Cette fois-ci, on y était. Je suivais les pas de l'homme qui avec ses pouvoirs, ouvrait la porte ou plutôt la virais de notre chemin, on marchait dans le couloir alors que les caméras qui y étaient positionnées, sautaient à leurs tours. J'étais impressionné, mais tout de même un peu inquiète, car les caméras allaient sans doute nous identifier...
"- les caméras... Ils vont savoir... Ils en auront après vous maintenant..."
Et j'avais aussi conscience que si les humains en auraient après lui, ils en avaient aussi après moi, ainsi que les habitants de cette iles, même si elle était cachée, ils finiront par nous trouver un jour. Puis tout à coup, pouf ! On était plongés dans l'obscurité, l'homme avait aussi déboîté les lumières proches de nous et on y voyait quand même très peu, seulement les lumière qui marchaient encore. Et alors que des pas se faisaient entendre dans l'écho des couloirs vide, l'homme m'incitait à lui faire voir ce dont j'étais capable et tandis que la souffrance et la colère étaient encore bien présentent dans mon âme ; j'allais lui donner ce qu'il voulait, une petite démonstration de force, comprenant aussi que j'étais déjà bien crevée et que si là, j'y allais trop fortement, j'allais sans doute devenir un poids pour la suite de la courses, mais quand il le fallait, il le fallait.
Me concentrant donc, sur mes derniers souvenirs, mes derniers sentiments, la colère m'envahissait de nouveau, je les voyais marchés à petites pas, sous les dernières lumières qui les éclairaient tellement bien, qu'ils devenaient des cibles parfaites, des cibles faciles, prenez donc tout votre temps les poulets ! Serrant les poings, au niveau de ma taille, comme si j'allais passée en mode super saiyens, un bruit sourd se fis entendre, comme un grondement d'orage, puis se mélangea à des fortes vibrations, dans le sol, les murs et le plafonds, qui finire par se fissurer profondement et dangereusement, avant de se craqueler, puis alors que je serrais de toute mes forces, le plafond s'écroulait sur eux violement avec une tel force, qu'il était sur que la chute avait été provoquer par mes pouvoirs de terrakinesie, leurs laissant aucune chance de survie. Le plafond du poste de police s'effondra en quasi-totalité, seul le toit au-dessus de nous et derrière nous était toujours intact. Malgré le sang qui cette foi s'écoulait à la fois de mon nez et de mon oreille gauche, je me rendais compte que je commençais à mieux maîtriser mes pouvoirs, comprenant également que c'était en usant de ma rage que je la contrôlait mieux, mais restait à découvrir pourquoi je subissais également des dégâts internes.
Sans doute du, encore à un gros manque de maîtrise ou de connaissance... Cette petite démonstration me mit un peu mal une fois que je relâchais la pression, sentant mes jambes flageoler, il me fallait reprendre un peu mes esprits. J'essuyais alors le sang de mon nez d'un revers de la manche...
"Oh la vache, ça pique un peu, j'ai la tête qui tourne..."
Il en fallait beaucoup pour impressionner quelqu'un comme Magneto, qui avait déjà vu tant de choses folles, y compris à son propre niveau lorsqu'il était sous le joug d'Apocalypse. Il avait été témoin de toute la puissance que pouvaient dégager des mutants tels qu'Ororo, Jean Grey et bien sûr Charles. Aussi, il n'était pas facilement surpris. Mais il devait admettre que cette fois, il l'était.
Certes, il s'était attendu à certaines choses. Voir la roche voler, sentir le sol trembler, oui. Mais voir le plafond se lézarder pour s'effondrer sur les policiers du couloir, ça, il ne s'y était pas attendu. Le potentiel de cette jeune femme était énorme. Prêt à réceptionner tout fragment de plafond qui voudrait tomber grâce au métal qu'il contenait, il observait la mutante agir. Elle devait se concentrer. Et c'était très gourmand en énergie. Trop en fait, car lorsqu'elle eut terminée, elle se mit à saigner du nez et d'une oreille. Mauvais signe.
