De nombreuses choses avaient changés depuis la bataille contre En Sabah Nur et l'une d'elle était la technologie. Après 40 années, il fallait s'habituer à toutes ces nouveautés, armes, véhicules, internet, téléphones et tout le reste. Grace à mes connaissances en ingénierie et à l'aide de certains de mes confrères mutants, comme Mortimer par exemple, le crapaud est un As en mécanique, doté d'une grande intelligence, j'ai conçu une machine capable de creer des illusions, permettant de garder Genosha invisible, en m'inspirant des pouvoir du Cerveau, bien-sur la machine peut créer d'autres illusions, mais le camouflage est sa première utilité. L'ile est en permanence en développement, ses habitants en sont les gardiens, les défenseurs, les bâtisseur. Elle est aussi protéger par de nombreux gadget en tous genre, tels que des tourelles ou des générateurs de boucliers. Elle est peuplé de mutants, des hommes et des femmes, des enfants, des familles, des guerriers, avec tous ce qu'il faut pour y vivres, nourritures, eau, habitation...Un havre de paix pour mutants, nous ne sommes pas hostiles aux humains, bien qu'ils ne soient simplement toléré sur Genosha.
Mais aujourd'hui n'est pas un jour de conflits ou de guerres, mais plutôt une renaissance, en espérant que l'homme ait une nouvelle opinion de nous, meilleure espérons le, seul le temps nous le dira. En ce jour de février, alors que le monde venait récemment de ressuscité à l'extinction, je décidais de prendre la route de New York, habillé assez chaudement, un chapeau noir sur la tête une écharpe grise autour du coup et une mallette en métal à la main. Suivis par un "garde du corps" du nom de Victor Creed, bien que je ne tenais pas particulièrement à avoir un garde du corps, je me disais qu'un pisteur tel que Victor était un avantage pour trouver des, candidats pour Genosha, étant donné que Betsy n'était pas disponible actuellement...Si je regrette quelques chose du passé, c'est Azazel, grâce à lui on pouvait voyager en un claquement de doigt à l'autre bout du monde, sans lui nous devons faire les choses à l'ancienne. J'avais specialement conçu des générateurs d'illusion miniatures, sous forme de bracelet...Pouvant donner une apparence humaine aux mutants qui le voulait et dans le cas actuel, qui le devait, je conseillais a Victor d'en porter un, nous allions entrer en terre humaine et je ne voulais pas provoquer une bataille, déjà que Victor est du genre à s'emporter plus rapidement que moi du à sa nature de bête féroce et le provoquer ne ferait qu'animer son animosité. Arrivé sur la plage de sable de l’île, je levais les bras devant moi, alors de lourdes plaque de métal sortaient de l'eau et s'assemblait pour former un pont jusqu'au côtes Américaine. Arrivés las bas, Nous prenons un taxi jusqu’à l'institut des X-men.
Le taxi nous déposait juste devant les grilles et après avoir payer le chauffeur, je pénétrais dans l'enceinte de l'école. Moi et Victor, marchons dans le chemin ou menait jusqu'au porte du manoir, alors que des élèves s'amusaient ou étudiaient tout autour.
En ce vendredi après-midi, Charles Xavier était très préoccupé. Il avait reçu la veille les nouvelles de New-York, qui annonçaient qu'un tueur de mutants sévissait en ville. Aussi, alors que nombre de ses élèves allaient rentrer dans leurs familles pour le weekend, il avait tenu à les prévenir, sans toutefois les alarmer, mais afin qu'ils puissent être sur leurs gardes. Plusieurs d'entre eux rentraient à New-York, et il ne voulait pas qu'il leur arrive quoi que ce soit.
L'heure était venue pour les élèves qui avaient une famille proche de rentrer chez eux. Les autres profitaient que le soleil ne soit pas encore couché pour prendre l'air dans le parc, les plus assidus ayant pris des livres ou notes de cours pour réviser, tandis que les autres se baladaient, faisaient un peu de sport ou jouaient librement.
