« Un sourire peut créer une amitié. Un mot peut arrêter un conflit. Un regard peut sauver une relation. Une personne peut changer ta vie. »
Il est arrivé en avance, comme d’habitude. Il a salué la secrétaire qui, au téléphone, comme d’habitude, lui a fait un sourire de circonstance avant de lui indiquer la salle d’attente — toujours la même et toujours au même endroit, à l’aide de son crayon. Soupirant, il a emprunté le même chemin que d’habitude pour rejoindre le salon où les patients comme lui attendent, assis sur des chaises disposées contre le mur, face à des magazines datant d’une dizaine d’années. L’endroit est chaleureux, dans des teintes beiges, dorées et marrons, sans nul doute que pour que l’on s’y sente bien : mais cette ambiance doucereuse ne prend pas chez tout le monde…
Lui, ne se sent nullement à l’aise. Venir ici est une corvée à laquelle il est contraint : il lui faut être suivi psychologiquement, c’était dans le deal pour conserver son statut d’Avengers. Mais est-ce que cela sert vraiment à quelque chose ? Il ne se sent pas mieux depuis ses visites hebdomadaires, et ne se sent pas guère plus légitime d’exercer le métier qui est le sien… Alors, en quoi cette thérapie est-elle utile ?
C’est la question qu’il s’apprête à poser à sa psychologue qui, achevant sa séance précédente, s’extirpe de son bureau et l’invite d’un sourire, auquel il répond avec amabilité, avant de se lever pour gagner l’intérieur. « Je vous en prie, installez-vous. Votre semaine a été bonne ? » Toujours la même question, à laquelle il répond en retirant sa veste, avant de prendre place sur le soda beige, contre le coussin blanc. « Bien. » Il ne s’étale pas en détails, puisqu’il n’a de toute façon pas envie de parler avec elle, mais elle lui adresse un sourire jovial en lui faisant signe de plutôt prendre place sur la chaise qui fait face à une autre, autour d’une petite table.
Curieux… C’est la première fois qu’elle formule cette demande.
Intrigué, il fronce légèrement ses sourcils tout en se rapprochant de la table comme elle le souhaite, en manifestant son incompréhension, à laquelle elle répond par un mystère : « Nous attendons quelqu’un qui ne devrait plus tarder. Aujourd’hui, nous ne serons pas seuls. » Quoi ? Ses sourcils s froncent davantage et il prend une fine inspiration sans parler, même s’il n’en pense pas moins. Déjà qu’il n’a pas envie de lui parler à elle alors à un inconnu… D’ailleurs, ce dernier vient de toquer à la porte. Les sourcils toujours froncés, il se retourne vers la porte en ayant les lèvres entrouvertes, un peu anxieux à l’idée de devoir parler à quelqu’un d’autre de ses tourments… Mais qui est derrière la porte ?
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Dernière édition par Bucky Barnes le Mer 26 Avr 2023 - 12:12, édité 1 fois
I know a crazy when I see one. Because I am crazy @Bucky Barnes
Depuis la fin de la guerre contre Thanos, il y avait certaines personnes avec qui je n'avais plus aussi souvent des contacts. Et une en particulier revenant souvent dans mon esprit. Et cette personne avait été confiée au Wakandais longtemps avant de réapparaître pour enfin donner une raclée bien méritée au titan fou. Steve m'en avait parlé souvent. Je l'avais aidé à prendre sa défense parce que je savais que ça comptait pour lui. Cela m'avait d'ailleurs causé bien des désagréments. Mais ceci étant dit, si Steve l'avait sorti des griffes d'Hydra, c'était qu'il le connaissait bien et qu'il lui faisait confiance. Mais depuis sa retraite, je le sentais perdu. J'avais bien essayé de prendre de ses nouvelles après la décision de Steve de me confier le bouclier. Mais il avait prit de la distance.
Je ne comprenais pas pourquoi il m'évitait de la sorte. Peut-être avait-il réfléchi au fait que Steve avait pris cette décision. Peut-être qu'il se rendait compte que son ami prenant sa retraite, il allait se retrouver tout seul. Mais je ne souhaitais que l'aider. Quand le gouvernement avait décidé de lui imposé des séances de psychanalyse, je savais que ce ne serait pas forcément une bonne idée. Bucky n'aimerait sûrement pas se confier à une personne qu'il ne connaissait pas, même si elle avait toutes les accréditations nécessaires. Il avait besoin de soutien, c'était une chose incontestable, mais de personnes qu'il connaissait et en qui il pourrait avoir confiance.
Je pensais souvent à lui proposer mon aide, j'avais d'ailleurs envoyé plus d'un message pour lui proposer qu'on se voit, qu'on puisse parler, qu'il puisse comprendre que je ne souhaitais pas prendre la place de Steve, mais que je pouvais lui apporter au moins mon soutien dans ces périodes tendues de retour parmi nous. Il avait besoin de savoir qu'il faisait encore parti de l'équipe, du moins pour moi. Il n'avait pourtant pas répondu à un seul d'entre eux. Cela me rendait triste. Il n'a pas besoin de se retrouver tout seul.
