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The (Dark) Phoenix
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MessageSujet: [Terminé] Don't try to help me [Terminé] Don't try to help me EmptyVen 25 Fév 2022 - 23:00


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7 JUILLET 2024 AVEC CHARLIE SWANSON ET KATH' H. HUNTER

Son souffle court était si bruyant qu’elle avait l’impression de bouillir de l’intérieur ; elle courait sans pouvoir s’arrêter, sans pouvoir se retourner, mais au fur et à mesure qu’elle avançait en direction de la sortie du tunnel, de la lumière si pâle et si forte qu’elle ne laissait rien discerner après son rideau blanc, celle-ci semblait s’éloigner, se rallonger. Elle pouvait le faire… Elle devait le faire… Mais elle avait si mal aux côtes qu’elle n’arrivait presque plus à respirer, et ses jambes étaient tant contractées que l’effort était de plus en plus douloureux à chaque enjambée, mais elle ne quittait pas son objectif de vue : derrière elle, dans son dos, elle sentait la présence froide du monstre qui l’avait relayée au second plan… Il n’était plus une ombre sans visage. Il avait ses traits.

Elle était le monstre.
Elle l’avait toujours été.

***


Quatorze heures. Elle est en avance. C’est de sa faute mais, mauvaise à souhait, elle bourgeonne dans son coin, râle en observant les contours du paysage qui l’entoure, jette une oeillade féroce à la montre de son poignet comme si l’heure allait avancer plus vite sous la menace de son oeil doré, avant qu’elle ne tape finalement du pied en grognant d’agacement. L’endroit est pratiquement désert, et les rares personnes en ces lieux ne font pas véritablement attention à la gamine qu’elle est encore en apparence : le dos accolé contre la façade d’un immeuble miteux, les bras croisés contre son buste féminin dissimulé sous un pull beige, elle s’impatiente déjà.
Il faut dire qu’il lui a fait miroiter de belles choses lors de leur dernière entrevue… Il a quelque chose à lui dire, quelque chose d’important à lui proposer, il souhaite lui soumettre une idée de grandes envergures. Laquelle ? Elle l’ignore mais elle est persuadée que le discours de l’agent va avoir lui plaire. Du moins, il a plutôt intérêt… Il a déjà fait les frais de sa colère, il doit savoir que la contrarier n’est point une bonne idée.

Dix minutes passent. Elle soupire de plus en plus souvent, de plus en plus fort, et l’un de ses bras pend toujours le long de son corps tandis que l’autre surpasse son ventre plat, trop plat d’ailleurs… Depuis quand n’a-t-elle pas mangé ? Jean est dévorée par le stress, le Phoenix est rongé par la colère.

Faisant quelques pas autour de l’immeuble, le contournant pour longer sa façade afin de se dégourdir les jambes et de dissiper la nervosité liée à l’attente, elle marche d’un pas lent sans remarquer la présence, au-dessus d’elle…

@AIWENORE
Le Phoenix parle en #cc6633


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MessageSujet: Re: [Terminé] Don't try to help me [Terminé] Don't try to help me EmptyDim 6 Mar 2022 - 3:37


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07 juillet 2024 - début d'après-midi
Rue du Queens

Depuis l’altercation au White Rabbit Hole, j’ai décidé de garder un œil sur ce monstre. Charlie Swanson. J’ai obtenu son nom et prénom, après cette soirée. Pas si difficile à avoir pour le coup mais la suite …
J’ai étudié cette personne, j’ai tenté de me renseigner. État civil, actes passés, assurance, permis de conduire … j’épluche tout, je tente toutes les pistes mais ce que je trouve, ça ne va pas, ça ne colle pas. Il y a quelque chose de pas net,  … ce que les papiers me montrent est une façade, j’en suis sûre. Les papiers un à un sont corrects, des faux probablement fait par des professionnels si ce n’est des employés de l’Etat mais ensemble, cela présente une réalité trop propre, trop … Non, je sais que c’est loin de la réalité. Rien qu’au niveau des dates.
Il a un truc, derrière cet homme, je le sens, je le sais mais je n’arrive pas à mettre le doigt sur quoi …
Alors j’ai commencé une surveillance de cet homme. Un micro placé proche de la sortie de secours du White Rabbit Hole où les employés faisaient leur pause pour entendre les rumeurs . Des photos de loin … pour le coup, mes vieux réflexes sont revenus assez vite. Et je l’ai suivi, pendant plusieurs jours, essayant de capter le maximum d’informations.

Je finis par avoir une info. Un rendez-vous avec un allié. Le Queens, dans l’après-midi. Une adresse, l’heure précise. Je n’ai pas besoin de plus.

Le jour J, je suis présente, habillée assez discrètement de noir. Je me suis trouvé une planque, en montant par l’un des escaliers de secours. Le batiment à côté du lieu de rendez-vous était vide, un squat. Alors je me suis installé au 3ème étage, derrière l’une des fenêtre brisée, dès midi sonnante. Mon téléphone dans la poche, j’ai mon appareil photo en main, espérant faire de nouveaux clichés me permettant de comprendre qui est celui qui se cache derrière le “charmant” Charlie Swanson.
Une personne s’approche… Je relève mon appareil photo mais à travers la lentille, ce n’est pas Charlie que je vois …

-Jean …

Le murmure m’échappe alors que sa chevelure rousse apparaît à mes yeux. Qu’est-ce qu’elle fout là. Entre la surprise et l’incompréhension, je l’observe, prête à sauter de mon perchoir pour venir la rejoindre et la faire fuir le plus loin possible d’ici, de cet homme. Il ne faut pas qu’il la trouve là, il lui fera du mal, je le sais. Alors que je m’apprête à sortir de ma cachette pour la rejoindre, par le zoom de mon appareil photo, je vois ses gestes. Elle regarde sa montre. Elle a l’habitude non pas d’une personne perdue mais d’une personne qui attend … qui attend un rendez-vous…
Non, ça ne peut pas être elle quand même ?!
J’augmente le zoom, l’examinant. Son visage me fait presque peur. Depuis quand elle n’a pas mangé ? Et son expression …
Quelques minutes passent, minutes durant lesquelles je suis très attentive au moindre de ses gestes. Il y a quelque chose qui cloche. Je le sens, je le sais …
Il faut …
Je saisis dans ma poche mon téléphone et passe en revue mon répertoire. Il n’y a personne que je puisse vraiment appeler, personne à part …

