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 [Terminé] The Master & The Winter Soldier

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The Winter Soldier
Bucky Barnes
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MessageSujet: [Terminé] The Master & The Winter Soldier [Terminé] The Master & The Winter Soldier EmptyMer 8 Fév - 15:12



The Master & The Winter Soldier
ANNÉE 2013 AVEC @Anthony Master


« Aucune chasse ne vaut la chasse à l’homme, et ceux qui ont longtemps chassé des hommes armés, qui ont aimé ça… ne trouvent plus jamais saveur à autre chose. » Ernest Hemingway



Début de journée dans le complexe secret d’HYDRA
Quelque part en Sibérie


Le silence, lourd et froid, est seulement troublé par le bruit d’une large clef tournant dans une vieille serrure, mais personne ne bouge, pas encore. Dans la salle souterraine, faiblement éclairée par des ampoules suspendues aux quatre coin de la pièce, tous s’affairent dans un mutisme étonnant, ne communiquant guère entre eux, pas même par de simples regards. Découpant soudainement l’obscurité immobile, un homme en uniforme militaire et portant un képi rouge sur son crâne rasé s’avance pour taper une suite de chiffres sur un digicode qui permet de déverrouiller une étroite porte en fer. Celle-ci dévoile alors un grand livre rouge avec une étoile sombre sur sa couverture, qu’il considère du regard un instant avant de s’en saisir d’une poigne assurée, pesant toute l’importance du livre qu’il tient entre ses mains. Dans son dos, derrière lui, un homme en blouse blanche surveille l’ordinateur affichant des constantes et des activités neuronales pendant que, sous une fumée blanche épaisse, le Soldat s’éveille lentement…

Les premières sensations qu’il perçoit sont des picotements au niveau de ses extrémités, ses orteils et ses doigts surtout. Sa tête lui semble lourde et, son corps, complètement engourdi ; il aimerait remuer des jambes et des bras mais il est entravé par des attaches au niveau du buste, des épaules, des chevilles et des bras. Il ne peut qu’actionner ses premières phalanges dans le vide, en fronçant légèrement ses sourcils sous l’inconfort que cela lui procure ; il n’est pas tout à fait réveillé mais perçoit déjà le froid qui vient irriter sa peau moite. Il a chaud et froid en même temps, et au fur et à mesure que la capsule se relève, le libérant de son sommeil de glace, les faibles lumières de la pièce viennent se confondre derrière le voile de ses paupières closes, importunant la paix de son esprit encore sommeillant. Son esprit, aussi, est encore engourdi…

« Emmenez-le. » La voix est déformée, comme amplifiée à ses oreilles, et il peine à ouvrir les yeux pour découvrir son environnement lugubre et froid. Il tente alors de parler mais sa bouche est recouverte d’un masque noir lui permettant, entre autre, de respirer durant son sommeil, et il n’a guère le temps d’objecter que des mains puissantes et glacées l’arrachent pour l’entraîner dans un couloir, alors qu’il n’est même pas en état de marcher. Qu’importe si ses jambes trainent par terre, les hommes le soutiennent et, sans un mot, se dirigent avec lui vers une autre salle, légèrement plus éclairée. Là encore, il est accueilli par des hommes et des femmes en blouse blanche qui le placent au centre de la pièce, là où les machines sont disposées au-dessus d’une grande grille ronde, agrémentée de nombreuses machines et ordinateurs. « Le fauteuil. » Les deux hommes obéissent à l’injonction du scientifique et dépose le brun au bras métallique sur le siège situé au centre de la grille. Une nouvelle fois attaché par les poignets et les chevilles, maintenu au fauteuil par des entraves, la cession de torture peut commencer…

Ses hurlements de douleur emplissent la pièce quand les électrochocs, apposés sur ses joues, se déclenchent. Mais il n’entend peut-être pas ses propres cris de douleur car c’est une autre voix qui se fait entendre, monocorde dans la langue russe, elle est celle du militaire ayant récupéré plus tôt le livre rouge surmonté d’une étoile noire, et qui marche autour du Soldat sans quitter la page des yeux. Le Livre du Soldat de l’Hiver, contenant le programme pour activer ce dernier, est maintenu comme le plus précieux des ouvrages entre ses mains ; assurément, il connait la valeur de ce livre, et ce qu’il permet de faire pour leur organisation.

« Désir. Rouillé. Dix-sept. Aube. Fourneau. Neuf. Bénin. Retour à la maison. Un. Wagon à marchandises. »


Les scientifiques autour assistent alors, comme un portrait que l’on griffonne avec rapidité sur une feuille froissée et raturée, à l’éveil du Soldat de l’Hiver. Encore. Le schéma se répète car le conditionnement est parfaitement exécuté. Aucune expression. Aucun éclat d’émotion. Sa respiration est certes encore rapide au regard des dernières douleurs mais, il ne semble plus souffrir, ne plus être conscient de ce qu’il se passe autour de lui. Son cerveau est comme sur pause, ses pensées sont enveloppées derrière un voile opaque, tout comme sa conscience et sa volonté propre, d’ailleurs. « Bonjour, Soldat. » Le militaire dépose le livre rouge à côté de lui, et ses yeux croisent alors ceux du brun encore assis, qui prend quelques secondes avant de lui répondre, d’une voix détachée et morne, mais néanmoins déterminée : « Prêt à obéir. » Un étrange sourire se dessine sur les lèvres du militaire, qui comprend en cet instant que sa machine à tuer est opérationnelle. Alors, et seulement alors, il se tourne vers les autres personnes présentes dans la pièce et invite l’un d’eux à le rejoindre, en disant avec ce même sourire : « Master, approchez. Votre coéquipier est prêt. »





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MessageSujet: Re: [Terminé] The Master & The Winter Soldier [Terminé] The Master & The Winter Soldier EmptyJeu 9 Fév - 11:29

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Cela ne fait pas beaucoup de temps que tu venais de sortir de ta formation. Tu étais un jeune loup de l'hydre et tu comptais servir l'organisation du mieux que tu pouvais. La main mise qu'avait Hydra sur les hautes sphères du Shield était à votre avantage, sans le moindre doute, un coup de maître que seule la pieuvre aurait pu faire. Cependant, lorsque l'on t'a annoncé que tu étais déployé en Sibérie pour une mission spéciale, tu ne pouvais pas t'empêcher de te demander s'il n'était pas encore un peu trop tôt pour toi. Après-tout, tu n'étais encore qu'un oisillon qui venait de sortir de l'œuf et être convié dans une base de Hydra si loin était surprenant. Enfin, les ordres sont les ordres et te voici dans ce complexe et plus précisément dans cette salle avec un groupe de scientifiques et de militaires à l'allure soviétique. Tu n'avais pas eu de briefing et il t'avait simplement été dit de « regarder le spectacle ». Il y avait une chose à noter, les supérieurs ne pouvaient pas s'empêcher de te laisser dans le flou.

