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 [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs

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MessageSujet: [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs EmptyJeu 28 Déc 2023 - 0:17

on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux

échecs
« Il n’est pas disponible je te dis. Si tu ne veux pas participer à la soirée tu peux te tirer avant que je te dégage personnellement… »

« Au risque de me répéter. J’ai rendez-vous avec monsieur Ranevskaïa… Dites-lui que je suis ici et vous verrez par vous-même. »

Tu es vraiment en train d'avoir un dialogue de sourd avec ce vigile juste en face de la porte d'entrée du club. Tu dis pourtant la vérité et il allait falloir faire preuve de patience pour que le gorille le comprenne. En effet, tu avais eu un tuyau d'un type que tu avais en commun avec le propriétaire de ce club. Une personne de confiance qui avait normalement fait les démarches pour que tout soit parfaitement orchestré. Malheureusement, ton interlocuteur ne semble pas l'avoir compris. C'est épineux. Il y a des choses que tu dois dire à ce Ranevskaïa et tu ne pouvais pas te permettre d'être refoulé comme un mal propre. D'un geste, le physionomiste te demande de te mettre sur le côté en attendant de faire passer le reste de la clientèle qui faisait la queue. Tu obéis et tu attends. Tu ne comptes pas spécialement lâcher le morceau. Une fois terminé l'homme te regarde d'un air suspect. Il s'approche de toi et t'affirme de manière intimidante.

« Ok… Tu as gagné. Je vais aller le voir et on verra s'il accepte de te rencontrer. Par contre, si tu m'as raconté des cracks, je peux t'assurer que tu vas passer une très mauvaise nuit. »

Tu hoches simplement la tête de manière silencieuse et tu restes ici. Il te laisse en compagnie de ses collègues et entre dans le club. Voilà qui est mieux. La rencontre va enfin pouvoir se concrétiser pour toi. Oui, tu n'as pas encore eu le privilège de rencontrer la nouvelle coqueluche de la pègre de New-York. Pourtant, vous étiez au même endroit passé un moment. Dans la base de Hydra où tu avais ta mission avec l'agent Campbell. C'était d'ailleurs à cet instant que l'agent Swanson avait rencontré la faucheuse. Tu estimes que c'est une bonne chose de ne plus l'avoir dans les pattes. Car oui, le diable de l'hydre t'aurait posé quelques soucis sur tes projets. De toute manière, il n'est plus qu'un vestige du passé et tu dois te concentrer sur l'avenir et surtout le présent. Donc, tu attends et tu espères que le russe ne te posera aucun lapin. Ce serait vraiment pénible à gérer. Cela serait contrariant pour toi. Patience… Tu n’es pas en position de force ici.
.     .     .


Le vigile arpente alors l'intérieur du Devil's playground et ouvre la porte qui mène au sous-sol. Il vérifie que personne ne le suit. Il descend les marches et arrive vers une autre porte qui est gardée par un code. Code qu'il compose de manière naturelle. Il accède ensuite à la salle secrète et l'ambiance semble changer d'un coup. Certes, les différentes salles offrent toujours un plan rougeâtre, mais les affaires y semblent plus mystérieuses à l'intérieur. Il rejoint ensuite un salon privé et lorsqu'il aperçoit son employeur il s'arrête d'un coup. Il semble avoir beaucoup de respect pour son employeur et il n'espère ne pas trop le déranger. Quel que soit ce qu'il est en train de faire. Il annonce alors sa venue d'un raclement de gorge et lui qui était si fier dans l'entrée il semble d'un coup se faire plus petit et surtout plus respectueux. Non pas par crainte, mais par loyauté et respect envers son boss. Un code de la haute criminalité, sans doute.

« Patron… Désolé de vous déranger. » Il cherche ses mots. « Mais, il y a un balafré à l’entrée du club qui demande à vous voir. Il dit s’appeler Master. »

Le physionomiste semble attendre une réponse de la part de son employeur. Il espère sincèrement que le type ne lui a pas donné de fausses informations. Si tel est le cas, il espère lui faire gouter à l’envie de faire perdre du temps aux autres.

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MessageSujet: Re: [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs EmptyJeu 28 Déc 2023 - 15:06


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Les verres en cristal s’entrechoquent dans de légers tintements sous les discussions qui s’étalent sans rien laisser transparaître de la nature des échanges secrets : un fond de jazz se fait entendre dans la pièce lumineuse, dépourvue de fenêtre car étant en sous-sol mais, aménagée de telle sorte qu’elle soit aussi spacieuse que joliment décorée, agrémentée de luminaires orangées afin de donner une ambiance chaleureuse et élégante. Les tables, de buvette, de blackjack ou de poker, ce soir, sont toutes occupées et reçoivent des hauts dignitaires mafieux venus de Taïwan ; l’on se murmure également qu’une branche armée de l’IRA est présente mais, difficile de le savoir tant, tous ici, sont issus des sphères criminelles. Les réunions sont largement étudiées à l’avance, principalement pour que les groupes ennemis ne s’y rencontrent pas en même temps : il va s’en dire que le propriétaire a trop investi dans cet établissement pour qu’il soit le lieu d’affrontements sordides. Ainsi, le patron vend les armes mais les acquéreurs sont priés de faire la guerre en-dehors : le contrat est simple et semble convenir à tous, au regard du commerce florissant du Devil’s.

Ce soir, encore, la salle principale est pleine : les fêtards sont venus en masse pour vibrer au rythme de la musique et dépenser sans compter au comptoir qui ne désemplit pas. Mais dans la salle sous-terrainne, rien ne permet de se rendre compte de l’agitation bruyante du dessus, tant tout est insonorisé ; et heureusement, d’ailleurs. Deux mondes cohabitent sans même le savoir, faisant la fortune de celui qui, une cigarette entre l’index et le majeur, discute à une table à l’écart avec deux représentants de la révolution irlandaise. Les négociations ne sont pas particulièrement difficiles, mais encore faut-il trouver un accord pour l’extradition des armes, qu’il faudra sûrement faire transiter via l’Europe : cela ne devrait pas être trop compliqué à mettre en oeuvre mais, un peu las, Ezekiel passe machinalement sa main libre sur ses paupières, presque lourdes tant il manque parfois de sommeil. « Nous sommes d’accord sur la marchandise, messieurs. Mais même avec toute la volonté du monde, nous ne pourrons pas vous livrer dans les délais que vous nous imposez. » Les irlandais se tassent dans leurs fauteuils en affichant une expression fermée qui ne fait point frémir celui qui est maître en son royaume, car s’ils veulent jouer, ils devront le faire selon ses règles.

