[Terminé] Please, Give me your hand before I fall in despair

02/07/2024 - Début de soirée
Proche du Milano

"On les appelle les "célestes" Des être surpuissants qui ont droit de vie ou de mort sur toute création. L'un d'entre eux est le géniteur de Peter Quill. Il vivait sur sa planète, enfin, c'était lui la planète. Dis comme ca ca fait bizarre, mais c'est en faisant exploser son noyau qu'on l'a éliminer. Il voulait détruire l'univers"

Je l’écoute, surprise. Cela me semble si … étrange et inattendu à vrai dire. J’avais lu dans la presse que l’un des Avengers était comme un dieu ou un dieu mais pour le reste … J’avoue ne pas avoir pris le temps de me renseigner plus que cela. Peut être qu’un jour, j’en prendrais le temps, un peu plus.
Mais visiblement, cette personne … n’est plus un problème. Je crois que je suis trop fatiguée, trop épuisée pour reprendre, hochant juste la tête alors que le nom des célestes s’imprime dans mon esprit.
Mais le sujet dérive, et je l’écoute à nouveau, attentive et inquiète de ce qu’il risque de me répondre.

"Quelque jour après le jour des héros, j'étais avec Bucky, on a tenu a remercier en personne celui a qui je dois la vie. Et bien figure toi qu'on est des Tueurs, des incapables... et j'en passe. Quand on a faillit y rester, c'est blessant. Si l'un d'entre nous était mort ce jour la, ils l'auraient idolâtrer. Quand on est un héro, on obtiens la reconnaissance qu'en y laissant sa peau, a croire que nos vies ont moins de valeur que celle des autres"

Et oui, son discours me révolte, pas ses propres mots mais ce qu’on lui faire subir. Lui, Bucky, les autres, ils ont risqué tout pour protéger les personnes présentes.

On sentait que cet aspect la le révoltait. Son expression était teinté d'amertume. Mais il se radoucit bien vite suite aux paroles de Gaby, ne trouvant rien de plus a dire que :

"Merci... mais tu l'es aussi, a ton niveau. Tu l'as été pour moi cette nuit la, et je suis certains que ton ami Ezekiel te considère aussi comme tel"

J’ai toujours ce léger sourire même s’il est dur à garder en pensant à mon ami. Mon humeur fait des va et vient, difficile de rester constante quand on a pas eu une seule nuit de sommeil depuis des jours. Alors en murmurant un peu faiblement, je lui réponds :

-J’essaye de faire au mieux mais merci… Quant à Ezekiel … j’espère juste qu’il se réveillera vite, il me manque tellement.

Et je ne peux rien faire pour aider à son réveil. Mes collègues maintenant, pour mon bien, je le sais, m'empêchent même de rester à son chevet. Il faut que je me repose…
Pourtant, je ne vais pas dormir, je n’y arriverai pas, je le sais. Alors, je le suis dans les bois comme il l’a proposé, marchant à ses côtés, tenant sa main dans la mienne. Avec la fatigue, cela me donne l’impression d’être … ailleurs. Je n’entends même plus les rumeurs de la ville. Un instant loin du monde et en sécurité, en confiance.
Lorsqu’on arrive face à l’étang, je reste debout, surprise de la beauté du lieu. Je ne m’attendais pas à cela, à ce spectacle proche de l’irréel. Mes yeux n’arrivent pas à se détacher de l’eau rouge, à la fois fascinée et … terrifiée. Un frisson m’échappe, remontant tout le long de mon dos jusqu’à l’extrémité de mes doigts. Même si l’image est magnifique, pendant un instant, tout cela me rappelle le pourpre que j’ai pu voir dans la ruelle avec Ezekiel ou lorsque j’ai découvert Helmut. Je côtoie ses visions depuis mon adolescence, depuis que j’ai décidé de devenir soignante, infirmière, d’aider les autres …

"Tu devrais t'asseoir ici, la vue est belle, c'est calme et reposant. Tu devrais te sentir beaucoup mieux après ca"

Je me tourne vers le banc qu’il m’indique avant de revenir doucement sur lui :

-C’est magnifique Rocket … merci beaucoup.

Me sentir mieux juste de voir cela, cela était peut être un peu surestimé le pouvoir de ce lieu ou sous-estimé mon état actuel… même si j’aurais voulu croire effectivement que ce lieux puisse avoir cette magie.

