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 [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé

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MessageSujet: [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé EmptyVen 11 Mar 2022 - 22:38




Ne pas perturber le trafic
Ni trafiquer le perturbé

Lundi 05 Aout – 10 : 29 A.M.

Ne pas perturber le trafic.

Si je devais résumer la conduite à une notion, ce serait celle-là. Ne pas perturber le trafic.

Le problème avec cette notion, c’est quand les gens qui composent le trafic sont fous ! A leur décharge, sachant que je décharge un peu le stress qu’ils me causent sur eux justement et à juste titre, ils savent où ils vont. C’est mon problème avec les grandes villes : les locaux savent où ils vont et la ville n’est qu’un chemin de passage qu’ils cherchent à traverser le plus vite possible, donc tu as intérêt à savoir où tu vas aussi sinon tu es un obstacle, tandis que les touristes savent où ils vont et la ville est un environnement merveilleux par endroit, sans qu’on sache forcément lesquels. Entre ceux qui doubles parce que t’es sur leur chemin et ceux qui sont sur leur chemin mais qui freinent n’importe comment, c’est l’enfer !

Et puis il y a les taxis.

Des locaux qui conduisent des touristes ! Considérant les faits établis précédemment, ce sont les pires. Ils ont les comportements des deux catégories en même temps ! Le théorème du hamster : si la tête passe tout passe et de temps à autre un doute existentiel fait qu’on arrête tout le temps de l’oublier ! Le doute existentiel étant présentement touristique, de l’embarquement ou du débarquement, tandis que le passage prend la forme de déboitages qui vont forcément me faire finir par en déboiter un… et ils font une tonne et demi, j’en fais treize ! C’est quoi cet instinct de non-survie ?

Ne pas perturber le trafic !

« Je veux un pare-mufles, répète-je comme une enfant qui demanderait "c’est quand qu’on arrive" avec la lassitude et l’agacement d’un trajet trop long – donc pas le "c’est quand qu’on arrive des cinq minutes du départ, non, celui des cinq minutes avant l’arrivée – alors que je suis inconfortablement installée dans le siège conducteur de la LM, lequel est pourtant extrêmement confortable, à surplomber et stresser à cause de ces citrons pressés en espérant ne pas leur presser l’arrière justement.

- Pare-buffles, m’interroge Enzo, assis à la place passager et me laissant assumer mon entêtement d’avoir voulu prendre le volant avec un petit air satisfait.

- Nope, mufles : ils se conduisent comme tel !

- Je crains fort ne pas pouvoir te commander ça…

- Tu diras que t’as fait une faute de prononciation et ça passe.

- Tu changes les mots et je fais des fautes ?

- Le talent, que veux-tu ?

- Actuellement, rien : je suis pleinement satisfait.
»

Je détourne le regard de la route pour fixer le visage de mon ami avec un sourire, sa satisfaction n’étant pas surjouée mais crèvant les yeux et le plafond. Ses longs cheveux bruns coulent autour de son visage fendu d’un sourire des sourcils, des yeux, des joues et des lèvres. Un poil unilatéral pour ces dernières, cependant, mais je m’accommode de son amusement comme de son mépris. Actuellement, Enzo est vêtu de façon détendue : chemise blanche avec le col déboutonné, pantalon de toile noire et chaussures de ville en cuir.

De mon côté également, c’est à la détente : chemise blanche avec fleurs brodées sur parterre évasé, jeans bleus et sandales plates grises. Innocence et rêve pour une journée au parc, somme toute, sous réserve qu’on l’atteigne un jour. J’ai décidé qu’on pique-niquerait au Flushing Meadows Park, ayant une connaissance qui m’en a vanté les mérites et étant particulièrement curieuse de la partie nord conçue pour accueillir expositions universelles voire Stark Expo. Donc on finira par y arriver. Ça aussi je l’ai décidé.

Après ce petit aller-retour de mon passager à mes vêtements passagers, j’en reviens visuellement à la route et je suis la femme qui tombe à pic : un taxi force le passage et m’amène à piler pour ne pas lui refaire la face.

« Bazar, je fais dix fois son poids… »

Alors qu’Enzo ricane, je constate qu’entre la voiture garée devant et moi, le taxi n’a pas la place de s’intégrer. Quand la tête passe tout passe ? Ben la tête passe pas sur ce cou là ! Oh, ce jeu de mots aurait été excellent à l’oral. Enfin, au moins j’ai une hypothèse sur pourquoi le taxi me force le passage à moi. C’est pas une tentative de suicide, c’est une tentative de me faire reculer pour que je force le passage pour lui. C’est comme cette histoire de gens : quand les gens de 100kg disent quelque chose, ceux de 50 les écoutent. Là, je dois avouer que je regarde le conducteur du taxi me faire de grands signes par la fenêtre, signes m’ayant permis de comprendre ce qu’il attend de moi, en me demandant s’il se fout de ma pomme ou s’il me prend pour une poire.

Après un regard à Enzo qui me faire comprendre que je peux toujours courir pour qu’il me donne son avis, je me range du mien, d’avis, et enclenche la marche arrière tout en appuyant sur l’accélérateur. La caméra de recul s’allume en même temps que l’alarme de recule et j’ai tout loisir d’entendre d’abord le choc avant de voir le piéton qui passait derrière moi s’en aller passer devant la voiture de derrière.

« Lit’, commence-je sans terminé tant je suis choquée.

- Oh merde, s’accorde Enzo à côté de moi.

- Quoi "boum", nous interroge Nathan depuis le séjour. Comment ça "boum" ?! »

J’enclenche les feux de détresse alors que le taxi commence à klaxonner puis ouvre la porte passager du bus tout en criant.

« Jo, trousse à pharmacie. Zo, argumentaire pour expliquer au mec que c’est de sa faute. Go ! »

Avec un haussement de sourcil puis d’épaule, mon avocat s’en va faire celui du diable avec l’un des démons jaunes de New York City. Je me détache également pour descendre à sa suite, lui laissant bien trois marches d’avance afin de ne pas trop me rappeler qu’il fait 1m87 alors que j’en fais 1.74 – un échec cuisant, du coup – le temps que je récupère mon téléphone branché au bus. Lorsque les 1m85 de Nathan me rejoignent, vêtus d’un t-shirt blanc légèrement imbibé de sueur et d’un survêtement noir qui le cache bien mieux, j’entreprends de trotter devant mon infirmier de bord jusqu’à l’homme qu’on a fait passer par-dessus bord.