Alors quand sa psy avait demandé à ce que je participe à une séance, je savais que ce serait tendu. S'il ne répondait pas à mes messages, il ne voudrais sans doute pas parlé ouvertement devant une personne extérieur. Je craignais que cela ne se passe pas vraiment bien. Mais j'étais d'accord avec elle sur le fait qu'il ne devait pas affronter ses démons seul. Alors j'avais fini par accepter de faire cette séance.
Ce jour là, je me sentais très nerveux. Bucky n'était pas connu pour être un tendre. Mais nous avions enfin une occasion de parler. J'avais pris vraiment mon courage à deux mains, comme un collégien qui veut inviter une fille à sortir pour enfin me rendre au cabinet. Arrivé sur place on me faisait attendre un moment, je regardais ma montre, j'étais pile à l'heure. Je faisais face à la porte et je prenais une profonde respiration. Je toquais et attendant l'invitation pour entrée.
Cela ne tardait pas. J'imaginais la tête de Bucky quand il me verrait entrer. J'ouvrais la porte après avoir eu l'autorisation d'entrer. Et la réaction fut telle que je l'avais imaginé. Jen lisais sur son visage sa réaction un peu dégoûtée. Mais nous y étions, et on ne pouvait plus reculer. J'avançais vers la siège qui m'attendait en disant :
- Bonjour docteur... Salut Bucky.
J'aurais bien tendu ma main pour le saluer, mais j'avais un peu peur qu'il m'écrase les doigts tellement il avait l'air tendu. Alors je m'assaillais et je laissais la parole au docteur.
- Très messieurs. Je ne vous présente pas...
Elle me regardait et me remerciait :
- Merci d'avoir accepté l'invitation.
Il était temps de savoir pourquoi elle tenait tant à nous voir ensemble. J'étais un peu curieux, même si je me doutais de ses intentions. Elle ne voulait sûrement pas qu'il reste seul et je savais qu'il l'était. Il refusait de parler, il ne répondait pas aux appels et aux textos envoyés, alors s'il le faisait avec moi, il le faisait sûrement avec d'autres. Pourquoi ? Je n'en savais absolument rien. Maintenant il n'avait plus le choix, il allait devoir s'expliquer des raisons qui le poussaient à s'isoler. Et j'avais cette impression très pressante que la décision du docteur ne serait pas sans conséquences. Il fallait pourtant qu'il accepte l'aide qu'on pouvait lui apporter, peu importait ses raisons, il faudrait qu'il parle.
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Qui est derrière la porte ? Le mystère ne dure qu’un instant, mais lui semble être une éternité. Les yeux rivés sur la porte qui s’ouvre dans un cliquetis caractéristique de poignée, il a la surprise de découvrir un visage familier qui prend place dans la pièce chaleureuse, mais qui refroidit considérablement sur longtemps. Les sourcils légèrement froncés, le coin des lèvres relevées, il est davantage étonné que dégouté, ne comprenant pas bien pourquoi quel est le but de cette manoeuvre. « Sam ? » Désabusé, il secoue lentement son menton de gauche à droite avant de reprendre correctement sa place sur sa chaise, son pied gauche commençant à tapoter frénétiquement le sol sous la nervosité qui commençait à s’emparer de lui ; il détestait qu’on lui force la main ou, pire, qu’on le piège comme c’était le cas en cet instant. Car c’est bien l’impression qu’il a cet instant : d’être piégé.
Si sa psychologue ne lui a pas ouvertement menti, elle a omis de p préciser que cette séance se déroulerait avec un invité supplémentaire et, la nervosité ne l’aidant pas à se montrer poli, il finit par pencher son menton sur le côté pour lui demander, d’un ton un peu plus acerbe qu’il ne l’aurait voulu : « Je peux savoir pourquoi vous l’avez invité ou, ça aussi, c’est une surprise ? » Rien de personnel envers Sam, il le préfère d’ailleurs à d’autres, mais il apprécie moyennement la façon de faire du thérapeute qui, aussi bienveillante soit-elle, ne l’aide pas à instaurer un climat de confiance. Déjà qu’il n’avait pas envie de lui parler, là, c’est bien pire… « Vous savez pourquoi, James. » Elle fait exprès ? Claquant sa langue sur son palais, il lui lance un regard réprobateur en la rectifiant, cette fois-ci d’un ton volontairement froid : « Bucky. Pas James. » Même Sam le sait et l’a nommé ainsi en arrivant… Peut-être que Sam allait finalement comprendre pourquoi Bucky était si réfractaire à l’idée de ce suivi psychologique : elle ne l’aidait pas du tout.