"Je vais m'occuper de la suite, il vaut mieux que vous ne forciez pas plus si vous voulez rester en vie."
Il n'avait pas à proprement parler le tact de Charles, mais ça ne l'empêchait pas de prendre soin de ses protégés à sa façon. Il soutint la jeune fille de son bras gauche, pour lui permettre de rester debout et d'avancer, tandis que du bras droit, il se mit à enchaîner des gestes à la façon d'un chef d'orchestre, guidant par son pouvoir tout ce qu'il pouvait utiliser pour se frayer un chemin.
C'est donc ainsi que morceaux de béton armé, pistolets, plaques, stylos, trombones, caméras et ordinateurs se mirent à voltiger devant eux, tantôt s'écrasant contre un bureau, tantôt s'attaquant à un policier plus courageux que les autres, ou simplement en faisant bouclier lorsque quelques coups de feu perturbaient cet étrange balais. Au final, ils arrivèrent tous deux dehors, mais les ennuis n'allaient pas s'arrêter là s'ils continuaient à se promener nonchalamment.
"Accrochez-vous à moi, nous passerons par en haut."
Magneto gardait toujours du métal sur lui, même en civil. Sa ceinture étaient rembourrée de mailles de fer tandis que ses semelles étaient doublées de plaques d'acier. Ce n'était pas aussi pratique que son armure, mais c'était bien assez pour permettre le vol par le biais de son pouvoir. Agrippant fermement la jeune femme, il s'éleva dans les airs avec elle pour échapper aux sirènes des renforts qui se faisaient déjà entendre dans la nuit. Le temps qu'ils arrivent, ils seraient déjà en haut des immeubles et n'auraient qu'à voler d'un immeuble à l'autre pour leur échapper.
"Au fait", dit-il avec un sourire satisfait, "Je ne vous ai même pas demandé votre nom."
Il avait l'air satisfait au moins, dommage que l'effort me mettait mal à ce point. Peut-être que ça irait mieux quand j'aurais appris à mieux contrôler mes pouvoirs. Pour la suite, il prenait les devants, j'étais trop esquinté pour continuer une utilisation prolongée de mes pouvoirs, je savais que je pouvais encore les utiliser, mais à ce stade, ça devenait trop risqué. Il m'aida alors à marcher, j'essayais de me concentrer sur mes pas, pour ne pas trébucher, à cause de la fatigue, je ne retins pas ma paupière qui se refermait seule, comme si je me réveillais d'une longue sieste. L'homme nous ouvrait un passage grâce à ses pouvoirs, balançant sa main disponible de gauche à droite, manœuvrant en fonction de ce qui arrivait en face de nous. Je me laissais guider, même lui avait remarquer que j'étais trop mal en point, bien que je n'étais pas d'accord avec lui et que je me pensais encore assez solide pour me battre, mais dans le fond, je savais qu'il avait raison et que si je continuais, c'est ma peau que je laisserais. Mais, après, il dit un truc que je ne compris pas de suite, je compris juste au moment où il me demandait de s'accrocher à lui avant de s'envoler dans les airs
"Oh put..!"
Me retenais-je surprise. On décollait donc dans les airs, loin de tout ce tumulte, je regardais en bas, les lumières des sirènes des patrouilles éclairais toute la rue de rouge et de bleus et tandis que le vent me rafraîchissait le visage, je souris, la vue était magnifique d'ici...
"Eliza..."
Je n'avais pas encore de surnom de mutant à ce moment-là et j'espérais qu'il me baptise un jour, d'un surnom approprié.
" Et toi...?
Lui demandais-je d'une voix un peu faiblarde, il était temps qu'on arrive que je puisse me reposer. je ne connaissais pas encore son prénom, ni son surnom de mutant, mais quand j'allais l'entendre, je réaliserais enfin qui venait de me sauver.
le surnom de mutant d'Eliza c'est "Rock and Roll" diminutif juste "Rock" surnom qui englobe à la fois sa personnalité, ses gouts musicaux et ses pouvoirs pour le "Rock" si tu as d'autre idée de nom de mutant à me proposer, on peut en discuter
"Je m'appelle Erik, mais on m'appelle le plus souvent Magneto."
