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 [Terminé] Une licorne à l'Institut

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MessageSujet: [Terminé] Une licorne à l'Institut [Terminé] Une licorne à l'Institut  EmptySam 12 Mar 2022 - 11:58




Une licorne à l'Institut

Yukio - L'Institut
“J'étais venue faire coucou”



Les États-Unis, New-York. Une nouvelle étape de voyage pour Yukio qui poursuivait son tour du monde. La visite de la mégalopole était des plus agréables. Monuments, musées, restaurants, tout ce qui pouvait satisfaire sa curiosité avait été testé. Mais ce tour du monde allait inévitablement toucher à sa fin sous peu. Les ressources de la mutante n'étaient pas infinies. Néanmoins, elle n'était pas du genre à se laisser dépasser par la situation. Il lui suffirait de trouver du travail, tout simplement. Enseigner l'électronique après avoir validé un diplôme ? Donner des cours de langue ? Enseigner les arts martiaux ? Les débouchées étaient nombreuses et la jeune femme avait l'avantage de pouvoir se former rapidement dans n'importe quel domaine. Non, la fin du voyage n'effrayait pas particulièrement Yukio. Au contraire, un autre débuterait.

Mais pour l'heure, la visite continuait et l'une d'elle était prévue, en dehors de New-York. Yukio avait gardé à l'esprit sa rencontre avec un étudiant Indien, mutant également, qui lui avait parlé d'une école en Amérique quelques mois auparavant. D'une école pour élèves "surdoués". Une école pour des mutants. Une très bonne initiative. Les mutants n'étaient pas forcément bien vus dans le monde. En Chine notamment, même si ce n'était pas cet état de fait qui avait motivé ses envies de voyages. Non, décidément l'existence de cette école spécialisée pour ses semblables avait attiré sa curiosité. La jeune femme était donc bien décidée à aller la visiter. Sortant d'un coiffeur, armée d'une nouvelle teinture rose pour ses cheveux,  Yukio observa le nom de l’avenue dans laquelle elle se trouvait. A peine arrivée à New-York, la mutante avait pris soin de mémoriser les grands axes et ainsi que quelques points de repères. C’est donc en toute confiance qu’elle se dirigea vers le terminal des bus de Manhattan. Il devait bien s’y trouver un car pour se rapprocher de l’Institut. Arrivée en face de l’édifice, la jeune femme si peu prompte au  jugement se permit une pensée : « c’était moche ». Le Port Authority Bus Terminal ne brillait pas par son esthétisme. Un conglomérat d’acier et de béton posé là, au milieu de Manhattan. Enfin, si ce dernier demeurait fonctionnel, c’était sans aucun doute le principal.

Trouvant un car ayant un arrêt à quelques kilomètres seulement de sa destination, Yukio acheta un billet et attendit patiemment. Cette gare routière, si l’on nonobstait son architecture, était un véritable havre de diversité. Des centaines de visages aux origines différentes se croisaient. La mégapole américaine était cosmopolite, c’était indéniable. Le car arriva et la mutante grimpa dedans, trouvant une place près d’une fenêtre. Mettant ses écouteurs, Yukio profita du voyage en observant les paysages tout en écoutant sa musique. Dès que l’on s’éloignait des agglomérations, on retrouvait un soupçon de campagne, comme à Nankin. Le trajet dura un peu plus d’une heure. Descendant à Purdys, petit village typique, Yukio se fit indiquer le restaurant du coin par un habitant. Son estomac criait famine. Depuis son arrivée, la mutante avait constaté que l’anglais américain différait un peu de celui qu’elle avait pu apprendre, mais elle arrivait généralement à se faire comprendre.

Purdys Farmer and The Fish, un joli nom pour un excellent petit restaurant gastronomique mettant en avant la qualité et le naturel de ses produits. Une fricassée de homard accompagné de moules, de pétoncles et une multitude de petits légumes frais plus tard, Yukio quitta Purdys, satisfaite de son repas et commença à marcher. Il n’y avait pas l’ombre d’un taxi dans le coin et les véhicules se faisaient rares. La mutante fut tentée de faire du stop mais se ravisa. Il fallait bien digérer après ce copieux lunch. Deux bonnes heures de marche plus tard, la jeune femme arriva enfin à destination. Devant-elle, un imposant portail et une plaque où l’on pouvait lire « Xavier’s school for gifted youngsters ».  La formule était audacieuse et devait avoir pour but de leurrer le bureaucrate zélé autant que l’habitant du coin. Une école privée pour enfants surdoués. Qui irait soupçonner qu’elle abritait en réalité des mutants, des êtres humains dotés d’un gène particulier leur octroyant une sorte de pouvoir ? Enfin. Maintenant qu’elle était là, il était inutile d’attendre plus longtemps. Une sonnette, un interphone, une caméra de surveillance, le cheminement était logique. Appuyant sur la sonnette, Yukio demeura au niveau de l'interphone et fit coucou à la caméra en souriant. Faisant jouer ses doigts, elle fit passer des petits arcs électriques entre-eux pour informer l'éventuel observateur sur sa nature mutants. Son regard obliqua ensuite presque instantanément vers l'interphone qui s'alluma.

" Coucou, je m'appelle Yukio. Un de vos anciens élèves m'a parlé de votre établissement, je suis donc venue vous rendre visite. J'aime beaucoup rencontrer et discuter avec mes semblables au cours de mes voyages. " Dit-elle d'une voix douce. La présentation était faite, il n'y avait plus qu'à attendre la réponse de l'interlocuteur. Le fameux portail s'ouvrirait-il ?



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MessageSujet: Re: [Terminé] Une licorne à l'Institut [Terminé] Une licorne à l'Institut  EmptyVen 18 Mar 2022 - 18:28




Une licorne à l’Institut
Jeudi 8 Aout – 03 : 14 P.M.

Un peu plus d’une semaine a passé depuis la confrontation avec la Sorcière Sombre. On a eu le temps de se remettre et même celui de commencer nos contrats en temps et en heure. Evidemment, Mindee avait déjà commencé à préparer sa méthodologie de travail afin d’accompagner les futurs élèves de l’Institut dans leur vie au sein de celui-ci, aussi bien scolaire que personnelle s’ils le souhaitaient, bien avant le début officiel de son emploi. Phoebe en aurait fait de même si, pour le directeur Xavier, l’intérêt n’avait pas été à préparer la confrontation suscitée plus qu’à s’occuper des tâches administratives. Si on peut les penser peu nombreuses du fait des vacances scolaires, il faut néanmoins considérer que l’Institut continue d’accueillir même en été, de réclamer une gestion logistique importante et qu’aout est la préparation pour la rentrée scolaire de septembre. Certes, c’est moindre qu’en période scolaire mais c’est tout de même conséquent. Surtout lorsque l’esprit n’y est pas vraiment et qu’il y a une volonté de deadline courte. Depuis le début de son contrat, Phoebe se retrouve ainsi en plein dans ses missions souhaitées, à savoir faire gagner en temps et en efficacité à son supérieur notamment par les fonctions de secrétariat et les préparations diverses allant des dossiers aux réunions en passant les déplacements et les voyages ; voyage déjà prévu entre Charles Xavier et Lynda Mac Taggert, du 19 au 25 aout, et qui ne réclame pas les compétences de Phoebe à défaut de ne pas susciter nos trois intérêts. Télépotin ! La somme de travail est conséquente : il faut non seulement parvenir à rattraper le retard de la fin du mois précédent mais aussi à avancer les dossiers de ce mois-ci pour qu’il puisse partir tranquille au minimum voire revenir tranquille au mieux, seuls les imprévus de la rentrée scolaire étant à gérer. Evidemment, la gestion du personnel, des services généraux, des flux d’informations et des suivis budgétaires est la partie de Mindee, à l’origine, mais on est toutes à portée pour pouvoir échanger avec notre naturel.

