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 [Terminé] Le Chant du Phénix

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MessageSujet: Re: [Terminé] Le Chant du Phénix [Terminé] Le Chant du Phénix - Page 2 EmptyMar 28 Fév 2023 - 10:59




Le Chant du Phénix

Ne pas apporter le cookie à ta bouche. Pas encore. Trop de suspens. Trop de conflit.

Ne pas savoir quoi espérer. Tu es partagée entre ta bienveillance naturelle, envers une partie de toi que tu extériorises mais qui n’en a que trop peu connu, et des sentiments plus autocentrés. Ressentir sa présence te ferait-il te sentir mieux ? Moins seule ? Quant à se réjouir si elle a disparu te permettrait-il de te dire que tu es entière ? Tant de possibles dont certains se réaliseront. Il suffit d’attendre.

Ne pas lui faire de mal, voilà la première pensée qui a accompagné ton saut de foi, Mademoiselle. Pourquoi lui en ferais-je ? Effectivement, il est possible qu’il se défende si je le trouve. Outre le différentiel de puissance qui implique que ce serait plutôt à lui de ne pas me faire de mal, j’ai juste besoin de la trouver. Je peux m’enfuir ensuite. Je ne lui ferais aucun mal, promis.

Ne pas parler ou bien le faire… Mes capacités cognitives sont encore moins humaines que celles de mes composantes mais je ne suis pas certain que je pourrais réellement être efficace lors de tâches supplémentaires ; là où je sais qu’elles en seraient incapables. De plus, je préfère me concentrer autant que j’y arrive. L’incertitude comme l’impatience ne me complexifient pas la tâche. C’est presque douloureux pour toi. Presque. De plus, il y a la forte probabilité pour que cette quasi-douleur soit à notre avantage : si ta personnalité alternative est bienveillante envers toi comme tu l’es envers elle, peut-être répondra-t-elle à ton appel. Tout en contemplant ton passé, voire tes passés, j’imagine tes futurs également. Vos futurs, logiquement. Nos futurs, si on m’inclut. Le spectacle de cela, physiquement, doit être bien ennuyeux. Immobile, je me concentre. Immobile, tu me fixes. Tu cherches à savoir ce que je fais, où je suis. Cela me complexifie la tâche : si tu sais, il est possible pour ton alter-égo de savoir. Il faut éviter cela.

Ne pas être gênée mais presque. Heureusement que tu as rarement de mauvaises pensées. Les mauvaises pensées ne sont pas celles qui peuvent me perturber le plus. Il est des expériences de vie qui me sont plus troublantes. Il est possible de considérer que j’ai perdu ma virginité en tant qu’Helmut Zemo. C’est bien plus notable que la haine qu’il peut avoir envers les Avengers, je trouve. Je sais que ce n’est pas moi mais je me souviens tout de même. Je ne me souviens pas avoir perçu cela dans sa tête, puisque je l’ai téléchargé dans les miennes. Je me souviens l’avoir vécu, même si ce n'est pas moi. Chez toi, ce qui me perturbe le plus n’est pas l’enfer que je trouve dans tes souvenirs, même s’ils sont liés à ton alter-égo. L’amour éphémère avec monsieur Summers. Je me souviendrais de ton souvenir, reconstitué dans ton inconscient à ma demande. Si je comprends partiellement son fonctionnement chimio-psychologique, tout comme je comprends celui du Baron Zemo, c’est là une expérience que je n’ai pas. Que mes composantes n’ont pas. Comme la haine, certes, mais la haine n’est pas dans notre nature. Souvent, mes composantes craignent que l’amour non plus.

Ne pas réussir. Ne pas échouer. Qu’est-ce que la réussite et l’échec dans cette situation ?

« Les souvenirs de ton alter-égo sont intégrés dans ta mémoire, énonce-je sans surprise aucune, puisque tu les as montré précédemment ; même s’il aurait pu s’agir de ton souvenir de son souvenir, la reconstitution d’une reconstitution. Trois hypothèses principales : tu l’as réintégré, il a usé d’une forme astrale pour partir ou j’ai échoué. Le temps y répondra mais la hiérarchisation des probabilités est, selon moi, la réintégration d’abord, son départ ensuite et mon échec enfin. »

Ne pas paraitre trop détaché, je crains avoir raté cette partie. Il n’est guère question de moi, cependant, au-delà d’une anticipation que la haute estime de moi ne trouble mes estimations.

