[Terminé] I owe you the Truth ... Even if It looks like a lie .ft Samuel Fraser

-La première ? Et bien pourtant tu es là depuis quoi … Un mois au moins non ?

Je hoche la tête à ses mots. Oui, au moins ça …

-Plus même … mais oui, la première.

Le 5 mai, difficile pour moi d’oublier cette date, elle est gravée dans mon corps, dans ma chair, à travers ma main toujours cachée sous ma mitaine de cuir. Pourtant au milieu de cela, je lui parle avec douceur, notamment d'une possible disparition soudaine de ma part. Je ne veux pas qu'il se mette en danger en me cherchant...

-Promis. Tu n’es qu’un ange qui passe et qui peut disparaître à n’importe quel moment. Et si tu ne viens plus sans prévenir j’arriverai bien à me débrouiller.

Un ange … cela m’arrache un léger sourire, nostalgique. Si lui parle d’un ange, Nathaniel m’appelait parfois son espérance pour me taquiner. Il savait que je n’aimais pas ce surnom, ni ce deuxième prénom que j’ai toujours pris pour une vaste blague. Hope… Comment on peut appeler son enfant Hope dans un monde pareil.
Mais j’ai envie de chasser ses idées, alors je reprends un gorgée et lâche la première chose qui me passe par l’esprit. Et sa réaction en vaut la chandelle !

-C’est la bière de nos cousins tu abuses ! Tu sais celles qu’ils brassent depuis plusieurs générations. Si nos ancêtres t’entendaient, ils mourraient une deuxième fois. C’est ton côté anglais qui refait surface.

Je ris, je ris à nouveau de sa réaction face à ma blague. J’ai l’impression que maintenant que je suis partie, je ne peux plus m’arrêter. Et en vrai, je ne veux pas m’arrêter. Son sourire d’ailleurs lui donne un petit côté taquin qui n’aurait pas été … non, n’est pas pour me déplaire. Je crois même que je lui en rends un une fois ma crise de fou-rire finie. Ah non, la couverture, on est cousins et puis, de toute façon, quelle idée …

- Ne me dis pas ça, tu es bonne pour finir la mienne ! Tu vas voir si ce n’est pas des bons produits qu’on vend ici. Et je ne te parle pas des whiskys ! Tu connais mon amour pour cette boisson. Allez finis moi les deux et je te montre un peu l’envers du décor.

Je vois la pinte de bière glisser vers moi, et j’ai un grand sourire. Même si elle n’est pas aussi bonne que celles dont je me souviens à Londres mais je dois quand même lui reconnaître qu’elle est délicieuse.

-Oh mon dieu, quelle punition, double dose de bière pour moi ! Quel tortionnaire tu es Cousin … Cela dit si tu veux qu’on passe au whiskys, c’est avec plaisir, t’es pas le seul à adorer ça…

Est-ce que je suis beaucoup trop franche là, un peu. Est-ce que j’ai envie de partir … d’un coup, plus du tout. C’est la première fois que je suis aussi proche de qui j’étais avant,  que je suis aussi naturelle … enfin si on oublie la couverture. Je prends la bière, l’amenant à mes lèvres

- Allez Cocotte. Avale.

Je manque de pouffer, et de m’étouffer avec la gorgée que je prenais. Ah le saligaud…

-Hey, tu m’appelles Cocotte, je t’appelle Sam le pompier ! Tention Cousin, j’en ai allumé pour moins que ça …

Je le pointe du doigt, tout en continuant à boire tranquillement. Elle est quand même très bonne la bière, je ne peux pas dire le contraire, et fraîche et après plus d’un mois. Elle se boit facilement en plus… J’en suis déjà à plus de la moitié.
Son collègue passe à côté de nous, nous dévisageant légèrement :

-Et bah, vous avez de ses petits noms entre cousins, c’est troublant… En tout cas bienvenu à bord …

Il s’arrête, me regardant avec une certaine insistance… Ah oui

-Kath’, je m’appelle Kath’.