Le bureau de Charles Xavier tient plus du petit appartement que de l’office classique, le tout dans la décoration de manoir voire de château qui unifie la totalité de sa demeure. On entre dans une partie salon comportant plusieurs fauteuils autour d’une table basse et séparés d’une grande télévision par l’espace nécessaire à ce que le fauteuil roulant circule. Elle est accompagnée d’une autre partie contenant un minibar, que le Professeur s’assure de bien fournir, et enfin du bureau lui-même, ancien et majestueux comme le reste, ne comportant que deux chaises de belle facture et, une fois encore, l’espace nécessaire au fauteuil. Derrière lui, le mur supporte les trois diplômes de doctorat du maitre des lieux. Les autres murs sont le plus souvent dissimulés derrière des bibliothèques et des étagères de livres étant possiblement les objets les plus récents de la pièce. En vérité, seule la blonde qui ne s’y assied pas beaucoup est arrivée après. Mesurant presque un mètre soixante-dix, elle est svelte et se déplace d’une démarche souple professionnellement silencieuse. Les habituels talons hauts ont laissé place à des ballerines de ville, histoire d’éviter l’éventuelle nuisance sonore qu’auraient pu causer les allers-retours répétitifs. Cependant, le reste de la tenue est la même : un collant noir s’échappe des chaussures décolletées pour remonter jusqu’à disparaitre sous une jupe droite, noire également, qui enserre une chemise blanche à col croisé et liseré noir. Les cheveux boucles sur les épaules et autour de la gorge puis sont lisses autour du visage sculptural, avec une petite bouche expressive pincée de concentration, surplombée par un nez droit et de grands yeux bleus aux paupières elles-aussi rétrécies. Les sourcils entretenus sont légèrement froncés, également, alors qu’il est question de s’y retrouver dans les commandes de matériel conséquentes des inscriptions connues à ce jour.

Les données du public ont été imprimées afin d’être immédiatement disponibles, formant l’un des nombreux classeurs différents dont l’épaisseur impressionnante n’est pas due qu’au fait que chaque feuille soit dans une pochette plastique et que chaque pochette plastique ne contienne qu’une seule feuille pour avoir toujours le même sens de lecture et une facilité d’extraction. Sur chaque classeur, l’intitulé s’accompagne de la mensualité et d’un sommaire numéroté trié par ordre chronologique, fait de différentes colonnes. Deux piles de feuilles correspondent aux devis pouvant répondre aux besoins prévisionnels de matériel fongible et à ceux de matériel non fongible. Le directeur Xavier n’a qu’à choisir ceux qui l’intéressent le plus pour que Phoebe les classe afin de les intégrer dans un classeur préfacé de la grille du budget prévisionnel, qu’elle remplira en simultanée à sa classification et sa numérotation comme possiblement à des appels téléphoniques pour demander de nouveaux devis. Deux autres classeurs contiennent les factures, du matériel fongible d’un côté et du matériel non fongible de l’autre afin de faciliter les estimations des besoins pour l’année prochaine, et ont pour préface un tableau récapitulatif destiné à simplifier les calculs du budget réalisé lorsque viendra le temps de calculer celui-ci. Un autre classeur contient les dépenses structurelles liées aux ressources humaines, aux factures mobilières et énergétiques, à tout ce qui couvre la partie administration et intendance de l’Institution. Celui-là comme son frère lié aux recettes et financement de l’Institut, elle n’a pas eu l’occasion d’y mettre son sommaire pour l’instant et anticipe que son maintien bimensuel implique que monsieur Xavier en garde la pleine gestion. Le danger d’ainsi proposer de nouvelles méthodologies de classement avec des données régulières est de compliquer plutôt que de simplifier la vie de son supérieur. Cela étant, elle s’est excusée du nombre de fois où elle allait lui demander de l’excuser pour lui proposer des idées et lui demander des retours sur celles qui seraient acceptées afin de trouver une méthodologie plus efficace même si plus chronophage à mettre en place. De son point de vue, si les minutes ou les dizaines de minutes qu’elle passe à trier et annoter les choses font gagner des secondes ou de la tranquillité d’esprit à son supérieur, elle a fait son travail correctement.

Sa mission est de seconder le directeur dans tous les aspects de son travail pour lui faire gagner en temps et en efficacité. Si cela passe par des heures de rangement avant et après qu’il ait besoin d’un dossier, elle le fera. Si cela passe par lui faire du café, elle le fera. Si cela passe par être son interface avec des interlocuteurs, elle essayera d’attraper le téléphone avant lui !

Ainsi, lorsque l’écran de la caméra qui surveille le portail d’entrée s’allume du fait de mouvement et que l’interphone s’enclenche, elle vient se tenir à disposition de son surbooké supérieur pour signifier qu’elle-même pourra terminer le classement des piles de données traitées plus tard : il n’aura qu’à les lui laisser une fois qu’il en aura fini avec. Elle regarde la jeune asiatique aux cheveux roses qui se manifeste comme une électrokinésiste en agitant la main pour les saluer.

Yukio. Un élève de l’année dernière voire des années 80 lui a parlé de l’établissement. Visite de courtoisie et de curiosité. Habitude du voyage. Phoebe peut se charger de l’introduction le temps que le directeur Xavier s’en sorte avec toutes les demandes soumises et ne les mette à trier : sauf son respect, Phoebe réitère son souhait qu’il ne s’accapare pas la charge de travail pour laquelle il l’a engagée, que cela soit par bienveillance ou par habitude de la faire. Ladite charge de travail est pensée pour un temps plein supplémentaire à celui de direction, non pour des heures supplémentaires de la direction. S’il craint qu’elle soit overbookée également, qu’il ne s’inquiète pas : elle se fera un plaisir d’ordonner à Mindee de venir l’aider, puisque celle-ci est en période creuse.

Creuse toi-même, signale Mindee, j’ai des préparatifs à faire ! Tu as pris de l’avance alors qu’elle a pris du retard, signale Céleste, et en plus tu as encore un mois pour les finir ! Et puis c’est pas la première fois que je te dis que tout ce bordel c’est ta spécialité, signale Phoebe, la compta c’est toi qui va finir par la faire et tu le sais très bien ! Je vais le dire à monsieur Xavier ! Pourquoi tu demandes pas à Phoebe de le faire, elle est juste à côté ? Et oui, le directeur c’est mon supérieur : tu ne peux rien faire. Si : des erreurs de calcul et ça sera de ta faute ! Machiavélique. Si tu les fais exprès, je le saurais. Je ferais la compta ivre, aucun risque d’abîmer les feuilles en leur vomissant dessus puisse que tu as tout mis sous plastique. Tu sais très bien que Phoebe va pas te laisser approcher du minibar de monsieur Xavier. Tu sais très bien qu’il n’y a pas d’alcool en libre-service à l’Institut. Oui, mais si des jeunes en ramène qui est-ce qui va le confisquer ? Diabolique. Alcoolique !

La conversation mentale hors sujet, responsable de notre quasi-incapacité à nous ennuyer même confrontées à la paperasse la plus interminable, continue alors que Phoebe quitte le bureau de direction en fermant la porte derrière elle, pour s’assurer que toute personne venant le déranger ait à toquer d’abord. Son expérience avec les 10-13ans lui fait savoir que ce n’est pas un problème et que certains considèrent le bureau de direction comme un bureau de discussion, plus calme que leurs propres espaces dédiés, mais la différence de classe sociale se fera surement ressentir ; sinon c’est le dragon qui ouvrira la porte qui leur fera ressentir. Elle est douée pour ça.

Sans être celui de nos joggings matinaux, son pas est rapide alors qu’elle traverse le hall à destination de la porte d’entrée. Consciente que la grille va s’ouvrir mécaniquement, elle tâche de s’y présenter rapidement sans pour autant perdre la dignité qu’elle souhaite présenter.

Une fois sortie du manoir, ce n’est qu’une question de mètres avant qu’elle ne rencontre la visiteuse. Elle l’accueille avec un sourire cordial en lui tendant la main. Son bras est tendu, coude loin du corps, et elle n’a guère d’appréhension à saisir des doigts qui faisaient des étincelles pour se présenter.