Charles assistait comme toujours aux départs de ses élèves, les plus âgés ayant leur propre voiture, tandis que les plus jeunes repartaient avec leurs parents qui venaient les chercher. Pour cette raison, tous les résidents de l'Institut, élèves comme professeurs, savaient que durant les horaires de passage des parents, il fallait absolument éviter tout incident trahissant la véritable nature des élèves, les parents pensant pour la grande majorité que l'école accueillait simplement des élèves surdoués.
Les grilles du grand portail étaient donc ouvertes pour permettre aux véhicules d'entrer et de sortir, et personne ne fut étonné de voir arriver un taxi. Quelques regards curieux se posèrent sur les deux hommes qui remontèrent l'allée principale jusqu'au Manoir, mais sans plus s'y attarder. Charles, en revanche, perçut la présence du visiteur avant même de l'avoir vu.
Posté devant le Manoir, il donnait un dernier conseil de prudence et souhaitait un bon weekend au dernier élève qui partait lorsque son regard se troubla. Fronçant les sourcils, il se sentit immédiatement tiraillé entre la surprise, la joie et la contrariété, des sentiments qui collaient bien à sa relation avec Erik. Que venait-il faire ici après tout ce temps ? Avait-il eu vent des enlèvements de mutants ?
Les deux vieux amis ne s'étaient pas revus depuis leur bond temporel en 2018. Erik avait fait le choix, une fois de plus, de ne pas rester, et Charles avait respecté sa décision. S'il se demandait souvent ce qu'il était devenu depuis, il n'avait pas activement cherché à le savoir.
Le professeur pivota son fauteuil en direction des grilles et observa Erik, accompagné d'un mutant qu'il ne connaissait pas, s'avancer sereinement vers lui. Le fixant d'un regard intrigué, un mince sourire se forma sur ses lèvres. Il laissa les deux mutants s'approcher de lui, et lorsqu'ils furent suffisamment proches, s'adressa à Erik en disant simplement :
« Bonjour mon vieil ami. »
Il ne posa aucune question, laissant Erik prendre la parole et expliquer les raisons de sa venue. Charles remarqua qu'il avait vieilli, il avait donc survécu au snap de Thanos et avait vécu les années sombres. Qu'avait-il donc fait durant toutes ces années ? Les deux hommes auraient sans doute beaucoup de choses à se dire... Du moins l'espérait-il.
Avançant rapidement dans la cour du manoir avec Creed à mes côtés, je le vis renifler et faire une grimace, "Qui a t-il mon ami?!" il me répondait alors, qu'il sentait une odeur familière, mais qu'il n'arrivait pas à ce souvenir à qui elle appartenait. Il ne le savait pas, mais une vieille connaissance à lui résidait désormais dans le manoir, une connaissance plus vieille encore que celle que j'avais avec Charles. Au loin je le vis, donnant quelques sages conseils aux derniers élèves qui partaient, Victor me confiait qu'il leur conseillait la prudence, mais pourquoi?! Nous ne venions pas dans un but hostiles, sans quoi il l'aurait déjà senti et préparer leur défenses, tout comme Victor, si une menace direct planait sur nous, il l'aurait également senti, les sens du Victor étaient particulièrement affinés, non, c'était une chose beaucoup plus éloignés qui nous menaçait. Quand nous étions assez proche l'un de l'autre, Charles m’accueillait amicalement, je donnais ma mallette métallique à Victor et souris alors "Charles...Il me plait de voir cet endroit regorgé de vie " En effet,la dernières fois que j'étais venue ici de mon plein grés, nous étions en guerre et le monde avait connu sa première extinction. Je fis alors quelques pas et lui tendis alors la main "Mon chère ami, je suis heureux de te revoir" J'étais sincère dans mes propos, j'étais toujours attristé de perdre l'un des n'autres, un ami de longue dates encore plus, alors le revoir en vie me mis un peu de baume au coeur.
N'ayant pas été informés des dernières nouvelles concernant les disparitions, je venais ici qu'en simple visiteur, comme une personne rendant visite à un ami. Sur Genosha, nous ne recevons pas de courrier, nous pouvons cependant connaitre les nouvelles du monde grâce à un poste de télévision ou sur les ondes radios, mais je dois dire que j'en n'était pas un adepte. trop occupé par le développement de Genosha qui me prenait beaucoup de temps et il en fallait pour cultiver la terre et batir des logements pour les mutants qui demandaient asile. "Je viens te voir pour prendre des nouvelles, je vois que ton petit institut s'est considérablement développés" N'ayant pas mon casque sur la tête Charles pourrait très bien sonder mon esprit, mais avec notre passé commun, il en était devenue retissant. Je n'avais aucun plan malveillant ces temps ci, donc je n'avais rien à cacher.
