Ne négocions jamais avec nos peurs, mais n'ayons jamais peur de négocier.
Regardez le… Cet homme en proie à la déception de ne pas avoir le fin mot sur cette histoire de diplomatie. On dirait un enfant à qui on aurait enlevé une sucette de la bouche. C'était ce genre de réaction que tu espérais au final. Tu voulais faire comprendre à l'australien qu'à force de se croire le plus malin, ont fini par perdre patience avec lui. C'était comme si tu devais subvenir à son éducation. Cela lui servira de leçon après tout. C'est lorsque la montagne de muscle te demande l'objectif, les moyens mis en place et la raison d'exister de l'hydre que tu t'arrêtes. Bien, Messner a le mérite de se poser des questions sur l'octopode et de ne pas être qu'un simple cerveau lavé par la propagande des puissants. Tu te retournes vers lui et tu le confrontes à nouveau. Il allait falloir le convaincre, mais tu n'étais pas venu sans argument. Il fallait bien nourrir l'intérêt et la curiosité du mercenaire et donc faire ça de la bonne façon.
« Nous en somme venu à ce constat. Beaucoup de choses ne vont pas dans cette société… Le gouvernement, la C.I.A, le Shield et les héros de notre monde ont bâti des règles en se vantant d'y apporter la liberté et la sécurité. » Tu marques une légère pause, ton regard est figé dans celui du mercenaire. « D'un côté de notre frontière, des gens meurent de faim dans l'indifférence et sont abandonnés par ces soi-disant figures qui leur promettent un monde meilleur. De l'autre côté, ces figurent sont sous le feu des projecteurs et profitent de la gloire, de la célébrité et des avantages en possédant notamment bien des richesses. C'est le comble de l'absurde… »
Tout ce que tu étais en train de sortir à l’australien était en réalité des paroles que tu avais déjà entendues auparavant. Ton père te l’avait dit lorsque tu étais très jeune et différents cadres de l’organisation l’avait déjà dit. Même si beaucoup de personne d’Hydra était sujet à des désirs de pouvoir et de carrière avec des intentions purement mauvaise. Il existait des idéalistes qui souhaitaient réellement faire avancer les choses à leurs manières. Pour toi, il n’y avait pas spécialement de bien ou de mal dans tes actions et c’était pareil pour le camp d’en face. Chacun avait sa vision des choses et sa propre perception de la réalité. Il y a cette phrase bien connue qui dit que l’histoire est écrite par les vainqueurs. Chacun jouait ses cartes et il serait mal avisé de ta part d’apporter un jugement sur les méthodes de tes ennemis. Après tout, Hydra n’était pas non plus un enfant de cœur.
« C'est pour cela que l'on souhaite bousculer cet ordre établi. Nous allons détruire ce qu'ils ont bâti et nous allons remettre en place un monde où chacun aura le droit à la tranquillité, à la protection et à l'égalité qu'il mérite. » Tu baisses légèrement les yeux en continuant. « Nous reconnaissons qu'il faut parfois passer par la force et la peur afin d'atteindre cet objectif, nous ne nous en cachons pas. Mais, ce ne sera que temporaire et ce n'est que dans le but de maintenir l'ordre. En réalité, l'expérience à travers les années ont permis à l'octopode d'utiliser ses atouts avec discernements… »
Tu évitais le plus possible d'utiliser le mot « Hydra » en public. Cela ne serait pas très professionnel de ta part de crier sur tous les toits que tu fais partie d'un organisme qui est considéré comme étant un réseau terroriste. Les mots clefs qui pouvaient être retenus dans ta phrase était l'ordre, la sécurité et la tranquillité. Tu as d'ailleurs, du mal à comprendre pourquoi la population n'adopte pas encore ce mode de vie. Il suffit pourtant d'obéir afin d'avoir la paix, ce n'est pourtant pas si difficile à appliquer que cela. Les gens sont toujours attachés à leurs libertés illusoires qui les endormes et qui font en sorte qu'ils sont manipulés par les puissants de ce monde. Tu ne leur en veux pas réellement, ils vont bien finir par apprendre à rester docile et à écouter au lieu d'utiliser leur soi-disant liberté de la plus mauvaise des manières. C'est pour cela que tu travailles dans l'ombre pour œuvrer à ce monde ou l'ordre régnera de manière naturelle.
« Pour arriver à nos fins, nous consolidons notre réseau et nous avons des alliées de poids. Nous reconnaissons également que nous avons essuyés beaucoup de défaites durant l'histoire. Mais, savez-vous ce qui le plus important pour nous Messner ? » Tu marques une dernière pause afin de laisser l'australien réfléchir et tu reprends à nouveau la parole, ne le laissant pas l'occasion de répondre. « C'est l'obstination, nous avons survécu à tout ça, car nous sommes obstinées à remplir la mission qui est la nôtre. »
Tu espères que tu avais su satisfaire la curiosité du mercenaire. Tu avais répondu à toutes ses demandes. Depuis le début, tu ne te moques pas de lui et contrairement à lui, tu prends la cause de Hydra extrêmement au sérieux. Espérons que ce sera également son cas pour ton interlocuteur.
