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 [Terminé] Une cruelle intention

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Aurelio Gallo
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MessageSujet: [Terminé] Une cruelle intention [Terminé] Une cruelle intention EmptyMar 14 Nov - 18:39

Ezekiel

Aurelio


Cruelle intention


...E non ci indurre in tentazione, ma liberaci dal male. Amen

Amen. Effectuant le signe de croix, je baisse la tête avec respect lorsque les deux fossoyeurs descendirent le cercueil dans le trou. Aujourd'hui, je dis adieu à mon père, aujourd'hui j'enterre mon enfance, mon passé, mon insouciance, mon mentor et mon seul pilier. Je n'arrive plus à pleurer, mes larmes se sont taries dans l'église. Malgré le chagrin, je ne réalise pas qu'il n'est plus là, que je n'entendrais plus sa voix grave à l'accent chantant. Je ne sentirais plus ses doigts ébouriffer mes cheveux. Immobile, les poings serrés, je regarde le cercueil. Ils l'ont abattu comme un chien, comme un porc destiné à l'abattoir. Ils ne lui ont laissé aucune chance. Si je suis encore en vie, et non pas au fond de ce trou, c'est parce qu'ils ont eu pitié de moi. Et cela me rends furieux. Je ne peux rien faire, je suis impuissant.

Que faire à présent ? Dois je reprendre les rênes de la pizzeria, au risque de finir comme Papa ? Le chef du Devil's playground m'a proposé une place dans son club. Il dit que j'ai du talent, que je pourrais contribuer à ce que son organisation gagne en importance et en ampleur... J'ai du mal à y croire. Qui dit qu'il ne veut pas m'enfermer et me surveiller ? Je ne sais plus quoi penser. Tout ce que je sais, c'est que j'ai besoin de temps pour réfléchir, pour me décider. La pizzeria.. Sans papa, elle n'est plus rien. Mes cousins auront jamais le courage de reprendre l'affaire, donc... Mis à part son objectif officiel : faire à manger, notre pizzeria ne fera plus rien d'autre... Je devrais la laisser entre les mains de mes cousins... C'est triste, mais Ezekiel n'a pas fait que tuer mon père, il me prends en otage et il a détruit toute notre organisation. Je suis perdu, je suis dépité, je n'ai plus rien sur lequel je peux me raccrocher.

Les quelques proches qui sont présents déposent leurs fleurs. Des couronnes et des plaques mortuaires entourent le trou. Soudain, un des bouquets attire mon attention. Je me penche et lit l'inscription. Je me fige. Le club. Ils ont osé. Ils ont envoyé une couronne de fleurs pour celui qu'ils ont tué. Je sens les larmes envahir une nouvelle fois mes yeux. Un de mes cousins posa la main sur mon épaule et, sans hésiter, je fonds en larmes dans des bras, hurlant ma colère et mon chagrin. L'enfoiré, il a osé ! Je ne me calme qu'un long moment après, lorsque tout le monde est parti. Mon cousin prit congé et je reste une bonne heure devant la tombe, à me recueillir. La nuit est presque tombée lorsque je prends le chemin du club vêtu de mon costume noir, brassard noir autour du bras.

Une fois arrivé, j'ouvre les portes à la volée et demande à une des serveuses où je pouvais trouver le patron. Elle m'indiqua la direction et je fonce vers l'endroit désigné. J'ouvre une nouvelle fois la porte à la volée et, sans demander mon reste, je lui asséne un grand coup de poing avant de l'attraper par le col et de lui dire : Figlio di puttana ! Ça t'a pas suffi de le tuer ? Il fallait en plus que tu nous humilie sur sa tombe ?! Je retire un gant du bout des dents et pose la main sur une des lampes et fait vaciller le courant électrique de la pièce : Donne moi une raison de ne pas te griller sur place !

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Ezekiel Ranevskaia
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MessageSujet: Re: [Terminé] Une cruelle intention [Terminé] Une cruelle intention EmptyMer 15 Nov - 18:02

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UNE CRUELLE INTENTION
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« Rancune : une maladie qui ne pardonne pas. »