"Cela fait longtemps, comment te porte tu? As tu des nouvelles de Raven?!" je dois dire que c'était l'une des raisons de ma présence ici, savoir ce que Mystique était devenue, dans l'espoir de savoir qu'elle allait bien et peut être pouvoir la recruter, comme au bon vieux temps. Pauvre Charles, j'étais à peine arrivé que je le harcelait déjà de question, mais il y en a une que je ne lui avait pas encore posé, pourquoi conseillait-il à ces élèves la prudence et je sentais que dans son regard que quelques choses n'allait pas, il était inutile d'être télépathe pour savoir quand Charles avait quelques choses qui le tracassait. Je le connaissais depuis tellement longtemps, que ça en devenait évident. Alors je le regardais en plissant un peu les yeux, ayant remarquer sa détresse.
Charles était heureux de revoir Erik. Mais il ne pouvait cependant s'empêcher d'être légèrement sur la défensive. Il faut dire que leurs retrouvailles se passaient souvent dans des contextes alarmants, voire apocalyptiques, et que la dernière fois Erik n'était pas exactement venu pour éviter la catastrophe... Même s'il avait fini par se reprendre et les avait en fin de compte aidés à vaincre Apocalypse, les deux mutants gardaient des visions très différentes du monde, ce qui les amenait à devoir parfois s'affronter.
Erik lui tendit la main, il la serra avec douceur et fermeté. Le mince sourire de Charles s'agrandit lorsque son ami lui annonça être heureux de le revoir, et de voir son manoir empli de vie. Le professeur porta un regard attendri sur son école, son rêve de toujours qui semblait enfin pouvoir se réaliser.
« Oui, la vie a repris son cours. »
Il venait pour prendre des nouvelles ? Cela rendit Charles songeur. Erik s'était-il inquiété de son sort lors du snap de Thanos ? L'avait-il recherché ? Savait-il qu'aucun des X-Men n'y avait survécu ? Et pourquoi revenir maintenant, des mois plus tard ? Simplement pour savoir comment il se portait ? Et comment se portait sa sœur...
« A ma connaissance, Raven va bien. Quant à moi, je me porte à merveille. Comme tu le vois, l'école a rouvert ses portes, nous accueillons une quarantaine d'élèves. »
Charles était volontairement resté évasif concernant sa sœur de cœur. Son passif avec Erik était complexe. C'était un sujet qu'ils n'évoquaient que très peu ensemble, un sujet très sensible, surtout pour Charles. Il lui avait fallu des années pour recoller les morceaux avec Raven, en partie à cause d'Erik. A présent qu'elle vivait de nouveau à ses côtés, il ne tenait pas à ce qu'elle reparte, aussi garda-t-il sous silence le fait qu'elle vivait à l'Institut.
