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MessageSujet: Re: [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan - Page 2 EmptyMar 11 Juil 2023 - 16:43



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Ft.  @Lucy Orchent - 02 Décembre 9h du matin

J'avais tapé dans le mille semblait-il. Mais comment expliqué que le domaine japonais vienne s'immiscer dans celui de la Chine, et c'était facile, durant la purge japonaise qui consistait à éliminer les Ninja, beaucoup d'entre eux ont migré vers la Chine pour subsister et essayer de revenir au Japon par la suite, ce qui ne s'est jamais fait. Les Triades recrutant ces derniers ninja pour leur compte.

- Les Ninja ont été de migrer en Chine lors de la grande purge Japonaise. Certains ont du rejoindre les triades chinoises pour survivre, proposant leur services et leur art. Mais les conflits politiques et culturels ont eu raison à ces confréries. Les nom de ces confréries sont demeurées secrètes. N'oublions pas que ces ninjas étaient des espions, donc personne ne devait savoir qui ils étaient et ce qu'ils faisaient.

Je parlais en connaissance de cause, puisque j'avais rejoins une confrérie déjà installée en Chine et qui travaillait dans l'ombre, mais offrait ses services au triades pour résister. Ils auraient voulus retourner au Japon et faire renaître les confrérie ninja. Mais cela n'a jamais pu se faire. Dès lors, la confrérie à été dissoute et beaucoup sont morts lors de ce raid meurtrier. Nous étions deux survivants. J'étais maintenant la seule.

- Cette arme est une partie des rescapées d'un raid qui a illuminé les derniers survivants d'une confrérie vieille d'un millénaire et qui voulait faire renaître l'art ninja au Japon. Ils n'en ont jamais eu l'occasion. On m'a confié ces lames avant que je revienne aux Etats-Unis. Je les ai gardé longtemps avant de me décider à les vendre. L'une d'elle est chez moi, je la conserve parce que j'ai connu son possesseur.

Je retenais avec difficultés mes larmes. On touchait au privé, à mon vécu. Je gardais des souvenirs très difficiles de cette période. J'ai perdu beaucoup d'amis ce jour là. Yun et moi avions eu la chance de nous sortir, mais nous savions tous deux que la confrérie était morte ce jour là, la dernière d'une longue lignée.

- Je ne prétend pas tout connaître, mais j'ai de bonnes connaissances et je ne cesse d'en acquérir plus. Mais si je peux éclairer ta soif de connaissance, je peux me renseigner et faire quelques recherches pour te conseiller des livres.

C'était une promesse que je pouvais aisément tenir. Je profiterais de cette rechercher pour en apprendre moi-même plus sur certains sujets qui me tenaient à cœur. Pour l'heure, je devais savoir si la lame l'intéressait.

- Le prix d'une lame est fixée en fonction de la capacité à la dater, si elle possède une histoire plus ou moins longue - qu'on peux tracer ou pas - et un certificat quand on connaît sa provenance et qu'on peut prouver qui l'a confectionner, quand et comment ?

Le prix bas expliquait que certains documents manquaient et que ces lames sont relativement peu documentées. Un Katana en revanche était souvent issue d'une lignée et possédait une histoire claire et précise. Pourtant peu des plus ancien existait encore. Que ce soit Chine ou Japon, cet art restait chargé de rumeurs provenant de l'histoire et surement transformées au fur et à mesure qu'elle passait d'une main à l'autre. Rien ne valait le papier pour authentifier un objet.

Elle avait choisi un art bien peu documenté. Il fallait faire confiance aux dessins et peinture et à une histoire relatée par des conteurs plus que par des scribes reconnus.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan - Page 2 EmptyJeu 13 Juil 2023 - 11:41




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J’ai l’habitude de faire des erreurs. C’est ainsi que j’apprends : essai-erreur. Après, il faut voir qu’il y a des erreurs plus ou moins graves, avec toute la polysémie de ce dernier mot. Une erreur qui permet uniquement de réessayer et d’en apprendre est une bonne chose. Une erreur qui blesse et détruit, une mauvaise. Comme tout le reste, il s’agit là d’extrémités d’un spectre bien plus large et nuancé.

