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 [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan

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Lady Omega
Dina Rainston
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MessageSujet: [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan EmptyLun 12 Juin - 8:42



Shopping de luxe à Manhattan
Ft.  @Lucy Orchent
02 Décembre 9h du matin

Nous sommes le samedi 30, la journée a été chargée, nous avons eu surtout des arrivages de commandes pour les fêtes. Nous avons toujours beaucoup de commandes, de visites en ces périodes proches des fêtes. Je prend soin de tout prendre en charge et je note tout soigneusement. Je veux être sûr que tous les clients soit livrés à temps et qu'il ait le meilleur de notre marchandise. Je suis connue comme une personne soignée et extrêmement organisée. D'ici peu, je vais avoir beaucoup de colis à préparer et envoyer. Je termine de classer mes factures et mes bons de livraison quand le téléphone sonne. Un homme avec une voix clair me demande : " Est-ce que je suis bien chez Rainston Antiquités ? Je répond à l'affirmative. Visiblement, il téléphone pour sa patronne. Celle-ci a un planning chargé et ne peux venir qu'avant l'ouverture. La boutique ouvrant à dix heures du matin, cela fait un peu tard pour elle. Nous nous mettons donc d'accord pour avancer le meeting. C'est assez courant, et je ne refuse jamais de recevoir un client à des heures autres que celle de l'ouverture de la boutique. Souvent les gens fortunés sont dans l'obligation de décaler pour être seul, ne voulant rencontrer personne. Cela signifie en général une seule chose, c'est une personnalité qui ne souhaite pas croiser du monde, ou qui n'a pas beaucoup de temps. Le rendez vous est pris au lendemain matin, juste avant l'ouverture de la boutique.

*****

Je me suis levée aux aurores. Je vais avoir encore une journée de folie. En boutique tout sera plus ou moins calme, mais les commandes elles, ne vont pas s'envoyer toutes seules. Un bon petit déjeuner aide toujours dans ces cas là. Alors je me fais un bon café, des toasts, des œufs brouillés et je sors du jus d'orange. L'estomac plein, je peux me dire que je suis prête pour cette journée qui s'annonce comme une course de lévriers. Il faut que je choisisse ma tenue avec soin. Je ne tiens pas le bouiboui du coin, mais une boutique de luxe en antiquité. Je dois toujours être impeccable.(voir HRP)

Maquillage soigné, mais pas provoquant. Un chignon bien lissé. Et une note de "La Vie Est Belle" de Lancôme. Je ne laisse rien au hasard. Et je garde les talons hauts pour la visite. Les ballerines pour la cavalcade de l'arrière boutique pendant les heures de fermeture et quand il n'y a pas de clients.

J'arrive à huit heures tapante et commence à mettre les commandes en cours de livraison prêtes à partir. Je sais que le livreur devrait arriver sur les coups de onze heures. Mais l'heure tourne vite et je dois recevoir ma cliente. Je surveille ma montre pour ne pas la manquer. Le moment redouté arrive enfin et j'enfile mes talons pour rejoindre l'avant de la boutique. L'étage n'est pas encore allumé puisque personne n'y est, mais je l'allumerais si besoin. Je n'allume même pas l'enseigne puisque je ne suis pas encore ouverte. Mais je suis prête à la recevoir.

Je me fais couler vite un café allongé pour le donner du courage. Cette boisson avait un effet euphorisant sans pour autant me stresser. Le café n'avait pas le même effet sur moi que pour le commun des mortels. Peut-être était-ce du à ma mutation. Mais je pouvais boire un café après le dîner et dormir comme un bébé. De plus le goût su café me plaisait énormément.

Un coup d'œil rapide dans le miroir, je réajuste ma tenue et regarde si tout est nickel. C'est le cas alors je suis prête. Je surveille la rue pour voir un bus se stopper. Et pile à l'heure, un immense bus dans le style promotionnel coloré s'arrête devant la lourde porte blindée de la boutique. Je sais que c'était elle. Un homme ouvre au volant ouvre la large porte et en descend une femme élégante, élancée et rousse. Je n'arrive pas à y croire. Je n'ai jamais eu sa visite auparavant.  Mais visiblement la Grande Lucky s'intéresse aux articles de luxe chinois présent dans ma boutique !

J'avais mis du temps à construire mon empire. Ma boutique avait subie de nombreuses transformation pour devenir ce qu'elle était maintenant. J'avais commencé par un étage de babioles et un étages plus petit avec des œuvres plus côtés. Mais maintenant, les choses que je vendais n'était plus de l'ordre de la babiole sans valeur.
Les articles des dynasties Ming, pour la plus connue, et Shang ou Zhou pour les connaisseurs agrémentaient les rayons. Coffres, vases, peinture, parchemins, statuettes, parfums rares, et autres porcelaines et petits bijoux et sabres s'étalaient tout autour de moi. Ceux ayant le moins de valeur au rez-de-chaussée et le objets les plus rares à l'étage.

Je spécialisais mon art parce que le Chine avait été ma patrie d'adoption durant quelque temps et que c'est resté ce que je connais de mieux. L'art est mon pêché mignon et je suis une une grande connaisseuse, je ne suis pas la plus grande experte, mais je peux obtenir des pièces plutôt rares par delà mes contacts gardés en Chine. J'ai des contacts dans les différentes administrations pour me facilités aussi l'exportation, l'obtention des certificats d'authenticité nécessaire à leur vente. Je suis connue dans le secteur de l'art chinois pour être rigoureuse dans toutes les étapes de la vente de luxe d'art.

Il m'arrive de vendre d'autre choses, mais n'étant pas une spécialiste, je dois effectuer des recherches et le temps peut constituer un problème lors d'une vente. Les gens essayant d'avoir rapidement une pièce recherchée. Mais je ne peux et ne veux pas faire n'importe quoi. Ma réputation ne doit jamais être remise en cause. J'y tiens et je fais tout ce qu'il faut pour que cela dure. Les clients qui ne comprennent pas cela, peuvent aller voir ailleurs et risquer de se faire arnaquer. Ce ne sera jamais le cas avec moi. J'engage ma responsabilité et ma réputation dans chacune de mes ventes. Donc si elle fait appel à moi, c'est qu'elle connait ma réputation et ma façon de négocier les affaires.

J'ai entendu parlé d'elle. C'était une femme avec un empire gigantesque. Elle a su également se diversifier. Mais je la connais plus pour ses shows télévisés que pour le reste. Pourtant je sais qu'elle est extrême intelligente même si elle peut paraître superficielle et un peu étrange. Peu m'importe, je ne souhaite pas montrer qu'elle m'impressionne un peu par sa réussite. Elle peut se venter d'avoir une vie plutôt complète, bien remplie et de nombreuses propriétés. Alors que je ne possède que mon loft. Je souhaiterais avoir des pieds à terre un peu partout, mais pour le moment, je ne le faisait pas. Etant donné mes activité parallèles basées plus sur New York qu'ailleurs. Mais j'y pense pour mes vieux jours, quand je prendrais ma retraite. Une jolie maison au bord de l'eau, un chalet en montagne...