Pour preuve : elle balaye d’un haussement de sourcils ce qu’il vient de lui dire pour se retourner vers Sam, le remerciant premièrement pour sa venue puis enchaînant, sans filtre : « Vous allez peut-être pouvoir m’aider, monsieur Wilson. Pouvez-vous me dire quelle est votre relation avec monsieur Barnes ? » Sans chercher à dissimuler son agacement, il lève les yeux en ciel en soupirant bruyamment, ayant envie de lui dire : vous avez raison, faîtes comme si je n’étais pas là. Mais, une fois de plus, elle l’ignore et se concentre sur Sam, attendant sa réponse. Du coup, Bucky fait la même chose : mains entrelacées sur son ventre, lèvres pincées et regard braqué sur le Falcon, il attend, lui aussi, d’entendre ce que Sam est venu dire.
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Les réponses de Bucky envers la psy devenaient plus cassante, ce qui montrait son mal à l'aise face à cette situation nouvelle pour lui. Il devait toutefois se sentir un peu rassurer que ce soit moi et pas une autre personne qui était présente dans la pièce. Il n'empêchait que se dévoiler n'était déjà pas dans sa nature, alors devant témoin, encore mois !
Je tenais à être le plus franc possible, même si les réponses pouvaient le blesser. Par qu'il y aurait des questions qui n'étaient pas subsidiaires et il fallait vraiment dire les choses, même les moins gentilles. Alors quand déjà, la psy me demandait le genre de relation que nous avions, je savais que ce que j'allais répondre ne lui plairait pas. Mais c'était pour son bien.
- Nous avions une très bonne entente. Mais depuis que Steve a pris sa retraite et que le gouvernement a décidé de lui coller une psychanalyse, il n'y a plus de relation. Sans offense, j'ai rien contre vous, mais c'est la vérité. Bucky m'évite. En fait, il évite pratiquement tout le monde !
Il s'isolait. Il ne répondait plus à personne et s'était forgé une carapace impénétrable. Je ne savais pas pourquoi il avait fait ça. Il savait qu'il avait des amis, des amis fidèles, au même titre que Steve. J'en faisait parti. Je voulais l'aider, être là pour lui comme Steve l'avait été, mais pour une raison qui m'échappait, il n'avait pas voulu de mon aide, ou s'il l'avait souhaitée, il s'en était détourné. Je le regrettais vraiment.
C'était comme s'il avait fait dix pas en arrière quand on en faisait un vers lui. Il avait décidé qu'il devait se battre seul, alors que j'aurais pu essayer de comprendre et surtout essayer de l'aider à passer ce cap. Je comprenais que l'absence était un facteur, mais le connaissant, cela ne pouvait pas être le seul problème. Son passé était chargé, je le savais, ce n'était plus un secret. Nous en avions parlé avec Steve. Mais tout le monde méritait une seconde chance. Il n'avait pas été responsable de ce qu'il avait fait aux mains d'Hydra. A moins que...
Je pensais comprendre ses motivations. Il s'en était toujours voulu de ce qu'il avait du faire pour eux. Peut-être avait-il alors entamé un chemin de croix sur le chemin de la rédemption, quelque chose de personnel. Mais pourquoi, dans ce cas, ne pas m'en avoir parlé ? Je l'aurais compris, j'aurais même pu l'aider. Peut-être était-il encore en train d'essayer de racheter ses fautes ? Mais il n'avait alors pas à affronter ça seul !
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Assis au fond de son siège, l’avant de son pied gauche tapant frénétiquement sur le sol en faisant sursauter sa cuisse, il maugréait derrière sa bouche en maudissant cette pseudo-thérapeute donc la déontologie laissait à désirer. Était-ce réellement respectueux de tendre un tel piège à l’un de ses patients ? Et s’il n’avait pas souhaité que la terre entière sache qu’il suit une thérapie ? Et s’il avait eu de quelconques remontrances envers Sam ? Elle avait sciemment ignoré ces détails pour le mettre au pied du mur et cela ne lui plaisait aucunement.
Elle s’en rendit peut-être compte — car il ne faisait rien pour dissimuler son mécontentement premièrement, mais aussi parce qu’elle se tourna vers Sam et entreprit de ne s’adresser qu’à ce dernier, faisant comme si le Soldat n’existait pas. Il ne savait pas si cela l’agaçait ou l’arrangeait, pour le coup. Ainsi donc, elle donna la parole à celui qui refusait le bouclier de Captain America : le discours de Sam le fit soupirer, non pas par ennui mais par nervosité, car il venait d’énoncer quelque chose de vrai : depuis que Steve avait pris sa retraite et qu’on le soumettait à une surveillance psychologique accrue, Bucky avait l’impression d’être perdu dans un quotidien qui lui était insécure, étranger. D’un côté il perdait son meilleur ami d’enfance, son frère, son pilier en ce monde qui était tout nouveau pour lui et, de l’autre, on lui demandait d’endosser le rôle de super-héros tout en le surveillant comme s’il était un danger public. Lui faisait-on réellement confiance ? Avait-on réellement envie qu’il rejoigne les bancs des Avengers ? Clint, avait eu l’air de le vouloir… Mais les autres ?
