Décidément, j'aurais mieux fait de rester en prison.
J'ignore comment j'ai fais pour me retrouver dans cette forêt, mais une chose est sure, je suis mal, très mal. Mes blessures ont guéri mais restent sensibles, mais ce n'est pas ça qui m'inquiète le plus pour le moment. Je suis au beau milieu d'un bois, non loin de Brooklyn. Je cherchais à rejoindre le logement de Gabriela. Je me devais d'avoir une explication avec elle. Cela faisait un moment que je ne l'avais vue. Avec un pincement au cœur, je me dis qu'elle a du, depuis le temps, apprendre que l'homme qu'elle a sauvé n'est rien d'autre qu'un criminel, qui a tué bon nombre de personnes pour arriver à ses fins, et qui a passé un long moment en prison avant de s'évader en laissant derrière lui un sillage sanglant. Je cherchais donc à retrouver son immeuble, quand Hydra m'a retrouvé. Encore. Ils ne lâcheront pas l'affaire ! Ils ont déjà failli m'avoir deux fois. La deuxième étant cette rencontre avec ces jeunes filles télépathes qui ont littéralement pris le contrôle de mon corps pour me forcer à me rendre. J'ai beaucoup de chance d'en avoir réchappé vivant, et libre en plus de cela. Mais la chance est toujours éphémère, et voilà qu'ils m'avaient retrouvé encore une fois.
Je suis parvenu à prendre la fuite, et je me suis retrouvé dans ce bois. Ce sera parfait pour me cacher. Mais je ne suis guère un bon grimpeur, les arbres ne seront pas mon refuge. Je cours donc dans les bois, boitant de temps en temps quand ma jambe blessée protestait. Ils allaient vite renoncer à me chercher dans cet endroit sombre ! Confiant, je finis bientôt par m'arrêter reprendre mon souffle. Ce n'est plus de mon âge tout ça ! Mais être seul dans les bois en pleine nuit n'est pas très rassurant non plus. Au moindre bruit, au moindre craquement, je m'arrêtais de marcher, alerte, écoutant tout ce qu'il se passait autour de moi. J'ai croisé le chemin d'un animal que je pense être une sorte de coyote ou de chacal, sans deviner ce que c'était véritablement. L'animal sentit ma peur, ma sueur, et détalla en jappant. C'était peut être un chien errant qui sait.
Mes pas me menèrent jusqu'à une étrange construction. Du métal, rien que du métal, mais... Il y a quelque chose qui cloche. Après une observation à distance, ne me fiant qu'à la lumière de la lune, j'en conclus qu'il s'agit d'un vaisseau. Mon dieu, il est magnifique ! Je pourrais sans doute trouver un refuge pour la nuit, voire plus, à l'intérieur ! Personne ne pensera à me chercher là dedans ! Je remercie le Ciel pour ce cadeau inespéré et me dirige d'un bon pas dans sa direction, avant d'entendre un claquement. Je baisse les yeux. Je venais de couper une petite corde avec ma jambe. Je compris de quoi il s'agit quand je sentis la petite piqure dans le creux de mon cou. Je retire avec un grognement une fléchette. Oh non... Je regarde autour de moi, cherchant une cachette, un moyen de m'échapper, quand mon corps m'abandonna lentement. Je tombe à genoux, puis à quatre pattes, et reste ainsi quelques secondes, essayant de prendre le contrôle de mon corps qui me laissait tomber peu à peu. Une minute plus tard, je suis allongé au sol, et je me sens entrainer dans le sommeil.
Sommeil qui fut assez court. Combien de temps, je l'ignore, mais ce fut un mouvement qui toucha ma hanche qui me réveilla. Encore sous l'effet de la drogue, je pousse un gémissement, et parviens, avec beaucoup de difficultés, à tourner la tête. Il y avait un animal, debout, sur ses pattes arrières, qui était tranquillement en train d'inspecter mon portefeuille. D'une voix pâteuse, je lui dis :Lâche ça, sale bête !
En cette soirée de Mi-juillet, alors que la nuit venait a peine de tomber, qui aurait pu s'imaginer que la routine des soirée au Milano allait être interrompu par une alerte intrusion ? Et pourtant, c'est ce qui tira Rocket de ses bricolage lorsque l'alarme retentit, envoyant ses flaches rouges dans l'espace de vie
"J'y vais!"