Après quelques minutes d’âpres négociations, ils se mettent enfin d’accord sur la marchandise, la quantité et le délai de livraison : ils s’apprêtent à se serrer la main lorsque, faisant irruption dans son dos, Ivan vient lui murmurer quelque chose à l’oreille : « Patron… Désolé de vous déranger. Mais, il y a un balafré à l’entrée du club qui demande à vous voir. Il dit s’appeler Master. » Un léger sourire se dessine au coin de ses lèvres tandis qu’il redresse sa nuque, lui disant alors d’un ton sobre : « Installe-le dans mon bureau, je vous y rejoins. »

Ivan, obéissant, hoche son menton de haut en bas avant de prendre congé, remontant à l’entrée du night-club pour faire signe au dénommé Master de le rejoindre, non sans être gêné de son attitude. « Je vous prie de m’excuser, monsieur. Le patron m’avait prévenu mais j’ai oublié. » Il est idiot, oui. Mais il fait ce qu’on lui demande : de ce fait, après avoir invité le fameux Master à entrer, Ivan  le conduit jusque dans les sous-sols, qui sont un vrai labyrinthe et dans lesquels on ne peut accéder sans taper plusieurs codes (que Ivan protège des yeux d’Anthony) et faire face à des hommes aussi armés que baraqués. Ensuite, après avoir passé un portique de sécurité, il l’invite à se mettre sur le côté tandis qu’un autre homme, haut comme une montagne et aussi musclé qu’un colosse, lui dit, sans animosité aucune mais sans cordialité non plus : « Les armes restent ici. On vous les rendra lorsque vous repartirez, ne vous inquiétez pas. » Ivan, les pouces enfoncés dans sa ceinture, lui offre un sourire cordial lorsqu’il lui dit, pour le rassurer : « Rien de personnel, comprenez. »

Lorsque le souci des armes est résolu, Master peut enfin être conduit dans le bureau du patron, dont l’accès se fait par un petit couloir aux murs sobres, soutenus par plusieurs colonnes, et qui est également sécurisé par un code : la pièce est de taille correcte, comportant des murs gris élégants, un ensemble de canapé et fauteuils modernes autour d’une petite table basse, un bureau large et bien rangé, serti de deux chaises spacieuses d’un côté, et d’un fauteuil confortable de l’autre. Rien de personnel, rien de décoratif : seulement une banquette le long du mur, ainsi que des lampes permettant de fausser l’impression d’être sous-terre.

Le Master n’a pas à attendre bien longtemps avant que, dans des volutes de fumées bleus, le patron des lieux fasse son apparition. Sobrement vêtu d’une chemise blanche entrouverte et d’un pantalon de costume noir, ses longs cheveux bouclés sont attachés en chignon dans sa nuque, et il arbore un air tranquille lorsque, affichant un sourire poli, il fait un pas en direction de son invité. « Master, soyez le bienvenue. Je suis désolé pour l’attente. » Glissant les mains dans les poches de son pantalon, il se tourne vers Ivan en disant, d’une voix un peu plus grave : « Et pour ça. » Cet idiot qui n’a aucune mémoire. « Tu peux nous laisser, Ivan. Assure-toi seulement qu’on nous apporte de quoi boire. » L’alcool rapproche les peuples, c’est bien connu, mais si le Master veut quelque chose de plus soft, il l’aura aussi.

Attendant que Ivan sorte, Ezekiel le suit du regard avant de se retourner vers son invité, qu’il invite à prendre place sur le canapé, ou sur les fauteuils qui l’accompagnent, à sa guise. « Prenez place. » Il le laisse s’installer le premier et, en réponse, prend place en face de lui afin de faciliter leurs échanges et leur discussion. « Je suis ravi de vous rencontrer enfin. » Il l’est pour tous ces clients mais, cette fois, c’est un peu différent. Ses yeux glissent sur le visage de son interlocuteur, s’attardant quelque peu sur les cicatrices qui le cisaillent, ne pouvant s’empêcher de se demander comment il a pu obtenir toutes ces balafres. C’est impressionnant, assurément, mais Ezekiel n’est pas là pour apprendre  à le connaître ou à le plaindre : c’est un homme d’affaire, et c’est pourquoi, après avoir fait glisser son index le long de son menton barbu, il appuie son bras sur l’accoudoir de son fauteuil en disant d’une voix sobre, tout en soutenant son regard : « En quoi puis-je vous aider, Master ? » Il est curieux d’entendre la réponse alors, il se tait.


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MessageSujet: Re: [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs EmptySam 13 Jan 2024 - 21:38

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échecs
Tiens donc… Le gorille vient de nouveau à ta rencontre et cette fois-ci il a un air plus calme et surtout moins sûr de lui. Il s'excuse pour le gène occasionné. Selon ses propres dires il avait oublié que son patron t'avait en rendez-vous. Tu lâches alors un timide sourire et tu penches légèrement la tête vers le bas lorsqu'il te demande de le suivre. Vous traversez la salle de tous les plaisirs, mais votre destination n'était pas le lieu du haut où raisonnait fête et débauche. Non. Tu descendis les marches avec l'homme de main pour te retrouver devant une porte. La tête en l'air semble connaître le chemin et surtout les nombreux codes qu'il doit actionner avant d'ouvrir une nouvelle porte. Tu ne cherches même pas à en connaître les secrets, tu n'es pas là pour cela. Tu détournes même le regard. Après quelques pas de plus avec lui tu arrives face à son collègue qui te demande de déposer les armes. Un moyen classique pour s'assurer de ne pas se faire trahir. Le vigile n'a même pas besoin d'adoucir la chose.

« C’est bien compris… »

A ces mots, tu viens sortir du bas de ton pantalon un pistolet EKOL noir qui était de taille plutôt petite et plutôt discret. Tu lui tends l’arme de poing et en même temps tu viens faire un geste de ton poignet afin de faire descendre un couteau caché dans ta manche. Tu le lui prête également. Une dernière fouille de sa part pour constater que tu n’avais que ces deux armes et tu pouvais alors entrer dans le mystérieux couloir. Bien à l’abri des regards. Couloir qui mène également à un bureau où la tête de linotte reste avec toi. Tu marches alors lentement en contemplant la moindre petite chose dans cette salle. La décoration, les papiers et le plafond par la même occasion. Tu touches avec les yeux. Tu tentes simplement de t’occuper à être piqué par ta curiosité banale. C’est alors que le principal intéressé arrive dans son domaine. Il te souhaite la bienvenue, s’excuse pour la maladresse de son sous-fifre et l’envoi chercher des boissons.