Néanmoins, si tout ce que venait de dire Sam était vrai, Bucky songea qu’il n’était pas le seul à avoir des fantômes dans le placard. Appuyant ses avants-bras sur les accoudoirs de son fauteuil, il avait planté ses yeux azurés dans ceux de Sam, penchant légèrement son menton pour pouvoir lui demander, d’un ton presque ironique : « C’est assez drôle que tu sois ici pour parler de mes choix de vie, quand toi-même tu refuses de reprendre le flambeau après Steve. » Haussant légèrement ses épaules en même temps que sa main robotique, il lance un léger sourire à son acolyte tout en disant, sur le même ton : « Peut-être que tu pourrais suivre la thérapie avec moi, elle nous fera un prix de groupe. »
La thérapeute, essayant de calmer les tensions qui s’élevaient, posa son stylo sur la table pour lever ses paumes en signe d’apaisement, disant alors : « Messieurs, calmez-vous. Nous sommes ici pour trouver des solutions. » Elle avait de l’espoir, c’était déjà une bonne chose !
Croisant alors ses bras contre son buste, Bucky prit le parti d’ignorer la thérapeute, ne décrochant pas ses yeux de Sam tout en lui disant, d’un ton qui fulminait de reproches : « Alors, dis-moi pourquoi tu as refusé son bouclier. Il te faisait confiance. Il croyait en toi. »
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J'aurais du me douter qu'il me ferait des reproches. Tout ça parce que je lui avais dit que ce bouclier ne m'appartenait pas. Je ne le refusais pas vraiment, mais il ne m'appartenait pas vraiment non plus. Il fallait seulement que je trouve le bon moyen de l'accepter et de l'intégrer. Je ne savais pas encore comment il fallait que je m'appelle. J'étais encore Falcon pour beaucoup. Le faucon arborant un bouclier pour devenir le nouveau Captain America. Mais que fallait-il faire alors ? Je ne savais pas encore si j'étais fait pour ça.
- Tu sais très bien que ce bouclier n'est pas le mien. On me demande de devenir quelqu'un que je ne suis pas. Tu peux comprendre qu'il faut que je sache exactement quoi faire avant de dire que je suis le successeur de Steve. Je n'y étais pas préparé et je ne sais pas encore ce que je dois faire.
Je le regardais moi aussi dans les yeux, mais j'étais plus calme, soutenant juste son regard et répondant à sa question sans même prêter attention à la thérapeute. Elle continuait à nous ramener à la raison, mais sans grand succès : " Messieurs, s'il vous plaît...
Bucky soutenait mon regard avec une colère refoulée dans les yeux. Je comprenais sa colère, mais il devait comprendre. Je n'étais pas prêt et le monde était-il prêt pour un nouveau Captain, d'autant plus noir ? Il devait pouvoir comprendre ça.
- Tu ne te rends pas compte de tout ce que cela implique. Je n'ai pas la force de Steve et je ne suis pas blanc. Alors comment faire pour me faire accepter comme nouveau Captain ? Dis-le moi !
Le ton montait légèrement parce que j'en avais assez de devoir me justifier auprès de tout le monde. Il aurait du le comprendre mieux que les autres. De son temps, le racisme était bien plus présent que maintenant. Cela rendait la chose encore plus difficile. Encore de nous jour, les noirs n'étaient bien vu quand il avait du pouvoir, alors un super-héros noir, comment le prendre surtout quand celui-ci avait le bouclier qui représentait toute une nation.
Je comprenais qu'il soit en colère que je ne veuille pas encore du bouclier, mais je disais bien encore. Je voulais trouver le moyen de devenir celui qu'on attendait, mais comment faire. J'aurais alors voulu qu'il soit là pour m'aider. Peut-être aurais-je eu moins de mal à l'accepter.
- Je comprend que ce ne soit pas facile pour toi, mais j'aurais voulu ton aide. Tu as pourtant préféré de m'éviter. Alors ne me reproche pas de ne pas avoir fait le bon choix, parce que je ne l'ai même pas encore fait.
J'aurais en plus pu l'aider, parce que je savais qu'il vivait des temps difficiles. A nous deux, nous aurions pu passer un cap difficile en nous entraidant. Et voilà où nous en étions arrivés : à nous faire face devant une étrangère. Ce n'était pas la meilleure des solutions, mais au moins, on pouvait parler. Ce qu'il avait toujours refusé de faire jusqu'à maintenant. J'espérais que les choses puissent changer. Mais fallait-il que Bucky accepte de faire ce qu'il fallait pour.