Oups … c’est pas le nom qui figure sur mes faux papiers… Raté. La faute à la bière ? Oui probablement…

-Et bah au plaisir qu’on t’ai derrière le bar - Samuel, je vais chercher un autre fût dans la réserve, je reviens.

Et il disparaît. Fun le collègue aussi. Je le regarde partir en sirotant la fin de ma première bière et me retourne vers Samuel une fois que j’ai fini la première :

-Tu veux vraiment que j’enchaine les deux ? J’en suis capable mais ce serait triste de ne pas les savourer au moins un peu non ?

Je lui offre un sourire mutin, en repoussant mes cheveux en arrière. L’alcool commence déjà à réchauffer mon corps de l’intérieur. C’est l’un des rares feux que je ne peux contrôler, celui de l’ivresse.


@Samuel Fraser

Cela fait quoi … seulement la deuxième fois que je vois cet homme ? Oui enfin si on oublie le fait qu’il était là lors de mon réveil …
Mais je me sens bien avec lui, si bien que j’ose pour la première fois prendre de l’alcool autrement que pour soigner mes plaies. Ou c’est d’autres plaies que je soigne ainsi ce soir.

-          Fait attention à ne pas m’appeler Sam … Sinon tu risques la fessée ! Ce n’est pas parce que je suis plus vieux que je n’oserai pas !

Je souris, malicieuse, en lui disant à voix un peu basse pour ne pas choquer les oreilles sensible :

-Quand tu veux faire peur, fais des vraies menaces parce que là, ça n’en est pas une, Sam …

Il lève ses bras, en signe de paix ou d’innocence. Cet échange, dans d’autres situations, aurait pu être très sympathique, voire même … plus que sympathique. En tout cas, je me détend petit à petit, commençant même à oublier les autres autour de nous, baissant ma vigilance.
Je m’accoude au bar avant que lui-même ne fasse pareil, ce qui fait qu’on se retrouve un peu plus proche l’un de l’autre.

-          C’est toi qui a parlé de punition après tout non ?

-Pour l’instant, j’ai pas vu une vraie punition, juste des légères menaces et une tournée gratuite, dis-je en prenant une nouvelle gorgée.

Je le regarde, l’observant, ses gestes, sa moue. Il est …. plutôt cute à vrai dire dans un sens. Je le taquine, parlant de whisky. Cela fait bien longtemps que je n’en ai pas bu… En plus, Nathaniel adorait cela…

-          Profite de la bière. Le whisky c’est pour les hommes ce n’est pas pour les petites filles…

Il me cherche là … Je le fixe, une fausse moue boudeuse sur le visage avant d’entendre son collègue parler. Pendant un instant, cela me braque à nouveau, l’espace d’un instant. Je ne respire à nouveau que lorsque je le vois disparaître après

-          Pas de problème. Si tu as besoin d’aide tu me gueules et j’arrive. Ou bien j’enverrai la bleue se faire un peu les bras !

J’ai envie de répliquer mais je me retiens encore une fois, juste pour ne pas balancer toutes mes munitions en une fois. Je lève ma deuxième bière face à lui, en souriant avant de lui poser la question concernant la fameuse “punition”.

-          Non, non … Je voulais dire tu devras boire les deux mais forcément d’une traite. Tu as raison c’est un met délicieux qu’il faut savoir déguster.

Avançant d’un petit pas vers toi, je murmurais d’une voix beaucoup moins forte que précédemment pour que seule toi puisse m’entendre. Je souhaitais revenir sur un petit commentaire que tu avais fait. Certes il m’avait beaucoup amusé mais … Il y avait toujours un mais.

-          Tant que tu ne m’allumes pas le bar tu peux allumer ce que tu veux okay ?

J’ai un léger rire avant de murmurer à mon tour :

-Ce que je veux, ou qui je veux ?

J’observe autour de moi, faisant un tour du bar avant de revenir vers lui.

-Y a quelques spécimens intéressants ma foi, mais bon ça ne vaut pas le charme des gentlemans de Londres.

