[Terminé] Avoir des problèmes vous apprend à les gérer

09 octobre 2024, New-York, en soirée

Malicia profita de son week-end pour aller se promener dans New-York. Contrairement à ce qu’elle pensait, la ville lui manquait quand même un peu. Il faut dire qu’elle avait ses habitudes depuis longtemps dans cette ville et cela lui permettait d’aller faire un tour dans son appartement pour y retrouver ses habitudes. Le fait qu’elle soit devenue professeur à l’Institut de Charles Xavier avait quelque chose de très excitant et de prenant, mais elle aimait bien revenir de temps à autre à New-York. Ces derniers temps, c’était presque tous les week end. Contrairement à ce qu’elle avait dit à Charles, cela ne lui dérangeait pas de faire les trajets et cela permettait aussi de penser à autre chose que l’école. Parce qu’elle adorait ses élèves, elle aimait aussi sa solitude et ce n’était clairement pas dans l’institut qu’elle l’avait même si elle avait sa propre chambre. Parfois, elle avait besoin de se retrouver seule et son petit appartement dans le Bronx était parfait. Mais ce soir là, c’était dans le Queens qu’elle se promenait. Elle avait envie de changer un peu ses habitudes et trouver de nouvelles sources d’inspirations pour ses futurs tableaux. La ville de New-York était fascinante pour ça.

Tout en se promenant, Malicia sentait que l’ambiance n’était pas au beau fixe. Il faut dire qu’il y avait une espèce de guerre entre les pro-mutants et les anti-mutants qui faisaient rages et les conséquences étaient terribles. Ces derniers temps, Malicia avait vu beaucoup de morts et elle était loin de se douter que cela allait continuer le week end suivant. Mais pour le moment, la jeune femme n’y pensa pas jusqu’à ce qu’elle arrive devant le mémorial irigé. C’était pour les mutants. Et quelque chose n’allait pas dans ce magnifique décor. Malicia avait bien vu qu’une jeune femme avait déposé des fleurs sur le mémorial avant de partir, suivit par quelqu’un. La professeur fronce les sourcils et décide de suivre le duo... La jeune femme semble savoir qu’elle est suivit parce qu’elle entre dans une ruelle pour s’assurer que l’homme ne la suit pas, mais malheureusement, ce n’est pas le cas. Il la suit et bientôt un autre homme se trouve devant la demoiselle qui le percute car elle ne l’a pas vu arrivé. Malicia se rapproche doucement de la ruelle pour les entendre parler. Des anti-mutants. C’était clair dans leurs intentions et surtout, c’était clair dans leur parole. La jeune femme n’avait pas manifesté de pouvoirs donc Malicia ne pouvait pas savoir si elle était comme elle ou pas... Elle ne voulait pas problème... C’était compréhensible. Deux contre un. Ces hommes n’étaient pas très fair-play. Malicia écoute encore un peu la conversation pour s’assurer que ce sont bien dans anti-mutants et c’est le cas. L’un d’eux explique ce qu’est la ligue de défense des humains non-mutants. Malicia fronce les sourcils, toujours caché dans l’ombre. Elle ne pouvait pas rester là sans rien faire. Si la jeune femme ne répondait pas à la question, les choses allaient vite dégénéré. La professeur enleva doucement ses gants de ses mains puis les glissa dans son sac avant de s’approcher doucement du trio. Celui qui se trouvait en face d’elle allait bientôt la voir. Quelques mois plus tôt, Malicia aurait sans doute hésiter à se jeter dans le mêler, mais maintenant qu’elle était professeur et qu’elle assurait la sécurité des élèves, elle faisait un peu de déformation professionnelle et l’étendait à tout le monde. Si la jeune femme n’était pas une mutante, au moins elle lui aura évité des ennuis avec ces hommes. Malicia continua d’approcher dans l’ombre avant de parler :

“Est-ce que tout va bien ici ?”

