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 [Terminé] Tes mots sur mes maux

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The Master Of Chess  Leader du Devil's Club
Ezekiel Ranevskaia
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MessageSujet: [Terminé] Tes mots sur mes maux [Terminé] Tes mots sur mes maux EmptySam 30 Oct - 18:42


Tes mots sur mes maux
« 20 JUIN 2024 | AVEC  @Gabriela Álvarez  »



« Ne montre pas tes faiblesses,
sinon ils les utiliseront contre toi. pas elle »

« Arrrrg… ! »

Grognant face à son propre reflet cabossé dans le miroir poussiéreux, Ezekiel ne pouvait que s’en accabler la faute ; encore, ce soir, il avait rejoint les gueules cassées pour se fondre parmi la foule délabrée de poings furieux et de mâchoires brisées, pour le simple plaisir de se défouler. Personne ne comprenait véritablement pourquoi il s’adonnait à une telle activité, et lui-même n’était pas sûr d’en connaître les raisons. Il n’y avait que les gens comme lui, les paumés, les désespérés, les toxicos et les nerveux qui pouvaient le comprendre. Malheureusement pour lui, il était les quatre à la fois.
Mais, cette fois, cette saloperie de Dwayne ne l’avait pas raté. Ce minable était sacrément amoché lui aussi, il garderait probablement ce coquard pendant des semaines avant de s’en débarrasser, mais il l’avait heurté d’un coup-de-poing vif, le faisant valser contre un poteau en fer qui se trouvait là. D’ailleurs, qu’est-ce qu’il faisait dans l’entrepôt celui-là ? Maintenant, il avait l’arcade en sang.

« B’soin d’aide ? »

Fit Dwayne derrière lui, en appuyant son épaule contre le carrelage poisseux de cette pièce délabrée et aménagée pour être une salle de soin : un miroir crasseux, un robinet couvert de poussière et un tabouret rouillé. Ce n’était pas le grand luxe mais, tout le monde savait à quoi s’attendre en venant ici. S’il avait parfois espéré croiser de nouveau Hector lors d’un énième combat clandestin, il n’avait jamais eu cette agréable surprise… Finalement, peut-être ne se reverraient-ils jamais ?

« Non, ça va… Tu m’as ruiné. »

Il n’y avait aucune colère ni rage dans sa voix, car il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. Après tout, il était venu pour ça et il avait également laissé de sacrées marques sur la peau de son adversaire. Alors qu’il s’examinait dans le miroir en espérant ne pas avoir besoin de points de suture (malheureusement si), Dwayne recrachait la fumée blanche de sa cigarette en fixant le plafond d’un air désintéressé. Il devait déjà être stone celui-là, pensa Ezekiel en l’observant discrètement dans le miroir. Pas étonnant qu’il ne souffre pas de ses blessures, donc.

Il avait besoin d’être soigné. Mettre un simple pansement ne suffirait pas. Lançant une dernière petite gifle à son adversaire du soir (qui était bien trop shooté pour réagir), Ezekiel avait attrapé son sac-à-dos et sa veste en cuir avant de se téléporter jusqu’à Brooklyn, dans un immeuble qu’il ne connaissait que trop bien. Trop même.

Redressant le col de sa veste sombre, il avait raclé sa gorge tout en haussant brièvement ses sourcils dont l’un était tuméfié, avant de toquer contre la porte. Il était presque trois heures du matin, l’occupante des lieux devait probablement dormir paisiblement dans son lit, sans se douter qu’un jeune homme en sang l’attendait sur le palier… Et si elle ne venait pas, il irait directement la chercher dans son lit. Ça aussi, elle en avait malheureusement l’habitude. Mais elle était la seule en qui il avait confiance. La seule qui pouvait le toucher. Était-ce un privilège ou un fardeau ? Elle seule pourrait répondre à cette question.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Tes mots sur mes maux [Terminé] Tes mots sur mes maux EmptyDim 31 Oct - 1:18





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20/06/2024 dans la soirée
Appartement de Gabriela Alvarez

“Meoooow”

-Mais oui mon chaton, Ta Màma-Rosa est là …


La petite vieille assise dans le canapé gratouille une nouvelle fois la tête de la petite panthère qui ronronne sur ses genoux. Luna ne pouvait être plus heureuse. Moi je suis dans la cuisine en train de lui préparer du thé. Je reviens d’un service … fatiguant. J’avoue être fatiguée mais j’avais promis à ma protectrice de prendre un moment avec elle. Je n’ai pas envie de lui faire faux bond.

-Elles sont superbes tes roses !


Je passe la tête par l’arche de la cuisine, n’ayant pas bien entendu ce qu’elle m’a dit :

-Hein ?