Alors que le châtain, dont la chevelure et la barbe de trois jours sont aussi longues l’une que l’autre, me double sans effort et s’en vient au côté du renversé, je ralentis pour essayer de me souvenir du numéro des pompiers aux US. Au pire, j’appelle le 911 et leur dit que je suis une quiche qui a renversé quelqu’un et oublié le numéro correspondant. Alors que je plisse les yeux en fixant le téléphone, Nathan m’interpelle.

« Euh… Lu ? Ton attention s’il te plait. »

Je lève immédiatement le nez, et les yeux qui vont avec, vers la scène.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé EmptyDim 20 Mar 2022 - 18:58


Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé

« Chaque personne que tu rencontres est le résultat d’une expérience. »


7 AOÛT 2024 AVEC LUCY ORCHENT ET SES COMPAGNONS DE ROUTE


Si la colère est passée, sur ses traits, restent l’empreinte d’une amertume et d’une déception sans nom. Il n’avait pas eu la naïveté de croire que ce serait facile mais, il pensait réussir à les faire plier au bout de longues heures de négociations ardues ; mais non, malgré ses demandes répétées, son insistance et sa volonté inébranlable, rien n’avait pu lui donner accès à la Sorcière Rouge. Il n’avait même pas pu l’apercevoir au détour d’un couloir ou d’une vitre, ni même lui parler à distance via un quelconque téléphone, rien. Pas le moindre contact avec Wanda n’avait été autorisé, de même sorte que si elle avait été considérée comme une bête monstrueuse qu’il fallait à tout prix isolée du reste du monde. Il ne pouvait décemment pas nier qu’elle avait commis des actes condamnables — son double serait plus exact, mais dans quelle mesure devait-elle être abandonnée, esseulée ? Est-ce qu’elle savait qu’il était venu, qu’il avait essayé de la voir ? Il espérait que oui, mais ne pouvait s’empêcher de penser l’inverse.

De retour à New-York, Bucky n’avait pas supporté, lui, la solitude de son appartement d’ordinaire si confortable. Le silence. L’absence. Il s’imaginait à sa place, il l’imaginait en détresse, et cela lui paraissait intolérable. Les mains dans les poches, une vieille casquette de base-ball sur le crâne, il avance dans les rues du Queens en jetant des regards désintéressés à travers les vitrines, un peu perdu dans ses pensées. Trop, peut-être.
Il ne percute aucun piéton parce que ces derniers font attention à l’homme vagabond qui poursuit son chemin sans s’occuper des autres, comme ailleurs. Mais ses pensées ne sont pas éparses, elles ne sont pas distillés sur mille sujets à la fois : il ne pense qu’à elle, qu’à Wanda. Comment l’atteindre ? Comment la voir ? Comment lui parler ?

Clint n’est pas disponible. Fury ne sera certainement pas d’accord pour l’appuyer. Hill n’a probablement pas ce pouvoir. Et… Qui d’autre ? Qui peut lui permettre de la voir ? Personne, de toute évidence. Il lui faut attendre comme on lui a gentiment répété durant sa visite au Raft… Attendre.
Gonflant ses joues d’un air agacé, il souffle en enfouissant davantage ses mains dans ses poches, se décidant à traverser pour passer de l’autre côté de la rue afin de la remonter en sens-inverse, mais n’a pas le temps de franchir une voie que…

« Arrrggggg…. »

Quoique résistant à l’impact, son bras métallique cogne durement contre ses flancs lorsque l’arrière du bus le heurte de plein fouet, engagé dans une marche-arrière qui ne l’a pas pris en compte. N’ayant guère le loisir de démontrer l’équilibre de ses jambes, il est propulsé en arrière contre le capot d’un taxi jaune de New-York, sous les regards médusés des passants qui s’arrêtent pour le questionner sur son état. Les sourcils froncés, le nez légèrement fripé et la bouche crispée, tous les trois dans une expression nerveuse, il relève son menton vers eux tout en secouant sa main gantée… Qui était gantée plutôt, car elle ne l’est plus, leur répondant alors d’une voix un peu trop sèche :

« Ça va, merci. »

Cette ville est une véritable jungle… Raclant discrètement sa gorge, il tourne son visage en direction du bus imposant tout en rejoignant lentement le trottoir, à la recherche de ses conducteurs et, surtout, du gant perdu car son absence dévoile sa main robotique. Ne faisant guère trop d’effort pour la cacher car ce n’était pas tellement une priorité pour lui, le Soldat avait rapidement regardé autour de lui et à ses pieds, sans trouver l’objet précieux. Tant pis pour cette fois.
C’est l’un des conducteurs qui s’approche de lui en premier, et Bucky se contente de secouer vaguement son menton de gauche à droite tout en haussant ses sourcils d’un air incrédule, ayant visiblement l’expression de ceux dont ce n’est pas le jour pour les contrarier.

« Vous avez de la chance que je sois résistant. Vous auriez pu tuer quelqu'un, là. »

@AIWENORE
Bucky parle en #618599


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MessageSujet: Re: [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé EmptyLun 21 Mar 2022 - 15:36




Ne pas perturber le trafic
Ni trafiquer le perturbé

« Euh… Lu ? Ton attention s’il te plait. »

Je lève immédiatement le nez, et les yeux qui vont avec, vers la scène.

La première chose que je remarque, c’est ENCORE un taxi. TOUJOURS un taxi. Je préfère Uber, voilà, c’est décidé ! Et puis…

« Vous avez de la chance que je sois résistant. Vous auriez pu tuer quelqu'un, là. »

Il y a un mec devant le taxi, avec des mensurations qui doivent être pas mal similaires à celles de Nathan mais que je décrirais plutôt comme le recast de Luke Skywalker si la prothèse bionique était à la bonne main. WAIT A MINUTE ! Je m’interromps de surprise. Malgré la veille casquette de base-ball, j’évalue son front large et yeux comme son nez assez grands, bien que le menton puisse paraitre tout aussi développé selon l’angle de vu. Difficile donc de savoir si le profil morphopsychologique est cérébral et émotionnel ou cérébral et instinctif, puisqu’il est dur d’évaluer la prévalence entre l’étage latéro-nasal et l’étage mandibulaire. Chose qui est un problème en soit. Secondaire, certes, face à celui qui se voit un peu plus bas. Que le mec renversé et éjecté aille très bien ? Non, ça c’est plutôt une chance et merci la Mienne. C’est l’explication qui l’accompagne. Les vêtements laissent déduire une personne de la classe moyenne voire moyenne inférieure, du fait de l’état, et l’absence de l’un d’eux laisse voir la prothèse manuelle évoquée précédemment. Evidemment !

Renverser un inhumain capable d’y résister, c’est bien, mais visiblement on l’a bien énervé se faisant. La Chance et le Retour de Chance dans le même instant, ça c’est de l’efficacité karmique ! Même Amazon n’arrivera jamais à faire une livraison aussi vite.