Mais il est temps de montrer mes talons de négociatrice et de vendeuse. Et surtout d'hôte. Elle descend les quelques marches qui mènent à la porte encore fermée. Je vais à sa rencontre et ouvre en la priant d'entrée.

- Je vous en pris, entrez.

Je prend soin de verrouiller la porte et regarde le véhicule s'éloigner pour aller se garer certainement un peu plus loin. A cette heure de la journée, le chauffeur n'aurait  aucun mal à trouver une place.



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Lucy Orchent
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MessageSujet: Re: [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan EmptyDim 18 Juin - 17:13




Shopping de luxe à Manhattan

Lundi 02 Décembre – 08 : 58 A.M.

J’ai passé Octobre à fuir les conséquences de mes actions, depuis ma reddition dans les négociations d’accord à l’amiable pour éviter un procès civil avec Joseph Rowles, afin de disposer des droits d’utilisation des échantillons nécessaire à la fabrication du Facteur Guérisseur de seconde génération, jusqu’au bazar lié aux attentats, qui a motivé la reddition suscitée afin de pouvoir soigner les blessés, en passant par les reproches faits par les employés de l’Empire Orchent, pour mon comportement sur les derniers mois ; incluant les négociations qui m’ont mise en porte-à-faux avec Tec-Novita, puisque j’aurais fait un "abus de pouvoir par personne dépositaire de l’autorité publique" dans ma consultance pour le SHIELD, et le fait que je doive m’impliquer professionnellement dans les relations publiques d’Orchent Bank, Insurance & Financial, puisque je n’arrêtais pas de me mêler de leurs affaires. Devenir l’égérie d’OBIF est un moindre mal sauf que j’ai horreur qu’on touche à mon image publique. Elle est à moi. Et elle est suffisamment bordélique comme ça. Artiste performeuse, organisatrice de spectacle et de festivité, voilà ce qui m’intéresse. Militante pour la cause mutante, originale, nerd et philanthrope, voilà ce que j’y ai rajouté. Être le visage d’une compagnie ou être une potentielle super-héroïne sont des choses qui compliquent tout le reste : on ne fait plus appel à moi pour ce qui m’intéresse, même si cela peut me rapporter beaucoup. Après, actuellement je tente d’organiser des festivités pour Noël et pour Mai prochain ; à différentes échelles, heureusement, mais qui occupent pleinement mon horaire. Bosser douze heures par jour ne me gêne pas au-delà du ralentissement de mes apprentissages, lesquels se doivent d’être hebdomadaire là où ils étaient quotidiens !

Comme je n’ai pas assez de choses à faire, je me lance aussi dans les courses de Noël. Ayant été récupérée par les chrétiens, la fête de la naissance de Jésus n’est pas quelque chose que l’on pratique à la maison. Une vieille histoire de dispute avec le Diocèse de Sion. Cela ne m’empêche pas de vouloir offrir des cadeaux à mes amis, consciente que je reverrais presque toute ma famille pour le Nouvel An. Il manquera surement ma sœur, comme toujours. Enfin Bref : je suis ici pour chercher un truc qui fera un joyeux, pas pour faire de l’ironie et faire semblant d’être joyeuse alors que je ne le suis pas, donc haut-les-cœurs ! Au pluriel, c’est important. Est-ce qu’Enzo se doute que l’appel qu’il a passé hier pour faire une ouverture privative du Rainston Antiquités lui est destiné ? Non ! Enfin, j’espère pas. Qu’est-ce que j’irais faire dans un magasin d’art chinois pour lui, après tout ? La Maison des Jardins a été fournie avec une petite collection de vases en céramique chinoise et j’ai officiellement envie d’y mettre encore des trucs. Je me suis suffisamment renseignée sur le domaine pour me perdre dans les techniques de fabrication et dans le début de l’histoire, qui remonte aussi loin que la grotte de Lascaux, du coup je me suis résolue à aller discuter de ça avec une experte. Officiellement toujours. Là, on touche un peu plus à de l’officieux aussi !

On ne va pas se mentir, balader dans New York City avec un bus de tournée blanc de 13 tonnes n’est pas le plus simple ; surtout que l’intérêt du bus de tournée en prend un petit coup maintenant que j’ajoute à mes 80M de demeures sédentaires dans l’Etat le besoin de l’être justement un peu plus, sédentaire. Les prêts ayant permis les achats suscités ainsi que les dépenses liées à l’accord "à l’amiable" qui a évité un procès précurseur d’un autre pour diffamation qui m’aurait été très rentable signifient que mon achat d’un nouveau véhicule attendra quelques temps. Mon bilan financier de cette année est mauvais et ça fait parti de ce qu’on m’a reproché, même si j’espère pouvoir redresser la barre rapidement ; ne serait-ce qu’en faisant grimper le prix de mes propriétés immobilières avec ma cote de célébrité histoire de les revendre 10-15% plus cher que le prix d’achat, histoire de me faire une marge sur l’emprunt. Pour en revenir à la Lucky Mobile qui n’est ni aussi chère ni à vendre de toute façon, elle a déjà connu plusieurs accidents sur le sol newyorkais et c’était avant qu’il neige dessus ! Merci ma Chance, Enzo et moi savons rouler sur la neige. Le fait d’avoir appris à conduire en Suisse ; au moins pour moi. Sauf qu’aujourd’hui, je ne conduis pas ! Il faut bien que j’occupe le Enzo pendant que je vais chercher son cadeau.

Après que la Lucky Mobile se soit garée sur les places devant le magasin, lesquelles se trouvent de part et d’autre du sens unique de la 73e rue, Enzo est le premier à descendre. Il a ajouté à son mètre quatre-vingt-sept encostumé d’un trois pièces noirs un trench-coat tout aussi noir et des gants. Ses cheveux mi-longs encadrent son visage à barbe et moustache courte, lui donnant un air à la Dorian Grey bronzé. Le plus marquant chez lui reste son nez, proéminent, ainsi que le charme italien qu’il ajoute à la classe anglaise. Après s’être positionné en moitié de haie d’honneur puisqu’il ne peut pas être de deux côtés tout seul, il garde les mains le long du corps puisqu’il n’est pas question de m’en tendre une pour m’aider à descendre !

Impériale dans deux sens du terme, je regarde le trottoir afin d’y poser une botte noire à cuissarde et talon de six centimètres qui colle un pantalon d’hiver tout aussi noir à ma jambe. Le bas en dentelle d’une chemise blanche cosaque dépasse de sous la veste premier empire noire avec manchettes rouge profond ; desquelles dépassent à nouveau la dentelle précédente. Pour couvrir cela, une écharpe blanche est portée en cravate tandis qu’un trench-coat gris joue les capes jusqu’à mes genoux. Mes mains, gantées de noir, tiennent une sacoche de cuir tout aussi noire et à la brettelle de chaine métallique comme de poignée en cuir. Ayant terminé de descendre, j’entreprends d’avancer vers le magasin alors que mon deuxième deux me suit aussi.