-Le bouquet de roses séchées que tu as depuis quelques semaines, il est superbe. Je ne sais pas où tu as trouvé ses fleurs mais elles sont vraiment magnifiques.

Mes yeux tournent jusqu’au bouquet qui pend à côté de la fenêtre, éclairé par les leds d’une guirlande qui donne un petit côté féérique et doux au lieu.  Un sourire naît sur mes lèvres, comme à chaque fois que je le regarde. Il n’est pas encore si grand mais il le devient et j’apprécie de le voir toujours. En vrai, je crois que cela me rendrait triste de ne plus le voir ici.

-C’est un ami qui me les offre Màma-Rosa. J’avoue que je ne sais pas d’où elles viennent.


-Un ami ? Qui donc ? Le grand monsieur à la casquette que j’ai vu l’autre jour ?


-Non, un autre ami, tu ne l'as pas encore croisé, enfin je ne pense pas. Il vient de temps en temps me voir.

-Et bien il a bon gout ton ami. Et tu sais ce qu’on dit d’un homme qui sait offrir de jolies fleurs ?

Le petit regard en coin de la petite mamie m’interroge avant que je ne me mette à rire.

-Màma-Rosa ! On dirait entendre Abuelita ! Qu’est-ce que vous avez toutes les deux ? Vous êtes de connivence ?


-On doit s’inquiéter pour toi ma belle. Tu es une belle rose  qui mérite d’avoir un ami à tes côtés, ou une amie, à toi de voir ça.


Elle a un petit rire et prend une gorgée de thé. Aaah, les deux sont terribles. Je reviens m’installer avec elle et attrape Sol pour le papouiller dans mes bras.

La soirée se passe et Màma-Rosa a de l’endurance, ce n’est que tard, assez tard même. Il est presque 1h du matin quand je ferme la porte de chez moi. Luna ronronne dans son coussin, et Sol lui dort toujours dans mes bras. Je le tiens tendrement, cette boule de poil d’amour et l’emmène avec moi. Juste en passant devant la fenêtre où le bouquet est suspendu, je laisse mes doigts glisser sur les pétales avant d’entrer dans ma chambre et le poser le petit félin sur un des oreillers. Je me change rapidement, et m’effondre sur mon lit au grand damn de Sol qui se réveille en sursaut, me fusillant du regard.

-Pardon p’tit chat, je murmures, m’endormant déjà à moitié.

Il grogne, gronde et vient se blottir contre moi, toujours en train de bouder. Je lui jette un dernier regard et ferme les yeux …




20/06/2024 vers 3h du matin
Appartement de Gabriela Alvarez




La première à entendre l’étranger, ce n’est  pas l’humaine en train de dormir mais Luna qui s’est endormi dans le canapé trop souvent squatté à son goût ces derniers temps. Le petit félin noir ouvrit un oeil, puis l’autre. L’odeur … il y a quelqu’un. Luna se redresse puis marche sans le moindre bruit jusqu’à la porte. L’odeur ne lui plait pas. Pas du tout. Son pelage se hérisse un peu. Luna n’aime pas cette odeur et elle lui prends le nez. Un feulement, à peine un souffle lui échappe avant qu’elle ne court dans la chambre de son humaine à toute allure. Toujours avec agilité, Luna monte sur le lit, marche sur les draps et vient contre sa maîtresse. Là, c’est à coup de petites patounes dans la longue chevelure qu’elle essaye de sortir Gabriela de son sommeil.



Je me suis endormie d’un coup. Même pas eu le temps de faire quoique ce soit, même pas de brancher mon téléphone. Mon corps est fatigué. En ce moment, j’enchaine un peu plus souvent. Je n’ai pas l’occassion de voir grand monde. Bucky est très occupé, si on reste en contact tous les deux par le téléphone, cela me reste triste de ne pas le voir depuis si longtemps. Il me manque, mi super Oso.
Je sens une petite pression derrière moi. Je râles, grommelle et ramène ma couette sur mes épaules. La pression recommence, plus forte. Mais … puis j’ajoute à cela, à ses tiraillements un petit “meow” aiguë.


Hmmmm … Luna ?


Difficilement, j’ouvre les yeux. Pourquoi elle m’embête ma petite panthère ?

- Luna ... t’as à manger alors laisse moi dormir …


Je grommelle encore, me retournant dans mon oreiller puis … sentant une nouvelle pression dans mes cheveux, je me redresse légèrement, pour voir ma petite démone :

-Luna … qu’est-ce qu’il y a ?


Oui, dans cet état de fatigue, je suis sûre et certaine que mon chat va me répondre.