« Désolé, répond Nathan en se mettant entre moi et le danger, ses deux mains levées au niveau de ses épaules avec les paumes ouvertes en signe d’apaisement, l’une d’elle tenant toujours la trousse de secours. On est nouveaux ici et le trafic… mais vous êtes sur de ne rien avoir ? Je suis formé aux premiers secours et elle a un téléphone. »

C’est bien, on donne l’air de savoir quoi faire. Comme si c’était pas la première fois qu’on renversait quelqu’un. C’est le cas. La première fois qu’on renverse quelqu’un. Cependant, on a déjà tamponné plusieurs fois et été tamponné tout autant.

« Ils ont un grain et vous n’avez rien, constate-je à l’intention de l’inconnu en me décalant pour pouvoir le voir malgré les larges épaules de Nathan. Vous êtes sûr, hein ? Parce que moi oui. »

Nathan se retourne pour me lancer un regard signifiant parfaitement que je ne l’aide pas et qu’il n’a pas envie que l’inconnu s’y mette aussi. Sa garde est dissimulée mais il ne doute pas perdre si le cercle de curieux s’amassant sur le trottoir se transforme en supporteurs de combat de rue. Après, j’ai le numéro des flics, le 911, donc au moins je ne les appellerais pas pour leur dire que je me suis trompée de numéro d’urgence ! Cela étant, je m’attends qu’à un "j’ai mon garde du corps qui fait garde-fou et garde-folle face à un optimisé" les flics me répondent "qu’est-ce qu’on peut y faire ?" ; concrètement, guère plus que Nathan mais il a déjà nécessité des points de suture avant-hier alors j’aimerai bien le garder en état de marche le garde-fou du corps de folle. Ce qui fait beaucoup de gardes quand même.

L’avantage c’est que nous ne sommes pas les seuls témoins de la scène et donc qu’on est sûr de gagner sur le long terme, notamment si des vidéos commencent à se prendre ; chose qui ne manquera pas d’arriver dès que les gens auront réaliser qu’ils sont en face d’un optimisé et qu’ils chercheront à le reconnaitre… d’autant que je ne suis pas certaine qu’ils aient le bon sens de fuir, ce qui revient à courir dans l’autre sens, si la situation dégénère.

L’autre avantage, c’est que le taxi de derrière est beaucoup moins chiant que celui de devant ! Le mec a dû fermer les portes à clé, même si je ne suis pas certaine que l’inhumain face à Nathan et moi ne soit pas capable de faire une Captain America à la portière du taxi… Cela étant, Nathan n’a ni pistolet ni son bâton électrique sur lui donc la transformation de portière en bouclier ne sera pas utile, notamment si l’optimisé l’est sur tout le corps ; optimisé, pas transformé en portière. Quoi qu’avec les nouvelles technologies, je sais pas ce qui contiendrait le plus d’électronique. Ce que je sais, en revanche, c’est que c’est que dans des circonstances comme ça que j’ai envie de déplumer un mec mais je pense que ça lui ferait péter les plombs et, si un kilo de plumes n’est pas plus lourd qu’un kilo de plomb, j’ai envie de me prendre dans le museau ni quatre-vingt de l’un ni quatre-vingt de l’autre ; l’un et l’autre s’appliquant aux plombs et aux plumes comme à l’optimisé et à Nathan.

« Vous avez un nom, demande-je au premier par-dessus l’épaule du second. C’est pour le constat. »

Cette fois, mon ami se retourne de moitié en écartant les mains de manière à me dire "mais qu’est-ce que tu fous" ; une position qui laisse une vue directe entre l’optimisé et moi mais, s’il s’approche, qui permettrait à mon garde du corps de se placer derrière lui. Un avantage certain pour maitriser une personne sauf que si ladite personne est un Mario de métal donc si on veut faire les marioles on va avoir besoin d’un gros aimant ou d’une bonne impulsion électrique voire électromagnétique. Et oui, une armure en métal c’est bien mais faut faire gaffe à l’isolation. Et au froid. Comment fait-il pour gérer les différences chaud-froid sans que cela ne brule les chairs en contact avec les implants ?

« Nan mais au pire si vous voulez pas en faire un, on peut faire comme s’il ne s’était rien passé hein ? »

Voilà où je voulais en venir. Non, je n’avais pas la moindre idée avant qu’elle n’apparaisse dans ma tête mais je suis un chat : je retombe toujours sur mes pattes et tant que je ne m’en casse pas une se faisant je fais genre tout était prévu depuis le début.

J’ai peur. Oui. Totalement. Peur que le Mario de métal s’énerve encore plus et que je lui fasse péter un boulon si ça n’est pas déjà fait ; même si la main ne m’a pas l’air d’être boulonnée. Main que j’aimerai voir de plus près mais si possible ni dans ma figure ni dans celle de Nathan. Nathan dont la figure est décomposée mais qui ne peut se permettre de me le montrer trop longtemps puisque le danger c’est le Mario, pas la mariolle. Enfin, j’admets que, pour le coup, je suis peut-être dangereuse aussi. Mais c’était pas fait exprès.

« Le trafic newyorkais n’est pas suisse-friendly, désolée… »

Je me tasse un peu sur moi-même car à essayer de réagir normalement à une réaction qui ne l’est pas je ne suis pas certaine d’arriver à normaliser la chose. Cependant, à montrer que je suis paniquée et à faire paniquer Nathan devant moi, je pense que je peux réussir à toucher le cœur de l’optimisé. Ou son processeur, j’en sais rien moi. Ah, CQCB !



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MessageSujet: Re: [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé EmptyMer 6 Avr 2022 - 18:43