Est-ce que je le pique encore ? Oui un peu. Cependant, je m’amuse, je joue, je virevolte un peu. Ce soir, je ne suis que Kath’, une jeune femme loin de la rescapée. La peur, la colère se sont fait la malle… à cause de l’alcool ? Ou peut-être juste cet endroit, ou juste lui.


@Samuel Fraser

La soirée tourne … d’une manière imprévue mais très agréable dans un sens. Cela me permet enfin de penser à autre chose.
On s’amuse, on joue, au chat et à la souris mais la question, c’est qui est le prédateur entre nous deux à l’heure actuelle. Il se donne des grands airs et me fixe d’une manière qui me fait sourire plus encore, un sourire malicieux, taquin. Un sourire que je n’avais pas eu depuis un moment…

-          Et bien. Fais bien attention à toi … A ce que ma main ne vienne pas faire chauffer ton joli petit derrière.

Je contiens un petit rire. C’est qu’il commencerait à me menacer le petit fireman …

-Je demande à voir, tu oserais fesser ta cousine devant tout le monde, Samuel ?

Cette histoire de cousins me fait encore plus rire du coup maintenant. Je trouvais déjà que c’était un peu bête mais là, ça l’est encore plus. Si lui tente de garder contenance, les bras croisés, moi je profite en buvant une bière. Il manquerait du pop-corn et ce serait parfait.
Mais il se racle la gorge et reprend :

-          Hum… Les punitions c’est plus pour les petites filles … Mais quel âge as-tu ? Car je m’adapte en fonction de … si tu es majeure ou pas.

Ah cette question de l’âge… Qu’est-ce que je peux lui répondre. Je n’ai pas envie de lui mentir, alors après avoir pris une gorgée de bière, je lui réponds d’un ton mielleux, à son clin d’oeil :

-Je suis majeure et vaccinée, si c’est ce qui t’inquiète …

En tout cas, je le suis en Angleterre. Ici … dans quelques mois, ce serait le cas et sur mes faux papiers, c’est déjà noté 21ans. C’est pas vraiment un mensonge … pas vraiment. Mais je m’en veux

-          Enfin … Si tu préfères le sang anglais. Je t’ai dis que j’avais des origines écossaises ? Mon père est écossais sur plusieurs générations. Cha b’ urrainn dhomh a ràdh gur e fuil Shasannach a th’ ann a’ ruith tro na veins agam oir ’s e Albannach a th’ annam, mo sassenach.

Je n’avais pas entendu de gaélique depuis … tellement longtemps et cela fait remonter mes lèvres plus encore, de manière un peu douce cette fois car outre son côté charmeur, cela me rappelle de bons souvenirs. Un de nos aînés à la Loge était un vieux de la veille et ça lui arrivait parfois de parler en gaélique. J’ai l’impression de reconnaître un ou deux mots, notamment “Sassenach”. Il s’amusait à nous appeler comme ça à chaque fois pour nous taquiner.

-Désolé même si c’est très agréable de t’entendre jouer les jolies coeur à la manière Outlander,  je ne sais pas traduire le gaélique de tête. Tu veux me donner des cours de langue Co-ogha ?

J’insiste sur le dernier mot et tourne la tête juste avant de voir apparaître le second barman qui revient enfin de la réserve.

-Tiens, ton collègue est revenu, tu me montre l’envers du décor maintenant, Cousin ?

Que j’aime le taquiner. L’alcool me monte légèrement à la tête mais juste pour me permettre de faire taire les pensées noires et sombres. Cela est agréable en fait, de pouvoir enfin penser sans avoir des flashs, sans revivre sans cesse ce moment. Je n’aime pas l’idée de m’enivrer pour oublier mais peut être que ce soit, c’est ce dont j’ai besoin. D’un peu d’alcool, de sourire et aussi de charmante compagnie … pour le coup, j’ai l’impression que toutes les cases sont cochées ce soir.