S'exclama Rocket en prenant une arme, avant de sortir du vaisseau pour aller voire ce qu'il se passait et qui avait pu tomber dans l'un de ses pièges, chose qui n'était pas arriver depuis un certain temps. Arrivée au lieu de l'alerte, Rocket constata que l'homme étendu au sol était un parfait inconnu. Afin de s'assurer qu'il ne représente pas une menace, Rocket fouilla dans les poches de l'homme a la recherche d'indice, apres lui avoir attaché les mains dans le dos, mais il ne portait sur lui rien qui pouvait montrer une appartenance a Hydra. En revanche, les quelques effets personnels qu'il trouva dans le portefeuille n'indiquait rien de suspect.
Au moins, Rocket savait a présent que l'homme se nommait Helmut Zemo. Les photos de familles qu'il trouva laissèrent penser que l'intru n'était qu'un simple civile qui s'était aventuré un peu trop loin du chemin. Le petit gardien hésita un moment a empocher les billet qu'il trouva, mais parvint a résister a la tentation pour finalement les remettre a leurs place, au moment ou le dénommé Helmut se réveilla en l'interpellant... d'une façon fortement déplaisante.
Dégainant son arme, Toujours aussi grande et lourde que lui sinon plus, Rocket la pointa vers l'individu que venait de l'insulter, prêt a faire feu:
"Ne me traitez pas de sale bête l'intrus, comprit ?! qu'est-ce que vous faites ici ?"
questionna-il avec un regard menaçant, prêt a faire feu. Si Helmut suivait un temps soit peu l'actualité depuis sa prison ou durant sa cavale, il pouvait parfaitement reconnaitre Rocket, qui pour le grand publique était affilié aux Avengers...
Totalement drogué, je regarde cette bête me dépouiller. Il préleva tranquillement mon portefeuille, et en inspecta contentieusement le contenu. Je suis incapable de bouger, allongé sur le ventre, la joue dans la terre, la bouche pleine d'herbe. Comment est ce possible ? Depuis quand les animaux sont ils capable de s'en prendre ainsi aux être humains ? Celui ci avait des vêtements, et ressemblait à... Une mouffette ? Une belette ? Non, c'est un raton laveur, quoiqu'il était bien moche. J'en ai vu des plus beaux que ça fouiller des poubelles de New York. C'est un animal plus... Hirsute qui s'occupe de me dépouiller. Son poil parait dru, peu agréable au toucher. Il a une vilaine petite tête de bête méchante qui me dégoute instantanément. Il utilise ses doigts étrangement humains pour tirer l'argent de mon portefeuille et pour examiner mes papiers et mes photos. Je plisse les yeux. J'ai déjà vu cette chose quelque part... Mai où ? Cela doit dater de mes années en prison. Il a du passer dans le journal, ou quelque chose comme ça. Mais pour quoi ? Le record de la bestiole la plus hideuse du monde ? Je lui dis de lâcher mes affaires, et c'est le canon d'un flingue, beaucoup plus gros que la bête en question, qui me fait face à présent et... Il parle ?
Il m'ordonna de ne pas le traiter de sale bête, et me demanda ce que je faisais ici. Avec un gémissement, j'essaye de me redresser, avant de comprendre que mes mains sont attachées dans mon dos. Bon sang !Je lui réponds, d'une voix un peu plus assurée : Je t'appelle "sale bête" si j'en ai envie, le raton. Tu ignores visiblement à qui tu as affaire, alors je te conseille de baisser ton arme, de me rendre mes affaires et de retourner dans ton terrier. Mauvaise idée, très mauvaise idée, mais il m'a énervé, celui là. Non seulement il a apprit à parler, mais à utiliser une arme à feu ! Mais où va le monde ?! Mes yeux se portent sur le vaisseau. Et si... S'il ne venait justement pas de mon monde ? Je lui demande alors : Le vaisseau est à toi ? Je comprends mieux... Après une minute à tenter péniblement de bouger, je parviens à me retourner et à m'asseoir, même si c'est très difficile. Je lève les yeux vers lui pour l'examiner un peu mieux. C'est là que je le reconnais. Je sais où je l'ai vu, je sais qui il est.
Tu es un Avenger... Mes prières ont été exaucées. A peine sorti de prison que je peux enfin reprendre mon plan là où il s'était arrêté. La moufette n'était pas à mes yeux un Avenger "important" tel Stark ou Roger, mais il pourrait m'être très utile... Si je parviens à gagner sa confiance, bien entendu, ce qui est mal parti pour le moment. Je fais mine de baisser les yeux et lui dis : "Excuse moi, si j'avais su qui tu étais, je ne t'aurais jamais parlé ainsi. Toi et tes amis avez sauvé notre univers après tout." Flattons le, caressons son égo, et le tour sera joué. Espérons juste que ses amis ne lui aient jamais parlé du Baron Zemo, responsable de tant de malheurs en 2016...