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Sous les reproches furibondes qui s’extirpent de la bouche du Soldat, la réaction de Sam ne se fait pas attendre : à son tour, il se met à ignorer les tentatives de remédiation de la thérapeute pou se concentrer sur sa conversation, presque privée, avec Bucky. Leurs regards s’affrontent alors : celui de Sam est beaucoup plus calme et bien moins froid, mais les paroles qu’il prononce ne parviennent cependant pas à calmer la tempête qui fait rage dans les iris du Soldat.
Mais la tempête gronde en silence : le visage légèrement penché sur le côté, le visage impassible, bien que sa mâchoire fredonne quelques tensions à peine perceptible, il écoute les arguments de son ami sans l’interrompre une seule fois. Peut-être, se rend-il compte que les propos avancés par Sam ne sont pas dénués de sens… Mais est-ce que cela assagi la colère de son coeur ? Pas tout à fait. Cela fait trop longtemps qu’il nourrit ces idées pour les défaire aussi facilement.
« Tu as fait ton choix à la minute même où tu as refusé le bouclier. » Clame-t-il d’une voix curieusement calme, mais glaçante comme le marbre. Il campe sur ses positions, peut-être, à défaut de ne pas savoir où atterrir s’il devait en changer. Les mains toujours croisées sur son ventre, il quitte enfin Sam des yeux pour les baisser vers le sol blanc, soupirant de nouveau. Il n’aurait jamais dû venir à ce rendez-vous. D’ailleurs, il ne reviendra plus : il a pris sa décision. Elle est aller trop loin. La thérapeute profite de ce moment de silence pour s’engouffrer dans la conversation, sommant alors aux deux hommes : « Messieurs, tout ceci est hors contexte. Calmez-vous je vous prie. Nous sommes ici pour… » Elle s’interrompt lorsque son patient principal se lève de sa chaise d’un bond, semblant avoir eu un sursaut de colère. Que lui prend-t-il ? Elle le suit des yeux, la bouche encore entrouverte et les mains posées à plat sur le bureau, lui demandant alors gentiment de se rasseoir mais il l’ignore et, debout, il se tourne vers Sam pour lui dire, en laissant enfin apparaître la vraie raison de son isolement et de sa colère, qui pousse sa voix à être un peu plus forte que précédemment : « Steve croyait en toi, il n’avait aucun doute. C’est pour ça qu’il t’a donné ce putain de bouclier. C’est pour ça qu’il t’a désigné comme son successeur. Parce qu’il croyait en toi. Et s’il s’est trompé sur toi… Alors… Il s’est peut-être aussi trompé sur moi. »
Réalisant ce qu’il vient de dire, ce qu’il n’aurait pas dû dire puisque personne n’a besoin de savoir, il serre les poings tout en fermant les yeux quelques secondes, affichant clairement une expression de regret. « Laisse tomber. » Grognant ces quelques mots, le loup blanc part s’asseoir sur le fauteuil, voulant mettre le plus possible de la distance entre lui et les deux autres personnes. Il a envie de se barrer. Loin. Très loin.
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Je comprenais son point de vue. Steve avait toujours cru en lui, il s'était battu bec et ongles pour lui, même quand tous étaient contre lui, prêts à le tuer sans se poser la question de savoir s'il pouvait être sauvé. J'étais le seul à faire confiance au jugement de Steve parce que je savais que même les âmes les plus sombres pouvaient être sauvées. Je ne l'aurais jamais suivi si je n'avais pas cru en ses convictions. Bucky faisait parti, au même titre que Steve, des gens pour qui j'avais la plus haute estime. Il en avait bavé, il avait du faire des choses contre nature sans être maître de lui-même. Il n'y avait de pire.
Il fallait qu'il comprenne alors que lorsque j'avais réalisé l'étendue de la tâche qui m'attendait, je pensais ne pas être celui qui convenait. Ce bouclier représentait bien plus qu'un outil. Il fallait comprendre le symbole qu'il représentait et ce fameux symbole était lié à un seul homme. Malgré mes valeurs proches de celles de Steve, je n'étais pas lui.
J'ignorais à mon tour la thérapeute et répondait franchement et sur un ton ferme, mais calme, pour ne pas éveiller plus la colère que Bucky emmagasinait et qui ne demandait qu'à sortir. Mais je me devais de lui faire comprendre :
- Tu ne comprends pas, je ne refuse pas le bouclier, c'est la valeur qu'il représente et le symbole que les gens voient de lui qui posent problème. Je ne suis pas Steve, je n'ai pas le sérum de super soldat qui coule dans les mes veines et j'ai déjà ma propre identité. Comment crois-tu que les gens vont me voir, arborant ce bouclier ? Moi qui ne suis qu'un Avengers de second plan. Je n'ai pas la carrure de Steve. Je comprend ce qu'il symbolise pour toi. Mais est-ce que tu peux comprendre que ce que je tente de faire est le plus juste ? Je tente de savoir comment ce bouclier puisse devenir une partie de moi comme il faisait parti de Steve. Est-ce que c'est si difficile à comprendre ?