« Rien pour moi… Je vous remercie. »

Un sourire poli qui cache presque ta méfiance naturelle envers cet homme. Ce n'est pas contre lui en particulier. Tu avais seulement une mauvaise expérience avec certains de la pègre et tu ne savais pas si l'envie lui prenait de te droguer ou de t'empoisonner. Tu es peut-être paranoïaque, mais cela a la faculté de te garder en vie. Dans tous les cas, Ranevskaïa est plutôt du genre décontracté pour un tueur d'agent. Il semble avoir le sommeil un peu léger, mais ce n'est que ton point de vue. Il t'invite à t'asseoir et tu hoches la tête de manière silencieuse avant de prendre place. Tu es droit comme un I sur ta chaise. Ta position dénote presque lorsqu'il s'assoit. Tu penches la tête sur le côté lorsqu'il t'affirme qu'il est heureux de te rencontrer. Vraiment ? Est-ce une marque de politesse où est-ce qu'il te connait déjà ? Tu doutes de la deuxième possibilité, mais la vie peut réserver bien des surprises. Il te pose ensuite la question afin de savoir ce qu'il peut faire pour toi. Le garçon est visiblement pressé…

« Tout d'abord, je tenais à vous présenter mes respects, monsieur Ranevskaïa. Votre ascension est fulgurante autant dans la lumière avec ce double championnat des États-Unis dans les échecs que dans l'ombre avec cette affaire qui semble être florissante. Vous êtes une personne vraiment singulière… »

Oui. Tu t'étais un peu informé sur l'individu. Meilleur joueur de sa génération dans le jeu de stratégie. Il devait participer au tournoi national, mais a été déclaré forfait du fait d'une agression qu'il aurait subi. C'est le problème lorsqu'on a une certaine renommée. C'est qu'on peut en apprendre avec une simple clique internet. Tu laisses trainer la discussion un petit peu. Pour ta part, tu as un peu plus de temps. Rien ne sert d'aller trop vite en besogne.

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MessageSujet: Re: [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs EmptySam 13 Jan 2024 - 23:10


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Le retard du maître des lieux ne semble pas l’incommoder outre mesure ; heureusement, son invité, dont la patience a largement été mise à rude épreuve ce soir, se faufile dans cette indulgence pour ne point malmener leurs premiers échanges, songeant avec intelligence qu’il serait bien dommage d’entacher ce qui pourrait être une glorieuse collaboration.

S’il s’excuse du dit retard, Ezekiel s’étonne surtout d’entendre que Master ne souhaite aucune liqueur pour accompagner leur discussion ; il arque son sourcil en se retournant vers lui, partageant par la suite un regard silencieux avec le pauvre Ivan qui, de ce fait, ne sait plus s’il revenir ou non…  L’idiot du village se tient devant la porte qui n’est pas encore ouverte, main sur la poignée, les sourcils froncés, le regard hagard et les lèvres entrouvertes, jusqu’à ce que le russe lui dise, d’une voix à la fois désespérée et agacée : « Tu peux sortir, Ivan. Et pas la peine de revenir. » Est-ce qu’on a vraiment le personnel qu’on mérite ? En cet instant, il en doute.

Mais, là encore, il ne laisse pas la bêtise de son homme de main entacher sa bonne humeur, si bien qu’il repose un regard tout à fait neutre sur son rendez-vous installé en face de lui, dans une posture bien plus droite que la sienne… Trop droite d’ailleurs, à tel point que le bouclé se demande s’il n’a pas une ficelle au sommet du crâne qui le tire discrètement vers le haut. Ne s’attachant pas tellement à la raideur de sa position, Ezekiel appuie son avant-bras sur l’accoudoir de son fauteuil, en posant un regard neutre sur son vis-à-vis, qui prend enfin la parole. « Tout d'abord, je tenais à vous présenter mes respects, monsieur Ranevskaïa. » L’éloge lui fait tout d’abord hausser un sourcil, sans qu’il ne démontre réellement une grande émotion. « Votre ascension est fulgurante autant dans la lumière avec ce double championnat des États-Unis dans les échecs… » Sa gorge se serre et il déglutit avec difficulté, ses paupières se plissant légèrement telle une griffe acérée.  « …que dans l'ombre avec cette affaire qui semble être florissante. Vous êtes une personne vraiment singulière… » Il devine que l’intention n’est point mauvaise, mais aborder le sujet de sa carrière, de son rêve, tombé en décrépitude, lui secoue le coeur avec violence. Il n’a peut-être pas totalement fait le deuil de ce passé pour lequel il a tant sacrifié, jusqu’à sa jambe. « Disons que je sais voir le potentiel en chaque action. » dit-il sobrement en déviant un instant son regard sur la canne ironiquement posée à côté de lui, avant de revenir sur Master. « Un vestige de mes années d’échecs, peut-être. » Sûrement : c’est grâce à cela qu’il a su rebondir.

Remontant son avant-bras, il appuie son index contre sa tempe sans le quitter des yeux, ses lèvres fleurissant d’un fin sourire qui n’a rien de malicieux quand il reprend, d’une voix plus encline à la curiosité mais toujours calme et posée : « Mais vous avez raison, cette affaire est… florissante » réutilisant son expression, il met une emphase sur celle-ci avant de poursuivre. « Et je suis sûr que nous trouverons un moyen de la rendre utile pour votre propre cause. »


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MessageSujet: Re: [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs EmptyVen 26 Jan 2024 - 1:03

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Tu es dans l'antre du diable. Le Devil's playground. N'est-ce pas ainsi que ce nouveau groupe se nomme ? Chacun a sa propre vision de l'enfer et des démons qui y habitent et l'alcool, la luxure et les guerres font sans aucun doute parti de ce monde. Ranevskaïa semble clairement être le maître de cet outre-terre et tu ne pouvais pas t'empêcher de supposer que tu venais de légèrement le déstabiliser en évoquant son ancienne vie. Est-ce le cas ? Il est parfois amusant de constater à quel point les flagorneries que l'on pouvait dire pouvaient rapidement se transformer en parole vexante. Cependant, il a la classe et la prestance suffisante pour ne pas perdre la face. Il voit du potentiel en chaque action, tu vois du potentiel à parler affaire avec cet homme. Il prend l'exemple de ses années d'échecs pour appuyer ses propos. C'est bien. Il a l'air d'être méticuleux dans ses plans. Il a en tout cas pour résultat que son buisness se porte bien et il serait ravi d'en faire de même pour toi, pour ta propre cause et ton propre monde à toi.

