs de force, au dessus de moi, à répétition, assez fins pour ne pas briser un os en amortissant sa chute, mais pas assez pour que ça soit sans douleur. Finalement, c’est sur moi qu’il finit sa chute, sans rien de cassé… Même si je vais en ressortir avec des bleus. Je n’ai clairement pas la carrure d’Aurelio.

“Ouch…” Je me mets en position assise, me frottant la tête, alors qu’un flash de fumée bleue m’indique que Ezekiel est là à nouveau. J’attrape ma flûte, qui a chuté plus loin, et joue une mélodie à temps pour éviter à Aurelio une exécution en bonne et due forme. Médusée, j’en lâche ma flûte et je les regarde tour à tour : Ezekiel, hors de lui, en hauteur et Aurelio, en contrebas à mes côtés, la lèvre, le nez et le crâne ensanglantés.

“BORDEL de merde, qu’est-ce qui se passe ici ?!”

Je ne suis franchement pas d’humeur à empêcher mon beau-frère et mon meilleur ami d'enfance de s'entretuer… Enfin, si on peut dire qu’ils s’entretuent. Comment Aurelio a réussi à mettre Ezekiel autant en colère ?!

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MessageSujet: Re: [Terminé] L'exploit [Terminé] L'exploit - Page 2 EmptyDim 10 Mar - 13:10


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L'EXPLOIT
19.01.25 AVEC  @Ezekiel Ranevskaia

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Tout est allé si vite.

Je connais suffisamment Ezekiel pour savoir qu'il est susceptible et rancunier. Mais je le pensais plus résistant aux provocations. J'ai été idiot, tellement bête de le chercher ainsi, mais le simple fait de me sentir comme un simple larbin alors que j'ai accompli pour lui le casse du siècle m'a fait sortir de mes gonds. Je me fous du fait qu'il ait refusé mes avances, un râteau ça peut arriver à n'importe qui, mais je ne peux accepter d'avoir risqué ma vie et celle de ma famille pour rien. Ma récompense ? Un sac d'argent pour lequel je n'ai aucun intérêt et voir ma famille s'en aller pour l'Italie. J'aurais tellement mieux fait de les suivre, de repartir avec eux. Même mieux, j'aurais tellement du partir directement sans repasser par le club, avec l'argent dans les soutes. Tout aurait été tellement plus simple. Pourquoi s'obstiner à rester ? Pourquoi continuer à le provoquer ? Parce que c'est Ezekiel, tout simplement. Il me dégoûte, mais, d'un autre côté, il me montre la voie. En le testant, j'apprends à connaître ses limites et surtout, je peux commencer à imaginer ce que je peux faire pour le dépasser.

Lorsqu'il me bat, lorsqu'il frappe le mur avec ma tête, tachant ce dernier de mon sang, je perds toute notion du temps, et, étrangement, la seule chose auquel j'arrive à penser est au fait que je ne pourrais sans doute pas parvenir à l'objectif fixé. Non, Aurelio, tu n'as pas été prudent, et tu vas mourir à présent. Le voilà qui me tiens par le col, devant le vide. Au bord de la perte de connaissance, engourdi par la douleur, la téléportation qui m'a secoué et par le sang, je comprends que je me trouve en haut de la mezzanine du club. Ainsi donc, c'est ici, c'est donc sur le sol de sa piste de danse que je vais expirer. Pas très glorieux comme départ. Il me dit de passer le bonjour à mon père, puis il me poussa. Je passe par dessus la balustrade et entame une chute de plusieurs mètres. Pas besoin d'avoir fait de grandes études pour savoir que je vais m'écraser au sol et mourir de mes blessures. Je ferme les yeux, attendant la fin, récitant dans ma tête une prière en italien. Je serre les dents lorsque mon dos percuta quelque chose de dur. Déjà ? Déjà le sol ? Mon dos percuta ensuite plusieurs autres formes dures avant de s'écraser sur quelque chose de plus mou. J'entends un cri et je rouvre les yeux. Je suis au sol, je ne suis plus en train de tomber et, mieux encore, je suis vivant et en un seul morceau, mis à part mon nez et ma tête en sang. Je croise le regard de Shufen et je comprends que c'est elle qui m'a sauvé. Elle saisit sa flûte et se mit à jouer. J'entendis le bruit d'un coup de feu et je ferme les yeux, m'attendant à recevoir une balle, mais Shufen stoppa également cette dernière.