« Encore une bonne recette hier soir. » Dans son bureau situé dans les sous-sols, Ezekiel et ses plus proches collaborateurs sont à l’oeuvre : les bénéfices du Devil’s sont grandioses, si bien qu’il va leur falloir trouver un moyen de blanchir l’argent reçu dans des sphères pas tout à fait légales. Assis à son bureau, les chevilles croisées et les pieds appuyés sur le dit bureau, il appuie sa nuque sur sa chaise confortable tout en faisant machinalement tourner un crayon entre ses doigts, tandis que Ivan, crâne rasé et gorge tatoué, scelle des liasses de billets avec des élastiques. « Il va falloir trouver des trucs pour blanchir tout ça. Un resto, une épicerie, peu importe… » « Pourquoi pas ici ? » Il est con ou quoi ? Redressant sa nuque, il le toise d’un regard étonné avant de remettre ses pieds sur le sol, posant désormais ses coudes sur la table afin de se rapprocher de lui, espérant qu’il percute l’absurdité de son idée douteuse. « Tu veux qu’on blanchisse l’argent du Devil’s via le Devil’s ? Vraiment ? » Le ton de sa voix sous-entend clairement qu’il vient de dire une grosse connerie, mais Ivan ne semble pas comprendre où est le problème. Un soupir passant la pointe de ses lèvres, Ezekiel mord le coin de sa lèvre sans quitter son ami du regard, marmonnant alors, avec un soupçon de désespoir : « Il va me falloir un comptable. » Hochant son menton de haut en bas pour lui-même, il appuie finalement son dos contre sa chaise tandis qu’Ivan, l’esprit bienheureux, se lève pour partir avec un sac de sport garni d’argent liquide.

Mais alors qu’il s’apprêtait à reprendre le cahier des stocks, en prévision des autres soirées, Ezekiel entend la porte de son bureau taper contre le mur et a à peine le temps de lever le menton avant de recevoir un coup de poing qui ne peut que le surprendre, tant par sa violence que par sa soudaineté. « Figlio di puttana ! Ça t'a pas suffi de le tuer ? Il fallait en plus que tu nous humilie sur sa tombe ?! » Qu’est-ce qu’il a, le bouffeur de spaghettis ?! Remuant légèrement ses lèvres pour s’assurer que son nez lui fait bien mal — toujours être sûr, il apporte l’une de ses mains contre celui-ci, récupérant un peu de son sang tandis qu’il pose un regard presque amusé sur celui qui vient de faire irruption dans son bureau. Pas sûr qu’il en ressorte vivant, celui-là. « Donne moi une raison de ne pas te griller sur place ! » « J’en ai plusieurs. » Dit-il sans se départir de son sourire narquois, poursuivant sans l’ombre d’une hésitation tandis que le sang dégouline sur sa bouche et sur ses dents : « La première étant que tu ne ressortirais pas d’ici vivant, et que ça me ferait chier de pas te voir crever. » Un léger rire emportant ses lèvres, il pose une main sur celle d’Aurelio qui enserre son col, l’emportant dans une téléportation courte mais qui lui donne l’avantage : éloignés du bureau, Ezekiel profite du soubresaut causé par la téléportation pour lui flanquer un virulent coup de poing à son tour, le regard haineux. « T’es encore plus con que ce que je pensais… » Lui crache-t-il au visage tandis que des hommes arrivent dans le bureau, alertés par le vacarme. Leur faisant un signe de la main pour ne pas qu’ils interviennent, Ezekiel s’éloigne d’Aurelio en essuyant son nez d’un revers de manche, un peu essoufflé. « Tout ce cinéma pour ton père qui n’a pas hésité à te sacrifier pour quelques bijoux, t’as vraiment pas beaucoup d’estime de toi-même. » Tandis qu’il s’éloigne pour reprendre place à son bureau, les deux hommes, musclés et habillés en noir, attrapent Aurélio par les épaules pour lui flanquer, à leur tour, quelques coups bien placés : un dans le ventre et l’autre dans le dos, afin de le mettre à terre.

Observant la scène en essayant de maintenir son menton en arrière le plus possible, il secoue légèrement son menton de gauche à droite avant de dire, agacé : « Il me faut des mouchoirs. Fais chier. » « Qu’est-ce qu’on fait de lui, patron ? »  Ah, oui. Dommage qu’on ne puisse pas le foutre avec les ordures, pense-t-il tout bas. « Ce serait dommage de le tuer… Qui va faire les pizzas après ? » Volontiers moqueur, il laisse ses deux hommes de mains rire tandis que lui, ne rit pas du tout. Le visage sévère, les traits crispés, il lance un regard noir à l’italien avant de poursuivre, visiblement lassé de ses conneries : « Enfermez cet enfoiré de rital quelque part, et attachez le surtout. Faut pas qu’il puisse toucher quoique soit qui lui donne accès à ses pouvoirs. J’ai pas envie de refaire l’électricité, ça coûte une blinde. » Le sens des priorités, toujours.

Et tandis que les deux hommes entrainent Aurelio dans les sous-sols, une jolie brune passe à côté d’eux avec tout le matériel nécessaire pour aller soigner son patron, non sans avoir lancé un regard hautement dédaigneux à l’agresseur. Ezekiel, lui, ira lui rendre visite plus tard, pour décider de son sort…


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MessageSujet: Re: [Terminé] Une cruelle intention [Terminé] Une cruelle intention EmptyMer 15 Nov - 19:09

Ezekiel

Aurelio


Cruelle intention


C'était... Libérateur.

