Quizas quizasSiempre que te pregunto Que cuándo, cómo y dónde Tu siempre me respondes Quizás, quizás, quizás Y así pasan los días Y yo desesperando Y tu, tu contestando Quizás, quizás, quizás
Quel ennui, se dit Feli. Quel ennui cette table, où au final elle se retrouve certes aux bras d'un homme dépensant sans compter pour ses beaux yeux, mais qui est malheureusement, le profil type du perdant. Dire qu'il est malchanceux serait passer du baume sur son coeur meurtri, et autant dire qu'aussi mielleuse et délicieuse que puisse l'ange blond, elle n'est pas là pour enfiler des perles. Et puis, elle a tout de même sa fierté ! C'est tout de même sacrément la lose d'être au bras d'un gars qui n'arrive même pas à gagner une seule partie de poker. Du coup, Felicia a bu, pour oublier ces faits malheureux. Elle a aussi bu parce qu'un des hommes à la table a demandé en guise de récompense que l'escort boive à sa santé, si il gagnait une partie. Elle a encore bu pour faire passer plus vite les minutes qui devenaient interminables. Champagne, whisky, cocktail à la fraise dont elle ne se souvient plus du nom. Feli n'arrive pas à réfléchir, mais elle reste lucide, attentive, et toujours collée à son pauvre perdant de client. L'homme tressaille, se redresse et tire un peu sur sa cravate. Peut-être que c'est elle qui le déconcentre un peu trop, finalement. En même temps, vu comment elle le colle, c'est en partie compréhensible ...
Ça y est, c'est fini. La torture prend fin quand blême et le mouchoir sur sa tempe, le client fortuné sort de la salle pour rejoindre la principale. Felicia le suit avec un pas lent et félin, une sucette goût cerise entre les lèvres. C'est bon la cerise. Acide et sucré à la fois. Comme elle, en soi. Oh c'est vrai, il est facile de remarquer qu'elle est légèrement pompette. Ou plutôt elle cache bien sous cette jolie fourrure et cette robe d'un blanc aussi lumineux que les plumes d'un ange qu'elle est plus que légèrement pompette. Si elle prend un verre de plus, honnêtement, crument, elle sait qu'elle va dégueuler. Le client n'a pas envie de rester de son côté, et il commence à s'excuser auprès de Felicia, en lui faisant un doux mais tremblant baise main. La blonde de son côté, ne comprend pas ce qu'il se passe. Elle lui sourit béatement en lui disant que sa compagnie avait été fort agréable et qu'ils devraient remettre ça en salle principale. Lui ... ravale sa salive et lui souhaite une bonne soirée. Attendez. Il vient de la planter en fait ? Il n'y a pas encore trente minutes de réservation sur les deux heures qu'il a payées ? Même pas un pourboire, rien. Ah oui, c'est comme ça ! Il part juste la queue entre les jambes et puis voilà. Choquée, mais surtout outrée, Felicia regarde l'homme partir la bouche grande ouverte. Oh et puisque c'est ça, elle va retourner en coulisses et changer de robe ! Au diable la tenue d'escorte qu'on lui a imposé, la jupe taillée est vraiment inconfortable ! Levant les mains vers le plafond en maudissant entre ses dents, la blonde se rend donc en coulisses pour se changer ...
Quel enfer ! Bourrée comme elle est, changer de tenue avait été un vrai tour de force. Mais au moins, ça vaut le coup d'osciller entre la vie et le vomi. Habillée d'un top v à effet plume et d'une culotte haute tous deux de couleur noire, Felicia fait de nouveau irruption dans le Devil's, cheveux au vent et bien plus libre de ses mouvements qu'auparavant. Elle rayonne toujours, bien qu'une nature désinvolte et moins précieuse se dégage de sa marche, ou de ses regards. On sent une lionne, une affamée, qui est en manque de gagne, et surtout de frisson. Mais qu'est-ce qu'elle a mal à la tête, quand même ! C'est donc sous le coup d'un énième pic de migraine que Miss Hardy se retrouve assise au comptoir, défaite.
— Un grand verre d'eau s'te plait. Non. Jt'en supplie.
Dit-elle au barman, le front collé contre le bois du comptoir et les mains jointes comme pour prier. Elle n'est pas au fond du trou, mais c'est tout comme. Le gars ricane, et lui sert son grand verre d'eau. À grand peine, Felicia redresse son buste et s'empare de son oasis.