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Dans le brouhaha de la rue infernale jalonnée par des bruits de klaxons courroucés, des moteurs hurlants et des éclats de voix furibondes qui se répercutaient sur le grognement des travaux au loin, Bucky avait entendu la voix masculine qui formulait de plates excuses, ainsi que de maigres explications quant à l’accident qui venait de se produire. L’inconnu était désolé ; soit, c’était le minimum. Pour le reste, l’Avenger s’était contenté de prendre une fine inspiration tout en glissant sa main métallique dans la poche de sa veste afin de la dissimuler (quoiqu’un fin éclat argenté était toujours visible quand le soleil venait l’effleurer), en plissant légèrement l’une de ses paupières d’un air désinvolte, sans le quitter du regard.
« Ça va, j’ai connu pire. »
Heureusement que ces conducteurs du dimanche étaient tombés sur lui, certes. Mais pourquoi fallait-il que ça tombe toujours sur lui ? Alors qu’il s’apprêtait à se détourner de Nathan pour aller demander au conducteur de taxi, dont le pare-brise avait été fissuré sur toute la longueur lors de l’impact, allait bien également, il entendit une voix féminine qui le questionnait de nouveau sur son état ; haussant légèrement l’un de ses sourcils en faisant désormais face à une rousse énergique qu’il avait rapidement regardé de haut en bas avant de détourner le menton pour jeter une oeillade soucieuse en direction du taxi, il lui avait finalement répondu :
« Je suis sûr, oui. Pour mon bras, pas pour votre ami. »
Lançant un regard à Nathan, Bucky avait légèrement haussé ses sourcils avant de s’éloigner de quelques pas pour rejoindre le taxi accidenté, dont le conducteur, retranché à l’intérieur, l’avait suivi du regard en devenant de plus en plus blême ; se penchant légèrement pour l’apercevoir à travers la vitre, Bucky avait d’abord remonté sa main libre (et humaine) près de son visage en signe d’apaisement, lui adressant même un franc sourire tout en lui disant d’une voix assurément calme et qui se voulait rassurante :
« Vous pouvez sortir du véhicule, monsieur… Tout va bien. »
Enfin. Tout va bien, sauf l’état de la voiture. Grimaçant légèrement en voyant l’état de la tôle abîmée et du pare-brise brisé, qui tenait encore dans l’habitacle par un miracle inespéré, Bucky avait attendu que l’homme sorte du véhicule mais celui-ci ne semblait pas vouloir les rejoindre à l’extérieur ; est-ce qu’il lui faisait peur ? Ne comprenant pas vraiment la réaction du chauffeur, le brun s’était retourné vers les responsables de l’accident en affichant des sourcils contrits et interrogateurs, avant de revenir vers eux, le menton un peu bas et la main toujours dans la poche. Ne faisant nullement attention à l’intérêt que la rouquine portait à sa main robotique, car il jugeait que ce n’était pas le plus important pour l’instant, il s’était contenté de lui répondre, presque agacé :
« C’est plutôt avec le chauffeur de taxi qu’il faudrait voir le constat, non ? »
Mais comme celui-ci ne voulait pas sortir, ça allait être compliqué… Il fallait le convaincre de sortir de là. Il était peut-être blessé ou il avait heurté la tête sur le volant alors il était déboussolé ? Mordillant l’intérieur de sa joue avec nervosité tout en observant le fameux taxi sans broncher, Bucky réfléchissait à un moyen pour rassurer l’homme en état de choc, quand la voix féminine avait de nouveau résonné à ses oreilles. La Suisse. Les lèvres légèrement entrouvertes, son regard passant de l’un à l’autre , il avait finalement pressé ses lippes l’une contre l’autre en hochant son menton de haut en bas, ne sachant pas trop quoi faire de cette information.
« J’imagine qu’il y a moins de monde sur les routes, là-bas. »
Bon, ce n’était pas trop mal comme réponse pour quelqu’un qui ne savait pas quoi dire. Restait que l’homme, derrière son volant, déformé par son pare-brise fissuré, devenait de plus en plus blême… Et les klaxons s’accentuaient, rendus déchainés par les deux véhicules à l’arrêt. Génial. Il aurait dû rester chez lui.

@AIWENORE
Bucky parle en #618599


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Dernière édition par Bucky Barnes le Mer 13 Avr 2022 - 14:16, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé EmptySam 9 Avr 2022 - 17:14




Ne pas perturber le trafic,
Ni trafiquer le perturbé

L’optimisé tâche de le cacher, qu’il est optimisé, en en faisant de même, cacher, avec sa main, optimisée. Après, de ce que je vois de lui, si cela se trouve tout le corps est optimisé aussi et il reste juste la tête d’humaine. Quant à ce qu’il ait connu pire, je le crois sur parole et sur réflexion : on ne finit pas optimisé métallique pour le plaisir, je pense. Encore que… j’en sais rien, en vrai. Tout comme l’optimisé, si ça se trouve c’est un Mario de métal mutant et pas optimisé. Néanmoins, le fait qu’il ne parle que de son bras me laisse comprendre qu’il n’y a que cette partie qui soit modifiée. Chose qui renforce la thèse première et instinctive au détriment de la seconde. Je dirais bien que je n’ai pas le temps d’y réfléchir plus avant mais au contraire j’ai plus que le temps car le Mario de quart-métal s’en va vers l’autre taxi… dont il a fracturé le pare-brise et cabossé le capot. Bon, pas que je manque d’empathie ou quoi mais c’est un taxi ! C’est self-explanatory comme situation : Ta-xi. C’est de sa faute. Oui, je suis en train de devenir taxiste. Raciste envers les taxis. Tout est de leur faute ! L’accident, les klaxons qui nous agressent, le fait qu’on me vole mon Mario de métal… quoi que c’est peut-être pas une mauvaise chose s’il se calme sur l’autre avant de revenir vers moi.

« C’est plutôt avec le chauffeur de taxi qu’il faudrait voir le constat, non ? »

Moi je voulais son nom et la possibilité qu’il ne se soit rien passé. Alors la seconde ça semble bien partie, par contre la première…

« Alors techniquement, on doit en faire un avec vous car on vous a renversé et vous devenez en faire un avec lui car vous avez… euh… rebondi ? Mais on doit pouvoir en faire un à trois. Peut-être même à quatre vu qu’il y a un taxi devant qui nous a forcé le passage et à reculer. J’ai un avocat sous la main si vous voulez. »

Enfin, Enzo est allé s’occuper du taxi de devant pendant qu’on s’occupait de celui qui s’occupe du taxi de derrière mais techniquement je l’ai sous le coude, à défaut de l’avoir sous la main, ce qui est une subtilité hors de propos dans ma tentative de calmer quelqu’un qui a du métal sur la main et au-delà du coude d’après ses dires. Heureusement, la carte suisse fonctionne parfaitement :

« J’imagine qu’il y a moins de monde sur les routes, là-bas.

- En effet,
confirme Nathan en baissant les mains, désormais que la discussion se fait.