Elle avait glissé une main dans ses poches et l’autre était contre sa jambe pour pouvoir se défendre. Si l’un de ses hommes la touchaient, il allait vite le regretter... Son regard alla vers la jeune femme :

“Ces messieurs vous embêtent mademoiselle ?”

09 octobre 2024, New-York, en soirée

Tendre un piège a une jeune femme au milieu d’une ruelle, c’était vraiment petit... Mais est-ce que ce n’était pas logique ? Comme ça, les deux hommes pouvaient lui faire peur et puis voilà. Mais Malicia ne pouvait pas laisser la jeune femme comme si elle n’avait rien vue. Elle avait glissé ses gants dans ses poches pour pouvoir utiliser son pouvoir, mais elle espérait vraiment qu’elle ne s’en serve pas. D’après ce qu’elle avait compris, la jeune femme qui se trouvait vers les deux hommes pouvaient être une mutante. Malicia ne pouvait pas la laisser toute seule. Pour le moment, elle savait qu’elle était en position de faiblesse parce qu’elle ne représentait pas vraiment de danger pour les deux jeunes hommes, ceux-ci n’étant pas conscient qu’ils se trouvaient devant une mutante. Elle venait de demander si tout allait bien lorsque l’un des deux se tourna vers elle et lui demanda s’il pouvait savoir de quoi elle se mêlait. Il disait qu’ils étaient là pour discuter avec la dame, qu’elle ne devait pas faire d’histoires et qu’elle devait partir avant d’avoir des problèmes. Malicia fronça les sourcils.

“Je crois que c’est toi qui n’a pas bien compris. Laisse la dame tranquille.”

Elle voulait que les deux hommes se détournent de la jeune femme pour qu’elle puisse fuire. Pour sa part, avec les quelques techniques d’arts martiaux et son pouvoir, elle devrait s’en sortir. Mais pour le moment, les deux hommes ne semblaient pas être prêt à lâcher l’affaire. Pourquoi est-ce que c’était toujours comme ça ? Malicia soupira doucement quand l’autre lui demanda si elle était sourde, qu’elle devait se tirer. Mais Malicia fit un pas de plus même si le mec était en train de lever son poing. Alors, il se passa quelque chose. Une changement d’ambiance dans l’air. La jeune femme était une mutante. Ils avaient raison. Et pas n’importe quel pouvoir en plus, celui de contrôler les phénomènes métérologiques. Dans la mémoire de Malicia, quelque chose essaya de se frayer un chemin. Pourquoi est-ce qu’elle avait l’impression de connaitre ces pouvoirs ? Elle n’avait pas le temps d’y réfléchir, un épais brouillard venait de se lever et il était impossible d’y voir à plus de quelques mètres. Elle entendit les bruits de pas et sentit une main se poser sur son bras. La jeune femme. Elle lui tenait le bras. Malicia sentit son coeur raté un battement.

“Attention à ne pas...”

Trop tard, dans la course pour fuir les deux hommes, la main de la jeune femme venait de trouver celle de Malicia et bien que le contact fut bref, c’était suffisant pour que le transfert de pouvoirs et la perte de connaissance se fasse ressentir. Merde. Malicia vit la jeune femme s’écroulé au sol, insconcience. Elle serra les dents. Pourquoi est-ce qu’elle n’avait pas remis ses gants le plus rapidement possible ? Tout simplemetn parce qu’elle ne pensait pas que la jeune femme allait la prendre de vitesse avec son pouvoir. Le brouillard se dissipa et Malicia vit qu’elles n’avaient même pas fait quelques mètres. Les deux hommes tournaient sur eux même pour retrouver leurs repères et rapidement, ils la vis. Merde. Ils voyaient aussi la jeune femme a ses pieds.

“Qu’est-ce que tu as fais ?”