Continuant de pointer son arme sur l'homme, Rocket grogna suite a ses propos. Celui ci, qui semblait pourtant être un père de famille tout a fait intentionné et aimant, se montrait particulièrement irrespectueux, ce qui mettait le petit gardien en rogne, cela devait se voire a son expression d'ailleurs, qui se fit aussitôt plus sombre et menaçante. Cependant, il ne répondit pas au provocations. Son arme lourde pointé vers la tête de l'intru dispensait toute forme de discours. Devant l'homme désarmé, Rocket avait l'avantage.
La tensions entre les deux était palpable, jusqu'à ce que l'intrus lance un regard en direction du vaisseau. Dans un reflexe de protection de son lieu de vie, Rocket réajusta son arme et ses doigs se crispèrent sur la détente.
"Oui il m'appartiens et je ne vous laisserai pas vous en approcher!"
Il fit un pas sur le coté pour se placer d'avantage face a l'homme, faisant barrage devant le vaisseau. Civile ou non, Rocket refusait qu'un aussi grossier personnage vienne y mettre les pieds! Mais lorsque l'homme sembla le reconnaitre, l'attitude de ce dernier changea, et il fit même ses excuses. Pourquoi cela? parce que lui était affilié aux Avenger pour le grand publique. L'attitude de Rocket, loin de s'apaiser se fit encore plus menaçante, tendit qu'il répondait a l'intru
"Et si je n'étais pas un Avengers, vous auriez continuer de m'insulter ? Vous êtes bien un civil! Vous voulez quoi ? un Autographe ? un selfie ? Ou juste me reprocher a moi les morts qu'on a pas pu éviter ?! Si c'est le cas, bien passez votre chemin"
Gardant toujours son arme pointé sur l'homme, Rocket resta ou il était, faisant toujours barrage devant son chez-lui ou vivait sa propre famille. Sans quitter l'intru des yeux, il rangea son arme et lança le portefeuille aux pieds du Dénomé Helmut:
"Tenez, reprenez ca et barrez vous d'ici. Je n'ai pas l'intention de tirer sur un père de famille"
suite a ces paroles, Rocket détacha les mains de l'intrus et lui fit signe de filer. N'étant pas de la terre, il n'avait aucune idée de la menace que pouvait représenter l'individu qui lui faisait face et qu'il prenait pour un simple promeneur un peu trop curieux. Le gardien ne s'attendait pas a ceson interlocuteur soit déterminé a lui soutirer des infos dans le but de nuire aux Avengers...
Assis dans l'herbe, les mains attachées dans le dos, je fixe l'étrange animal qui me fait face. Bon sang, qu'est ce qu'il pue ! C'est un raton certes, mais, vu l'odeur, je l'aurais plus rapproché du putois. Cet animal avait la particularité de faire rire mon fils, surtout celui du film Bambi. Mais cet animal là ne l'amuserait pas, bien au contraire. Je tente de détourner son attention en parlant du vaisseau, mais cela ne fait que renforcer sa méfiance. A présent, il se tient entre le magnifique appareil et moi, me menaçant toujours de son arme. S'il croit me faire peur, il se mets le doigt dans l'œil. J'ai été menacé par Iron Man et Captain America ! Ce n'est pas une bestiole puante qui va me faire trembler ! Quand il me dit qu'il ne me laissera pas approcher de ce vaisseau, je lui réponds : Du calme, je ne viendrais pas fouiller dans ton terrier, j'ai mieux à faire !
Comme aller voir Gabriela par exemple. Grâce à Dieu, il n'a pas trouvé la clé de son appartement dans ma poche.
C'est là que je reconnais l'Avenger. L'animal est en réalité un héros, qui a sauvé notre monde ! Cela ne me fait ni chaud ni froid, bien au contraire. La seule satisfaction que j'éprouve en cet instant est que je tiens enfin un premier élément pour mener à bien ma vengeance ! Je tente alors de flatter le héros, mais cela n'a pas l'effet escompté. Il prit une allure plus menaçante que jamais, et me demanda si j'aurais continué de l'insulter s'il n'avait pas été un Avenger, si je voulais un autographe, un selfie, ou si j'allais lui reprocher tous les morts qui n'avaient pas pu être sauvés. Je me contente de hausser les épaules et je lui réponds, complètement stoïque malgré le fait qu'il me menace toujours de son arme : Bah, tu sais, c'est plus pour mon fils tout ça. Il idolâtre Iron Man. Je ne vais pas plus t'ennuyer avec tous ça. Il veux qu'on le laisse tranquille, moi, je veux qu'il me détache.