C’est alors que tu pouvais le voir arriver, agrippé par d’autres de tes camarades. En effet, la suite est plutôt intéressante à observer.

Des hurlements, des muscles crispés et une vois récitant des phrases que tu n'arrives pas à comprendre. Il s'agissait là d'un véritable récital de torture. Une scène qui serait normalement insoutenable pour quiconque. N'importe qui aurait baissé les yeux, mais pas toi. Tu te contentes d'observer en silence et les mains dans le dos. Le concerto de douleur semble s'arrêter et un léger moment de calme vient s'installer. Ton supérieur l'interroge et il répond. Oui, tu connaissais cet homme qui venait de subir tant de tourments. De réputation en tout cas, rares étaient ceux dans la confidence, mais père t'en a bel et bien parlé une fois. Le soldat. Un assassin capable de remplir n'importe quelle mission et qui est doté d'une efficacité qui dépasse l'entendement humaine. Tu es alors sortit de tes pensées lorsqu'on te demande de t'approcher. Tu fais alors un pas en avant et tu gardes toujours le silence. Il est dit que le soldat sera ton équipier, tu fronces les sourcils et ton regard croise le sien.

« Mon coéquipier, monsieur ? »

« C’est exact. Vous aurez l’honneur de partir en chasse avec cet homme. Plutôt intéressant pour une première mission, non ? Lorsque l’on m’a rapporté que le fils d’Alexander avait terminé sa formation et était devenu un agent, je me suis dit qu’il serait pertinent de voir ce qu’il avait dans le ventre et s’il n’était pas qu’un morveux pourrit gâté. »

Tu n'as rien à répondre à cela. Tu venais d'avoir tes réponses à tes interrogations. Ils souhaitaient donc te tester… Est-ce qu'il connaissait père ? Peu importe, le plus important dans cette histoire était qu'il fallait faire ses preuves pour survivre dans Hydra. Le soldat qui est assis en face de toi, cette arme sans état-d 'âmes est prête à offrir sa vie sans la moindre hésitation pour la réussite de l'objectif. Il te permettra sans aucun doute d'apporter du crédit sur ton nom et surtout sur ta personne. Tu pouvais l'envier sur certains points, il n'avait pas à être contrarier par la pression ou par ce désir de montrer à l'hydre à quel point il est utile, il a déjà sa place lui, contrairement à toi. Un homme derrière toi vient te tendre un dossier que tu ouvres d'une manière protocolaire. Le visage d'un groupe d'hommes se fait alors voir sur différentes photographies qui étaient à l'intérieur. Tu commençais tout juste à saisir la raison de ta venue dans ces lieux.

« Carl Walker, Denis Dziouba, Eric Rice et Harry Stones. Ces quatre agents du Shield ont intercepté des informations sur nos agents qui se trouvent chez l'aigle. Ils se trouvent actuellement à Koureïka, un petit village dans les environs. Si jamais ils réussissent à rentrer aux États-Unis c'est toute notre couverture qui risque d'être mise à mal, votre mission est donc de les débusquer et les tuer. » Il s'arrête un instant pour regarder l'homme au bras mécanique et continue sur sa lancée « Montrez-lui les photos, il a besoin d'analyser le visage de ses cibles. »

Tes yeux qui étaient rivés sur les informations du dossier basculent vers le cyborg. Tu viens alors t’approcher de lui et silencieusement pour lui tendre le dossier. C’est vrai, lui aussi va devoir en savoir le plus possible sur ces hommes. Ces agents du Shield qui n’étaient pas corrompu par l’hydre étaient bien malchanceux, ils ne savaient pas encore quel genre de monstre ils allaient devoir affronter.

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MessageSujet: Re: [Terminé] The Master & The Winter Soldier [Terminé] The Master & The Winter Soldier EmptyJeu 9 Fév - 16:15



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« Aucune chasse ne vaut la chasse à l’homme, et ceux qui ont longtemps chassé des hommes armés, qui ont aimé ça… ne trouvent plus jamais saveur à autre chose. » Ernest Hemingway



Répondant à l’invitation qui vient de lui être faite, le dénommé Master s’extirpe de sa pénombre observatrice pour apparaître sous les lumières blafardes qui éclairent son visage encore juvénile, se dévoilant ainsi silencieusement aux yeux de celui qui, encre assis, l’observe à son tour : le Soldat de l’Hiver le considère de haut en bas sans aucune expression apparente, le trouvant plutôt jeune et se murmurant tout bas qu’il ne doit pas être un haut-gradé, ce qui est assez surprenant d’ailleurs. Il est rare qu’on lui affuble un coéquipier mais, lorsque c’est le cas, son allié est reconnu et acclamé par l’organisation, ils n’ont plus rien à prouver et reçoivent cette collaboration meurtrière comme un honneur, une marque de confiance et de considération. Mais, le Soldat de l’Hiver agit plutôt seul car ceux qui peuvent témoigner de son existence se font rares ; pour les autres, il est une légende, une rumeur, un fantôme. Il n’est qu’une arme manié selon leur volonté, un pantin assassin entre leurs mains.

« Mon coéquipier, monsieur ? » Master s’étonne à haute voix, et le Soldat partage son interrogation sans le montrer, ne fronçant même pas les sourcils et se contentant de l’observer. Il ne prend pas la parole, c’est le militaire décoré qui lui répond, le brun aux cheveux longs se contente seulement d’écouter. Le fils d’Alexander ? Le prénom lui dit vaguement quelque chose, son cerveau embrouillé par tant de reconditionnement et d’effacement de mémoire ne parvient à poser un visage sur ce prénom mais, il comprend que c’est une illustre figure parmi eux. Très bien. Master est un fils de. Cela ne change pas la position du Soldat, qui ne formule pas la moindre pensée péjorative à cette supposition, car il n’en a que faire : Master peut être le fils de quelqu’un ou d’un autre, du moment qu’il accompli la mission et se montre efficace, c’est tout ce qu’il lui demande.