Malicia ne pouvait pas se déplacer en portant la jeune femme dans ses bras. Elle allait être trop lente pour le faire. Elle avait accès aux pouvoirs de la mutante. Peut-être qu’elle pourrait élever un vent énorme ? Cela allait lui demander beaucoup de concentration. Les deux hommes commençaient à s’approcher dangereusement. Elle leva une main avant d’envoyer l’une des poubelles qui se trouvait à leurs cotés contre les deux hommes à l’aide d’un puissant coup de vent. Malicia n’attendit pas son reste. Elle souleva doucement la jeune femme dans ses bras, surprise de la trouver moins lourde que ce qu’elle pensait, puis elle sortit de la ruelle. Les passants la regardaient avec de grands yeux, mais ils n’osaient pas demander si elle avait besoin d’aide. D’un coté, cela l’arrangeait. Mais elle entendit aussi les deux autres qui semblaient les chercher. Se fondre dans la masse, trouver un endroit tranquille pour réanimer la jeune femme. Heureusement pour cette dernière, une fois que Malicia avait prit les pouvoirs de quelqu’un, elle ne pouvait plus utiliser son propre pouvoir le temps que les pouvoirs absorbés disparaissent. C’était une bonne chose sinon, elle n’aurait pas pu la porter.

Malicia traversa les différentes rues avant de trouver un parc où il y avait assez d’éclairage pour voir venir les deux hommes et surtout, assez d’ombre pour pouvoir passer inapercu au cas où. Elle déposa doucement la jeune femme sur le banc avant de lui tapoter les joues.

“Réveillez vous maintenant... Je suis désolée, j’aurai du vous avertir...”

Jetant des coups d’oeil inquiets vers l’entrée du parc, Malicia espérait vraiment que les deux hommes n’allaient pas continuer de les poursuivre...

09 octobre 2024, New-York, en soirée

Comme chaque fois qu’elle utilise son pouvoir, Malicia se sent coupable parce que dans la précipitation, elle n’a pas eu le temps d’avertir la jeune femme de son pouvoir. Mais c’était une situation d’urgence et elle espérait qu’elle allait comprendre... Mais ce n’était pas tout le monde qui pouvait comprendre. Même les mutants parfois craignaient Malicia. Ce qui était normal. Elle avait presque le pouvoir de vie ou de mort sur quelqu’un. Et bien sûr, elle avait déjà utiliser son pouvoir jusqu’à la mort. Le doux visage de Remy remonta dans son esprit. Il y avait longtemps qu’elle ne l’avait pas vu et elle se demandait ce qu’il devenait... Mais ce n’était pas le temps d’y penser, elle devait mettre en sécurité la jeune femme qui se trouvait dans ses bras.

Après avoir utiliser les pouvoirs de la mutante, Malicia s’était dirigée vers le parc le plus près. Elle ne savait pas si les deux hommes allaient les retrouver, mais elle préférait rester dans un endroit où elles seraient un peu à découvert pour pouvoir les voir arriver. Et surtout, pour pouvoir être aider si jamais les choses devaient mal tournées. Pour le moment, c’était le calme plat. Malicia avait déposé la jeune femme sur le banc et elle attendait qu’elle se réveille ce qui ne tarda pas. La première réaction de la fille, c’était de s’éloigner de Malicia ce qu’elle pouvait comprendre. Cette dernière baissa légèrement les yeux avant de regarder de nouveau la mutante quand elle lui demande ce qu’elle lui avait fait et ce qui s’était passé. Malicia avait remit ses gants sur ses mains, levant ces dernières pour lui montrer qu’elle n’était pas un danger.

“Sache d’abord que je suis désolée de l’état dans lequel je t’ai mise... Dans la précipitation, je n’ai pas eu le temps de te dire de ne pas me toucher...”

Elle avait laissé tomber le vouvoiement comme la jeune femme parce que ça ne servait à rien. Elles avaient à peu près le même âge...