- Et puis y’a moins le théorème du hamster : quand la tête passe, tout passe pas forcément, rajoute-je en désignant d’un pouce le taxi qui se trouve à moitié garé une place devant et avec qui Enzo discute aussi poliment que possible. Surtout dans les lacets. De montagne, je veux dire. »

La colère du Mario diminue vers un agacement bien apprécié, même si le contentement serait préférable. Je fais ce que je peux avec ce que j’ai. Ce qui me fait d’ailleurs dire que j’en ai marre des taxis qui klaxonnent autour de nous alors que le seul qui pourrait être utile joue les autruches. Evidemment, je ne saurais condamner son instinct de survie pour avoir fermé la porte à clé. Par contre, je pourrais condamner son intellect qui ne réalise pas que c’est la gentillesse et la discussion qui évitent au Mario de refaire à la vitre protectrice de la portière similaire sort au parebrise. Néanmoins, je me contente de rejoindre la position du Mario tandis que Nathan me regarde faire sans faire de commentaire, ce qui en est un lorsqu’on le connait, et entreprends de me filer le train alors que je file vers le danger. Limité, évidemment, sinon je ne le ferais pas. Consciemment.

Passant à côté de Mario, je lui fais un sourire.

« Si jamais vous voulez visiter, dites-le moi. Je connais tout le Valais. »

Me glissant ensuite, je m’en vais vers le conducteur à la vitre fermé.

« Tout va bien monsieur. Vous êtes assurés, nous aussi. Sortez qu’on puisse mettre le triangle d’avertissement et faire le constat, s’il vous plait. »

J’imagine ma voix mélodieuse à l’accent francophone être déformée par l’intérieur de l’habitacle et l’extérieur klaxonnant mais tant qu’elle est audible, cela me va. J’évite aussi de préciser que je n’ai pas besoin de l’assurance, prise chez l’OBIF évidemment et couvrant probablement plus que ce que celle du taxi lui permet tout simplement parce que je suis riche et lui non.

« C’est de ma faute de toute façon, donc vous aurez pas de malus. »

Moi non plus parce que lorsque l’algorithme va recalculer ma position considérant mon récent accident je vais lui sortir les droits d’administratrice et lui dire d’aller voir ailleurs si j’y ai investi, cependant c’est peut-être pas une chose à dire ça. Je ne me permets pas d’avoir des accidents parce qu’ils sont sans conséquences pour moi, pour ne pas dire que je ne me permets pas d’avoir d’accident de manière générale, après quitte à y passer je préfère que personne n’y passe justement et la présente situation est le meilleur score que je pourrais avoir.

« Monsieur, dis-je en me retournant vers Mario qui risque de s’appeler comme ça un moment tant que je ne l’appelle pas comme ça pendant ce temps, Si vous n’avez vraiment rien, je vais envoyer Nathan ci-présent chercher Enzo ci-absent pour l’administratif ci-futur. Oh, et je m’appelle Lucky. »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé EmptyMer 13 Avr 2022 - 17:31


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Merde. Alors qu’il pensait aisément se soustraire aux lourdeurs administratives concernant le regrettable accident, Bucky entend la rousse lui dire qu’il faut, au choix, faire deux constats successifs ou alors un à trois, voire quatre si on prend en compte le deuxième taxi (il sort d’où celui-là ?). Il ignore combien de temps cela va prendre, même en présence du fameux avocat qu’elle évoque, mais la situation le saoule déjà ; gonflant alors ses joues d’un air agacé, il recrache l’air de ses poumons en tournant le menton pour lancer un regard un peu désemparé vers l’homme qui est toujours barricadé dans sa voiture, lui répondant alors d’une voix un peu morne :
« Génial. Faudrait déjà le faire sortir de là. »
Dire qu’il avait quitté son appartement pour se changer les idées… C’était une  belle réussite ! Dans la confusion des klaxons et des bouchons qui commencent à être conséquents, si bien que les automobilistes râlent ouvertement en passant à côté d’eux, l’un des deux hommes accompagnant la rousse s’éloigne vers l’avant tandis que Bucky, d’une oreille quelque peu distraite par le taxi au pare-brise brisé, essaye de suivre la conversation à propos de la Suisse ; le hamster, les lacets et les montagnes. Okkkk…. Il n’a rien compris du tout mais hoche tout de même son visage de haut en bas en leur offrant un sourire poli, ayant clairement l’air de n’avoir rien écouté. Mais quand bien même la Suisse lui paraît être un endroit propice au calme et au repos (faudrait peut-être qu’il emmène Wanda là-bas, tiens, notons cette idée quelque part), il n’est pas d’humeur à jouer les touristes donc lorsqu’elle lui propose le guide du Valais, il lui emboîte le pas en disant, d’une voix toujours souple mais guère chaleureuse :
« J’y penserai. »
Faux, mais il est un Grincheux poli alors il lui offre même un faible sourire avant de s’arrêter devant le taxi récalcitrant, qui fait d’abord mine de ne pas les voir, même quand la rousse essaye de le rassurer ; c’est une quête infructueuse, car l’homme leur lance un bref regard affolé avant d’accrocher le volant de ses deux mains, faisant froncer les sourcils du Soldat. Est-ce qu’il croit réellement qu’il va pouvoir redémarrer avec une aussi mauvaise visibilité ? Il hésite un instant à arracher la portière pour l’extirper de force mais, commençant un peu à perdre patience, Bucky lève ses cils noirs vers le visage de la rousse tout en lui tendant finalement sa main — humaine, pour se présenter à son tour :
« Bucky. Bucky Barnes. »
Lucky lui paraît être davantage un surnom qu’un véritable prénom mais, étant donné qu’il vient lui-même de se présenter avec un surnom, il ne va pas lui faire la remarque. Sa principale préoccupation ayant été l’homme cloîtré dans l’habitacle, il s’en détourne finalement en n’ayant guère l’énergie pour insister auprès de lui. S’il veut rester dans sa voiture cabossée, tant pis pour lui, c’est bien son problème. Lui, tout ce qu’il veut, c’est pouvoir déguerpir le plus rapidement possible et rentrer chez lui.
« Je n’ai rien, autant en finir vite. Et… Tant pis pour lui. »
Dit-il en lançant un bref coup de menton en direction du taxi, tandis qu’il aperçoit au loin son gant noir sur le bitume. S’éloignant alors de la jeune fille pour aller le récupérer, Bucky le glisse à sa main robotique tout en remuant légèrement ses doigts avant de se rapprocher de nouveau du bus, se demandant lequel est l’avocat… C’est qu’ils ont l’air tous assez jeunes.
« Vous êtes en vacances ici ? »
La question paraît un peu stupide, mais il ne savait pas comment la tourner autrement, et un « qu’est-ce que vous faites avec un engin pareil dans le Queens ? » ne semblait pas approprié.