Cette fois, sa présence n’est pas un honneur fait à un haut dignitaire, mais un test. Les mots du militaire sont écorchés, durs, mais aucun ne bouge. Pas l’agent nouvellement promu, ni l’arme humaine qui est toujours sur son fauteuil ; une personne en blouse blanche s’approche de lui pour effectuer des tests sur son bras robotique, tandis que la mission leur est expliquée avec plus de précision : quatre agents du S.H.I.E.L.D. ayant percé les traîtres parmi eux. Les traquer. Les trouver. Les éliminer. Le job est simple. « Quand doivent-ils rentrer aux États-Unis ? » Demande le Soldat d’une voix grave en se saisissant du dossier que Master lui tend, ses yeux passant alors sur les visages de ses cibles pour les imprimer dans son esprit. Quelques détails les concernant sont agrémentés au dossier qu’il parcourt rapidement. « Dans la soirée. Vous comprenez donc pourquoi il est urgent d’agir vite. » Oh oui, il comprend. Refermant le dossier tout en redressant sa nuque, il le tend à son supérieur tout en croisant le regard de Master ; tous deux partagent alors une expression suffisante, celle qui veut dire ils seront morts avant.

Le Soldat qui lève enfin de sa chaise tandis qu’on lui apporte ses équipements. Un pantalon cargo noir comportant de nombreuses poches avec des poignards accrochés à la ceinture, un plastron en cuir épais le protégeant des impacts de balles, des bottes épaisses et des gants en cuir. Très vite, l’homme a recouvert ses vêtements de guerre, et l’étoile rouge luisant sur son bras métallique brille dans la pénombre. Il ne lui manque que ses armes, et il pourra partir à la chasse. « Pour plus de discrétion, vous allez être conduits au village de Koureïka à l’arrière d’un fourgon de marchandises. Une voiture blindée risque d’attirer leur attention.  Vous avez d’autres questions ? »




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MessageSujet: Re: [Terminé] The Master & The Winter Soldier [Terminé] The Master & The Winter Soldier EmptyVen 10 Fév - 22:11

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Son regard t’a frappé dès la première fois que tu l'as vu. Cette mine inexpressive est très pertinente à observer. Voilà donc le visage d'un homme en totale obéissance, cette obéissance que père t'a tant expliqué avant sa mort. Nul doute qu'il devait tenir le soldat de l'hiver en haute estime, il aurait sans doute voulu que le cyborg soit son fils et non toi, enfin tu ne le sauras jamais réellement. Les derniers réglages se font sur le bras cybernétique de ton coéquipier et tu te tournes vers ton supérieur afin d'écouter les derniers récapitulatifs. Une seule question de la part de l'assassin a suffi pour avoir des informations qui permettront d'agir au plus vite. Ils doivent être rapatriés dans la soirée hein ? Les graines du sablier se désagrège petit à petit et vous perdez déjà du temps. Un fourgon de marchandise comme couverture est une bonne chose, cela permettra d'avoir l'effet de surprise. Les moyens mis à votre disposition vous sont favorables, tu dois l'avouer.

« Aucune… »
                                                                     
 .    .   .

D'un clignement d'œil tu pouvais t'observer à l'arrière de ce véhicule marchand, assis derrière des cages en acier pour des poules ou des autres bêtes de ferme. Ce n'était pas très confortable, mais tu ne trouvais rien à redire. Tu prends le temps d'aiguiser ton couteau pour qu'il soit le plus affuté possible et une fois cela fait tu concentres le reste de ton temps à vérifier l'état de ton neuf millimètre. Tu étais équipé d'une manière légère, afin d'être le plus mobile possible, un simple gilet par balle était glissé sous ton manteau noir. Un énième coup d'œil pour ton équipier du jour. Vous ne vous êtes pas adressés la parole depuis que vous êtes parti de la base. Le soldat ne semble pas être très loquace et toi non plus à vrai dire. Peut-être que vous économisez simplement votre salive et votre énergie. Des tremblements se font sentir au niveau du véhicule, l'état des routes peut-être. Une fois ton arme opérationnelle tu la ranges derrière ton pantalon et tu réchauffes tes mains comme tu le peux. Le froid est vraiment tranchant dans ce pays.

« Je t’envie tu sais… » Ton regard vient à nouveau croiser celui du soldat « Tu n’imagines pas la chance que tu as… Être privé de tes émotions parasites, c’est une véritable bénédiction. »

Tiens donc tu viens de lui adresser la parole pour la première fois. Est-ce qu'il est nécessaire qu'il sache ce que tu penses de lui ? Pas tellement, mais tu ressentais ce désir primaire de parler avec lui, de parler pour la toute première fois avec le meilleur assassin de l'organisation. Il avait été sous-entendu que cet homme avait exercé bien avant ta naissance. Combien de type il avait égorgé ? Combien d'ennemis de l'hydre il avait éliminé ? La liste devait être bien longue et ces quatre agents n'étaient que des noms en plus sur ses tâches à accomplir, des vies en plus auquel il allait mettre fin. Du haut de tes dix-neuf ans et de ton inexpérience dans les missions, tu avais de quoi être impressionné. Est-ce que c'était lui qui était à ton service où est-ce que c'est toi qui dois le suivre en observant ses méthodes ? Difficile à dire… Un peu des deux peut-être. Pour l'heure tu es certain d'une chose, tu ne dois pas être un poids mort pour lui.

« J’ai des choses à apprendre de toi, c’est une certitude. Cependant, ne compte pas sur moi pour rester sur la touche. J’ai des choses à prouver avec cette mission. »

Tu n’as donc rien retenu des paroles de ton défunt père ? Les chiots se contentent d’aboyer et les molosses mordent. Garde ta salive comme au début de ce voyage et tout ira bien… D’ailleurs le véhicule semble s’arrêter et tu prends le temps de jeter un coup d’œil discret vers l’extérieur en poussant la bâche du véhicule. Un long fleuve t’apparait sur le côté et des bâtisses rustiques se font également observer. Vous étiez arrivés à destination.