« Bonjour mademoiselle Yukio, je suis l’assistante de monsieur Xavier, commence-t-elle d’une voix fluette mais posée, avec un accent britannique. Il est actuellement indisponible mais viendra à votre rencontre dès qu’il le sera. Mon nom est Phoebe Cuckoo. »

Ses propres doigts sont fermes, se retenant de presser mais prêts à essayer de le faire plus fort que l’autre s’il commence à broyer, tandis que l’amplitude de sa poignée de mains est mesurée, l’énergie mise dans le mouvement étant retenue.

« Si vous voulez, je me ferais un plaisir de vous tenir compagnie au petit salon. »

Ahah, le petit salon ! T’as pas pu t’en empêcher, hein ? Il est très bien le petit salon.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Une licorne à l'Institut [Terminé] Une licorne à l'Institut  EmptyMar 5 Avr 2022 - 9:53




Une licorne à l'Institut

Yukio - L'Institut
“J'étais venue faire coucou”



S'ouvrirait ? S'ouvrirait pas ? Dans le second cas, la jeune femme n'avait pas encore prévu ce qu'elle allait faire. Profiter des forêts environnantes pour se dégourdir les jambes et faire un peu de Tai-Chi ? Sa tenue ne s'y prêtait guère mais il en fallait davantage pour lui faire renoncer à son activité favorite. Ensuite... ensuite. Il devait bien rester encore des choses à visiter à New-York, non ? Non. Le reste de ses économies pourraient sans aucun doute lui permettre de pousser un peu plus au Sud son voyage. Washington, la Floride, la Louisiane peut-être. La Nouvelle-Orléans était une ville des plus agréables à visiter à ce qu'on disait. Ensuite... ensuite. Il faudrait trouver du travail, n'importe quoi. Professeur de Mandarin, de Wu, de Japonais, d'Anglais ? De Tai-Chi, d'arts-martiaux ? Est-ce que le secteur recrutait ? Tant de questions et de réponses en suspens. Pourtant la mutante n'était pas inquiète plus que ça. Elle avait bien réussi à se débrouiller jusque-là.

Finalement, le portail s'ouvrit, coupant cours à toutes les réflexions de Yukio. Attendant que ce dernier s'ouvre complètement, elle observa quelques instants avant de s'engager sur le chemin de sable. Des arbustes ornaient l'allée, parfaitement taillés. Plus loin, des arbres, probablement fruitiers pour la plupart. En face un château, ni plus ni moins, visiblement de style anglais. Le domaine apparaissait immense et encore, il ne devait s'agir que de la partie visible. Quel magnifique refuge pour ses semblables. Si l'intérieur du château était à la hauteur de l'extérieur, quel bonheur cela devait être de vivre ici. Souriant tout en poursuivant ses observations, la mutante finit par apercevoir une Blonde à peine plus grande qu'elle venir à sa rencontre. Un sourire sur le visage, l'air avenant, une main tendue, la petite Licorne fut immédiatement mise en confiance. L'accent était particulier, différent de celui de la plupart des américains qu'elle avait croisé jusque-là. Le style anglais du château... était-elle Britannique ? Une assistante Anglaise ? Étant donné sa tenue impeccable et son professionnalisme, la question avait le mérite de pouvoir se poser. Le professeur était occupé. Il était toutefois présent en ces lieux étant donné la formule employée. Serrant la main de la Blonde avec une fluidité extrême, Yukio lui fit coucou avec sa main libre. " Enchantée mademoiselle Cuckoo. " Dit-elle d'une voix doucereuse, son accent ne laissant planer aucun doute sur sa nationalité. Ainsi le professeur viendrait à sa rencontre. Il très aimable de sa part de bien vouloir la recevoir. Elle avait omis de prévenir de son arrivée, elle débarquait à l'improviste. Malgré tout l'accueil était impeccable. " Avec plaisir. Je vous suis. " Continuant à observer l'architecture du château, la petite Licorne se laissa guider par l'assistante.

A peine passé les imposantes portes en bois, la contemplation reprit de plus belle. Des boiseries, des tapis, des tableaux, du parquet. A croire que le temps s'était arrêté. Le style était définitivement anglais. " C'est très beau ici. Je suis contente que mes semblables puissent vivre dans un environnement aussi confortable. " Quelle chance ils avaient. Non pas que Yukio avait eu à se plaindre du confort de son éducation. La sienne avait simplement été, différente, surtout durant ses dernières années. Mais l'instant était mal choisi pour ressasser le passé. Suivant docilement l'assistance du Sieur Xavier, elle finit par arriver dans ce qui devait être le petit salon. Petit n'était peut-être pas le mot le plus juste pour  définir ce dernier. Confortablement installée, elle détailla encore une fois le mobilier du regard avant de le poser sur son hôte. Tenir compagnie avait peu de chance de signifier "regardons nous dans le blanc des yeux en attendant que monsieur Xavier arrive. L'assistante, aurait sans doute des questions à lui poser.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Une licorne à l'Institut [Terminé] Une licorne à l'Institut  EmptySam 9 Avr 2022 - 19:18




Une licorne à l’Institut

En accompagnement d’une poignée de main très fluide, mademoiselle Yukio fait un coucou de sa main libre. Sans perdre son sourire, Phoebe lève les sourcils de surprise. L’expression se maintient face à l’accent qui n’est ni américain ni britannique, soit deux des trois qu’elle connait puisque l’année de travail pour la Mairie de New York nous a fait côtoyer l’afro-américain, mais l’émotion passe vite et est plutôt positive en soit. L’interaction terminée et l’invitation acceptée, Phoebe joint ses mains au niveau de son ventre dans le geste habituel de Mindee puis entreprend de revenir sur ses pas afin de guider l’invitée.

Mademoiselle Yukio découvre les choses avec un certain émerveillement qui maintient le petit sourire de Phoebe. C’est très beau, elle est en accord et approuve donc le commentaire d’un acquiescement avant d’être perturbée par l’explication de contentement. Mademoiselle Yukio est contente que ses semblables puissent vivre dans un environnement aussi confortable. Le terme "semblable" est pleinement compris, elle parle des mutants, mais jamais encore a-t-on entendu quelqu’un exprimer son appartenance à la communauté mutante de cette façon. D’ailleurs, de manière générale, on a côtoyé peu de personnes qui se considéraient vraiment comme appartenant à la communauté mutante ; comparativement aux revendications d’appartenance à des cultures voire des pays.

« L’Institution Charles Xavier fait de son mieux pour accueillir ses membres dans les meilleures dispositions possibles, explique-t-elle alors qu’elle détourne l’attention du double escalier occupant le grand hall, en plus de plusieurs ascenseurs, afin de mener dans l’aile ouest ; à gauche. Le domaine lui-même est un héritage de la famille Graymalkin. »

Toutes les terres environnantes étaient la propriété des colons hollandais, comme le déclare le nom de Graymalkin Lane. On a étudié l’histoire des lieux et de ses propriétaires par curiosité, découvrant qu’il n’y avait jamais eu similaire "profondeur" au World.

« Le manoir d’origine a été détruit en 1983. Sa reconstruction a durée de 2018 à 2023. Elle a été motivée par le Professeur Xavier, venu reprendre l’héritage de la branche maternelle de sa famille. »

On ignore le degré de connaissance de mademoiselle Yukio sur l’histoire de Charles Xavier et l’étrange disparition dans les années 1980 pour la plus étrange encore réapparition dans les années 2020. Sans mentir donc, on offre une explication cohérente à la réouverture de l’Institut et aux informations que l’interlocutrice de Phoebe a surement dû obtenir de l’ancien élève ; au plus probablement un étudiant de l’année scolaire 2023-2024.