Erik ne présenta pas le mutant à ses côtés. Charles sentait en lui quelque chose de primitif, de bestial, à l'instar de Hank lorsqu'il était sous sa forme mutante, sauf que l'inconnu avait une apparence parfaitement humaine. Trop parfaitement. Quelque chose ne collait pas. Le télépathe observa le mutant avec intensité, perçant l'illusion qui le dissimulait. Sans faire la moindre remarque à ce sujet, il demanda innocemment à Erik :
Alors que Charles me prenait la main et la serrais amicalement en guise de salutation, je le sentais rassurés quand il contemplait son manoir, sachant ce qu'il représentait pour lui et pour les mutants. Le swap de Thanos m'avait anéanti, mon rêve d'un avenir mutants avec lui, mais cette seconde chance qui nous étaient offerte, je ne devais pas la laisser m'échapper, je ne pouvais pas. Je ferais tous ce qui est en mon pouvoirs pour la maintenir en sécurité, notre avenir en dépendait. Aussi je le sentais trop évasif concernant Raven, je le connaissais si bien qu'il était évident qu'il me cachait quelques choses, mais je décidais de ne pas envahir ces secrets, si Raven avait décidé de rester anonyme, je devais respecter son choix. " Une quarantaines d'élèves dit-tu?! Et bien, je te félicite, tu as accomplis ton rêve, mon vieil ami" Je finis cette phrase sur un sourire amical, en lui relâchant la main. " J'ai moi même créé ma propre équipe en souvenir de l'institut et des années sombres. Pendant ces cinq années, je suis venu ici, je venais d'assister à la fin du monde... Alors que la vie débordait au sein de ma ville que j'avais moi même bâtit...Ma confrérie...Un havre de paix, ou les mutants serait en sécurité et pourrait vivre en harmonie, Thanos d'un claquement de doigts, mit fin à mon rêve." Je fermais les yeux pendant un instants et tous ces souvenirs déchirant me revenait en mémoire " Alors, je suis venu ici. J'espérais que tu avais survécu, mais seul cette épaisse poussière, ces cendres...Jonchaient le sol de l'institut. J'ai demandé à Psylocke, d'utilisé le cerebro pour lancer un message aux survivants, afin qu'il trouve refuge ici. Je suis partit ensuite en quête d'un autre groupe de survivant en laissant Psylocke et mon ami ici présent, d’accueillir d'éventuels survivants. Puis, au fil des années, les gens arrivaient, jusqu'au retour de tout le monde. Je pus alors retrouver mon havre de paix, tel que je l'avais laisser." je finissais mon récit, tout cela pour dire que d'avoir gérer l'institut pendant cinq ans, m'avait inspirés et motivé plus que jamais d'aider la cause mutante.
Genosha, commençait elle aussi a prendre de l'ampleur. J'en étais très fière. C'était bien l'institut qui m'avait inspiré pour Genosha, bien avant le swap de Thanos, je crois que l'idée m'étais venue juste après la bataille contre Apocalypse, j'avais réaliser que de protéger les mutants était bien plus important, que de faire la guerre aux humains, mais la guerre était parfois inévitable et elle était parfois nécessaire si je voulais conserver notre ère. Je vis Charles observer mon ami pendant quelques secondes, je compris qu'il le sondait "Oh oui pardonne moi Charles, je te présente Dent de Sabre..." Mon regard croisait celui de Victor et il comprit ce qu'il signifiait. Victor désactiva son illusion et révéla sa véritable apparence. Ce qui représentait un simple être humain, laissait place à une immense bête féroce. Des yeux noirs, des dents pointues, une fourrure blonde qui faisait penser à la fourrure des lions, des yeux noirs de jais et des griffes acérés. Victor qui était vêtue de vêtements de couleurs sombres et d'un long manteaux grisâtre, "Je te présente, Charles Xavier, un ami de longue date" Victor lâchait un sourire sadique, pas qu'il voulait du mal au professeur, mais c'était un sourire qu'il avait naturellement. "Tu sais, je n'ai pas pour habitude de cacher la vrai nature des n'autres, mais l'apparence de Dent de Sabre à tendance à rendre certains...Nerveux et ce qui les rends nerveux à tendance à le rendre nerveux lui aussi....Et ont connaient tous la véritable nature des humains quand ils deviennent nerveux"
Les présentations faites, je regardais Charles et attendais ses réactions.
Charles écouta avec beaucoup d'attention le récit d'Erik. Il avait pu rassembler une nouvelle confrérie - les prémices de la première avaient été anéantis par Trask dans les années 70 - et avait même bâti une ville pour eux. Un endroit où les mutants pouvaient vivre en paix et en harmonie... Ces mots sonnaient étrangement dans la bouche de Magneto, lui qui à une époque affirmait que la paix n'avait jamais été une option.
Puis son vieil ami était venu à l'Institut après le snap de Thanos, trouvant le manoir désert. Avec ses compagnons, dont Psylocke qui était donc restée avec lui, ils avaient en quelque sorte tenu le rôle que le professeur ne pouvait plus tenir. Ils avaient invité les mutants survivants et en détresse à les rejoindre. Ils avaient utilisé l'Institut comme un havre de paix, comme un asile.