@Samuel Fraser

Qu’il prenne note, moi j’avoue, je laisse mes yeux se balader parce que je ne peux pas mentir sur ce point, il est loin d’être un laideron le monsieur.
Mais j’ai l’impression d’avoir visé plus juste que je ne pensais avec ma remarque… au point où je commence à me demander s’il ne fait pas partie du public type de la série que je pensais plutôt composer de cœurs fragiles. Ah, je tiens peut-être un dossier là. J’ai un sourire espiègle alors que l’idée de détenir une info sensible me réjouit.
Il continue à sourire, notamment lorsque je lui réponds en gaélique… Ah oui donc il ne m'a pas menti, il le parle vraiment.

Mais l’heure de la visite à sonner, et je me relève alors du comptoir pour le suivre.

- Oui bien sûr. Donc tu es ici dans la pièce principale. Je vais te montrer un peu les réserves, le coin cuisine, le local technique.

Je lui emboite le pas et passe la porte après lui, en le frôlant quasiment :

- Mademoiselle je vous en prie.

-Mais ce qu’il serait gentleman en plus, le combattant des flammes…

Oui, je ne veux pas m’arrêter, et de le voir refermer la porte, cela m’amuse. Pourquoi ne pas la laisser ouverte après tout ? Peur qu’on nous surprenne ? De quoi il a peur, on est censé être cousin-cousine… ? Mais très bien. J’avance alors là où il m’a indiqué puis l’attends pour qu’il me présente tout. J’observe les stocks de bière, un peu fascinée. Je passe la main sur les étiquettes, les dessins et les symboles tandis qu’il m’explique :

- Donc ici… On stocke les réserves de bière en bouteille ou en cannette. Pour ce qui est des futs, c’est la petite pièce à côté.

Je le laisse encore passer, puis le suis en observant les fûts. Le système est pas mal ma foi.

- Ceux là sont reliés directement au bar et le stock est encore à un autre endroit….

Je lui permets de me faire la présentation et de vérifier les branchements. Je remarque d’ailleurs un truc, mais j’attends quelques instants avant de lui dire, laissant mon épaule tomber contre le mur pour m’y appuyer et le voir faire.

- Normalement toi tu n’y touches pas. Il y aura toujours quelqu'un pour s'en occuper. Tu vois ce que je veux dire ?

Je lève un sourcil, défiante et je m’approche à mon tour, me rapprochant de lui :

-Tu veux dire que c’est parce que c’est trop lourd pour une faible jeune femme …

Je me rapproche encore, montant presque sur la pointe des pieds pour répondre juste au creux de son oreille :

-Ou parce que tu penses que la gamine que je suis ne saurait pas y faire ? dis-je en un murmure.

Puis, d’un geste de la main, je referme l’une des sécurités que son collègue a oublié d’enclencher, ce qui aurait pu provoquer une jolie cata si par malheur, il y avait eu trop de pression d’un coup. Je lui rends un sourire ravageur avant de redescendre à côté et de l’observer canines presque visibles en lui posant cette question :

-Alors, je commence quand, Cousin ?

J’ai décidément terriblement hâte de jouer et surtout de voir qui allait de lui ou moi craquer le premier. Parce que là, si proche de lui, je ne peux m’empêcher d’avoir quelques mauvaises idées qui germent dans mon esprit pendant que je fixe ses yeux.
Les paris sont lancés et j’avoue que rien que l’idée de revenir me fait chaud au cœur.

@Samuel Fraser

Est-ce un jeu ou une chasse ? Et dans ce cas là, qui est la proie et qui est le chasseur. C’est souvent ainsi que je vois la drague, comme une danse, une sorte de traque des regards, des  que l’un et l’autre se font jusqu’à voir qui finira par craquer, faire le vrai premier pas ou le geste qui mettra un terme aux questionnements…
Est-ce pour éviter cela qu’il me fait passer pour sa cousine, pour éviter la tentation d’une chasse en se cachant derrière l’argument : pas dans la famille !
Peut être un peu avant mais maintenant, je vois qu’il entre dans la danse, timidement. Je ne sais pas où celle-ci me mènera mais l’insouciance qu’elle m’offre est irrésistible à ce moment précis.