« J’espère ne pas faire redite avec ce que vous savez déjà. Que vous a-t-on dit de l’Institut ? »

Comme il s’agit du petit salon et non du grand, il n’est pas prévu pour accueillir plus d’une dizaine de personnes. Son mobilier ancien et boisé s’intègre à l’aspect rustique de tout le manoir et se compose de sièges et des tables basses en adéquation sur fond d’étagères murales décorées, de bibliothèques et de tableaux.

« Je vous en prie, installez-vous, demande Phoebe en désignant un assortiment de deux divans formant les deux-tiers d’un triangle autour d’une table basse ronde. Souhaitez-vous quelque chose à boire ? Nous avons des thés, du café, des boissons gazeuses, des jus de fruits et des eaux minérales comme déminéralisées. »

T’es sérieuse là, s’outre Mindee. L’est sérieuse là, affirme Céleste. Oui, confirme Phoebe. Mais je suis pas ton assistante, demande à Céleste de faire un détour la prochaine fois que monsieur McCoy lui dira d’aller lui préparer un truc ! Alors je suis désolée mais les solutions sur lesquelles monsieur McCoy travaille actuellement ne sont pas faites pour être bues. Mindee, arrête de faire semblant de travailler et vient bosser ! Non seulement tu me piques mes compétences mais en plus tu me piques moi ! D’ailleurs, j’espère que je me suis pas trompée dans les étiquettes moi… Parfaitement Mindee, je parle au nom de notre patron.

S’asseyant une fois la commande passée, Phoebe conserve son sourire poli et pose ses mains à plat sur ses cuisses. Après s’être reculée sur le fauteuil, elle penche le buste en avant.

« J’espère que vous avez fait bon voyage, souhaite-t-elle en bougeant légèrement la tête pour accompagner ses paroles. D’où venez-vous, si ce n’est pas indiscret ? Votre accent ne m’est pas familier. »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Une licorne à l'Institut [Terminé] Une licorne à l'Institut  EmptyJeu 14 Avr 2022 - 14:32




Une licorne à l'Institut

Yukio - L'Institut
“J'étais venue faire coucou”



La secrétaire du professeur Xavier offrait une véritable petite visite guidée du château, pour le plus grand plaisir de la petite Licorne qui buvait chacune des informations qui lui étaient données. Ce Charles était un véritable philanthrope pour ainsi ouvrir l'accès à un si grand et magnifique domaine aux mutants, en plus de leur offrir la chance d'étudier. Il n'existait rien de tel en Chine, du moins pas à sa connaissance. Aurait-elle la chance de tomber sur des étudiants et pouvoir échanger avec eux ? Étant donné la période, il y avait peu de chances que cela arrive, mais pas aucune. Des élèves n'avaient peut-être pas le choix de rester, par absence de famille ou simplement de point de chute.

Toujours attentive malgré le bouillonnement de ses réflexions, Yukio retint que le domaine en lui même n'était pas du ressort de la famille Xavier. Graymalkin, ce nom n'évoquait absolument rien à la jeune femme. Probablement celui d'une famille de colons européens. Supposition prudente au regard de l'histoire des États-Unis. Le manoir avait donc été rénové par le concours sans aucun doute financier du professeur. Il était important pour beaucoup de gens de préserver leur héritage familiale, qu'il soit matériel ou spirituel. La famille... " Du tout. On m'a simplement dit qu'il s’agissait d’une école pour mutants. " Répondit la petite Licorne en abandonnant presque instantanément la réflexion qui lui venait. Elle n'avait fait aucune recherche sur l'Institut Xavier, hormis pour trouver son adresse. Pour le plaisir de la découverte ? Probable. Par préférence d'interroger directement les personnes qui y vivaient, voir celle qui possédait le domaine en question ? Absolument. Il ne fallait pas croire tout ce que l'on pouvait lire dans les différents médias.

Bien installée sur un divan, Yukio interrompit sa continuelle contemplation pour se re-focaliser sur mademoiselle Cuckoo. " Auriez-vous du chocolat chaud ? " Cette demande ne correspondait à aucune des options qui lui avaient été proposé, mais la petite Licorne tentait le coup. Elle n'aimait pas beaucoup le café, appréciait le thé au jasmin, buvait de temps en temps des sodas, n'avait rien contre les jus de fruits, acceptait volontiers l'eau minéral, mais rien, absolument rien ne rivalisait avec un délicieux chocolat chaud. Néanmoins, quelque-chose clocha. L'assistante ne bougea pas pour éventuellement aller quérir la consommation et s'installa pour poursuivre la conversation. Des caméras étaient peut-être dissimulées quelque-part, munie de micros. Le duo était peut-être sous écoute et les boissons arriveraient sous peu par l'intermédiaire d'un serveur ? Les explications étaient nombreuses, sans évoquer la potentielle nature mutant de son interlocutrice. " Je suis à New-York depuis quelques semaines. J'ai pris un car jusqu'à Purdys. J'ai pu déjeuner dans un excellent restaurant et j'ai fais le reste du chemin à pieds. " En somme, le voyage avait été plutôt bon. Comme attendu, les questions de mademoiselle Cuckoo ne tardèrent pas à arriver. Son accent l'intriguait. Elle n'avait peut-être pas encore eu le loisir de croiser une sino-japonaise avant aujourd'hui. Loin d'être un cas particulier, l'origine de Yukio n'était peut-être pas courante. Une japonaise, élevée et éduquée en Chine qui se retrouvait à présent aux États-Unis. " Je suis née au Japon et j'ai grandis en Chine, à Nankin. J'ai appris l'anglais au collège. Ce n'est donc pas ma langue d'origine. " Pourtant, la petite Licorne était sûre de bien s'en sortir. Son vocabulaire était riche et varié, même si son accent était loin d'être Américain ou encore British. Elle n'était pas encore restée assez longtemps dans les différents pays qu'elle avait visités pour s'approprier leur accent. Néanmoins, elle était désormais capable de parler une multitude de langues, du Russe au Français, en passant par l'Hindi et l'Arabe, sans oublier le Japonais et l'Espagnol.

Après toutes ces observations, une question était venue à l'esprit de Yukio. " Je n'ai pas vu d'élèves. Ils sont rentrés chez eu ou sont en voyage organisé ? " L'institut avait-il pris des dispositions pour d'éventuels mutants n'ayant pas d'autre point de chute ? La petite Licorne ne pouvait que l'espérer. Il n'y avait rien de pire que de se sentir différent et d'être abandonné. Le désespoir pouvait devenir dangereux. Yukio l'avait vu à l’œuvre lors du Grand Snap. Sans Lee auprès d'elle, les choses auraient pu être radicalement différentes. D'ailleurs, une autre question lui vint subitement à l'esprit. Les explications de son hôte avaient été des plus claires, mais il y demeurait des zones d'ombre. " Vous avez dis que l'institut avait été détruit en 1983. Savez-vous comment ? Il est resté abandonné jusqu'en 2018 ? " La curiosité de Yukio avait été piquée. Il n'y avait plus qu'à espérer que l'assistante avait véritablement la science infuse sur l'histoire du manoir.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Une licorne à l'Institut [Terminé] Une licorne à l'Institut  EmptyMar 26 Avr 2022 - 11:40




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Phoebe ne fait pas redite car les informations de mademoiselle Yukio sont limitées à "une école pour mutant". Ainsi donc, un ancien élève lui parle de cela et elle voyage jusqu’ici juste pour visiter ? Outre l’âge, elle semble avoir d’ores et déjà une bonne familiarité avec sa mutation ainsi ne dégage-t-elle pas l’impression qu’elle veuille devenir étudiante. Néanmoins, elle a eu la façon de parler communautaire et c’est peut-être justement l’exploration de la communauté mutante qu’elle cherche. Des "semblables", pour utiliser ses propres mots. "Ses semblables", d’ailleurs. Mademoiselle dégage une sorte d’innocence énergique et naïve, appréciant les choses peut-être sans arrière-pensée ; quoi qu’il s’agisse moins d’absence d’arrière-pensée que de spontanéité. On ne sait pas réellement.