« Le Devil's Playground. Avez-vous choisi ce nom au hasard ou avez-vous réfléchi au potentiel de faire porter ce nom à votre organisation ? » Tu marques une pause. Tu réfléchis si tu dois vraiment lui dire cela. Puis tu continues. « J'ai connu un homme qui ressemblait à un diable. Il faisait partie de mon propre camp jusqu'à très récemment. Un homme qui faisait preuve d'une grande cruauté avec ses victimes. Il ressemblait à un démon parce qu'il s'agissait d'un mutant qui avait la capacité d'enflammé sa tête et il possédait des ailes d'un blanc immaculé. Il avait cette faculté à se mettre en colère plutôt rapidement et à ne jamais écouter les conseils qu'on lui offrait. »

Tu ne comptais pas lancer cette bombe dès le début de cet entretien. Tu ne comptais même pas lui dire que tu connaissais l'agent Swanson. Cependant, tu voulais voir sa réaction. Tu étais curieux de savoir s'il allait demander à ses hommes de t'étriper sur-le- champ ou s'il allait faire preuve de sang-froid. Pour ainsi dire, tu jouais avec le feu dans le terrain de jeu du diable. Pour sûr, tu trouvais que le démon de l'hydre avait du talent. Malheureusement, il avait cette fâcheuse habitude de gâcher son potentiel. Qui plus est, il voulait tellement que les autres le craigne, qu'il a fini par énerver la mauvaise personne. Qui aurait cru qu'à l'heure actuelle tu serais en train de parler en tête-à-tête avec son assassin ? Le destin et les occasions de la vie sont décidément surprenantes. Tu observes les réactions de ton interlocuteur. Tu guettes la moindre mimique, la moindre émotion qui pourrait trahir une potentielle stupéfaction de sa part.

« Malheureusement. Il semblerait que ce petit diablotin soit tombé sur un démon bien plus véloce et virulent. Lorsqu'on l'a trouvé il avait son index coupé, le visage mutilé et chose plutôt étonnante pour le souligner… » Tu viens agripper ton oreille. « Le lobe de son oreille a été tailladé. En voyant le spectacle je me suis dit que… Seul un être démoniaque aurait pu s'adonner à ce genre de passe-temps. »

Il ne devrait pas tarder à faire le rapprochement et tu ne sais pas si tu vas en subir les conséquences concrète ou non. Tu es chez lui. Ses hommes ne sont sans doute pas loin. Il n'a qu'à faire un simple claquement de doigt et tu seras assaillit de toute part. Il ne semble plus faire le sale boulot lui-même désormais. Non pas que tu sois spécialement effrayé. Cela rendra simplement la tâche plus difficile pour ouvrir un dialogue courtois. Tu repenses au fait que Ranevskaïa t'a proposé à boire et dans ces conditions tu es plutôt content d'avoir refusé. Il doit sans doute penser que tu es un ami de Swanson qui souhaite s'infiltrer dans la boite de nuit pour venger son camarade mort au combat. Hydra aurait même pu te donner la mission d'éliminer le chef de la mafia, mais ils ne l'ont pas fait. D'ailleurs, s'ils apprenaient que tu es rentré en contact avec lui, nul doute que tu en payerais les conséquences. Cependant, tu penses avoir plutôt bien couvert tes arrières.

« Pardonnez-moi… C’est une bien lugubre histoire et qui pourrait être sujette à de mauvaises interprétations de votre part. Le fait que ce diablotin soit mort m’arrange pour vous dire la vérité. Cela me permet de ne pas l’avoir dans les pattes lorsque je détruirais son organisation. » Tu soupires. Tu viens gratter l’arrière de ta tête et tu reprends. « Malheureusement, mes ressources sont pour le moment limitées. C’est pour cela que je viens vous voir. »

Le russe n'a pas à s'inquiéter. Tu vas étoffer plus en détail. Il n'a qu'à considérer cela comme une mise en bouche. Parce qu'en effet, tu as un plan. Tu as même des hommes pour le mettre en place. Cependant, il te faut du matériel et de la ressource. Toi aussi tu essaies de contempler le potentiel dans chaque action.

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MessageSujet: Re: [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs EmptyVen 2 Fév 2024 - 18:52


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« Le Devil's Playground. Avez-vous choisi ce nom au hasard ou avez-vous réfléchi au potentiel de faire porter ce nom à votre organisation ? » Il est curieux, le Master. Trop pour les premières minutes d’une première rencontre, peut-être, si bien que la méfiance du maître des lieux se fait rapidement ressentir. Il plisse légèrement ses paupières sans se départir de son sourire, car l’attitude du balafré ne le contrarie pas, mais elle l’interpelle. « J’aimais bien le nom, rien de plus. » Il vaut mieux rester évasif, puisque ce n’est pas le sujet à l’ordre du jour. D’ordinaire, la conversation est rapidement orientée vers les besoins de son client, car celui-ci est davantage pressé de découvrir tout le potentiel qu’il peut obtenir à travers ce partenariat, plutôt que d’en apprendre plus sur comment fonctionne l’établissement. « J'ai connu un homme qui ressemblait à un diable. Il faisait partie de mon propre camp jusqu'à très récemment. Un homme qui faisait preuve d'une grande cruauté avec ses victimes. » Allons bon, c’est le moment des histoires… Le chevelu arque l’un de ses sourcils, se penchant légèrement en avant pour attraper un paquet de cigarettes, dont l’un des tubes glisse entre ses lèvres ; avant de l’allumer, il tend le reste du paquet en direction de Master, le laissant, ou non, en prendre une également. Après cela, il dépose le paquet sur la petite table d’appoint à côté de lui, s’apprêtant à allumer sa cigarette avec un briquet lorsque… « Il ressemblait à un démon parce qu'il s'agissait d'un mutant qui avait la capacité d'enflammé sa tête et il possédait des ailes d'un blanc immaculé. Il avait cette faculté à se mettre en colère plutôt… » Il interrompt son geste en perdant rapidement le fil du discours ; tout son corps s’arrête durant quelques secondes, les deux mains formant un nid près de sa bouche sans que le feu du briquet ne vienne allumer l’extrémité de la cigarette, seuls ses yeux se levant pour observer le visage cisaillé qui lui fait face… Est-ce que… ?

