De toute évidence, elle et sa surprise étaient mal tombées. Ezekiel n'avait même pas tilté que sa jumelle était sur place. Emma serait déçue. Mais il y avait encore moyen de rattraper la soirée, la surprise n'était que partie remise. A un autre jour.
Laissant son beau-frère vaquer à ses pressantes occupations - vu l'expression du bonhomme valait mieux pas lui mettre sa sœur sous le nez, question émotion forte: il en tenait déjà une couche. Dire que la soirée ne faisait que commencer! - Sif fit marche arrière pour retrouver femme et enfant. Plus qu'à annoncer, discrètement, à Emma que pour la surprise, ce n'était CLAIREMENT pas le moment.
Enfin bref.
Plan simple. Emma, chérie! J'ai commandé les boissons Spoiler alert: paaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaas du tooooooooooooooooout. Mais comme on est trois, c'est un peu compliqué pour moi de les transporter. Tu peux venir m'aider? Vues les pintes de bière que Sif était capable de transporter à Asgard dans les tavernes, ça pouvait être surprenant d'apprendre qu'elle ne pouvait pas transporter quelques verres à cocktails. Mais bon, elle espérait que ça passerait comme un "manque de pratique". On revient tout de suite, Azael. Dit-elle à sa femme.
Sur ses mots, elle fit demi-tour s'attendant à ce que sa fille la suive. Une fois arrivée, elle dit: désolée. Va falloir remettre ça à plus tard. Ezekiel est...Occupé. Avec quoi? Aucune idée! Mais avec l'agitation devant les portes du club, elle se doutait que ça ne devait pas être triste. Cela lui rappelait les frasques de Thor et les cheveux blancs que la famille récoltaient suite à ces dernières. A ce niveau, seuls elle, les Trois Guerriers et Loki - bien que blasés selon la gravité - pouvaient le supporter puisque habitués.
Sur ses pensées, Sif prit les verres finalement commandés et retrouva place au côté de sa chérie. Malgré le "fiasco" de sa surprise, l'asgardienne se dit qu'elle avait beaucoup de chance. Certes, elle avait perdu sa patrie mais elle avait retrouvé une famille auprès des Tsillah, d'Azael et d'Emma. Parlant d'Emma.... A peine assises, une superbe blonde s'approcha de leur groupe et, plus précisément, de sa fille en lui tendant un verre qui devait, au vue de l'odeur légèrement citronnée, être du Sprite. ...Sa fille avait tapé dans l'oeil de quelqu'un. Pas qu'elle n'était pas heureuse pour Emma, mais devoir de daronne oblige: Bonsoir. Vous vous connaissez? Plus subtile, tu meurs mais Sif n'était pas d'humeur.
Les démons de minuitAvoir l’esprit de famille, c’est aimer se retrouver parmi les siens, non pour s’y enfermer mais pour y prendre des forces afin de mieux s’ouvrir aux autresJ’avais patienter avec maman espérant voir arriver mon oncle et les retrouvailles mais c’est Sif et seule qui revint. Elle me demande de l’aider à porter des verres et je la suivais bien que je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle était toute seule mais j’eu bien vite la réponse. Ezekiel était indisponible et elle ne savait pas où il était parti visiblement. Je reviens avec Sif vers maman. De retour auprès de mamans, je réfléchissais quand une femme que je connaissais et qui me faisait clairement de l’effet arriva vers nous avec des verres et un pour moi qu’elle me donna avec un petit cadeau de la maison qui voulait tout dire. Je ne savais pas quoi dire, restant a la regarder en se demandant laquelle de ma mère pèteraient un câble en premier et ce fut Sif.
“Oui elle travaille ici et on s’est déjà vu un jour où je cherchais mon chemin.”
J’avais réussi à trouver une excuse mais maman n’était pas bête, du moins la maman qui ne savait pas que je voyais son oncle car Sif comprendrait que je la connais par Ezekiel mais Azael va se poser des questions c’est sur. Mon esprit était pris par la disparition d’Ezekiel, la belle blonde devant moi mais également pour la suspicion que je connaissais grandissante dans l’esprit de maman.