Cependant, il y a plus important. Une grave erreur.

Bravo Phoebe, tu as oublié le chocolat chaud. Bravo Phoebe, tu es une mauvaise assistante. Excusez-moi d’avoir mieux à faire dans mon métier que d’enregistrer la liste des boissons ! C’est toi qui dois t’excuser. Désolée. Merci Céleste. Céleste, pas toi, elle ! Nan mais c’est vrai, on a oublié le chocolat chaud aussi. Céleste, je te remercierai bien une seconde fois mais ça va me faire bizarre…

« Evidemment, reprend donc Phoebe à la question sur la boisson. Excusez m’en. »

La volonté de prestance victorienne de Phoebe se teinte de gêne alors qu’elle s’installe, à la surprise de mademoiselle Yukio. Néanmoins, celle-ci répond de bonne grâce à notre interrogation, puisqu’on est toutes trois curieuses même si une seule est impliquée – DEUX ! Mindee, viens ici ! – physiquement. L’information la plus précieuse que nous donne Mademoiselle est qu’elle est à New York depuis moins d’un mois, le détail sur son voyage étant plus difficile à intégrer dans l’image que l’on se fait de son identité. Néanmoins, on comprend qu’elle accorde autant d’importance aux étapes qu’à la destination et qu’elle a une approche assez touristique.

Née au Japon, grandie en Chine, un accent du fait que mademoiselle Yukio ait un anglais scolaire et non culturel. A défaut de savoir où se trouve Nankin, sauf que c’est en Chine par déduction, l’écoute de ces paroles amènent Phoebe à plisser les yeux et légèrement pencher la tête sur le côté. Pour un anglais scolaire, on trouve qu’elle s’en sort très bien ainsi donc suppose-t-on qu’elle s’est grandement familiarisée avec la langue à travers le voyage ; ainsi, peut-être, qu’un talent naturel ou une grande assiduité dans l’étude linguistique. Impossible d’être sures sans demander et, si l’on pourrait interroger relativement longtemps sur tous les voyages par curiosité pure, cela ne serait pas très professionnel de notre part.

« Je n'ai pas vu d'élèves. Ils sont rentrés chez eux ou sont en voyage organisé ?

- La quasi-totalité est rentée, en effet,
confirme Phoebe en relevant la tête pour acquiescer, notant néanmoins la prééminence de la notion de voyage. Les rares qui sont restés vaquent à leurs occupations. »

Il ne nous semble pas que l’Institut organise des voyages extrascolaires, sachant que Phoebe a passé un certain temps le nez dans les besoins prévisionnels ainsi n’escompte-t-elle pas avoir loupé quelconque préparatif de cela. En période scolaire, il y a des sorties culturelles sur New York et un budget alloué à des projets que les élèves souhaiteraient mettre en place mais rien qui ne soit prévu en voyage. L’Institut doit paraitre vide lors des périodes de vacances, retrouvant une population digne d’un manoir privé plus classique, mais cela le place avec ce qui nous est familier vis-à-vis du World : majoritairement des personnes nécessaires à son fonctionnement et quelques habitants résidant ici pour être entrainé. Mademoiselle Herrera nous fait particulièrement penser à cela. Nonobstant ceci, on réalise trop tard l’assombrissement de mademoiselle Yukio et elle passe déjà à autre chose.

Phoebe, concentre-toi, insiste Mindee. Phoebe, fait attention, insiste Céleste. Mindee, fais le chocolat chaud, insiste Phoebe. Oui, c’est bon. Elle y va. Merci.

« Vous avez dit que l'Institut avait été détruit en 1983. Savez-vous comment ? Il est resté abandonné jusqu'en 2018 ?

- Une explosion et, oui, le terrain est resté en friche.
»

La cause réelle de l’explosion est sujette à supposition, une confrontation avec le mutant En Sabah Nur étant le plus probable puisque la Bataille du Caire a eu lieu les heures suivantes et que l’Arme X a récupéré les X-Men suite à la destruction de l’Institut. On aurait bien dit qu’il n’y avait eu aucun blessé mais ce n’est pas totalement vrai : si personne n’a été blessé, grâce à l’intervention de Peter Magnusson, Alexander Summers a été tué. Le frère ainé de Scott Summers. On ne lui en a jamais parlé mais, lorsqu’on l’a découvert, on a longuement hésité à lui dire qu’on savait ce que cela faisait. Vis-à-vis de Sophie et d’Esmé. On ne l’a pas fait car cela aurait surement fait plus de mal que de bien. Surtout qu’on retrouvera un jour nos sœurs, avec l’aide de Charles Xavier. Et de Scott Summers aussi. On lui demandera de nous accompagner. Outre l’appréciation qu’on a de lui, voire les appréciations puisque Céleste le trouve mignon et que Phoebe est d’accord tandis qu’on apprécie toutes trois sa serviabilité et sa gentillesse, on pense qu’il s’approche de ce qu’on peut nommer un ami.

« Nous ne sommes pas certaines de la cause, même si un mutant est probable, sachant qu’un autre mutant a évité la quasi-totalité des blessés à une exception prêt. »

On espèce que mademoiselle Yukio ne questionnera pas trop à ce sujet, puisqu’on ne parlerait pas d’un fait historique et encore moins d’un fait divers si on devait développer. Pire, on ne veut pas parler du voyage dans le temps effectué par monsieur Xavier et les X-Men suite à la défaite d’En Sabah Nur.

« Comme vous pouvez vous en douter, la construction du nouvel Institut ne s’est pas contentée de modifier les plans originels afin d’avoir plus de place pour accueillir mais a également renforcé les mesures pour éviter ce genre d’incident. »

Bonne tentative de changer de sujet. Oui, ça fait professionnelle. Et le chocolat chaud, il est pro ?

« Votre intérêt pour notre institution est-il simple curiosité ou avez-vous le souhait de l’intégrer ? »

Sans posséder aucun pouvoir décisionnel réel sur l’acceptation d’élèves ou l’embauche de personnel, cela ne serait pas la première fois qu’on se mêlerait de cela. Sachant que, outre la nôtre, on s’est impliquées dans une candidature avant même de commencer nos emplois. Concernant mademoiselle Yukio, on pense qu’il y a au minimum de la curiosité communautaire et on ignore jusqu’où elle va. D’où notre demande.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Une licorne à l'Institut [Terminé] Une licorne à l'Institut  EmptyDim 8 Mai 2022 - 20:39




Une licorne à l'Institut

Yukio - L'Institut
“J'étais venue faire coucou”



Il y avait bien du chocolat chaud. Une excellente nouvelle. La petite Licorne en salivait d'avance. Néanmoins, il n'y avait pas lieu de s'excuser de sa non proposition préalable. Le perfectionnisme britannique sans doute. Autre excellente nouvelle, la majorité des mutants étaient bien retournées chez eux, chez leur famille. Les autres avaient toujours le point de chute que représentait l'Institut, même en dehors des périodes scolaires. Davantage qu'une école, il s'agissait bien d'une sorte de refuge. Un refuge pour ses semblables. Refuge reconstruit après destruction. Une explosion ? L'Institut avait subi une attaque ? Une attaque d'un mutant ? Un sauvetage par un autre. Une perte du côté de l'Institut. L'ensemble de ces pensées commencèrent à assombrir le cœur de la petite Licorne. Des mutants qui affrontaient des mutants. Pourquoi ? Elle et ses semblables avaient la chance pour beaucoup de bénéficier de capacités hors du commun. Ils devaient montrer l'exemple. Ils devaient devenir des alliés, pas des adversaires, que ce soit envers les mutants ou les non-mutants. Il s'agissait d'une affaire passée, mais le passé avait tendance à se répéter...