Voir sa tête partir en arrière, son sang jaillir de son nez, voir son visage se tordre de douleur lorsqu'il se toucha le nez. J'aurais pu en sourire, si je n'étais pas en train de pleurer. Je suis furieux, fou de désespoir. Cet homme m'a pris mon père et, en plus de cela, il ose offrir des fleurs à ses funérailles. Je lui demande de me donner une bonne raison pour ne pas le griller sur place. Je le pourrais, j'en ai envie et je devrais même le faire. Ce ne serait qu'une douce vengeance après tout. Il me répondit que je n'allais jamais ressortir d'ici vivant et que ça le ferait chier de ne pas me voir crever. Je fronce les sourcils et il ne me laissa pas le temps de réagir. Il nous téléporta à quelques mètres de son bureau et me flanqua un coup de poing qui me fit reculer et vaciller. Je sens mon propre sang envahir mon nez et couler sur ma bouche, mon menton. Je ne l'essuie pas, contrairement à Ezekiel et j'arbore même fièrement ce liquide carmin qui est en train de tâcher ma chemise.

Il me dit que j'étais con. Je relève la tête, le toisant avec froideur, les lèvres serrées. Deux hommes entrèrent et obéirent  à leur maître qui leur ordonna de ne rien bouger. Il me dit ensuite que je n'avais que peu d'estime de moi car je défendais un homme qui m'avait abandonné pour des bijoux. Je réponds, tout en crachant du sang sur son tapis : "Peu importe ses actes, ses choix, il est ma famille, mon mentor, et tu l'as tué comme un chien. il alla à son bureau et les deux hommes m'attrapèrent pour me flanquer un coup dans le ventre et un autre dans le dos. Je lâche un cri de douleur et tombe à genoux. Le souffle coupé, je mets un peu de temps avant de parvenir à respirer de nouveau. Mon ventre me fait mal tout comme mon dos qui hurlait sa souffrance. J'entends à peine Ezekiel ordonner à ses hommes de m'enfermer. Il se moqua de mes origines et je ne réagis pas, immobilisé. Je me contente de lui renvoyer un regard noir. Il ordonna à ses hommes de veiller à ce que je sois attaché et hors de portée de toute installation électrique.

Ils obéirent et m'entrainèrent dans le sous sol. Ils me jetèrent sur une chaise et me ligotèrent. Ils en profitent pour me donner d'autres coups dans le ventre et la mâchoire. J'encaisse, je tiens bon, et lorsqu'ils m'abandonnèrent, je suis mal en point, à deux doigts de perdre connaissance. Je suis dans de beaux draps mais, étrangement, je m'en fiche. Si je dois mourir ce soir, qu'il en soit ainsi, je rejoindrais papa.

Je ne sais pas combien de temps à passé. J'ai du m'évanouir une fois ou deux, je sais que je me suis aussi vomi dessus, un mélange de bile et de sang. J'ai envie de pisser, de pleurer. Ezekiel me fait volontairement attendre, il me pousse à réfléchir. Je ne sais pas ce qu'il va faire de moi, je suis sous son contrôle. Je m'en fiche a vrai dire... Je n'ai plus rien a perdre désormais... J'aurais dû le griller tout de suite... Quel idiot.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Une cruelle intention [Terminé] Une cruelle intention EmptyMer 15 Nov - 21:27

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« Rancune : une maladie qui ne pardonne pas. »



Le sang qui coule de son nez ne l’énerve pas outre mesure, car les combats clandestins qu’il écumait ont eu raison de sa tolérance au liquide carmin et à la douleur mais, c’est la raison, totalement puérile, de cet incident qui l’agace. Et déjà, comment Aurelio a pu arriver jusqu’ici sans que personne ne lui demande quoique ce soit ? C’est une question à laquelle il compte bien obtenir des réponses, une fois qu’il aura réglé le problème ‘’fils-à-papa en perdition’’.

Deux hommes de mains arrivant à la hâte dans le bureau, ils neutralisent rapidement l’intrus qui, visage en sang également, reçoit des coups supplémentaires. Pas suffisamment pour le faire taire, cependant. « Peu importe ses actes, ses choix, il est ma famille, mon mentor, et tu l'as tué comme un chien. » Tant de drama pour si peu, pense-t-il tout bas. Intérieurement, il roule des yeux tant il trouve que tout ce maelström de sentiments est répugnant, mais à la surface, il se contente de garder son air hautain et méprisant, n’ayant même pas honte de lui répondre, sans la moindre hésitation : « Parce qu’il était un chien. » Mimant un sentiment d’hésitation, il appuie ses coudes sur le bureau en levant ses index, faisant mine de réfléchir quelques secondes avant de finalement dire, toujours sur le même ton : « En fait, non. C’est insultant pour les chiens. » Ne sont-ils pas réputés pour leur loyauté, eux ? Enfin, pas besoin de remuer le couteau dans la plaie. Ou peut-être que si. « Tu sais ce qu’on dit… Les chiens ne font pas des chats. »