— Il y en a une qui va le sentir passer demain. — Roh la ferme. Au moins on a un client qui a allongé les dollars, donc je ne suis pas peu fière. — Il les a tellement allongé qu'il est parti avant d'avoir consommé tout son temps avec toi. Quelle succube. — En même temps, je ne peux pas lui en vouloir. Avec un tel corps à sa disposition on s'épuise facilement.
Rétorque-t-elle, en se montrant de la main gauche fièrement, tandis que la droite tient le grand verre d'eau. Le barman ricane encore et la laisse, des clients l'attendent. Felicia s'affale un peu contre le comptoir, dès qu'il tourne le dos. Elle n'a plus besoin de faire le paon, et elle a juste envie de se noyer dans l'eau fraîche, avant que l'alcool ne déshydrate sa peau. Elle ne se rend pas compte sur le moment que quelqu'un arrive et se pose aussi au comptoir, défaite par cette soirée qui s'annonce chiante au possible.
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Emma Ranevskaia Petit Orage / Karma Membre du Devil's Club
Depuis que je travaille, je suis plus fatigué qu’avant mais j’aime ce que je fais malgré la difficulté. Rencontrer des gens, voir le monde de tonton était important pour moi et je m’y plaisait bien donc cela m’allait. Bien sûr il m’arrivait des soir ou j’avais besoin de pause et de boire un petit truc au bar comme ce soir. Je venais de finir de servir une grosse table et je fit signe aux autres serveurs que je prenais une pause. Je me dirigea vers le bar m’imaginant déjà siroté une bonne gorgée de soda ou de n’importe quoi qui serait frais. Il y a peu de gens au comptoir, deux personne qui discute et les séparant de plusieurs siège, une femme bien habillé et très jolie qui profite de son verre d’eau.
Je m’assoie a côté d’elle, ayant envie de profiter d’un truc frais avec quelqu’un. Enfin si elle veut bien, mais elle n’a pas l’air de fuir en me voyant me poser à côté d’elle. La chaleur est assez étouffante dans le devils quand on porte des grosse tenues alors j’ai laissé ma veste en cuir dans le bureau d’Eze et je me suis mis a l’aise. J’ai un t-shirt avec des manches courtes ce qui laisse bien voir mes cicatrices sur les bras et je repense au tatouage que j’ai sur la poitrine et que je chérirai pour toujours. Je ne remercierais jamais assez Eze pour ce cadeau et j’ai hâte de pouvoir me payer les suivants. Mais bref, je suis à côté d’une déesse autant en profiter plutôt que de rêvasser.
“Un thé glacé s’il te plait.”
Avais-je demandé au barman qui commença à le préparer. Je n’osais pas parler avec la femme qui se trouvait a côté de moi mais je ne pouvais m’empêcher de penser que si je m’étais mis a côté sans lui parler, ça finirait par faire bizarre. Le barman me donna mon verre, je bu un gorgée et pris mon courage à deux mains.
“Vous êtes splendide, d’une beauté qui me ferait renversé mon verre si je n’avais pas à le payer après.” J’étais nul en drague mais bon je m’en fichais.”Je m'appelle Emma.”
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Felicia Hardy Membre du Devil's Club
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Bon dieu, mais comment est-ce possible, qu'un simple verre d'eau, soit meilleur que des tenders couverts de sauce piquante en cet instant ? Felicia connait la réponse, qui est évidente pour chaque être humain normalement constitué (chose qu'elle est au demeurant) : l'humain a besoin d'eau. L'alcool ne peut pas remplacer cette chichi d'eau pour des raisons d'osmose, apoptose de cellules ... enfin ces trucs quoi qu'elle a un jour entendu au détour d'un cour de biologie, où elle écoutait à peu près la voix nasillarde du prof. Elle a l'impression qu'à chaque gorgée elle va fondre, qu'elle va même embrasser le verre et l'eau en même temps de ces baisers amoureux et passionnés face à son sauveur. Heureusement que l'eau et le verre ne sont pas moches, ne puent pas, et n'ont pas besoin de se laver les dents. En tout cas, elle ne remarque pas du tout l'arrivée de la brune qui se pose à ses côtés. Elle arbore juste son sourire béta de fille vraiment trop heureuse d'être en vie, et bien saoule. Puis, elle entend sa voix, dans un fond de son oreille, entre deux beats provenant des dispositifs sonores éparpillés dans le Devil's.
