[Terminé] Ne négocions jamais avec nos peurs, mais n'ayons jamais peur de négocier.

Hector n’arrêtait pas de se sentir tendu. Après, ses nouveaux cours de yoga ne faisaient que débuter y’a tout juste dix jours au moins. Mais le mercenaire n’arrêtait pas de se sentir tracasser, nerveux même. S’il arrivait à garder bonne figure devant les gens, il sentait une pression montant en lui quand il se retrouvait seul. Son sac de frappe par exemple, fut la malheureuse victime de sa frustration refoulée. Et après les efforts physiques, voila qu’il pensait boire dans un bar pour se détendre. Il vidait sa bouteille au comptoir, souriait à quelques clients qui passaient ou échanger un ou deux mots avec le barman. Mais rien de plus. Messner était un peu perdu dans ses pensées.

Il pouvait se dire qu’il se prenait trop la tête pour rien, tirer un trait et passer à autre chose. Mais ce n’était pas facile. Sa vie n’arrêtait pas de rencontrer de nombreux rebondissements assez perturbants et à la longue, le puissant colosse commençait un peu à fatiguer et voir enfin ses limites. Et ça, ca ne le rassurait pas du tout.

"Je t'en ressers un ?" Lui demanda le patron
"Non ca ira merci. Je crois que je vais rentrer."
"Pas de probème. Fais gaffe en rentrant."
"Ouais merci."

Hector laissa quelques billets sur le comptoir et s’en alla après avoir réajuster sa veste d’été. Il faisait assez chaud tout de même, surtout ici dans un bar bondé de monde où certains s’amusaient à allumer quelques flammes pour montrer ce dont ils étaient capable. Sortir de là donc procurait une bonne bouffée d’air frais. Sans attendre, Messner remonta la première rue en direction de chez lui. New-York restait une ville animée et entendre des gens allaient et venir était monnaie courante. Il ne fit donc pas trop attention à celui qui le suivait depuis sa sortie du bar. De plus, Hector avait encore l’esprit occupé par ses préoccupations et ne s’en distrayait que par quelques panneaux ou façade d’enseignes qui n’avaient trop d’importance.

Pourquoi ne pas prendre des vacances ? La dernière fois, cela l’avait plutôt bien réussis. Enfin, c’était une façon de voir les choses mais Messner avait gardait d’excellent souvenirs qu’il gardait précieusement. Peut-être qu’en reprendre lui ferait regretter cette époque. Ou alors se noyer dans son boulot. Enchainer les contrats, peu importe leur niveau, tant qu’il s’occupait. Enfin bon, il fallait qu’il s’occupe s’il ne voulait pas se laisser morfondre dans son coin.

C’est alors qu’il le remarquait. Peut-être un peu tard, mais il cru entendre des bruits de pas qui le suivaient depuis un moment et empruntaient la même ruelle que lui. Hector dressa l’oreille méfiant. N’importe qui pouvait suivre le même itinéraire ou presque. Mais quand on vivait dans le même milieu qu’Hector, on développait une forme de paranoïa en voyant des ennemis un peu partout. Et souvent, cela se révélait vrais car on se créait facilement des ennemis revanchard. Pour en être sur, Messner changea de route pour prendre une ruelle plus discrète et moins peuplé. S’il devait y avoir une confrontation, il serait plus aisé ici pour lui de se défendre sans toucher à des innocents. Et finalement, ses doutes se confirmèrent.

Hector ne disait rien, attendant le dernier moment pour agir, afin de voir ce qu’il lui voulait. Il s’attendait à entendre un bruit du genre arme à feu, lame tirer de son fourreau ou un pouvoir tirer sur lui. Non, l’inconnu l’interpella et Messner prit le risque de se retourner vers lui.

"Quoi donc ? Vous voulez me vendre un truc ? Ou demander de l’argent pour sauver de pauvres orphelins sourd et aveugle dans le tiers monde ?" Lui demanda le mercenaire sur le ton de la moquerie.

Déjà, cet homme savait son nom. Il n’était pas difficile à le trouver, de toute Hector avait renoncer à l’anonymat depuis longtemps. Mais cela pouvait montrer qu’il recherchait lui en particulier.