Pour preuve de la bonne foi d’Hector, l’australien écouta son interlocuteur sans l’interrompre. Il écoutait, analysait, réfléchissait à ce qu’on lui disait. Il est vrai que le colosse n’eut jamais l’occasion de débattre avec un membre de l’organisation. Car quand leur route se croisait, c’était pour se terminait à chaque fois en conflit violent. Le boulot était le boulot après tout. Et là, voila une bonne occasion d’échanger un peu sans trop penser qu’ils finiront pas tirer leur flingue. Même ! Si cet agent l’avait aborder dans le bar, Hector aurait put lui offrir à ce moment une bière. Comme quoi.
Pour revenir au sujet qui les intéressaient, Messner écouta donc l’agent à moitié carbonisé. S’il pouvait être sûr d’une chose, c’est que son interlocuteur ne lui racontait aucun bobard. Par la on entendait qu’il croyait en ce qu’il disait, qu’il en était convaincu vu comment il en parlait même s’il pouvait se trompait. Mais la sincérité de cet homme le touchait et le poussa à se dire que si tout ce qu’il disait est vrai, on aurait envie de le suivre mais s’il se trompait, alors le mercenaire aurait pitié de lui. Après l’avoir laisser ainsi expliquer et défendre son organisation, Messner partagea sa réflexion.
"De bien beaux idéaux, ca donnerait presque envie de signer de suite, tu pourrais devenir démarcheur tu sais. Mais le truc c'est que vous n'êtes pas les seuls à vendre ca. Tout le monde rabâche le même discours et ne font pas mieux."
Les partis politiques, les religions, des mouvements sociaux, entreprises etc. De nombreux groupes prêchaient la même chose, et pourtant n’offraient rien de mieux. Pire, ils rendaient le monde plus grave encore. Durant ses missions, Hector en avait croiser des gens comme ça qui pouvaient toucher le monde en parlant d’injustice dont ils étaient victimes, mais en réalité, ne nourrissaient que leurs propres intéressés, profitant de la détresse des gens.
"Et qu’est-ce qu’il dit que justement vous n’avez pas des brebis galeuses chez vous ? Car ceux que j’ai rencontrer, justement voulaient gagner de la puissance et mettre en danger la vie de nombreux innocents. Pas trop génial quand on veut justement améliorer leur sort comme tu dis." Et ca, c’était une chose que détestait Hector, qu’on s’en prenne à des innocents. Il ne partageait pas l’idée de dommages collatéraux. Même dans l’armée, il ne supportait pas de savoir que des civils, des innocents aux conflits devaient payés. Voila pourquoi en tant que mercenaire, il essayait toujours d’être le plus précis et pro. Par exemple, une seule cible devait être éliminer. Alors il la visait elle. Après, si des gens tentaient de l’en empêcher, c’était lui ou eux.
"Et pensez-vous justement que l’obstination ne va pas vous conduire à votre perte ? Même, faire perdre ces belles valeurs que vous dites vouloir instaurer ?" Car après de nombreuses défaites, on pouvait désespérer et tenter le tout pour le tout afin de gagner. Même si Hector restait convaincu qu’Hydra n’avait rien d’humanitaire et paraissait vraiment comme un mouvement terroriste qui instaurerait plus une dictature violente qu’un réel monde paradisiaque.
On se bat tous pour quelque chose, surtout pour ce qui nous manque.
Ne négocions jamais avec nos peurs, mais n'ayons jamais peur de négocier.
Tu notes l'effort du mercenaire d'écouter jusqu'au bout ta vision des choses, ou plutôt la vision de Hydra et cela sans t'interrompre. La position moqueuse et irritante de l'australien semblait avoir laissé place à un homme en soif de dialogue et de connaitre un autre son de cloche. Il fallait le reconnaitre, Messner était quelqu'un qui semblait plutôt ouvert d'esprit. Néanmoins, les contre-arguments n'allaient pas tarder à apparaitre. La montagne de muscle appuya d'abord sur le fait que tu aurais un certain talent pour partager tes idées. C'était ce qui pouvait y avoir de plus troublant chez toi. Tu es un véritable fanatique, prêt à mourir pour la cause. En revanche, Messner t'informa sur le fait que plein de monde souhaite ce genre d'idéaux. Ce qu'il dit est intéressant en soi, mais tu ne vois pas vraiment en quoi cela change la donne. Les pensées et les idées se croisent et se divise, Hydra n'avait pas besoin d'avoir le monopole de son idéal.