“Je vais aller chercher à manger, ça donne faim de boire.”
Je pars en esquivant les gens et me dirige vers le bureau d’Eze en m’assurant que maman ne me regarde pas. Donnant le verre offert par la blonde a maman avant de partir.️ 2981 12289 0
Les démons de minuitTu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis.J’avais parlé avec Emma le temps que Sif revienne et quand elle revint, elle embarqua Emma pour l’aider avec des verres. Je ne doutais pas de ma fille ou de ma femme mais quelque chose clochait je le sentais au fond de moi. Elles revint vers moi avec des verres mais sans avoir le temps de les questionner, un femme blonde et assez jeune arriva et donna un verre en disant que c’était un cadeau de la maison a Emma. Sif me devança et demanda à Emma si elle se connaissait. La réponse d’Emma n’était vrai qu'à moitié et je le sentais. Je doutais qu’elle ait besoin de savoir son chemin alors qu’elle possédait un téléphone et qu’elle ne sortait que très peu mais je n’eu pas le temps de la questionner car elle partait très vite avec une excuse bidon très peu chercher. Elle a juste eu le temps de me donner son verre.
Mon regard se posa sur la blonde et je voulut la questionner mais ne me rendit compte que je ne pouvais pas . Je posai le verre sur la surface la plus proche et partit pour essayer de retrouver Emma. Laissant le soin a Sif de questionner la femme. Compliqué de trouver quelqu’un quand on ne peut pas l’appeler mais je fini par repérer son esprit parmi la foule de gens qui m’envahissait l’esprit. Je mis quelques minutes à arriver jusqu'où elle était.️ 2981 12289 0
Ezekiel Ranevskaia The Master Of Chess Leader du Devil's Club
« La famille, ce n’est pas toujours qu’une question de sang. La famille, c’est les personnes dans votre vie qui vous veulent aussi dans la leur ; celles qui vous acceptent pour ce que vous êtes, celles qui feraient n’importe quoi pour vous voir sourire et qui vous aiment sans condition. »
Après ces retrouvailles ô combien réjouissantes, aussi inespérées que bienheureuses, qui lui font même oublier l’incident tout à fait désastreux et improbable avec Ivan quelques heures plus tôt, Ezekiel prend la main de sa jumelle dans la sienne, dans une démarche doucereuse de ne plus la quitter, du moins, pas de sitôt. À la suite, il se retourne vers Shufen pour lui adresser un sourire chaleureux — hors de question qu’elle se sente délaissée ou mise de côté dans cette histoire car, même s’il se sent baigné d’une joie immense à l’idée de tenir sa soeur près de lui, il n’oublie pas que la brune vient tout juste de perdre son époux, et que sa famille a été mise en sécurité à l’instant, échappant de peu à un massacre. « Approche… » Il lui ouvre son bras resté libre pour l’accueillir, tandis qu’il se retourne vers Azael, en se doutant que tout ceci relève d’une profonde incompréhension pour elle. Mais est-ce vraiment lui moment de lui annoncer qu’ils ont un frère, aîné, gardé secret avant d’être abattu, ce soir-même, par leur père ? D’une volonté de protéger sa soeur jumelle — bien qu’elle avait tendance à donner des raclés à sa place lorsqu’ils étaient gamins, il lui adresse simplement un sourire qui se veut rassurant, avant d’embrasser son front, de la même manière qu’il avait l’habitude de le faire, avant.