Notre ami mercenaire, n’était pas du genre à se laisser impressionner par n’importe qui. Il fut menacer, confronter à de nombreuses personnes en tout genre doté de pouvoirs ou non. Du simple humain au mutant quasi divin. A chaque fois bien sur, l’australien s’en sortait vivant, mais plus ou moins indemne. Ceci-dit, ces expériences l’ont aider à ne plus trembler devant l’adversité et voir que même le personnage plus puissant soit-il, avait ses faiblesses. Et puis, ce serait préjudiciable pour lui, s’il venait à trembler devant le premier venu. Hector affichait toujours une mine sur de lui, confiant, qui ne se laissait jamais déstabiliser. La preuve en était avec cette blague qu’il lança, comme pour dire que qui que ce soit cette personne, ce n’est pas lui qui allait se faire dessus le mastodonte.
Ceci-dit, le mercenaire eut tout de même un instant de surprise en voyant le visage de son interlocuteur à la lueur du lampadaire. Il découvrit une face hideuse, déformer par de nombreuses cicatrices. De nombreux combats acharnés ? Non, cela ne ressemblait pas de lui à des coups donnés par des poings, des lames ou des griffes. C’était plus grave que cela. La bonne vision d’Hector permit d’analysé chaque trait difforme de ce pauvre bougre et son masque, ressemblait plutôt à celui qui aurait traverser un brasier. Il pouvait comprendre qu’il ne soit d’humeur à plaisanter. Mais Hector n’éprouvera pas plus de sympathie pour cet inconnu, du moins tant qu’il n’en saura pas un peu plus sur les raisons l’ayant mener jusqu’à lui.

L’étrange personnage ne se contenta que de peu des formalités. Il expliqua être envoyé par d’autres ayant bien connus le mercenaire. Pas d’anciens clients non, mais des gens dont le géant avait affronter. Si on s’attendait à voir cette fois Messner trembler et se repentir, c’était mal le connaitre. S’il à affronter ces types, c’était sans doute pour une bonne raison. Après, ce n’était que du business, rien de personnel. Messner n’avait rien contre ceux qu’il devait affronter, il n’était qu’un outil, une arme qu’on louait un temps. Rien à voir avec la noble vocation d’un justicier comme un Avengers.

"Je suis désolé ! Dites moi qui c'est et je leur enverrais une carte pour me faire pardonner."

Il était clair qu’il ne le fera pas si c’est ce à quoi le grand brulé s’attendait. Et si au contraire, il venait ici pour exécuter un contrat de vengeance, alors il aura fait le mauvais choix. Mais, l’inconnu leva la main pour montrer que ses intentions n’étaient pas hostiles et confia au mercenaire, une carte noire lui indiquant comment la lire. Un peu sceptique, Messner suivit l’instruction et tout devenait clair. Clair avec un lampadaire c’est drôle. Il reconnu de suite ce logo maudit qui faisait trembler le monde.

Hector aurait dû s’en douter. Plus d’une fois l’organisation et lui ont vus leur chemin se croisait par contre, le mercenaire n’allait jamais dans le même sens qu’elle. Le Minotaure avait des principes, un code personnel qui rentrait très souvent en contradiction avec les projets d’Hydra. Et donc, le colosse ne portait pas cette organisation néo-nazis dans son cœur. Il leva un sourcil sceptique quand le brûlé lui disait que l’organisation voulait passer par voie diplomatique et non le combattre. C’était étrange, mais Hector esquissa un large sourire carnassier. Car cela sonnait à son oreille comme quoi, il avait pas mal déranger Hydra et qu’il devait leur faire un peu peur. C’était amusant.

Si Hector était un super héros à la Captain America ou autre de ses mignons, le mercenaire aurait hurler haut et fort qu’il refuserait toute alliance ou accord avec eux et viendrait de suite neutraliser leur messager. Mais le mercenaire était plus… Neutre ? Plus joueur surtout, sachant maîtriser son tempérament malgré son sang-chaud de taureau.

"Ah ouais ? Et qu’est ce que l’Octopode veut me proposer que je me marre ?"

La seule idée qui lui venait, était qu’Hydra aimerait l’engager sans le payer sous prétexte qu’il devait bien ça en guise de dédommagement et qu’ils ne viendront pas lui causer du tort à la suite. Malheureusement pour eux, ce genre d’accord avait très peu de chance d’aboutir. Donc, Messner était curieux de savoir ce qu’on attendait de lui, il mettait au défi de leur surprendre.