“Ce qui s’est passé, c’est que tu m’as touché... Et quand on me touche, selon la durée du contact, ça peut prendre des proportions énormes... Pour toi, c’est seulement un état de fatigue et de lassitude, on ne s’est pas touché très longtemps. J’ai aussi copié tes pouvoirs. Pendant un certain moment, je dirais encore quelques minutes, je peux faire exactement ce que toi tu fais avec tes pouvoirs... Mais tout rentrera dans l’ordre dans quelques minutes voir quelques heures au plus tard. Mon pouvoir... est une malédiction. Je peux... je peux tuer quelqu’un avec ce pouvoir. Je prends son énergie vitale si la personne n’a pas de pouvoirs. Si la personne est mutante comme toi, il me faudra un peu plus de temps, mais je peux aussi prendre l’énergie vitale et tes souvenirs...”

Malicia avait bien eu quelques flashs des souvenirs de la jeune femme, mais elle n’y prêta pas attention. La mutante ne semblait pas avoir eu une vie facile et ce n’était pas le moment d’en parler.

“J’ai pu t’emmener dans ce parc parce qu’une fois que j’ai touché une personne, mon pouvoir s’annule pendant un certain temps. On a eu de la chance. Je ne sais pas si les deux hommes vont nous poursuivre... Si c’est le cas, je vais te protéger avec tes propres pouvoirs. Pourquoi ces hommes s’en prenaient à toi ?”

La question était venue toute seule, mais avant qu’elle n’entendre la réponse, la professeur dit :

“Au fait, je m’appelle Malicia.”

09 octobre 2024, New-York, en soirée

Malicia comprenait que la jeune femme soit un peu distante et sur les nerfs. Elle venait quand même de la faire tomber dans les pommes en la touchant et lui avait copier ses pouvoirs. Elle lui devait une explication, surtout qu’elles étaient toutes les deux des mutantes. Sauf si la jeune femme était une espionne pour le compte des humains (ce qui arrivait parfois quand certains mutants se sentaient tellement mal d’avoir des pouvoirs), Malicia n’avait aucune raison de se méfier de la jeune femme. Peut-être qu’elle devrait, comme elle le faisait avant d’entrer à l’Institut, mais l’influance de Charles Xavier l’avait peut-être finalement atteinte. Elle sentait qu’elle pouvait faire confiance à certains mutants. A voir si cela allait tenir dans le temps. Malicia expliqua ce qui s’était passé à sa jeune amie et cette dernière lui dit qu’elle n’avait jamais entendu parler de ce type de pouvoir, elle qui croyait avoir tout vu sur les mutants. Malicia lui fit un petit sourire avant de lui dire :

“Je crois que je suis la seule mutante à avoir ce genre de pouvoirs... Ce qui explique que tu n’as pas pu le voir avoir. Mais je t’assure, il y a beaucoup de choses que tu n’as pas vu chez les mutants. Tu serais surprise.”

Malicia en était certaine : Il y avait certains mutants qui devaient avoir des pouvoirs encore plus impressionnants. La professeur explique qu’elle vit avec son pouvoir comme une malédiction parce qu’elle ne peut pas le controler ou protéger les autres de son pouvoir. C’était tellement difficile de ne pas pouvoir toucher quelqu’un sans des gants ou juste faire un calin. Il fallait que toute la peau de Malicia soit couverte ce qui était techniquement impossible. Elle n’allait pas se promener avec une cagoule sur le visage si ? Elle préférait ne pas y penser. Elle demanda alors à la jeune femme pourquoi elle était poursuivit par deux hommes. Elle se rendit compte que sa nouvelle amie regardait l’entrée du parc d’un mauvais oeil. Il lui semblait même déceler un peu de colère et de dégout. La jeune femme se met à lui expliquer, lui parlant de la ligue de défense des humains  non mutants à New-York. Elle lui demanda si ça lui parlait. Malicia hocha doucement la tête. Bien sûr qu’elle savait de quoi elle parlait. Ces gens se pensaient tout puissant depuis les attaques des Masques... Et la jeune femme lui confirma ce qu’elle pensa en disant qu’ils se pensaient tout permis. Elle était venue déposer des fleurs sur le mémorial qui tronait dans la ville et elle s’était fait attaquer. Elle rajouta que la haine, c’était toujours la même chose, que c’était eux, les mutants, à devoir faire preuve de mesure et d’équilibre, preuve de bonne foi et montrer qu’ils n’étaient pas dangereux. Elle rajouta que parfois, elle avait envie de leur montrer que les mutants avaient droits au respect eux aussi. Malciia ne pouvait qu’approuver, mais elle n’était sans doute pas aussi radical que la jeune femme. Cette dernière se rendit compte que ses propos étaient un peu extrème et s’excusa. Elle rajouta qu’elle s’appellait Ororo et qu’elle, Malicia, semblait être une fille chouette, qu’elle n’aurait pas du se méfier d’elle. Elle haussa les épaules avant de s’assoeir sur le banc à son tour.

