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 [Terminé] La douleur persiste pour qui n'a pas d'espoir.

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Storm
Ororo Munroe
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MessageSujet: Re: [Terminé] La douleur persiste pour qui n'a pas d'espoir. [Terminé] La douleur persiste pour qui n'a pas d'espoir. - Page 2 EmptySam 3 Déc 2022 - 17:14

HRP:

La douleur persiste pour qui n'a pas d'espoir.

Lorsque deux âmes battent à l'unisson, il est expliqué dans les anciennes légendes en Afrique qu'une étoile se forme alors. Est-ce que c'est vraiment le cas ? Est-ce que les sentiments d'amitiés et de complicités si forts qu'éprouvait Ororo et Jean allaient faire jaillir une lumière insoupçonnée ? La dame aux cheveux de cendre n'en avait aucune idée et pour être honnête elle ne se rendait pas compte de cet instant si décisif dans sa vie. Elle apprécia simplement le contact de la rouquine et ses efforts pour faire preuve de réconfort. L'oiseau qui renait toujours de ses cendres ne comprenait pas tout de suite. Où est-ce que la tempête voulait elle en venir ? Elle se contentait de demander la destination que préférait son amie et dans quel endroit elle se sentirait le mieux. Une question qui n'était pas évidente pour Ororo. Prenant le temps de réfléchir elle pouvait constater à nouveau les pouvoirs fabuleux de son élève qui remet en place le cadre par la symphonie de ses pensées. Elle reposa la photographie sur un coin du bureau, réparant ainsi la bêtise de son professeur.

« Je ne sais pas. Que dirais-tu de visiter les ruelles de Nairobi ? On pourrait ensuite faire une escapade au Mont Fuji et faire ensuite un détour au détroit de Gibraltar. Ce serait nous deux, juste toi et moi qui explorerons le monde et ses secrets. »

Elle était si nébuleuse dans ses propos et si absorbées par ses pensées. Ses paroles pouvaient être décousues de prime abord, mais il ne fallait pas en vouloir à la faiseuse de pluie. Cette façon d'être pris dans ses songes relevait d'un mécanisme de défense pour étouffer son chagrin. Elle décida d'ailleurs de se redresser et de se lever. C'est à ce moment que le regard de la télépathe l'interpella. Cette manière de l'observer était si étrange et c'est comme si elle se rendait compte que la tornade voulait prendre le large. C'est un léger instant de silence qui pris alors place. Jean semblait inquiète ou non, elle avait un pressentiment sur les choix de son amie. Ororo ne savait pas vraiment comment il fallait rebondir face à cela. C'est alors qu'elle prit la décision de désamorcer la situation par un sourire de façade. Elle voulait préserver la rouquine de ses craintes et de ses appréhensions. Certes, cela était un mensonge sur ses véritables intentions. Cependant, toute vérité n'est pas bonne à dire. La manipulatrice de la météo s'efforça à sourire à son élève.

« Excuse-moi. Je suis en train de divaguer. C’est la fatigue sans aucun doute… »

Comment pouvait-elle espérer tromper une télépathe ? Le déni jouait sans doute dans les pensées de la mutante aux cheveux blancs. Pourtant, l'étudiante était loin d'être dupe. Est-ce que cela allait suffire pour berner Jean ? Il fallait avoir des doutes là-dessus. Dans tous les cas, Ororo se déplace vers son bureau pour ranger le reste du cadre qui allait sans doute être jeté le lendemain. Seule la photo d'elle avec son élève décédé allait rester. Si sa phrase d'avant avait pour but de ne pas inquiéter son amie il y avait tout de même du vrai dans ce qu'elle disait. La manipulatrice des vents se sentait fatigué par son chagrin et exténué par ses remords. Elle prend le temps de s'étirer de haut en bas avant de se rapprocher de son lit afin de s'y asseoir. Ses yeux s'étaient repositionnés vers son élève et elle décide de lui accorder un nouveau sourire trompeur. Rien de personnel envers le phénix, simplement une décision de la préserver de ses maux. Jean devrait avoir l'habitude de cela. Toute sa vie les gens voulaient la protéger. La protéger des autres, la protéger de ce monde et la protéger d'elle-même.