Toute pompette, toute joyeuse, et surtout bien hydratée, Miss Hardy pivote son modeste fessier sur son assise, afin de se tourner un peu vers celle qui lui parle. Elle la regarde avec intérêt, un sourire ouvrant ses jolies lèvres et laissant passer ses quenottes blanches. Elle vient de la complimenter c'est ça ? Non, non non. Le choix des mots relève plus de la drague. Pourtant, elle a l'air sérieuse, un peu pincée quand elle lui dit ça. Sans doute le trac d'avoir tenté une approche. C'est mignon. Pourquoi toutes les filles de ce bar sont mignonnes ? Elle va commencer à se poser des questions sur son hétérosexualité à force ! Bordel, mais quel changement ça aurait été à l'époque, si ... ça, ce genre de fille, serait passé avant Kevin. Felicia penche la tête, puis son buste, pour un peu se rapprocher de la mignonne dragueuse. Elle reste silencieuse et pourtant si souriante en la regardant. Si ça avait été une poufiasse, et dieu sait que Felicia les sent à des kilomètres, la brune serait taillée sur le champ. Mais ce n'est pas le cas. Alors ... alors Felicia cherche ses mots un temps, parce qu'elle est saoule tout de même il ne faut pas l'oublier.
— Etant donné que l'anglais n'a pas le don de complètement ... capturer l'intensité et la complexité de mes pensées, je vais incorporer des ... émojis dans mes phrases. Et ça commence par toi.
Felicia se redresse, et commence à faire un coeur avec ses doigts, un air adorable sur son minois.
— Coeur.
Bon, c'est une excuse au demeurant. C'est juste qu'elle est trop bourrée pour en faire plus. Et si elle en fait plus, elle sait qu'elle va déraper.
Cela ne l'empêche pas pour autant de s'approcher de la demoiselle, en embarquant bien évidemment son verre d'eau presque vide, et en demandant poliment au barman de le lui re remplir. Elle reboit deux gorgées une fois servie, puis elle reporte toute son attention sur mademoiselle thé glacé, qui semble encore moins à l'aise que lors de sa première tentative. Elle a l'air aussi un peu bougon, pour une raison que Felicia ignore.
— Dure journée ?
L'escort pose alors sa main sur le poignet de la jeune fille, dans un geste qui se veut compatissant. Sauf qu'elle agit aussi comme cela avec ses clients quand ceux-ci arrivent tendus et mal dans leur peau. Donc c'est un peu ambigu de savoir si oui ou non, elle est sincère.
— Ne fais pas cette tête, ça risque de te donner des rides entre les sourcils, et ta jolie bouche n'a pas besoin d'être aussi crispée. Tu peux tout me dire.
Elle ne sait même pas si c'est une cliente, ou une employée. Elle n'en a rien à fiche à ce stade vu comment elle est dans son trip cette chère Feli. Et en vrai, est-ce que dans son état elle lui portera une oreille attentive ? Est-ce qu'elle lui offrira ce qu'il faut pour qu'elle puisse se détendre et se délivrer de toutes ces mauvaises pensées qui ont l'air de la rendre si grognon ? Eh bien non. Mais c'est pas si graaaave que ça, n'est-ce pas ?
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Emma Ranevskaia Petit Orage / Karma Membre du Devil's Club
Elle n’avait pas l’air d’avoir mal pris ma tentative de drague et elle me répondit même que l’anglais n'avait pas le don de capturer l’intensité et la complexité de ses pensées et qu’elle me parlerait en émoji. Elle était bourré mais elle me faisait rire. Elle se redressa pour me faire un cœur avec ses mains et une bouille si adorable qu’elle me donna envie de détruire le monde pour elle. Elle se rapproche de moi en embarquant son verre et en demandant à ce qu’il soit rempli. J’était contente qu’elle se rapproche mais aussi terriblement stressée par son mouvement. Elle rebut deux gorgées d’eau et me demanda si j’avais passé une dure journée.
“Oui un peu mais ce n’est rien ne t’en fais pas.”