Sérieusement … putain j’en suis vraiment réduite à ça.
Non arrête de faire la gamine, y a urgence. Alors je compose le numéro et avant même que le Perfect Boy ne demande qui c’est, je le coupe, murmurant furieusement :

-Scott ? C’est Kath. Chut, dis rien et écoute moi bien ! Je suis dans le Queens, entre … Mais écoute moi putain de merde. Jean est là, elle est en bas, juste dans la rue, elle est bizarre. Elle a l’air …

Je jette un regard en bas, elle est étrange, vraiment. Je redonne la précision de ma position, l’adresse exacte avant d’ajouter :

-La personne qui a rendez-vous ici est dangereuse. Il faut que tu préviennes Charles. Il faut le prévenir maintenant. Si elle ne sait pas qui il est, elle est en danger, vraiment…

Mes yeux ne décollent pas de Jean. Il reste encore un peu de temps avant que l’autre n’arrive… et je ne peux pas attendre, je ne peux pas laisser ça arriver.

-Ecoute, je descends, préviens Charles, préviens n’importe qui, je raccroche pas, essayez de me géolocaliser ou je ne sais quoi mais venez l’aider, elle est en danger.

Puis je décroche le téléphone de mon oreille et mets en muet l’appel. Scott pourra gueuler tous ses poumons, personne ne l’entendra. C’est peut être pas le bon plan quand même mais je dois tenter le coup. Je ne peux pas laisser quelque chose lui arriver.
Après avoir jeté un coup d'œil aux alentours, je sors de ma cachette, sans un bruit. Le téléphone finit ma poche alors que je range mon appareil photo dans un sac bandoulière. En trois sauts et deux acrobaties, je tombe face à elle, en lui laissant qu’à peine le temps de réagir avant de m’approcher d’elle, prête à lui prendre le poignet pour l’entrainer à ma suite :

-Jean, qu’est-ce que tu fais là ? Il ne faut pas rester ici, c’est dangereux. Suis-moi s’il te plait, il faut faire vite, on a pas le temps.

Je prie intérieurement pour qu’elle m’apprenne que j’ai tort, que ce n’est pas Charlie qu’elle attends mais quelqu’un d’autre ou alors qu’elle me dise qu’elle ne sait pas qui est Charlie. C’est probablement ça, elle ne doit pas savoir à quel point cet homme est un monstre … Scott doit encore entendre tout ce qu’on dit, j’espère qu’il a branché les deux demi-neurones qui composent son cerveau de quarterback et qu’il agit de son côté. Pour une fois que je lui demande quelque chose … mais c’est trop important, ça dépasse la rancœur que j’ai pour lui. Il s’agit de Jean et même si lui et moi on ne s’aime pas, je sais qu’il fera tout pour elle.


@Jean Grey &  @Charlie Swanson
@Scott Summers  (caméo)




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MessageSujet: Re: [Terminé] Don't try to help me [Terminé] Don't try to help me EmptyDim 6 Mar 2022 - 17:59


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Caméo - Scott Summers



« Eh, eh, eh, eh, eh, eh, eh, eh, eh, eh, Stop telephonin' me, Eh, eh, eh, eh, eh, eh, eh, eh, eh, I'm busy, eh, eh, eh, eh, eh, eh, eh, eh, Stop telephonin' me, Eh, eh, eh, eh, eh, eh, eh »
Encore une journée de plus à passer à chercher la rousse. Où pouvait-elle donc bien se trouver ?! Il n’avait que de maigres indices et il n’était pas Sherlock Holmes non plus. Raven et lui avait exploités différentes pistes mais rien. Il n’avait rien.

Dans le jardin du manoir, à l’ombre d’un grand arbre, celui sous lequel il avait vu Jean pour la première fois, il notait sur une feuille tous les différents indices qu’ils avaient pu récolter, et les lieux visités. A force il avait tendance à visiter les mêmes plusieurs fois… Mais on ne savait jamais.

Carnet et crayon dans la main il écrivait, d’une écriture assez lisible pour un garçon. Il listait, encore deux trois idées qui lui venait à faire dès qu’il aurait fini. Mais il allait devoir faire le plein de sa moto avant de repartir.

Une fois une nouvelle liste de lieu inscrite, il se releva de l’herbe pour se diriger vers le garage. Le brun sortit sa moto, l’enfourcha avec un peu de nostalgie en repensant à son premier rendez-vous avec la rousse, et roula en direction de N-Y jusqu’à une station-service.

Le mutant fit le plein, et se rendit à la caisse de la station service pour aller payer. Son porte-feuille sorti de sa poche et son téléphone posé sur le comptoir le temps de sortir quelques billets, il fronça les sourcils en voyant son téléphone s’allumer avec un numéro qu’il ne connaissait pas. Il eut alors un espoir. Peut-être que c’était Jean ?

Scott glissa les billets en indiquant au caissier de garder la monnaie et s’empressa de décrocher le cœur battant.

-         Scott Summers. 

Il eut à peine le temps de prononcer son nom, qu’une voix chuchotta au téléphone. Et cette fois-ci son cœur fit vraiment un raté.

-Scott ? C’est Kath. Chut, dis rien et écoute moi bien ! Je suis dans le Queens, entre … Mais écoute moi putain de merde. Jean est là, elle est en bas, juste dans la rue, elle est bizarre. Elle a l’air …

La jeune femme ajouta l’adresse précise qu’il s’empressa de mémoriser ouvrant en parallèle son application pour entrer l’adresse tout en écoutant la rousse incendiaire.

-La personne qui a rendez-vous ici est dangereuse. Il faut que tu préviennes Charles. Il faut le prévenir maintenant. Si elle ne sait pas qui il est, elle est en danger, vraiment… (…) Ecoute, je descends, préviens Charles, préviens n’importe qui, je raccroche pas, essayez de me géolocaliser ou je ne sais quoi mais venez l’aider, elle est en danger.

- J’arrive.

Indiqua le mutant d’une voix tendue ayant compris qu’il ne pouvait pas dire grand-chose de plus et que la situation était tendue. Son application lui indiquait encore 25 min de route pour se rendre à l’adresse exacte de Kath. Merde. C’était beaucoup trop. Il pouvait le faire en 15.