@AIWENORE
Bucky parle en #618599


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MessageSujet: Re: [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé EmptyLun 25 Avr 2022 - 15:56




Ne pas perturber le trafic,
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A défaut de me prendre une soufflante, je me fais souffler dessus par un Mario de métal qui souffle. Il manque pas d’air ! Néanmoins, après un instant de surprise digne d’une chouette surprise en plein jour, je me reprends et m’en vais essayer de reprendre ce que l’autre a entrepris avec le taxi. Oui, "faudrait déjà le faire sortir de là" mais généralement un sourire ça aide en la matière ! Je pense qu’il sera plus facile de me parler à moi qu’à Luke Skygrogneur et donc, moyennant de le laisser promener dans mes célestes explications, je tente d’aller en faire avec le citron cabossé. Notez que je ne pense pas ça de façon raciste, juste taxiste. Quand au fait que l’optimisé pensera à ce que je lui fasse visiter le Valais, je me demande ce que ça doit être les visites touristiques avec quelqu’un qui a un balai dans le fondement… sans doute semblable une exposition d’art conceptuel avec un analyste. Des onomatopées concentrées sur une tête de grumpycat. D’un autre côté, on ne m’enlèvera pas de l’idée que Un Lapin Blanc dans une tempête de neige c’est quand même vachement ton sur ton comme peinture. Est-ce que cela compte comme une peinture si la feuille est vierge, d’ailleurs ? Histoire que le constat ne le reste pas, vierge, je vais me concentrer sur lui.

Vas-y Taxi, c’est bon. Vas-y Taxi, c’est bon-bon-bon.

Nan, y veut pas. Ni une, ni deux, ni les fois suivantes d’ailleurs. Bon ben je laisse là Taxi Vincent qui se prend pour un caméléon caché ou alors fait la peau de vache sur siège de cuir, ce qui est la même chose sauf que l’une est tannée et moi ça va pas tarder, pour en aller à l’optimisé sur lequel je ne vais plus pouvoir faire de jeux de mots puisqu’il se présente. "Bucky. Bucky Barnes". J’ai la tête de Daniel Craig un instant avec les mauvais sous-titres puis ensuite je me rends compte que ça ne fait pas JB mais BB et c’est plus la tête de Daniel Craig que j’ai dans la mienne, de tête. Sans compter que ça marche aussi : Vas-y Bucky, c’est bon.

« Je n’ai rien, autant en finir vite. Et… Tant pis pour lui. »

Vas-y Bucky, on t’casse les bonbons !

Et il le fait, se casser. Je le regarde faire avant de tourner ma tête vers le conducteur du taxi, d’hausser les épaules puis de suivre celui qui m’intéresse le plus. Il se penche, ressort sa main métallique, récupère son gant, rerange sa main métallique, se redresse et repart. Ah bah bon je suis alors. Il pense donc je suis ? D’ordinaire c’est l’inverse. Encore que je pense et ils suivent pas serait plus correct. Vis-à-vis de l’empirisme, pas des gens qui ne suivent pas. Enfin Bref.

« Vous êtes en vacances ici ?

- Nope, tournée,
réponds-je en essayant de récupérer l’attention de l’agacé en espérant ne pas récupérer l’agacement qui l’amènerait à se détourner, justement. Enfin, tournée sur place mais tournée quand même, techniquement. Je suis une Entertainer. »

C’est courant pour les artistes se produisant de ville en ville de résider dans des bus de tournée, économisant ainsi par rapport aux prix des hôtels et ayant leur chauffeur pour les conduire lorsqu’eux-mêmes se reposent – que cela soit dans le bus ou chez eux pour ceux qui préfèrent voyager en avion. Oui, il y a des artistes performeurs qui laissent leur chauffeur de bus conduire des jours sur les routes pendant qu’eux sont chez eux en pause et prennent l’avion pour retrouver le bus une fois à destination. Heureusement, je ne fais rien comme tout le monde et, outre qu’un bus c’est plus pratique qu’un jet, j’aime avoir ma maison qui me suit partout. D’ailleurs, suis-je la seule que cela ait chiffonnée que Batman ait une batmobile, non une batcar, ainsi qu’un batplane ? Personnellement, je l’aurai appelé Bat Force One ou Air Bat One. Mon jet est R Lucky One, pour ceux qui ne se le demandent pas. Lucky plane, s’eut été un pléonasme. Voilà-voilà !

Mains dans les poches et air fatigué, Enzo se dirige vers nous alors que Nathan se penche sur la fenêtre du taxi de devant ; lequel n’a pas l’air plus coopératif que celui de derrière et donc contribue à ce que tout le monde l’ait dans celui-ci. Le derrière. M’enfin bon, je suis pas la plus à plaindre dans l’histoire ainsi je ne le fais pas.

« Il ne se sent pas concerné par notre accident, il veut juste qu’on libère le passage pour lui et ses clients, expose mon avocat dont la lassitude a une pointe de satisfaction du fait que "si la diplomatie a échoué, c’est plus à lui de s’en charger". Du coup, il s’explique avec Nathan. »

J’acquiesce avant de répondre, me plaçant de biais entre les deux hommes pour faire les présentations.

« Ça marche, ou pas du coup. Du coup toujours, Enzo Lombardi, mon avocat, Bucky Barnes, notre renversé. Lui, il marche. »

Une seconde de pause le temps qu’Enzo suive ma pensée, ou pas, puis il tend une main vers Bucky.

« Enchanté, monsieur Barnes. Content de voir que vous n’avez rien… si nous pouvons faire quoi que ce soit pour nous excuser de la gêne occasionnée, dites-le lui. »

La traduction du regard amusé qu’Enzo me jette est probablement "genre apprendre à conduire" ainsi je lui rends un "t’as qu’à le faire si t’es pas content" qui nous renvoi au début de notre discussion.

« Sans doute peut-on vous déposer quelque part d’une façon plus douce que la première fois ? »

Ma proposition est parfaitement sincère et spontanée mais déclenche à mon ami une pokerface d’avocat qui me fait comprendre que j’ai peut-être dit une connerie.

« Nous pouvons effectivement nous installer à l’intérieur le temps de rédiger le constat. Je me permettrais juste de prendre quelques photos avant de partir, si vous voulez bien m’excuser.