« Si d'autres organismes ou d'autres personnes souhaitent mettre en place les sujets que je viens d'aborder et bien cela m'en vois satisfait. Néanmoins, je doute que tout le monde possède les mêmes moyens, la même rigueur et la même détermination… »
Pour ce qui est de la détermination vous en avez à revendre, c'est une certitude. Pratiquement aucun organisme n'a su se relever à travers l'histoire pour revenir à son objectif. Tu étais un petit peu à l'image de l'Hydre que tu servais. Tu tentais de remplir les missions comme un robot qui tente de faire ce pourquoi il a été programmé. Néanmoins, tu n'étais pas une machine et il se pouvait que parfois tes émotions reprennent le dessus face à tes responsabilités. Cela pouvait être le cas avec le mercenaire. En effet, lorsqu'il évoque du personnel de l'octopode qui souhaitait simplement remplir une soif de puissance en sacrifiant des innocents, tu étais surpris. Tu avais d'ailleurs écarquillé les yeux face à cette remarque. La réponse que tu allais lui apporter te paraissait être une évidence, mais cela ne devait pas être le cas pour lui. Il était mercenaire pourtant, il savait que ce monde était loin d'être un paradis sur terre.
« Vous pensez réellement ce que vous dites Messner ? Si certains de mes collègues ont pu vous décevoir et bien vous m'en voyez navré. En revanche, personne n'est innocent. Ni vous, ni moi. Nous sommes sur un champ de bataille. Les intérêts des uns se construisent par la force et il y a forcément des gens qui meurent. C'est comme ça. Pensez-vous que les États-Unis ont préservés des innocents dans les guerres ? Pensez-vous que les Avengers ont préservés des innocents ? » Ta voix était plus dure, comme si tu étais pris parce que tu disais. « Les mêmes actes de violences sont jugés différemment s'ils sont commis par certain et par d'autre. Lorsque le Shield instaure l'oppression par la manipulation et par la violence est-ce que vous vous souciez des conséquences des civils aux alentours ? Un peu de cohérence dans vos propos je vous prie… »
L'australien est comme beaucoup de personnes dans ce monde. Il est prisonnier de ses sentiments et de ses émotions, ce qui l'empêche de voir la réalité en face. Tout le monde possède son point de vue sur ce monde. La neutralité n'existe pas. Si tes collègues ont pris des vies cela veut dire que ces personnes n'ont pas été dans les intérêts de l'hydre. Il est impossible que la pieuvre soit une mauvaise chose, bien au contraire. Ce sont tous les autres qui sont aveuglées par la propagande de l'aigle. Messner finit alors par te demander si l'obstination dont vous faites preuve ne terminerait pas par la mort pur et simple de la pieuvre. Si tel était le cas et bien cela ferait un bon moment que l'organisme n'existerait plus. Les raisonnements de Messner sont aiguisés, mais ils touchent toujours légèrement à côté, selon toi. En tout cas, ce n'est pas bien grave, tout le monde a le droit d'en savoir plus sur les nobles raisons de votre organisation.
« Vous voulez savoir le secret de notre longévité à travers le temps et l'histoire ? Nous ne sommes pas vraiment une organisation, mais plutôt une idée. Prenez cette idée comme une flamme, elle peut grossir, prendre de l'importance et même s'embraser. Au contraire elle peut se rétrécir, se cacher derrière le bois et même devenir fumée. En revanche, si des gens continuent à s'occuper du feu et bien la flamme continuera d'exister… »
Ce que tu voulais souligner derrière cette comparaison c’est que lorsque l’idée d’un monde meilleur émerge dans l’esprit d’une personne, alors Hydra continuera toujours d’exister. Ce n’est pas le Captain, l’aigle ou bien le gouvernement qui pourra souffler sur cette flammèche, tant qu’il y aura des personnes pour la protéger et pour la faire grandir.
Il fallait reconnaitre un certain talent de la part de cet homme pour parler. Effectivement, il était croyant dans ses paroles, avait foi dans ce qu’il disait. C’était une qualité en soit que de partager et croire aux objectifs du groupe qu’on avait rejoint. Ceci-dit, Hector sentait derrière une forme de fanatisme. Et ça, c’était moins rassurant. Il se demandait si chaque membre avait le cerveau laver comme dans une secte. Ou bien si ce pauvre homme connu un chemin de vie si chaotique qu’Hydra était apparu comme une voie salvatrice et défendrait corps et âme ceux qui l’auraient « sauver ». Il se posa des questions sur son passé, mais se doutait qu’il refuserait de lui raconter son histoire s’il le lui demandait.
En attendait, Hector écoutait ce qu’il avait à lui dire. Analysant, cherchant quelques failles et voulant le mettre face à des faits et des détails, voir comment il se défendait. Bien qu’il ne portait pas Hydra dans son cœur, le mercenaire ne cherchait pas à faire mettre dans le tord son interlocuteur, ne voulait pas spécialement le piéger.