Il se reprend rapidement, allumant sa cigarette et détournant le regard sans laisser paraître du trouble qu’on vient de lui distiller ; tout maître des échecs qu’il est, il ne s’attendait pas à ce que le sujet de Charlie vienne sur le tapis. C’est la première fois qu’on lui parle de son assaillant, qui est devenu sa victime, et c’est également la première fois qu’il rencontre quelqu’un l’ayant côtoyé d’aussi près — en dehors de June, mais cela fait une éternité qu’il ne l’a plus revue. On pourrait attendre d’un parrain de la Pègre qu’il sache mieux camoufler sa surprise mais, quand bien même fait-il de son mieux pour tenir ce rôle, qu’il exerce avec talent, il n’en reste pas moins un humain capable de se laisser dévisager, derrière le masque qu’il porte. « Malheureusement. Il semblerait que ce petit diablotin soit tombé sur un démon bien plus véloce et virulent. Lorsqu'on l'a trouvé il avait son index coupé, le visage mutilé et chose plutôt étonnante pour le souligner… » Il tire une longue latte de sa cigarette en appuyant son bras sur l’accoudoir, sans le quitter des yeux ; pourquoi aborder un tel sujet, maintenant ? Ezekiel comprend aisément que le Master connait la vérité, et qu’il s’en amuse pour voir si le chat va attraper la souris, ou la laisser vagabonder devant lui. « Le lobe de son oreille a été tailladé. En voyant le spectacle je me suis dit que… Seul un être démoniaque aurait pu s'adonner à ce genre de passe-temps.  » Il a agrippé son oreille pour illustrer son propos, mais le bouclé n’a pas eu besoin de l’observer faire puisque, il sait très bien dans quel état il a laissé l’ordure qui a failli le tuer. Lui, n’a pas essayé, il l’a fait. Il l’a torpillé, achevé et frappé jusqu’à ce qu’il crève sous ses poings. « Assurément. » Répond-il sobrement en levant légèrement le menton pour lui tendre un sourire équivoque, presque complice dans cette malice malsaine, auquel le mutant est bien trop habitué.

La vraie question qui se pose est, pourquoi venir dans son antre pour ainsi le défier en faisant le récit de cet assasinat ? « C’est le moment où je dois vous présenter mes condoléances, je suppose ? » Des relans d’ironie dans la voix, il tire une nouvelle bouffée de sa cigarette en le fixant, ne le quittant pas des yeux et se tenant prêt à se téléporter dans la pièce d’à côté si le besoin s’impose. « Pardonnez-moi… C’est une bien lugubre histoire et qui pourrait être sujette à de mauvaises interprétations de votre part. Le fait que ce diablotin soit mort m’arrange pour vous dire la vérité. Cela me permet de ne pas l’avoir dans les pattes lorsque je détruirais son organisation. » Décidément, ce Master est plein de surprise et ne cesse de l’étonner… Mais, cette fois, le maître des lieux ne laisse rien paraître de son étonnement, car il songe que, peut-être, c’est une façon de tromper sa vigilance.

« Malheureusement, mes ressources sont pour le moment limitées. C’est pour cela que je viens vous voir. » Le fait qu’il veuille combattre l’organisation de Charlie — organisation à laquelle il appartient, ne l’étonne pas vraiment. Il y a longtemps qu’il ne s’étonne plus des demandes qu’on lui soumet et la plupart du temps, il évite de trop se questionner. Il est tout à fait disposé à discuter d’un contrat, et l’expression de son visage n’affiche aucune fermeture mais, en tapotant sa cigarette dans le cendrier posé sur la table basse entre eux, il ne peut s’empêcher de courber son dos, appuyant ses coudes sur ses genoux, posant un regard impassible sur son vis-à-vis. Avant d’entamer les négociations, il faut éclaircir la situation. « Je n’aime pas trop les faux-semblants, vous savez, monsieur Master. Surtout si nous sommes amenés à collaborer. » Commence-t-il à dire avant de se redresser, appuyant de nouveau son dos contre le fauteuil. « Vous savez très bien qui je suis, et ce que j’ai fait à votre… collègue. Appelons-le ainsi. » Il penche légèrement son menton sur le côté, avant de poursuivre. « Vous semblez être un homme occupé et je le suis également. Allons droit au but. Alors dîtes-moi, pourquoi vous êtes venu ici et qu’est-ce que vous attendez de moi, précisément ? »


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MessageSujet: Re: [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs EmptyDim 11 Fév 2024 - 23:05

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échecs
Ton petit jeu semble attiser la curiosité de ton interlocuteur. Ses émotions faciales, même s'il souhaiterait les enfermer, le trahisse. Tu n'évoques pas le sujet de l'agent Swanson au hasard. Tu voulais voir ce qu'il avait dans le ventre. Si Ranevskaïa s'emporte, cela voudra dire que tu ne pourras pas lui faire confiance et qu'il sera amené à être trop imprévisible à l'avenir pour devenir ton collaborateur. Le fait que déjà, il montre ses émotions envers toi est mauvais signe. Tu apprécies les hommes qui font preuve d'impassibilité face aux émotions humaines. En règle générale, ce sont les plus discrets et les plus efficaces. C'est ainsi que tu penses. Cependant, il est à noter que le baron de la pègre se ressaisit directement et aborde à nouveau son masque. L'odeur de la cigarette te dérange et lorsqu'il venait de t'en proposer une, tu hochas simplement la tête de manière négative. Vient ensuite le moment où il te demande s'il doit t'offrir ses condoléances.