- Il veut en finir vite du coup fais-en de même.
»

Je tends mon téléphone à mon ami qui s’en empare pour aller constater les dommages à notre arrière comme à l’avant de celui de derrière.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé EmptyJeu 19 Mai 2022 - 22:22


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Ayant abandonné l’idée de convaincre le taxi accidenté de s’extirper de son véhicule au pare-brise fracturé, tenant encore assemblé par un miracle éphémère car il était certain qu’à la moindre secousse sur la route, son pare-brise ne serait rien d’autre qu’un amas de morceaux brisés sur le capot ou sur les fauteuils avants, Bucky s’était intéressé à ses interlocuteurs tout en remettant correctement son gant noir à sa main robotique pour la dissimuler. Il apprit ainsi qu’ils n’étaient pas en vacances mais en tournée, ce qui l’avait poussé à croire qu’elle est une artiste ; il ne s’était guère étonné de ne pas la reconnaître car l’inverse aurait été davantage surprenant. Il ne regardait pas la télévision, ne lisait pas les magasines et n’était pas sur les réseaux sociaux. Néanmoins, il l’avait machinalement observé de haut en bas lorsqu’il l’entendit distinctement dire qu’elle était une « entertainer », car le vieux débris qu’il était ne comprit pas tout de suite ce qui se cachait derrière cette dénomination et crut, un court instant, qu’elle était une entraineuse. Et pas celles qui entraînent des équipes sportives. De ce fait, il était resté quelques secondes immobile, les bras croisés contre son torse et les sourcils froncés par une étrange perplexité car, il devinait fort bien qu’il n’était pas sur la bonne piste mais n’avait pas vraiment la volonté de chercher une autre explication. Finalement, ne sachant pas trop quoi répondre à cette information, il avait fini par forcer l’ébauche d’un sourire tandis qu’il rétorquait, le plus simplement du monde :
« C’est super. »
Il ne savait pas  trop si c’était une réponse adéquate mais, n’ayant pas d’autre réaction en stock dans son bras métallique, il avait habilement tourné le regard  sur la gauche pour détourner la conversation et accueillir l’homme qui s’appelait Enzo. Ce que le nouveau venu avait alors dit l’avait bien plus atterré que la possibilité que la rousse soit une entraîneuse, si bien que ses bras retombèrent le long de son corps alors qu’il reformulait, presque énervé de la bêtise de cette situation :
« Il s’en fout d’avoir le pare-brise en miettes, donc. »
Comme pour l’entraîneuse, il cessa finalement de vouloir comprendre et abaissa ses mains dans un signe d’abandon évident. Tant pis, il aura essayé. Glissant alors sa main humaine contre celle d’Enzo pour la serrer, il lui offrit un sourire cordial avant de glisser ses doigts dans les poches de sa veste sombre, ayant un peu de mal à entrevoir leurs liens. Son avocat la suivait dans le bus, donc ? Parce qu’elle avait l’habitude des accidents ? Se retenant de poser la question, il avait finalement sorti une main de ses poches pour l’apporter à son front, frottant sa tempe puis ses paupières cernées avant de répondre, las.
« C’est très aimable mais je n’ai pas besoin de me déplacer, merci… En revanche, je vous suis volontiers pour faire le constat. »
Au moins, il pourrait s’asseoir et, avec un peu de chance, elle lui proposerait du café. Ou de la bière.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé EmptyMer 1 Juin 2022 - 9:21




Ne pas perturber le trafic,
Ni trafiquer le perturbé

Parler de mon métier amène "Bucky, Bucky Barnes" à me détailler une nouvelle fois de haut en bas. Quoi, je n’ai pas l’air d’une artiste performeuse ayant pour but de divertir les gens ? Bon, actuellement peut-être pas ; surtout que le divertissement actuel est renversant. Je dirais bien que les autres aussi mais les gens sont assis, ça aide à correctement tomber sur les fesses. "Bucky, Bucky Barnes" les a aussi serrées que ses bras et ses sourcils, ce qui n’est pas peu dire. Est-ce que, sous réserve qu’il n’ait effectivement que le membre de mécanique, il peut se donner des frissons ou se faire pointer les tétons quand il croise les bras par temps frais ? Je n’ai absolument aucune idée de comment réussir à obtenir cette réponse de manière polie sans passer pour une perverse. Sans doute en posant interrogeant sur le système anti-engelure de sa prothèse. Ou en démontant celle-ci. Chose qui risque d’être encore plus dure à demander en plus de l’être, plus dure, que les éventuels tétons frigorifiés.

Le "c’est super" qui finit par me rappeler à mon interlocuteur montre que celui-ci est d’un convaincu tellement convainquant que je lui demanderai presque de le refaire en essayant de l’être moins ; convaincu et convainquant. Après, il a l’air de faire appel à mon avocat et celui-ci fait donc son boulot. Boulot qui décompose "Bucky, Bucky Barnes" ; même son bras métallique, ce qui est plutôt un succès matériellement parlant !

« Il s’en fout d’avoir le pare-brise en miettes, donc, conclut l’amélioré avec atterrement, amenant Enzo et moi à lever les sourcils de surprise puis à le froncer d’incompréhension à notre tour.

- Je parle du taxi de devant, précise vite mon ami, se tournant partiellement pour désigner d’une main l’autre taxi en pleine négociation avec Nathan. Celui qui a déboité et a amené Lucy à reculer…

- Le coupable de votre renversement, quoi,
approuve-je de la voix et de la tête, signalant que je suis innocente sans avoir à utiliser l’argument habituel, alors que la poignée de main se fait et que la discussion continue.

- C’est très aimable mais je n’ai pas besoin de me déplacer, merci, répond Bucky à ma proposition de le déposer d’une façon plus douce que la première fois, proposition n’étant donc pas une connerie malgré la formulation. En revanche, je vous suis volontiers pour faire le constat.

- Par ici,
dis-je alors qu’Enzo s’en va faire les photos et que Nathan gère celui qu’on ne peut pas voir en peinture. Vous n’avez aucun souci à vous faire, vous n’avez rien et j’ai une super-assurance. Je suis chez l’OBIF. A l’OBIF ? Anyway… »

Très franchement, le sourire que je fais à vanter les produits de la filiale familiale passerait crème dans une publicité et, je l’espère, a le même effet que la première (la crème) auprès de Bucky. Oui, je sais, l’expression c’est passer de la pommade mais j’utilise crème en tant que synonyme ; d’ailleurs, une crème cicatricielle est moins avantageuse du fait des plus grandes difficultés d’acheminer les protéines sur une plaie non-ouverte. Je le sais, j’ai voulu en faire deux, une saveur cerise et l’autre châtaigne, pour le FGS. Ça n’a pas marché. Et l’accélération métabolique sous forme de confiture, ça donne la diarrhée… Néanmoins, c’était pour la Science ! Et une référence culturelle.