Légèrement plus petit et sacrément moins chevelu que le précédent, Nathan porte son costume gris un peu ample sans aucun vêtement supplémentaire. L’hiver ne l’a pas convaincu non plus de laisser plus que quelques millimètres de pilosité faciale. Son air gentil ajoute donc à sa tentative de se dissimuler derrière son rôle de garde du corps un soupçon d’une fierté un poil frisquée ; sachant qu’aucun poil de son visage n’est assez long pour le trahir ! Alors qu’il est un pas après moi, je m’arrête histoire qu’il doive en faire un de côté afin d’être au mien, de côté. Toute une technique qui me laisse le temps de me tourner vers Enzo avec un sourire enfantin.

« Allé, toi tu repars, dis-je avec espièglerie, prête à répondre toute seule à la question que je n’ai posé à personne concernant comment Enzo pourrait savoir qu’on venait ici chercher son cadeau. On vient chercher ton cadeau alors tu vas faire un tour ! »

Est-ce que j’aurai pu lui dire avant pour lui éviter d’avoir à descendre ? Oui. Est-ce que je l’ai fait ? Non. C’était moins drôle. Alors que ma paire de deux échange un seul regard à l’aide de ses quatre yeux, je retourne les deux miens, d’yeux, pour contempler la devanture du magasin qui m’a été recommandé. Mademoiselle Rainston, qu’il a fallu me réexpliquer une seconde fois car j’avais compris Rainstorm et que j’ai trouvé ça sympa tout en me disant qu’il valait mieux que j’évite de lui faire le coup du lieutenant Fraisier ; à savoir retenir l’association d’idées et non le vrai nom. Enfin Bref, mademoiselle Rainston a une excellente réputation et est suffisamment habituée aux gens de ma condition pour accepter les conditions de mon avocat en mon nom : à savoir ouvrir un peu plus tôt. Ce qu’elle fait à l’heure, même si c’est à l’heure sur son avance et non à l’heure sur son horaire. Avec ses talons hauts, la trentenaire est plus dans les eaux de Nathan et d’Enzo que les miennes niveau taille ; ce qui n'est pas rien, puisque je prends souvent des talons de 6 pour atteindre le mètre 80 ! Son tailleur blanc dispose d’une veste dont les nombreux petits boutons se cachent dans la touche de couleur d’une parure fleurie. Veste qui s’ouvre sur un bustier noir, pour le contrepoint, d’une matière que j’identifie comme de la dentelle. La jupe est longue comme droite, du même blanc qui sert de base à toute la tenue. Il est intéressant de voir ce blanc et ce motif à fleurs : ils m’évoquent les céramiques chinoises, justement, et forment un contraste avec le décor chargé de la boutique. J’approuve totalement le choix vestimentaire et la probable réflexion qu’il y a derrière. Quand au visage, j’ai l’éternelle hésitation entre les étages sensoriels et mandibulaires tout en voyant bien la prévalence du cérébral. Il me faut donc plus d’une seconde pour tout analyser, chose qui continue de se faire avec l’ouverture de la porte et accompagne l’un de mes sourires lorsqu’il est question de me prier. Cérébro-mandibulaire, la mâchoire me semble plus marquée que les yeux et le nez.

« Madame Rainston, la salue-je une fois entrée et une fois la place pour que Nathan en fasse de même libérée, entreprenant de retirer un gant afin de lui tendre une main pour une poignée de main énergique et analytique. Lucy Orchent. Vous préférez que je vous tutoie ou tu préfères que je te vouvoie ? Perso, j’aime quand c’est réciproque. »

Voilà de quoi briser la glace, même si l’antiquaire s’occupe ensuite à refermer la porte à clé. Compréhensible, nous ne sommes pas sur ses horaires.

« Voici Nathan Shepard, continue-je en usant de ma main nue pour souligner la présentation et encourager la considération de mon accompagnateur. Mon garde du corps. »

Je précise plus pour le possessif que pour la fonction tout en m’attelant à enlever mon second gant afin de les tendre tous deux à mon présenté, histoire qu’il les récupère.

« Je suis ici pour un cadeau de noël, explique-je à l’antiquaire avec un sourire grandissant. J’ai un ami qui est un grand fan de Star Wars, pré-Disney. Comme les Jedi viennent des samouraïs, je me suis dit que ce serait un beau hors sujet de lui offrir un sabre chinois. »

Oui, je suis contente de mon ânerie.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan EmptyDim 25 Juin - 8:55



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Ft.  @Lucy Orchent
02 Décembre 9h du matin

Le bus s'éloignait déjà et la femme et son accompagnant entraient. Elle me saluait rapidement et je refermais avec soin la boutique qui n'était pas encore ouverte. Je me tournais vers mes interlocuteurs. La tenue de cette femme faisait penser à un Napoléon des temps moderne avec des cuissards à talons et la chemise à dentelle dépassant de sa veste qui semblait être premier empire. Un mélange atypique, mais intéressant. Elle était élégante mais moderne, tout le contraire de ma sophistication du au travail que je faisais. Le tailleur devait aller avec le statut, cela ne faisait aucun doute pour moi que la tenue allait avec le reste en tout cas.

Une fois les présentation faites, elle m'expliquait rapidement l'objet de sa venue. Un fan de Star Wars qui aurait droit à un sabre qui n'avait rien de laser, celui-là ! Mais la réflexion me faisait sourire.

- J'avoue trouvé la référence intéressante. Et pour ce qui est du tutoiement ou vouvoiement, je sais m'adapter. Alors comme vous voulez - ou comme tu veux.

Je ne me formalisais jamais sur les désirs des clients. Elle était haute en couleur cette Lucy, mais elle semblait avoir une certaine intelligence. Je pouvait analyser les gens rien qu'en les voyant et les écoutant. Mon père m'avait appris très jeune à analyser les comportements et j'avais appris par moi-même à analyser les paroles. Cela m'aidait à comprendre ma clientèle et à répondre au mieux à leurs attentes.

Je partais du principe qu'elle aimait tutoyer les gens qu'elle côtoyait, sinon, elle n'aurait pas posé la question. Alors j'enchaînais.

- Le mieux serait donc un sabre droit, faisant pensé au sabre laser. Avec une poignée ouvragée en métal. J'ai trois modèles qui pourraient t'intéresser. Un Kylin argenté à la lame Tang Dao. Il récent et ouvragé. Le Red Dragon avec une lame Tang Dao également. Ou encore le Kangxi, sabre d'empereur ébène avec une poignée cerclée de métal.