Charles en fut très surpris. Erik n'avait jamais voulu rester à l'Institut, il n'avait jamais voulu prendre part au projet de Charles, qu'il jugeait trop utopiste. Et voilà qu'il avait maintenu le manoir à flot durant plusieurs années, voilà qu'il tenait un discours proche du sien.
« Je suis heureux de t'entendre parler de paix Erik... »
Il ne fit aucun commentaire sur le fait qu'Erik ait investi l'Institut durant son absence, et ait utilisé le Cerebro. Ce n'était pas important. Ce qui comptait, c'était que Magneto semblait avoir évolué. Avait-il réellement mis de l'eau dans son vin ? Le choc de perdre tant d'êtres chers d'un coup lui avait-il ouvert les yeux ? Charles espérait que ce soit possible, que son ami ait réellement laissé de côté ses idées guerrières de domination de l'humanité pour se consacrer à sa race dans un but bienveillant.
Erik lui présenta son ami, l'appelant par son nom de mutant, qui semblait lui aller à merveille. Le surnommé Dent-de-Sabre désactiva sa projection illusoire pour se montrer sous sa véritable apparence, bien que ce ne soit pas nécessaire au vu des capacités du télépathe. Mais Charles appréciait l'intention de sincérité. Le professeur ne porta aucun jugement de valeur sur la créature mi-homme mi-bête qui aurait pu rebuter bien des êtres. Il l'observa comme s'il était parfaitement normal, et posa sur lui le regard bienveillant que l'on adresse à l'ami d'un ami.
« Ravi de faire votre connaissance. Ici vous ne craignez rien. Il reste quelques élèves qui ne sont pas partis dans leurs familles, mais votre apparence ne les choquera pas. »
Comme le ballet des voitures était terminé, Charles actionna la commande de fermeture du portail à distance grâce à son bracelet connecté. Estimant qu'il n'était pas nécessaire de rester dans le froid plus longtemps, il sourit aux deux mutants et leur proposa :
« Que diriez-vous de venir prendre un verre dans mon bureau ? Vous connaissez déjà les lieux, mais nous avons fait de nombreux travaux et aménagements depuis notre retour. Il y a à présent tout le confort nécessaire. »
Charles semblait ravie que je lui parle de paix, il est vrai que la paix était un rêve pour lui depuis toujours. Si pour moi, la paix n'avait jamais été une option, c'était parce que les humains n'avaient jamais été pour partager le monde avec des "monstres" tels que nous et que de toutes manières ils avaient garder leurs personnalités primitif que leurs avaient légués l'homme préhistorique, en essayant de nous exterminés à maintes reprises.
Il fallait bien que quelqu'un ose défendre la cause mutante et je suis fier d'avoir été leurs leader. Mais, après les récents événement concernant Thanos et son armée et notre extermination à tous, je compris qu'il y avait pire que les humains dans l'univers. En général, mon opinion concernant les humains n'avait pas vraiment changer, nous mutants somme toujours l'avenir du monde, mais disons que désormais, j'étais prêt à les tolérer. Il ne faudrait juste pas, une nouvelle agression des mutants, sans quoi, j'enverrais l'un de mes chasseurs s'occuper du problème, voir même me déplacer directement pour "remettre les choses en ordre" . Fidèle à lui même Charles se montrait intéressé et bienveillant à la rencontre d'un nouveau mutant " Tu sais, ce n'était pas vraiment pour toi ou ton école que je lui est transmis ce bracelet d'illusion...Mais, plutôt pour les humains lors de notre arrivé en ville. Notre présence n'étant pas de provoquer une émeute." Les derniers résident partit, du moins ceux qui devaient partir, Charles actionnait le mécanisme qui refermait la grille de l'école, puis il nous invita à entrer pour boire un verre. "Volontier mon ami..."