Dommage tout de même que cet agent d’Hydra ne soit pas plus sensible que cela à l’humour d’Hector. Bon, le mercenaire s’y attendait, mais il se disait que si ce gars était plus « amusant » peut-être que le mastodonte se montrerait plus ouvert à tout accord. Qu’est-ce qu’Ezekiel lui manquait, lui au moins pouvait le comprendre, un vrai frère spirituel. Là, il sentait qu’il risquait de s’ennuyer avec lui. Quel était son nom déjà ? Bof, aucune importance. Messner se doutait comment cela allait se finir, par un beau non et quelques souvenirs laissé à ce type. Il n’avait pas peur de s’attirer le courroux des puissants, il ne reculerait pas devant une armée même envoyer contre lui. Et encore moins quand il s’agissait d’une organisation aussi occulte qu’était Hydra. Ce type réexpliqua bien la situation de leur relation, entre Hector et eux.

"Ouais et pas qu'un peu." Lui répondit-il toujours sur le ton de la provocation.

Il était vrai que Messner ne faisait pas honneur, cela dépendait du point de vu sans doute, à sa profession. Un mercenaire en général acceptait le contrat le mieux payer quelque soit l’employeur. Il pouvait aussi bien se battre pour un camp que pour l’autre. En général c’était ainsi. Aucune attache à des valeurs, juste l’argent comptait. Mais il existait des cas comme celui d’Hector. Lui, il ne le faisait pas pour l’argent. Enfin si un peu, il devait bien se nourrir et payer ses factures, mais le colosse avait des principes, des limites. Et on pouvait le critiquer pour, il l’assumait.

De ce qu’Hector pouvait en déduire en écoutant cet envoyé, c’est qu’Hydra ne cherchera pas à l’engager encore. Tant mieux, cela leur vaudra d’éviter de perdre du temps pour tous les deux. A moins que l’Octopode eut subitement changer et est devenu plus « gentil » ? Non ! Plus raisonnable on va dire, Hector restera fermer à toute négociation. Etions en train de lui tendre un piège ? Ca, il pouvait se tromper, mais le mercenaire en doutait. Le grand brûlé semblait sincère dans sa démarche mais rien n’empêchait qu’il avait prévu un plan de secours pour au cas où les choses tourneraient mal. Ses sens restèrent donc en alerte au cas où quelque chose clocherait dans les environs.

"Oh arrêtez ! Vous allez me faire culpabiliser ! Snif snif."

Il eut l’intelligence de ne pas rajouter que savoir qu’il leur mettait pas mal de bâton dans les roues lui faisait grand plaisir. Était-ce nécessaire après tout. Maintenant, restait à savoir ce que ce gars lui réservait. Allait-il lui faire une offre au final ou bien sortir une arme et le neutraliser ? Son attention se porta sur la valise et se questionna sur la nature de son contenu. Lui était-ce destiner ? Si oui, qu’avait-on cacher à l’intérieur ? Plus il y réfléchissait, plus le Minotaure se disait que ce qui s’y cachait lui était bien destiner. Après, restait à savoir si cela était une bonne ou une mauvaise pour lui. Il ne fallait pas rejeter l’hypothèse d’une arme de dissuasion. Hector pouvait être très puissant et résistant, il n’en restait pas qu’il restait mortel et vulnérable sous certaines conditions.

L’envoyé d’Hydra parla bien d’un accord. Comme il le disait à la fin, d’une sorte de « pacte de non-agression ». La demande il fallait l’avouer, surprit beaucoup l’australien, le laissant un peu bouche bée. En gros dans sa tête on lui disait « Ben maintenant vous nous laissez tranquille ok ?! » Il ne savait pas s’il devait en rire ou pas, mais c’est ce qu’il fit au final, trouvait toute cette histoire si ridicule.

"Quoi sérieux ?! Vous me demandez en gros de juste vous lâcher la grappe ? Haha ! C’est vous le comics entre nous deux en fait. Genre je dois me tirer en vous voyant la queue entre les jambes comme ça, comme si je devais avoir la pétoche." C’était pour lui, la meilleure blague qu’on pouvait lui faire.

Pour lui, Hydra devait trop se prendre au sérieux. Ou mieux ! Elle voulait tant se donner l’image d’une organisation puissante et terrifiante, qu’elle se retrouvait déstabiliser quand elle ne fit pas trembler quelqu’un. La vache ! Avec Deadpool ils devaient se pisser dessus sans doute. Et donc, ils venaient le voir comme des gamins frustrer car on ne respectait par leurs règles ? Même avant que son gène mutant ne s’éveillait, Hector calmait déjà les caïdes des cours de récrés.