"Oh si ils ont des moyens et attirent de nombreux adeptes. Mais ce que je voulais dire, c’est que beaucoup prétendent vouloir apporter la paix au monde. Mais n’ont fait que rependre la destruction, le malheur. Rendu les choses bien pires. Et parfois, c’était leur intention cacher."
L’agent semblait se moquait que d’autres groupes pouvaient exister et prétendre aux mêmes nobles idéaux. On aurait dit sur ce coup qu’il n’était pas conscient de ce qui régissait ce monde, de ce qui le composait. Un comble pour une organisation qui se prétendait mondiale et voulait contrôler la planète. Peut-être était-ce cette ignorance de l’environnement qui conduisait à toutes ces défaites. Ou bien n’était-ce que cet homme qui vécu tout ce temps dans une grotte et n’en sortait que rarement, redécouvrant le monde ? En tout cas la suite le fit bien rire.
"Vous rappel que je suis un mercenaire indépendant. Je choisis mes missions et mes cibles. Si vous pensiez que je suis rattacher et défends le .S.H.I.E.L.D ou les Avengers, alors mon pauvre gars, vos services de renseignements sont bien mauvais et vous aurez donc de quoi vous faire du soucis." Hector était donc parfaitement cohérent dans ses propos. Il ne voulait pas être associer à un quelconque groupe pour ces raisons justement. Mais voir qu’on le pensez comme soutient du SHIELDS ou des Avengers le fit bien se marrer. Car si ces derniers venaient à fauter, il ne faudra pas compter sur Hector pour les défendre. Messner n’était pas un fanatique qui défendrait un mouvement en fermant les yeux, comme son interlocuteur. "Mais je suppose donc que votre doctrine est « Si vous n’êtes pas avec nous vous êtes contres nous » et donc forcément dans le camp adverse. Ce qui serait être bien étroit d’esprit." Il n’avait pas peur des mots employés, disant bien ce qu’il pense.
L’image cependant de la flamme lui paraissait juste. On pouvait tuer des hommes, mais pas des idées. Elles se rependent, trouveront toujours de nouveaux adeptes même si on se débrassait des chefs. Sur ce coup, il voulait bien lui accorder un point. Le seul moyen serait de faire disparaitre toute trace d’Hydra. Mais l’australien n’était pas trop pour la censure. Voila qu’on soulevait un vrai débat à savoir pouvait on effacer du savoir sous prétexte du bien commun ?
"Mais si on n’y prends pas garde, le feu risque de brûler ceux qui l’entretienne si ce n’est les consumer." Voila une drôle d’analogie avec le fait que cet agent d’Hydra ait le visage brûler. Ce que voulait dire bien entendu Hector, c’est qu’une idée peut vite déraper, finir dans l’extrême et faire bien plus de mal que prévu.
On se bat tous pour quelque chose, surtout pour ce qui nous manque.
Ne négocions jamais avec nos peurs, mais n'ayons jamais peur de négocier.
Au lieu de se lancer dans le travail de mercenaire, l'australien aurait sans doute une carte à jouer dans la politique. Apparemment, il était un homme qui appréciait débattre et refaire le monde. Malheureusement et il devrait le savoir, de par la nature de son travail, les paroles et les débats ont leurs limites. Les révolutions ne se sont pas faites par de beaux discours, mais par les armes et parfois par l'influence si ces révoltes sont pacifistes. Cependant, la parole n'est qu'au mieux du spectacle pour galvaniser les foules et au pire une perte de temps. C'est pour cela que lorsque la montagne de muscle insiste sur d'autres organisations qui vouaient un but noble pour au final empirer les choses cela te fit soupirer intérieurement. Oui, il n'avait pas totalement tort en soi, mais pour ce qui est de l'hydre, l'idéologie a parfaitement eu le temps de s'équilibrer. Une occasion de plus pour lui rétorquer la chose suivante.
« Une autre organisation vous viendrait-elle à l'esprit ? Je comprends votre point de vue, mais au risque de me répéter. Notre organisme a eu le temps de travailler sur ses idées et les manières dont nous comptons procéder. Si vous vous attendez à ce que ce soit pacifique pour ne pas empirer les choses et bien ce ne sera pas le cas. En revanche, cela sera temporaire pour laisser place au calme après la tempête. Aucun de chez nous ne compte raser la planète sous un rire diabolique, vous avez ma parole. »
La suite de ce qu'il avait à dire ne manqua pas de te surprendre. Bien entendu, Messner n'était pas rattaché au gouvernement et au vengeurs. Bien entendu, il s'agissait d'un homme indépendant qui choisissait sans aucun doute ses missions et bien entendu il pensait faire son métier sans qu'il y ait trop de casses. Intéressant, le colosse pense donc être libéré de tout sang sur les mains parce qu'il choisit lui-même ses proies ? Là pour le coup, tu dois avouer qu'il est intriguant. En revanche, tu penses qu'il a compris légèrement de travers ou bien c'est toi qui te serais mal exprimé. Tu as pris l'exemple des « figure du bien » pour appuyer sur le fait qu'il n'y a au fond aucun côté gentil et aucun côté mauvais, il n'y a que des côtés qui s'affrontent sur la base d'une vision du monde différente et le vainqueur décide de ce qu'il sera raconté ou non. Être avec vous ou contre vous étais un peu réducteur en effet. Ce n'était pas cela la clef de cet affrontement.