Je demande à Shufen, tout d'abord : Shufi, ça va ? Tu n'as rien de cassé ? Elle prononça un juron et demanda des explications. Tout en passant une main sur mon crâne douloureux et ensanglanté, je crache au sol tout le sang que j'avais accumulé dans la bouche puis, après une quinte de toux, je réponds : C'est de ma faute. Shufen, c'est de ma faute. Je lance un regard terrifié en direction de la mezzanine. Je ne voudrais pas qu'Ezekiel s'en prenne à Shufen parce qu'elle m'a défendu. Je demande à Ezekiel : Par pitié, ne lui fais rien ! Puis je reviens vers Shufen, tentant de me remettre sur mes jambes avant de m'effondrer à nouveau, pris de vertiges : Je... Je l'ai provoqué. Il veut virer ma famille, Shufen. J'ai braqué la banque fédérale pour lui et il vire ma famille. Je ne pouvais le supporter... Je suis désolé. Je tremble, apeuré, épuisé, endolori. Je laisse échapper, dans un hurlement : Il n'y a que moi qui trouve que ce n'est pas normal ? Vous êtes tous en train de le vénérer comme un Dieu, c'est juste un tyran ! Qui ferait ça ?! Qui n'exprimerait aucune reconnaissance pour ceux qui pourraient mourir pour le Club ? Je sens les larmes couler sur mes joues et les essuie rageusement. Je reste à genoux et supplie à Shufen : Allons nous en, Shufi, quittons cet endroit, allons nous installer ailleurs, loin de cette folie ! Tu crois que c'est un bon cadre pour Luhan ? Avec un tel homme à ses côtés ?

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MessageSujet: Re: [Terminé] L'exploit [Terminé] L'exploit - Page 2 EmptyDim 10 Mar - 19:51


L'exploit (caméo)


19 janvier 2025

Je vais être honnête, je suis déjà de mauvaise humeur. C’est vrai qu’en général, avoir son beau-père et son gang qui menacent votre vie, celle de votre fils, et celle de vos parents et votre fratrie, ça n’aide pas à dormir la nuit. Pleurer la mort de l’amour de sa vie, ça n’aide pas à dormir la nuit. Devoir empêcher son beau-frère de tuer son ami d’enfance, ça n’aide pas à supporter le manque de sommeil. “Shufi, ça va ? Tu n'as rien de cassé ?” Je le regarde, prenant sur moi pour ne pas être trop désagréable. “Je n’ai rien.” Peut-être un peu froid, je concède. Encore une fois, je ne suis pas vraiment d’humeur.

Agacée, je demande ce qui se passe, tout en rangeant ma flûte dans la manche de mon hanfu. Je frotte ma tempe, sentant une migraine pointer le bout de son nez. Utiliser mon pouvoir n’a pas aidé ma fatigue, clairement. Tout en me relevant, j’observe Aurelio cracher du sang, puis tousser. Ezekiel n’y est pas allé de main morte… “C'est de ma faute. Shufen, c'est de ma faute.” Je fronce les sourcils en le voyant paniquer, et supplier Ezekiel de ne pas me blesser. Pour qui le prend-il ? Enfin, il vient de se faire presque tuer… Je suppose que ça l’explique. Je décide de ne pas commenter, écoutant ce qu’il a à dire. J’attends qu’il s’explique. Inquiète en le voyant s'effondrer, je tente de lui faire signe de rester assis. Et surtout, je l’écoute. “Je... Je l'ai provoqué. Il veut virer ma famille, Shufen. J'ai braqué la banque fédérale pour lui et il vire ma famille. Je ne pouvais le supporter... Je suis désolé.” Ezekiel veut virer sa famille ? qu’est-ce qu’il s’est passé pour qu’il arrive à une telle extémité ? “Pourquoi, Aurelio ? Non, attends.” Je me tourne vers Ezekiel. “Pourquoi, Ezekiel ?” La question est sans jugement. Ni pour l’un, ni pour l’autre. Je cherche à comprendre les tenants et les aboutissants de cette histoire. “Il n'y a que moi qui trouve que ce n'est pas normal ? Vous êtes tous en train de le vénérer comme un Dieu, c'est juste un tyran ! Qui ferait ça ?! Qui n'exprimerait aucune reconnaissance pour ceux qui pourraient mourir pour le Club ?” Le ton de voix, soudainement beaucoup plus fort, me fait sursauter. Je fais volte face et fixe l’italien, le visage plus dur au fur et à mesure que j’imprime chaque mot qu’il prononce. Des mots que je trouve intolérables, surtout lorsque la personne visée est Ezekiel Ranevskaia. Est-ce qu’il lui parle de cette façon ? Soudainement, je comprends un peu mieux la colère de mon beau-frère, puisque je la ressens également en cet instant. Mais Aurelio n’a pas fini de parler, bien sûr.