Le mutant prenait garde à survoler les immeubles de sorte qu'ils soient quasiment invisibles depuis le sol. Sans témoin de leur envol, il faudrait beaucoup de temps aux renforts pour avoir l'idée de lever la tête, ce qui était bien suffisant pour leur permettre de s'éloigner. Voyager de la sorte n'était pas difficile pour Magneto, il avait déjà fait pire, aussi continua-t-il leur conversation tandis qu'ils survolaient le Queens en direction de Brooklyn, puis de Staten Island où les attendaient son navire. Même en vol, le trajet allait encore de durer une bonne demi-heure, le temps de rejoindre le port.
"L'endroit dont je vous parlais s'appelle Genosha. Il y a un navire qui nous y emmènera à Staten Island. Nous y accueillons tous les mutants. Certains d'entre eux viennent avec leur famille, même si elle est seulement humaine. Les conditions de résidence sont assez simple : chacun doit faire sa part. Tous ne sont pas à même de se battre, ou n'en ont pas la volonté, mais nous avons toujours besoin de personnes capables, que ce soit pour les cultures, la construction, l'entretien ou notre réseau d'information.
Pour ceux qui désirent se battre, ceux qui veulent protéger l'avenir des mutants, il y a la Confrérie que je dirige. Nos missions vont de la protection de l'île aux frappes punitives contre les humains qui tentent de nous museler. Bien sûr, il est aussi demandé à chacun de taire l'existence de Genosha. Notre sécurité repose sur le secret."
Le mutant accéléra un peu sans vraiment s'en apercevoir. Il avait pris l'habitude de ce genre de vol et savait y faire avec le vent sans qu'il ne se sente gêné. Pour ce qui était des insectes, il avait appris avec le temps à générer autour de lui un léger champ magnétique suffisant pour les pousser à la fuite et donc ne pas subir leur présence en vol. Sa passagère n'aurait donc pas à les craindre non plus. Ce pour quoi il restait vigilant, en revanche, c'était les projecteurs dispersés un peu partout en ville et qui éclairaient le ciel. Leur rôle était avant tout esthétique, accompagnant des boîtes de nuit ou des fêtes en extérieur, ou simplement en éclairant des bâtiments, mais leur simple existence pouvait suffire à le faire repérer si certains avaient la mauvaise idée de regarder en l'air. C'est pourquoi il tâchait toujours d'être proche d'un bâtiment à même de les masquer même un court instant.
Erik, Magnéto, oui ce nom me parlais, j'entendais mes ravisseurs en parler quand j'étais enfermée dans leurs caves humides entre trois coups de ceinture, cet homme avait fait beaucoup de mal et tout était une excuse pour eux de me frapper. Je me souvenais quand ils parlaient de Magnéto, l'homme connu pour le prétendu meurtre de JFK, l'homme qui avait retourné des missiles contres leurs propres navires, l'homme qui avait saccagé la fête du jour des héros, bien qu'il n'avait pas été le seul, il était cependant le seul à protéger la cause mutante, à vouloir notre liberté. Et tandis qu'on survolaient les quartier de la ville et que je sommnolais, il me racontait ce qu'était l'ile, elle s'appelait Génosha, elle recuillait des mutants dans le besoin, des familles, des être en perdition, tout comme moi, mais elle était aussi composée d'une equipe qu'il surnommait la confrérie, agissant pour protéger et accomplir des missions dans le but d'assurer un avenir pour les mutants.
Mais pas que, l'île était aussi un refuge secret ou tous les mutants participaient au bon développement. J'écoutais le récit de magnéto et avais hâte de participer au développement de l'île. J'avais hâte d'arriver à bon port... Je ne savais pas encore quel serait mon rôle, est ce que j'y serais juste pour participer à la rénovation de l'île ou quelque chose du genre ou est ce qu'il ferait appel à moi pour me battre, ça, seul lui décidera si je suis apte à participer à une quelconque mission. Par contre, je ne voulais pas arreter de travailler en ville et j'allais devoir trouver un moyen de m'y rendre, car le trajet avait l'air bien long et je ne savais pas voler comme Magnéto savait le faire, enfin par encore...