« Je dis que les valeurs vont et viennent, selon le bon désir du gagnant. Vous devez connaitre ce vieil adage. Ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire. Nous avons une vision du monde qui nous parait juste et qui est essentiel au bon fonctionnement de ce monde, ce n'est pas l'avis de nos ennemis et du coup nous nous affrontons pour cela. Il en a toujours été ainsi. Lorsque nous vaincrons, car nous allons vaincre, vous allez sans aucun doute entendre un autre discours. »
Tes yeux se baissent vers ta montre lorsque l'australien évoque le fait de ne pas tomber dans les extrême en faisant l'analogie du feu qui prendrait de l'ampleur. Être extrême ? Que le ciel en soi témoin, tout le monde est dans l'extrême. Messner est le premier extrémiste, il tue pour de l'argent. Il pourrait faire un travail qui ne demande pas de causer des meurtres, mais il a décidé de faire ce travail. Les vengeurs n'hésitent pas à détruire des bases entières de Hydra pour un saut d'adrénaline et les gouvernements de ce monde n'hésitent pas à mettre sur écoute d'autres nations simplement, car ils ont un doute sur leur façon de procéder. Tu pourrais lui expliquer tout cela, mais l'heure tourne et il ne faut pas que tu t'éternises dans ces lieux. Messner pensera sans doute avoir gagné la bataille idéologique, car tu n'as pas rétorqué à son argument. Grand bien lui en fasse. Le temps est un luxe que tu n'as pas contrairement à lui qui aurait sans doute toute la soirée à dialoguer.
« C’est une supposition dont j’aimerais parler avec vous. Le problème c’est qu’il se fait tard et que cette négociation a assez durée. Ne croyez pas que vous m’ennuyez, bien au contraire, ce que vous dites est intéressant. Cependant, je dois avoir une réponse définitive à notre accord. Alors, vous acceptez le deal oui ou non ? »
La montagne de muscle n'a plus trop d'occasion de faire passer le temps. S'il accepte il s'engage auprès de l'hydre pour ne plus causer de problème contre cette somme d'argent. S'il refuse tu ne pourras plus assurer qu'il soit pourchassé par des agents de l'hydre dans les occasions futures. Tu ne tenteras rien contre lui personnellement, pas cette nuit en tout cas, mais tu ne pourras pas lui promettre que la pieuvre souhaitera se débarrasser des gêneurs dans les prochains jours.
Messner avait de plus en plus l’impression de parler à un fanatique. Mais à un fanatique un peu ouvert, qui n’allait pas se jeter sur Hector en criant « Hérétique au bûcher ! » à la première contrariété. Tout ce que le mutant pouvait en déduire pour l’instant, c’est que cet agent croyait en ce qu’il disait. Hydra était L’ORGANISATION parfaite, celle qui lui correspondait et dont il défendrait corps et âme. Hector imagina par exemple que si Hydra devrait s’éloigner de ses principes, cet homme s’insurgerait pour défendre ses premières valeurs. C’était à la fois effrayant, mais noble de sa part, le mercenaire pouvait respecter. Cependant, autant qu’il pouvait respecter cet individu, l’australien comprenait que jamais tous les deux ne parviendront à s’entendre, même si Messner paraissait plus laxiste que cet agent.
Après, Hector voulait surtout connaitre quelles étaient les valeurs d’Hydra et s’ils les respectaient bien. Concernant l’usage de la violence pour y parvenir, ca c’était tout un débat dont le mercenaire serait bien hypocrite en prenant position. Même lui n’était pas sûr de la meilleure voie à prendre, y voyant dans chaque cas ses avantages et inconvénients. Par exemple, il savait que dans certains cas, un peu de violence pour faire le ménage était nécessaire, mais qu’après on pouvait garder des traces aussi bien physiques que mentales qui vous auront changer à vie. Donc, il ne voulait pas jeter la pierre trop vite sur l’organisation.
"Et ce discours sera que vous vous êtes battu pour le bien commun, rapporter la paix et que les supers héros tout ca étaient les méchants."