-Je n’ai vraiment … pas pu dormir une seule nuit depuis que cela est arrivé. J’ai toujours peur, je crois, de fermer les yeux et ne pas pouvoir être là si quoique ce soit arrivait. Je soigne des personnes depuis si longtemps que je n’aurais pas cru perdre à ce point mes moyens lorsque cela touche les personnes que j’aime. Je n’aurais jamais cru qu’un jour je me sentirais aussi … inutile face à eux.

Si mon regard s’est fait mélancolique, je retrouve encore une fois, doucement, pour lui, un sourire :

-Mais merci, vraiment pour tout, pour cette écoute, pour ce lieu et d’être là.

"Si tu ne te sens pas mieux d'ici une heure, je te ramènerai en navette et je reviendrai te chercher demain pour que tu reprennes ta moto. Elle sera en sécurité près du vaisseau"

Hein ?

-Me ramener en navette ? Comment ça ?

Je m’installe doucement sur le banc, avant d'enchaîner :

-En navette … une navette du Milano ? Genre navette spatiale ?

Est-ce que je rêverai de faire un tour dedans oui, mais je le taquine surtout. Il doit avoir bien mieux à faire que de m’emmener faire un tour. J’ai un léger sourire taquin alors que je lui avoue :

- Cela me donne presque envie de mentir pour une fois … mais je pense que ça ira, j’ai bien réussi à venir jusqu’ici et au final, d’ici à mon appartement, on est pas si loin, presque voisin dans un sens. Quant à ma moto, je sais qu’elle serait en sécurité ici mais je n’ai pas envie de te déranger.



@Rocket Raccoon

02/07/2024 - Début de soirée
Proche du Milano

Je suis en colère, en colère qu’on puisse les traiter ainsi. Et je lui dis, je lui affirme même avant qu’il ne m’emmène jusqu’à ce lieu … magnifique. C’est le mot qui me vient à l’esprit. Magnifique.

"Tu pourras dire merci à Groot, c'est lui qui a découvert cet endroit. Il est toujours accro aux jeux vidéo, mais maintenant, il s'installe dans la nature pour jouer au lieu de rester bouclé toute la journée dans sa chambre"

-Et bien je lui dirais, merci encore de partager cela avec moi Rocket.

Je ne sais pas si c’est le lieu ou le fait d’être avec lui, mais je me confie, sur un peu tout, notamment ma fatigue. Il est concerné, je le vois, et je regrette un peu de l’inquiéter ainsi.

"J'ai bien peur que tu ne sois pas en état de conduire une moto. Ni une voiture d'ailleurs"

-C’est moins d’un bloc, j’y serais en quelques minutes.

J’essaye de le rassurer, mais je sens bien que cela n’est pas probant. Il a l’air de réfléchir. J’espère qu’il ne va pas m’imposer de rester ici. Helmut est encore à la maison même si je fais confiance à Mama-Rosa, je préfèrerais être là pour veiller sur lui.

"J'ai une meilleure idée. Je te ramène en navette, il y a la place d'y mettre ta moto une fois qu'on est installés à l'avant. Je te dépose, et je repars aussitôt. Je m'en voudrais si je te laisse rentré seul et qu'il t'arrive quelque chose. On peut même aller sur orbite quelque minutes et, voire la terre depuis l'espace, ça fait prendre pas mal de recul en général"

J’avoue que je reste… sans voix sur le coup. C’était donc vraiment cela une navette spatiale dont il parlait ? Vraiment, vraiment …
Mon étonnement doit lui sembler bien enfantin seulement pour la petite pompière et infirmière

-On pourrait réellement faire cela ?

Oui, je suis presque à lui demander de me pincer, mais lui renchaine :

"Et si malgré ça tu ne dors toujours pas, je reviendrai avec une de mes fléchettes..."

J’ai un éclat de rire nerveux, me rappelant ma première visite ici, et de commencer cela s’est passé :

-Ah non, non, non, merci, je m’en passerai cette fois et promis, tu n’auras pas à me ligoter cette fois non plus !

Mes yeux se retournent vers lui, et je lui avoue, un petit sourire aux lèvres :

-Je ne suis jamais sortie de l’état de New York. Quoique... Enfin non d’ailleurs, j’ai été une fois en Italie, à Genova pour une soirée, mais c’est une autre histoire, un peu longue même et étrange. Cependant, je ne dirais pas non à l’idée à l’idée de voir la Terre vu du ciel.

Je prends un instant puis doucement, je lui demande :

-Qu’est-ce que cela t'a fait la première fois que tu es allé dans l’espace ?