Je ne savais pas trop quoi dire, ne voulant pas que la conversation se concentre sur ma journée de travail mais plus sur elle et moi. Elle posa sa main sur mon poignet et je pu sentir sa peau douce contre la mienne. Elle était gentille et cela m’aidait un peu à être moins stressée. Elle me dit de ne pas faire cette tête car cela risquerait de me donner des rides et que ma jolie bouche n’en aurait pas besoin. Je ne la comprenais pas trop mais elle était gentille et me mettait en confiance.
“Rien le boulot c’est tout mais c’est déjà mieux depuis quelques minutes”
Lui avais-je dit en souriant.
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Felicia Hardy Membre du Devil's Club
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Au moins, elle a donné à cette jolie paire de lèvres autre chose qu'une moue boudeuse. Et c'est bizarre de le dire comme ça mais ... elle est encore plus belle quand elle sourit. Il y a un truc qui fait dire à Feli que ... c'est pétillant, alors qu'elle a ce regard cinglant, sombre un peu goth. Le genre innocent mais qui peut vous en mettre plein la gueule en un tour de fronde. Du coup, quand elle rigole, la serveuse et escort rit aussi. Plus faiblement, un peu bêtement, mais elle la lâche pas du regard. Bordel, c'est parce qu'elle est bourrée qu'elle est aussi débile ? Enfin bref, la voilà plus proche d'elle, bien qu'elle sente une tension quand elle brise un peu la distance entre elles. Ouais donc habituellement, elle fait pas ce genre de trucs. C'est sans doute rare qu'elle soit aussi prompt à parler et même à tenter de la drague. Mais c'est pas grave, il faut noter cet effort tout mignon, tout riquiqui.
C'est là, qu'elle passe aux aveux. Journée de merde ? C'est commun à tout un chacun. Elle aussi avait une soirée de merde avec son histoire de client et le fait qu'elle ait un sacré mal de tête qui vienne si ... elle ne reprend pas de suite de l'eau. Et un truc à manger, c'est primordial, merde. En tout cas, lui dire que c'est juste le boulot ça ne l'avance pas. Feli en veut plus, toujours plus. Parce qu'elle est curieuse de nature certes, mais parce qu'elle l'aime bien, cette nana. C'est un coup de coeur en soi. Un coup de coeur de bourrée certes, mais un coup de coeur.
— Si tu veux, je commence. J'étais au bras d'un mec ce soir. Sauf que c'était un looser, et il a perdu de l'argent, beaucoup d'argent. Alors ce qu'il a fait, c'est partir la queue entre les jambes en me laissant aussi ronde qu'une queue de pelle, alors que j'ai bu pour couvrir certaines de ses dettes de ce soir. Parce que vois-tu, je suis comme ça, je donne de ma personne. Sauf que tout le monde n'est pas moi, ma belle. Et lui, c'est un sacré enc**** juste bon a avaler des ****.
Censure Marvel oblige, ces mots ont été remplacés par des miaulements de chat.
— Après, si il revient et sait se faire pardonner, on oubliera tout ça. Alors maintenant. Dis-moi qui t'a mis dans cet état.
Ce n'est pas dénué de sens cette attitude. Même quand elle était au lycée en tant que madame populaire, Felicia allait toujours vers les autres. Parce que dans le fond, même si certains la taxaient de bitch, elle restait un petit cœur mou. Le genre tout mou, manipulable quand on l'aide en beau prince charmant, ou qui fond dès qu'une fille comme cette inconnue se sent mal. Bon, elle lui aurait pas partagé ses frites non plus, mais elle lui aurait prêté une oreille attentive en sachant que chaque histoire, chaque potin, peut aussi lui servir contre toute personne ayant des intentions malhonnêtes. Contre elle, évidemment. De plus, avoir des alliés est primordial. Plus tu en as en restant sur la même ligne de conduite, plus tu es en sécurité. Et si ils essaient de te la mettre à l'envers tu renverses la table et tu leur hurles "Suprise motherfucker", parce que tu t'attendais à leur trahison. Les tele novela et la téléréalité genre Squid Game le jeu ça vous aide à voir ces merdes. Bon, il faut avoir les versions longues parce que les producteurs ils ont la chiasse pour faire les cut et monter des profils biaisés si x leur plait et y est trop moche à leur goût. Drag Race Untucked est mieux à ce niveau, mais ça reste toujours du montage.
— T'inquiète, je suis encore assez lucide et en forme pour écouter le discours de Noel du président français.