A genoux devant moi, il se met à me supplier. “Allons nous en, Shufi, quittons cet endroit, allons nous installer ailleurs, loin de cette folie ! Tu crois que c'est un bon cadre pour Luhan ? Avec un tel homme à ses côtés ?” La fureur qui s’empare de moi à l’écoute de cette supplication, qui se transforme à mes yeux en un jugement insupportable pour moi, est telle que je dois reculer, m’éloigner de mon ami d’enfance pour ne pas me laisser aller à une violence que je regretterai plus tard. Mes poings se serrent douloureusement, alors que je tente de me contenir. “Aurelio, j’ai besoin que tu la fermes. Maintenant.” Je respire profondément. Je ferme les yeux quelques instants, essayant de former mes pensées de façon cohérente. Il n’est pas question pour moi d’être polie, puisque je dois déjà me retenir de lui donner un soufflet bien mérité à mes yeux. “Aurelio, tu sais pourquoi j’étais assise là, à temps pour te sauver le cul ? Est-ce que tu sais ? Je vais te le dire, pourquoi. Je n’ai presque pas fermé l'œil de la nuit. Parce que chacune de mes nuits est hantée par Vladimir Ranevskaia, mon beau-père, le père d’Ezekiel, l'assassin de mon mari. A chaque fois que je pose le pied dehors, escortée par les gardes du corps d’Ezekiel sous ses ordres, je scrute chaque passant, chaque ruelle, à la recherche de ses yeux froids qui me surveilleraient. Luhan n’est plus à l’école depuis le Nouvel An, parce que ce serait risquer que ce monstre ne tente de me l’enlever. Bordel, je sors à peine d'ici Aurelio, parce qu’à chaque instant je risque MA VIE.” Je passe mes mains dans mes cheveux, avant de cacher mon visage dans celles-ci, laissant sortir un lourd soupir, pour essayer de faire baisser la tension dans ma poitrine, dans mes épaules. Je respire profondément, remarquant les tremblements dans mes mains en les écartant de mon visage. Je les cache derrière moi, refusant de montrer mes tremblements. “Ezekiel a des défauts, mais dire de lui qu’il est un tyran est la chose la plus fausse que je n’ai jamais entendu. Dire qu’il n’a aucune reconnaissance est la chose la plus dégueulasse que je n’ai jamais entendue. Quand je suis arrivée ici pour lui demander de l’aide, seule au monde avec un enfant à charge face à Vladimir, Ezekiel a accepté sans hésiter de m’aider, sans même me connaître, ou connaître son frère, mon mari... Mikhaïl..." Je marque une pause, essayant de réprimer le chagrin qui m'écrase le coeur. "... Nous nous connaissions depuis seulement quelques minutes, et déjà il mettait tout ce qu’il avait à sa disposition pour que ma famille, mes parents, mon petit frère, les petites jumelles, soient en sécurité. Il les a hébergés, il a acheté une maison pour les cacher. Il m’a offert un emploi. Il m'aime comme une soeur, et je l'aime comme un frère. Je l’aide dans la vie du Club et il m’inclue dans les décisions. Aurelio, est-ce que c’est la définition d’un tyran pour toi ?” Ma main masse mon front cette fois, alors que la douleur d'une migraine pointe définitivement le bout de son nez. "Surtout, je ne suis pas un mouton qui suit aveuglément un maître, je ne suis pas une chose fragile manipulable, et je pensais que tu le savais."

Je le regarde, encore en colère : je n’ai pas dit tout ce que j’avais à dire, après tout. La tension dans mes membres est toujours aussi présente, épuisante.“Luhan et moi n’avions nulle part où aller, Aurelio. Nulle part. Je serais morte et enterrée, Luhan loin d’ici entre les griffes de ce monstre, si Ezekiel ne m’avait pas protégée. Accueillie. Je ne suis pas venue ici par choix, mais par survie… Mais c’est par choix que je reste. Ezekiel est un membre de ma famille, le Devil’s Club est ma famille. Pars si tu le souhaites. Je ne te suivrai pas.”