Ce petit jeu l’amuse beaucoup mais, comme il n’a pas toute la journée à lui consacrer — surtout s’il vient venger un patriarche aussi foireux que douteux, Ezekiel ordonne rapidement à ses hommes de mains d’embarquer l’italien ailleurs, et de ne pas lui faire le moindre cadeau. Il n’a pas besoin de leur en dire plus : Aurelio n’aura rien, pas de quoi boire ou de quoi manger, seulement des coups pour agrémenter la journée qui passe, sans nul doute avec lenteur pour lui.
Ezekiel, lui, a continué sa journée comme si de rien n’était, après avoir été soigné par les mains délicates d’une serveuse ayant entamé une école d’infirmière, sans jamais l’avoir terminée. Ce n’est qu’à une heure très  avancée de la nuit, alors que le night-club est d’une humeur survoltée et festive, qu’enfin, il se décide à rendre visite à son invité indésirable.

Traînant une chaise avec lui, Ezekiel prend place à l’envers sur celle-ci, croisant ses bras sur le dossier. Tenant une petite bouteille d’eau dans sa main, il l’agite lentement comme pour faire envier son otage, se doutant que celui-ci doit crever de soif depuis son arrivée ici ; mais comme il n’est pas d’humeur généreuse, il dévisse le bouchon pour en boire quelques gorgées lui-même, sans quitter l’italien des yeux. « L’odeur, c’est infect. » Dit-il en regardant le vomis qui siège sur sa chemise, avec une grimace au visage ; oui c’est la première chose qu’il a trouvé à dire. Claquant ensuite sa langue contre son palais, il poursuit : « Je t’ai épargné, la dernière fois. Parce que j’ai eu pitié de toi avec ton père qui te considérait moins qu'un tas de bijoux, mais peut-être que tu ne mérites pas ma pitié. Peut-être que je devrai te permettre de rejoindre le père que tu aimes tant. » Penchant légèrement son menton sur le côté, Ezekiel attend la réponse d’Aurelio, alors que deux hommes armés se trouvent de chaque côté de la porte derrière lui, prêt à lui tirer dessus au moindre mouvement un peu trop brusque.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Une cruelle intention [Terminé] Une cruelle intention EmptyMer 15 Nov - 22:20

Ezekiel

Aurelio


Cruelle intention


Soif, faim, fatigue, douleur, vessie pleine...

Voilà ce qui me torture depuis que je suis assis, ligoté sur cette chaise en bois qui est ma foi bien inconfortable. Mon dos, mon visage, mon ventre me font un mal de chien. Ce qui me perturbe cependant, c'est le fait que je ne ressente rien, malgré tous les signaux d'alarmes produits par mon corps depuis mon arrivée dans ce sous sol.  Je reste tête baissée, le regard fixant le vide, les jambes immobiles, la respiration lente et presque apaisée. Malgré mon corps qui hurle, mon esprit reste aussi serein qu'un dimanche à la messe. L'odeur de mon vomi, qui souille ma chemise, ne me dérange plus. Je me suis fais une raison. J'attends la mort, et je sais qu'elle ne tardera pas à venir, même si je commence à trouver le temps long. Je décide alors, pour m'occuper, d'imaginer la fin de ce roman de cape et d'épée que j'ai commencé avant de me faire enlever, avant toute cette histoire. Dire que je ne connaîtrais jamais la fin..  Autant l'imaginer, donner une fin heureuse aux héros..' Ou pas d'ailleurs. Un peu de drame, de larmes ne fait jamais de mal et c'est ce qui rends une histoire d'autant plus incroyable.

La porte s'ouvrit, ce qui me réveilla en sursaut. Bon sang, je me suis endormi. Je reste la tête baissée. Les pas se rapprochent doucement, petit à petit. J'entends le son des pieds d'une chaise que l'on pose, ainsi que le craquement émis par cette même chaise quand un postérieur vint s'asseoir sur elle. Je ne réagis pas. Je manque de relever la tête lorsque j'entends le son caractéristique d'une bouteille en plastique que l'on ouvre, mais je ne bouge pas, je ne lui ferais pas ce plaisir. Si je dois mourir, ça sera avec dignité, non ? Il critiqua mon odeur corporelle, ce qui ne me fit pas réagir plus que cela. Je suis hideux à voir et à sentir, je le sais, j'ai la face et le cou couverts de sang et de bleus, la chemise souillée de mon vomi, et c'est un miracle que mon pantalon soit encore propre, malgré ma vessie pleine.