Je serrais maintenant les dents. Il n'était pas question de confiance. Je savais que Steve avait toujours eu confiance en moi, sinon, il ne m'aurait jamais demandé mon aide, il ne m'aurait jamais intégré aux Avengers. Il connaissait mes valeurs et il savait que je protègerais toujours Bucky, peu importe ce qu'il avait fait par le passé parce que je croyais en lui au même titre que Steve. Sinon, je n'aurais jamais accepté de l'aider à le délivrer. Il oubliait que pour le couvrir j'avais fait de la prison. Tout ça parce que je faisais confiance à Steve les yeux fermés.
- J'ai toujours fait confiance à Steve. Son jugement, ses valeurs parce qu'elles étaient proches des miennes. Je l'ai aidé à te libérer Bucky ! J'ai été emprisonné à cause de ça, ne l'oublie jamais. Alors j'accepte tes reproches, je les comprend, mais tu n'es pas à ma place. Tu ne peux pas comprendre le genre de responsabilités qui vont avec ce bouclier. Je dois trouvé ma voix, parce qu'être Captain America, c'est bien plus qu'un titre, c'est une responsabilité, un symbole. Je n'ai pas grand monde pour me dire ce que je dois faire, mais toi, toi qui a connu Steve, qui le connait mieux que toi-même, tu peux m'aider à la trouver cette voix.
Les choses étaient enfin dites. Cela faisait un moment que je rêvais d'avoir cette conversation avec lui. Je regrettais juste le contexte. J'aurais vraiment préféré qu'il réponde à mes messages, à mes appels. Il pensait que je rejetais le fardeau que m'avait confié Steve alors qu'au contraire, je tenais de l'assimiler pour trouver ma propre voix. Steve croyait en moi, mais il n'avait peut-être pas compris combien il me serait difficile de me faire accepter tellement j'étais différent. Comment un humain ordinaire et noir de surcroit allait-il se faire accepter comme le nouveau Captain ? C'était toute la question. La tâche n'était pas aisée et j'avais besoin de toute l'aide nécessaire pour enfin trouver cette voix.
La plupart des Avengers connaissait les valeurs de Steve et ils avaient m'avaient accepté comme le nouveau Captain, mais ce qui me gênait était le regard de la population, s'était eux qu'il fallait convaincre et la tâche n'était gagnée d'avance. Steve en imposait, moi, forcément, beaucoup moins et j'allais devoir faire mes preuves, encore. J'avais besoin de soutien, et qui de plus apte à le faire que Bucky ? C'était la première personne à convaincre. Mais son attitude quand je lui avais confié mes craintes m'avait profondément peiné et les choses ne s'étaient pas arrangées lorsque le gouvernement lui avait imposé une psychanalyse. Il avait alors décidé de s'isoler pour mener son propre cheval de bataille. Et il n'y avait que j'avais pu faire pour changer les choses. C'était sûrement pour cette raison que sa rancœur avait grandie. Il s'était retranché derrière une barrière infranchissable et il avait fallu une thérapeute pour enfin pouvoir l'approcher.
Il ne serait pas facile d'enterrer la hache de guerre avec une telle tête de mule. Steve m'avait bien prévenu déjà, lorsque nous tentions de l'arracher à Hydra que Bucky était obstiné. Il allait falloir jouer des coudes pour regagner sa confiance, mais cela prendrait du temps. Et ça commençait maintenant. La pauvre thérapeute essayait en vain de nous faire revenir à la raison. Ce n'était qu'à la fin de ma dernière phrase qu'elle intervenait : " Messieurs !... Messieurs !!... Ca suffit !!!
J'en avais de toute façon fini, mais qu'en était-il de Bucky. Il m'avait écouté sans m'interrompre. C'était une bonne chose, mais je craignais le retour. Et le pauvre docteur aurait pu faire ce qu'elle pouvait, rien n'aurait su nous arrêter tant nous avions eu le besoin de parler. Nous étions tous deux dans un état tendu, serrant les dents et le regard noir. La pièce entière était emplie de cette tension palpable. La seule raison qui faisait qu'on n'en venait pas aux mains, étaient qu'on voulait rester civilisés devant la dame sans doute, mais les paroles étaient cinglantes.
La tension retombait un moment. Je sentais mon cœur battre la chamade mais reprendre une allure moins rapide. Je sentais la réflexion de Bucky. Il cherchait sûrement ses mots, une réponse encore plus cinglante pour mettre fin à une conversation virile. Je regrettais vraiment qu'on en soit arrivé là.