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MessageSujet: Re: [Terminé] The Master & The Winter Soldier [Terminé] The Master & The Winter Soldier EmptySam 11 Fév - 14:05



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« Aucune chasse ne vaut la chasse à l’homme, et ceux qui ont longtemps chassé des hommes armés, qui ont aimé ça… ne trouvent plus jamais saveur à autre chose. » Ernest Hemingway



Une fois les cartes distribuées, la partie peut enfin commencer : la métaphore peut sembler saugrenue mais n’est-ce pas le triste portrait de la réalité ? Ces deux hommes, qui se regardent sans véritablement se voir et qui n’apprendront probablement jamais à se connaître, ne sont que des pions qu’une main puissante déplace dans l’unique but d’engager ses propres intérêts, d’obtenir la victoire. En face, l’adversaire qui tient également à la victoire, en fait de même : ces agents du S.H.I.E.L.D. ne sont rien de plus que des pions dans leur propre organisation. Mais il faut être lucide. Leurs cibles se trouvent en terrain inconnu, et se doutent probablement d’être menacés : leur attaque ne sera donc pas totalement une surprise, ce qui peut être à leur désavantage.

Ainsi, dès que l’entrevue avec le haut-gradé est achevée, Master n’ayant pas de question supplémentaire à poser, la concentration est maîtresse dans l’esprit du Soldat au visage impassible. Ce n’est pas vraiment de sa volonté, d’ailleurs. Il ne fait pas exprès d’arborer cette figure inexpressive, mais les sentiments n’ont pas vraiment de place dans l’environnement de son esprit, ils ne peuvent polluer l’environnement de ses pensées, et encore moins de ses traits. Ainsi, il fait honneur à la légende entourant son existence : il ressemble à un fantôme.

Comme un robot, il se contente d’hocher son menton de haut en bas pour saluer une dernière fois l’homme ayant mené son conditionnement, avant de suivre les agents de l’Hydre, chargés de les conduire à leur véhicule. Sur le chemin, Bucky n’échange aucun regard avec son coéquipier et grimpe simplement à l’intérieur du véhicule vétuste, le laissant s’installer le premier. Une forte odeur de bétail occupe encore l’air, mais rien de suffisant pour perturber l’homme qui, sans un mot, prend place à son tour, face à Master. Ce dernier, méticuleux, attentif, peut-être un peu anxieux, s’emploie à vérifier que son équipement ne lui fera pas défaut. Le Soldat, lui, menton légèrement tourné sur le côté, ne bouge pas, quoique son corps subit parfois les soubresauts de la route cabossée. Soudain, le vieux moteur de l’engin roulant est atténué par la voix du plus jeune, qui attire immédiatement l’attention de son vis-à-vis. Il l’envie ; étrange commentaire, que le Soldat ne semble pas réellement comprendre. Il fronce légèrement ses sourcils en penchant son menton sur le côté, écoutant l’explication donnée par Master mais… Celle-ci ne l’aide pas vraiment. Est-il réellement privé de ses émotions parasites ? Il n’en a pas conscience, et ne peut donc pas tout à fait s’estimer chanceux ou non. Pour ainsi dire, il n’y a jamais réfléchit. Alors, il ne trouve rien à redire.

Mais, tout de même, cela l’interpelle silencieusement. Si Master lui dit ceci, c’est qu’il n’est pas maître de ses émotions, lui. Il n’éprouve pas vraiment de compassion à son égard, car il en est tout bonnement dénué et incapable, mais ne peut s’empêcher d’espérer que ses élans sentimentaux ne viendront pas perturber la mission. Immobile, le Soldat se contente de l’observer en silence, ses mains gantées jointes dans le vide entre ses cuisses. Il comprend mieux, maintenant, pourquoi ils veulent le tester, ce fils de

Comme s’il avait entendu ses pensées, le Master se remet à parler. Il ne veut pas rester sur la touche, il a des choses à prouver. Oui, le Soldat s’en doute, et n’éprouve pas le moindre sentiment de rivalité, ça non plus il n’en est pas capable. Qu’importe qui parvient à tuer ces agents, du moment que la mission est une réussite. S’il fait sa part, ce sera déjà bien suffisant.
Ne l’ayant toujours pas quitté des yeux, le Soldat se contente donc d’hocher son menton de haut en bas, sa voix attendant quelques secondes avant de se faire entendre à son tour : « Je ne t’empêcherai pas de réussir ta mission, soldat. » Le dernier mot a été prononcé de manière à lui faire comprendre qu’il le considère comme son égal, et non comme un agent inférieur l’accompagnant pour le servir. Il a conscience de n’être qu’une arme pour HYDRA, et quand bien même a-t-il de la valeur pour eux, il ne le sait pas, lui, alors il ne comprend pas réellement pourquoi Master tient ce discours mais, il n’a plus le temps d’y penser : ils sont arrivés.

Le moteur interrompt son rugissement et, très vite, le froid mordant se fait sentir. Il le ressent mais ne réagit pas vraiment, mais suit le mouvement de Master lorsque celui-ci soulève la bâche pour observer l’extérieur : le fleuve se dessine comme de l’encre noire au milieu de la neige immaculée, mais ce sont surtout les bâtiments rustiques, typiques de cette contrée du monde, qui retiennent son attention. La plupart sont sur trois étages, et l’on peut apercevoir l’intérieur modeste à travers les fenêtres éclairées, qui libèrent une forte lumière orangée. Le plus grand bâtiment semble être un hôtel… Logiquement, les agents devaient être ici, en attente de leur transition vers leur pays. Mais ils ne le  rejoindront jamais. « Allons-y. » Dit-il d’une voix basse, ferme mais pas autoritaire, avant de descendre du fourgon sans un bruit. Un rapide coup d’oeil autour d’eux lui fait rapidement comprendre qu’il est encore trop tôt pour que les riverains soient dehors : par des températures aussi négatives, il est préférable de rester au chaud à l’intérieur. Ce qui arrange bien les deux agents qui progressent à l’arrière des maisons encore endormies, jusqu’à atteindre l’hôtel en question.

Le village est trop reculé des grandes villes pour avoir un quelconque système de sécurité moderne, si bien que lorsqu’ils cassent la serrure de la porte arrière, aucune alarme ne retentit. Donnant un léger coup de menton vers l’intérieur, le Soldat fait signe à son complice d’entrer le premier : un signe de confiance et de considération, s’il en fallait encore. Pendant ce temps, le Soldat sort ses poignards, un dans chaque mains.