Le fait que les ninjas soient allés se réfugier plus loin que les daimyos voisins, dont Tokugawa Ieyasu qui est le personnage historique que j’ai le plus étudié dans cette histoire, lors de la soumission de la province d’Iga me fait acquiescer. De ce que j’ai lu, les origines des ninjas sont assez floues mais remonteraient au VIIIe ou IXe siècle alors que des troupes vaincues et sans maître se seraient réunies dans les provinces d’Iga et de Koga (comme le maître pokémon spécialisé poison et à l’esthétique ninja, oui) pour mettre en commun leurs compétences. Je ne me souviens plus bien quand est arrivée l’importation de L’Art de la Guerre et il me semble qu’une hypothèse implique également des enseignements liés à des sociétés secrètes chinoises mais on est sur des souvenirs très flous. Après, est-ce qu’appeler les shinobi retournés en Chine des ninjas alors qu’ils auraient retrouvé et intégré les rangs de leurs cousins n’est pas un souci de nomenclature ? "Ninja" lui-même est un souci de nomenclature, étant un terme du XXe siècle pour désigner ceux qui s’appelaient eux-mêmes "shinobi" justement. La diffusion du terme ninja est liée à celle des ninjutsus, qui se revendiquent de l’affiliation même si rien n’est prouvé, il me semble. Cette fois, c’est surement Nathan qu’il faudrait interroger ! Il ne pratique aucune forme des dix-huit disciplines mais c’est celui avec les meilleures connaissances en arts martiaux et techniques de combat de nous trois. Le fait qu’il pratique, surement. Enfin Bref.

« Cette arme est une partie des rescapées d'un raid qui a illuminé les derniers survivants d'une confrérie vieille d'un millénaire et qui voulait faire renaître l'art ninja au Japon, continue mademoiselle Rainston en me faisant acquiescer avec seulement un petit doute sur le "illuminé" qui me semble une mauvaise compréhension de ma part, un "éliminer" étant proche mais changeant complètement le sens de la phrase. Ils n'en ont jamais eu l'occasion. »

Mains sur les hanches et buste légèrement penché en avant, je continue de fixer ma professeure improvisée avec attention. C’est définitivement un "éliminer" et non "illuminer". Quant à faire renaître l’art ninja, c’est l’ambition officielle de beaucoup d’écoles de ninjutsu. D’une certaine manière, la démarche est la même que celle des AMHE mais le point de vue occidental occulte pas mal l’aspect reconstructif puisque ce n’est pas notre culture qui tâche de le faire. Plus important encore, les choses commencent à en devenir personnelle pour mademoiselle Rainston : elle s’intègre à l’Histoire, puisqu’elle a récupéré les lames des défunts malgré plusieurs siècles de décalage entre leurs morts et sa récupération, et elle avait vraisemblablement beaucoup d’affection pour la personne qui lui a transmis lesdites lames. Ou une seule, puisqu’elle est la seule à avoir un "possesseur".

Mes sourcils se froncent d’incompréhension puisque "possesseur" sous-entend quand même des ninjas récents, ou plus probablement un pratiquant du ninjutsu se considérant comme tel, mais je verrais cela en temps voulu. Si les ninjas existent toujours, je suis sûre que cela intéressera le SHIELD. Je me demande à quel pourcentage du réseau de renseignement d’Emy je contribue, considérant que je lui ai déjà ramenée deux grosses affaires et que je continue de rapporter ce que ma Chance me fait découvrir. Parallèlement, je me demande ce qui est arrivé pour que la commerçante soit aussi mal à parler d’un de ses objets. J’ai beaucoup d’hypothèses, qui vont d’un ancien amant décédé à simplement une surcharge de travail ayant déclenché un processus de burnout, mais je ne vois pas réellement comment aborder aucune d’elle sans me mêler de ce qui ne me regarde pas et mettre les pieds dans le plat. Deux choses qui, comme le reste, ne me gênent pas.