En quelques pas il arriva à sa moto, remis son casque. Il bénit un instant son casque qu’il avait eu l’intelligence d’acheter Bluetooth. Son téléphone se connecta automatiquement, et Scott s’élança après avoir installé son GPS, tout en écoutant tout ce qui se déroulait dans le Queens. 

(c) DΛNDELION
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MessageSujet: Re: [Terminé] Don't try to help me [Terminé] Don't try to help me EmptyVen 11 Mar 2022 - 20:33


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7 JUILLET 2024 AVEC CHARLIE SWANSON, KATH' H. HUNTER ET SCOTT SUMMERS

L’heure avance, sa colère tourne. Elle s’appuie contre le mur, fait claquer sa langue contre son palais, regarde de l’autre côté de la rue avec insistance, tapote nerveusement ses doigts contre son coude plié, fait les cent pas en bousculant négligemment un passant… Et bourdonne dans son coin car aucune trace du mutant ailé. Elle marmonne parfois des mots incompréhensibles, mais qui s’apparentent à des insultes concernant celui qu’elle considère comme étant un retardataire ; pas de beaucoup puisqu’elle est arrivée en avance, mais la rétrospection de s’avouer un peu de culpabilité ne l’effleure pas tellement. « Qu’est-ce qu’il fout… » Peste-t-elle en mordillant l’intérieur de sa joue, se disant qu’elle lui laisse encore cinq minutes pour arriver sinon elle s’en va : tant pis pour lui et sa fameuse proposition alléchante !

Les mains repliées en poings et appuyées sur ses hanches, elle contourne un peu le vieux bâtiment pour se dégourdir les jambes en attendant que ces fameuses cinq minutes s’écoulent, loin de se douter qu’elle est observée par des yeux familiers…

- Jean, qu’est-ce que tu fais là ? Il ne faut pas rester ici, c’est dangereux. Suis-moi s’il te plait, il faut faire vite, on a pas le temps.

Le Phoenix sursaute silencieusement lorsqu’une silhouette rouge et agitée apparaît sous ses yeux, se met aussitôt à lui parler et attrape même son poignet pour s’accorder avec ses mots : d’abord pris au dépourvu, il se laisse faire pendant un quart de seconde, le temps de se remémorer le visage de celle qui se positionne en protectrice à l’égard de Jean. Kath’… L’orpheline grimpant aux façades. Elle était tellement insignifiante à ses yeux qu’il l’avait oubliée, celle-là. Mais qu’est-ce qu’elle faisait ici, au juste ?

Le calme avant la tempête n’est que trop court pour que la prisonnière puisse entendre l’orage gronder ; lorsque la foudre s’abat sur elle, il est déjà trop tard pour fuir…

Mimant d’abord une complète et absolue docilité, il l’avait suivie sur quelques pas avant de lui répondre, d’une voix trompeuse à souhait : « Ah oui, tu as raison… » Une expression fielleuse prenant forme sur son visage, effaçant toute trace de la douce et affable rouquine que Kath’ avait connu, le Phoenix immobilise ses pieds pour rester derrière le bâtiment, à l’abri des possibles regards indiscrets. La tournure des évènements lui plaisait, bien mieux que tout ce que Charlie aurait pu lui proposer d’ailleurs.
Un sourire amusé se dessine au coin de ses lèvres closes, et il libère soudainement sa main pour attraper son poignet à elle, le tordant sans la moindre hésitation pour l’interrompre dans sa marche tout en la gardant près de lui. Elle l’a vu. Elle ne doit pas lui échapper. « Tu n’imagines pas à quel point c’est dangereux, ici. » Une pulsion mauvaise traversant sa figure et sa lèvre supérieure, il la pousse en arrière pour la plaquer contre la façade poisseuse du bâtiment, la paralysant à l’aide de sa télékinésie ; elle peut encore bouger les yeux et parler, mais son corps est aussi lourd que la pierre, impossible de faire le moindre mouvement malgré toute sa bonne volonté. Derrière la main tendue en sa direction, le visage de Jean apparaît alors : impassible, véritable muraille de froideur et de sévérité, sa peau est traversée par  de multiples crevasses dorées qui apparaissent un peu partout, lézardant son épiderme comme si un brasier ardent était en train de la recouvrir entièrement. Ses yeux portent la même couleur et ne déclament guère davantage de douceur :  au contraire, ils semblent encore plus courroucés. « Kath’, ma chère Kath’… Tu as décidément bien peu de chances dans la vie. D’abord, tu te retrouves orpheline » Elle grimace d’un air faussement désolé, qui recèle davantage de moquerie qu’autre chose, avant de poursuivre sur le même ton : « Puis ton mentor se fait tuer sous tes yeux » Elle hausse ses épaules en écarquillant légèrement ses yeux, ajoutant d’une voix alors plus nerveuse : « Et, pour finir… Tu te retrouves face à moi. »

Elle l’observe quelques secondes, se délectant d’imaginer combien la londonienne est surprise d’être ainsi traitée par celle qu’elle considère comme son amie ; plus qu’un amusement, c’est une véritable euphorie malsaine qui secoue ses pensées en cet instant. « Je n’ai rien contre toi, mais… » Tandis qu’elle fait un pas vers Kath’, sa voix se fait étrangement douce, accentuée en surface par une cruauté encore voilée. « Je ne peux pas te laisser repartir, maintenant. » Aussitôt que la sentence est prononcée, son visage se ferme ; ses lèvres s’immobilisent dans un pincement ajusté à sa nervosité, ses yeux se figent de froideur et elle ressemble alors davantage à une statue de marbre qu’à une véritable personne humaine.

Sa main remue légèrement ses phalanges en remontant près du visage de Kath’, très vite rejointe par sa jumelle lorsque tous deux se déposent de chaque côté de son crâne pour l’assaillir d’une invasion télépathique malfaisante ; tandis que le visage de Jean s’incline légèrement en avant, elle lui impose de revivre les derniers instants aux côtés de son mentor décédé, Nathaniel...
Les images déchirantes, confiées par Kath’ lorsqu’elles s’étaient toutes deux retrouvées dans un taxi en direction de l’Institut quelques semaines plus tôt, servent à présent d’objet de torture contre la malheureuse en quête de vengeance : les cris de détresse et de souffrance se mêlent aux bourdonnements agressifs imposés le Phoenix, lui assénant des vertiges et des douleurs propres à sa mémoire. Elle est le vent cruel qui vient souffler sur les feuilles du passé pour raviver des souvenirs tortueux, lui faisant revivre, sans nul doute, le pire instant de sa vie, sans trêve. Le Phoenix s’amuse, il se délecte, il se repaît de sa souffrance sans compassion aucune.