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MessageSujet: Re: [Terminé] L'exploit [Terminé] L'exploit - Page 2 EmptyMer 13 Mar - 2:22


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L'EXPLOIT
19.01.25 AVEC @Aurelio Gallo

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La colère, chez lui, est souvent muette. Ezekiel n’est nullement comparable à un volcan qui entre en éruption et brûle tout de sa lave sur son passage, mais est davantage semblable à un poison qui se répand dans le corps sans qu’on ne puisse, de prime, détecter sa présence. Il l’a laissé parler, longtemps, sans l’interrompre, sans sourciller, sans se détourner, sans même rien laisser présager des soulèvements terribles que les mots prononcés provoquaient en lui. Ce n’est que lorsque sa proie a cessé de proclamer des insultes et des reproches que la sentence est tombée.
      Avec l’italien, ami d’enfance de sa belle-soeur, le russe a été aussi patient que conciliant. Il a voulu croire en sa bonne foi et a été promptement disposé à lui trouver des excuses chaque fois qu’il dépassait les limites, ne pouvant s’empêcher d’éprouver une certaine pitié pour celui qui avait été échangé contre de vulgaires bijoux par son paternel : de toute évidence, il ne mérite guère plus que le traitement alloué par ce dernier. Car, cette fois, il n’y a pas de retour en arrière possible, et encore moins la possibilité d’envisager une quelconque indulgence. La clémence ayant été largement usée, il ne reste que la conviction que l’indésirable doit être puni et châtié, et que sa place en ces lieux est désormais révolue.

Mais l’injection de la peine requise n’est pas justement appliquée puisque la chute du condamné est adouci par Shufen, qui le réceptionne en lui épargnant une mort qui aurait été pourtant rapide si elle n’était pas intervenue. Dommage, se dit-il en soufflant doucement par le nez. « BORDEL de merde, qu’est-ce qui se passe ici ?! » Quittant la mezzanine dans une nouvelle téléportation, le bouclé se retrouve face au belligérant mal-en-point et sa belle-soeur qui, arrivée au milieu du carnage, ne peut qu’être fébrilement nerveuse au regard de la situation. « C’est de ma faute. Shufen, c'est de ma faute. » Tournant son menton pour le déprécier du regard, Ezekiel rétorque immédiatement d’une voix froide mais étrangement mesurée : « Exactement. » Il n’a aucun mal à remettre la pleine faute sur les épaules d’Aurelio puisque, dans sa propre vérité, c’est le cas. « Par pitié, ne lui fais rien ! » Le pense-t-il réellement capable de faire le moindre à mal à celle qui appartient à sa famille ? Celle qu’il s’efforce de protéger ? Celle qu’il a accueilli et recueilli sans l’ombre d’une hésitation ? Sous cette idée pour le moins grinçante, il s’apprête à lui asséner un nouveau coup mais, il n’a guère besoin de l’abattre d’une nouvelle sentence ; l’italien tangue déjà suffisamment sur ses jambes pour s’écrouler de lui-même sur le sol, se parant d’un ridicule qui pourrait bien provoquer un rire mauvais aux lèvres du russe, si seulement ce dernier n’était pas autant gorgé de colère. « Je... Je l'ai provoqué. Il veut virer ma famille, Shufen. J'ai braqué la banque fédérale pour lui et il vire ma famille. Je ne pouvais le supporter... Je suis désolé. » « Pourquoi, Ezekiel ? » En entendant les paroles soumises à Shufen, comme d’un justificatif fallacieux de rendre compte de la situation, Ezekiel penche son menton sur le côté en écarquillant légèrement ses paupières, tout à coup ahuri de la version de l’histoire proposée par Aurelio. « Oh, vraiment ? » La voix sifflante est aussi glaciale que le regard qui se pose sur le rital, qui se dévoile alors sous un jour nouveau : grand manipulateur qui aime déformer la réalité pour qu’elle convienne à sa propre vision des choses et subventionne ses intérêts. Ezekiel, au moins, peut se targuer de toujours être honnête, même lorsque cela tend à le desservir. « Qui m’a dit que ta famille serait ravie d’abandonner la mort, les balles, le sang, tout ça pour retourner dans votre foutu pays avec, je cite, ‘’vos chants ancestraux’’ à la con ? » Décroisant ses bras, il libère l’une de ses mains pour pointer Aurelio de l’index, sans que sa voix ne prenne de la hauteur. « Toi. » Il le fixe toujours, ne pensant pas avoir besoin de se tourner vers Shufen pour la convaincre de la légitimité de sa réaction ; il sait qu’il n’est pas parfait, tout autant qu’elle sait qu’il n’est pas aussi impitoyable. Du moins, pas sans raison.