Sauf que mademoiselle Rainston se ressaisit et change de sujet par association d’idées. Je pince les lèvres en un demi-sourire désolé et compatissant. L’apprentissage est une quête éternelle que je pratique également, quoi que de manière chaotique car guidée par ma Chance et les intérêts du moment plus que part une volonté de recherche ou de reconnaissance universitaire particulière, mais je ne saurais pleinement m’en réjouir puisque cela vient en pansement du problème précédent.

« Merci beaucoup, réponds-je avec un sourire plus grand et un acquiescement lorsqu’il est question qu’elle se renseigne pour me conseiller des articles de recherche à propos des éléments qu’elle a amenés. Vous avez le numéro de mon agent et il pourra vous faire parvenir un mail pour le contacter. »

A moins qu’elle n’ait pas gardé le numéro professionnel d’Enzo mais elle pourra le retrouver sur la liste d’appel du magasin. Je ne m’inquiète pas pour cela. Pas plus que d’utiliser mon entreprise comme interface personnelle ; c’est courant et cela n’en gênera pas les membres puisque j’y suis seule. Enzo, Nathan et Mike travaillent pour moi avec un intéressement ; sachant que Mike n’a plus de contrat depuis la fin d’A Princess Story et qu’il va falloir que j’en rediscute avec lui pour les prochains. Un truc de plus à faire, heureusement que je ne suis pas déjà débordée ! Et que je suis multi-tâche.

Comme je m’en doutais, le prix d’une lame est déterminé comme celui de n’importe quel autre œuvre d’art. A cinq ou six cent dollars, les épées qui m’intéressent doivent être surtout de l’ordre du "ou pas" dans le retraçage de leur histoire. Ce qui est cohérent avec des volontés de sociétés secrètes. Peut-être que les ninjas sont aussi bien documentés par les recherches ninjutsu et que c’est pour cela qu’on utilise ce terme même pour les sociétés chinoises qu’ils ont voulu rejoindre ensuite : elles, elles sont réellement occultes. Ce qui fait que leurs reliques n’ont pas grande valeur monétaire tant que les recherches archéologiques n’ont pas suffisamment avancé. Ce qui en fait un placement possiblement intéressant si des sources commencent à être découvertes. Je verrais bien lorsque des articles me seront conseillés et au pire je repasserais en acheter plus tard. Ce qui est sacrément ironique lorsqu’on considère que je rechigne autant à fabriquer des armes pour me défendre… mais ce sont des épées, elles sont obsolètes niveau armement. Une œuvre d’art destinée à la décoration, à la location et à la revente. Ou à faire un cadeau.

Croisant les bras devant moi, j’hésite à demander les références connues sur les différentes lames avant de m’en abstenir. En parler à failli faire pleurer la commerçante ainsi n’est-ce sans doute pas un bon plan. Elle a changé de sujet, restons dans cette lignée. Même si le dernier sujet est justement le "qui-quand-comment". Est-ce que je pourrais me concentrer sur le comment ? Ma ferronnerie d’art devrait m’apporter quelques tangentes avec la forge mais ça remonte sacrément loin. Pourtant, il doit y avoir matière puisque je crois me souvenir que les techniques d’épuration japonaises, possiblement utilisées sur les lames d’héritage japonais puisqu’il y a une volonté traditionnaliste d’après les connaissances de mademoiselle Rainston, sont différentes de celles utilisées en Europe. A l’exception possible d’une technique scandinave mais comme le nom ne me revient pas là je vais apporter plus de confusion que de concret. Mauvais plan.

« Je vais probablement prendre l’une des lames ninja, dis-je avec amabilité pour rassurer la commerçante sur le bienfondé de son investissement en temps et en émotion. Le temps que je me décide sur laquelle, pourrions-nous voir des vases ou des parures liés au phénix chinois ? »

Je pense que je vais prendre la lame avec le symbole d’un chat. FORCEMENT. Après, je me donne encore le temps d’y réfléchir un peu. Parce que la lame avec le symbole bambou peut être bien fun aussi une fois complétée par une peluche de koala ou de panda.