C'était les trois modèles qui se rapprochaient le plus de ce que je voyais comme un sabre laser. Cela allait donc du moins ouvragé au plus ouvragé.
(HRP - Sabres sous le post)

Je passais les détails sur les références historiques et tout le tralala parce que je pensais qu'elle n'aurait aucune idée de ce dont je parlais. Mais je voulais surtout avoir ses impressions sur les premières présentations faites. Elle regardait avec attention. J'espérais juste avoir fait une première sélection qui s'approchait de ce qu'elle recherchait.

- Les sabre Dao sont récents, les lames ressemble au Katana, mais le tranchant de la lame ne possède pas le dessin du Katana. Ils ont l'avantage d'être pour les ambidextres, ils peuvent donc être manipulés par un gauche autant qu'un droitier.

Je pensais que la sobriété de la lame justement reprendrait la pureté du sabre laser. Malheureusement peu d'entre eux étaient colorés. Mais ils demeuraient des pièces originales. Elles ne coutaient pas aussi cher qu'un Katana, mais étaient de belles pièces tout de même. J'avais pensé à des ouvrage différents et plus ou moins chargé pour coller à sa recherche.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan EmptyLun 3 Juil - 12:03




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Je suis contente de mon ânerie et je ne suis pas la seule : mademoiselle Rainston sourit et cela n’a pas l’air d’être de politesse ou de gêne. Elle trouve la référence intéressante et sait s’adapter quant à la personne utilisée pour ses interlocuteurs. Après, elle commence néanmoins par un "vous" qui lui est logiquement plus habituel ; même si elle se corrige.

« Vous me va et pas que pour l’assonance, voyez-vous ? »

J’offre un sourire espiègle avant de m’ôter du trench-coat en cape pour le tendre à un Nathan à l’amusement blasé. Il sait que je fais mon numéro mais il est l’une des personnes à y être le plus habitué au monde. Une fois complètement délestée des affaires supplémentaires et parfaitement à mon aise, même si la seconde étape est arrivée plus vite que la première, j’entreprends d’écouter et de suivre la commerçante dans son commerce afin de faire l’un et l’autre : la commerçante et son commerce. Elle a compris ma demande et cela ramène sur mes lèvres un fin sourire, à défaut de les faire s’ouvrir. Mes yeux se plissent alors que je détaille rapidement le décor, suivie de près par mon garde du corps.

Sabre droit, oui. Pour le fait qui est dit.
Poignée ouvragée en métal, aussi.

Trois modèles, d’accord.
Kylin, inconnu au bataillon.
Tang Dao, Tang c’est une dynastie et Dao c’est une notion taoïste mais il ne me semble pas qu’ils soient liés.
Red Dragon, semi-connu au bataillon : pas en tant que sabre mais l’image parle.
Même type de lame.
Dire une secondement fois "le", pour "le Kangxi", me fait réaliser qu’il s’agit de "un Kylin" mais "le Red Dragon" ; il y a donc un aspect ancien aux deux épées énoncées en suite tandis que le récent Kylin est quelque chose de plus commun.
Kangxi, inconnu au bataillon mais "sabre d’empereur ébène", je pense à Palpatine. Ce qui fait probablement de moi l’unique personne au monde à penser ainsi quant on me dit ça !

« Les sabre Dao sont récents, continue mademoiselle Rainston alors que je me penche pour détailler chaque épée en commençant par la garde jusqu’à ce qu’on attire mon attention ailleurs, les lames ressemblent au Katana, mais le tranchant de la lame ne possède pas le dessin du Katana. »

Mes lèvres se plissent en un sourire fin à l’attention du détail qui amène la commerçante à parler de l’ambidextrie, une pensée que je n’aurai moi-même pas eue pour le choix du cadeau. Tout comme les lames, le service est de qualité.

L’épée récente, le Kylin, a une gouttière visible qui me la rend plus familière que les deux autres. La gravure est douce, tant sur la moitié de lame opposée au tranchant que sur la garde trapue. La chappe est discrète, dissimulée par la garde précédente, et les nuances d’argent comme de métal contrastent avec le noir sous les gravures ; de la lame comme de la fusée. Le fourreau reprend l’argenté et l’accompagne de motifs écailleux qui donnent un style trop surfait. A part l’imaginaire du dragon asiatique, qui ne se retrouve pas dans le reste de la lame sauf peut-être avec la gravure en forme de vents, il n’y a aucun lien que j’arrive à faire entre les deux éléments et cela nuit à l’harmonie du tout. A tort ou à raison, j’ai l’impression que cette lame récente a été faite pour un public occidental ; ce qui nuit également à son authenticité.

Après plus de deux minutes et demi à regarder le Kylin avec l’attention d’un chat, cou en avant et yeux grands ouverts, je m’en détourne.

La seconde épée, le Dragon Rouge, porte bien son nom. Le pommeau est la queue d’un dragon qui s’enroule autour de la fusée jusqu’à ce que la tête forme la garde, gueule grande ouverte pour laisser s’échapper la lame où le motif de flammes blanches couvre tout l’acier rouge à l’exception de son tranchant. Les détails de la poignée sont aussi impressionnants que ceux de la lame sont décevants. Crocs et écailles, yeux et moustaches, narines et oreilles, chevelure… la tête du dragon est clairement l’argument vendeur, sans doute destiné à surpasser le fait que le motif de flammes semble être un sticker apposé sur la lame. L’utilisation du bois pour la poignée laisse aussi présager un contact plus agréable que celui du métal, ou de l’aluminium potentiellement, de la lame précédente. Cela étant, on reste sur un modèle ouvertement destiné à un public occidental et n’étant pas collectionneur d’antiquité ; ce qui me correspond plutôt bien. Le fourreau est plus travaillé que le précédent : il reprend les couleurs noires et rouges de la poignée sur sa chappe avant de s’en aller sur un gris couvert de motifs draconiens sur le reste.

Cette fois, je suis restée plus de trois minutes à détailler l’objet, touchant avec les yeux tout en ayant la main gauche sous le coude droit et la main droite sous le menton afin que l’index close mes lèvres.

La troisième épée, celle de l’empereur ébène, se marque d’un contraste entre noir et blanc-argenté. La poignée concentre des décorations végétales sur son pommeau et sa garde, laissant le reste des plus sobre. Le tranchant ne commence pas tout de suite et la chappe comme l’autre partie de lame sont peintes de noir avec des motifs en trompe l’œil blanc. Non content d’être l’aspect le moins traditionnel, c’est peut-être l’aspect qui fait aussi le moins stéréotypé chinois. Le fourreau compense largement ce fait, avec une chappe reprenant le motif de la garde pour y ajouter un dragon et des nuages ; motifs récurant malgré la principale présence d’un tissage triple sur la longueur du fourreau. Malgré son titre, c’est l’épée la plus sobre des trois.