Il se moquait un peu, mais il se doutait de la réponse. Hector comprenait où il voulait en venir et il était clair que si Hydra gagnait, ce qu’il doutait mais rien n’était impossible, elle se présenterait comme le sauveur du monde qui apporterait la paix. De nombreux régimes on fait pareil, toutes considérés comme fascistes par la suite. Et qui garantirait qu’on ne maintiendrait pas la violence pour assurer le pouvoir de l’Hydre ? Hector essaya de s’y imaginerait et autant dire que le monde qu’il voyait ne lui plaisait pas. Il y voyait soit des gens opprimés et craintifs, ou bien soumis et totalement endoctriner. Et lui dans tout cela, que serait-il dans ce nouveau monde ? Sans doute que cette négociation devait préparer sa future place, serait-il un allié qui devra se courber devant le monstre mythologique, ou bien un paria à abattre ?
L’heure tournait effectivement et on attendait plus qu’une réponse de sa part. Une réponse définitive qui allait tracer sa route. L’avenir était si incertain et offrait différentes voies. Dans un premier scénario, si Hydra perdait, Messner aurait accepter l’offre. Il serait considérer comme un dangereux terroriste ou bien aurait laisser l’organisation prospérer. De toute façon il serait lié à elle par un accord. Et peut-être que là, les Avengers et le .H.I.E.L.D le persécuteraient. S’il refusait, il aurait put devenir un opposant, et agir plus librement contre elle devant juste supporter ses attaques le temps qu’elle tombe. Donc, choisir qui il voudrait avoir sur le dos. Encore heureux qu’on ne lui demandait pas de rejoindre Hydra. Dans le deuxième cas où c’était Hydra qui devait gagner, si Hector acceptait, alors dans ce nouveau monde peut-être serait-il plus en paix. Mais qu’elle serait sa place ? Serait-il libre ou bien soumit ou pourchasser ? Et s’il refusait, alors non seulement il serait persécuter par Hydra ici, mais après au pouvoir où il serait une cible à abattre. Choix difficile.
"Permets moi de juste poser une question, la dernière. Après je te répondrais ok ?" Il pouvait bien lui accorder encore deux minutes avant de donner un verdict final. "Si j’accepte votre offre. Et que vous gagnez votre guerre, quel sera ma place dans ce nouvel ordre mondial ?" Accepteront-il qu’un mercenaire qui participe aux guerres du monde et autres types de conflits se ballade et poursuive ses activités ?
On se bat tous pour quelque chose, surtout pour ce qui nous manque.
Ne négocions jamais avec nos peurs, mais n'ayons jamais peur de négocier.
Le temps… Une notion qui s'est installé dans l'inconscient comme une valeur sûre pour paramétrer la moindre parcelle de vie. Une notion que Hydra a su s'approprier au fil de l'histoire. Mourir et se reconstruire, voilà le quotidien de l'organisation depuis sa création par le regretter Johann Schmidt, certain dans l'organisme disait que l'hydre était encore plus ancienne que cela, qu'il y avait des traces plus mystiques à l'encontre de l'organisme. Cependant, le temps vient toujours à te manquer et ce Messner n'était sans doute pas prompt à t'en faire gagner un tant soit peu. Toute d'abord, il use encore d'une ironie certaine en affirmant qu'au final tu auras le bon rôle et ce sera les figures de ce 21 -ème siècle qui auront le mauvais. C'est vraiment une tâche ardue que celle de faire comprendre à cet homme qu'il n'y a pas de bon ou de mauvais. Enfin, peut-être qu'un jour il comprendra ce que tu voulais lui dire.
« Vous ne serez pas sans reste. Peut-être que pour vous l'histoire se souviendra d'un homme qui a compris la noblesse de l'organisation et qui n'aura rien tenté pour nous contrecarrer. Imaginez cela : Messner, l'homme qui a compris avant tout le monde qu'il ne fallait pas empêcher l'hydre d'exister, mais au contraire la soutenir jusqu'au bout. Ce serait plutôt flatteur vous ne trouvez pas ?»
Pour la première fois dans la conversation, tu répondais à son ironie par une autre ironie. Il faut croire que tu t'es sans doute adapté au mercenaire et à son humour tranchant. Même si tu n'as pas beaucoup d'émotions en réserve, tu es capable d'évoluer dans ton environnement. Tu ne sais pas si la montagne de muscle appréciera l'effort ou non et à vrai dire tu t'en moques. Tout ce qui compte pour toi c'est qu'il te donne sa réponse, peu importe si elle est positive ou négative. Cependant, tu ne peux pas t'empêcher de lever les yeux au ciel lorsqu'il te demande l'autorisation d'avoir une dernière question. Pour quelqu'un qui semblait être désintéressé auparavant, voilà que l'australien devient un véritable moulin à parole. Bien, tu hoches la tête de haut en bas pour lui dire que tu acceptes sa requête et celle-ci ne manqua pas d'être intéressante. En fait, il s'agissait plutôt d'une interrogation sur sa destinée, si jamais Hydra remportait la mise.