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Dernière édition par Lucy Orchent le Lun 17 Juil 2023 - 9:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan - Page 2 EmptyJeu 13 Juil 2023 - 13:17



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Ft.  @Lucy Orchent - 02 Décembre 9h du matin

Une affaire rondement menée était une affaire qui demandait des recherches. J'avais rarement trouvé une personne qui s'y connaissait dans un domaine que je maîtrisais complètement. Et j'appréciais réellement le moment passé à chercher un objet spécifique, pas forcément rare, mais qui correspondait à ce qu'elle recherchait. Ce qui avait pu paraître une recherche futile était devenu un débat d'histoire très intéressant même s'il était émouvant pour ma part considérant mon passé en Chine.

Elle paraissait intéressée et se donnait le temps de la réflexion, ce qui me paraissait normal. Elle voulait sûrement avoir des informations complémentaires. Cela rendait l'échange bien plus intéressant et je trouvait mon interlocutrice moins futile qu'il n'y paraissait. Elle possédait des connaissances, elle était indéniablement cultivée.

*****

Nous passions à un autre sujet. Elle voulait voir d'autres articles. Le temps de l'ouverture était pratiquement arrivé. Je m'excusais auprès de ma visiteuse afin d'apposer une excuse aux éventuels visiteurs du matin pour profiter de ma cliente spéciale le plus possible. Nous pourrions ainsi encore partager avec elle de ses connaissances en apportant les miennes. Elle était de plus avide d'apprendre. Il était rare de voir ce genre de client. Son statut de VIP lui apportait un peu plus de mon temps. Les autres pouvaient bien attendre un peu. Même si je retardait l'ouverture, cela n'empêchait pas le magasin de tourner en sachant que certaines pièces étaient disponibles en ligne. Les ventes se poursuivaient donc malgré tout et les chiffres parlaient d'eux-mêmes, le chiffre d'affaire était assez bon pour que j'accorde du temps à cette personne particulière en repoussant l'ouverture de la boutique.

Elle parlait d'art chinois particulier lié au phénix. Je pouvais donc lui montrer de la porcelaine et des objets ouvragés reprenant des motifs d'oiseaux qu'on appelait en chine le Fenghuang. Mais je précise que cet oiseau n'a rien de commun avec le phénix qu'on connait. Coloré et faussement enflammé, il fait penser à un faisan coloré dont le chant était le plus fabuleux au monde. Le mythologie en fait l'animal qui représente différentes vertus (voir HRP).


Le premier vase était un vase plutôt récent, donc moins cher, mais de belle facture coûtant à peine 500$, puis vient une pièce datant d'un bon siècle et plus rare, plus coloré aussi, coûtant 1400$ et enfin un dernier duo de vases datant de 200 ans et très bien conservés et ne pouvant être vendus séparément mais coûtant la modique somme de 35.000$. Toutes les pièce étant marquées et vendues avec un certificats d'authenticité, parce qu'appartenant à des familles ou des ventes privées.

- Vous avez de nombreuses pièces, de tous âges, donc avec une variation de prix très variable. Plus l'objet est ancien, plus il coûte cher, mais le suivi pour les porcelaines sont plus facile, nous les faisons authentifier avant de les mettre en vente et elle s'accompagne de certificats.

Dans la même lancée et dans le style du Feng, les vitrine suivantes montrait de statue en laitons ou encore une théière dans une manier d'osier refermé par une fermeture en métal ouvragé.

- J'ai également beaucoup de pièce sur catalogue, qui sont encore chez leur propriétaire, mais dont j'ai la charge de les vendre.Que cherches-tu au juste ?

Ce n'était pas le choix qui manquait, porcelaine, vases, objets décoratif, peintures... Il fallait savoir le prix qu'elle comptait mettre également. Je lui montrait le catalogue pour qu'elle le feuillette et se fasse une idée.