La guerre vient d’être lancée.
La première offensive est mentale, psychique.
La seconde, elle, sera bien moins invisible.

@AIWENORE
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MessageSujet: Re: [Terminé] Don't try to help me [Terminé] Don't try to help me EmptyLun 28 Mar 2022 - 1:00


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07 juillet 2024 - début d'après-midi
Rue du Queens

Il a répondu, et au moins une fois, il n’a pas cherché à protester. Il a comprit, il a comprit que la situation est grave, assez pour que je l’appelle.
Je ne l’entends pas me dire qu’il arrive, je l’ai déjà muté, sinon j’aurais hurlé. Si je l’avais entendu, je l’aurais insulté, violemment. Je lui aurais probablement dit d’arrêter de jouer les chevaliers en carton et de faire ce que je lui ai demandé mais non, je ne dis rien de tout ça, je suis déjà en train de descendre, le téléphone dans ma poche intérieure de veste.
Je ne peux pas attendre, il faut que j’agisse, je ne veux pas qu’il arrive et ne la trouve là …
Je crois l’avoir entendu dire quelque chose alors que je tombe à ses côtés mais je n’ai pas compris et aussitôt, j’avance vers elle, la main gantée en avant pour prendre son poignet. Elle sursaute, je lui ai fait peur, bien sûr … Mais on a pas le temps. Je referme mes doigts avec le plus de douceur possible sur son poignet mais le geste reste pressé.

-Jean, tout va bien mais fais-moi confiance, il faut partir.

Je commence à l'entraîner à ma suite, en jetant derrière nous et devant nous des coups d'œil. Hors de question qu’on nous prenne à revers … Si j’avais eu juste une idée d’où allait venir la menace …

« Ah oui, tu as raison… »

Sa voix … Je crois qu’avant qu’elle ne s’arrête, cela me fait tiquer déjà. Je tourne la tête vers elle alors qu’elle s’arrête avant qu’on ne sorte de derrière le bâtiment. Mon regard remonte vers son visage et je vois… Il … est différent. Un frisson naît dans ma nuque et descend le long de ma colonne vertébrale, se diffusant jusqu’à chacune de mes veines. Un avertissement, un avertissement que je n’ai pas voulu écouter, trop concentrée sur mon amie et sur l’inquiétude que j’ai pour elle.
Pourtant, son visage, et le sourire qui est en train d'apparaître, un sourire qui n’a rien à voir avec celui que je lui connais. J’ai l’impression qu’elle n’est pas la même. J’essaie de réfléchir, de penser, mais avant que je n’y arrive, elle libère son poignet, me prenant par surprise. Mais qu’est-ce qu’elle a, je suis perdue pour le coup.

-Jean, qu’est-ce que …

« Tu n’imagines pas à quel point c’est dangereux, ici. »

Hein ? Quoi ? Je veux faire un pas vers elle, lui reprendre le bras ou l’épaule. J’ouvre la bouche pour lui parler mais aussitôt, je me sens comme attirer en arrière et ce n’est pas des mots mais un cri qui m’échappe tandis que je tente désespérément de me raccrocher à quelque chose, n’importe quoi ! Le choc contre le mur m’arrache un deuxième cri qui me coupe le souffle. Je suis … bloquée ?! Je tente désespérément de me dégager, de me libérer. Il faut que j’y arrive, il faut que je … Mais putain qu’est ce qu’il se passe ?!

-Jean ?!

J’arrive à parler, et à bouger les yeux mais rien d'autre. J’ai beau forcer, j’ai beau tout tenter, hurler à chacun de mes muscles de bouger, je n’y arrive pas, le dos plaqué contre ce mur. On dirait que je suis englué contre la pierre moite du mur. C’est … quand même pas elle qui fait ça ?!
Je fixe sa main tendue vers moi, je fixe son visage. Non, ça ne peut pas être elle ?!

-Qu’est-ce que tu fais ?! Si c’est toi arrête ça, je t’en prie !

Est-ce quelqu’un a pris son apparence ? Est-ce une illusion, un tour de force. Je ne la reconnais pas. Son visage … sa peau, on dirait qu’elle brûle de l’intérieur. Je la fixe, ne comprenant ni ce qu’elle fait, ni ce qu’il se passe.

« Kath’, ma chère Kath’… Tu as décidément bien peu de chances dans la vie. D’abord, tu te retrouves orpheline »

Non, ce n’est pas Jean, ça ne peut pas être Jean … Cette phrase résonne dans mon esprit alors que son expression change, encore mais semble … fausse.

« Puis ton mentor se fait tuer sous tes yeux »

La personne que j’ai rencontré, celle qui m’a aidé n’aurait jamais eu pareil mots et comportements. Surtout pas sur lui, surtout pas après tout ce que je lui avais montré. Elle sait que Nathaniel

-Jean, arrête, ça suffit …

« Et, pour finir… Tu te retrouves face à moi. »

Mais qu’est-ce qu’elle veut dire ? Je ne comprends rien, j’essaye encore de me dégager de ce “piège” sans lien mais je n’y arrive pas, je suis bloquée, impuissante face à ce qui m’arrive et arrive à mon amie. C’est un cauchemars, c' est …

« Je n’ai rien contre toi, mais… Je ne peux pas te laisser repartir, maintenant. »


Tant en parlant, elle s’approche de moi et je ne peux que la fixer, sans pouvoir bouger. J’en oublie d’ailleurs tout le reste, Scott, le téléphone et même Charlie. Pour l’instant, je ne vois plus qu’elle, et son visage qui me semble si étranger…