« La réintégration signifierait une guérison, reprends-je en essayant, cette fois, d’être rassurant. Le traumas serait outrepassé. Pas de lui ou d’elle, ni de vous, juste toi. »

Ne pas trop m’avancer, par connaissance psychologique superficielle et difficulté à anticiper un cas de figure où tu prendrais bien le fait que je te conseille d’aller consulter.

« Le départ signifierait la capacité à utiliser une projection astrale autoalimentée, sans corps pour générer l’énergie, ou le refuge dans un autre individu. J’ignore si c’est possible. »

Ne pas parler de soi, même si l’Esprit-Ruche est problématique dans l’apprentissage de la projection astrale par mes composantes. Quand au Chœur, il est un mélange d’Esprit-Ruche et de Télépathie ainsi ne contredit-il pas les faiblesses de l’un ou de l’autre.

Ne pas savoir quoi espérer. Maintenant, tu sais que la vérité est entre les diverses possibilités.

« Prends ton temps, encourage-je avec douceur, ne parlant que de la bouche de celle qui te fait face. Et le cookie, si tu veux ? »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Le Chant du Phénix [Terminé] Le Chant du Phénix - Page 2 EmptyMer 1 Mar 2023 - 12:12



LE CHANT DU PHOENIX
24/08/2024 AVEC @Stepford Cuckoos


« L'amitié demande beaucoup d'efforts, elle exige surtout de savoir offrir ce que l'on a de plus cher dans la vie : du temps ! » (Catherine Deneuve)



Elle reste immobile sur le canapé, le cookie tenu entre ses doigts blancs, les genoux serrés, les mains quelque peu nerveuses et tremblantes. Que doit-elle espérer ? Une réponse positive ? Et si le Phoenix est encore là, que va-t-elle pouvoir lui dire ? Que pense-t-il de cette cohabitation forcée ? Est-il toujours en colère ? Et s’il n’est plus là, qu’est-ce que cela signifie ?

L’attente est interminable. Du moins, elle a l’impression que des minutes entières se sont écoulées depuis le début de cette recherche, et elle ne sait désormais plus quoi regarder : les yeux de ses comparses, leurs tenues élégantes ou bien sa chambre en bordel, qu’il faudrait vraiment ranger. Son regard passe de l’un à l’autre tandis qu’elle mesure sa respiration, en frottant nerveusement sa paume contre la surface de son pantalon, au niveau de sa cuisse. Enfin, la réponse arrive : les souvenirs du Phoenix sont intégrés dans sa mémoire. Réel. Elle hoche son menton de haut en bas par réflexe, en se disant que c’est bien naturel : elle a accepté le passé, à défaut de pouvoir le changer. Elle aurait aimé qu’il soit différent, mais elle a bien compris qu’elle ne pouvait éternellement vivre dans cette spirale de regrets et de culpabilité : elle est responsable de ce qui est arrivé à ses parents, mais pas coupable. Elle a croisé suffisamment de destins brisés au sein de l’Institut pour savoir que les mutations s’activent rarement au moment opportun : l’accident est de sa faute, mais pas de sa volonté. La nuance est maigre, peut-être illusoire, mais salvatrice.

(Est-il encore là ?) Demande-t-elle finalement, les yeux clos comme pour se plonger pleinement dans l’analyse de son esprit, qui vient tout juste d’être achevée. La voix multiple lui répond : il a été réintégré, comme une sorte de calque s’imprimant sur le dessin de surface, ou alors il est parti de son esprit sous une forme astrale… Ce dernier lui est quelque peu flou, car elle a du mal à entrevoir comment elle aurait pu ne pas le sentir lui échapper, mais elle ne dit rien. Les Cuckoos ont bien plus d’expérience en la matière, alors elle se fit entièrement à leur jugement. Leur échec, elle n’y croit guère. (Je ne doute pas de vous… S’il était encore là, vous l’auriez trouvé.) De la peine, dans sa voix. De la déception aussi, peut-être. Il faut dire qu’elle ne savait pas trop quoi espérer mais que, finalement, la réponse qu’on lui donne n’est d’aucun réconfort. Peut-être aurait-elle aimé qu’il soit encore là.