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HRP:
Le phénix chinois:
Models de Vases:
Statue:
Théière:



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MessageSujet: Re: [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan - Page 2 EmptyLun 17 Juil 2023 - 10:39




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Lorsque la commerçante s’excuse auprès de moi pour aller le faire auprès des premiers clients qui ne vont pas tarder à arriver en repoussant l’heure à laquelle ils peuvent le faire, arriver, je me rends compte que j’ai peut-être un peu beaucoup passionnément trop pris mon temps. Le risque que je sois en retard est intolérable et intoléré. Comme on dit, "la pression je ne la subie pas : je la bois". Sauf que je suis pas fan de bière. Heureusement que je gère très bien la pression ; les spectacles devant deux milliers de personnes ou une trentaine de proches sont formateurs tandis que les interventions en consultance du SHIELD ou à la tête d’un trio de super-héros improvisé(s) aident à mettre cela à l’épreuve. A l’instar des diverses rencontres dangereuses voire horrifiques avec des surhumains, liés aux deux points précédents puisque la Slime m’a amenée au SHIELD puis à l’héroïsme approximatif tandis que j’ai amené Luke Hunt au SHIELD puis à l’arrestation toute aussi approximative. Enfin Bref, je suis pas en avance !

Comme il est question d’accélérer le mouvement, je me concentre et survole les objets liés au Phénix chinois tout en me disant que je vais m’abstenir de frimer avec mon poème biographique sur ma proto-divinité préférée. Car oui, j’ai fait ça. Si je n’étais pas tant un chat, je pourrais être l’oiseau-soleil. Enfin Bref, les vases. Tout en écoutant les explications sur les facilités d’authentification et de spéculation sur les pièces, je regarde celles-ci.

Le premier utilise un contraste entre le bleu-nuit de l’arrière-plan, le blanc des nuages au second plan et les dorés encadrant bleus et blancs pour faire le phénix au premier plan. Pertinent, efficace, mais ne correspondant pas à Jean. Next.

Le second a le fond blanc, le second plan coloré comme floral et le premier plan avec des fleurs, une mare et le phénix bien moins mythologique que le reste. La porcelaine est de qualité, le dessin aussi mais les couleurs sont trop diluées à mon goût car l’oiseau s’intègre plus qu’il ne ressort de son environnement. Next.

Les vases jumeaux me donnent l’impression d’urnes funéraires et sont clairement ce qui aurait le plus de chance de se retrouver dans ma collection. Fond blanc, arrêtes argentées, motifs floraux. Pas liés au Phénix de ce que je vois donc Next ; pour cette fois.

La statue me fait sourire. Je ne la pense pas en or mais je l’imagine tant au sein d’un cabinet de curiosité que sur un bureau. On retrouve les nuages, soufflant sur les montagnes, dans le socle où se perche l’oiseau. Les plumes caudales de celui-ci forment une cape qui accroit la digne majesté avec laquelle il tient sa gorge et sa tête, encore renforcée par les plus crâniennes. Une aile est repliée, l’autre commence à se déplier pour une raison que j’ignore. Le détail est bon considérant la petite taille de la statue, même s’il pourrait être mieux puisque le corps est un peu délaissé par rapport au reste. Je souris néanmoins.

La théière est une théière et me semble donc un cadeau hors sujet pour Jean ; et pas le hors sujet qui ferait sourire. Next.

« J'ai également beaucoup de pièce sur catalogue, précise mademoiselle Rainston en attirant mon regard sur elle, qui sont encore chez leur propriétaire, mais dont j'ai la charge de les vendre. Que cherches-tu au juste ?

- J’ai une collection de céramiques chinoises d’un million et quelques, si jamais j’ai besoin de faire évaluer le prix exact ou de trouver preneur je vous appelle,
réponds-je avec amabilité avant de m’interrompre en réalisant que je n’ai pas répondu à la question. Je vais prendre la statuette et la lame avec le bambou. C’est possible d’avoir un carton cadeau pour la première mais pas pour la seconde ? »

Je parle vite, étant passé en mode business et ayant des délais à tenir. Je retourne le visage vers Nathan avant de lui parler de bias.

« Jo, faut qu’on trouve un petit panda en peluche à mettre sur la garde. Rappelle-le-moi si j’oublie.

- Je te rappellerai que tu dois te rappeler de quelque chose et on cherchera ensemble, quoi.

- Deal,
énonce-je vivement sans acquiescer avant d’en revenir des yeux et du visage à mademoiselle Rainston alors que je tends une main, coude plié, en attendant que mon garde du corps y dépose ce que je lui demande. Du coup $750. »

L’ordre des prix des épées ninjas était de $500 à $600, donc je tire vers le plus gros, tandis que la statue est à $150. Le compte est bon et je suis pas mal non plus.