"Et donc j’ai quoi en échange ? Si c’est juste « En retour on ne vous causera aucun ennui » c’est peine perdu et tu peux te casser avant que je laisser en morceaux dans le caniveaux. En plus ca rime !"

Evidemment qu’elle n’était pas sérieuse pour lui. Comment pourrait-il accepter ce genre d’offre ? On venait lui demander de les laisser tranquille comme ça. Après, il pensa bien que c’était une offre avant tout diplomatique et que sinon Hydra pouvait opter pour une solution plus… Radicale. Seulement, Hector était habituer d’avoir une vie tumultueuse ou chaque jour il devait se battre pour sa survie. Sur le coup, il ne verrait de différence si cette organisation cherchait à le traquer. En tout cas, il resta au fond flatter de constater qu’il pouvait pousser ces gens à venir lui demander de les laisser tranquille. Hector dût devenir une menace non négligeable pour eux, mais assez imprévisible et puissante pour éviter une confrontation directe. Le mercenaire se demandait ceci-dit, s’ils faisaient ça à tout le monde ? Car tout de même, l’australien n’était pas leur principale menace. Hydra, il les avait affronter que quelques fois, contrairement à l’ancien Captain America ou tout autre Avengers.

"Ouais en gros m’écarter comme un clébard la queue entre les deux jambes quand je vous voies, ca change rien."

Messner n’était pas un homme à prétendre n’avoir peur de rien. Mais il ne comptait pas trembler ou baisser la tête même devant Hydra. Il avait bien assez de courage pour affronter l’organisation tout entière. Si on le payait pour, il le ferait. Toute collaboration ou entente entre eux étaient quasiment impossible. Messner respectait dans son boulot, un code d’honneur qui bien souvent, se retrouvait en confrontation avec les agissements d’Hydra. L’australien pouvait être vu plus comme un super héros, un justicier, mais dont les services était quasiment payant. Alors, accepter quoi que ce soit de l’octopode rouge serait trahir ses valeurs et son code qui lui tenait tout particulièrement à cœur.

Mais étant aussi un tant soit peu diplomate, Minotaure resta ouvert à la discussion, et était bien curieux de connaitre la contre partie qu’on offrait pour ce genre d’affaire. Car si c’était juste dire qu’en retour, ils se contenteront de ne rien tenter contre lui, ce serait à la fois risible et insultant pour lui. Fort heureusement, l’offre de retour était bien plus que cela, et la curiosité du mercenaire sur cette mystérieuse mallette allait être satisfaite. Le pauvre défiguré l’ouvrit sous ses yeux et dévoila de nombreuses laisses de billets. C’était mal le connaitre, mais Hector pouvait pardonner cette ignorance.

D’ailleurs, Hector ne crachait pas sur l’argent, ses yeux ont briller devant toutes ces coupures vertes qui remplissaient à rebord la mallette comme dans ces films de gangsters. On avait tous besoin d’argent pour vivre et payer ses factures, Hector n’en faisait pas exception. Mais… Il n’était pas homme à se jeter sur les premiers billets qu’il voyait pour n’importe quel motif. Avec lui, il fallait oublier ce cliché du mercenaire qui disait oui pour de l’argent. Par exemple, on connaissait cette histoire où le mercenaire pouvait changer de camp comme ça, rejoindre l’ennemi, si on lui proposait en face bien plus d’argent. Hector n’était pas comme ça. S’il était déjà tenu par un contrat, même moins avantageux, il le respectera jusqu’au bout, refusant toutes les contres offres. Messner siffla devant cette montagne de billet qu’on lui proposait.

"J’avoue que c’est un jolie pécule que vous proposez là." Il pouvait reconnaitre l’effort déployer pour le faire adhérer à leur offre. Mais ca risquait d’être insuffisant et le mercenaire allait bien le faire comprendre.

"Un Cadeau vous dites ? Cela veut dire que je peux prendre votre argent là et ne pas accepter votre offre après ?" Après tout un « cadeau » était ce que l’on offre sans rien attendre en retour. Hector voulait le prendre au mot, et le railler un peu. Il prenait le risque que ce message reprenne l’argent, de toute façon le Minotaure n’allait pas l’accepter.