Et c'est ce qu'il fait. Il me dit qu'il ne tirera pas sur un père de famille, et il me libéra après m'avoir rendu mon portefeuille. Je me relève tout en massant mes poignets, donc le droit n'était toujours pas remis de sa fracture. Je lui lui dis : Merci bien. Adieu. Je fais mine ensuite de ramasser mon portefeuille, qu'il avait laissé à terre. Il commence à me tourner le dos. C'est le moment. Ma main attrape une branche et, sans plus attendre, je lui donne un grand coup à l'arrière du crâne. La bestiole s'effondre dans un grognement. Le sourire aux lèvres, je me mets au travail. Après l'avoir dépouillé de ses armes, je l'attache à l'arbre le plus proche, avec les propres liens dont il s'était servi pour m'entraver. Je m'assoie ensuite, en tailleur, à même le sol, et l'observe en attendant qu'il se réveille.
Lorsqu'il émerge enfin, le canon de son arme est pointé vers lui, et j'affiche un petit sourire. Je lui dis : J'attends ce moment depuis huit années. Je suis sur que ton espèce ne vit pas aussi longtemps, je me trompe ? Je me redresse un peu, et penche la tête tout en l'observant attentivement. Maintenant que je peux enfin t'observer sans risque, je viens de réaliser que... Il y a un peu de blanc dans le gris de ta fourrure ! Tu n'as pas trop chaud, en plein été ? Il était temps de passer aux choses sérieuses. Je me relève, et époussette mon pantalon tout en continuant de le menacer. Je lui dis C'est noble de ta part d'épargner un père de famille, Rocket Racoon. Mais, malheureusement pour toi... Je n'ai plus de famille. Tes amis, les Avengers, les ont tué, comme le rat que tu es.
Je suis lancé. A présent, plus rien ne peux plus m'arrêter. Ma vengeance va enfin prendre forme, et, cette fois ci, je n'échouerais pas !
Rocket était bien loin de se douter que celui qu'il prenait pour un simple citoyen était en réalité un dangereux criminel évadé de prison. C'est donc en toute confiance qu'il le pria de s'en aller après l'avoir détaché en lui rendant son bien. Voyant l'intrus s'éloigner, Rocket, satisfait d'avoir régler une situation tendu a l'amiable s'en retourna lui aussi vers son vaisseau, jusqu'au moment ou il vit du coin de l'oeil l'homme ramasser une branche. Sans qu'il n'ait le temps de réagir, un violent coup a la tête lui fit instantanément perdre connaissance et il se retrouva projeté en avant sous la violence du choc
Lorsqu'il reprit ses esprits, non sans un grognement de douleur, Il avait l'impression que son crâne avait été broyé dans un étau et ressentait toujours une légère confusion doublé d'une sensation de vertige. L'inconnu qu'il avait gracier quelques minutes plus tôt se tenait face a lui. Rocket voulut bouger mais il se rendit alors compte qu'il était a son tour attacher a un arbre. Essayant de se débattre autant que possible, il fixait Helmut qui le menaçait avec sa propre arme qu'il lui avait dérobé pendant son moment d'inconscience...
"Qu'est ce que vous me voulez ? je vous ait dit de vous barrer!"
grogna-il avec hargne en montrant les crocs. Il ne semblait pas inquiète outre mesure de voire le canon braqué vers lui, même si le fait de voire l'humanoïde tripatouiller son arme avec ses mains pleine de doigts le mettait hors de lui. Malheureuses, Rocket n'était actuellement pas en position de force, complétement a la merci d'un homme qui n'avait de civile que l'apparence. En réalité, celui ci semblait avoir une dent contre les Avengers
"Et bien je suis désolé pour votre famille, mais je n'étais pas sur terre il y a huit ans. Sachez que les Avengers ne sont pas des tueurs, en tout cas, ils n'ont pas fait plus de victimes que ceux contre qui ils se battaient pour protéger votre monde !"
Hargneux et impassible, Rocket ne semblait pas prêt a céder aux menaces de son interlocuteur...