« Faites-le si cela peut vous alléger la conscience. En ce qui me concerne, je n’en ai pas besoin. »

Cependant, l’expérience sociale a ses limites et une fois qu’il t’a laissé terminer ce conte mortifère, il estime qu’il n’a pas à entendre tes faux-semblants. Tu penches la tête sur le côté en gardant ton regard perçant vers lui. Il sait que tu sais et il n’y a pas besoin de jouer aux mystères. Il pense sans doute que c’est une perte de temps pour pas grand-chose. Il te demande ensuite d’aller à l’essentiel. Il a raison sur ce point Master. L’assassinat de Swanson est un fait. Aussi factuel qu’un lion est capable avec sans grande difficulté de déchiqueter une sardine. Il attend de toi que tu sois clair et de savoir en quoi il peut t’aider exactement. Là, c’est la limite à ne pas dépasser. Si tu continues dans cette voie, tu risques d’au mieux l’ennuyer et au pire le contrarier. Le test, il est terminé et tu peux désormais entrer dans le vif du sujet. Que le russe soit rassuré, tu ne raconteras plus d’histoire douteuse sur le diable qui a été écorché vif.

«  Je compte former ma propre organisation. La faction pour laquelle je travaille pour le moment ne va pas tarder à s'effondrer. J'y veillerais personnellement. » Tu viens expliciter tes propos en agitant légèrement les mains sur la table basse. « J'imaginais que notre collaboration pourrait s'établir après ce grand ménage… Dans un avenir proche, il faudrait qu'une partie de mon organisation puisse s'établir dans un de vos locaux. Lorsque j'aurais acquis une certaine stabilisation financière, je reviendrais vous voir. D'ici là, je vous demande de patienter. »

Cette entrevue s'annonce compliquée. Le fait de demander d’attendre que tu ais détruit Hydra pourrait le refroidir. Cependant, et au risque de te répéter tu as préparé tes arrières. Tu as l'appuis du professeur, de bon nombre de ses hommes qui ont eux aussi tournés le dos à Hydra et qui sont dispatchers un peu partout dans le monde. Tu peux également compter sur le soutien de certains mercenaires que tu as recruté pour l'occasion, même si tu dois encore en chercher. Tu es encore en infériorité aux forces de la pieuvre, mais tu as un plan ficelé pour contrebalancer ce problème, tu préfères ne rien laisser au hasard. Tu ne peux pas te permettre de ne pas penser à l'après et c'est pour cela que tu tentes une alliance avec le Devil's Playground tout de suite. Une famille sur laquelle tu as misé au vu de l'ascension de celle-ci. Selon-toi, ils ne vont pas tarder à dominer le monde de la pègre. Cependant, tu dois faire attention. Tu n'es pas un expert de la diplomatie.

« Sachez également que si je réussis mon coup, et je vais le réussir, je pourrais vous garantir des armes d'une technologie plutôt avancée pour notre époque. Je pourrais également vous proposer certains de mes hommes pour vous assister dans différents travaux. Tout cela ne sera pas gratuit, je vous l'accorde, mais je sais me montrer conciliant avec mes collaborateurs. » Tu courbes ensuite ton dos vers le siège en croisant les bras.  « Qu'en pensez-vous, monsieur Ranevskaïa ? Est-ce que j'ai été assez clair dans mes intentions, selon-vous ? »

Dans tous les cas, tu as tenté d’être le plus synthétique possible. Le russe ne souhaite pas de faux-semblant après tout et tu dois prendre cela en considération. Il n’y a plus qu’à attendre sa réponse désormais. Savoir s’il est favorable à ce futur projet ou non.

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MessageSujet: Re: [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs EmptySam 17 Fév 2024 - 20:29


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L’ombre de l’impassibilité flirte avec son visage, qui affiche une mine aussi méfiante que renfermée à l’égard de l’homme se tenant sur le siège face au sien, et qu’il considère de mille questions silencieuses, qui ne passeront sûrement pas la barrière de ses lèvres ce soir. Mais, de toute évidence, et puisqu’il est assez imprudent (ou stupide) pour le dévoiler dès le début de leur entrevue, le Master connaît fort bien l’homme abattu de sa main ; fait-il partie de ce fameux groupe nommé le soir où Charlie a été surpris lors d’une conversation téléphonique ? Et si, oui, pourquoi est-il là, dans le bureau de celui qui a abattu si sauvagement son allié ? Que cherche-t-il sinon la mort ? « Faites-le si cela peut vous alléger la conscience. En ce qui me concerne, je n’en ai pas besoin. » Peut-être pas si allié que cela, finalement.

Arquant l’un de ses sourcils sous la réponse plus ou moins inattendue, Ezekiel prend une fine inspiration tout en tirant une nouvelle bouffée de sa cigarette, en cherchant une quelconque logique à cette situation. La proposition de condoléances étant purement ironiques, car il ne compte absolument pas témoigner la moindre sympathie à l’égard de son agresseur désormais six pieds sous terre, il se contente simplement de restaurer le voile de la vérité ; puisque tous deux savent pour Charlie, il n’y a aucune raison valable de continuer ce cirque de faux-semblants et d’hypocrisie. Premièrement parce qu’il n’a pas le temps, mais aussi parce qu’il ne peut construire une quelconque collaboration sur de telles fondations.

En appuyant son coude contre son fauteuil, sa main remontant près de son visage, Ezekiel pointe un regard d’une grande froideur sur le Master, en exigeant de connaître la véritable raison de cette entrevue ; le balafré semble accéder à cette demande puisqu’il reprend la parole, en délaissant son oeil malicieux pour une position plus sérieuse, loin des espiègleries précédentes. « Je compte former ma propre organisation. La faction pour laquelle je travaille pour le moment ne va pas tarder à s'effondrer. J'y veillerais personnellement. » Il n’est pas le premier à débarquer avec des règles de grandeur, mais il est le premier à admettre qu’il est un traître. Difficile d’inspirer la confiance quand on avoue être un parjure, mais soit. « J'imaginais que notre collaboration pourrait s'établir après ce grand ménage… Dans un avenir proche, il faudrait qu'une partie de mon organisation puisse s'établir dans un de vos locaux. » Un instant, Ezekiel observe le mouvement de ses mains au-dessus de la table ; un geste qui vise à améliorer l’organisation de son discours et de ses pensées, formant un véritable soutien à son élocution, avant de remonter sur son visage lézardé. Il hoche son menton de haut en bas, pas en signe d’approbation mais de compréhension. Il a l’habitude de cette demande, bien que celle-ci soit particulièrement audacieuse puisqu’il ne sait presque rien, encore, de la dite organisation qui va s’effondrer. « Lorsque j'aurais acquis une certaine stabilisation financière, je reviendrais vous voir. D'ici là, je vous demande de patienter. » Le discours devient grandement intéressant, mais il ne laisse rien présager de l’intérêt que cela lui procure ; tout au plus, peut-on constater qu’il arque l’un de ses sourcils sans le quitter des yeux. Donc… Il vient demander une alliance qui ne pourra être effective que plus tard. C’est bien la première fois qu’on lui fait ce genre de propositions, et il en a entendu des tas.