“Tu n’as pas à t’excuser de dire ce que tu penses. Il n’y a personne ici, excepté nous deux. Je suis en partie d’accord. On nous demande beaucoup d’efforts parce qu’on est plus fort que les humains. Si on leur montrait de quel bois on se chauffe, tout cela tournerait à la guerre civil et crois moi, je n’ai clairement pas envie de me retrouver au milieu de tout ça !”

Malicia regarda l’entrée du parc pour être certaine que les deux hommes n’allaient pas revenir dans la foulée.

“Les humains ont toujours eu peur des choses qu’ils ne comprennent pas. Nous sommes des humains qu’ils ne comprennent pas. On est comme eux, avec un petit quelque chose en plus. Ces attentats... J’y étais. La bombe était horriblement puissante. J’ai été blessé, mais moins que d’autres qui se trouvaient avec moi... J’ai eu la peur de ma vie, c’est clair. Et si j’avais été un peu comme toi, je crois que j’aurai sauté sur toutes les personnes qui se trouvaient autant de moi, amis ou ennemis...”

Machinalement, Malicia se toucha la jambe, celle qui avait été blessé pendant l’attaque, mais une autre fois pendant qu'elle essayait de sauver un beau jeune homme, perdu de vu depuis... Elle avait eu beaucoup de chance...

09 octobre 2024, New-York, en soirée



Assise sur le banc, Malicia regarde le ciel noir. Inhaler l’air frais lui faisait du bien. Ces derniers temps, elle avait l’impression de traverser un tunnel, sans bougies pour s’éclairer. Elle écrivait la nouvelle histoire de sa vie, mais ce n’était pas facile. Lors d’une réunion avec les autres professeurs de l’école, elle s’était rendue compte qu’elle allait devoir faire quelques sacrifices pour être au top de sa forme. Bien sûr, elle avait toujours un oeil pour ses tableaux parce qu’elle avait des comptes à rendre à Luke Hunt, mais elle devait aussi trouver sa place auprès des professeurs de l’intitut. Faire en sorte qu’elle prenne racine dans ce nouvel univers. Parce qu’au final, elle avait l’impression de devenir une vraie adulte en ayant accepter ce poste de professeur. Les gens pensaient toujours qu’elle était plus jeune que son âge. Ce n’était pas totalement faux puisqu’elle avait perdu cinq ans de sa vie lors du snap. Comme un pieu que l’on enfonce dans son coeur, la jeune femme s’était sentie dépasser par les évènements lié à son retour. Elle commençait seulement à s’en remettre.