La raton ne se laisse visiblement pas impressionné. Quoi d'étonnant à cela, il n'est pas de ce monde, il a du voir tant de choses incroyable durant sa vie... Thanos et ses sbires en font partie. Je me retiens heureusement de frissonner en repensant à la disparition de toutes ces personnes pendant cinq ans. Pour ma part, j'étais en prison, loin de me douter de l'ampleur du désastre. Le jour où c'est arrivé, je lisais mon roman, m'étonnant juste qu'on ne m'ait pas encore apporté mon déjeuner. Cela n'a pas beaucoup changé le cours de ma vie, en réalité. Je me levais le matin, je me couchais le soir, et, entre les deux, l'attente. La prison a ce quelque chose de terriblement ennuyant. Nous ne faisions qu'attendre, nous, les rejetés de la société. Nous avions mal agi ? On nous enfermait, et on nous oubliais. Je suis sur et certain que mon nom paraitrait légèrement familier aux Avengers qui ont croisé ma route par le passé, tant ils ont été occupés ces derniers temps. Pour ce qui est de celui ci... Rien ne sert de m'acharner sur le sujet, il était à des milliers d'années lumières de la Terre quand j'ai provoqué la guerre entre les Avengers.
Le raton m'ordonna de m'en aller, en vain. Je reste campé devant lui, l'observant attentivement. Il ne réagit pas à mes piques, mais je m'en fiche bien. J'ai tout mon temps à présent. Je lui parle de ma famille, et de ce que les Avengers ont fait. Il me dit qu'il était désolé pour moi, mais qu'il n'était pas fautif de ce qu'il s'était passé, et que les Avengers ne sont pas des tueurs. Je laisse échapper un rire et lui réponds :Alors, pourquoi se sont ils battus en plein milieu des villes ? Pourquoi ont ils ignoré les cris des civils ? Les Avengers ont peut être sauvé le monde, ça, je dois le reconnaitre, mais ils se prennent pour des Dieux. Des Dieux écrasants les pauvres êtres que nous sommes. Je suis ici pour les ramener à leur véritable place en ce monde. Je me tourne vers le vaisseau. Si je ne parviens pas à faire parler la mouffette en la menaçant, je devrais parvenir à en tirer quelque chose si je m'en prends à ses biens, à sa famille.
J'observe le vaisseau pendant quelques secondes, en silence, puis revient vers Rocket. Je lui dis :Je n'ai rien contre toi, sache le. Tu n'étais pas là lorsque mon pays a été réduit en cendres. Je ne vais te demander qu'une chose. Je me penche vers lui et, avec un petit sourire, lui demande : Où puis je trouver James Barnes ? Je me redresse et, tout en désignant son vaisseau de la main, je lui dis : Tu sais, c'est un superbe vaisseau. Je ne voudrais pas le voir disparaitre dans une explosion, pas toi ?
Cette fois, il n'y avait plus aucun doute: Bien qu'il ignorait les véritables activités de Helmut, ainsi que le fait qu'il était évadé de prison, Rocket comprenait qu'il avait une fois encore affaire à un civile qui avait subit une bataille et voulait faire payer les dégâts collatéraux aux Avenger, en se servant de lui pour sous-tirer des infos. C'est d'un ton ironique et avec une effronterie certaine que le raton-laveur répondit aux explication de son agresseur:
"C'est vrais, vous avez raison. Les Avengers auraient dû demander gentiment aux ennemis d'aller se battre ailleurs, peut être qu'ils auraient obéis!"
Suite à cette pique, la situation se corsa, car Helmut, non content de l'avoir lui seul à sa merci avait eu pour idée de menacer les siens, sa famille et leurs lieu de vie. Ça par contre, il n'en était pas question ! Que lui paye pour les méfait des Avengers était une chose que Rocket était prêt à assumer, mais impliquer sa famille dans l'équation, il en était hors de question
"GROOT!!!"