Les loups sont entrés dans la bergerie…




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MessageSujet: Re: [Terminé] The Master & The Winter Soldier [Terminé] The Master & The Winter Soldier EmptyMer 15 Fév - 21:01

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Il t'avait appelé soldat. Voilà une conclusion qui mérite d'être prise en compte. Ainsi donc, tous les agents de l'hydre étaient des soldats dans l'esprit remanié de l'homme à l'étoile rouge. Une conception intéressante du monde et plutôt véridique pour être honnête. Tous les hommes de la pieuvre servent un tout, une entité qui se veut supérieurs et dont les tentacules sont destinés à agripper le monde entier. Cependant, tu devrais prendre garde à ne pas perdre ta concentration. En effet, le véhicule était arrêté et tu n'avais pas tardé à jeter un œil dehors. Ton coéquipier affirme que la voie est libre et te grille la politesse en descendant du fourgon. Tu ne trouvais rien à redire à cela, il s'agissait d'un homme de devoir et tu viens alors le suivre dans un même mouvement. Les bruits et les traces de pas dans la neige se font entendre et tu viens par réflexe recouvrir ton corps avec tes bras, les conditions de vies devaient vraiment être rude dans ce village.

« Il t’arrive de tomber malade je suppose. J’espère sincèrement que tu ne prendras pas froid après notre objectif, ce serait vraiment dommage pour toi. »

Tu sais à quoi l'on reconnait un débutant ? Il a tendance à beaucoup trop parler pour cacher son inexpérience. Tu devrais la boucler et agir dans la discrétion. L'extérieur a beau être vide il n'est pas impossible que vous croisiez une mauvaise surprise. Heureusement, des températures aussi négatives font en sorte que l'être humain se cloisonne naturellement pour rester au chaud et vous vous dirigez vers l'endroit où les rats auraient tendances à se terrer, l'hôtel. Il s'agissait là d'un bâtiment à l'allure bancale et le confort devait sans doute y être contestable. Qu'importe, vous n'êtes pas venus ici pour vous reposer bien au contraire. Une fois à l'arrière du bâtiment Barnes vient fracturer la serrure d'une porte qui était en retrait et d'un regard il te demande d'entrer en premier, c'est toi qui souhaitais ne pas rester sur la touche, tu t'en souviens ? Un léger soupire s'échappe de ta bouche laissant apercevoir une fumée blanchâtre causé par le froid et d'un geste agile tu viens agripper ton pistolet pour le pointer vers l'avant.

Vous auriez pu vous faire passer pour de simples voyageurs qui souhaitaient revoir de vieux amis… Mais bon, le temps jouait contre vous.

L'intérieur était à l'image de l'extérieur. Ce nid à cafard irait à merveille à des cloportes tels que ces quatre agents. Cependant, il semblait vide en apparence. C'est étrange. Malgré qu'il fût marqué dans le dossier que le village de Koureïka avait recensé 96 personnes en 2010 tu t'attendais que l'hôtel soit au moins fréquenté. Est-ce que les habitants auraient eu l'information ? Non, c'est impossible. Une ville aussi reculé n'aurait pas pu avoir une telle information en si peu de temps. Tu avances pas à pas et tu pointes le canon de ton arme à chaque angle où tu tournes. Tu arrives vers l'accueil rustique. Tu ressens la présence de ton coéquipier et tu décides de pointer ton arme en dessous du comptoir en y jetant un œil. Un homme y était caché. Chauve, un peu rondouillard et avec une moustache. Il n'était clairement pas l'un des leurs. Il s'agissait sans doute du gérant de cet hôtel. Il était en position de soumission et semblait tétanisé par ta présence et celle du soldat, qui pouvait réellement l'en blâmer ?

« Je ne parle pas le russe… Il faudrait que tu puisses le cuisiner un petit peu. Ils sont forcément ici de toute façon. »

Pas forcément, mais tu essayais de t’en persuader. Tu voulais que cette mission soit faite le plus rapidement et il te serait désagréable d’avoir cherché au mauvais endroit. Enfin, le pauvre homme ne s’était pas levé sous une bonne étoile aujourd’hui. Il était là, au mauvais endroit et au mauvais moment.

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MessageSujet: Re: [Terminé] The Master & The Winter Soldier [Terminé] The Master & The Winter Soldier EmptyVen 17 Fév - 1:08



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« Aucune chasse ne vaut la chasse à l’homme, et ceux qui ont longtemps chassé des hommes armés, qui ont aimé ça… ne trouvent plus jamais saveur à autre chose. » Ernest Hemingway



« Il t’arrive de tomber malade je suppose. J’espère sincèrement que tu ne prendras pas froid après notre objectif, ce serait vraiment dommage pour toi. » C’est la première fois qu’il a un coéquipier aussi bavard. Parfois, il ne connaît même pas le prénom, ni la voix, de son acolyte. Alors il est un peu désarçonné face à cette phrase qui lui est délivrée : tomber malade ? Non, pas vraiment. Pour ainsi dire, jamais. Il ne s’en souvient pas, en tous cas. Et comme il ne comprend pas vraiment la pertinence de cette élocution, il se contente de garder le silence en le regardant, sans savoir quoi lui répondre. Cela ressemble vaguement à de la gentillesse mais, comme ce n’est ni dans ses habitudes ni dans ses qualifications, être muet lui semble le plus judicieux.

Silencieux, il le reste jusqu’à leur arrivée derrière la porte de cet hôtel miteux, mais malheureusement le seul à des kilomètres à la ronde. Malheureusement pour les touristes — s’il y en a, mais heureusement pour eux. Le village est isolé, bien loin des grandes villes, et l’on peut légitimement se demander ce que ces quatre agents sont venus faire ici ; ils ne sont assurément pas arrivés ici par hasard. Trouver ce village paumé relève déjà du hasard pour un simple visiteur, alors quatre agents du S.H.I.E.L.D… Barnes aurait tendance à penser qu’il y a un traître quelque part, mais ce n’est pas son rôle de penser alors il se tait. Il est là pour une seule chose : éliminer.

Mais il n’est pas le seul à avoir cet objectif en tête, alors après avoir cassé la serrure de la porte arrière, il donne un coup de menton en direction de l’intérieur sans broncher : tu veux jouer dans la cours des grands, alors tu vas y être jeté. Le dénommé Master, trop bavard, soupire mais obéit, pénétrant le premier à l’intérieur, suivi de près par le Soldat qui prend soin de refermer la porte derrière lui, sans la faire grincer, au cas-où quelqu’un s’interroge de la voir ouverte. Bras tendus, mains serrées autour de son arme et genoux légèrement fléchis, il suit le Master entre les murs défraichis et délabrés de cet hôtel insalubre. Il y fait certes plus chaud qu’à l’extérieur mais ça pue l’humidité, ici. Il ne grimace pas, pourtant, restant concentré sur sa mission. Les trouver et les tuer. Rien d’autre ne compte.