-Jean, qu’est-ce qu’il t’arrive ?! Explique-moi, je t’en prie, s’il te plait…

Sa main tendue vers moi bouge, et je la fixe. Je n’ai pas peur pour moi, j’ai peur pour elle à cet instant. J’ai peur de ce qu’il lui arrive. Elle n’a jamais agi comme ça, jamais avec les autres. Même à l’Institut, je l’ai vu si douce, gentille, prévenante avec les autres, les élèves, et Charles…
Pourvu que Scott ait fait ce que je lui ai demandé, pour une fois.
Jean continue à avancer, sa deuxième main s’approche de mon crâne et …
mes pensées semblent s’interrompre, s’arrêter, et je me retrouve face à …
Nathaniel… Il est là, face à moi. Ma respiration est courte, j’ai mal, ma main est trouée, une flèche vient de la traverser. Et il est là, face à moi, planté dans le mur par une sorte de javelot ou je ne sais quoi. Il est là, me tient ma main avant de murmurer : “ Pardonne-moi …”
Je sens le mur se dérober, il me lâche la main, je tombe en arrière, je sens la pluie tomber sur mon corps déjà en partie couvert de sang. J’entends ma voix crier son nom, je vois un sourire sur son visage et je lis ses lèvres une phrase, une phrase qui me brise le cœur avant que le flèche ne se fiche dans le sien…

-AAAaaaaaaaah !! Non … Aah !!

Je crie, je hurle, alors que ses instants passent et repassent en boucle. Cela revient, encore et encore, toujours aussi douloureux, si ce n’est plus à chaque fois, arrachant un morceau de mon âme à chaque fois…
Je continue de crier, fermant les yeux, serrant les dents. J’ai mal, à l’esprit, au corps. Je ne comprends rien à ce qu’il se passe, je ne comprends rien à ce qu’elle fait. Au milieu pourtant de mes pensées, de ma spirale de souffrance, quelques mots continuent de résonner, dans un écho de plus en plus faible : “ce n’est pas Jean”.
Dans un instant de calme, au milieu de cette tourmente, je murmures, le souffle court.

-Arrête ça, je t’en supplie, pas encore une fois …



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MessageSujet: Re: [Terminé] Don't try to help me [Terminé] Don't try to help me EmptyMer 6 Avr 2022 - 18:25


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7 JUILLET 2024 AVEC CHARLIE SWANSON, KATH' H. HUNTER ET SCOTT SUMMERS

Le supplice de Kath’, soufflé entre quelques cris de douleur et mots de détresse, conférait au Phoenix un bonheur presque exaltant, un plaisir qu’il ne se privait pas d’exprimer au travers de rires amusés et éclats rieurs, qui enjolivaient son visage d’une expression gravement malsaine, qu’on ne lui connaissait pas. Malheureusement créature tombée entre ses mains perfides, croyant retrouvée son amie mais faisant face à son Ombre bien moins bariolée de douceur, la belle londonienne avait bien du mal à comprendre ce qui lui arrivait et, pour cause : si la main suave était devenue châtiment, l’apparence du bourreau était semblable à celle qu’elle portait dans son cœur. Ainsi, le corps de Jean restait stoïque face aux implorations de Kath’, les tournant même en dérision par des rires effrontés et les recevant comme des acclamations, presque, des encouragements à poursuivre.
« Que je t’explique ? Mais que je t’explique quoi ? »
Lui souffla-t-elle d’une voix faussement ingénue en faisant mine de ne pas comprendre sa question, une main posée sur l’encadrement de son visage alors qu’elle l’obligeait à replonger dans son plus douloureux souvenir, un souvenir qu’elle connaissait fort bien pour en avoir été l’une des premières confidentes. Cette rencontre prenait des airs de trahison mais, dans l’esprit de Kath’, le faussaire était déjà démasqué : elle savait que ce n’était pas Jean qui lui faisait subir tout ça, que la Jean qu’elle connaissait n’aurait pu agir ainsi. Mais le Phoenix s’en moquait. Être démasqué ou non n’était pas le plus important… De toute façon, dans son esprit, Kath n’allait pas survivre à cette rencontre hasardeuse, fruit d’un destin cruel qui l’accompagnait depuis un moment déjà.
La voir souffrir avec autant de cruauté aurait pu lui arracher un soupçon de compassion mais… Il n’en fut rien. Le Phoenix observait Kath’ se tordre de douleur, il suivait des yeux les mouvements affligés de cette femme qui ne lui avait fait aucun mal, qui n’était responsable de rien, et ne parvenait pas à éprouver l’envie de l’épargner. Rien. Une profonde indifférence répondait aux supplications de la mutante piégée, maintenue dans une paralysie physique ne lui permettant point de s’échapper.
« Arrête ça, je t’en supplie, pas encore une fois … »
Sa main, fine et presque câline, avait délicatement replacé une mèche de ses cheveux derrière son oreille avant de caresser sa joue, une moue s’affichant alors sur sa bouche gercée :
« D’accord, c’est fini… »
Voilés d’une douceur mensongère, les mots avaient été promesse tenue. Néanmoins, Kath’ n’eut que très peu de répit. Quelques secondes après, Jean avait remonté sa main gantée vers le haut et, retirant lentement le gant de celle-ci, elle l’avait défiée du regard ; sans un mot, sans un geste, le Phoenix fit exploser l’une des dernières vitres du bâtiment abandonné derrière lequel elles étaient cachées et, attirant un morceau de verre jusque dans sa paume, elle laissa un sourire mesquin emplir ses lèvres.
« Passons aux choses sérieuses. »
Sans lui laisser le temps de réagir ou même de comprendre, Jean avait planté le morceau de verre pointu dans la main de Kath, à l’endroit même où la flèche avait percé sa paume, y creusant une plaie bien plus grande ; dents serrées, mains crispées autour de ce débris de verre, le Phoenix s’était tant engorgé de colère que, l’espace d’un instant, l’on aurait pu croire que l’espace tout autour avait tremblé avec lui.
Se reculant finalement de quelques pas en essuyant machinalement sa main tâchée de sang contre son pull beige, elle avait grimacé de dégoût avant de reposer les yeux sur Kath’, un nouveau souffle de colère s’emparant d’elle ; c’était sa faute, tout ça. Sa faute à elle. Cela ne pouvait en être autrement.
« Tu vois ce que tu m’obliges à faire ! »
Peut-être que le Phoenix n’était pas aussi insensible qu’il ne le croyait… Peut-être que la douleur de la mutante le touchait tout de même un peu, malgré lui. Et cela l’enrageait.
Un grognement furieux passant la barrière de ses lippes, il avait relevé ses mains avant de les refermer en poings, soulevant le corps de Kath’ par la pensée pour la jeter contre la façade avec une force étonnante, si bien que le mur s’était fissuré d’une entaille au centre de l’impact ; le craquement, semblable à celui d’un os qu’on brise, le fit s’arrêter presque aussitôt. Fermant les yeux quelques secondes, le Phoenix la fit retomber sur le sol en essayant de réguler sa respiration malmenée par les événements quand, tout à coup, une illumination de curiosité au milieu du chaos :
« Et toi, d’ailleurs, qu’est-ce que tu faisais ici ?! »
Elle avait parlé d’un danger… Est-ce qu’elle savait pour Charlie ? Les sourcils froncés, les yeux légèrement plissés, le Phoenix attendait une réponse. Et vite.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Don't try to help me [Terminé] Don't try to help me EmptySam 9 Avr 2022 - 17:41