« Tout dépend ce que vous me dites ce soir, à l'instant présent. Si vous acceptez, alors nous fermerons les yeux sur vos agissements. Tant que ceux-ci ne mêleront pas l'organisme de près ou de loin nous ne trouverons rien à redire à votre vie. Voyez-vous comme l'exception qui confirme la règle. » Tu marques un temps de pause, ton visage devient plus sévère. « Si vous refusez, alors attendez-vous à en payer les conséquences. Croyez-moi, nous avoirs sur le dos sera bien plus pénible à gérer que vous le pensez. »
Cela te semble un véritable compromis honnête pour l'australien. Au final cela pourrait se résumer ainsi : « fait ta vie et je fais la mienne ». Le colosse pourra toujours se considérer comme étant libre, n'empêche qu'il ne devra rien tenter contre la pieuvre et si elle domine le monde, nul doute qu'il manquera sans doute de travail à accomplir. Les dissidents seront parqués comme des chiens et attendrons à être réhabiliter par l'endoctrinement. La main sera de fer, face aux gangsters et aux voyous qui se pensent être au-dessus des lois. Les héros aussi pourront devenir de parfaites petites armes dociles qui contribueront à faire en sorte que cette société soit la plus paisible possible. Chacun y trouvera sa place, ils n'auront pas besoin de penser, la pieuvre leurs enlèvera ce fardeau de libre arbitre. La démocratie et la liberté ne sont que des entraves à ce qu'ils pourraient réellement devenir. Le temps n'est plus à la liberté, mais au contrôle.
« Cependant, permettez-moi de vous le redire une dernière fois. Vous gâchez vos talents. Si vous travaillez pour nous, nul doute que votre potentiel serait totalement développé. Enfin, c’est vous qui voyez… Pour en revenir à ce qui nous intéressent, vous m’aviez promis une réponse. »
Tu as accepté de répondre à sa dernière question. Il serait donc impoli de sa part de jouer sur cette corde sensible qui est le temps. Peut-être qu’il se paye encore une fois ta tête en te faisant attendre avec des questions interminables. Si tel est le cas, se serait vraiment enfantin de sa part et dommage qui plus est. Après tout, il commençait enfin à prendre du niveau dans la conversation.
Hector médita sur ce qu’on lui racontait et continuait de peser le pour et le contre. Après tout, Messner n’était pas une figure d’intégrité, et si même Jésus fut tenter dans le désert, qui était-il pour prétendre mieux résister ? La perspective qu’Hydra gagne et change l’ordre mondiale l’inquiétait. Pas que le mercenaire était un défenseur du monde présent, mais il redoutait que sous la dictature de l’organisation, les choses soient pires. Que faire, que choisir ? Devait-il jouer la carte du héros défiant les « méchants » ou penser plus à ses perspectives d’avenirs ? Plus il l’écoutait, plus il doutait.
Déjà, il n’était plus trop sûr de ce qu’on attendait de lui. On disait au départ que le contrat consistait à ce que chacun reste dans son coin, sans se gêner l’un et l’autre. Mais à l’écouter, il parlait bien d’une collaboration. Et qu’est-ce qui garantissait qu’ils tiendraient parole ? Car au final, ils s’assuraient de ne plus avoir cette gène sur le dos le temps de leur guerre. Mais une fois au pouvoir, qui disait qu’ils ne verront pas en lui un problème à éliminer dans leur monde parfait ? Car cette histoire « d’exception » était souvent une arnaque. Mais rien non plus ne disait qu’ils n’allaient pas tenir parole.
Le temps défilait et il fallait prendre une décision. Hector aurait aimer exécuter une pirouette, une sorte de troisième solution inattendue par l’équipe adverse, mais rien ne lui venait en tête et on ne lui laissait guère trop de solution. Si seulement son ami Ezekiel était là, lui il trouverait une bonne réplique, une idée farfelue. Mais hélas, il ne pouvait plus lui être d’un grand secours… Messner se sentait donc du coup seul. Sa décision pouvait avoir des conséquences importante ou pas du tout, jouer un grand rôle ou quelque chose d’insignifiant, en tout cas, cela était d’une grande pression. Au final, il se décida, se tenant prêt à assumer ceux qui allait en découler. Néanmoins, il n’en perdit pas son self contrôle.
"Proposition très intéressante. Suis tenter e l'accepter. Mais non." Avait-il raison ou tort d’en avoir décider ainsi, seul le temps le dira. "Mais je vous propose une contre offre !" Peut-être n’avait-il pas besoin de son ami russe pour répliquer. "C’est à vous de ne pas venir vous mettre à travers de ma route ok ? Venez tout seul, à cent ou à milles, peu importe j’en bouffe tous les jours et je suis toujours debout. Donc venez pas me chercher et gares à vous si je vous croise sur mon chemin et que vous tentez quoi que ce soit." En gros il voulait jouer le taureau bourrin qui défoncerait ses opposants en face sans se soucier de quoi ou qui que ce soit. On l’avait un peu menacer s’il refusait cette offre, alors il pouvait se permettre d’en faire autant et montrer qu’il ne comptait pas se laisser marcher dessus.