Après avoir fouillé les poches intérieures de ma veste, Nathan en sort un long portefeuille qu’il me donne. Je ramène ma main devant moi et y joins son homologue pour ouvrir mon précieux et compter aisément huit papiers, sur les dix qui se trouvent dans la partie destinée aux billets.

« Pourrez-vous accompagner l’achat d’une facture en mon nom propre, demande-je tout en marchant en suite de mademoiselle Rainston, prête à lui transmettre la monnaie lorsqu’on sera à la caisse et ayant conscience qu’il n’y a aucun moyen de justifier cet achat au nom de mon entreprise pour en réduire les profits et donc les taxes ; que je ne paie déjà pas beaucoup suite à de l’optimisation fiscale. S’il vous plait. »

Une fois le paiement extrait de mon portefeuille, je rends celui-ci à Nathan sans un regard. Je sais qu’il le rangera dans la poche où il l’a trouvé.

« Gardez la monnaie. J’aurai bien négocié une réduction de $25 sur le tout afin de vous donner un pourboire traditionnel de 10%, soit $72,5, et d’arriver à 725+72,5= 797,5 arrondi à 800, déclare-je avec espièglerie lorsque je donne les huit billets de $100 à mademoiselle Rainston avant de faire un peu de suspens… mais je ne suis pas certaine que votre profession bénéficie des pourboires et j’espère que vous ne le prendrez pas mal qu’il ne soit que de $50, soit… »

5/75=Ø 50/75=Ø. 500/75=0,0… 75*5=325. 75*6=450, reste 50. Donc on a une boucle. Evidemment. Donc 5/75=0,066… soit :

« 6,66% de 750. Ça vous évite de rendre la monnaie et vous touchez la même chose dans tous les cas. »

J’hausse une épaule en conclusion de mon calcul et de mon énoncé compliqué de générosité simplificatrice. Je ne cherche pas à compliquer mais je suis compliquée de nature. Miaou !



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MessageSujet: Re: [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan - Page 2 EmptyLun 17 Juil 2023 - 14:20



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Ft.  @Lucy Orchent - 02 Décembre 9h du matin

La jeune femme semblait comprendre que j'avais d'autres obligation. De toute façon, je sentais bien que l'entretien touchait à sa fin. Mais j'avais été ravi de découvrir que même si en façade, la rouquine semblait un peu superficielle, elle avait des connaissances et cela ma rendait à mes yeux bien plus sympathique qu'il n'y paraissait.

Nous en venions aux comptes et à la décisions finale. Mais elle avait le temps de vite faire le tour des articles présents et jetait son dévolu sur la statuette et le sabre ninja bambou. Au final, le bilan était plutôt positif. Et elle me parlait du même coup d'une série de céramiques qu'elle possédait ét voulait faire estimer. J'étais heureuse d'avoir sa confiance pour une telle tâche. Elle me confierait donc ces coordonnées et nous devrions convenir d'un rendez-vous. Voilà qui était une bonne affaire pour moi. Et même si elle ne désirait pas les vendre par la suite, elle aurait une estimation correcte. Elle semblait croire que mes connaissances pouvaient lui apporter quelque chose. Nous serions donc amenés à nous revoir dans un future proche.

Elle parlais maintenant argent et me gratifiait même d'un petit bonus. Cela n'était pas vraiment nécessaire, mais il n'était pas utile de froisser notre nouvelle cliente. J'acquiesçais d'un sourire et d'un geste de tête. ELle demandait un emballage cadeau. Qu'à cela n'en tienne. Ce n'était pas vraiment la première fois qu'on me demandait ce genre de chose. Mais fallait-il lui livrer ? Il fallait que je le sache. Et j'allais évidemment lui imprimer une facture. Mais il fallait que je sache si tout devait être fait sur le champs.

- Et bien c'est très gentil. Y a-t-il besoin de vous faire lirver le tout ?