Lorsque l'arbuste sortit en trombe du vaisseau pour débarrasser Rocket de son agresseur, celui ci le stoppa:
"Laisse moi gérer ça et occupe toi du vaisseau. Tu sais quoi faire. On reste en contacte. Aller grouille! "
Après quelques instant, le temps que Groot retourne au vaisseau, le vrombissement des réacteurs se fit entendre et il ne fallut qu'une poignée de minutes pour que l'appareil quitte le sol terrestre en s'élevant majestueusement au dessus des arbres, pour ensuite se trouver hors d'atteinte, sur orbite. A présent seul face à Helmut, Rocket le regarda avec défi et répondit froidement:
Bon. Les choses se compliquent. La mouffette refuse de coopérer. Il me dit, tout en me provoquant délibérément, que les Avengers n'auraient pas pu éviter les dégâts collatéraux. Je fronce les sourcils et serre les doigts sur l'arme de Rocket. D'ailleurs, je fois avouer que cette dernière m'impressionne. Un tel degré de technologie dans un bout de métal aussi léger... Par contre elle était beaucoup trop longue. C'était sans doute un fusil sniper. Je l'examine du coin de l'oeil. Je me demande quelles munitions sont utilisées. Tire t'elle des balles ou des rayons lasers comme dans ces films de science fiction ? J'avoue que j'aimerais bien connaître la réponse. Je lèves les yeux vers Rocket et daigne enfin répondre à son commentaire : "Bien entendu, ce n'est pas votre faute. Ce n'est jamais votre faute. L'un des missiles d'Iron Man a sans doute détruit le bâtiment où se sont réfugiés des innocents, mais ce n'est pas sa faute. Qui va croire ça sale bête ? Qui va croire que les Avengers sont innocents quand on leur montrera les images des corps sans vie des enfants de Sokovie ?"
La belette appela son ami d'une voix forte. Je me retourne pour voir émerger du vaisseau un espèce de tronc d'arbre ambulant. Rocket lui ordonna de le laisser gérer la situation, mais qu'il avait quelque chose à faire. Aussitôt, le fameux Groot entra dans le vaisseau et, quelques secondes après, ce dernier s'éleva dans les airs pour disparaître dans les nuages. Je laisse échapper un soupir et dis : "Quel dommage, on avait même le bois pour faire partir le feu. Ton ami aurait fait un beau feu de joie..." Oui c'est dommage, je viens de perdre un des points de menace. Il ne me reste plus que la menace physique. Je me redresse et, après avoir dépose l'arme au sol. Une fois fait je m'approche de Rocket et lui décoche une solide droite dans la mâchoire. Heureusement que ce n'est pas un vrai raton laveur, sinon je m'en serais voulu, ce sont des animaux assez mignon quand on y pense. Sauf celui ci, que je trouve hideux !
Je le laisse encaisser le premier coup avant d'enchaîner sur un deuxième coup. Tout en massant ma main je lui dis, les sourcils froncés et le regard noir de fureur : "Je te conseille de coopérer, tu n'imagines pas ce dont je suis capable pour arriver à mes fins !"
Plus le temps passait, plus le doute grandissait concernant le dénommé Helmut. Il était particulièrement acharné pour un simple civil.
"Les Avenger ne sont pour la plupart pas des enfants de cœur et ils le savent très bien, mais vous n'etes pas forcément meilleur vous, les civiles"
L'homme savait exploiter les points faibles. C'est d'ailleurs tout naturellement qu'il menaca de s'en prendre directement au gros point faible de Rocket: sa famille de cœur, à bord du Milano.
Heureusement, en raison des absences à durée indéterminée de Quill, il avait briefé Groot, qui, sans être le plus habile des pilotes, était au moins en mesure de faire décoller le vaisseau et de rester sur orbite quelque temps en cas de menace. Ce qu'il fit des que Rocket en donna l'ordre, le laissant seul face à celui qui était l'un des plus grands criminel que le monde ait connu.
Visiblement vexé d'avoir perdu son point de pression, c'est à présent à lui que Helmut allait s'en prendre physiquement. Rocket le suivit des yeux lorsqu'il déposa l'arme, jusqu'au moment l'humanoide se plaça face à lui, non sans une pique des plus déplaisante envers Groot.
Avant que Rocket n'ait eu le temps de réagir, la sentence tomba, sous la forme d'un puissant coup de poing qui s'abbatit sur sa mâchoire, lui arrachant un grognement. Si il n'avait pas été attaché à l'arbre, Rocket aurai sans doute été protégé au sol.
Sonné, le gardien eu à peine le temps de reprendre ses esprits qu'il se prit un nouveau coup de poings, qui lui fit voire quelques étoiles. Un filet écarlates s'échappant de sa mâchoire meurtrie, Rocket ne répondit pas aux solcitation de Zemo. A la place, celui ci n'eu droit qu'a un grognement de protestation, avant que Rocket ne lui crache délibérément au visage. La réponse était claire: il ne comptait pas coopérer en révélant ou vivait Bucky, prêt a tout pour couvrir son ami, même à se faire tabasser par un fou furieux avide de vengeance...
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