Il me dit alors qu'il m'avait épargné la dernière fois, car il avait eu pitié de moi, et il estimait maintenant que je ne la méritais plus. Je reste un moment immobile et silencieux, avant de lâcher un rire achevé par une quinte de toux. Je réponds, d'une voix rauque et faible : Allons donc...Tu parles d'une pitié... T'aurais pu les lui voler, ses bijoux, t'avais pas besoin de le tuer... Je redresse la tête et le regarde dans les yeux en lui disant : Je sais pourquoi je suis encore en vie. T'aurais pu me tuer tout à l'heure, mais ça serait gâcher un bon potentiel. Tu entends le son de la monnaie et tu sens l'odeur des billets de banque quand je suis dans les parages, n'est ce pas ? Tu sais que je peux te rapporter gros Je tousse à nouveau. Si je n'avais pas la gorge aussi sèche, je lui aurais craché dessus, mais je vais me contenter d'un regard hautain. Tu voudrais que je sois comme tes petits toutous, comme ceux qui sont derrière toi ? Raté, je suis pas facile à dresser. Mais je vaux mille fois plus que tous les miséreux de ton club, toi inclus.

Je lance un regard noir aux deux hommes derrières. Ce sont ceux qui m'ont battu presque à mort. Je dis alors, avec un sourire ensanglanté : C'est qu'ils ont l'air aussi susceptible que toi. Doucement mes mignons, vous voyez bien que je peux rien faire. J'ai même plus assez de salive pour lui cracher à la gueule, dommage...

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MessageSujet: Re: [Terminé] Une cruelle intention [Terminé] Une cruelle intention EmptyJeu 16 Nov - 14:07

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« Rancune : une maladie qui ne pardonne pas. »



Malgré la situation désastreuse — et son état qui l’est tout autant, l’italien ne rechigne pas à émettre un rire qui finit par l’étouffer ; Ezekiel arque l’un de ses sourcils en l’observant, le menton légèrement incliné sur le côté, ayant un peu de mal à comprendre ce qui se passe dans sa tête. « Allons donc...Tu parles d'une pitié... T'aurais pu les lui voler, ses bijoux, t'avais pas besoin de le tuer… » Il lui semble, alors, aussi intelligent que Ivan, qui n’a toujours pas compris pourquoi blanchir l’argent du Devil’s via le Devil’s est une idée foireuse, d’ailleurs. « Le voleur, c’était ton père. Il a essayé de nous rouler et tu le sais très bien, arrête de le faire passer pour un saint. Il a joué, il a perdu. C’est comme ça que ça marche dans ce milieu, tu devrais le savoir. » La conversation a pour effet de le faire sortir de sa torpeur, si bien qu’il lève la tête pour leurs regards se croisent enfin ; il a les yeux vitreux et cernés, mais l’oeil toujours vif. Il est coriace, il faut au moins lui reconnaître cette qualité.

« Je sais pourquoi je suis encore en vie. T'aurais pu me tuer tout à l'heure, mais ça serait gâcher un bon potentiel. Tu entends le son de la monnaie et tu sens l'odeur des billets de banque quand je suis dans les parages, n'est ce pas ? Tu sais que je peux te rapporter gros» Finalement, il est pire que Ivan. Les sourcils du russe se haussent avant de se froncer, comme s’il avait un peu de mal à considérer les choses : il commence par tourner son menton de quelques degrés avant de marquer une pause, puis d’éclater de rire en secouant son menton de gauche à droite, se redressant sur sa chaise avant de déclarer, d’une voix ouvertement moqueuse : « Laisse-moi te mettre au parfum : tu n’es d’aucun intérêt pour moi. Tu penses être différent ? Les petits braqueurs dans ton genre, il y en a des dizaines au-dessus de ta tête, tu n’as rien de spécial. » Les rires ayant disparu de sa bouche, il arbore désormais un visage impassible et froid, à l’image des paroles qu’il prononce. « Même ton père savait que tu ne valais rien : c’est peut-être pour ça qu’il n’a pas hésité à te sacrifier pour deux pauvres bracelets à la con. » Se levant finalement de sa chaise, il ne quitte pas Aurelio du regard, n’en ayant pas tout à fait terminé avec lui. Le but n’est pas spécialement de le blesser, mais Ezekiel n’a aucune envie de le ménager : s’il a eu de la compassion pour lui, c’est désormais un sentiment révolu. Plus de compassion et plus de pitié.

Après l’avoir agressé physiquement et verbalement, voilà qu’il s’en prend aux membres du Club… Et il espère être recruté pour ses talents de braqueurs. Il a de l’espoir, ça c’est clair. Mais pas une once d’intelligence, visiblement. « À la limite, j’veux bien vendre tes organes pour faire du fric. » Ouvrant légèrement les yeux, comme s’il venait d’avoir une idée lumineuse, Ezekiel recule finalement de quelques pas en emportant sa bouteille à peine entamée avec lui, se dirigeant vers la porte en disant, d’une voix moqueuse : « Montez le chauffage, je trouve qu’il fait bien trop froid et je ne voudrai pas que notre invitée tombe malade. » Est-ce qu’il se souci réellement de lui ? Pas du tout. Il veut seulement accentuer la sensation de soif qu’il éprouve et, après quelques heures passées dans une salle surchauffée, il aura la climatisation à fond.