Je prenais le paiement des mains de la jeune avant que l'homme ne reprenne visiblement le coffre fort de poche de la demoiselle. On voyait qu'elle avait l'habitude de tout déléguer, même si elle aimait décider. Je pouvais déjà imprimer la facture. Je mettais l'argente dans le tiroir caisse, forçant mes clients à me suivre. Et je demandais si je devais joindre le papier à la livraison le cas échéant. Sinon, je devrais les faires patienter le temps de mettre le tout dans un bel emballage en joignant une pochette pour la facture et les papiers d'authentification de la statuette.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan - Page 2 EmptySam 22 Juil 2023 - 11:32




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Face à mon pourboire sans doute inutile et possiblement déplacé, mademoiselle Rainston hoche la tête avec un sourire qui ne me semble pas mimétique. J’ai énoncé les choses comme elles sont venues, tant dans mon ignorance que ma bonne volonté, et c’est accepté malgré l’aspect superficiel. Je montre mon appréciation avec l’argent et j’achète l’appréciation des gens ? Oui. Mais tout est sincère ! Tout autant que la surprise créée à la demande d’un emballage cadeau. N’ai-je pas expliqué qu’il s’agissait d’un cadeau hors sujet ? Et plutôt bien réussi au final : un sabre de ninja chinois pris pour qu’il ressemble à un samouraï japonais américanisé de l’espace. Je dis ça je dis rien mais je le pense quand même. Le talent. Et la Chance. Merci la mienne !

« Et bien c'est très gentil, déclare la commerçante en me faisant comprendre, à tort ou à raison, que mon attitude est très spéciale et légèrement malaisante. Y a-t-il besoin de vous faire livrer le tout ? »

Je me tourne vers Nathan dès que je suis délestée de mon argent, qui n’est plus mien du coup, afin de délester mon ami de ma veste. Je la repasse sur mes épaules avant de me retourner vers mademoiselle Rainston et de désigner d’un pouce le grand gaillard derrière moi.

« Il va s’en charger.

- En effet,
sourit Nathan avec nonchalance alors qu’il fait un pas vers le comptoir pour récupérer l’épée dans sa boite de transport avant d’attendre que la statuette soit dissimulée. Il va falloir que tu me tiennes la porte.

- Du coup oui,
lui réponds-je avec un plissement d’yeux malicieux, sauf que nous sommes chez mademoiselle et que la porte est encore fermée à clé. »

Je savoure une seconde ma victoire en regardant le soupir amusé de mon ami avant de passer à la mademoiselle suscitée et de lui faire un clin d’œil. J’ai apprécié qu’elle puisse s’adapter à mes horaires et ouvrir une heure avant les siens mais j’ai trop pris de temps ainsi doit-on poursuivre nos obligations respectives. Dommage, j’aurai bien frimé avec ma biographie poétique sur l’évolution de l’oiseau-soleil à travers les âges mais s’eut été surement encore plus déplacé que le pourboire ! Ce qui ne me gêne pas. Il faut dire qu’il n’y a pas grand-chose pour me gêner, en vrai. En revanche gêner les autres… Enfin Bref. Il y a aussi l’histoire des ninjas qu’il va falloir que je potasse un peu dès que j’aurai le temps. Ce qui n’est présentement pas le cas.

Lorsque la facture est prête, je dépose mon sac à main sur le comptoir puis la récupère pour la plier en tiers avec le cigle de la boutique sur la face visible, comme pour une lettre. Je glisse ensuite précautionneusement la feuille dans le sac, vérifiant qu’elle ne soit pas froissée, avant de finalement récupérer mes gants dans les poches de ma veste pour les repasser et récupérer des deux mains le sac suscité et qui leur appartient, techniquement. Mon sac à mains à moi tout comme mes mains à moi.

« Merci pour l’effort, le professionnalisme et la sympathie mademoiselle Rainston, salue-je en m’inclinant du buste et du visage une fois sur le palier. C’était un plaisir de faire affaire avec vous. Bonne continuation. »

Bon, il y a quelques dissonances dans cette affaire mais rien qui ne m’amène à changer mon comportement. D’un côté, j’ai préféré le vouvoiement et elle m’a tutoyé. D’un autre, elle a failli se faire pleurer pour répondre à une de mes demandes. On dirait un partout la balle au centre.