Nous le suivions alors à l'intérieur, puis Victor renifla encore " Cette odeur, je la connais...Mais elle semble différente de celle que j'avais dans mes souvenirs...c'est étrange cette odeur de métal froid qui s'en mélange" Creed avait sentie l'odeur de quelqu'un qui lui était familier, selon lui elle lui était plus métallique qu'a l'origine, Victor avait la capacité de différencier plusieurs odeurs à la fois et d'en retrouver une seule parmi de nombreuses, ce qui faisait de lui un pisteur incroyable. Creed avait reconnu à qui appartenait cette odeur, qui n'était qu'autre que celle de Wolverine, mais, cette petite différence métallique lui mettais encore le doutes, moi je n'avais pas cette capacité qu'avait Victor, par contre je pouvais sentir le métal à des kilomètres, mais cette odeur d'adamantium, m'étais jusqu’à aujourd'hui inconnu. "Oui, je le sens aussi..." disais-je simplement sans y apporter plus d'importance. Je suivais Charles avec Creed à mes côtés, le manoir semblait identique pour moi, bien que mieux aménager pour accueillir les nombreux résidents. "Ne t'en fait pas Charles, nous ne t'embêterons pas longtemps...
Erik expliqua à Charles que le bracelet d'illusion servait surtout à dissimuler son ami mutant aux yeux des humains, et ce afin d'éviter une émeute. Une fois de plus, Charles fut surpris d'entendre ces mots dans la bouche de son vieil ami. Il s'inquiétait du sort des humains ? Il prônait la discrétion des mutants ? Voilà qui était à la fois surprenant et rassurant.
Il conduisit les deux mutants à l'intérieur du Manoir. Le surnommé Dent de Sabre sembla alors troublé par une odeur qu'il disait connaître, bien qu'elle soit différente. Le fait qu'Erik précise qu'il la sentait aussi attisa la curiosité de Charles, qui vérifia rapidement dans l'esprit de Dent de Sabre pour percevoir l'image de Wolverine. Il comprenait mieux à présent pourquoi il parlait d'une odeur mêlée de métal... Il avait dû le connaître avant que son squelette ne soit recouvert d'adamantium. Ce qui indiquait également que le mutant était plus âgé qu'il n'y paraissait. Le télépathe n'intervint cependant pas dans leur conversation, jugeant que tant qu'ils ne lui en parlaient pas directement, cela ne le concernait pas.
Charles vérifia rapidement où se trouvait Raven, il la localisa dans le gymnase du premier sous-sol. Bien, elle ne risquait donc pas de débarquer à l'improviste et de tomber sur Erik. Quant à Wolverine, il était dans sa chambre au second. Entendant la remarque d'Erik sur le fait qu'ils ne le dérangeraient pas longtemps, il répondit par une moue amusée.
« Ne sois pas ridicule, tu sais bien que tu es le bienvenu. »
Le professeur les invita sereinement à entrer dans son bureau, situé près de la grande entrée du manoir, et qui était loin d'être un bureau ordinaire. La pièce était grande, elle aurait pu aisément contenir un petit appartement. Elle comptait un coin salon avec des fauteuils, une table basse et une grande télévision, une bibliothèque qui courait sur plusieurs murs, de nombreux écrans de surveillance, et bien sûr une grande table de travail en chêne massif richement ornementé. Il leur proposa de prendre place dans les fauteuils du petit salon tandis qu'il se dirigeait vers le mini-bar pour servir trois verres d'un excellent whisky. Il leur donna un verre à chacun, prit le dernier et le leva pour trinquer.
Je suivais Charles donc, Victor sur mes talons, on pénétrait alors dans le bureau du professeur. Le bureau était grand et magnifiquement bien aménagé. Il y avait un coin salon, une immense bibliothèque et des écrans de surveillance qui devait être disposé pour surveiller l'ensemble de l'école, intérieur et extérieur. Biensur il y avait aussi un grand bureau en chêne, bref le bureau de Charles était un salon ordinaire, le genre de salon qu'aurait n'importe quel grand appartement, pour les dimensions du moins et en beaucoup plus chic. Charles nous invitait donc à nous asseoir dans les fauteuils du petit salon, alors qu'il se dirigea vers le mini bar pour aller chercher une bouteille de Whisky et il nous donnait un verre que je pris, tout comme Victor. Je m'asseyais donc sur l'uns de fauteuils et déposait ma mallette sur le sol juste à coter de mon fauteuil. Victor lui préférait rester debout, il semblait plongé dans un rôle de garde du corps, toujours à l’affût, a l’affût de ses sens également. Il vidait son verre d'une traite, sans même un regard ou un remerciement pour Charles, je le regardais d'ailleurs, la mine un peu renfrogné, n'aimant pas vraiment ce genre de comportement, surtout pour quelqu'un qui venait de nous ouvrir sa porte et de nous offrir un verre, Victori manquait parfois de tact...En vérité je ne l'ai jamais vu avoir de tact, il était plutôt du genre brute en vérité. Je repris mon attention sur Charles et le suivais dans sa lancé et levais mon verre à mon tour « Aux rêves accomplis. » avant de prendre une gorgée. Je sentais le breuvage brûler quand il descendait dans l’œsophage, il était bon.