En sortant, Ezekiel lance un dernier regard en direction d’Aurelio, en même temps qu’il va prendre les paris : combien de temps va-t-il tenir dans ces conditions ?


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MessageSujet: Re: [Terminé] Une cruelle intention [Terminé] Une cruelle intention EmptyJeu 16 Nov - 14:51

Ezekiel

Aurelio


Cruelle intention


Bien entendu, Ezekiel ne croyait pas un mot de ce que je disais.

Je restais cependant digne, malgré tout ce qui me tourmentait. J'essayais de paraître aussi serein possible, et me permettait même de rire de mon bourreau, afin peut être de le motiver à prendre une décision à mon sujet. Il me dit, au contraire, que je ne valais rien et que c'était pour cela que mon père m'avait abandonné pour quelques bijoux. J'ignore sa remarque, préférant me concentrer sur ses yeux sombres qui me fusillaient du regard. Il me dit qu'il avait à disposition des braqueurs plus talentueux que moi, et que je n'étais rien à ses yeux. Il se leva de sa chaise et continuait à me regarder. Je devine alors qu'il compte me laisser pourrir là jusqu'à ce que je craque. Je réfléchis alors à toute allure, malgré mon esprit et mon corps épuisés. Combien de temps vais je pouvoir tenir ?

Il prétendait vouloir vendre mes organes pour se faire du fric avant d'ordonner à ses comparses de monter le chauffage, car il trouvait qu'il faisait trop froid ici. Je lâche un petit rire dépité et réponds : Je vous remercie, c'est fort aimable de votre part.. Ils disparurent et, peu de temps après, je sens la chaleur augmenter dans la pièce et, petit à petit, mon corps et mes cheveux se couvrirent de sueur. J'ignore combien de temps passa. Je sais juste que je n'avais qu'une envie : boire. Si je n'avais pas eu les mains attachées, j'aurais sans doute bu ma propre urine jusqu'à la dernière goutte. Au lieu de cela, à bout de force, ma vessie s'est finalement vidée sur mon pantalon. Quelle humiliation, mais je dois tenir le coup, je dois résister, montrer à Ezekiel que je vaux finalement plus que ce qu'il croit ..

Mais à quoi ça sert, au final ? Je pourrais juste lui demander de me coller une balle entre les deux yeux mais, en y réfléchissant, ce n'est pas ce qu'aurait voulu papa. Et que dire de maman ? Je sais qu'elle voulait que je vive heureux et longtemps. Le bonheur réside t'il entre les mains d'Ezekiel ? Je dois tenir le coup, même si j'ai soif, faim, envie de pleurer, du mal à respirer... Mes vêtements trempés de sueur, collent à ma peau. J'ai terriblement chaud, ça en devient suffoquant. L'odeur qui émane de moi est insupportable, j'en viens à me haïr. Je me demande cependant s'il va me laisser ainsi... Les deux hommes revinrent à un moment, me jetèrent un seau d'eau très chaude à la figure puis distribuent quelques coups bien placés avant de repartir. De l'eau chaude... Quelle ironie...

Je ne tiendrais plus très longtemps, je le sais, mais, au moins, j'irais jusqu'au bout. Ezekiel va devoir être patient, je suis un dur à cuire, je suis un Gallo.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Une cruelle intention [Terminé] Une cruelle intention EmptyJeu 16 Nov - 22:38

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03.011.2025 AVEC @Aurelio Gallo


« Rancune : une maladie qui ne pardonne pas. »



L’aube pointe enfin le bout de son nez, et les fêtards disparaissent derrière les ruelles du Bronx, bien souvent bien plus éméchés que nécessaire. « Encore une soirée où on a ramassé un sacré pactole. » Lorgne Ivan en ayant formé un éventail avec les billets, qui effleurent ses joues tandis qu’il se galvanise d’une joie immense ; pas Ezekiel. Assis à son bureau, la nuque renversée en arrière, il tient une poche de glaçons contre son nez qui a gonflé… « Connard d’italien. »  marmonne-t-il, mauvais comme la peste. Deux salles deux ambiances entre lui et Ivan, donc. Les yeux fermés, ne parvenant pas à dissiper la colère qui gangrène son coeur comme de la mauvaise herbe, il maudit intérieurement l’homme qui, dans une salle surchauffée, vit un véritable supplice. Un supplice amplement mérité, et bien trop léger d’ailleurs, aux yeux du mutant qui règne ici en maître. « On devrait lui arracher les dents et les ongles. » Grogne-t-il sans changer de position, bien que recevant avec bonheur les deux mains câlines qui viennent effleurer sa joue : une serveuse, mâchouillant bruyamment un chewing-gum, tente de le soulager en lui faisant des papouilles dans les cheveux. D’ordinaire, ça marche, mais là…