« Un sourire peut créer une amitié. Un mot peut arrêter un conflit. Un regard peut sauver une relation. Une personne peut changer ta vie. »
Le discours de Sam n’était pas dissonant avec la conscience de Bucky, qui comprenait sans mal que la tâche qu’on lui avait assigné n’était pas sans conséquence, mais il devait reconnaître que certains éléments n’avaient que trop peu effleuré son esprit. Lui, n’avait jamais songé au fait que sa couleur de peau pouvait être un frein à son titre de Captain America, que ce détail, insignifiant aux yeux du Soldat, semblait largement dérisoire. Mais tous ne pensaient pas ainsi, et il était forcé de l’admettre…
Sa colère descendit ainsi d’un cran, et les premiers signes de son apaisement purent se lire sur son visage : appuyant son coude métallique sur l’accoudoir du fauteuil, il glissa ses phalanges contre son front plissé par l’ennui puis sur son arcade sourcilière froncé, signe d’une contrariété qui s’estompe mais, pas suffisamment pour disparaître totalement. Enfin, après quelques secondes de silence, on put l’entendre dire : « Je comprends ce que tu veux dire. » Sa voix était plus calme en signe d’apaisement mais, craignant que cela ne soit pas suffisant pour faire entendre sa volonté d’arranger les choses, il poursuivit, en se replaçant correctement sur le canapé en velours : « Je t’assure. Je comprends. » Bucky le savait, Steve n’avait pas fait son choix par le hasard : s’il avait choisi Sam pour reprendre le flambeau, s’il l’avait désigné comme son héritier, c’était par le fruit d’une réflexion murement menée. Mais peut-être avait-il surestimé la capacité des gens à accepter cette décision, guidé par son coeur qui, bien trop pur, avait eu du mal à entrevoir les difficultés que son héritier allait rencontrer.
Mais peut-être, aussi, que l’homme qui recevait cette honneur — autant que cela pouvait être un fardeau, n’entrevoyait pas toute la puissance qu’il détenait entre ses mains. Alors que la thérapeute reprenait ses paroles visant à obtenir le calme et le silence de la part de ses deux patients survoltés, le Cyborg reprit, lui coupant la parole d’une voix plus calme mais néanmoins ferme, sûre des arguments apportés : « Mais peut-être que tu prends le problème à l’envers. Tu crains d’être rejeté pour ta différence avec Steve. Moi je vois cette différence comme une force, pour te dire, je n’avais même pas pensé que ça puisse être un problème. » Haussant légèrement ses épaules, il soupira par la suite mais continua son discours, se disant que, de toute façon, cela ne pouvait pas dégénérer davantage : « Pense à toutes les personnes qui ne se sont jamais reconnus en Steve. Pense à ce qu’elles vont voir avec toi comme Captain America. Tu es plus qu’un homme, plus qu’un homme noir. Tu es le digne héritier de Steve Rogers. Tu vas être un symbole pour des milliers de gens, des milliers d’enfants qui vont se dire que rien n’est impossible quand on travaille assez dur pour l’obtenir, et quand on fait de son mieux. Et tu pousseras toutes ces personnes fermées d’esprit à réfléchir, tu vas faire évoluer les mentalités, tu vas leur permettre de se rendre compte que leurs jugements racistes sont infondés et totalement stupides. » Au fur et à mesure de son discours, il avait courbé son dos comme pour se rapprocher symboliquement de Sam, qu’il n’avait pas quitté des yeux.
Enfin, ignorant toujours les répliques de la thérapeute, Bucky se leva du canapé pour le rejoindre calmement, lui tendant alors sa main robotique pendant que Sam était toujours assis. Le visage encore quelque peu crispé par les vestiges de la nervosité, il lui offrit un léger sourire en disant, d’un ton complice : « Je vais t’aider. Tu peux compter sur moi. »
THE FALCON & THE WINTER SOLDIER ✯ « they made you into a weapon and told you to find peace, but you can't because this is who you are, a product of war. chains are broken but are you truly free ? »
I know a crazy when I see one. Because I am crazy @Bucky Barnes
Je n'avais jamais pu parlé à personne de mes pensées suite à lé décision de Steve de me confier le bouclier et donc la tâche de Captain America. Je n'avais pas imaginé les conséquences d'un tel choix. Je ne doutais pas qu'il avait du longuement y réfléchir, mais il m'avait pas choisi sans raisons. J'essayais toujours de définir lesquelles. Cette conversation, devant témoin, malgré moi, m'avait ouvert les yeux. Je ne pouvais évidemment pas ignorer les arguments de Bucky. Il connaissait Steve bien mieux que moi, ils avaient vécus longtemps ensemble. J'étais rassuré qu'il comprenne mes propres arguments.