« Shufen, tu peux laisser Luhan avec ma danseuse, elle va bien s’en occuper. » Il n’en doute pas un seul instant ; tout ce que risque le gosse est de revenir avec des marques de rouge à lèvre sur la joue, et des paquets de bonbons dans les poches. Mais puisqu’il ne peut juste leur proposer de remonter l’air de rien, il se retourne vers Azael en serrant légèrement sa main dans la sienne, comme pour lui signifier silencieusement qu’il a quelque chose à lui dire et qu’elle peut lire dans son esprit pour l’entendre. « Je t’expliquerai plus tard, au calme… Mais elle dit vrai. C’est une Ranevskaia. Fais-moi confiance. » Oui, il sait ; ce n’est probablement pas aussi évident puisqu’ils ont changé, tous deux, et qu’ils ont des tas de choses à rattraper avant de pouvoir retrouver leur relation d’antan. Portant son regard vers Emma, il lui demande alors, avec un large sourire : « On remonte ? Je crois que tu as quelqu’un à me présenter… » L’autre Ranevskaia par alliance, encore. Décidément.
Remontant avec les trois demoiselles qui portent le même nom que lui — dire qu’il s’était habitué à être le seul de sa lignée, il lâche machinalement leurs mains pour leur permettre des libres de leurs mouvements. Jetant une oeillade rapide en direction de Felicia puis de Thomas — sans nul doute pour s’assurer qu’il n’est pas encore en train d’étriper un client malchanceux, il leur adresse un léger sourire avant de poser les yeux sur Bella Donna. Un peu surpris de la découvrir dans son night-club en ce jour de fêtes, et de surcroit sans Remy, il s’excuse auprès de ses trois drôles de dames avant de partir en direction de la blonde. Parvenu à sa hauteur, il penche légèrement son menton sur le côté en la gratifiant d’un sourire sincère, qui s’accompagne d’une parole un peu forte, pour qu’elle puisse l’entendre. « Tu t’es débarrassé de Remy ? » La taquinerie, prononcée sans méchanceté aucune, est suivie d’une invitation de la main : « Viens, j’ai quelqu’un à te présenter. »
Si elle accepte de le suivre, ils font le chemin en sens inverse tous les deux, sur la route, le bouclé croise Ivan, qu’il attrape par le col de sa veste : « J’veux tout le monde au coin VIP. Dépêche-toi. » Un peu fébrile car s’attendant peut-être à se faire taper sur les doigts pour la voiture de flic balancée contre le mur, Ivan s’exécute : il va d’abord vers la blonde, complice et témoin de ses conneries, pour lui signifier l’ordre reçu, puis s’empresse de rejoindre Thomas afin de lui dire la même chose, en prenant garde à l’emploi de ses mots car il sait à quel point le serveur peut être sensible, avant de faire le tour du cercle restreint de son patron.
En attendant que Ivan fasse passer le message aux autres, Ezekiel rejoint sa soeur qui n’est pas morte, sa belle-soeur dont le mari, son frère ainé, est mort ce soir, et sa nièce qui n’est pas sa nièce pour être présenté à son autre belle-soeur qui l’est par alliance (vous me suivez toujours ?) « Sif, c’est ça ? » Il ne lui tend pas sa main parce que la rencontre n’est point formelle mais, plutôt, il lui adresse un franc sourire. « Vous venez ? Il faut que je vous présente aux autres… » Dit-il en pointant le coin VIP sur la mezzanine, sur laquelle ses gueux commencent à se rassembler.
TROUBLE NEVER LOOKED SO DAMN FINE ᭸ I came back and brought the crown with me. I might, just might kick your butt, go run amok then paint my nails. Never learned to raise my hand, was too busy raising hell.