Jean Grey & Kath H.Hunter & Charlie SwansonDon't try to help me.C’était aujourd’hui le jour ou j’avais rendez vous avec ma cible, un rendez vous qui allait surement découler sur une collaboration intéressante et très utile pour moi et Hydra. Elle n’était pas la même depuis quelque temps, comme contrôler par une force et cette force n’avait pas l’air d’aimer le côté lumineux de la force. Bien sûr je ne m’en plaignais pas, loin de là j’avais hâte de pouvoir faire quelques atrocités avec elle. J’avais décidé d’arriver un peu en retard car il fallait que je vois un agent de liaison d’Hydra mais alors que je commençais à me rapprocher du lieu de rendez-vous que je sentis des trucs inexplicables qui ressemblait à des secousses et c’est la que je vis mon rencard et la gamine qui avait le feu en elle.

Je plongeai alors que je parcourais le ciel pour atterrir à quelques mètres des deux, a peine arrivé mon sourire se vit sur mon visage en voyant ce que ma chère et tendre futur associé faisait à cette fouineuse.

“On dirait que j’arrive au meilleur moment dis donc, je t’en prie continue ne t’arrête pas pour moi. D’ailleurs désolé du retard un petit imprévu bien moins intéressant que le tiens.”


Je regardais les deux à tour de rôle avec les yeux qui devenaient rouge et un sourire content et malsain qui parcourait mon visage. Je ne savais pas pourquoi la fouineuse était là mais Jean lui avait demandé alors j’attendais avec attention ce qu’elle pourrait répondre à cette bonne question. Je ne pensais pas que mon rendez-vous m’amènerait vers un autre de mes objectifs mais c’était bien le cas. Si je croyais en dieu, je l’aurais sûrement remercié.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Don't try to help me [Terminé] Don't try to help me EmptyVen 22 Avr 2022 - 18:40


Don't try to help me
I will try no matter what
ft Jean Grey

Have you ever had to be the one to sail away,
Have you heart torn apart, feel your love float astray
Do you remember all the sounds, when I found you by the lake
And how the water seemed to call your name
I'll never let you down, never let you down



07 juillet 2024 - début d'après-midi
Rue du Queens

À mes cris, il n’y a comme réponse qu’un visage froid, parfois éclairé par un éclat de rire sadique. Je sens dans ma poche le téléphone. Pourvu que le perfect boy ait appelé Charles. Pourvu qu’il m’ait écouté pour une fois.

« Que je t’explique ? Mais que je t’explique quoi ? »

Sa voix … “Elle” joue avec moi. On dirait l’Archer, il en a la cruauté. Je veux me dégager, m’extraire de son emprise invisible. Même mes pouvoirs me semble impossible à utiliser. Mais de toute façon, même si “elle” face à moi n’est pas Jean, comment m’attaquer à elle sans blesser mon amie…

Mais je n’ai le temps de réfléchir qu’elle me replonge dans le feu, le sang et la peur, face à la mort et la terreur, face à l’archer et Nathaniel. Mes hurlements doivent s’entendre dans les alentours et vriller les oreilles du playboy de l’institut, mon coeur résonne dans ma poitrine comme un tambour de guerre.
« Je t’aime Petite Flamme »
Cette phrase résonne dans mon esprit, avec toute la douleur qu’elle comporte dans ses mots. Je finis par “la” supplier d’arrêter. Je peux subir combien mais pas ça, pas encore, pas ainsi. Je n’ai pas fini ou même vraiment commencer son deuil. Alors revoir sa mort encore et encore, cela détruit le peu qu’il reste de mon palpitant déjà sur-sollicité.
La vision s’efface, disparait. Je sais la main de cette … “Jean” repoussé mes cheveux derrière l’oreille. J’ouvre difficilement les yeux sur son visage :  

« D’accord, c’est fini… »

Sauf que loin de me rassurer, cela m’arrache un long frisson. Je ne peux toujours pas bouger, je suis toujours plaqué contre ce mur, encore prisonnière “d’Elle”...
Prisonnière et surtout marionnette. Si je n’arrive pas à me mouvoir, elle au contraire le peu et je vois ma main remonter le long de la paroi, ma main couverte d’une mitaine. A quoi elle jouait ? Je tente de retenir ce mouvement mais à part faire apparaitre des étincelles, cela n’a aucun autre effet que de m’épuiser. Mon regard croise celui de “Jean” et avant que je ne puisse poser une question ou même émettre un son, une des rares vitres rescapé explose à côté de nous. Un morceau, semblant être doué de volonté propre, vient jusqu’à la paume de la rousse, lui faisant apparaitre un sourire qui me glace le sang :

-Qu’est-ce…

« Passons aux choses sérieuses. »


Un geste, et le sang jaillit, m’arrachant un hurlement plus grand encore que les autres. Le verre se teinte de pourpre alors que celui-ci glisse sur la surface. Mon souffle est coupé par la douleur, j’en regrette presque la flèche qui à côté me semble être une douce caresse. Je tente de refermer mes doigts, mais j’ai l’impression que cette fois-ci, les nerfs ont été touchés, ou d’autres éléments que le premier projectile avait épargnés, cela me fait juste cracher de douleur.  Si je n’étais pas cloué au mur, je tomberais probablement au mur, en tremblant. Un tremblement partagé je diras mais bien différent entre le sien et le mien. Rage et souffrance, trop souvent liés pour le pire.
Je ne l’ai même pas vu reculer, je ne relève la tête qu’à son cri, son cri que je comprends qu’à peine. Ce que je l’oblige à faire… mais de quoi elle parle ?