Changement de sujet brutal, sous doute mué par une interrogation tout à fait légitime. Néanmoins, la question, aussi innocente et naturelle fusse-t-elle, plongea Yukio dans une profonde réflexion. Cette question venait en effet d'en faire surgir une autre dans son esprit: "intégrer l'Institut ?" Cela pouvait-être une opportunité. Un environnement proche de ses semblables. Pas en tant qu'élève, cela s'entendait. Comme professeur ? Elle n'avait aucun véritable diplôme d'enseignement, même elle si possédait sans aucun doute de larges connaissances, dans le domaine de l’électronique par exemple. Mais avant toute chose, l'Institut Xavier était-il demandeur ? Une offre était bien vaine sans demande. " Une grande curiosité. J'apprécie beaucoup rencontrer mes semblables. " Répondit-elle en souriant, avant de poursuivre, son sourire s'effaçant légèrement. " Néanmoins, mes ressources financières s'épuisent. New-York est peut-être mon dernier voyage. Je vais bientôt devoir travailler pour subvenir à mes besoins. " Se replaçant sur son siège, la petite Licorne perdit un peu son visage innocent et sembla plus sérieuse qu'à l'accoutumé, un fait assez rare pour être signalé. " Je n'ai pas pu obtenir de formation universitaire diplômante à cause du Grand Effacement, mais je suis tout de même allée à l'Université pour me former en autonomie. J'ai de vastes connaissances dans le domaine de l'électronique et de l'électricité. Selon mon Sifu, j'ai presque atteint le rang de maitre dans la pratique du wushu traditionnel et du Tai-Chi. L'Institut serait-il demandeur dans un de ces domaines ? " En tant que secrétaire du maitre des lieux, peut-être que mademoiselle Cuckoo aurait la réponse à cette question.

Avant d'aller plus ample en confidences et plans concernant son futur possible au sein de l'Institut, la petite Licorne tint à s'assurer d'une chose qui lui tenait à cœur. Chez elle, en Chine, les mutants n'étaient pas particulièrement bien vus. Même lorsqu'elle avait aidé la population en utilisant ses capacités, Yukio avait remarqué ces regards tantôt jaloux, tantôt hostiles. Pourtant, jamais la petite mutante n'avait tenu rigueur à ces non-mutants. Répondre à l'intolérance par l'intolérance était une pente dangereuse qui menait souvent à des guerres. Au contraire, la petite Licorne avait toujours essayé d'être bienveillante à leur égard. Mais qu'en était-il des habitants de cet Institut, élèves comme professeurs ? Quel était leur positionnement vis à vis des non-mutants ? " Mademoiselle Cuckoo, pourrais-je vous poser une question ? Quel est le positionnement de monsieur Xavier et de son Institut vis à vis des non-mutants ? J'ai toujours essayé d'être la plus bienveillante possible à leur égard, mais j'ai croisé des mutants qui ne suivaient pas cette voie. Tout comme j'ai également croisé des non-mutants intolérants quant à ma nature mutante. Qu'en est-il ici ? " Une question dont la réponse conditionnerait probablement son intégration à l'Institut s'il y avait un besoin, autant que le reste de la conversation avec la secrétaire.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Une licorne à l'Institut [Terminé] Une licorne à l'Institut  EmptyVen 13 Mai 2022 - 19:43




Une licorne à l’Institut

Mademoiselle Yukio est perturbée par l’histoire de l’Institution et de la destruction de sa première itération dans les années 80. Beaucoup de doute sur son visage, pour des questionnements dont on ne peut qu’imaginer la nature : qui, pourquoi, comment… tant de choses sur lesquelles Phoebe ne souhaite pas s’étendre. A son changement de sujet, néanmoins, Mademoiselle réagit à nouveau avec un silence expressif que notre impliquée regarde en fronçant les sourcils et plissant les paupières, tête toujours légèrement sur le côté. Assise, ses mains en reste à ses cuisses alors que le silence se fait quelques instants.

J’aime quand une question simple entraine une réponse compliquée. Mais c’était pas vraiment une question simple. Même s’il y a probablement de la curiosité, elle ne doit pas être simple en effet. Oui, c’est ce que je pensais. On a déjà dit pas d’ironie en pensée ! C’est plus du sarcasme.

« Une grande curiosité, commence à répondre Mademoiselle Yukio, amenant Phoebe à acquiescer sans surprise mais avec un sourire poli à celui, éphémère, que lui donne son interlocutrice. J'apprécie beaucoup rencontrer mes semblables. »

On n’arrive pas à savoir si cette histoire de semblable vient d’une éducation communautaire ou au contraire d’un isolement et d’une recherche. C’est un sujet qui nous perturbe tant il nous est étranger et cela nous rend, en plus de perturbées, curieuses. "Néanmoins", comme l’enchaine Mademoiselle, les ressources financières s’épuisent. Le sourire de Phoebe se fait plus compréhensif, pour avoir connu similaire situation. On n’est parties de rien, avec rien et sans rien, et les ressources financières n’ont jamais été aussi élevées qu’on aime le faire croire. Sans la favorisation de l’immigration aux Etats-Unis d’Amérique durant les Années Sombres, on n’aurait pas pu y venir. Pareillement, sans le SHIELD ou l’Institut, on aurait été reconduites à la frontière une fois que les gens de qui on avait les étaient en capacité de reprendre leurs travails ; même si, dans notre cas, nos travails venaient justement d’un besoin créé par le manque de personnel. Besoin disparu avec le Blip, faisant que nos contrats n’auraient jamais été renouvelés. Tout cela pour penser que devoir travailler pour subvenir à ses besoins est quelque chose qu’on comprend pleinement et qui manifeste de la sympathie, non de la perplexité.

Du côté de Mademoiselle Yukio, c’est le sérieux qui prend le pas ainsi Phoebe se réinstalle-t-elle également pour faire au plus dignement face. Son sourire disparait pour une impassibilité victorienne, à nouveau, bien que ses yeux suivent les lèvres de son interlocutrice.

Pas de formation universitaire diplomate, à cause du Snap, mais une autoformation via l’université tout de même ; c’est une piste, selon la matière étudiée et les besoins de l’Institut. Outre les résidents à l’année, souvent liés aux X-Men, les professeurs de l’Institut sont susceptibles de changer d’une année sur l’autre et les risques liés au travail avec les mutants, notamment lorsque ceux-ci sont en apprentissage des pouvoirs, peuvent rebuter certains et faire fuir d’autres ; même s’ils sont eux-mêmes mutants.

Vastes connaissances dans le domaine et l’électronique et de l’électricité. Cela intéressera peut-être monsieur McCoy même si Céleste a obtenu le poste d’assistante personnelle ; poste qu’elle cèderait si on trouve plus compétente qu’elle et qui amène Phoebe à la houspiller mentalement alors qu’elle acquiesce physiquement face à mademoiselle Yukio.

De toute façon, la seule électricité que demande assistante personnelle c’est le contact avec ton supérieur, souligne Mindee. Certes, ça serait un autre type d’assistante du coup, accepte Céleste. Le genre qui fait pas le chocolat chaud, souligne Phoebe. Il est presque prêt ! Oui, je sais. Dites, c’est quoi un Sifu ? La première idée qui me vient c’est un siphon mais c’est pas ça. Si l’une de nous savait, les autres sauraient aussi.

La déduction se fait avec la fin de la phrase, à laquelle Phoebe acquiesce avant de répondre.

« Nous avons déjà un ingénieur et une professeure de self-défense, énonce-t-elle simplement. Quels sont les domaines que vous avez étudié grâce à l’Université et penseriez-vous pouvoir les enseigner ? »

Même si on préfère éviter de le faire savoir, monsieur Xavier nous a dit une fois qu’il avait tendance à ouvrir les postes pour les besoins des autres plus que ceux de l’Institut ; ce qui nous a pleinement fait comprendre qu’il n’y avait pas besoin d’assistantes, exception faites pour monsieur McCoy qui en avait demandé une, à l’Institut et que les deux tiers de nos postes étaient plus pour nos personnes. Chose nous motivant encore plus à aider, du fait. Consciente de cela, Phoebe écoute la précision de compétence avant de reprendre la parole avec franchise.