Une bonne échelle pour dire à quel point elle est capable d'écouter un baratineur jouer les papa noël dans une langue autre que celle qu'elle parle habituellement, alors qu'il va la mettre bien profond à tout le monde aux prochains votes de ses députés.
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Emma Ranevskaia Petit Orage / Karma Membre du Devil's Club
Elle se rapproche un peu plus de moi en rigolant mais je ne me sens pas gênée, au contraire je suis bien avec elle bizarre quand on sait que je n’aime pas forcément les gens près de moi mais je passe outre. Elle me parle de sa soirée. Je comprends assez bien qu’elle est escort mais ce n’est pas ce détail qui va changer ma façon de la voir ou de l’apprécier alors je continue de l’écouter. Elle me raconte qu’un mec a perdu une bonne soirée avec elle et de l’argent par fierté ou je ne sais quoi. Je dois dire que je ne sais pas pourquoi le mec est parti mais je suis content qu’il l'ait fait.
“Je dois dire que je suis assez content qu’il l’ai fait car ça me permet de pouvoir être ici avec toi mais c’est vrai qu’il agit un peu comme un idiot.”
Elle me dit que s' il revient il pourra reprendre mais que maintenant elle voulait savoir ce qui m'avait mis dans cet état.
“Je servais et j’ai réussi a avoir des cons qui n'étaient jamais content ou des gens un peu grossier mais c’est de l’histoire ancienne ne t’en fais pas.”
J’aimais bien parler avec elle ou même rester la a la regarder parler tellement elle était belle. C’était un plaisir d’être en sa compagnie mais si elle semblait un peu éméché mais j'espère qu’une fois sobre, cela reste pareille mais je ne devais pas m’angoisser pour ça pour l’instant de tout façon. Juste profiter de l’instant.
“Je te crois sur parole ne t’inquiète pas. Moi je ne bois pas mais je ne suis pas assez fatigué pour vouloir partir tout de suite.”
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Felicia Hardy Membre du Devil's Club
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Ma parole, mais cette jolie brune venait-elle encore de lui faire une attaque frontale ? Felicia s'en redresse sur son assise, toute émoustillée et flattée. Elle n'en rit pas, elle a juste ce sourire idiot, ces yeux brillant sous le compliment caché du "je peux être avec toi" et ces joues roses sous l'effet de l'alcool. Cependant, elle sent toujours cette tension. Cette anxiété relative au fait qu'on se soit fait diminuer par autrui et que l'on essaie d'encaisser malgré tout. Alors ... Alors Felicia glisse ses doigts distraitement sur le comptoir, pensive. Parce qu'elle se demande bien qui a pu être aussi odieux avec ce joli et discret minois. Sans doute le profil type du le client est roi, ou une Karen, ou une personne ayant eu une mauvaise journée au boulot et ayant besoin d'un punching ball tout trouvé. Ou, un sale richou. Les sales richoux ont toujours ce genre d'attitude, comme si au final la plèbe n'est qu'une vaste mer de bouse dans laquelle piocher par moments, pour ensuite tartiner son mur d'ego qu'il tente tellement de fertiliser.
— Ce n'est jamais des broutilles à mon sens.
Ses doigts font des cercles, et elle les regarde, ces doigts. Toujours toute pimpante, pétillante.
— C'est comme des gouttes qui tombent dans un vase. On en met une, deux ça va. Mais quand tu arrives à rabord ... hop ! ça déborde.
Dit-elle en jetant ses doigts en l'air, comme pour mimer une sorte d'explosion ou de vent violent brisant ce vase invisible.
Elle la fixe de nouveau, et croise lentement ses jambes. Intense, calculatrice dans le geste même si celui-ci est un peu plus spontané qu'au bras d'un client. Elle sent que cette jolie brune veut plus. Serait-elle le démon qui va la pousser au vice, à la liberté ? Sûrement. Mais cela voudra dire aussi qu'elle va l'emmener un temps sur la voie de l'anarchie.
— C'est des clients riches ? Je ne parle pas de Drake, ou Jeff Bezos. Plutôt les cadres supérieurs, traders, médecins qui ont un cabinet privé et se la pètent avec la thune qu'on essaie de durement gagner, ma belle.