« Tu vois ce que tu m’obliges à faire ! »


De quoi elle parle ? Je respire très doucement, essayant de contenir les élans de ma main. Je serre les dents, priant silencieusement pour que l’autre crétin de membre de boys band ait fait ce que je lui ai dit. Charles doit nous aider, il le faut.

-Jean … ou plutôt “Toi”, qu’est-ce que tu es …?


Une sorte de possession ? Un télépathe qui a prit son corps et la contrôle ? Un démon ? Autre chose encore ?
Je la fixe, cherchant une idée, n’importe quoi. Mais encore une fois, je suis prise de vitesse. Je vois ses mains se relever, et mon corps ne m’appartenant depuis un moment suivre le mouvement, flottant dans les airs pendant un instant, un instant hors du temps, de l’espace jusqu’à ce que je rencontre avec bien plus de violence cette fois le mur de brique. Un cri pour toute première réponse, je sens que mes côtés n’ont pas aimé et craint que certains aient à nouveau cédé sous le choc. Ma tête frappe cette fois-ci aussi avec violence, me faisant voir noir le monde déjà trop sombre pour moi. Mon corps tout entier proteste et j’entends son râle intérieur tandis que je m’effondre, ventre à terre, sur le sol de la ruelle.
Le voile noir disparait pour être remplacé par un autre plus rouge. Je passe le dos de ma main sur mon visage : du sang.
Je tente de me redresser un peu, et je ne vois pas le téléphone qui est en train de glisser de ma poche, apparaissant aux yeux de ceux qui savent observer les détails. Entre ma main de nouveau blessée et mes os qui ont été largement éprouvé, j’ai hélas bien autre chose en tête à ce moment-là que de me soucier de ce petit appareil.

« Et toi, d’ailleurs, qu’est-ce que tu faisais ici ?! »


Qu’est-ce que je faisais ici ? J’ai un petit rire nerveux en réfléchissant à la réponse : Tenter de la protéger de ce que je pensais être un danger mais l’autre tête brulée n’est rien à côté d’elle. Je crache le sang que je sens monter dans ma bouche par terre, m’apprêtant à répondre quand je sens un souffle, une bourrasque,  au-dessus de nous. Je relève les yeux qu’au moment de l’atterrissage de Charlie qui en plus d’être un grand brûlé se trouve également être un plumeau géant.

-Dites-moi que je rêves …

Ah merde, je l’ai dit à voix haute. Je crois qu’à ce stade, je ne suis plus à ça près.

“On dirait que j’arrive au meilleur moment dis donc, je t’en prie, continue, ne t’arrête pas pour moi. D’ailleurs désolé du retard, un petit imprévu bien moins intéressant que le tiens.”


Je fixe le nouvel arrivant et au milieu de la torture que le moindre mouvement fait subir à mon corps, je sens la rage revenir de plus belle. Lui… j’avais dû foutre le feu à une boite de nuit pour lui échapper.

-Ce que je faisais ici ? Tu planques pas suffisamment tes traces alors je voulais voir avec qui était ce fameux rendez-vous. Mais Jean ou qui que tu sois, qu’importe ce qu’il t’a dit ou promit, ne l’écoute pas, il te mentira, il tuera, et réduira tout ce qui compte pour toi en cendre.


Ma main blessée contre moi, l’autre contre le mur, je me redresse, le téléphone penche dangereusement et je reprends :

-Je ne sais pas ce qu’il t’es arrivé, mais crois-moi, s’il te plait, et ne le suis pas.


Je me redresse d’un coup, retenant un petit cri. Le téléphone lui penche encore et tombe, s’écrasant à mes pieds sur le sol. Je ne le remarque même pas tout de suite, finissant par baisser la tête quelques secondes plus tard. Trop tard ? Probablement.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Don't try to help me [Terminé] Don't try to help me EmptyMar 26 Avr 2022 - 22:10


Don't try to help me.

« Ce n'est ni l'amitié ni la bonté qui nous manquent, mais nous qui manquons à l'amitié et à la bonté. » Marcel Jouhandeau