@Ezekiel Ranevskaia  




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MessageSujet: Re: [Terminé] Tes mots sur mes maux [Terminé] Tes mots sur mes maux EmptyMar 2 Nov - 1:23


Tes mots sur mes maux
« 20 JUIN 2024 | AVEC  @Gabriela Álvarez  »



« Ne montre pas tes faiblesses,
sinon ils les utiliseront contre toi. pas elle »

Il n’était point connu pour être un homme de patience, bien au contraire, la seule façon de canaliser son esprit étant de le placer face à un échiquier, mais la porte désespérément close qui lui faisait face n’avait rien du monde de soixante-quatre cases qu’il maîtrisait à la perfection. Il n’y avait pas de pion à déplacer. Pas de stratégie à mettre en place. Pas d’adversaire à surveiller. Il n’y avait que lui, et le reflet disgracieux qu’il devinait : une arcade en sang, estropiée par la bague d’une main refermée en poing, des hématomes autour de l’oeil et, potentiellement, une lèvre fendue. Mais elle avait l’habitude.

Après quelques secondes d’une attente interminable (du moins, à ses yeux), Ezekiel avait passé la pointe de sa langue sur ses premières dents tout en fronçant légèrement les sourcils —geste ô combien douloureux avec son entaille du côté droit, avant d’accoler son oreille gauche contre la porte pour essayer de discerner un quelconque mouvement de l’autre côté : le vide lui faisant écho, il soupirât en ravalant difficilement sa salive. Elle n’avait pas entendu les coups contre la porte, et il ne pouvait pas prendre le risque de réveiller tout l’étage en tambourinant comme un forcené contre sa porte au beau milieu de la nuit… Bon, ce n’était pas comme si c’était la première fois qu’il s’invitait dans son appartement.
Après avoir lancé une oeillade à gauche et à droite, comme s’il craignait de voir un promeneur nocturne déambuler au beau milieu du pallier, Ezekiel s’était téléporté à l’intérieur de l’appartement de Gabriela, laissant quelques volutes bleutées derrière lui, trace imperceptible de son passage dans ces lieux. Et comme il ne se souvenait que de son salon avec assurance, il avait choisi de se téléporter sur le canapé qui lui avait bien souvent servi de lit ; se retrouvant debout sur ce dernier, le Joueur en était descendu en manquant de tomber, se rattrapant de justesse à… Il ne savait pas trop quoi, probablement une étagère ou un meuble, avant de lancer un petit :

« Eh oh…? »

Ce n’était pas ainsi qu’elle allait l’entendre, et il se doutait bien que la jolie brune dormait paisiblement dans son lit. Est-ce que cela allait l’empêcher de la réveiller ? Probablement pas. D’une démarche aguerrie et nonchalante, il avait parcouru l’appartement jusqu’à trouver la porte de sa chambre, ne prenant même pas la peine de frapper avant d’y entrer, l’entendant alors parler à son chat :

« Luna … qu’est-ce qu’il y a ? »

Éclairée par la lumière du couloir, la silhouette d’Ezekiel s’était dessinée devant un halo dorée : ses longs cheveux bouclés tombant sur ses épaules (dissimulant pour l’instant sa blessure à l’arcade), son manteau noir en cuir et ses éternelles vans usées. Ouvrant ses bras vers le haut, il lui avait adressé un sourire d’un air jovial tout en penchant légèrement son menton sur le côté, ayant l’air d’être la surprise du siècle :

« MOI ! Il y a moi ! Je viendrai bien m’installer avec toi mais je saigne et je crois que les tâches de sang sont difficiles à enlever… Après j’dis ça mais j’ai jamais fait de lessives alors j’sais pas, en fait. »


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MessageSujet: Re: [Terminé] Tes mots sur mes maux [Terminé] Tes mots sur mes maux EmptyMer 3 Nov - 18:53



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20/06/2024 vers 3h du matin
Appartement de Gabriela Alvarez

Je sais que parfois, je tire un peu trop sur la corde. Et ce soir, j’avoue que c’est le cas
Surement pour cela que je me suis écroulée aussi vite, et que j’ai du mal à me réveiller, malgré les efforts de ma petite panthère qui s’emmêle les patounes dans ma chevelure.
Pourquoi veut-elle à ce point que je me lève ? Elle a de l’eau, de la nourriture et si elle veut des câlins, qu’elle vienne me faire un câlin, plutôt que de s’étrangler dans les mèches de mes cheveux.
Je me retourne pour la voir, l’imaginant en train se batailler pour s’extirper de mes cheveux quand je vois du coin de l'œil de la lumière. J’ai oublié d’éteindre ? Je n’ai pas le temps de finir de me redresser encore un peu que d’un coup, une voix résonne, me faisant tressaillir :