Ma main caresse affectueusement le dos de la main de mon fils, ce dernier assis sur la banquette du bureau d’Ezekiel. Accroupi près de lui, je lui souris avec douceur. Il ne comprend pas grand chose, et je n’ai pas le coeur à lui expliquer. Il ne me pose pas non plus de questions. Peut-être qu’il sent que les réponses que je lui apporterai ne seraient pas agréables. Je me redresse, ma main passant maintenant sur la tête de Luhan, dans un geste de réconfort. Mon regard glisse vers les jumeaux, un sourire peut-être un peu trop triste, mais sincèrement heureux pour eux. Je suis surprise de voir Ezekiel se tourner vers moi, pour m’adresser un sourire. Mon coeur s’allège un peu, alors qu’il m’invite à m’approcher. J’embrasse le front de Luhan et, hésitante, je rejoins finalement son étreinte. Une chaleur bienvenue, dans les ténèbres qui enlacent mon cœur, en la nuit où j’ai perdu mon mari. « Shufen, tu peux laisser Luhan avec ma danseuse, elle va bien s’en occuper. » J’acquiesce d’abord en silence, avant de lui sourire doucement. “Merci, Ezekiel… Merci beaucoup.” Je les laisse discuter silencieusement, sans chercher à intercepter les regards qu’ils s’échangent. Et puis il propose à Emma de remonter, mentionnant qu’elle a quelqu’un à lui présenter. Intriguée, mais ne se sentant pas réellement légitime à poser des questions, je suis le mouvement, redescendant dans le Night-Club avec Ezekiel et Emma.
Une fois dans cette salle immense, Ezekiel lâche finalement ma main. Un instant, j’ai l’impression qu’on m’abandonne au bord d’une falaise. Une comparaison bel et bien fidèle à ce que je ressens, dans cet endroit inconnu, avec la seule personne que je connaisse un minimum qui s’éloigne vers d’autres personnes. Sérieux, Shufen, tu as quel âge ? Je secoue la tête et, alors que mon beau-frère va discuter avec une jeune femme, je me tourne vers Azael et Emma. Je cherche un sujet de conversation mais, soudainement bien plus embarassée qu’avec Ezekiel, je ne fais finalement que dire en me penchant vers elles : “Je vais me chercher un remontant.”
Je m’éloigne vers le bar, commandant un cocktail à base de vodka. A base de beaucoup de vodka. Je n’aime pas le chagrin qui s’insinue dans chacune de mes pensées, et je ne veux absolument pas casser l’ambiance festive. Je sais que noyer son malheur dans la vodka n’est pas idéal, mais c’est efficace. Je reviens à temps auprès de ma belle-soeur et de ma nièce, ainsi qu’une troisième femme qui m’est inconnue. J’apprends de la bouche d'Ezekiel qu’elle s’appelle Sif. Un peu mal à l’aise, je bois une ou deux gorgées de ma boisson alors que le patron évoque qu’il veut nous présenter aux autres. “Je te suis, Ezekiel.” Allez, courage Shufen, ça va bien se passer.
La silhouette imposante qui restait droite, malgré tous ces coups, ces tirs et j’en passe qui aurait tuer mille fois un être humain normal. On lui avait dit pourtant de voir au moins un toubib avant, ou juste se reposer et prendre le temps de se changer. Mais non, Hector avait décidé de rentrer au Devil’s immédiatement après sa dernière mission, quitte à ressemblait à la créature des marais ce soir. Un premier de l’an, ca ne se loupait pas, surtout que ce serait le premier de la boite qui la recueillit.
Dans l’avion qui l’avait ramener, Messner s’était assurer que le virement à bien était fait. Pour une mission aussi… Salissante, l’australien n’aurait pas pardonner le moindre retard ou oublie et il s’estimait bien trop gentil de ne pas avoir exiger davantage. Heureusement, le transfert à bien était fait et avec un petit mot de félicitation avec. C’était parfait donc le mercenaire se rendit au Devil’s immédiatement, à peine l’appareil atterrit.
Il pensa rentrer par derrière, afin tout de même être plus discret, conscient un peu de sa dégaine. Tout ce qu’il voulait, c’était d’arriver avant le compte à rebours, donc venir discrètement mais en se pressant en même temps. Ainsi, il franchit les derniers battants au milieu de membres du personnel et quelques clients qui le dévisageaient se demandant ce qu’un type en tenue militaire de deux mètres, recouvert de saletés et d’étranges traces de substances poisseuses sur lui, faisait ici. Hector ne disait un mot, contemplant l’immense pièce où se tenait la principale activité, remplit de monde avec ses amis.
On se bat tous pour quelque chose, surtout pour ce qui nous manque.
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