"Je me pose d’ailleurs là une question. Quelle en serait la compensation ? Je veux dire, si j’accepte cette offre si généreuse… Je vous serais lié par un accord à durée indéterminée. Mais en même temps, si on m’offre du boulot et que cela vient à vous confronter, je perdrais ces contrats et donc du fric par derrière. A long terme, votre offre me parait bien peu avantageuse vous voyez mon chère ami."

Comme dit, Hector ne se jetait pas sur l’argent comme ça, il avait des principes en plus d’être un homme d’affaire.

Il est vrai que la somme proposée devant eux était bien belle, on ne cherchait pas à l’achetait comme si on voulait se payer un nouveau téléphone. On sentait qu’ils ont voulu y mettre le prix. Était-ce le montant définitif ou bien pouvait-on négocier ? Si Messner cherchait à toujours respecter ses principes, il était curieux de savoir jusqu’où Hydra était prêt à aller. Il jaugeait aussi bien la personne qui était devant lui, que l’organisation qui l’envoyait, connaitre ses limites, si c’est le désespoir qui le poussait ou une quelconque machination derrière. En tout cas, l’australien ne faisait pas trop confiance en ces gens. Il prévoyait les coups dans le dos car qui lui disait que si ce ne serait pas avantageux pour eux de l’éliminer, ils ne reviendraient pas sur leur accord et tenteraient de le faire disparaitre ?

Messner n’acceptait pas n’importe qui comme client. D’ordinaire il ne se trouvait pas si exigeant que cela, il veillait jute sur les intérêts de chacun, voir déjà si l’offre n’allait pas contre ses valeurs et surtout, si l’employeur ne chercherait pas à la lui faire à l’envers. Cela est déjà arriver plus d’une fois. Les personnes riches et puissantes pensaient toujours pouvoir rouler des mercenaires les pensant stupides et dépourvus de scrupules. Et Hector leur apprenait avec une dure leçon qu’ils se trompaient. Si Hydra lui ferait la même chose, le mutant ne se priverait pas de faire tomber l’organisation criminelle. Enfin si Hector aurait accepter le marché.

Finalement, l’accord n’allait pas plus loin. Peut-être par égo ou bien Hydra n’avait pas prévu plus loin, on referma la valise et on ne fit aucune insistance. Messner fit une moue, quelque peu déçus de voir cet échange aller plus loin. Il était curieux et ce qu’il découvrait était loin de le ravir. Dans un sens, c’était le mercenaire qui se sentait insulter de voir qu’on était pas prêt d’aller plus loin.

"Mmmh dommage. M'attendais à mieux des gens comme vous."

Il ne savait pas trop s’il devait croire que cet homme ne tirait aucune satisfaction à les voir se confronter. Enfin, il semblait sérieux depuis le début, peu enclin à l’humour . C’était quelqu’un de plutôt direct qui faisait son boulot. Un peu comme Hector mais les blagues et le sarcasme en moins. Peut-être qu’Hector pouvait en tirer profit. Il n’en était pas convaincu, mais Minotaure trouvait que cela collerait bien avec la situation au moment où le défiguré se retourna pour s’en aller.

"Très bien alors, dites moi dans ce cas quel est l’objectif final d’Hydra ? Sa vraie raison d’exister et comment compte t’elle y arriver ?"

C’était un peu comme si Hector donnait une chance à l’organisation de se défendre, de prouver ne serait-ce qu’un peu, qu’elle n’avait rien à voir avec cette « propagande » comme il le disait. Allait-il le croire sur parole ? Cela allait-il le faire changer d’avis et accepter l’offre ? Pas sûr, mais Messner n’était pas quelqu’un à l’esprit fermer avec ses croyances. Il était disposer de laisser à chacun s’expliquer. Après rien ne l’obligeait de changer d’avis après. Mais il aimerait mieux entendre la version d’Hydra, du moins la sienne. Car souvent il s’était retrouver à devoir les affronter et ce qu’il savait d’eux, venaient de leurs opposants et de quelques documents parlant de leurs plans à court terme qui ne lui plaisaient jamais à chaque fois.

Au moins on pouvait voir qu’il n’éprouvait aucune haine envers eux. Pas comme un super héros qui se sentirait obliger de les arrêter à chaque fois qu’il en croiserait un. Sinon il l’aurait déjà appréhender et refuser de l’écouter.