« MOI ! Il y a moi ! Je viendrai bien m’installer avec toi mais je saigne et je crois que les tâches de sang sont difficiles à enlever… Après j’dis ça mais j’ai jamais fait de lessives alors j’sais pas, en fait. »

Ezekiel ?! Je finis de me retourner en sursautant, réveillant au passage Sol. Luna quant à elle, a enfin réussi à se dépêtrer de mes cheveux et saute sur mon épaule pour fixer aussi l’intrus, toujours un peu hérissée
Mon cœur fait un bond dans ma poitrine alors que de la silhouette dans l’ombre, je le distingue … ses cheveux, son manteau, mais surtout, je vois les tâches sombres sur sa peau claire. J’envoie valser la couette et enjambe le lit pour arriver de son côté, près de la porte.

-Ezekiel mais qu’est-ce que …

Je m’approche et au fur à mesure, je vois les dégâts, lui qui a les bras levés vers le ciel. Dios mio, qu’est-ce qu’il s’est encore passé...
Je me retrouve assise sur le bord de mon lit, passe ma main sur mon visage, comme pour me réveiller, vérifier que tout cela ne soit pas un cauchemar. Mais non, lorsque je rouvre les yeux, il est toujours face à moins, et encore couvert de sang. Le réveil avec une telle vision ...mon coeur bats la chamade lors que je tente de rester le plus calme possible, tendant la main vers lui, .

-Je … Il est quelle heure …


Je tourne la tête vers le réveil … 3h du mat … Dios mio … J’ai besoin de café.

-Qu’est-ce qu’il s’est passé ? On t’a …


Je ne sais pas si je ne finis pas ma phrase parce que je sais qu’il ne va pas répondre ou parce que je n’ai pas envie de le savoir. Ce n’est pas la première fois qu’il vient, pas la première fois qu’il vient dans ce genre d’état et pour l’instant, je n’ai jamais eu de réponse à mes questions. Je peux le comprendre même si j’aurais voulu savoir, qu’il se confie à moi. Je le fixe dans les yeux, une expression étrange dans le regard avant de dire avec douceur:

-Viens, on va regarder ça.

Je me relève, lui tends la main pour prendre la sienne très délicatement au cas où celle-ci aussi soit blessée et le guide à ma suite vers le canapé. Je le fais s’asseoir face à moi, mes mains sur ses épaules et profite de ce moment pour observer les blessures remontant mes mains vers son cou et son visage pour mieux observer. La lèvre, l'œil, et … toujours avec beaucoup de précaution, je repousse ses boucles noires pour découvrir une arcade bien attaquée puis bouge très lentement sa tête de droite à gauche.

-Dis moi si je te fais mal, je lui murmure en même temps que je fais son examen sans jamais toucher les plaies, ne portant pour l'instant pas encore mes gants.

Bon, visiblement, des coups surtout sur le visage, son souffle n’a pas l’air atteint donc pas de côtes brisées. Je relâche son visage d’une main, laissant la deuxième et lui demande, avec un léger sourire rassurant :

-Tu as pris d’autres coups ? Je vois surtout des blessures à ton visage mais peut être que je ne suis pas encore bien réveillée. Tu peux me raconter une partie de ce qu’il s’est passé ?

Je sais qu’il ne va probablement détourner en partie le récit mais peut être qu’il me donnera assez d’information pour que je puisse comprendre.


@Ezekiel Ranevskaia  




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MessageSujet: Re: [Terminé] Tes mots sur mes maux [Terminé] Tes mots sur mes maux EmptyVen 5 Nov - 1:44


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« 20 JUIN 2024 | AVEC  @Gabriela Álvarez  »



« Ne montre pas tes faiblesses,
sinon ils les utiliseront contre toi. pas elle »

La malheureuse endormie n’avait pas vraiment eu le loisir de goûter à un réveil en douceur ; après avoir été sauvagement attaquée par son chat ayant malmené son sommeil pourtant hautement attendu, elle fut soumise à la vision angoissante de son ami blessé. Ce dernier, pas mécontent de débarquer au beau milieu de la nuit pour faire soigner ses plaies outrageusement reçues, avait laissé ses bras retomber le long de son corps en se sentant accablé par l’expression de son visage ; c’était presque criant, cette peur qui se lisait sur sa figure, comme un masque grinçant qui signerait un « Mais qu’est-ce que tu as fait encore ?! » Craint-elle pour sa vie ? Redoute t-elle le jour où il ne sera plus capable de se traîner dans son appartement tant il sera balafré ? Un instant, il se sent quelque peu coupable de lui imposer de telles choses, mais il n’a pas vraiment le choix : elle est la seule en qui il a confiance.