- Hum ….

Est-ce pour voir s’il n'est pas devenu muet que je viens murmurer à son oreille ou juste pour passer une étape dans le jeu ? Encore une fois, sûrement un peu des deux. Mais ce murmure à son oreille déclenche une réaction qui agrandit encore mon sourire.

- Non … Parce que je pensais que tu ne savais pas t’y prendre.

Un jeu dangereux mais un jeu si … prenant. C’est comme cette sensation face au vide. Un appel, un irrésistible appel qui te pousserait presque à avancer encore, encore un peu alors qu’au contraire, ta raison te crie de reculer au plus vite.

- Tu commences quand tu veux … Cousine…

Alors ça y est, je suis “embauchée” ? Je dois que j’ai rarement autant apprécier qu’on m’annonce une telle chose. Je le regarde alors que j’ai retrouvé ma taille normale et lui-même m’observe avec une certaine attention je dirais. Nous restons très proche, peut être un peu trop et je sens que dans son esprit, cela semble tourner vite, très vite, ou qu’il réfléchit à de nombreuses choses…

- Attention à ne pas trop jouer avec le feu …

Je le laisse poursuivre, autant dans ses mots que dans son geste, un léger frisson passe dans mon dos lorsqu’il pose ses doigts sur moi, mais loin d’un frisson de froid.

- Ou tu risquerais de te bruler …

J’ai un léger rire qui m’échappe avant que mes yeux ne se plongent presque dans les siens… ce qu’il fait d’ailleurs aussi je pense.
Un silence se forme, un silence tendu, qui peut être briser de mille manières différentes. Je laisse planer le doute, les lèvres relevés en un sourire énigmatique sans repousser sa main. Qui de nous deux agira le premier ? Qui le fera ce premier geste ? Qui prend le lead ou, au contraire, le laisse en partie à l’autre.  
Est-ce que son collègue risque de nous surprendre et se poser mille questions ?
En vrai, si mes yeux restent concentrés majoritairement sur ses siens, ils glissent sans le vouloir jusqu’à ses lèvres. Oui, je me demande ce que cela aurait pu être, de les poser sur les siennes.
Pourtant, ce n’est pas cela que je fais alors que finalement, à nouveau, je monte sur la pointe des pieds, mon poignet glisse de sa main alors que mes bras monte pour venir autour de son cou, le frôlant avec une douceur contrôlée. Il est grand, je ne suis pas une naine, mais même ainsi, je reste un peu plus petite. Mon visage est dangereusement proche du sien alors que je lui dis :

-Je ne joue pas avec le feu, je suis le feu, nuance, Cousin.

Puis en me hissant plus encore, je viens poser un baiser furtif sur sa joue, ou plutôt sur le bord de ses lèvres :

-Et merci, de me donner une chance, promis, je te décevrais pas.

Puis, après avoir à nouveau fixer ses yeux quelques instants, je me laisse retomber sur la terre ferme, mes bras glissant le long de sa nuque et son cou et sans même lui laisser le temps de comprendre, je m’éloigne, commençant à m’approcher de la porte, pour sortir :

-Allez, tu viens ? J’ai encore une bière qui m’attend !

On peut être un feu incarné et souffler le froid. Pour une fois, j’avoue, je n’ai pas envie d’être celle qui fait le premier pas. Je n’ai jamais eu peur de le faire enfin sauf une fois si je dois être totalement honnête, mais là j’ai envie de … de le torturer suffisamment pour voir quand il craquera.
Mais quoiqu’il arrive, même si une fois passé cette porte, nous devrons à nouveau agir plus… platoniquement, je sais que je vais passer une bonne soirée et j’en garde du coup un grand sourire sur le visage. Une bonne soirée, une soirée si proche de ce que pourrait être la normalité.



@Samuel Fraser