On y va aussi en frontale par ici. Même si on y met certaines formes, certains petits stimuli ou objets de diversion par l'utilisation d'un ongle d'index tapant doucement une surface. Ou, un regard appuyé vers l'interlocuteur.
— Si c'est le cas, je connais un bon moyen de se venger.
Cruelle diablesse, elle jette tant de sorts à toute une ville ... même si ici, il s'agit d'une seule femme. Une potentielle partenaire qui pourrait bien ... si elle lui met le grappin dessus, l'aider d'une quelconque manière.
— Tu ne bois pas donc. Mais tu sers les gens. Je parie ... que tu n'as jamais volé aussi.
Dit-elle, en venant juste toucher de la pulpe de son index la main droite de sa mignonne inconnue. Et elle se reçoit une légère décharge, du genre les décharges un peu comme quand on se frotte une laine sur un ballon d'helium et qu'on se le met sur la peau. Léger, normal, en soi. Elle ne se doute pas que c'est en réalité un autre genre de réaction, plus ... mutante.
— Dis donc chérie. C'est le fait que je souligne le mot voler qui te rend toute chose ? Ou moi ? Ou ... les deux.
Son sourire se fait plus carnassier, et son attitude jusque là quelque peu désinvolte se change en une bien plus prompt à pactiser avec son démon intérieur.
— Donne un nom. Quelqu'un de très méchant que tu voudrais voler. Un client. Une personne qui t'a humiliée par le passé. Lycée, collègue. Quelqu'un qui a toujours cru avoir plus de pouvoir que toi, parce qu'il avait tout, et que toi tu n'avais rien. Et je suis Felicia, ravie de te rencontrer.
Sans doute est-ce le chat de Lucifer qui l'habite. Parce qu'autant dire que là, elle sait très bien montrer son dos pour se faire caresser. Le tout, en gardant ses griffes et canines à portée.
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Emma Ranevskaia Petit Orage / Karma Membre du Devil's Club
La jolie blonde me dit que ce n’est jamais des broutilles pour elle. Elle parcourt le comptoir avec ses doigts et les fait bouger alors qu’elle me parle. Me disant que tout cela est comme un vase qui finit par déborder et exploser quand on garde pour soi. Miman même une explosion avec ses doigts. Je lui sourit et hoche la tête pour signifier qu’elle a raison mais je ne dis rien ne voulant pas l’interrompre pour le moment. Elle pose des questions sur le client qui m’a mis dans cet état et elle semble très impliquée.
“Oui il ressemblait bien a des riches et avait de vrai tête de con je dois dire.”
Elle connaissait un moyen de se venger et même si par habitude, je n’allais pas la dedans. L’idée était tentante et promettait d’être drôle. Elle devinait que je ne buvais pas et que je n’avais jamais volé. Elle amena sa main jusqu'à sa mienne et je ressentit une petite décharge aller vers elle. Pas assez forte pour être douloureuse ou désagréable mais assez pour être sentie. Je ne l’avais pas voulue et c’était venue tout seule mais elle ne semblait pas le prendre mal. Riant même en me demandant si c’était parler de vol qui me m’était comme ça ou elle ou les deux. Je rougis et lui souris.
“Les deux je pense.”
Elle me demande un nom, celui que je voulais, de quelqu’un de méchant. Quelqu’un que je voulais faire payer mais rien ne vint en tête. Je ne connaissais pas beaucoup les noms des clients.
“Je ne bosse pas ici depuis très longtemps je dois avouer mais tu a peut être des idées toi. Enchantée Felicia.”
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Felicia Hardy Membre du Devil's Club
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Serait-elle en train de tourner autour du pot ? juste un peu. Juste en laissant quelques graines à Felicia qui est tout autant intriguée que dubitative face à cette jeune femme qui lui en dit peu, mais assez pour l'accrocher. La blonde est comme qui dirait dedans jusqu'au cou même, sans doute portée par son euphorie, la musique de fond, et les lumières qui dansent sur la peau blanche de cette jeune femme. Elle a très envie de la prendre à l'épaule en cet instant. Et même si le mouvement se fige dans le temps car elle se perd dans ses billes brunes si particulières, Felicia engage les choses et se rapproche, doucement. Tel le prédateur félin qu'elle peut-être quand quelque chose ou quelqu'un lui plait. L'alcool ne fait que stimuler ses prétentions. La blonde remonte donc sa main le long du bras de la brune, en tapotant ses doigts le long de la ligne tout en se mordillant un peu la lèvre inférieure, car elle s'amuse de la situation, ainsi que du simple fait que cela l'enchante de la savoir partante.