Les deux hommes ne croisent personne sur leur chemin, fait étrange certes, mais pas autant que ça. Le village est si reculé que les visiteurs doivent être rares, ici. Ils parviennent donc jusqu’au hall sans encombre et, pendant que Master vérifie le comptoir, Barnes assure ses arrières en surveillant les allées. Personne. Pas une ombre. Pas un bruit. Jusqu’à la voix de Master. Il ne parle pas le russe… Sérieusement ? On ne lui avait jamais faite, celle-là.

Visiblement agacé, il lui fait signe d’échanger les rôles d’un geste brusque et, abaissant son arme en relâchant son bras, il se dirige derrière le comptoir et s’agenouille devant l’homme qui est tremblant et prostré. Chauve, vêtu d’un pantalon gris et d’une chemise blanche tâchée de jaune à plusieurs endroits, il supplie d’abord le Soldat de ne pas le tuer, soldat qui lui répond dans un russe parfait, d’une voix basse mais froide, presque autoritaire : «  My ne iskali tebya. Nam nuzhny nomera komnat chetyrekh neznakomtsev. Oni dolzhny uyekhat' zavtra. Ikh imena Carl Walker, Denis Dzyuba, Erik Rice i Harry Stones. Tak ? » L’homme hoche vivement son visage de haut en bas, les yeux écarquillés, la bouche presque baveuse. Il croit réellement que s’il coopère, il aura la vie sauve. Il lui répond alors quelques mots d’une voix pressée, et le Soldat hoche à son tour son visage, d’un geste plus lent et calme. L’homme continue de parler et, prit dans son discours interminable, qu’on devine suppliant, il ne remarque pas que la main robotique de l’intrus s’est armé d’un poignard… Duquel il est égorgé quelques secondes après. Le geste est froid, détaché, insensible, cruel. Le soldat se relève en remettant le poignard à sa ceinture, sans le moindre tremblement ou remord. Il en est incapable. L’homme, dont le sang dégouline sur le sol, est repoussé sous le bureau d’un coup de pied. Il était là au mauvais endroit au mauvais moment ; tant pis pour lui. Au moins, il a été utile pour l’Organisation.

« 3eme étage, chambre 26. » Dit-il d’une voix de nouveau froide en passant devant Master pour emprunter les escaliers, puisque cet hôtel ne contient pas d’ascenseur, évidemment. Il n’y a qu’un seul escalier qui mène aux étages, alors ils n’ont pas besoin de se séparer.

Cette fois, Bucky prend les devants et reprend sa posture : genoux légèrement fléchis, bras tendus et pliés, il maintient son arme en l’air et la pointe dès que nécessaire pour prévenir d’une potentielle rencontre mais… Rien. Aucun bruit. Aucun pas. Aucun corps. Est-ce que les agents sont les seuls occupants de l’hôtel ? Voilà qui faciliterait grandement les choses.
Lorsqu’ils arrivent devant la porte menant au couloir du troisième étage, Bucky interrompt la marche d’un signe de la main. Ils sont quatre, il ne faut pas l’oublier. Sur-entraînés et possiblement armés, voire optimisés. Il tend alors l’oreille en étant proche de la porte, baisse les yeux vers la moquette rouge au sol, en se concentrant sur ce qu’il entend… Là encore, rien. Alors, avec prudence, il s’engage dans le couloir en poussant la porte sans un bruit, le canon de son arme en avant ; dans le couloir, il n’y a personne, mais les murs sont en piteux état. Les tableaux sont vieillots, n’ont plus beaucoup de couleur et recouvrent, vraisemblablement, des fissures inquiétantes. Comment ce bâtiment tient encore debout ?

Devant la porte 26, Bucky remonte le masque qui recouvre le bas de son visage en se mettant sur le côté, attendant de voir si Master va prendre l’initiative d’enfoncer la porte le premier. Il ne veut pas rester sur la touche, dit-il. Qu’il le prouve.




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MessageSujet: Re: [Terminé] The Master & The Winter Soldier [Terminé] The Master & The Winter Soldier EmptyDim 19 Fév - 18:34

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Barnes semble être agacé par ton incompétence à parler la langue de Dostoïevski et décide de prendre ta place avec autorité. Il est vrai qu'un agent devrait être polyglotte, mais tout le monde n'a pas l'occasion de rester encuvé en Sibérie pour y sortir lorsque le moment est venu. Enfin, ce n'est qu'un détail parmi tant d'autres et l'intimidation semble fonctionner à merveille. L'homme semble se mettre à table et reçoit comme récompense qu'une mort rapide et sans fioriture. Tu en profitais pour surveiller les arrières et tu as été légèrement alerté par le corps du cadavre qui retombait au sol. C'est ce qu'on attendait du soldat de l'hiver. Un travail sans état d'âme, sans sentiments et avec de la rapidité. Plus le temps passait et plus tu ne pouvais t'empêcher de ressentir une certaine admiration pour ton coéquipier. C'est cette attitude qu'il faut avoir pour remonter l'Hydra vers le sommet de la chaine alimentaire.

Chambre vingt-six et troisième étage. Bon, il n’y a plus qu’à y aller dans ce cas.

C'est une bonne chose qu'il n'y ait qu'un seul escalier. Cela permet de ne pas être séparé et de ne pas avoir une mauvaise surprise individuellement. Tu essaies de ne pas trop faire grincer les marches, même si cet effort est laborieux à mettre en place tant le bois semble être usé. La montée est plutôt lente et se veut la plus discrète possible. Il ne faudrait pas effrayer le gibier. Vous arrivez finalement au troisième étage et tu prenais le temps de chercher la porte avec le nombre qui t'avait été communiqué par ton partenaire. Vingt-quatre… Vingt-cinq… C'est bon vous avez finalement trouvés. Remontant son masque, le soldat se met sur le côté et reste attentiste face à la situation. Oui, lorsque tu as affirmé ne pas vouloir rester en retrait il semblerait que cela ne soit pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Est-ce qu'il souhaite te tester également ? Tu te places alors devant la porte et tu y donnes un coup de pied brutal en avant afin de la faire céder. Un bruit lourd se fait entendre et tu finis par entrer dans cette chambre non pas sans maintenir une position de sécurité avec ton arme de poing.