@Rocket Raccoon

02/07/2024 - Début de soirée
Proche du Milano

"Ce n'est pas une question de distance Gabriela, tu tiens à peine debout, comment tu comptes faire sur ta moto ?  Et si tu t'endors sur le chemin ? Ce n'est pas prudent"

On dirait mon amie du BronxCare. J’ai un petit sourire à ses mots, un léger, pas pour me moquer, juste que son inquiétude me touche.

-Tu devrais rencontrer ma collègue, Melissa, vous avez vous deux presque dit la même chose mot pour mot.

Mais ce qu’il me dit après … me surprend en plein vol, sans mauvais jeu de mots. Un tour en navette, une vraie navette.

"Si je te le propose, c'est que non seulement c'est possible, mais en plus, cela me ferait plaisir. Et je serais rassuré aussi. C'est décidé, on fait comme ça et ce n'est pas négociable"

Une navette, une vraie navette. Moi la petite infirmière, je vais aller dans une navette, je vais aller dans une navette. J’ai encore du mal à le réaliser alors qu’il se met à rire de ma blague.
Je lui dis encore une fois cela pour rire mais encore une fois, il me cueille littéralement :

"Alors nous ferons un petit détour pour aller sur orbite. Après ça peut-être que je pourrais me recycler dans le tourisme spatial quand je ne serai plus assez en forme pour jouer les héros. Ou pour arrondir les fins de mois..."

Je crois que même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais pas imaginé un jours pouvoir faire cela …

-Je suis sûre que ça serait une réussite. Et je demande d’office une carte de fidélité. Mais tu as quand même encore de beaux jours devant toi en tant que héro.

Je passe ma main pour finir d’essuyer les dernières larmes et l’écoute, alors qu’il répond à ma question, une question bien propre au fait que je sois une humaine assez … ordinaire à vrai dire.

"J'ai été créer pour servir de larbin en pilotant des vaisseaux là ou personne ne voulait les piloter, tout en tenant compagnie au résident d'un hôpital psychiatrique galactique, en plus de subir toute sorte d'expérimentation illégale à mes heures perdu. On a été un petit groupe à pouvoir s'enfuir en faisant tout explosé derrière nous. Pour nous, c'était un envol vers la liberté. Depuis j'ai toujours parcouru l'espace, sans aucun point d'attache en dehors de ceux qui voyageaient à mes côtés, jusqu'à ce que j'apprenne par la force des choses à aimer la Terre"

Son récit me touche, surtout que j’ai l’impression que ce n’est pas quelques chose qu’il racontre facilement. Je lui adresse un sourire en réponse du sien, posant ma main sur son épaule avec douceur. Juste une intuition, que cela pourrait lui faire du bien

"Le plus ironique dans tout ca, c'est que c'est Quill qui vient de la terre, alors que c'est moi qui y suis le plus attaché. On y va ?"

Je hoche la tête :

-Oui, on peut y aller et merci.

Peut-être qu’il ne comprendra pas le pourquoi de ce merci en question puis doucement, je lève à sa suite pour aller vers la navette. S’il me propose de m’installer, je préfère les aider, lui et Groot pour monter la moto à l’intérieur.

"Je ne vais pas en avoir pour longtemps, veille bien sur Jean. comprit ?
- Je s'appel Groot"

Je tique au nom de Jean mais ne lui pose pas la question, il m’en parlera lorsqu’il voudra. Avant de monter, je fais un calin à Groot pour le remercier et pose un baiser sur son front :

-Merci beaucoup et prends soin de toi.

Puis, je monte avec Rocket et … on décolle. Je crois que j’ai eu l’impression de rêver ce moment. Je n’ose toucher à rien, de peur de faire une bêtise mais j’observe tout, les yeux si grand ouverts qu’on pourrait croire qu’ils vont sortir de leur orbite… en orbite.

-Si c’est un rêve, je ne veux pas me réveiller, je finis par lui dire dans un moment d’émerveillement absolu.

Le cadeau qu’il me fait, cela surpasse… tout, presque tout. Je ne crois pas avoir déjà vu quelques choses d’aussi beau que cela. Je crois lui avoir dit merci plus d’une fois. Et même avoir dû essuyer encore mes yeux car des larmes ont coulés. Mais pas des larmes de tristesse, loin de là. Non c’était des larmes de joie, et même plus que cela.
Même la re-descente, je profite du moment. Je suis quand même dans une navette spaciale !
J’indique à Rocket l’adresse pour chez moi mais une fois qu’on survole Brooklyn, je sens mon téléphone vibrer dans ma poche. Je le sors, un peu ailleurs avant d’avoir un cri, entre la surprise, l’excitation, et un million d’émotion à vrai dire :

-Il … s’est réveillé ! Dios Mios !!! Ezekiel est réveillé ! Melissa, elle m’avait promis… J’y crois pas, il est enfin réveillé.