Un soupir s’échappe de ses lèvres alors qu’elle ouvre de nouveau les yeux en offrant un sourire presque attristé à ses trois comparses, tandis que la voix continue ses explications. Qu’importe. Pour elle, il ne peut y avoir qu’une seule vérité : il est parti. Comment, elle l’ignore. Pourquoi, elle le devine. (J’aurais aimé lui parler une dernière fois…) Souffle-t-elle avec de sincères regrets, alors qu’elle penche son dos pour déposer le cookie sur la table. Elle n’a plus faim. C’est bien la première fois qu’elle refuse un cookie mais, en même temps, c’est aussi la première fois qu’elle est contrainte de dire au revoir à une version malmenée, et plus jeune, d’elle-même. C’est une sensation à la fois étrange et… curieusement douloureuse. Elle se sent presque responsable de cette petite fille qui a vécu dans son esprit sans qu’elle le sache ; elle aurait aimé répété les erreurs du passé. Elle l’aurait accepté, dans son esprit. Elle lui aurait fait une place. Elle l’humanise, avec toute la bonté dont son coeur est capable. Elle ne perçoit pas encore qu’il n’y a aucune différence entre cette petite fille et sa propre personne : cette réflexion viendra…

Elle replie finalement ses jambes contre son buste, les entoure de ses bras en fronçant ses sourcils, ayant un peu la nausée. Ce sont les émotions qui bouleversent son estomac, sans doute. Elle a chaud et froid en même temps, une pluie de frissons dégringolant sa peau alors qu’elle appuie sa joue contre son genou plié, avouant enfin, d’une toute petite voix :  (Je ne me sens pas très bien…)



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MessageSujet: Re: [Terminé] Le Chant du Phénix [Terminé] Le Chant du Phénix - Page 2 EmptyMar 21 Mar 2023 - 10:16




Le Chant du Phénix

Tu as accepté le passé. Tu as accepté que tu ne peux le changer et qu’il fasse partie de toi. Tu es responsable mais pas coupable. Tu es sage, Mademoiselle. Tu as vu des destins brisés par la mutation et tu accepte que ce soit ton cas ; chose qui, justement, te permet de ne pas être brisée. Les probabilités de guérison s’accroissent encore avec cette réaction. C’est la meilleure solution.

Le Phénix est encore là ?
Selon la première hypothèse, le Phénix serait encore là, puisque tu es là. Cela étant, il n’est plus une entité séparée. C’est donc tout à la fois un "oui" et un "non" sans jamais être un "peut-être". Considérant ton intention, cependant, il n’est plus là. Il n’est plus une entité séparée.
Selon la seconde hypothèse, le Phénix serait parti. Il resterait une entité séparée mais se serait détaché de toi. C’est donc un "non" qui pose encore plus de questions. Outre celles étant d’ordre pratiques sur l’auto-alimentation de la forme astrale en absence de corps, il y a le fait que vous soyez alors deux esprits séparés ; et non seulement des personnalités multiples au sein d’un même esprit.
Pour la troisième hypothèse… j’acquiesce de trois visages sans pour autant sourire. Merci de ne pas douter de moi, de mes composantes puisque tu ne fais pas réellement de différences entre nous. Cela étant, il faut admettre que la possibilité existe. Qu’elle fait partie des trois principales, même si je l’évalue subjectivement comme tertiaire.

Je suis désolé de la peine que cela te cause. Je ne le suis pas de la déception. Tu ne savais pas quoi espérer ainsi ne peux-tu désespérer mais cela ne t’empêche pas l’amertume. Désormais, tu sais. Tu aurais aimé qu’il soit là. C’est une question de temps avant que tu ne l’admettes.