Malicia se concentra de nouveau sur Ororo. La jeune femme avait une fougue que Malicia n’arrivait plus à avoir depuis longtemps, sans doute dépasser par ses propres pouvoirs. Elles parlèrent du fait que tout ce qui se passait, les choses pouvaient vite dégénérer et ça pouvait devenir une guerre civile, ce que la jeune femme ne voulait pas. Elle ne se sentait pas prête à entrer en guerre, à être une personne héroïque. Ce n’était pas elle. Ororo lui dit alors qu’elle n’avait pas envie d’une guerre non plus, mais elle avait peur que les récents évènements provoquent une peur plus appuyé des gens sur leur espèce. Ce n’était pas faux. Malicia sentait aussi le changement autour d’elle, peut-être moins maintenant qu’elle était à l’Institut...

“Tu as raison. Les choses vont sans doute encore changer pour nous... Mais est-ce que ce n’est pas l’histoire des Hommes ? Chaque fois qu’il y a quelque chose de différents sur cette Terre, il y a toujours des malheurs qui suivent par la suite...”

Ce n’était pas facile de trouver de l’espoir, Malicia comprenait Ororo. Il était difficile de se rendre compte que les mutants étaient persécutés depuis des années comme toutes autre personnes qui ne pensent pas comme la population générale. Si une personne avait le malheur de ne pas penser comme tout le monde, on s’en prenait à elle. C’était comme ça pour les mutants aussi. Parce qu’ils avaient des dons, les hommes en avaient peur ou alors, ils étaient tous simplement jaloux. Malicia s’en était rendue compte une fois de plus dans la rue, c’est pour cela qu’elle avait toujours caché son pouvoir. Heureusement que ce dernier n’était pas trop visible. Peut-être qu’elle était lâche de se cacher, mais c’était la meilleure chose à faire selon elle. D’ailleurs, elle parla de l’attaque de la bombe à Ororo. Ce n’était un secret pour personne ce qui était arrivé au Juniper Valley Park. La jeune femme a se coté lui dit alors qu’elle ne savait pas quoi lui dire. Elle n’avait vu ce qui s’était apssé que tartivement. Elle lui dit alors qu’elle n’aurait jamais cru qu’il y avait des personnes aussi tordu dans le monde pour organiser tout ça. Malicia haussa les épaules. Il y avait longtemps qu’elle avait arrêté de croire au Père Noël. Ororo rajouta que le S.H.I.E.L.D avait fait un communiqué en disant que les types avaient été arrêté.

“Oui, je l’ai vu ce communiqué. Je pense qu’ils n’ont arrêté qu’une partie de ces types... Malheureusement, je pense qu’on ne sera tranquille que pendant quelques temps... Je sais, je ne devrais pas être aussi pessimiste, mais c’est comme ça que je perçois les choses. Il y a longtemps que je vis au jour le jour.”

Et elle rajouta qu’à tout moment, elle aurait, pendant l’attentat, elle aurait pu paniquer et sauter sur tout le monde, ce qui fit sourire Ororo. Cette dernière lui dit qu’elle ne devrait pas dire ça. Elle rajouta qu’elle la voyait comme une personne qui ne souhaitait pas faire de mal aux gens. Malicia lui fit un petit sourire avant de lui répondre :

“Tu serais surprise de ce que j’ai fais pour en arriver où j’en suis aujourd’hui... Je n’ai pas eu de chance dans ma vie. J’ai fui ma famille adoptive au moment où j’ai découvert mes pouvoirs. J’ai vécu quelques temps toute seule avant de trouver un appartement... puis, il y a eu ce snap et j’ai perdu cinq années de ma vie. C’est à mon retour que les choses se sont compliqué... pour me défendre, j’ai du... j’ai du tuer quelqu’un.”

Personne n’était au courant, seulement Remy, son doux ami donc elle n’avait plus de nouvelles depuis longtemps. C’était pour lui qu’elle avait tué. Elle se doutait qu’il n’avait jamais approuvé ce qu’elle avait fait. Il l’évitait au maximum, de tuer quelqu’un. Elle s’était sentie mal pendant des semaines, mais maintenant, elle s’était fait une raison.

“La vie n’est pas facile pour personne...”