Il me faut à peine deux minutes et quelques pour la détailler comme je le souhaite. Je me redresse ensuite, levant la main qui m’interdisait de parler en signe de question ; bien qu’elle ne quitte pas mon coude.

« Tang Dao, commence-je en une interrogation à venir alors que je recommence à marcher en longeant le mur et en détaillant le râtelier d’armes, j’ai bien compris que c’est le type de lame. Est-ce que cela a un rapport avec la dynastie Tang ou avec le Dao du taoïsme ? »

On va pas se mentir, j’aime bien les notions philosophiques taoïstes vis-à-vis de l’éloge de la nature et de la spontanéité. Je comprends aussi la critique de la pensée dualiste, de la technique et de la morale mais je m’étais déjà bien appropriée ces notions, chose impliquant une critique, lorsque j’ai étudié du taoïsme pour la première fois ; donc j’ai été beaucoup moins impactée. D’autant que je n’ai pas étudié tous les taoïsmes, qu’ils soient philosophiques ou religieux, puisqu’il est une erreur de le considérer comme un mouvement unifié.



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Dernière édition par Lucy Orchent le Jeu 6 Juil - 11:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan EmptyLun 3 Juil - 20:17



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La belle semblait avoir fait quelques recherches ou en savait-elle plus que je ne l'aurais cru. Elle paissait du temps à détailler les objets et cela faisait plaisir à voir. Au moins, elle tentait vraiment se s'impliquer dans cet achat qui avait une raison pourtant hors du commun. Mais elle avait des connaissances qui m'interpelaient. Au moins, la conversation, ne serait pas à sens unique. J'avais souvent des gens qui ne connaissaient rien à ce qu'ils achetaient et cela en devenait inintéressant que la vente se concluait sans même une explication. Alors que là, c'était plaisant et j'avais une personne connaisseuse, même si elle n'était pas experte, mais qui maîtrisais un peu le sujet tout du moins.

Elle me posais une question qui avait tout son sens et j'appeéciais son implication. Je pouvais lui répondre du coup comme à une connaisseuse qui essayait d'ne apprendre plus sur ce qu'elle achetait. Le geste me touchait réellement.

- Les épées chinois, les Katanas et les autres sont en effet liées à leur possesseur, empereurs, samouraï et les dynastie sont le reflet de l'arme dans son aspect. Donc tu comprends tout à fait le principe, je te félicite. Je trouve rarement des gens qui sont aussi impliqués dans leur achats.

Il y en avait évidemment pour tous les prix et toutes les qualités. Des nouvelles conception pour les occidentaux en mal de trésors chinois, aux raretés ayant réellement appartenues aux empereurs ou samouraïs chinois durant les âges. Tout dépendait du prix qu'elle souhaitait mettre aussi.

- En fait tout dépend du prix que tu es prête à mettre et si tu recherches l'objet rare ou les choses plus contemporaines, mais plus communes. Le dragon est un symbol chinois très courant, c'est pour cela qu'on le retrouve souvent partout dans leur art. Et comme, le leur vole, il est de pair avec des nuages. Les cieux étant sa demeure selon eux. Donc, tu le trouveras souvent dans des représentations diverses.

Un peu plus de renseignements au cas où elle ne le saurait pas, mais j'en doutais fortement. Beaucoup de gens connaissait les croyances chinoises et l'importance du dragon dans leur culture. Je voulais juste savoir ce qu'elle pensais des objets choisis et si nous devions viser plus haut.

- Mais peut-être que tu voudrais voir une autre sélection, ils ne sont pas visible, mais l'armoire n'est pas loin et je peux te les montrer. Ce sont des objets plus rares et plus chers aussi...


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MessageSujet: Re: [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan EmptyJeu 6 Juil - 12:38




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La réponse rapide de mademoiselle Rainston m’apporte des informations et me perd dans son tutoiement. Comme les modèles romancés et probablement quelques œuvres d’excellente qualité chez les européens, les épées asiatiques sont liées à leur propriétaire. Sachant que certaines se transmettent avec l’héritage. Normal. Pourquoi enterrer son parent avec un truc qu’il peut nous transmettre ? Nan sérieusement. On perd déjà un membre de la famille, on va pas en plus perdre les objets qui vont avec. Maintenant, je ne comprends pas vraiment le principe comme la commerçante me le dit ; ou en tout cas j’ai besoin d’y réfléchir. Le rapport entre les lames Tang Dao et le Dao du taoïsme n’est même pas évoqué donc, dans le doute, y’en a pas. Celui entre les Tang Dao et les Tang Tout-Court semble plus pertinent : la forme de la lame est donc liée à la dynastie. Quant au fait d’être aussi impliquée dans mes achats, voilà qui transforme ma perturbation en un amusement : je suis moins impliquée que d’ordinaire puisque je fais un cadeau et non un investissement mais je suis en effet aussi curieuse d’habitude ! D’où que je fasse autre chose pour réfléchir en parallèle à ce que j’ai vu précédemment.

« En fait tout dépend du prix que tu es prête à mettre et si tu recherches l'objet rare ou les choses plus contemporaines, mais plus communes. »

Je plisse lèvres et paupières à cette déclaration, penchant le visage sur le côté de réflexion. Je suis prête à mettre le prix d’une petite réprimande considérant le déficit de mon budget annuel. Reste à estimer combien cela fait. Les sabres précédents sont peu chers ; moins de $300 l’unité. Comme énoncé, ils sont contemporains. Est-ce que je vais pousser ma bêtise à chercher l’objet rare ? Disons que je cherche l’objet qui me conviendra le mieux, indifféremment de la rareté.

« Le dragon chinois s’est séparé du dragon européen avant la croyance proto-indo-européenne, il me semble, dis-je avec un parler qui tend à s’accélérer malgré mon réflexe de garder les bonnes apparences ; qui incluent chez moi l’espièglerie. Ce qui me perturbe puisque le mythe japonais de Susanoo est proche du mythe du dieu du tonnerre terrassant le dragon si courant chez les mythes suscités ; Marduk et Tiamat, Zeus et Typhon, Dieu et le Léviathan, Thor et Jormungand… »

Bon, c’est vrai que Marduk et Tiamat comme Dieu et le Léviathan dérivent du panthéisme arabe, apparu en -12.500 environ, et non des proto-indo-européens, apparus en -4.500 environ. C’est aussi important de noter que le panthéisme asiatique est daté de -10.000 donc que l’ancêtre commun théorique est le panthéisme nostratique de -20.000 et qu’on n’en sait pas grand-chose. C’est encore plus important de souligner que je pars complètement à côté de la plaque puisque je digresse dans ma digression et que dix graisses c’est énorme. Sans rien de grossophobe, évidemment. Enfin Bref, mes exemples sont boiteux et ma réflexion aussi !