Ma main tremble alors que je tiens le téléphone d’une main, l’autre venant sur ma main alors que je tentes difficilement de contenir les larmes qui reviennent. Je suis comme figée, foudroyée même. Je n’arrive même pas à répondre à mon amie, ni à parler à vrai dire.

@Rocket Raccoon

02/07/2024 - Début de soirée
Proche du Milano

"Encore heureux, si on est au moins deux à penser la même chose, c'est peut être qu'on est deux a avoir raison"

Je n’essaye même pas de rétorquer. Dans une autre situation, j’aurais probablement dit la même à la personne face à moi, dans un état comme le mien. Pourquoi je me suis entêtée et très vite, je me retrouve à bord d’une navette spatiale… mouais il me faut beaucoup d’énergie pour ne pas croire que cela est un rêve.
Aux côtés de Rocket, je vois le ciel et les étoiles. Je reste juste complètement émerveillé par ce spectacle, moi qui n’ai jamais quitté l’état de New York, ni même les alentours de la ville. Moi la petite infirmière de Brooklyn, je suis en train de voyager durant quelques instants au moins dans l’espace. Je crois que même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais cru possible que cela se réalise…

"Ce n'est pas un rêve, nous sommes bel et bien en orbite autour de la terre. Je suis content que ça te plaise. J'espère que ça ira bientôt mieux pour toi et ton ami"

-Je crois que tu n’aurais pas pu me faire de plus beau cadeau, merci, vraiment, merci…

On redescend vers la Terre et j’essuie les larmes que je sens poindre encore. Mais dans ma poche, je sens mon téléphone vibrer.
Et pour la première fois, c’est une bonne nouvelle, enfin. Une nouvelle dont j’avais plus que besoin… Même si j’ai fais peur à Rocket en criant de joie tant ça me submerge…

"C'est une bonne nouvelle... mais tu m'a flanqué une de ses frousses!"

-Pardon, excuse-moi, je n’aurais pas dû crier mais … il s’est réveillé, j’arrive pas à le croire ! Dios Mio …

Pour un peu, je serais sur le point de sautiller sur place. Mon cœur rayonne et gonfle dans ma poitrine, presque à m’en faire mal. Je suis complètement ailleurs avant que je ne finisse par entendre Rocket me faire une proposition.

"Je crois que j'ai compris. Je te dépose à l'hôpital avec ta moto, mais seulement si tu me promets de te reposer par la suite avant de repartir, ou au moins de te faire ramener par quelqu'un. Tu ne touches pas à cette moto tant que tu n'as pas dormi, comprit ? "

Je me retourne vers lui, surprise, et en même temps, pleine d’espoir.

-Vraiment, c’est … vraiment vrai ?!

J’ai du mal à le croire et je dois me retenir de ne pas lui faire un calin. Mes larmes ? Je ne les contrôle plus de toute façon. Entre la joie et le soulagement, elles sont là, et je ne peux rien faire contre :

-Je te promets, c’est même juré Rocket. Et vraiment, merci encore pour tout, tu es… Un merveilleux ami Rocket.

Il me ramène jusqu’à l’hôpital et une fois descendue, je ne peux m’empêcher de lui faire un immense câlin, enfin. Juste parce que j’ai envie et qu’il le mérite mille fois.

-Je ne te remercierai jamais assez Rocket, pour tout. Tu es quelqu’un de merveilleux et je suis tellement heureuse que tu fasses partie de ma vie…
Je le serre fort contre moi avant de le relâcher et lui demander de transmettre un câlin aussi à Groot. Puis il repart et une fois que je vois sa navette disparaitre, je vais descendre ma moto et je remonte aussitôt au service où Ezekiel se trouve. Enfin je vais le retrouver. Il va falloir m’empêcher de lui casser des côtés car la seule chose que j’ai envie de faire, à mon White Knight, c’est le prendre contre moi et ne jamais le relâcher.
Parce qu’il était revenu des ténèbres. Il nous était revenu. Avant d’entrer dans sa chambre, j’envoie un message à Remy, en espagnol, sans m’en rendre compte, pour que lui aussi soit au courant si ce n’était pas déjà le cas. Il faut qu’il soit présent. Nous avons pleuré ensemble son sommeil, nous devons célébrer conjointement son éveil.
Nous devons célébrer la vie.

@Rocket Raccoon
@Ezekiel Ranevskaia &  @Remy LeBeau