« Sachez également que si je réussis mon coup, et je vais le réussir, je pourrais vous garantir des armes d'une technologie plutôt avancée pour notre époque. » Quelle technologie plutôt avancée ? Il est curieux, bien évidemment, mais tente de conserver son intérêt pour lui. « Vous semblez déterminé, en tout cas. » Note-t-il d’une voix simple, mettant simplement en lumière un fait indéniable : sa seule présence en ces lieux témoigne de sa volonté. « Je pourrais également vous proposer certains de mes hommes pour vous assister dans différents travaux. Tout cela ne sera pas gratuit, je vous l'accorde, mais je sais me montrer conciliant avec mes collaborateurs. » « Tout comme moi. C’est important d’entretenir de bonnes relations. » La Pègre, c’est un peu comme une relation amoureuse : il faut en prendre soin sans considérer que l’alliance est acquise car, à tout instant, on peut découvrir une tromperie. C’est pourquoi, malgré l’air tout à fait sincère du Master, Ezekiel ne lui fait pas encore pleinement confiance. « Qu'en pensez-vous, monsieur Ranevskaïa ? Est-ce que j'ai été assez clair dans mes intentions, selon-vous ? » Une fine inspiration nasale accompagne le fait qu’il abandonne sa cigarette dans le cendrier, recrachant la fumée blanche avant de déclamer, simplement : « Si j’ai bien compris, vous ne demandez pas mon aide pour démanteler votre… Organisation actuelle, mais pour fonder la suivante. Je dois avouer que vous êtes le premier à me soumettre une telle demande, mais ce n’est pas la plus saugrenue. » Malheureusement. « Vous aurez vos locaux. Assurément. » Marquant une petite pause, il appuie son index contre sa tempe en reprenant la parole, parce qu’il y a une information capitale que le Master n’a pas daigné donner. « Comment s’appelle l’organisation que vous allez démanteler ? » Hors de question de se retrouver mêlé à un problème de succession, si la dite organisation jouit déjà d’un partenariat avec le Devil’s ; dans ces histoires interminables, ils sont neutres. Ezekiel y tient et n’en démordra pas, car il en va de l’avenir de son Club, mais aussi de sa famille.


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MessageSujet: Re: [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs EmptyDim 25 Fév 2024 - 13:58

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échecs
Le russe t'estime comme quelqu'un de déterminé, tu opterais plus pour quelqu'un de discipliné. Les constructeurs qui ont jadis bâti les pyramides en Egypte ne se levaient pas tous les matins en étant animés par la motivation de poser des briques chaque jour. En revanche, il est fort probable qu'ils aient été conditionnés à le faire. Il partait au travail parce qu'il fallait le faire. Tout simplement. Tu comptes détruire l'organisation de feu Johan Schmidt parce qu'il est essentiel de le faire. Après cela, il faudra bâtir quelque chose de plus solides sur des décombres d'une architecture qui était devenue bancale avec le temps. C'est là, que Ranevskaïa aura un rôle à jouer. Il admet lui-même qu'il est important d'entretenir un bon relationnel. Il coche encore une fois une bonne case et paraît comme quelqu'un qui a la tête sur les épaules. Pour sûr, tu ne doutes pas que ses paroles sont sans doute une mise en garde envers toi et sur ta manière peu orthodoxe d'avoir abordé la conversation. Néanmoins, et pour ce qui est de toi, tu es déjà passé à autre chose.

« Nous sommes évidemment en accord sur ce point. »

Vient ensuite le moment où tu lui demandes son avis sur ce projet futur. Il te répond en te faisant un récapitulatif sur ce que tu venais de lui énoncer et il dit que tu es le premier homme à envisager les choses de cette manière avec lui. Tu aurais pu lui demander de l'aide pour démanteler l'octopode, mais cela aurait débouché sur une demande de crédit. L'idée t'a effleuré l'esprit, mais ta bonne conscience t'a aussitôt chuchoté qu'il aurait sans doute refusé, voir même mis fin à toute possibilité de discuter. Tu as bien fait. Parce qu'il accède à ta demande en te disant que tu auras droit aux locaux. Cependant, il voudrait en savoir plus sur le mystérieux organisme que tu souhaiterais anéantir. Ah oui, c'est vrai. Tu avais oublié d'évoquer son nom et tu pensais que ce n'était qu'un détail sur lequel il ne fallait pas trop s'attacher. Cependant, le baron de pègre a raison de vouloir pêcher quelques informations.

« Elle porte le nom de Hydra. Connaissez-vous la légende de l'hydre de Lerne, monsieur Ranevskaïa ? » Ne repars pas sur une histoire Master. Sois plus synthétique. « Une créature géante qui a la faculté de faire repousser plusieurs têtes lorsqu'une est tranchée. L'organisation tire ce nom de ce mythe et sa création aurait été pendant la Seconde Guerre mondiale, même si des témoignages affirment que cela aurait été bien avant. Elle a donné du fil à retordre au Captain America et au SSR, l'ancêtre du S.H.I.E.L.D à l'époque. L'organisation a bien failli bouleverser l'ordre établi et à s'emparer du globe, mais Rodgers et après les Avengers l'en ont empêché. Cependant, il est intéressant de noter que malgré les nombreux assauts elle n'a jamais été totalement détruite. Elle a toujours su faire repousser d'autres têtes. »

Lui énoncer que la moitié des informations que tu viens de lui dire te vaudrait normalement d'être exécuté sur-le-champ pour haute trahison. En revanche, ce n'est pas ta vision des choses. Ce n'est pas toi le parjure dans cette histoire. Ce sont les dirigeants mollassons et qui ont profité de ce grand octopode et de ses idéaux pour assouvir leurs petites carrières dans la société. Hydra c'est trahi elle-même depuis bien longtemps. Tu étais l'un de ses soldats les plus loyaux et aujourd'hui, tu n'hésites pas à cracher l'historique de cet organisme qui se veut pourtant secret. Qui plus est, tu comptes faire bien plus que d'offrir des paroles. Tu viens ouvrir ton manteau pour agripper ta poche intérieure lentement et avec prudence. Tu viens ensuite sortir une boite noire, la poser sur la table et en ouvrant le couvercle le russe pouvait observer un masque étrange. Ce n'était pas un équipement que l'on pouvait trouver partout et tu avais prévu de ne pas arriver au rendez-vous les mains vides.