« Enfin Bref, c’est vrai que l’association du dragon à l’eau et à la royauté est ancienne. Le dragon chinois, comme Tiamat dont est dérivé le Léviathan et le dragon européen, incarne l’eau sous tous ses aspects ; son cycle. »

Tout en parlant, je continue à observer les râteliers d’armes à la recherche d’une pièce qui me plaise à offrir en réfléchissant si cela ne serait pas l’une des trois précédentes ; sachant que j’y connais ma préférée en leur sein, même si elle ne correspond pas vraiment à ce que je cherche. Quand je fais quelque chose de mal, comme un hors sujet, je le fais bien. Mes mains soulignent mes dires à ce propos dont le dragon est l’exemple parfait.

« Il peut donc voler lorsqu’il s’évapore depuis les océans, serpenter pour former les cours d’eau et nager lorsqu’il revient à son point de départ. Il est aussi créateur de la vie. Ce qui me fait penser qu’il n’y a pas la glace dans cette croyance… mais, pour me citer moi-même : Enfin Bref. »

Et en parlant de glace, je réalise que mademoiselle Rainston me propose d’en ouvrir une nouvelle qui n’est actuellement pas visible afin de me présenter une autre sélection de sabres. Ce qui implique que j’affine mes critères pour l’aider.

« Avec plaisir, dis-je donc en détournant le visage du râtelier pour le tourner vers la commerçante et lui sourire. Je pense en effet que quelque chose de plus hors sujet par rapport à Star Wars m’aiderait à réussir le mien ; de hors sujet. »

Une pause alors que mes mains se joignent devant moi et que je tâche de maitriser mon débit de paroles.

« De préférence, j’aimerai une poignée travaillée et métallique mais pas trop stylisée. Le dragon était de trop, par exemple. La lame, tant qu’elle est droite, peut être nue. La couleur est optionnelle. »

Voilà qui est pas mal. D’ailleurs, en parlant du dragon comme étant de trop.

« J’ai un peu étudié l’évolution des mythes et légendes. J’apprécie bien le dragon, même si c’est assez fourre-tout comme notion. Ma figure préférée reste l’oiselle de feu et elle va de paire avec lui chez les chinois, de mémoire. »

Je fronce les sourcils et ferme le visage quelques instants afin de chercher le nom du symbole de l’impératrice. Sauf que j’ai pas le bon.

« Je l’appelle Ho-Oh car je me souviens du pokémon à chaque fois que je cherche son inspiration… mais si vous avez des vases ou, mieux, des parures qui l’implique j’en prendrais bien une. Mais après l’épée. »

Nathan pouffe derrière moi, parfaitement conscient qu’après l’épée signifie "après la présentation de l’épée mais avant la décision concernant une épée précise". Moi, ce qui me fait sourire, c’est l’idée que ma Chance m’a amenée dans un magasin où j’ai une chance de trouver un cadeau de Noël pour Jean qui lui montrera une nouvelle occurrence culturelle de son surnom de Phénix. Merci ma Chance.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan EmptyJeu 6 Juil - 13:50



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Ft.  @Lucy Orchent
02 Décembre 9h du matin

Elle semblait avoir des connaissances. J'étais un peu bleuffée parce que par moment, la conversation allait dans un tout autre sens. Mais on comprenait la réflexion. Elle avait ou fait des recherche, ou elle avait des connaissances.

- Tu semble avoir des connaissances. Etudes ou recherches ?

J'avouais que ma curiosité allait bien au delà de mon domaine de vendeuse d'arts. Mais elle parlait de façon cohérente sur un sujet que je connaissais depuis des années. L'interprétation faisait parti de la compréhension du sujet évidemment et donc chacun pouvait comprendre différemment l'histoire chinoise longtemps restée flou. Et le Dragon avait tout une histoire suivant les régimes et les classes. Par contre les épées, elles avaient des histoires bien définie et un suivi régulier. Elle avait autant de valeur qu'un bien immobilier.

Je me tournais donc vers des épée Kung fu, qui correspondaient plus à ce qu'elle recherchait. Elle voulait quelque chose de plus sobre en gardant une lame droite ou peu courbée. Alors j'allais sur un gamme un peu plus rare, mais forcément moins chargée d'histoire. Les épée Kung fu ne représentait pas un empire, mais plus des guerriers.

L'armoire s'ouvrait sur des modèle aussi différents que leur prix qui variaient de 300 à 2000$, ce qui restait relativement raisonnable. Mais ces épée avaient pour la plupart disparues parce que récupérée par les ennemis et fondues. Peu d'entre elles avaient été retrouvées et certaines avaient une grande valeur. Il y avait aussi des épées ninja qui avait subi le même sort au fur que les confréries disparaissaient, pourchassées et décimées au cours des âges. (HRP sous le post)

J'espérais avoir capté ce dont elle parlait en matière de sobriété et les dragon restait du domaine de l'histoire, elle préférait quelque chose de moins voyant, plus discret mais avec une lame sobre et une poignée ouvragée tout de même. Il était toutefois difficile de trouver quelque chose de mixte de cette sorte. Les épées étaient tantôt sobre ou chargée, avec des icones et des armoiries quelconques, images rappelant l'empire ou époque qu'elles rappelaient. La sobriété des lames ninja était connue contrairement aux armes Kung fu qui servaient aussi pour les démonstrations, mais ils en existaient toutefois des sobres également.

Il ne restait plus qu'à avoir un avis et une réflexion sur les armes suivantes en espérant que cela conviendrait mieux en restant sur un budget raisonnable. Les pièces étaient rares, mais pas exceptionnellement rares. Au moins elles n'étaient pas hors de prix.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan EmptyDim 9 Juil - 17:09




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« Tu sembles avoir des connaissances. Etudes ou recherches ? »

Je détourne mes yeux des râteliers à la question car je ne suis pas certaine de la comprendre. Les études impliquent de la recherche à partir du second degré de supérieur tandis que les recherches permettent d’étudier un sujet. Peut-être parle-t-elle d’études diplômantes ou de recherches personnelles ?

« Je dirais recherches, hasarde-je donc avec une pleine et absolue confiance en ma Chance. A part le diplôme de maturité en commerce, j’ai pas de reconnaissance académique. »

Et j’en ai pas franchement besoin que cela soit parce que l’Institution Omardha m’a appris à apprendre et entrainée sur de quoi équivaloir tant à un diplôme de commerce qu’à un diplôme de culture générale, deux diplômes de maturité dans le Valais, ou parce que mon réseau est tel que je n’ai pas besoin de me le construire à l’école ni l’université. Même les collaborations avec Tec-Novita ne sont pas diplômantes, alors qu’elles ont déjà abouties aux @robeez et surtout au Facteur Guérisseur Synthétique ; le second étant destiné à la commercialisation lorsqu’il sera validé par les différents organismes en charge d’autoriser la commercialisation des médicaments. Même si celui-ci est destiné aux hôpitaux et cliniques, pas à l’utilisation courante. Sauf pour moi. Cela n’étant pas dit mais allant de soi, concentrons-nous sur les épées. Surtout moi. C’est dur. Comme l’acier ! Quatre modèles sont présents dans l’armoire et j’entreprends de me pencher et de me concentrer pour détailler chacun, comme précédemment.