Hector arbora un magnifique et large sourire quelque peu dément en fait.
"Ce fut un plaisir en tout cas de discuter avec vous. Pleurez pas, j’ai appris pas mal grâce à vous et reverrais mon jugement. Déjà ca de gagner. Sans rancunes ?" Concluait-il avec un clin d’œil et tendant la main vers l’agent d’Hydra malgré la distance qui les séparait et se doutant, qu’il n’allait pas y répondre favorablement.
On se bat tous pour quelque chose, surtout pour ce qui nous manque.
Ne négocions jamais avec nos peurs, mais n'ayons jamais peur de négocier.
Tout débat et discussion avait une fin. C’était inéluctable après-tout. La manière dont vous refaisiez le monde toi et l’australien devait avoir un terme également. Le mercenaire avait un point de vue pertinent, de la répartie et une vision du monde qui était original. Si de premier abord, Messner pouvait être à la limite du supportable en prenant le temps on pouvait découvrir quelqu’un de plus fin, bien qu’il voulût faire croire le contraire. Au final, il s’agissait surtout d’un vagabond de ce monde, cherchant à voyager par son travail et à ne pas découvrir de vérité exacte, mais plutôt de découvrir son chemin à travers cette terre dans son ensemble. La montagne de muscle pouvait être considéré comme quelqu’un de respectable en ce sens, même s’il ne respecte sans doute pas l’octopode. Espérons qu’il trouve ce qu’il cherche et qu’il comprenne qu’un jour tu avais touché du doigt une réalité inéluctable.
« Je vois… »
Ta réaction face à cette réponse ne se fait pas attendre. Ton visage était toujours fermé face à son refus d'avoir cet accord. Il te propose même une contre-offre, celle de ne pas l'ennuyer outre mesure, sinon toi et l'organisme allaient le sentir passer. Son retour provocateur était décevant. En effet, le mercenaire clame haut et fort que le nombre ne serait pas la solution contre lui. Qu'il soit inutile que Hydra tente quoi que ce soit contre lui et que cela sera de toute façon un échec cuisant. L'australien est un coq, fier et orgueilleux. Tu espères qu'il ne sera pas étonné que la pieuvre le fasse redescendre de son perchoir, non… A vrai dire tu t'en moquais pas mal, après-tout c'est sa décision et non la tienne. L'homme t'explique finalement que malgré tout il avait pris plaisir à discuter avec toi et qu'il n'y avait aucune rancune. Il te tendit même une main amicale. Est-ce qu'il te prend pour un débutant ? Est-ce qu'il pense réellement que tu vas accepter sa poignée de main sans craindre une attaque surprise ?
« Je n'ai aucune rancune envers vous monsieur Messner, ne vous en faites pas. Je pourrais vous demander de bien réfléchir, mais cela serait inutile. Il semblerait que votre décision soit prise. J'en informerais mes supérieurs. »
Tu ne soulèves même pas sa provocation, tu penses que cela est contre-productif. De plus, ton objectif s'arrête ici. Tu fermes d'ailleurs totalement la valise et tu te prépares à t'en aller. Hector Messner… Un homme que tu pourras peut-être revoir un jour ? En revanche, si tel était le cas la rencontre ne tournerait sans doute plus autour de la discussion. Est-ce que tu aurais une chance contre lui ? Cela serait pertinent de briser sa confiance en lui. Pour le moment, tu n'as aucune idée de ses talents ni même s'il a des capacités surnaturelles. Pour l'heure, le mercenaire aura droit à une jolie cible sur lui. Il est clair que l'hydre ne va pas laisser un tel affront s'effectuer sans réagir et tu ne sais pas si tu auras le privilège ou non d'avoir la mission de l'éliminer. Pour le moment l'heure était clairement au temps des adieux et tu te contentes de hocher la tête légèrement en signe de distinction. Une politesse que l'australien ne mérite sans doute pas.
« Je n'ai plus rien à faire ici. Je vous souhaite donc une agréable soirée. J'espère que vous prendrez le temps de regarder derrière vous… »
Tu tournes les talons pour partir en prenant bien soin de rester méfiant à l'égard du mercenaire. En effet, le fait de regarder derrière soi s'appliquait aussi pour toi à ce moment présent. Après cette dernière mise en garde il se pourrait que Messner décide de t'attaquer en traitre. Puis après quelques pas tu disparais petit à petit dans la noirceur de la nuit. Au risque de te répéter, la négociation avait ses limites et le refus du tueur ne faisait que le confirmer.
Accueil