Quand il parlait du problème, il n'avait peut-être pas tort en disant que ke prenait le problème à l'envers. Mais j'avais tellement pensé aux problèmes que cela engendraient de devenir Captain America que j'en avais oublié les qualités, les points forts. Bucky les pointait du doigt. Ma réflexion n'avait donc pas été complète. Bucky n'avait sûrement pas tort. Il était un des meilleur soldat que je n'aurais su l'être, et malgré ses actions au sein d'Hydra, sous emprise, cela ne changeait rien au fait qu'il était un soldat accompli, plein de ressources et surtout avec des connaissances que je n'avaient sûrement pas. Il avait une grande expérience et je devais en tenir compte.
Le calme revenu, nous parlions comme deux hommes civilisés. La thérapeute avait eu beau nous faire taire, nous donner un temps de parole, nous avions totalement occulté sa présence pour nous dire enfin ce qui pesait sur notre conscience. Peut-être que cela nous aiderait à passer ce cap si difficile. Alors pourrions nous enfin accepter de redevenir les amis que nous étions avant sa prise en charge pour sa thérapie et ma décision de réfléchir quant à devenir le nouveau Captain America.
Bucky me voyait comme le digne successeur de Steve. Ils ne pouvaient pas se tromper lui aussi. Ils voyaient alors tous deux en moi des valeurs qui feraient encore grandir la signification à être Captain America. Je devais avoir foi en leur jugement. Les arguments de Bucky étaient sûrement les réflexions que s'était fait Steve avant de prendre sa décision, parce qu'il avait su faire les choix qui s'imposaient pour faire changer les choses. Il avait du lui-même se battre pour montrer sa valeur. Et tout me revenait comme un boomerang. Bucky ne faisait que me rappeler mon ignorance. Il avait raison. Je devais m'avoué vaincu et devais revoir ma vision des choses. Mais je ne voulais pas le faire seul. Bucky à mes côtés, cela serait bien plus facile, il avait ces connaissances qui me permettraient d'avancer et d'enfin devenir celui que devait devenir.
Il acceptait de m'aider. J'avais su, pour ma part, lui permettre aussi d'enfin accepter un peu d'aide en contre parti. Cela nous permettait enfin de mettre fin à cette distance qui n'aurait jamais du s'installer entre nous. Alors quand il se levait enfin pour me tendre la main en me proposant son aide, je savais que je pouvais compter sur sa parole. Je me levais à mon tour et lui tendais la main en retour :
- Je sais que je peux compter sur toi, mais il faut que tu puisses compter sur moi. Promets moi de ne plus m'éviter. Tu sais que si tu as besoin de mon aide, pour quoi que ce soit, je serais là aussi pour t'aider. Tu n'ai pas obligé d'affronté ça tout seul.
Une bonne poignée de main mettait visiblement fin à une rancœur qui s'était installée malgré nous. On entendait en arrière plan la thérapeute qui tentait toujours de prendre la parole. Mais nous avions jouer notre jeu seul. Fallait-il lui laisser la parole ? Le problème semblait réglé, mais il fallait savoir ce qu'elle en pensait. Pour ma part, je pensais que cette thérapie ne servait personne, surtout pas Bucky. Etait-ce en mon pouvoir d'y mettre fin ? Et bien peut-être que mon titre de nouveau Captain pourrait peut-être aider.
Nous étions coupé par les grommèlements de la thérapeute : " Je peux enfin parler ? Vous avez fini ? fit-elle d'un ton cassant et ironique. Nous nous rasseyions et écoutions enfin, apaisés. Mais mes pensées était=ent maintenant tournées sur la façon de mettre fin à cette stupide thérapie qui ne servait pas Bucky. J'étais certains qu'il était capable de se repentir d'une autre façon. Mais pas comme ça. Je voulais qu'il se sente plus libre. Il avait été enchaîné une bonne partie de sa vie, il lui fallait une vraie liberté. Il était capable de faire les bons choix. Et il n'était pas seul. J'espérais pouvoir être la personne sui pourrait lui offrir cette nouvelle liberté. J'y travaillerais dès que possible. Mes contacts me permettaient de l'aider à ce niveau là, j'en était persuadé.
J'acquiesçais mais je disais rien. Je n'avais plus qu'une envie, et Bucky aussi, j'en étais persuadé, c'est de fuir ce cabinet pour parler, retrouver Bucky pour enfin pouvoir travailler sur notre future collaboration, parce que je voulais qu'on puisse de nouveau travailler ensemble. Cela nous permettrait d'évoluer tous deux dans nos nouvelles responsabilités. Nous avions tous deux changés. Il fallait alors réapprendre à travailler ensemble, avec tous ces changements, en travaillant sur nos personnalités et surtout en parlant de ce que je devais intégrer pour devenir le successeur de Steve. Bucky était la meilleure personne pour m'aider à ce niveau là. Je ne pouvais pas prétendre être aussi fort que Steven mais j'avais des qualités autre qui pouvaient apporter sûrement quelque chose à Bucky. Il ne restait qu'à mettre tout ceci en place et voir.
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