« Je vais le buter. » Dit-il en relevant son pochon de glaçons pour regarder ses hommes de mains qui, dans un coin du bureau, jouent aux cartes. « Qui, chef ? » « Ta soeur. » Ivan s’interrompt, un cure-dent coincé entre les dents, prenant une intense réflexion avant de déclamer, presque sûr de lui : « J’ai pas de soeur. » Fronçant ses sourcils, agacé de tant de conneries, Ezekiel émet un grognement en reposant sa poche de glace sur son nez, les doigts de sa main libre continuant de tapoter sur le bureau.

Avant de rentrer dans son luxueux Duplex de Manhattan, il a donné des ordres concernant l’homme qui croupit comme un rat dans une pièce sécurisée : au petit matin, donc, il a d’abord été déshabillé, ne lui laissant que son caleçon — sans nul doute sous un élan généreux. Ainsi, la journée durant, l’atmosphère a été bipolaire : le chauffage intense a cédé à la climatisation furieuse, en poursuivant la privation d’eau et de nourriture. « Faites-le supplier. » A-t-il dit en quittant le Devil’s, n’y revenant qu’en fin de journée, accompagné d’une horde d’hommes de mains armés jusqu’aux dents. Il n’irait pas le voir avant qu’il ait craqué : son temps est trop précieux pour l’user auprès d’un misérable comme lui.


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Aurelio Gallo
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MessageSujet: Re: [Terminé] Une cruelle intention [Terminé] Une cruelle intention EmptySam 18 Nov - 22:19

Ezekiel

Aurelio


Cruelle intention


Combien de temps ?

Depuis combien de temps je suis là ? Depuis combien de temps je pourris ici ? La chaleur m'étouffais, la soif et la faim me rendaient malade, faible comme un nouveau né. Tout ça pour un coup de poing... Ezekiel est vraiment susceptible... Comme tout chef de gang j'ai envie de dire. Papa aurait sûrement fait la même chose... Quoique, non, il aurait collé une balle entre les deux yeux du gars. Ezekiel est pire finalement, il joue sur mes propres faiblesses pour me pousser à bout. Pas besoin de torture, pas besoin de coups, même si j'en ai reçu quelques uns, il suffit de simples privations et de beaucoup de temps. La chaleur était insupportable, je suais comme un porc dans mon costume, mes cheveux poissaient sur mon crâne, je sentais le coup salé sur mes lèvres et cela me piquait les yeux lorsqu'une goutte franchissait mes cils pour plonger dans mon globe oculaire.

Au bout d'un très long moment, les deux hommes sont revenus, m'ont de nouveau molesté, puis ils m'ont arraché mes vêtements, ne me laissant que mon caleçon. Ils m'ont ensuite balancé un seau d'eau glacé à la figure et ils sont repartis. J'allais les remercier, car ils m'aidaient en faisant cela, mais je n'avais plus une goutte de salive dans la bouche. Je compris rapidement que cette "aide" était en réalité une nouvelle forme de privation. Je sentis la chaleur s'évanouir, remplacée par un froid mordant et tenace. Le changement brutal de température me fit bientôt frissonner, grelotter. J'en avais mal à la tête. Une horrible migraine et une toux me tinrent occupé pendant plusieurs heures. Le froid sur ma peau nue était tout aussi insupportable et j'en vins même à essayer de comparer. Le froid ou la chaleur, qui était le pire ? Je pense que y réfléchirais plus sérieusement quand je sortirais de la... Si j'en sors..

J'ignore combien de temps passa. Je sais maintenant que je vais bientôt craquer. À vu de nez, je dirais que cela fait au moins une journée entière que je suis la, et une nuit, car je suis arrivé la veille après les funérailles. Mais ce n'est qu'une supposition, je n'ai plus aucune notion du temps. Je tremble, je suis épuisé, je pue, j'ai faim, soif, mon corps tout entier me fait mal et hurle pour qu'on l'achève ou qu'on le libére, ma peau nue est lacérée par les cordes qui me retiennent prisonnier. Ezekiel fit son entrée, après un temps infiniment long durant lequel j'essayais de dormir, en vain. Tête baissée, comme un enfant, je fonds en larmes. Il m'a vaincu, il m'a battu. Je suis humilié, à jamais, mais je ne peux plus tenir, je ne peux plus me battre. Entre deux sanglots, je bredouille, d'une voix rauque : Je suis ... Je suis... Je suis... Désolé ! Mi dispiace ! Je tousse. Ma gorge sèche me fait mal, il m'est difficile de parler. Je parviens à lui dire, cependant, entre deux sanglots et quintes de toux : Par pitié... Je ferais ce... Ce que tu voudras... Tu as ma parole... C'est humiliant, mais je n'ai plus le choix. Ma vie est désormais entre ses mains