« Au risque de me mêler de ce qui ne me regarde pas, interviens-je vivement après la conclusion, faites attention à votre santé. »

Cela ne se fait pas ? Si, la preuve : je viens de le faire. C’est inconvenant, oui, mais c’est sincère. Que ce soit une question personnelle ou professionnelle qui a amenée Dina Rainston au bord des larmes, c’est une question qu’il faut traiter afin de ne pas empirer la situation. Je ne la connais pas et elle a changer de sujet pour qu’on n’approfondisse pas, je respecte. Maintenant, à elle de trouver comment gérer ladite situation.

« Bon courage pour la journée. »

J’acquiesce sobrement, le visage doux, avant de me détourner.

« Jo, demande-je en me retournant vers Nathan, je suppose que t’as pas de main libre pour appeler Zo ? »

La réponse me regardant pour me signifier que c’est évident tant c’est visible, je détourne le regard et sors mon téléphone pour demander à Enzo où il a rangé la Lucky Mobile et s’il peut fermer les yeux quand on arrive car on n’a pas emballé son cadeau. Quand il est question d’embêter mon monde, certains se demande si j’ai un plan ou si j’improvise au fur et à mesure. J’ai un plan mais il est plutôt une sorte d’idée générale sur laquelle je greffe toutes les idées et occasions pertinentes qui se présentes. Autrement dit : merci ma Chance !


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MessageSujet: Re: [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan - Page 2 EmptySam 22 Juil 2023 - 12:21



Shopping de luxe à Manhattan
Ft.  @Lucy Orchent - 02 Décembre 9h du matin

La belle et moi n'avions pas grand chose de commun lorsqu'on pouvait nous regarder. Mais la première idée est souvent trompeuse, je le savais d'expérience. Et, là encore, c'était le cas. Lucy Orchent pouvait paraître bien superficielle et avoir des réactions très inappropriées, mais qu'importait, j'appréciais sa franchise et sa manière de pensée hors des clous. Cela faisait d'elle une personnalité complexe et fascinante. Elle avait un niveau de connaissance très impressionnant malgré tout ce qu'on pouvait dire d'elle. Et le moment partagé était très agréable.

Mais les bonnes choses ayant une fin, je devais prendre congés moi aussi. Mais j'étais heureuse qu'elle ait trouvé son bonheur et d'avoir parlé avec elle. Elle semblait se soucier des gens, cela ne faisait aucun doute. Et j'étais touché par ses derniers mots : " Au risque de me mêler de ce qui ne me regarde pas, faites attention à votre santé. "

J'appréciais malgré tout le conseil et acquiesçais d'un geste de tête : " Je n'y menquerais pas, merci. "

Cette femme avait bien des qualités malgré sa frivolité apparente. Je lui remettais les documents et les articles furent remis au jeune homme qui l'accompagnait. Je devais leur ouvrir la porte en bonne hotesse que j'étais. J'allais donc prendre les devants lorsque le bus gigantesque assombrissait les vitres. Il était temps de définitivement prendre congés. Ou peut-être pas réellement...

- J'appellerai sûrement pour quelques infos à transmettre, de la lecture intéressante et peut-être pour avoir la chance de voir la collection dont on a parlé, mais je vous souhaite à tous une excellente journée.

Elle semblait avoir une collection qui éveillait ma curiosité au plus haut point, chinoise ou non. Je ne vendais pas que de l'art chinois malgré ma spécialisation. Cela pouvait m'apprendre certaines choses. Et ce serait une occasion de revoir cette femme qui ne manquait de piquer ma curiosité également. Nous avions à apprendre l'une de l'autre à n'en pas douter. Mais je devais maintenant ouvrir la boutique. Et je me pressais d'aller ouvrir pour laisser sortir ma clientèle du matin, la tête encore chargée de cet échange inhabituel, mais plus qu'intéressant. Je les regardais s'éloigner et prendre bientôt la route. Le bus s'éloignait déjà et laissait place à la luminosité montante du soleil passant entre les buildings pour se refléter sur les vitre de la boutique. Il était temps de commencer réellement ma journée de travail.


Malice



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