Malgrés tout ça je sentais que quelque chose n'allait pas, je connaissais Charles depuis longtemps et comme je le disais, je savais quand quelque chose le troublait " Qui a t-il mon ami ?!" lui demandais-je avec une inquiétude sincère. Qu est-ce qu'il me cachait encore, des fois je regrettais vraiment de ne pas être un télépathe, mais quand même je préférais être dans ma situation, je pense qu'être télépathe pouvait être vraiment difficile. Je fixais Charles voyant bien qu'il ce passait quelques chose, mon attention se dirigeais alors vers un journal poser pas trop loin, je ne savais pas encore pourquoi, mais je sentais que je n'allais pas apprécier ce que j'allais lire, alors que je me levais pour aller l’attraper, mon verre à la main...
Le compagnon d'Erik se montrait rustre et morose, mais Charles ne s'en formalisa pas. Il avait bien vite compris que le mutant n'était pas du genre à entretenir de longues conversations courtoises. Sa part animale était très forte en lui. Le professeur n'insista nullement, il le laissa se poster debout auprès d'Erik, et tâcha de ne pas le déranger, ni par des regards, ni par des paroles, faisant en quelque sorte comme s'il n'était pas là, sans toutefois paraître impoli.
Les deux vieux amis trinquèrent ensemble et savourèrent cet excellent whisky, comme au bon vieux temps. Il ne manquait que l'échiquier pour un rappel nostalgique du passé. Mais Charles n'était malheureusement pas d'humeur à jouer ou à avoir le cœur léger. Les nouvelles reçues de New-York avaient chamboulé les mutants de l'Institut, et il régnait au sein du manoir une atmosphère d'angoisse à laquelle le télépathe était très sensible.
Erik s'en rendit compte, puisqu'il s'inquiéta pour lui. Lorsqu'il lui demanda ce qu'il y avait, Charles leva ses yeux clairs vers lui et constata qu'Erik le fixait d'un air soucieux. Il avait toujours été difficile pour Charles de cacher ses émotions à son vieil ami, et une fois de plus Erik n'avait pas eu besoin de télépathie pour se rendre compte que quelque chose le préoccupait. Charles fit une moue faussement désinvolte pour tenter de le rassurer et de minimiser son affliction.
« Ce n'est rien... Des problèmes en ville, qui je l'espère seront vite résolus. »
Mais Erik s'était levé, et avait saisi le journal posé bien trop en évidence pour qu'il ne le remarque pas. L'article en première page évoquait clairement le tueur en série qui sévissait actuellement à New-York et le fait qu'il ne s'attaquait qu'aux mutants. C'était le genre d'informations qu'il aurait mieux valu qu'Erik n'apprenne pas, du moins pas si abruptement. Anticipant sa réaction, Charles se rapprocha de lui et lui dit :
« L'affaire est préoccupante, mais la police de New-York travaille à la résoudre. L'inspecteur en charge de l'enquête est un homme compétent, expérimenté et intègre. »
Le professeur avait en effet fait quelques rapides recherches lorsque le nom de l'inspecteur avait été cité dans un précédent article. Mais le message qu'il voulait surtout faire passer à son vieil ami en expliquant cela, était que l'affaire était gérée par les humains mandatés pour cela, et qu'il fallait qu'il en soit ainsi. Il ne fallait surtout pas que les mutants interviennent et tentent de faire justice eux-mêmes, comme Magneto aimait le faire.
Charles se doutait que sa remarque ne conviendrait pas à son virulent compagnon, et il se préparait déjà au débat qui allait avoir lieu dès que Erik aurait terminé de lire l'article.
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