« Je vais voir avec le directeur Xavier pour une éventuelle ouverture de poste. Pour cela, je vais utiliser mes pouvoirs. Il n’y a aucune inquiétude à avoir. »

Après avoir obtenue une réponse, Phoebe commence à utiliser notre télépathie. L’énergie bleutée apparait comme une légère brume sur le blanc de ses yeux avant de venir se concentrer au sein de ses iris au point d’y former une lumière mouvante.

(Professeur, je vous transmets mes souvenirs de la conversation jusqu’ici. Mademoiselle arrive au bout de ses économies et ne serait pas contre un travail. Je vous laisse évaluateur de ce qu’elle pourrait apporter.)

Pendant un instant, le visage de Phoebe se concentre manifestement et elle en oubli son environnement physique immédiat. Le transfert mémoriel prend une demi-douzaine de secondes puis elle se détend, revenant pleinement à la conversation et regardant de nouveau mademoiselle Yukio malgré que ses yeux continuent de briller.

L’absence de pouvoir décisionnel nous fait arriver à nos limites dans la présente discussion, ainsi n’est-il qu’une question de minutes avant que notre directeur ne soit requis. Alors que l’échange mental se poursuit et que la préparation du chocolat chaud se termine enfin, mademoiselle Yukio entre dans une question plus personnelle. A la demande de permission pour poser celle-ci, Phoebe acquiesce sans hésiter ; on n’a pas les bonnes barrières et est souvent trop franches, cependant cela peut avoir ses bénéfices également.

« Quel est le positionnement de monsieur Xavier et de son Institut vis à vis des non-mutants ? »

La question nous semble tellement incongrue qu’on penche toutes trois nos têtes sur le côté pour changer nos angles de perception sur celle-ci ; même s’il n’y a que chez Phoebe que cela soit réellement utile tandis que Céleste a une explication à fournir vis-à-vis de cette étrangeté. Heureusement, mademoiselle Yukio nous donne plus amples détails sur ce qu’elle entend en parlant de son propre cas. Nos trois têtes redeviennent droites.

« Notre positionnement est similaire, acquiesce Phoebe une fois celui de son interlocutrice totalement explicité. L’Institut s’inscrit dans une volonté d’acceptation de soi comme des autres. Ainsi, il est question d’être le mieux équipé possible pour s’intégrer à la société. »

Marquant une pause, on tâche de réfléchir à la manière d’aborder le racisme. Outre qu’on n’en a jamais vraiment été victimes et qu’il est incomparable à celui des années 80 puisque les individus à pouvoirs sont désormais des super-héros dans l’esprit de la plupart des gens, non des menaces nécessitant des robots géants pour les écraser, il y a néanmoins l’indéniable aspect arme biologique ; qu’on a plus côtoyé et qui amène à l’existence des X-Men. Non car ceux-ci sont conceptualisés ainsi mais car il faut un groupe capable de protéger des êtres qui veulent user de leurs pouvoirs pour nuire.

« Si l’anonymat de l’Institut en tant qu’école pour mutants permet d’éviter que le racisme ne nous atteigne ici, nous sommes pour une égalité humain-mutant et une cohabitation pacifique. »

On ne s’est jamais vraiment intéressées, ou posées la question, d’une éventuelle discrimination positive pro-mutante à l’Institut. Néanmoins, c’est effectivement une question qui mériterait d’être posée : est-ce qu’il y aurait les mêmes efforts d’embauche pour un individu n’étant doté du Gène X ? Niveau des élèves, on sait qu’il n’y a pas que des mutants. Mademoiselle Baskerville est une princesse semi-extraterrestre, par exemple. Certes, elle a des pouvoirs et des problématiques communes aux mutants qui découvrent les leurs dans des conditions difficiles, néanmoins elle n’est pas mutante.

Elle est à moitié humaine. Certes mais ça compte ! Merci Céleste et Mindee, le chocolat chaud ? J’arrive ! Elle arrive. Je prends note d’ailleurs que tu as un truc pour monsieur Xavier et que moi je peux mourir de soif. Moi aussi je t’aime. C’est une bonne note. Crevarde.

« Le Directeur Xavier ne devrait pas tarder à nous rejoindre, de même que votre chocolat chaud, assure Phoebe avec un hochement de tête. Le premier souhaiterait savoir si vos techniques martiales disposent d’une approche de la méditation. Cela pourrait être d’un grand intérêt pour les élèves, bien souvent tendus et stressés par leurs capacités et les complications de leurs vies qui les accompagnent. »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Une licorne à l'Institut [Terminé] Une licorne à l'Institut  EmptyVen 26 Aoû 2022 - 16:44




Une licorne à l'Institut

Yukio - L'Institut
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L'institut était déjà pourvu. Un ingénieur, ce que serait sans aucun doute devenue la Licorne sans le Grand Effacement. Était-il spécialisé ? Quel domaine avait sa vocation ? Il devait posséder des connaissances en électronique et en électricité, sinon mademoiselle Cuckoo ne l'aurait pas évoqué. Un professeur de self-défense enseignait également au Manoir. Le Wushu pratiqué par Yukio pouvait servir à se défendre, mais cela n'était pas sa vocation première. Le style que lui avait enseigné son maitre était certes à l'origine, selon ce dernier, destiné à défendre les villages d'attaques de bandits. Néanmoins, ce dernier s'était progressivement enrichi pour désormais offrir un large choix de mouvements, mêlant plusieurs autres styles de wushu. Si l'objectif de l'institut était que ses élèves puissent se défendre, il existait des arts-martiaux beaucoup plus accessibles que l'enseignement qu'elle avait elle-même reçu par Lee. Concernant l'enseignement possible suite à son étude Universitaire, le domaine était vaste. " J'ai étudié majoritairement dans le domaine de l'électronique et l’électricité. Outre acquérir des connaissances en mathématiques, chimie, physique et mécanique, j'ai également étudié la conception d'architecture matérielle et fonctionnelle d'équipements électroniques. J'ai schématisé des circuits électriques, fabriqué des circuits intégrés, des groupes électrogènes, divers objets utiles comme des radios portatives, radars, etc. J'ai eu un peu de mal avec la soudure au début et j'ai été limité par les matériaux disponibles à l'Université. J'ignore donc ce que vaudraient mes connaissances dans le domaine comparé à celle de votre ingénieur. " La Petite Licorne n'avait pu compter que sur elle-même pour apprendre. Un professeur l'aurait sans aucun doute beaucoup aidé. Des moyens supplémentaires également. Faute de grives, la jeune mutante avait mangé des merles.

Yukio sourit en voyant les yeux de la secrétaire du professeur irradier d'une lueur bleutée. Mademoiselle Cuckoo était rentrée dans une sorte de transe. Peut-être de la télépathie, expliquant l'absence de mouvement lors de la prise de commande de son chocolat chaud. Quelle fabuleuse mutation c'était, offrant tant de possibilités, tant de potentiel. La transe terminée, les iris de la secrétaire demeurèrent illuminés. La Licorne se garda de poser les questions qui lui vinrent à l'esprit. Le moment n'était pas opportun. Il s'agissait après tout d'un potentiel entretien d'embauche ? Une chose était sûre, elle partageait le même positionnement que l'institut concernant les non-mutants.