« Tu sais ce qu’on dit, non ? La nuit porte toujours conseil. J’ai besoin de sommeil je pense. »

La tempête se lève de son lit et vient offrir une nouvelle étreinte à son élève. Son corps était toujours crispé par le chagrin, mais son affection envers la rouquine était véritable. Elle resserre ses bras autour de sa nuque et de dos, sans pour autant lui faire mal, mais pour lui offrir un nouveau remerciement de sa présence et de son réconfort.
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The (Dark) Phoenix
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MessageSujet: Re: [Terminé] La douleur persiste pour qui n'a pas d'espoir. [Terminé] La douleur persiste pour qui n'a pas d'espoir. - Page 2 EmptyJeu 8 Déc 2022 - 21:00



LA DOULEUR PERSISTE POUR QUI N'A PAS D'ESPOIR
SOIRÉE DU 29.04.24 AVEC @Ororo Munroe


« Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c'est la présence des absents, dans la mémoire des vivants. » J. d'Ormesson



Les paroles, empreintes de douces rêveries, d’escapades imaginaires et de volonté de renouveau, vinrent saisir le coeur étourdi du jeune oiseau, qui n’avait jamais quitté son nid : les images qui emplissaient son esprit, de chaudes couleurs aux parfums enivrants, l’avaient un instant faite sourire, alors qu’elle s’évadait mentalement à travers cette idée… Elle eut presque envie de déployer ses ailes sur l’instant pour s’envoler, rejoindre ces destinations merveilleuses, juste avec elle. Un court moment rêveuse, Jean avait penché son menton sur le côté tout en laissant ses lèvres prendre la forme d’un sourire quiet, gourmand d’aventures et de paysages enchantés, sous une expression songeuse. Voyager avec Ororo ne l’effrayait point, et elle pensait même qu’il ne fallait pas tourner cette idée en dérision, ni la laisser mourir. Peut-être que Charles ne permettrait pas tout de suite qu’elles quittent l’Institut toutes les deux mais… Elle se rendait compte, à ce moment précis, qu’elle n’avait jamais quitté l’enceinte du Manoir. Cet endroit était son cocon, l’endroit où elle se sentait en sécurité, dont elle connaissait chaque recoin et qui avait été le terrain de jeu de son enfance mais, à présent qu’elle avait grandi, n’était-ce pas le moment de le quitter, de découvrir autre chose ?

Elle prit, sans nul doute, bien trop de temps pour y songer et se décider car, au milieu de ses pensées déjà bien loin, la voix d’Ororo lui était parvenue de nouveau, bien plus prosaïque cette fois. La maîtresse du ciel s’excusait pour ses idées vagabondes, et Jean avait alors tenté de la rassurer en lui offrant un doux sourire, qui sonnait presque comme une promesse : « J’aime bien tes divagations. Qui sait ? On pourrait vraiment le faire. » Elle ne savait pas que, déjà, le coeur de son amie partait loin du sien…

Le coeur encore lourd d’un chagrin immense, Ororo affirmait être fatiguée ; Jean savait qu’elle ne lui mentait pas à ce propos, mais elle éprouvait comme une appréhension terrible, comme si quelque chose de grave était à l’oeuvre mais invisible pour sa perception…. Qu’est-ce qui se passait, dans l’esprit d’Ororo ? Aussi inquiète et soucieuse était-elle, la rousse prit la décision de ne pas s’immiscer dans les pensées de son professeure, par respect mais aussi par confiance. « Tu as raison… Je vais te laisser te reposer, et je te ferai des gaufres demain matin pour le petit dej. » Au regard des piètres talents culinaires de Jean, il était certain que ce n’était guère un cadeau appréciable mais, n’était-ce pas l’intention qui compte ?

Les deux jeunes femmes partagèrent une dernière étreinte, un peu plus longue et douce que la précédente, plus intime aussi, peut-être. Elles échangèrent un instant de douceur mais, aussi, des sentiments muets, des émotions que l’on ne donne que lors du grand départ, pour combler l’absence et le manque à venir. Jean ne savait pas encore que son amie allait lui manquer, et avait simplement profité de son étreinte et de sa présence ; après quoi, elle lui offrit un sourire suave et complice, avant de quitter sa chambre, un doux sourire flottant encore sur les lèvres.