« Au niveau de la technologie que possède cette organisation, je vous ai apporté un petit échantillon de ce que vous pourriez avoir. » Tu approches un peu plus la boite et le masque vers Ranevskaïa. « Cela s'appelle un nano masque ou encore voile photostatique. Capable d'imiter un visage et une voix déjà programmée. Les agents de Hydra peuvent l'utiliser pour des missions d'infiltration afin de se faire passer pour quelqu'un d'autre. Je vous fais cadeau de celui-ci. Gage de ma bonne volonté dans cette collaboration. »

Fait étonnant pour le citer, il s'agit du masque que tu avais utilisé lors de ta mission d'infiltration du S.H.I.E.L.D. pour récupérer des informations sur Kath H. Hunter dans l'entrepôt des héritiers. Cela peut lui donner un aperçu de ce qu'il pourrait avoir à l'avenir.

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Dernière édition par Anthony Master le Sam 9 Mar 2024 - 21:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs [Terminé] on ne prend pas le roi ni à la guerre ni aux échecs EmptyMar 27 Fév 2024 - 13:08


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« Nous sommes évidemment en accord sur ce point. » Les lèvres du russe se fardent d’un sourire équivoque, bien qu’il reste indéniablement sur ses gardes. La situation présente est une première, pour lui ; s’il a reçu bon nombre de malfrats en ces lieux, tous arborant des demandes plus ou moins ambitieuses, c’est la toute première fois qu’il fait face à quelqu’un ayant connu sa victime. Charlie et lui sont bien reliés par June — qui est celle qui lui a servi son agresseur sur un plateau d’argent, mais puisqu’elle a provoqué sa chute, il sait qu’elle ne devait pas le porter dans son coeur. Le Master non plus, visiblement. Ce diable rouge n’étant pas bien aimé ; peut-on dire qu’il a rendu service a beaucoup de personnes en le réduisant en charpie ? Pour le plaisir qu’il y a pris, ce n’est pas la peine de le remercier.

Raclant discrètement pour remettre sa modestie et sa voix en place, il prend ensuite une fine inspiration en commençant à éprouver une certaine fatigue ; depuis combien de temps n’a-t-il pas dormi ? Heureusement que la pièce est tamisée car il doit avoir une mine affreuse. Enfin, considérant l’homme qui se tient devant lui, il ne s’en sort pas trop mal. « Elle porte le nom de Hydra. Connaissez-vous la légende de l'hydre de Lerne, monsieur Ranevskaïa ? » Il hoche son menton de haut en bas pour répondre par la positive, mais pas d’une manière assez franche visiblement, puisque le Master reprend aussitôt la parole pour lui conter la fameuse histoire, non pas sur la créature mythologique mais plutôt sur sa future-ancienne-organisation.
      Ainsi, le russe apprend que celle-ci existe supposément depuis la Seconde Guerre Mondiale, même si la légende veut qu’elle soit bien antérieure ; il est assez impressionné, mais ne comprend pas pourquoi une telle organisation de puissance doit être détruite. Surtout de l’intérieur. Mille pensées se bousculent dans son esprit, si bien qu’il fronce ses sourcils en observant son interlocuteur, restant muet quelques secondes avant de demander, manifestant un véritable intérêt : « Si je peux me permettre, monsieur Master, ce que vous dîtes est grandement élogieux. Malgré les nombreux assauts, et c’est vous qui le dîtes, elle n’a jamais été totalement détruite… Qu’est-ce qui vous fait dire que vous allez réussir ? » Il n’y a aucune provocation ou démérite sous-entendu dans sa voix, car il veut réellement comprendre cette situation. « Et, surtout, pourquoi vouloir la détruire ? Une organisation qui a autant perduré dans le temps, qui compte des membres loyaux… J’avoue que cela m’interroge. »

Tout comme l’intérêt est vif lorsque Master dissimule sa main à l’intérieur de son manteau ; le russe, sur ses gardes, fronce alors ses paupières en suivant très minutieusement ses gestes, prêt à se téléporter en un quart de secondes s’il sort une arme mais… C’est une boite. Une simple boite, en apparence, du moins. Si la méfiance baisse, elle ne disparaît pas totalement. Le coffret est alors déposé sur la table, et dévoile un masque tout à fait curieux, que le mutant n’avait jamais vu avant aujourd’hui. « Qu’est-ce que c’est ? » Demande-t-il en passant son regard sur le visage de son interlocuteur et sur l’objet présenté, un sourcil arqué sous l’interrogation. « Au niveau de la technologie que possède cette organisation, je vous ai apporté un petit échantillon de ce que vous pourriez avoir. » Si la boite est poussée en sa direction, lui, ne bouge pas encore, se contentant d’examiner de loin. « Cela s'appelle un nano masque ou encore voile photostatique. Capable d'imiter un visage et une voix déjà programmée. Les agents de Hydra peuvent l'utiliser pour des missions d'infiltration afin de se faire passer pour quelqu'un d'autre. » Sérieux ?! S’il ne démontre rien physiquement, à l’intérieur, il jubile littéralement. Comment est-ce possible ?! Même Marlowe n’est pas capable d’une telle prouesse technologique et, pourtant, elle en connait un rayon. « Je vous fais cadeau de celui-ci. Gage de ma bonne volonté dans cette collaboration. » Le Master est généreux, et malin. De toute évidence, il a mis toutes les chances de son côté pour séduire son interlocuteur. Quelques secondes passent avant qu’il ne réagisse réellement — le temps de calmer son ébullition intérieure et brillamment retenue, avant qu’il ne daigne enfin offrir un sourire. Simple. « Master… » Attendant quelques secondes de plus, il lui tend sa main pour sceller l’engagement pris entre ces murs. « Faîtes-moi savoir quand vous aurez besoin de moi. » Il répondra. Surtout s’il y a des objets aussi précieux à la clef.


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