« Vide. Ce type que tu as interrogé. Il nous aurait menti ? »

Tu prenais le temps de fouiller en dessous des lits et dans les armoires. Aucun signe de vie. C'est étrange, le gérant semblait être pétrifié il aurait sans doute donné la vérité sans la moindre hésitation afin de sauver sa vie. Il y a quelque chose qui cloche. Dans cette chambre il y a des affaires qui sont restées là. Cela veut dire que quelqu'un a bien pris cette chambre. Tu fouilles la valise, non sans crainte qu'il y ait un explosif à l'intérieur. Non, rassure-toi, ce n'est sans doute pas dans les méthodes du Shield de faire des attaques terroristes comme cela. À l'intérieur de la valise il n'y a que des vêtements basiques et une carte sur lequel est inscrit une trajectoire à suivre. Tu continus à inspecter la chambre en faisant voler le lit en éclat en espérant trouver d'autres informations. Rien d'autre. Tu ressors pour rejoindre ton coéquipier et tu viens lui tendre cette carte de la Russie. Il y a quelque chose qui cloche, tu ne savais pas trop, mais tu avais un mauvais pressentiment.

« Il nous aurait faussé compagnie ? J’ai du mal à le croire. Ils devaient partir dans la soirée pour… »

Sans crier garde. La porte de la chambre vingt-sept vient s'ouvrir brusquement et tu te retrouves tirer en arrière par un homme et tu es étranglé par un filon métallique. Merde ! Ils nous attendaient ?! Ce n'est pas possible. Un coup de coude, deux coups de coude et trois coups de coude pour tenter de te libérer malgré ton souffle coupé et la crispation qui se lit sur ton visage. Tu finis par être emporté dans l'action avec ton adversaire et à force de reculer, vous tombez en roulé-boulé dans les escaliers pour finir au second étage. Bordel, vous avez été séparé et dans ta chute tu avais juste eu le temps d'observer d'autres portes s'ouvrir et trois hommes armés sortir pour faire face au soldat. C'est quoi ce bordel ! Qui était le gibier et qui était le chasseur depuis tout ce temps ?!

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MessageSujet: Re: [Terminé] The Master & The Winter Soldier [Terminé] The Master & The Winter Soldier EmptyJeu 23 Fév - 11:30



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« Aucune chasse ne vaut la chasse à l’homme, et ceux qui ont longtemps chassé des hommes armés, qui ont aimé ça… ne trouvent plus jamais saveur à autre chose. » Ernest Hemingway



Le Master ne se débrouille pas trop mal et ne rechigne pas à la tâche, même s’il ne prend pas encore des initiatives de son propre chef. Cela viendra sûrement, mais il faut avouer que puisqu’il a assuré qu’il ne resterait pas sur le côté, le Soldat prend un malin plaisir à le mettre sur le devant de la scène, sans lui donner la moindre indication sur la marche à suivre. Après tout, s’ils l’ont envoyé en mission, c’est qu’il sait ce qu’il doit faire sur le terrain. Il veut de l’action ? Il va en avoir. Seulement voilà, une fois dans la chambre, les choses ne se passent pas vraiment comment prévu et, cela, même le Soldat expérimenté ne l’avait pas vraiment envisagé…

Vide. Hein ? Le dos collé contre le mur juste à côté de l’entrebâillement de la porte, le Soldat fronce durement ses sourcils au-dessus de ses yeux glacés, tournant son menton vers son acolyte comme en ayant l’air de le questionner sur la véracité de son propos. Évidemment, il le croit, mais cela lui semble étrange. Et pour cause ! « Non, il disait vrai. Il n’y a qu’une seule façon de quitter l’étage, c’est par les escaliers… On les aurait vu. » Dit-il d’une voix calme mais grave pendant que Master fouille en-dessous des lits et dans les armoires, lui se rapprochant de la fenêtre ouverte pour jeter une oeillade en contre-bas : personne. Et aucune trace dans la neige permettant de deviner des hommes en fuite. « Ils sont encore dans le bâtiment. » Conclue-t-il en se retournant vers la pièce vide pour l’inspecter brièvement du regard, une pièce mise en désordre par les agissements de Master ; il a raison de fouiller, sait-on jamais ce qu’on peut découvrir. Il fallait seulement espérer qu’aucun visiteur mécontent ne vienne se plaindre du bruit. Enfin, il fallait l’espérer pour lui, parce que ce serait son dernier acte.

D’ailleurs, Master revient en brandissant une carte de Russie, obligeant le Soldat à pencher légèrement son menton sur le côté tout en passant son regard azuré sur celle-ci ; Master semble être sur une piste alors il l’écoute attentivement mais, alors qu’il s’apprête à révéler l’itinéraire de la soirée, il est violemment attiré en arrière par un filon métallique : les agents du S.H.I.E.L.D. sont bien là. Voilà enfin une bonne nouvelle !

Non pas que l’attaque envers son coéquipier l’émeuve particulièrement mais il doit le ramener en vie : ceux qui doivent mourir, ce soir, ce ne sont pas les agents d’Hydra. Gardant alors son calme, il profite que le seul adversaire ait les mains occupées (à étrangler son coéquipier) pour sortir un poignard accroché à sa ceinture, ayant tout juste le temps de viser le front de l’américain avant que les deux ne tombent à la renverse dans les escaliers, libérant ainsi son acolyte de l’homme qui voulait le tuer. Bon, encore fallait-il qu’il soit opérationnel pour la suite de la mission car celle-ci est loin d’être achevée… Une cible abattue sur quatre. Que le spectacle continue.

Mais alors que son acolyte disparaît dans les escaliers, le Soldat entend trois autres portes qui grincent lorsqu’elles s’ouvrent en révélant chacune un homme armé ; là encore, le soldat ne semble pas tressaillir sous l’inquiétude ou la peur. Si l’on regarde bien, dans ses yeux, brillent même une lueur particulière, un mélange d’euphorie et d’adrénaline… Voilà que les choses deviennent intéressantes.
Il ne bouge pas, immobile au milieu du couloir, et attend qu’ils sortent de la chambre pour s’approcher de lui ; ils pensent l’entourer, le piéger, mais ils font exactement ce qu’il espère.  Lorsqu’ils sont à une bonne distance, il prend enfin la parole, ce qui a pour but d’interrompre leur marche : « Messieurs. » Que fait Master ?! Il est toujours vivant, lui ? Pas le temps de vérifier, Bucky hausse légèrement ses sourcils avant de se baisser dans un mouvement aussi rapide que souple, poussant celui de gauche à tirer à plusieurs reprises, non pas dans le vide mais sur l’américain qui se trouvait en face de lui. C’est pratique quand ils font le boulot à sa place !