Franchissant la porte ouverte de ma LM, j’avance dans un petit escalier en L franchissant les deux paliers de l’habitacle de conduite. Le premier, à l’angle du L, mène au côté du grand siège conducteur aux coussins rouges et de son poste de conduite des plus confortables. Franchement, on pourrait dormir dedans je trouve et c’est un problème que je rencontre mais chut. Le second palier amène à un siège plus petit, d’une même couleur, et à l’encadrement d’une porte coulissant dans un coffret ; porte actuellement ouverte et donnant donc sur une longue pièce de rouges, de bronze et de bois, au style luxueux. Sur la première partie, le sol est couvert de moquette et encadré de canapés rouges et confortable. Celui de gauche est surplombé d’un cran plan haute résolution et d’une petite fenêtre à stores baissés ; deux autres, deux fois plus grandes et séparées d’une paroi de bois avec lampe murale de bronze, se trouvent au-dessus de l’autre canapé, légèrement plus grand. A la fin des canapés se trouve, au sol, du carrelage. A gauche, c’est un coin cuisine tandis que, à droite, c’est une petite table dont le siège, rouge toujours, est surplombé d’une broderie encadrée. Deux coffrets de bois de tailles différentes ferment la pièce à l’instar d’une porte, au centre gauche, et d’un miroir de plein pied, au centre droit. Ce dernier nous renvoie nos images.

« Installez-vous je vous en prie, dis-je amicalement en désignant les extrémités les plus proches des canapés, lesquelles sont mitoyennes d’un guéridon marbré à gauche et d’une commode boisée à droite, laquelle est surplombée d’une stéréo et du poème Être Jeune encadré. Voulez-vous quelque chose à boire ? »

Je continue mon chemin jusqu’au tiroir vertical le plus proche du canapé de gauche, ouvrant un présentoir à alcool.

« J’ai du génépi artisanal et du whisky à l’érable, un peu de rhum… »

Je marque une pause dans ma réflexion penchée et mon regard aux bouteilles, fronçant les sourcils à une idée parasite mais pertinente.

« Ce qui est peut-être un poil fort pour du dix heures du matin, partage-je mon doute en levant les yeux vers celui à qui il est destiné. Sinon il y a de la bière au frigo. »

Sans refermer le tiroir au cas où, je me redresse et traverse la largeur pour ouvrir le coffret qui se trouver derrière le siège de la table ; lequel contient le réfrigérateur, dont l’intérieur de la porte est visible dans le reflet du miroir.

« Grimbergen ambrée, ils font pas de rousses, ou Kronenbourg blonde. »

Jo a deux marques de bières, l’ambrée caramélisée et sucrée pour après le sport et la blonde fruitée et florale pour après la journée, même si toutes deux sont au final affiliées à la même holding. D’ailleurs, faudra que je regarde si l’OE a des parts dedans, par curiosité.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé [Terminé] Ne pas perturber le trafic, ni trafiquer le perturbé EmptyVen 10 Juin 2022 - 0:55


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L’incompréhension parcourt les visages d’Enzo et de Lucy suite à ses mots soulevés de colère puis, quand ils rétorquent à la suite qu’il s’agit en réalité de l’autre taxi, Bucky hérite de l’expression d’incompréhension, fronce ses sourcils avant de tourner son menton en direction du fameux « responsable de son renversement » d’après la rousse mais, de sa position, caché derrière le bus des Suisses en perdition aux États-Unis, il ne peut pas l’apercevoir. Entre le taxi de derrière et de devant… Il y avait définitivement trop de taxis dans cette histoire et dans cette ville, un point qui aurait mis la rousse et le brun d’accord, s’ils en avaient parlé à haute voix.
« Je crois qu’on a pas trop la côte en tous cas. »
Conclut-il en ayant détourné les yeux vers le trafic fortement perturbé par leur faute, les voitures avançant à une allure bien moindre dans l’avenue centrale, si bien que les conducteurs leur jetaient des regards aussi haineux que froids, comme s’ils venaient de commettre un crime horrifiant, avant de tordre leurs nuques pour tenter d’apercevoir les détails de l’accident ralentissant leur progression.
ㅤㅤHeureusement, le Soldat ne reste pas bien longtemps dehors car il s’empresse de suivre la jolie rousse volubile, qui était, il le remarquait à peine, plutôt agréable. Il avait été secoué par le choc de son renversement comme elle l’avait si bien dit mais, à présent que la nervosité était retombée, et qu’il commençait à encaisser le fait qu’il n’avait pu voir Wanda, Bucky lui concédait une certaine sympathie, et admettait qu’elle avait été fort bienveillante avec lui depuis le début. Elle a l’air d’avoir beaucoup trop d’énergie mais, peut-être que le problème vient en réalité de lui : il n’en a pas assez.
« L’OBIF, c’est quoi ? »
Demande-t-il d’une voix plus claire, portant un très léger sourire amusé aux lèvres, signe qu’il commence à se détendre. C’est que la sociabilité n’est pas vraiment son fort, mais il fait des efforts. Du moins, il essaye de faire des efforts. Et c’est déjà pas mal.
ㅤㅤEssayant, donc, de paraître agréable et ouvert à son tour, Bucky suit la fameuse entraîneuse jusqu’au bus, dont l’intérieur est bien plus spacieux, luxueux et confortable que le suggère son apparence extérieure. En observant discrètement les lieux, tout en suivant docilement la jeune fille, il se formule l’idée que son bus est mieux aménagé que son appartement.
ㅤㅤComme elle le lui autorise, Bucky s’installe en bordure du canapé de droite, ses yeux parcourant encore l’habitacle durant quelques secondes. Il remarque le poème et, quelques secondes à peine après s’être assis, il se relève et s’avance jusqu’à ce dernier pour le lire dans sa tête, une sorte de sourire mélancolique venant bercer ses lèvres, jusqu’à ce que ses yeux croisent la date. 1945. Il le savait, mais cela ne lui renvoie guère de bons souvenirs. Du moins, les mauvais prennent le pas sur le reste.

Dos à la demoiselle, il inspire profondément tout en chassant ces pensées moroses de son esprit afin de pouvoir se retourner vers elle en abordant un sourire qui, certes était sincère par la volonté, mais qui sonnait pourtant faux.  Retournant à sa place tandis qu’elle lui expose sa collection d’alcool, il ne peut réprimer un léger rire en entendant sa remarque concernant l’heure bien matinale. Mais pour lui, ce n’est pas vraiment le matin. Il n’a pas dormi et ne cesse de penser à Wanda, qu’il imagine seule, plongée dans une tristesse infinie. Comment pourrait-il dormir avec ces images en tête ? Comme pour les souvenirs de son passé d’assassin : il va se maintenir éveillé jusqu’à ce que son corps s’écroule, épuisé.
« Une bière fera l’affaire, n’importe laquelle, merci. »
Dit-il en posant un regard amical sur elle, la courbure de ses lèvres serrées l’une contre l’autre se relevant pour signifier l’ombre d’un sourire. Après quoi il reprend la parole, en oubliant un peu la raison de sa présence : le constat.
« Vous l’avez aménagé vous même, ce bus ? Il est incroyable. »

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