— Alors écoute. Ce moyen, c'est que tu me donnes l'adresse d'un de ces clients et que tu me regardes faire la cueillette chez eux.
Qu'entend elle par cueillette ? Là est la question que peut se poser l'inconnue du bar, quand cette jeune femme la regarde droit dans les yeux avec ce petit air qui se borde d'innocence mais aussi de tendresse. Elle peut se rassurer, aussi escort que puisse être Felicia, ici ce n'est pas le cas. Il y a quelque chose d'électrique en elle qui lui fait oublier toute cette face de faire paraître dont elle peut user à outrance en d'autres circonstances. Comme lors de sa première soirée au Devil's, par exemple.
— Tu vois, dans ma jeunesse, j'ai toujours été du genre à cacher sous mes airs de princesse le petit diable qui me prend parfois au corps. Parce que j'ai dû rapidement apprendre à survivre, pour maintenir malgré moi cette apparence de princesse et donc le diable parfois ...
Elle lui susurre cela à fleur d'oreille, le sourire toujours présent sur sa bouche. Pendant qu'au delà de leur petite bulle, tout continue de bouger, et danser sous les yeux bleus de Felicia. C'est magnifique.
— Du coup, on part chez le client de ton choix et je te montre ce que les princesses de mon genre peuvent faire.
Même saoule, Felicia resplendit. Parce que son coeur bat sous l'impulsion de l'adrénaline que lui procure autant cette proximité, ce petit courant électrique qu'elle ressent en la touchant, et le fait qu'il y ait la possibilité d'effectuer un casse dans une des résidences bobo chic d'un petit richou qui veut être encore plus richou que les gros richou.
— Après, je peux comprendre que tu ne veuilles pas. Ce n'est pas très sage, pas très dans les clous d'agir comme ça.
Elle se redresse, et laisse trainer dans son sillage ce parfum floral et acidulé comme seule preuve de sa proximité avec la demoiselle. Puis, elle recule pas par pas en continuant de la regarder ses mains jointes dans son dos, avec ce petit sac qui sautille sous la légère tire de sa maîtresse. Clairement, elle indique de par ce petit jeu de gestes, ce petit jeu d'enfant pas très sage, qu'elle demande à Emma de venir, de l'emmener chez un de ces fameux clients qui lui ont fait du tort. C'est à elle de lui prendre la main, quitte à la prendre au bras car on ne l'oublie pas, Felicia est pompette. C'est elle qui sera le héros de l'histoire, la blonde ne sera que la main qui la servira.
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Emma Ranevskaia Petit Orage / Karma Membre du Devil's Club
Felicia me dit que je pourrais lui donner l’adresse d’un de ses clients et que je pourrais la regarder faire la cueillette comme elle dit. Cela veut surement dire voler mais ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus en cet instant. La main de Felicia remonte mon bras par petit tapotement de doigts et cela ajouter a la lèvre qui est mordillé me fait perdre ma concentration et je sens que je rougis de plus en plus fort.
Avant que je reprenne mes esprits pour répondre, elle me raconte sa jeunesse. Qu’elle cachait sous son air de princesse, un petit diable qui lui prend parfois le contrôle et que le fait qu’elle ai dû apprendre à survivre a entretenu cet air de princesse et ce petit diable. Je dois avouer que je vois les deux en elle à cet instant et que je ne sais pas quoi en penser. Non pas que je trouve ça mal mais complexe
Le fait qu’elle l’ai dit dans mon oreille m’a fait rougir encore plus mais elle me propose alors de partir chez un client et de s’amuser en me montrant ce que les princesse comme elle peuvent faire. Elle me dit quand même qu’elle comprendrait que je ne veuille pas parce que ce n’était pas légal mais ça ne m’arrêterait pas.
Elle se lève et commence a partir a petit pas en me regardant avec les mains dans le dos, je sens qu’elle veut que je vienne et moi je veux seulement la suivre même si son idée m’emballe quand même beaucoup alors je me lève et lui souris.
“Allons-y, j’ai retenu une adresse lors d’une conversation entendue.”
Comme revenue pendant que mes joues rougissent sous ces douces paroles et sa belle voix.
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