7 JUILLET 2024 AVEC CHARLIE SWANSON, KATH' H. HUNTER ET SCOTT SUMMERS

Lire l’incertitude et le désarroi dans les yeux de sa captive était un spectacle tout à fait saisissant, que le démon se cachant sous les traits d’une enfant autrefois opprimée se plaisait à observer ; sa colère l’aveuglait au point qu’elle se pensait légitime d’abattre sa fureur sur quiconque ayant le malheur de croiser sa route mais, au fond, était-elle aussi insensible qu’elle se plaisait à le croire ? Alors qu’elle venait de creuser une nouvelle plaie dans la paume persécutée de Kath’, enfonçant un large morceau de verre pointue sur l’ancienne blessure, sans nul doute aussi douloureuse physiquement que mentalement, Jean s’était reculée de quelques pas en l’entendant hurler de douleur, prenant sa souffrance comme un écho qui la rendait curieusement coupable, comme le premier déchirement venu fendre la carapace qu’elle s’était forgée au fil des années ; peut-être que, dans la folie de cette colère barbare et aveugle, réalisait-elle enfin qu’elle démontrait de la cruauté envers quelqu’un qui n’avait rien fait pour mériter ça ? Comme moi, pensa le Phoenix tout bas, comme moi. Tout à coup, alors qu’elle tournait presque le dos à Kath’, le Phoenix avait réalisé qu’elle n’était plus la victime essayant de se défendre contre un oppresseur indifférent, luttant pour survivre et agonisant dans un esprit cloisonné. Elle était devenue le bourreau. Elle était comme Charles.
ㅤㅤLes yeux écarquillés par cette pensée infâme qui l’effrayait inexorablement, le regard rivé sur le bitume sale qui lui donnait quelque peu l’impression d’onduler sous un vertige nerveux, Jean avait enfoui ses phalanges crispées dans ses cheveux pour les agripper, fermant les yeux à la suite pour essayer de se calmer, quand bien même cette réaction émotive laissait la possibilité à sa victime de s’enfuir : elle en était sûre, cette maudite pensée venait de Jean. Il n’y avait qu’elle pour avoir une telle compassion pour Kath’. Le Phoenix s’en pensait incapable, et surtout pas pour quelqu’un qu’il n’avait jamais côtoyé.
« -Jean … ou plutôt “Toi”, qu’est-ce que tu es …? »
Il ouvrit les yeux pour les refermer aussitôt, se sentant incapable de répondre à cette question pourtant simple, mais pourtant épineuse aujourd’hui : l’identité. Il n’avait pas de famille : pas de mère, pas de père et pas de soeur, alors il n’était rien pour personne. Il n’était même plus le seul occupant de son propre corps, puisqu’une autre était née quand il avait onze ans : ainsi, qu’était-il ? Rien. Personne.
ㅤㅤL’idée n’est pas particulièrement douloureuse, ni surprenante à vrai dire, mais cela ne l’avait pas empêché de se retourner vers la blessée pour lui lancer un regard emplit d’une souffrance indéchiffrable qui, dans la confusion du moment, scintillait dans ses yeux dorés comme un aveu qui ne pouvait être fait, pas encore du moins. Les lèvres pincées, le Phoenix avait longuement observé le visage de Kath’, presque tenté de lui faire confiance tout à coup, puis se ravisant finalement il avait lâché en détournant le menton, morne :
« Tu demanderas à Charles. »
Il avait discrètement reniflé en jetant un regard à sa montre, ne se rendant même pas compte qu’il venait, inconsciemment, de peut-être changer ses plans : s’il lui conseillait de demander des explications à Charles, c’est qu’il comptait finalement la laisser repartir vivante ? Ou alors, il n’avait pas vraiment de plan en tête et se contentait de réagir en fonction des pulsions qui traversaient sa peau. Mais s’il ne savait pas trop ce qu’il comptait faire, il voulait savoir pourquoi, elle, était là : sans qu’il ne puisse obtenir la réponse, Charlie fit son entrée. Il était en retard. C’est pourquoi Jean l’avait accueilli avec un regard noir réprobateur mais, ne lui accordant qu’un bref moment d’attention, elle avait rapidement retourné toute son attention sur Kath’ en croisant ses bras contre sa poitrine, écoutant attentivement sa réponse… Qui la fit d’abord sourire avec une tendresse presque mesquine, puis rire dans un éclat moqueur mais, curieusement, la moquerie n’était pas destinée à Kath’, cette fois. Elle la mettait en garde contre Charlie ?
« Allons… Si l’un de nous deux doit avoir peur de l’autre, c’est lui. »  
Jean n’avait pas besoin d’en dire plus ; elle avait déjà failli tuer Charlie par le passé (avec une regrettable facilité d’ailleurs) et ne craignait point l’agent d’HYDRA qu’il était. Elle le trouvait divertissant et, force était d’avouer qu’il était plutôt convainquant dans son genre, bien qu’elle n’avait pas encore officiellement cédé à leur appel. Néanmoins, ce fut la loyauté de Kath’ envers Jean qui occupa toutes ses pensées durant leurs échanges, car elle s’étonnait sincèrement de cet instinct de protection qui perdurait, alors qu’il aurait dû s’éteindre au détour de cette rencontre. Pourquoi Kath’ continuait de vouloir la protéger après ce qu’elle lui avait fait ? Cette réaction, bien trop loin de la compréhension du Phoenix, l’avait fait froncer les sourcils et desserrer ses bras croisés tandis qu’elle l’observait, le visage soudainement plus… doux. Elle pensait que tout le monde était comme Charles, aussi trompeur et cruel que lui mais… Peut-être pas, après tout ? Peut-être que Kath’ était différente. Peut-être qu’elle pourrait la comprendre. Peut-être que…
Son regard interrompit le fil de ses pensées troublées par l’hésitation tandis qu’il suivait le mouvement, presque discret et fluet, du téléphone s’échappant de sa poche.
« Qu’est-ce que… »
Lorsqu’il rencontre le sol, le téléphone, tombé à plat, s’illumine sur l’affichage d’un appel en cours ; le décompte des minutes avance tandis que Jean se rapproche de quelques pas, soulève le téléphone d’un geste pour que celui-ci remonte jusque dans sa main et… Scott.
« Alors ça tu vas m’le payer. »
La colère déforme ses traits, grossit ses yeux, embrase sa peau de lueurs dorées et, tandis qu’elle détruit le téléphone en mille morceaux à l’aide de la télékinésie, Jean se retourne vers Charlie en lui disant, d’un ton sec et nerveux :
« Elle a prévenu quelqu’un de l’Institut, il doit être en route. Qu’est-ce qu’on fait ?! »
Il a intérêt à trouver une solution et vite, sinon le Phoenix se chargera rapidement de faire disparaître les traces de leur présence en ces lieux. Toutes les traces.

@AIWENORE
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MessageSujet: Re: [Terminé] Don't try to help me [Terminé] Don't try to help me EmptyVen 29 Avr 2022 - 18:28

Jean Grey & Kath H.Hunter & Charlie SwansonDon't try to help me.Je souris en entendant Kath essayait de dissuader mon petit phénix de ne pas me suivre en me couvrant de gentillesse et d’exploit.J’étais encore plus content en entendant la réponse de mon petit oiseau rouge en disant que je n’étais pas le plus dangereux, je le savais et c’est ce qui m’intéressait le plus dans notre collaboration.

"Oh ma chère mais c'est de beaux compliments que tu me fait la, arrête tu va finir par me faire rougir.”

Les paroles de Jean me font détourner le regard pour aller vers le téléphone qui s’écrasa sur le sol avec l’écran allumé sur un appel. Le téléphone arrive dans la main de Jean avant de se briser sous la seule force de sa pensé submergé de colère et de haine. Elle promet à Kath des souffrances pour ce coup bas et j’adore ce que je vois. C’est alors que je le vois se retourner vers moi en me demandant quoi faire.

“Comment ça qu’est ce qu'on va faire c’est évident non? On va s’occuper de lui, tu étais à l'institut alors tu dois le connaitre donc tu peux t’en occuper a moins que tu n’en sois pas capable.”

Avais-je dit avec un sourire plus que malsain, en me rapprochant de Kath avant de lui donner une claque.

“C’était sur que cette peste nous ferait un coup comme ça alors soit on l’attend et on s’occupe de lui soit l’un de nous part avec l’autre allumette mouiller pendant que l’autre se charge de l’abruti qui vient. Qu’en penses-tu?”
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MessageSujet: Re: [Terminé] Don't try to help me [Terminé] Don't try to help me Empty

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