Le professeur allait donc venir pour la rencontrer et sans aucun doute poursuivre l'entretien. Le chocolat chaud serait un plus non négligeable pour passer l'exercice. Chaleur, réconfort, note sucrée et cacaotée, rien ne rivalisait avec un chocolat chaud. Néanmoins, une nouvelle question avait été posée. Une question tout à fait intéressante. Le professeur avait-il lu dans ses pensées à la posant ? Si tenté qu'il soit lui aussi télépathe, bien entendu. " Mon art martial repose sur le Tai-Chi. Pour maitriser mon art, j'ai tout d'abord dû apprendre à me maitriser moi. Pour maitriser ma mutation également. En maitrisant la circulation de mon qi, j'ai pu canaliser et guidée l’électricité qui est produite par mes cellules. Le Ta-Chi repose sur l'équilibre, la respiration et la fluidité des mouvements du corps. Il peut s'agir en effet d'une forme de méditation, car le pratiquant se recentre sur lui-même pour ensuite ressentir tout ce qu'il y a autour de lui, prenant conscience qu'il fait parti d'un tout plus grand. L'air autour de lui, la Terre sous ses pieds. Le Tai-Chi apporte le calme, la sérénité et l'équilibre. Je ne l'ai jamais enseigné, mais je pense que je pourrais essayer de transmettre ce que mon Sifu m'a transmis. Le Tai-Chi m'a beaucoup aidé avec ma mutation. Je pense qu'il pourrait également aider d'autres personnes. " Conclue-t-elle avec un sourire. Yukio n'était pas avare de paroles quand il s'agissait de sujets qu'elle appréciait et qui plus est, qu'elle maitrisait. Cela suffirait-il à convaincre le professeur Xavier ? Ce dernier apporterait sans doute la réponse en les rejoignant ou via sa secrétaire aux yeux bleutées. Il n'y avait plus qu'à se montrer patient.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Une licorne à l'Institut [Terminé] Une licorne à l'Institut  EmptyLun 12 Sep 2022 - 0:28

HRP:



Une licorne à l'Institut


Yukio, Phoebe et Charles


La rentrée scolaire n'était que dans quelques semaines et le directeur de l'Institut avait beaucoup à faire pour la préparer. D'autant plus qu'il avait été accaparé par l'affaire de Wanda, et qu'il manquerait une semaine de travail lors de vacances bien méritées avec Lynda. Fort heureusement, il pouvait bénéficier depuis peu d'une aide précieuse, en la personne de Phoebe Cuckoo. Si le partage des tâches et le remaniement de la façon de travailler de Charles s'avérait pour le moment fastidieux et chronophage, il avait conscience que cela permettrait de lui faciliter par la suite la gestion administrative de l'Institut, afin de lui permettre de consacrer d'avantage de temps à la pédagogie et l'accompagnement des élèves ainsi que des professeurs.

Il passait donc beaucoup de temps dans son bureau avec son assistante, qui ne manquait pas de lui rappeler régulièrement, tout en s'excusant de le faire, qu'elle était là pour lui alléger la tâche, ce qu'il s'efforçait de faire tant bien que mal. Lui qui avait l'habitude de tout gérer ici, avait bien du mal à lâcher du lest et à déléguer. Mais il en avait conscience, et faisait de son mieux pour satisfaire les demandes de Phoebe.

Ils furent interrompus dans leur classement de dossier par la sonnette du portail et le bip de la caméra qui signalait la présence d'une nouvelle venue. Le professeur releva la tête, observa l'écran et afficha un air songeur. Yukio… Il connaissait ce nom. Mais avant qu'il n'ait eu le temps d'appuyer sur l'interphone pour répondre, son assistante se proposa pour accueillir leur invitée surprise, le temps qu'il finisse son travail en cours. Avant qu'il n'ait pu dire un mot, elle quittait le bureau et refermait la porte derrière elle, comme pour lui signifier qu'il devait rester bien sagement ici pendant qu'elle prenait les choses en main. Le directeur resta pensif quelques instants, puis afficha un léger sourire et retourna à ses dossiers.

Il dut néanmoins faire un gros effort sur lui-même pour se retenir d'envoyer une partie de son esprit surveiller la conversation entre les deux femmes. Il se raisonna en songeant que si Phoebe rencontrait la moindre difficulté, elle le contacterait immédiatement et il pourrait intervenir dans la seconde suivante. L'avantage des télépathes… Charles se força donc à lui laisser la main sur cette affaire, son assistante le préviendrait lorsqu'elle aurait besoin de lui. Ce qu'elle fit, après plusieurs longues minutes de silence, en lui transmettant la conversation qu'elle avait eue avec cette fameuse Yukio.

Ainsi donc, Phoebe avait invité Yukio à entrer et à l'accompagner dans le petit salon, permettant à la mutante asiatique de découvrir et d'apprécier les lieux. Son utilisation du terme "semblables" ne laissait aucun doute sur les connaissances qu'elle avait de la véritable nature de l'Institut. Charles entendit à posteriori son assistante donner un petit cours d'histoire du manoir à Yukio, et en fut surpris sans vraiment l'être. Elle s'était soigneusement renseignée. Elle se comportait en tout cas en excellente hôte, proposant une assise confortable et un bon choix de boisson, tout en posant des questions sensées et polies.

Yukio se montrait émerveillée par les lieux et leur histoire, plus encore par ce que le professeur en avait fait. Elle demanda un chocolat chaud - Charles nota avec amusement que la boisson ne faisait pas partie de la liste proposée par Phoebe et supposa que celle-ci allait s'en vouloir de ne pas y avoir pensé. Puis elle évoqua son propre parcours, fort intéressant, avant de poser des questions sur l'absence des élèves et sur la destruction du manoir. Phoebe allait-elle entrer dans les détails ? Le professeur était curieux de voir comment elle allait s'en sortir.

Phoebe évoqua l'explosion, sans entrer dans les détails, mais mentionna tout de même une implication mutante et le sauvetage de quasiment toutes les personnes présentes sur place. Elle put habilement passer sous silence l'histoire du voyage temporel sans que cet oubli volontaire ne nuise à la cohérence de son récit, et réorienta la conversation sur les motivations de Yukio pour sa venue en ce lieu. Une curiosité. L'envie de rencontrer ses semblables. Un manque d'argent. Une volonté de travailler. Pas de diplôme officiel, mais de bonnes connaissances dans des domaines précis et peu courants. Mais également, ce qui plut beaucoup au professeur, un désir de bienveillance et d'inclusion envers les non-mutants.

Ce transfert mémoriel ne dura que quelques secondes, mais elles avaient suffi à convaincre le professeur. Il posa son dossier ouvert sur son bureau, décidé à rejoindre les deux mutantes. La paperasse attendrait. Mais il prit tout de même soin de répondre à Phoebe, afin qu'elle puisse naturellement continuer sa conversation avec Yukio, qui devait à présent avoir compris qu'elle était télépathe.


« Je vous rejoins. Le Tai-Chi a une portée spirituelle, il me semble… de l'ordre de la méditation et de la concentration. Ce pourrait être bénéfique pour nos élèves, c'est une piste à creuser. »

Laissant Phoebe reformuler ses pensées, il se dirigea vers l'aile ouest tout en écoutant la suite de leur conversation, cette fois en temps réel. Nul doute que les compétences de Yukio en électronique intéresseraient vivement Hank. Mais Charles était plus intéressé par ses compétences martiales, et fut ravi d'entendre que ce qu'il avait supposé était juste. Apprendre la maîtrise de soi… c'était capital pour la grande majorité des élèves présents ici. Cette jeune femme pourrait leur être d'une aide précieuse. Elle terminait tout juste son explication lorsque Charles arriva à portée de voix du petit salon, il put ainsi lui répondre directement, avant même de la voir en chair et en os :

« Je le pense également. »

Il apparut dans leur champ de vision et entra dans la pièce sans plus de cérémonie, faisant avancer son fauteuil vers Yukio après avoir adressé un regard de remerciement à Phoebe qui avait fait de l'excellent travail. Une fois placé à portée de leur invitée, il retira sa main droite de la manette de son fauteuil afin de la tendre à la jeune mutante pour la lui serrer et se présenter.

« Bonjour mademoiselle Yukio, et bienvenue à l'Institut. Je suis le professeur Charles Xavier, directeur de cet établissement. C'est un plaisir de vous rencontrer. »

Sa dernière phrase n'était pas qu'une formule de politesse, elle était parfaitement sincère, et cela se voyait dans son regard captivé et son sourire amical.

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