Mais être mis devant ses propres contradictions ne semble pas empêcher Aurelio de jouer un nouveau personnage dans le cercle de sa comédie personnelle, et après l’enfant bafoué par autrui, le révolutionnaire en carton entre en scène. « Il n'y a que moi qui trouve que ce n'est pas normal ? Vous êtes tous en train de le vénérer comme un Dieu, c'est juste un tyran ! » Le ridicule de cette mutinerie vient fendre ses lèvres, suffisamment pour qu’un rire les traverse tandis qu’il appose son index et son pouce contre la ligne droite de son nez, le menton légèrement baissé. « Qui ferait ça ?! Qui n'exprimerait aucune reconnaissance pour ceux qui pourraient mourir pour le Club ? » « Que quelqu’un lui donne un mouchoir. Ou un Oscar, j’hésite. » Et voilà le chevalier servant venu avec ses jambes cassées pour sauver la malheureuse demoiselle en détresse : celui-là, Ezekiel ne l’avait pas vu venir. « Allons nous en, Shufi, quittons cet endroit, allons nous installer ailleurs, loin de cette folie ! Tu crois que c'est un bon cadre pour Luhan ? Avec un tel homme à ses côtés ? » Il sait, par avance, puisqu’il ne doute pas un seul instant de sa belle-soeur, que l’italien va sûrement regretter de ne pas être mort sur le carrelage de la piste de danse d’ici quelques minutes.

Bras croisés contre son torse, il porte son regard sur la brune en retenant vainement un sourire aux accents amusés, qui vient déjà rehausser la commissure de ses lèvres. « Aurelio, j’ai besoin que tu la fermes. Maintenant. » L’introduction de Shufen libère définitivement le rictus satisfait venu étoffer ses lippes, tandis qu’il ne quitte pas l’homme du regard, désireux de se délecter de la moindre trace de déception et de honte qui pourraient traverser son visage. « Aurelio, tu sais pourquoi j’étais assise là, à temps pour te sauver le cul ? Est-ce que tu sais ? Je vais te le dire, pourquoi. Je n’ai presque pas fermé l'œil de la nuit. Parce que chacune de mes nuits est hantée par Vladimir Ranevskaia, mon beau-père, le père d’Ezekiel, l'assassin de mon mari. A chaque fois que je pose le pied dehors, escortée par les gardes du corps d’Ezekiel sous ses ordres, je scrute chaque passant, chaque ruelle, à la recherche de ses yeux froids qui me surveilleraient. Luhan n’est plus à l’école depuis le Nouvel An, parce que ce serait risquer que ce monstre ne tente de me l’enlever. Bordel, je sors à peine d'ici Aurelio, parce qu’à chaque instant je risque MA VIE. » La mise en lumière de cette vérité, aussi tragique soit-elle, permet-elle déjà de comprendre que Shufen ne quittera jamais le Club ? Redoutant peut-être que le message ne soit pas assez clair, la belle brune poursuit son discours, sans laisser aucun des deux hommes l’interrompre, et même Ezekiel ne se risquerait pas à le faire en voyant l’état d’extrême nervosité de sa belle-soeur. « (…) “Luhan et moi n’avions nulle part où aller, Aurelio. Nulle part. Je serais morte et enterrée, Luhan loin d’ici entre les griffes de ce monstre, si Ezekiel ne m’avait pas protégée. Accueillie. Je ne suis pas venue ici par choix, mais par survie… Mais c’est par choix que je reste. Ezekiel est un membre de ma famille, le Devil’s Club est ma famille. Pars si tu le souhaites. Je ne te suivrai pas. » Une nouvelle sentence, qui doit résonner comme une mise à mort pour celui qui espérait, visiblement, scinder le Clan en deux.

« Tu as obtenu ta réponse, maintenant… » Luhan s’imposant dans son champ de vision, il suspend ses mots lorsque son neveu court en sa direction, les bras chargés d’une nouvelle peluche tout juste offerte par Ivan, et qu’il souhaite exposer avec une fierté somme tout enfantine, qui réjouit jusqu’à ses yeux et son sourire. L’accueillant entre ses bras, Ezekiel le soulève contre son torse en se réconfortant dans l’odeur si douce de sa peau, et des mots innocents qu’il lui accorde en lui présentant son ours. « On va rentrer à la maison. » Il lance un regard en direction de Shufen, pour qu’elle comprenne indirectement qu’elle est sur le départ avec eux, si elle le souhaite. Détournant ensuite les yeux en direction d’Ivan, qui marche dans les pas de Luhan, il se contente de dire, d’une voix simple mais qui ne laisse aucunement place à des négociations : « Qu’on le mette dehors, et qu’il ne revienne plus jamais ici. » Il tend ensuite sa main à Shufen, pour qu’elle la saisisse ou non, avant de se téléporter pour quitter le night-club. Sa famille, avant tout le reste.