Les cris et les insultes fusent aussi rapidement que les détonations, et les balles s’entrechoquent dans le mur en y creusant des impacts impressionnants. Deux cibles sur quatre, dont une qui a été abattue par sa propre équipe. En voilà une soirée agréable ! « Master, cadeau ! » Crie-t-il d’une voix forte en se glissant derrière un agent du S.H.I.E.L.D. pour l’entraîner à l’intérieur de la chambre 27, prenant soin de refermer la porte derrière eux, de sa main libre. L’autre, resté sur le pallier, est le fameux cadeau pour Master… La générosité le perdra, oui.

Faisant confiance à Master pour abattre la dernière cible, le Soldat se retrouve nez-à-nez avec l’agent ayant été entraîné de force dans cette pièce. Il le désarme rapidement mais, laissant celle-ci au sol, les deux hommes passent à un affrontement musclé : le Soldat encaisse les coups de l’agent, véritablement hargneux et accroché à sa survie, mais ce dernier finit par avoir le dessus. Agrippant sa nuque, il frappe le crâne de l’américain contre le mur plusieurs fois, jusqu’à ce que le sang éclabousse la tapisserie vieillotte, composée de fleurs à la couleurs délavées. Ses mains, son visage et ses vêtements sont également imprégnés de sang, et le geste meurtrier devient presque compulsif : l’agent est mort depuis quelques secondes mais il continue de le frapper, finissant par pousser un rugissement presque bestial, les yeux écarquillés, des traces de sang partout sur le corps. Celui de l’agent retombe sur le tapis épais comme une poupée de chiffon, et il faut quelques secondes au Soldat pour retrouver ses esprits.

Reniflant légèrement par le nez, il ressort de la chambre et s’interrompt sur le pallier : le corps de l’agent prétendument tué par ses coéquipiers à disparu. Où est-il ?! Il n’a pas été touché mortellement et s’est enfuit… Une colère indescriptible s’empare alors des traits du Soldat, qui cherche alors du regard son coéquipier. Ils ont encore du travail.




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MessageSujet: Re: [Terminé] The Master & The Winter Soldier [Terminé] The Master & The Winter Soldier EmptyDim 26 Fév - 14:10

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Bordel… Tu aurais dû t'en douter. À l'instant où Barnes avait affirmé que vos cibles ne pouvaient pas s'enfuir, tu aurais dû émettre l'hypothèse qu'ils étaient restés dans l'hôtel et qu'ils vous attendaient. Pour le moment tu le payes avec ta suffocation. Tu as beau essayé de te débattre, l'agent se contente de garder cette position comme un pitbull qui ne voudrait pas lâcher sa morsure. C'est alors que tu as l'occasion d'observer le soldat de l'hiver empoigner son couteau pour transpercer le crâne de ton agresseur et cela d'un lancer ravageur. Vous tombez à la renverse tous les deux et lorsque tu es libéré de ton étreinte tu tousses à plein poumon jusqu'à reprendre un rythme de respiration normale. Tu n'as pas le temps de te reposer sur tes lauriers, il faut que tu ailles soutenir ton coéquipier. Tu remontes les escaliers et tu entends le Cyborg appuyer sur le fait qu'il t'offre un cadeau. Tu es de retour sur le pallier, mais tu dois rapidement te mettre à couvert, car l'offrande du soldat venait te tirer dessus.

Un cadeau empoisonné de l’homme à l’étoile rouge.

Tu tentes de jeter un œil en déplacement légèrement ta tête vers le mur qui était censé te préserver des balles, mais tu te fais immédiatement arroser par l'agent de l'aigle. L'une des balles ne passant d'ailleurs pas très loin en ayant traversé le mur à quelques centimètres de ta tête. Tu avais cru apercevoir deux hommes. L'un qui tenait le flingue et l'autre qui semblait être mort, avachi contre le mur. Tu entends ensuite un « clique » caractéristiques d'un flingue qui n'a plus de balles. L'ennemi aurait dû faire plus attention. Tu sors alors de ta couverture pour viser la tête de l'agent et tu appuis alors sur la gâchette de ton arme de poing. Une balle, un mort… C'était ce que père t'avais appris. Tu entends également des bruits d'impact dans la chambre… Tu n'aimerais pas être à la place de l'agent coincé dans cette pièce avec le soldat. Il ne doit pas passer un très bon moment. Attend une minute… Où est l'homme qui était avachi contre le mur et qui semblait avoir été touché par balle ?! Tes yeux vinrent observer des taches de sang qui créer un chemin. La proie est blessée et elle veut se faire la malle.

Tu dois prendre l’initiative. Au pas de course tu reprends l’escalier afin de suivre les traces de sang.

La porte arrière est ouverte. Merde ! Il ne fallait surtout pas qu'il aille à l'extérieur. Il risque d'avoir de trop nombreux témoins pour tous les faire taire. Au pas de course, tu décides de sortir et tu avais cet avantage d'un froid mordant qui faisait en sorte que les habitants de ce village ne s’aventurent pas à l’extérieur. Des traces de neige et un peu d'hémoglobine pour agrémenter le tout. Tu es sur ses talons et tu n'as certainement pas l'intention de le laisser s'échapper. La piste te mène dans les bois, à l'extérieur du village et c'est alors que tu l'aperçois. L'agent semble se fatiguer petit à petit et il devient plus lent. Comment le soldat de l'hiver s'y était pris pour lancer le poignard déjà ? Ah oui… Comme cela. D'un geste mimétique, tu viens empoigner le manche de ta lame et avec une réplique parfaite du geste de Barnes tu envois le couteau dans la jambe de ta cible. L'agent tombe au sol et sa chute est légèrement amortie par la neige.

« C’est terminé Dzyuba… »

« Va te faire foutre espèce d’enculer ! »

« J'ai réfléchi sur le chemin… Au final vous attendiez le soldat n'est-ce pas ? C'était censé être vous les chasseurs et nous le gibier. Dommage pour vous. Vous avez eu les yeux plus gros que le ventre. » Tu pointes le canon de ton arme vers l'agent qui se retourne en te lançant un regard noir « Qui vous a dévoilé l'existence du soldat ? »

« Va savoir… »

Il y a quelque chose qui cloche… Normalement, l'existence du Cyborg est tenue secrète. Comment diable ont-ils eu l'information ? Tu hésites. Tu pourrais le descendre, mais en même temps il faudrait le questionner avant. Terrible dilemme que celui qui t'es proposé.

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