Tu soupires. Je te regarde faire. Tu souris en me regardant. Je te réponds d’une mimique. Tu en arrives finalement à ma conclusion précédente : pour toi, le Phénix est parti. Qu’il soit toi ou qu’il soit ailleurs, il n’est plus là comme tu le conceptualises.

(J’aurais aimé lui parler une dernière fois…)

Je pourrais te répondre alors que tu délaisses le cookie avec toute la lourdeur que cela implique. Je pourrais te dire qu’il suffit de parler seule. Je pourrais te dire qu’il est probable qu’il sache, si vous êtes une. Je pourrais te dire qu’il est probable qu’il sache, s’il est capable de te tromper télépathiquement. Je pourrais te dire que ça arrivera peut-être, s’il revient un jour. Je pourrais te dire beaucoup de choses, même si je ne pense pas qu’elles atteignent mille-et-une. Je ne dis rien.

Je te laisse faire ton deuil. Je te regarde, conscient que les yeux de celle qui te fait face ne sont que de petits points noirs à peine visible dans leur illumination de blanc. Mes lèvres sont pincées, leurs coins tirés vers le bas. Mes gorges sont serrées. Les parties internes de mes sourcils sont remontées tandis que leurs restes sont abaissés et rapprochés. Malgré tous les entrainements destinés à diminuer mon empathie aux émotions ressenties dans les cerveaux des autres, je suis triste pour toi, Jean.

Tu ne te sens pas très bien.

(Tu fais un malaise.)

Le diagnostic est donné alors même que mes deux corps, de part et d’autre du tien, se lèvent et que celui d’en face se penche pour attraper la table basse. L’un des avantages du bazar ambiant, même si cette partie a été partiellement rangée, c’est qu’il n’y a aucune hésitation à en mettre un peu plus.

Celle d’en fasse tire la table jusqu’à ton lit, afin de dégager un sol qui a été légèrement protégé du bordel. Les deux autres tendent leurs mains pour te prendre chacune par un bras et t’aider à te lever.

(Il va falloir te trouver une position confortable. Dans le doute, je te propose de t’allonger sur le dos avec les pieds sur la banquette.)

Aucune de mes composantes n’est habituée des malaises mais toutes ont eu des notions de premiers secours dans le cadre de leurs travails auprès de la jeunesse comme auparavant, au sein du World. Si l’allongement avec les jambes en l’air ne suffit pas et qu’aucune autre position n’est trouvée, restera la position latérale de sécurité pour palier à la perte de connaissance. Celle-ci n’est cependant pas synonyme de malaise.

(Ça va aller. C’est une question de temps.)

Une fois que je t’ai déposée sur le sol, chacun de mes corps s’installe sur le sol en pliant ses jambes en dessous de ses cuisses, tout en reposant les fesses sur les talons.

« Je peux parler pour ne rien dire si cela t’aide, propose-je pour garder ton attention et t’accompagner oralement en plus que physiquement ; sait-on jamais que la perte de conscience veuille rejoindre la partie. Actuellement, je considère que c’est justement le fait que tu aurais accepté le Phénix dans ton esprit qui alimente la probabilité principale : tu l’as fait. Tu es Jean Grey, tu es le Phénix. Tu es toi. Avec les pattes en l’air pour combattre le malaise et la chambre dérangée mais tout de même. »

Peut-être n’es-tu pas prête à le comprendre. La tentative d’humour en guise de ponctuation devrait t’y aider.

« Je considère aussi que les talons haut c’est bien, ça met en valeur les jambes et les fesses ainsi que, surtout, ça permet à tout le monde de savoir qu’on arrive… mais ça rentre dans le gras des fesses aussi, quand on s’assied ainsi. Comme tu t’en doutes, cette pensée est signée Mindee… »

Tu as l’occasion de changer de sujet si tu le veux. Tout comme celle de continuer sur celui qui importe réellement. Ou de te taire. Fais ce qui est le mieux pour toi, Mademoiselle. C’est comme cela qu’on combat le malaise : en se mettant à l’aise. En l’endurant, aussi.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Le Chant du Phénix [Terminé] Le Chant du Phénix - Page 2 EmptyMer 19 Avr 2023 - 20:38