Si seulement elle avait compris, ce soir-là…



HRP:


THE FIRE FINDS A HOME IN ME clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
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Storm
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MessageSujet: Re: [Terminé] La douleur persiste pour qui n'a pas d'espoir. [Terminé] La douleur persiste pour qui n'a pas d'espoir. - Page 2 EmptySam 10 Déc 2022 - 18:04

HRP:

La douleur persiste pour qui n'a pas d'espoir.

Son sourire te fait un bien fou. Jean était toujours d'humeur positive et cela te donne un espoir saisissant. C'est comme si tu goûtais un fruit pour la dernière fois : un raisin peut-être ? À la fois sucré et doux. La télépathe ne s'attardait pas sur tes divagations et appréciait même l'image que tu lui en donnais. Tes émotions se déplaçaient comme des boules d'un billard sur lequel on était en train de jouer. Elle comprenait ta fatigue et pour dire la vérité, elle te comprenait toujours malgré tes sauts d'humeurs. Une dernière étreinte en guise de consolation et un dernier câlin en signe de salutation. Elle décida de quitter la pièce sans un mot, dans un respect le plus total de ton épuisement. Jean était comme cela au quotidien, elle essayait de faire au mieux pour ne pas déranger les autres dans leurs sentiments qui pouvaient se révéler bagarreurs entre eux. Elle ferme la porte et un grand vide s'installa en toi à ce moment donné.

Avait-elle compris tes véritables intentions ? Au vu de sa mutation et de sa compréhension de l’esprit, cela ne serait pas absurde.

Un silence vient alors s'installer, mais c'est un silence paradoxal. En effet, tu as l'impression d'avoir un bourdonnement dans tes oreilles, comme un écho intérieur qui criait de vive voix. Tu l'interprètes comme étant de la fatigue pur et dur et tu décides de te changer et de t'installer dans ton lit. Tu avais espéré ne pas jeter ta pauvre élève de ta chambre, comme on jette une serviette un peu trop sale. Tu avais ce besoin d'être avec toi-même et les meilleurs conseils viennent de ton for intérieur après-tout. Tu te mets finalement au lit et c'est alors que le son de ton horloge raisonne dans le creux de ta tête. Tes émotions décident à nouveau à s'entre-mêler les uns aux autres, dans un état bagarreur et c'est un tournoi de sentiments qui s'installent dans ton esprit. Tu n'arrives pas à trouver le sommeil, tu te forces à essayer de plonger dans les bras de Morphée, mais rien n'y fait. Tes yeux sont ouverts encore et encore dans cette tornade de tristesse.

Les remords te reviennent, comme un serpent qui te chuchote à l’oreille.

Les secondes s'égrènent, puis les minutes et les heures. C'est insupportable. Tu te relèves en pleine nuit. Le souffle saccadé et le cerveau en vrac. Quel était le message derrière tout cela ?! Quelle décision pouvais-tu prendre pour apaiser ton cœur meurtri ?! Tu décides de te lever en pleine nuit et d'un geste machinal tu fais les cents pas. Ta tristesse revenait comme un cheval en plein galop et tu décides de tenir tes mains sur ta tête. Est-ce que tu étais en train de perdre l'esprit ? Cette situation n'est en tout cas plus possible, selon-toi. Tu tournais en rond, comme un lion en cage et il fallait prendre les devants pour ne pas finir complétement dépressive. Tu repenses à ce que t'as dit la rouquine, le fait qu'elle allait te servir un petit-déjeuner au petit matin. Jean n'était pas une très bonne cuisinière, mais sa nourriture aurait pu te consoler, malgré sa maladresse. Cependant, la perte de Shane était trop forte, tu devais faire ce terrible choix, aussi cruel soit-il.

Tu commences à rassembler tes affaires et à faire tes valises.

Est-ce que les habitants de l'institut méritait-il ton départ aussi précipité ? Comment allait réagir Hank, le professeur Xavier, Jean et Raven notamment ? Tu décides de te recoucher, en pensant que tout cela finirait bien par passer. Cependant, ton chagrin a la vie dure. Tu n'arrivas pas à trouver le sommeil cette nuit-là. Le lendemain, tu décides de te cloisonner à nouveau dans ta chambre toute la journée et la journée d'après, tu étais partie. Le destin t'était véritablement défavorable à cet instant.
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