TROUBLE NEVER LOOKED SO DAMN FINE I came back and brought the crown with me. I might, just might kick your butt, go run amok then paint my nails. Never learned to raise my hand, was too busy raising hell.

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Aurelio Gallo
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MessageSujet: Re: [Terminé] L'exploit [Terminé] L'exploit - Page 2 EmptyVen 19 Avr - 22:11


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L'EXPLOIT
19.01.25 AVEC  @Ezekiel Ranevskaia

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Ezekiel a gagné.

A genoux, complètement anéanti par les paroles de Shufen, je prends enfin conscience que ce monde là est bien au dessus de moi, bien au dessus de mes capacités, de tout ce dont je peux espérer un jour. Ezekiel l'emportera, quoique je fasse, quoique je dise. Je pensais avoir de l'importance pour Shufen, je pensais que notre amitié suffirait pour qu'elle accepte de me suivre, de me soutenir face à lui. Mais j'avais tort, j'avais tort depuis le début. Dépité, perdu, confus, blessé, je contemple Shufen et me rends compte qu'elle est tellement plus forte, tellement plus courageuse que je ne le serais jamais. Cela me fait mal, affreusement, mais je la comprends. Elle se raccroche à ce qui lui tiens le plus à coeur : sa sécurité, celle de son enfant, et son sauveur. Je baisse la tête, vaincu, conscient que, malgré nos souvenirs communs, malgré le passé, je ne compterais jamais autant à ses yeux qu'Ezekiel ou le Club. Je ne peux lui en vouloir, je suis un intrus, un intrus qui s'en est pris à ceux qu'elle aime.

Je regarde sans un mot le sang couler sur le sol, goutant de mon nez et de mes cheveux. Je ne l'essuie même pas, trop sonné pour faire quoi que ce soit. Au bout de quelques secondes, je sens la présence d'Ezekiel à mes côtés, et j'entends les petits pas de Luhan qui court vers lui, peluche à la main. Je relève la tête vers Shufen et lui souffle, avec un triste sourire : Alors qu'il en soit ainsi, Shufen... Je suis désolé. Je ne voulais pas te faire de la peine. Je tente de me redresser mais deux gros costauds m'aident à me remettre sur mes jambes, chacun me tenant par un bras. Je la regarde s'éloigner. Est ce ainsi que cela doit finir ? Shufen qui me tourne le dos ? Moi, seul, sans aucune accroche ? Que vais je faire à présent ? J'ai été plus qu'idiot, j'ai joué au con par orgeuil et j'en paye le prix, une fois de plus. Je voudrais lui dire au revoir, ou adieu, ou simplement pleurer de dépit, mais j'en suis incapable.

Les deux gros bras me jettent dehors.

A plat ventre sur le goudron, je peine à me relever. Les passants m'esquivent, pestant devant la perte de temps. Je mets un moment avant de réussir à me remettre sur mes jambes. Après un dernier regard en arrière, durant lequel je maudis ma bêtise, une fois de plus, ainsi que mon arrogance et mon ambition, je traine jusqu'au cimetière. Je ne peux pas retourner à la pizzeria, mes cousins sont surement en train de plier bagage. Je ne veux pas les voir partir, je ne veux pas qu'ils me voient dans cet état, sinon cela va encore déclencher un bain de sang et je sais qui va remporter la bataille... Non, assez, il y a eu trop de mort, trop de souffrance. Je traine ma carcasse jusqu'à la tombe de mon père et tombe assis, dos contre le monument. J'y reste jusqu'au lendemain, ignorant la pluie, la faim, la soif. Il va me falloir trouver une nouvelle voie. Sans Shufen, sans plus personne. Je ne sais pas si je vais y arriver. Après un énième soupir, je plonge ma tête entre mes bras, fondant une nouvelle fois en larmes, m'étonnant d'en avoir encore après tout ce temps. Quel crétin. T'avais raison, papa, fallait pas s'approcher de ces gens là.

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