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Elle n’est plus là. Cette petite fille, perdue dans la rancoeur, isolée dans la douleur, pétrie de haine et de rancoeur, a disparu. C’est aussi assommant que prévisible, dans le fond. Probablement, qu’elle ne s’est pas attendue à une autre réponse de leur part mais… Elle avait espéré, malgré elle, qu’on retrouve sa trace. Dans quel but ? Pourquoi faire ? Elle avoue alors, dans un demi-sourire teinté de tristesse, qu’elle aurait aimé lui parler une dernière fois mais, fort heureusement, aucune des têtes blondes ne lui demande ce qu’elle lui aurait dit : elle-même l’ignore pour être honnête.
S’excuser pour tout le mal enduré ? Le Phoenix, tel qu’elle se le représente encore dans ses pensées, sous la forme d’une fillette âgée d’une dizaine d’années donc, le savait. Elle savait tout ce que Jean pensait, tout ce qu’elle aurait aimé faire si elle avait su et si elle avait pu agir, ce qui explique indubitablement pourquoi le Phoenix n’a jamais démontré la moindre méchanceté à son égard, car rien même la lutte entre elles fut acharnée.

Elle suppose, avec une pointe de mélancolie et de culpabilité étrange, qu’elle peut donc définitivement laisser cette histoire derrière elle… Mais c’est la dernière pensée qui lui vient, avant de ressentir un vertige étourdissant. Physiquement, elle ne bouge pas mais elle a soudainement l’impression que le décor entier tangue, que sa chambre est en train de se renverser, et tout devient petit à petit flou… « Oh… » Souffle-t-elle avec faiblesse en ayant les paupières à demi-clos, tandis que la voix dans son esprit murmure qu’elle fait un malaise. Un malaise. Oui, c’est sûrement ça…

Elle acquiesce silencieusement dans ses pensées, sans formuler le moindre mot à la surface, bien que sa bouche se trouve entrouverte depuis le début. De plus en plus pâle, un brin léthargique bien que les battements de son coeur s’accélère — contrairement à sa tension qui chute considérablement, elle se laisse totalement faire lorsque les Cuckoos intime des déplacements, même si elle n’aide pas vraiment la mécanique lorsque son corps est amené à se redresser, principalement parce que ses jambes sont beaucoup trop faibles et tremblantes pour espérer la maintenir. « Ouh… » ça tangue, elle s’imagine de nouveau sur un bateau ballotté par les vagues, mais elle est rapidement mise dans une position plus adéquate pour son malaise : sur le dos avec les jambes relevées sur le sofa. Elle n’en a pas vraiment conscience, et les effets ne se font pas voir tout de suite. Elle l’entend, d’ailleurs, que c’est qu’une question de temps : elle cligne des yeux pour signifier qu’elle a compris, mais sa main cherche instinctivement l’une de ses comparses comme d’un soutien physique et psychologique, comme si elle disait : ne me laisse pas, toi…

Encore un peu dans le brouillard, elle garde ses yeux brumeux sur celle qui est posée à côté d’elle sur la gauche (ou la droite, cette notion est un peu floue sur l’instant), s’accrochant à son visage pour rester éveillée ; les paroles qui accompagnent cette observation la font sourire, à la fois émue et amusée. « Je suis le Phoenix… »

La suite du discours est moins sérieuse, mais elle s’y accorde sans fausse note, prenant même le temps d’y réfléchir — au mieux de ce qu’elle est capable en cet instant, avant de répondre : « Je ne sais pas marcher avec des talons… » murmure-t-elle d’une voix effacée, bien que son teint commence tout doucement à se réchauffer. « Est-ce que Mindee m’apprendrait à marcher avec des talons ? »

Elles sont douces…
Elles sont gentilles…
Elles sont drôles…

Jean les aime déjà.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Le Chant du Phénix [Terminé] Le Chant du Phénix - Page 2 EmptyVen 28 Avr 2023 - 10:31




Le Chant du Phénix

Que tu n’aides pas physiquement à te mouvoir, au-delà de te laisser pleinement faire, est pleinement anticipé et attendu. Occupes-toi de ton malaise, je m’occupe de toi. Parmi les flots de mes pensées, la question de savoir si l’empathie pourrait amener à partager le malaise ou un mal de mer se forme. Il n’en est rien pour moi. Quant à toi, il te faut le temps de réaliser. Prends-le, ce temps. Vis-à-vis du Phénix. Vis-à-vis du malaise.