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Ezekiel Ranevskaia
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MessageSujet: Re: [Terminé] Une cruelle intention [Terminé] Une cruelle intention EmptyLun 20 Nov - 23:16

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UNE CRUELLE INTENTION
04.01.25 AVEC @Aurelio Gallo


« Rancune : une maladie qui ne pardonne pas. »



Une nouvelle soirée de fête au Devil’s : très tôt en début de soirée, alors que le night-club n’ouvre pas ses portes avant 22h, les gens se pressent dans l’allée du Bronx pour pouvoir y entrer. Les femmes, perchées sur de hauts talons et sculptées dans des robes moulantes, agrémentent leurs peaux de parfum entêtant ; ce soir, elles n’ont pas à payer l’entrée. C’est entièrement gratuit pour les demoiselles alors, coup de marketing réussi, elles sont très nombreuses à attendre dans le froid, au-dehors. Les hommes, eux, ne sont pas en reste : alléchés par l’idée que les femmes allaient être en masse, ils se sont précipités aux portes du Devil’s en étant vêtus pour la plus belle des occasions : celle de séduire.

Mais tandis que l’heure de l’ouverture approche, tout se met en place à une vitesse prodigieuse : les serveurs s’affairent déjà derrière le bar, les danseuses terminent d’achever leur préparation, les agents d’entretien finissent leur ménage et, dans le bureau du patron, une drôle de concertation est à l’oeuvre. Ce soir, ils reçoivent le fils d’un grand mafieux irlandais, que l’on dit proche de l’IRA. « Les armes. Voilà ce qu’ils veulent. » dit-il en tirant une longue latte sur sa cigarette, recrachant la fumée blanche avant de dire, d’un ton neutre et détaché : « On va leur en donner. Il suffit de trouver un fournisseur, on fera le relai. En prenant, au passage, une belle comission » Car c’est bien le but de toute la manœuvre : empocher le pactole.

Mais alors que la conversation se poursuit, un grand gaillard tout de noir vêtu interrompt leurs échanges en frappant quelques coups contre la porte. « Patron, il veut vous voir. » Inutile de préciser de qui il parle. Le truc qui moisit au fond d’une salle. « Quand j’aurai le temps. » rétorque-t-il en écrasant la pointe de sa cigarette dans le cendrier, ne voulant pas lui faire le plaisir de se précipiter à son chevet.

Ainsi, vacant à ses occupations et prenant même le temps d’aller boire un verre au bar, il échange quelques mots avec Thomas avant de rejoindre les sous-sols, suivi de près par ses gardes-du-corps. La porte s’ouvre dans un grincement, laissant apparaître sa silhouette toute vêtue de noir, de sa chemise aux quelques boutons défaits à son pantalon, en passant par la canne sur laquelle il s’appuie. « Alors, il paraît que tu as quelque chose à me dire ? » L’italien, visage vers le sol, éclate en sanglots : le russe plisse alors légèrement ses paupières en ne réprimant pas un sourire satisfait, cependant agrémenté de quelques accents amusés. Il voulait le briser, il a réussi. Il devait faire un modèle pour que personne d’autre n’ait l’audace de faire comme lui.

Appuyant sa canne contre le mur, il tire délicatement une chaise pour pouvoir s’y installer, sans prendre encore la parole. Son prisonnier implore, le supplie, dans une apparence aussi poisseuse que répugnante ; mais Ezekiel ne sourcille pas, maintenant son air supérieur, se délectant de sa misère et de son désespoir, dont il sait être le seul responsable. « Tout ce que je veux, vraiment ? » Un léger sourire aux lèvres, il se penche légèrement en avant pour l’observer avec un prompt intérêt car, dès le début, il avait une idée en tête. « Je veux ta pizzeria. J’ai besoin de blanchir de l’argent pour mes… amis. Et toi, t’es le pigeon idéal. » Appuyant de nouveau son dos contre la chaise, il arque l’un de ses sourcils en poursuivant avec un faux-air hésitant, sans l’ombre d’une miette de compassion pour son prisonnier : « Mais comment je peux te faire confiance… » Remuant légèrement ses doigts, il disparaît dans une fine fumée bleue pour se retrouver dans le dos d’Aurelio, l’une de ses mains se glissant dans sa nuque pour la redresser avec une poigne forte, pour lui permettre de murmurer à son oreille, d’une voix autoritaire mais curieusement suave : « Tu vas braquer la banque fédérale. Pour moi. » Cela ne sonne pas comme une demande, mais plutôt comme un ordre.


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