La première est dans la veine des trois précédentes, avec une lame à un seul tranchant. Je me demande s’il n’est pas possible de qualifier toute la partie non-tranchante de gouttière et je réalise que cela offrirait plus de solidité à la lame, pouvant motiver la réputation de supériorité des lames à tranchant unique asiatiques comme les katanas sur les lames à double tranchant européennes. Dans tous les cas, l’épuration de la lame et de la garde est appréciée. La chappe est plus imposante que sur les modèles précédents, continuant de donner cette impression de solidité, tandis que la fusée est de bois percés de poinçons. Le pommeau en revient au même cuivre que la garde et celui-ci se retrouve aussi sur le fourreau. Des épées qui m’ont été présentées jusqu’ici, celle-ci est la première qui semble réellement capable d’être utilisée en combat sans se briser. On est sur du traditionnel pur et cela me plait.

La seconde est plus japonisante, à mes yeux de profane. La courbure de lame donne réellement l’impression d’un katana. Après, le pommeau est métallique et le tout est assez épuré ; même si les roues crantées tout le long de la gouttière me déplaisent franchement. Si j’ai passé prêt de trois minutes à observer l’épée précédente, celle-ci fait à peine quarante-cinq secondes.

La troisième lame est faussement épurée et nécessite que je m’approche encore plus prêt que les deux autres pour l’observer. Elle ne fait pas du tout traditionnelle mais a la lame droite et à double-tranchant ainsi qu’une absence de garde qui donne vraiment l’impression qu’elle sort de la poignée. Tout le long des tranchants courent de petites marques qui me font pensées à l’écorce d’un arbre et le sont probablement : la chappe dorée, seule touche de couleur vive de l’arme et faisant donc un contraste tant avec la lame, d’un métal terne, que la fusée et le fourreau, d’un matériau noir que je n’arrive à identifier du regard, comme ses motifs de feuilles joue avec le lisse du matériau noir uniquement marqué d’un dessin de bambou blanc ; qui fait lui-aussi contraste ! Cela me donne l’impression de regarder une peinture en chiaroscuro, le terme italien pour clair-obscur. Le contraste créant la narrative me fait imaginer une histoire entre les différents éléments de la lame : une épée des bois, ayant peut-être poussée parmi eux. Cela s’ajoute au fait que la poignée est exactement ce que je souhaite, mieux que je n’ai su l’expliquer moi-même d’ailleurs ! Pas de garde, voilà qui aurait été plus simple à dire. Rien n’est plus simple que de compliquer, sachant que même si je n’essaie pas de compliquer je suis néanmoins compliquée de nature ! Enfin Bref, je détaille la troisième épée pendant presque quatre minutes.

La quatrième épée revient sur un mélange des styles : la lame est comme les précédentes, incluant des dessins qui me fascinent sans pour autant me plaire, et une chappe décorée qui gâche le charme que j’ai trouvé au reste de la fusée ; sachant que l’icone de la tête du démon se retrouve également dans le pommeau. Le contraste y est toujours mais la complexité des motifs y nuit à mes yeux ; sans parler du forum qui semble presque bâclé à côté, n’ayant qu’une partie dessinée. Je passe tout de même une minute et demi au détail, tout particulièrement la lame, avant de me redresser.

« Alors, voyons si j’ai bien compris, dis-je en joignant les mains devant moi avant de les séparer pour laisser mon index droit désigner la première et la quatrième lame. Celle-ci et celle-là sont des Tang-Dao. »

J’attends un instant de confirmation avant de poursuivre.

« Sachant que la première est celle qui fait le plus traditionnel. Elle est belle, même si hors sujet pour mon hors sujet. »

J’énonce un fait. Belle oui, m’intéressant non. Elle a au moins le mérite de faire que je donne mon avis dessus, ce qui n’est arrivé à aucune des précédentes lorsqu’on y pense.

« Et elle, dis-je en désignant la troisième ; toute de noire vêtue. Quel type de lame est-ce ? Et a-t-elle une histoire ? On se rapproche du type d’épée qui m’intéresse. Pour ne pas dire de suite que c’est celui-là. »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan EmptyDim 9 Juil - 18:11



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Ft.  @Lucy Orchent - 02 Décembre 9h du matin

Il me semblait qu'on commençait à voir une attirance vers une lame. Lucy était curieuse, mais pas simplement. Elle voulait en savoir plus avant de prendre une quelconque décision. Elle était intéressée et c'était une bonne chose pour une connaisseuse comme moi. Elle avait donc fait des recherches. Mais elle comprenait bien et écoutait les histoires que je pouvaient apporter aux armes présentées. Pourtant il fallait savoir que la plupart des histoires chinoises étaient rapportées d'une génération à une autre. Peu d'écris étaient disponibles sur les épées et beaucoup avaient été détruite et leur possesseurs exécutés. J'en faisais part à Lucy lors de la description attendue de l'épée choisie, celle du ninja.

- Le savoir faire est transmit d'une génération sur l'autre, tout comme l'histoire. C'est pour cela que les armes avec une histoires sont si rares. Mais nous avons pu retrouver quelques parchemins et peintures sur l'histoire de ces armes. Pourtant, pour les armes ninja, comme celle-ci, l'histoire reste flou. On ne connait hélas que le savoir faire.

Il allait donc être difficile de dire avec exactitude ce qu'avait pu vivre cette lame. Il fallait savoir que les armes présentées étaient des fidèles reproductions de lames qui avaient maintenant disparues. Pourtant des maîtres armuriers continuaient de travailler les lames comme appris à travers de parchemins retrouvés. Cela voulait dire que la qualité de la lame était telle qu'elle devait être, mais on ne pouvait pas certifier qu'elle était d'époque. Rare étaient les certifications pour les armes de facture chinoise ancienne. Celle les contemporaines pouvaient de nouveau avoir un certificat. Alors il fallait montrer les peintures ou écritures qui s'en référaient.

- Le plus grand de l'histoire des armes chinoises est écrite et peinte. Les ninja ont été traqués et exterminés. Il n'en existe plus de nos jours. Je veux dire par là que les confrérie ont été décimées. Mais quelque fois des armes réapparaissent alors qu'elles auraient du être détruites. Mais on ne peut pas les authentifier avec exactitude. Il faut s'y connaître assez pour évaluer une lame. J'ai fait des études poussées sur les armes chinoises et je connais les factures en Chine pour y avoir vécu. En ce qui concerne cette lame en particulier, elle vient de la confrérie la plus récemment dissoute. Seules quelques armes ont survécus à la destructions et celle-ci en fait partie.