Face à ta main et ta pensée, mon corps le plus proche t’attrape. Je ne te laisse pas, pour l’instant. Mes composantes ne te laisseront pas, lorsque j’aurais disparu. Pour l’heure, je te regarde à travers leurs six yeux illuminés de mon existence. Tu es le Phoenix. Le visage que tu regardes acquiesce. J’ai mal aux fesses. Tu y réfléchis. Je ne prends pas la peine de te le confirmer : je suis certain de ce que je ressens.

« Je ne sais pas macher avec des talonts, réfléchis-tu à haute voix et acceptant de changer de sujet, chose qui me fait triplement acquiescer. Est-ce que Mindee m’apprendrait à marcher avec des talons ? »

Trois paires d’yeux virent du blanc au bleu, du lumineux à l’humain. Celle de gauche, à qui tu tiens la main, sourit et acquiesce seule.

« Ça marche, répond-t-elle avec sa voix forte, contente, alors que les deux autres sourient doucement. Je dirais même plus : ça marche en talons ! »

Je suis de retour, s’enjoue Mindee. Avec ton humour, s’enjoue Céleste. Je sais pas pourquoi vous vous enjouez, j’enjoue sarcastiquement Phoebe. Parce que moi. Parce que elle. Parce que t’es une suiveuse, Céleste. +1 Phoebe. C’est pas faux. C’est donc vrai.

Désormais que l’on est de nouveau nous trois, la concentration recommence à légèrement s’éparpiller. On fait toujours autant cas de ton malaise, Mademoiselle, mais il est en train de passer d’une part et on a une de nous qui gère d’autre part. Ce qui fait que le débat interne alterne entre toi et l’occasion inespérée de ranger ta chambre pour toi. Tu comprends, tu es trop faible pour le faire alors contente-toi de nous dire où ça va ! Pour peu qu’on ne cherche pas nous-même dans ta tête pour le savoir ; voire qu’on ne transfert pas de nos têtes le savoir que l’on a vis-à-vis des talons… cela étant, ça serait moins sympathique. Essayer de t’aider à marcher en talon est une activité que l’on peut faire amicalement, possiblement en embarquant mademoiselle Herrera avec nous également ! L’ultime question que l’on se posera étant alors de savoir si vous allez tricher avec votre télékinésie pour réussir à marcher correctement ou non. Et vos pointures, parce que l’on ne pourra peut-être pas vous prêter de nos chaussures. Ce qui signifierait qu’il faudrait aller faire les boutiques !

Il nous a fallu une demi-douzaine de secondes pour en arriver à cette conclusion amenant les regards à s’échanger en silence. Le moment n’est pas particulièrement bien choisi pour s’enjouer, considérant le malaise comme ses causes, mais on a dû mal à le cacher. Après, celle de droite ramène facilement les deux autres à une sobriété à peu près adéquate à la situation de transition. Puis celle de gauche s’en mêle à nouveau.

« Vous avez déjà des talons ou il faudra aller faire du shopping ? »

Le ton signifie assez clairement qu’il y a une bonne réponse à la question. Ton que tu ne vas peut-être pas analyser, pas plus que la réaction de lever les yeux au ciel de celle de droite ou d’approuver aussi discrètement que possible de celle au-dessus de ta tête. Si on est toutes d’accord sur le fait de t’emmener faire du shopping, on est en désaccord sur la pertinence de l’énoncer maintenant. Cela étant, il y a une considération à prendre en compte sur laquelle on s’accorde. Une considération que l’on veut que tu saches.

Tu n’as peut-être plus le chant du Phénix mais tu auras les piaillements des coucous.

On ne te laisse pas.


RP terminé pour les Cuckoos


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