Les yeux fermés pour me reposer un peu, je continuais d'écouter son récit et j'avais hâte de découvrir Genosha et ce qu'elle renfermait, hâte de rencontrer d'autres de mes semblables.
-" J'ai hâte d'y être. Je ferais de mon mieux pour m'intégrer."
Et dans le doutes, je donnerais un coup de main dans la construction ou destruction des bâtiments et au pire dans le jardin pour cultivé la terre, ils ne sont pas près ce qu'ils mettent plusieurs jours ou heures pour par exemple retourné la terre je mettrais quelques minutes...
Magneto était ravi de cette réponse. Il lui était arrivé de tomber sur des mutants qui n'avaient pas spécialement envie de travailler ni de contribuer, qu'il avait fallu remettre à leur place. Et c'était une tâche plus aisée lorsqu'ils n'avaient pas des pouvoirs puissants. Ceci dit, il avait déjà pu noter que les plus puissants mutants étaient souvent ceux ayant le plus fort caractère. Sans doute une caractéristique vitale pour se maîtriser. Et concernant cette mutante, il avait trouvé une perle rare, qu'il espérait bien voir rejoindre sa Confrérie une fois qu'elle se serait acclimatée à Genosha.
La suite de leur voyage se fit dans un certain silence, tant pour la discrétion que parce que Magneto n'avait plus rien à dire. Après une bonne demi-heure de vol, ils parvinrent à Staten Island où ils continuèrent à pied jusqu'au port où les attendait le navire vers Genosha. Le vieux rafiot ne payait pas de mine, mais lui et son capitaine étaient assez fiables pour avoir assuré de nombreux allers et retours entre l'île et le continent.
L'intérieur du bateau était aménagé pour offrir des cabines à chaque passager. Elles étaient exigües et relativement peu confortable, sans compter l'humidité ambiante, mais il y faisait chaud et on pouvait y dormir le temps du voyage. D'autres mutants recrutés étaient présents, mais pour le moment, chacun s'observait plutôt de loin que de nouer le contact, la plupart n'étant pas encore tout-à-fait certains de leur choix.
Peu après leur embarquement, le navire leva l'ancre pour prendre la mer au milieu de la nuit, en direction de Genosha, où chacun trouverait un nouveau foyer...
C'est tout pour moi sur ce sujet, on peut faire une continuité sur Genosha si tu le souhaite ou simplement s'arrêter là pour l'instant. Il y aura prochainement un sujet avec les autres nouvelles recrues de la Confrérie (j'attends d'avoir fini les sujets avec eux), qui sera l'entrée officielle dans la Confrérie
Biensure, je n'entendis rien de plus, je dormais, somnolait, enfin bref, j'étais absente et il fallait attendre que je me réveille pour que je réponde. Il fallait dire que cette journée avait été éprouvante, une agression comme on ne fait même plus dans les films, une petite nana qui ne paie pas de mine qui fait un gros caca nerveux, bien que logique dans ce cas la et qui fini par dégommer ces ravisseurs, pour ensuite se retrouver en cabane et être libérer par l'un des plus grand terroriste qu'est connu les états unis. Donc ouais, j'avais bien le droit à un petit somme, c'était mériter.
Du coup, je n'ai pas vu quand chose du voyage, Erik, me laissait tranquille tout le long et oui, qui ose l'appeler terroriste ?! Quand on arrivait sur le bateau qui allait nous mener sur l'île mystérieuse, c'est là que je pus ouvrir un œil, ouais erik allait pas me porter tout le long non plus, je pus voir vaguement quelques têtes, des mutants... Ils se regardaient tous, sans réellement en avoir envie, ils faisaient semblant de regarder ailleurs, moi, toujours avec un œil fermer, ouais parce que si j'ouvre l'autre, je suis cuite pour pouvoir me rendormir, je trouvais alors une cabine libre et allait m'écraser sur un lit, on verra demain pour le reste...
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