Je ne pouvais pas dire que cette arme était celle que j'avais récupéré de ma propre confrérie. J'avais pu récupérer quelques lames et les vendaient maintenant qu'elles ne me servaient plus. L'armurier était un maître d'arme dans ma confrérie qui avait appris avec les meilleurs forgerons du pays. Je regrettais juste ne pas pouvoir la certifier, cela lui en donnerait plus de valeur. Je ne sortais qu'une lame à la fois pour les mettre à la vente.

Elle avait toutes des éléments de décor différentes, toutes avec des motifs de plantes et d'animaux suivant le choix de son propriétaire. Ces armes faisaient partie de l'être qui la maniait. Il choisissait donc ce qui le représentait le mieux. Le bambou était la plante fétiche de mon maître d'arme. Cette lame était une véritable lame de ninja, comme la mienne, que je ne vendais pas, mais que je conservais sous verre dans mon loft.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan [Terminé] Shopping de luxe à Manhattan EmptyMar 11 Juil - 12:16




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Je n’ai aucune réponse quand au fait que j’ai raison ou tort sur mon assimilation des informations précédentes concernant la reconnaissance des lames Tang-Dao. Il n’est pas indispensable que je sache mais je n’aime pas ne pas savoir et encore moins qu’on ne me réponde pas. Je dissimule ma contrariété en continuant de parler car je sais que je passerais vite à autre chose. Sachant que l’autre chose arrive vite et avec de nouvelles explications. La transmission du savoir-faire précédant l’écriture était complexe car aisément prompte à se transformer. C’était, d’une certaine manière, une forme d’évolution du savoir : les mentors transmettaient les connaissances à leurs apprentis comme des parents à leurs enfants, laissant plus ou moins de liberté d’expérimentation mais permettant tout de même des accomplissements improbables. L’arrivée de l’écriture a permis de fixer les bases de savoirs, même si elles ont évolué avec les erreurs de retranscription et les additions de nouveaux textes sur de nouvelles techniques. Il faut néanmoins continuer de considérer l’abîme de l’Histoire.

« L’abîme de l’Histoire, réponds-je donc au fait que les armes avec une histoire soient si rare et qu’elle reste flou. Pour chaque découverte historique, combien ne sont-elles pas encore faites ou ne le seront jamais ? Question rhétorique, poursuivez. »

Cette fois, je ne prendrais pas mal qu’il y ait une absence de réponse. D’autant que je suis intervenue entre deux parties de l’exposé, ce qui ne se fait pas même si je ne m’en gêne nullement. Transcription des armes chinoises écrite et peinte, okay. Par contre, la seconde occurrence du ninja me laisse perplexe. Il n’en existe plus de nos jours, cela me semble logique même si je n’y mettrais pas ma Main à couper ; on vit dans un monde tellement étrange que ça ne me surprendrait pas qu’il y ait des clans à avoir survécus au XVIIe. Sachant que les massacres datent du XVIe si je ne m’abuse ; ce qui est possible, Enzo est aussi plus calé que moi niveau ninja. Il apprécie plus le Japon que moi ; c’est d’ailleurs ce point qui me titille. Je comprends que les problèmes d’indentification des objets anciens soient les mêmes indifféremment de l’objet et identiques à ceux rencontrés avec les fossiles. Cependant, je ne comprends pas que mademoiselle Rainston me parle de ninja chinois. Okay, L’Art de la Guerre de Sun Tzu a eu un fort impact sur les doctrines des clans qui sont devenus Shinobi mais j’ai vraiment aucun souvenir d’avoir étudié quoi que ce soit qui parle d’un équivalent continental. Je n’ai pas assez étudié, contrairement à mademoiselle Rainston, et je suis chanceuse que ce soit le cas, sinon je n’aurais pas eu de type de lame qui me plaise, mais je suis perturbée quand même. Oui, je sais, je suis perturbée et perturbante de nature. Juste que je le suis un peu plus, actuellement.

« En ce qui concerne cette lame en particulier, elle vient de la confrérie la plus récemment dissoute, entreprend de conclure la commerçante alors que je la regarde avec attention, les mains sur les hanches et Nathan dans le dos. Seules quelques armes ont survécu à la destruction et celle-ci en fait partie.

- Six cent dollars pour une épée de trois siècles, c’est sacrément bon marché,
prends-je en note, impressionnée. Maintenant, je suppose bien que c’est son appartenance au dernier clan qui fait qu’elle a été "aisée" à identifier et qu’elle vaut moins cher que les autres plus anciennes. »

Les coûts de recherche et de certification sont toujours inclus dans le prix de l’objet. Tout comme l’éventuel artiste ou artisan qui en est responsable. L’art fonctionne de façon tangente à la spéculation et à l’immobilier, lequel a un aspect spéculatif également. On acquiert un bien à un prix donné qui fluctue dans le temps et on peut le louer pour en tirer du profit sur le long terme, ou de la réduction d’impôt dans le cadre de collections nationales, puis le revendre pour en tirer du profit immédiat de préférence à valeur supérieure que celle d’acquisition ; et que celles à venir. L’ameublement classique français et les collections de céramiques chinoises de la Maison des Jardins doivent valoir deux millions et demi de dollar, si ma mémoire est bonne, qui s’ajoutent aux soixante millions de la bâtisse et de son domaine. Idéalement, il faudrait que je les revende soixante-six millions deux cent cinquante mille pour me faire cinq pourcents de marge de profit une fois le prêt remboursé. Soixante-dix millions serait le rêve mais j’ai intérêt d’être sacrément célèbre pour partir à ce niveau-là. Enfin Bref, là je suis sur un cadeau.

« Vous avez plus d’informations considérant cette confrérie, demande-je après m’être perdue dans mes pensées une bonne trentaine de secondes. J’ai quelque connaissances sur la période d’Edo mais j’ignorais complètement que les Shinobi avaient pratiqué leur mercenariat au-dehors des frontières japonaises. Si vous avez des références dans la Littérature à me conseiller, je vous en serais grée. »

J’ai au maximum une heure pour lui tenir la jambe mais l’épilation ne saurait me satisfaire. De plus, cette heure doit aussi s’occupée par l’achat de deux cadeaux. Toutes les lames Ninja, qui ont dû être nommées ainsi au XXe et non à leur création, reprennent le même principe que la première ainsi me demande-je ce que je pourrais choisir pour Enzo. L’idée première est un castor mais, plus que le narcissisme trollesque, cela me semble stupide car d’un côté il ne devait pas y avoir des masses de castor connues en Asie au XVIIe et de l’autre l’animal n’est peut-être pas le plus représentatif du ninja. Je pourrais faire la même chose avec le chat mais c’est plus direct et moins troll. J’ai besoin de réfléchir donc je le fais en faisant autre chose.



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