D’un désir presque vain de la rassurer, le mutant avait levé ses mains (rougies aux jointures à force de cogner) vers le haut pour lui adresser un geste désinvolte, osant même le mouvement indécent d’hausser ses épaules en amoindrissant gravement la situation :

« Calme toi, tout va bien… C’est plus impressionnant que ça en a l’air, je te rassure. »

L’ébauche d’un sourire malicieux se dessine sur ses lèvres lorsqu’elle demande l’heure qu’il est, mais il n’a guère le temps de lui répondre avant qu’elle ne tourne la tête pour zieuter la vérité inscrite sur le réveil posé sur sa table de chevet : la vérité était cruelle. Presque trois heures du matin.

« Je ne te réveille pas, au moins ? »

Il se doutait bien qu’elle n’avait pas envie de rire vu la situation, mais pouvait-il s’empêcher de détourner la conversation avec dérision et humour douteux pour éviter les questions gênantes ? Visiblement pas. Éludant ainsi sa première interrogation, il avait patiemment attendu qu’elle le guide jusqu’au salon, où il s’était sagement assis. Installé sur le canapé, il avait été une fois de plus soumis à son regard inquisiteur… Elle scrutait ses blessures, au sens propre comme au sens figuré. Voyait-elle plus loin que les marques sur sa peau ? Comprenait-elle pourquoi elles étaient là ? Il pensait que non, et ne savait pas s’il en était déçu ou soulagé.
Mais c’était toujours troublant de passer sous l’oeil attentif d’autrui… Surtout par une âme aussi pure que la sienne. Mais c’était presque risible de le constater car, Llui qui n’avait aucun problème à jouer le trouble-fait de service, qui se cachait sous son masque d’insensible et de sauvage, se sentait tout à coup fragile, vulnérable. Comme si ces yeux pouvaient voir à travers sa peau. Voir ses faiblesses. Voir ses failles. Les parties manquantes de son être. Les morceaux de travers. Les surfaces cabossées. Ezekiel ne voulait pas que Gabriela le voit qu’il était.

« Tu ne me fais jamais mal. »

Docile, il s’était laissé faire sans rechigner, se laissant examiner sans jamais croiser son regard, cependant. Si elle pouvait lire dans ses plaies physiques, il était préférable qu’elle ne voit pas les démons qui se cachaient dans ses yeux.
Sous sa question, il tourne ses iris bleutés vers elle sans encore décaler son menton, les lèvres serrées. Elle lui demande des précisions sur ce qu’il s’est passé, mais il commençait à ne plus avoir d’arguments fallacieux à lui fournir. Tandis qu’il ramenait ses paumes vers son ventre pour tenter de cacher ses mains également blessées, qui témoignaient d’un combat acharné venant tout juste d’être livré avant de lui répondre, l’air de rien :

« Je suis tombé, c’est tout. Une téléportation qui a mal tournée… Je pensais atterrir à un endroit mais des travaux ont été effectués depuis, alors je me suis rétamé. Il faut que je fasse plus attention, je sais… »

En espérant qu’elle ne poserait pas davantage de questions concernant les circonstances de ses blessures, Ezekiel lui avait offert un sourire las, tandis qu’il enroulait ses mains dans son t-shirt, dans l’attente de sa réaction.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Tes mots sur mes maux [Terminé] Tes mots sur mes maux EmptySam 6 Nov - 23:01



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20/06/2024 vers 3h du matin
Appartement de Gabriela Alvarez

Il est des réveils plus doux que d’autre et celui-ci n’en fait pas parti.

Son entrée me fait peur, je ne peux pas dire le contraire. De voir son visage aussi abimé juste en ouvrant les yeux, j’aurais préféré juste le voir avec un sourire mais celui-ci est parsemé de pourpre.
Mon White Knight essaye de me rassurer. Peut-être s’en veut-il de m’avoir fait peur. Il tente, par ses gestes, par ses mots de minimiser ce qu’il se passe. Mais je suis née dans le Bronx. J’y ai vu les côtés sombres et ses ténèbres.

« Calme toi, tout va bien… C’est plus impressionnant que ça en a l’air, je te rassure. »


Et il sourit … ce genre de sourire qui me donne envie aussi de faire de même. J’essaye déjà de comprendre, de voir … Ah j’ai dormi à peine deux heures. Heureusement que demain est un jour de repos, je n’aurais pas tenu.

« Je ne te réveille pas, au moins ? »


Idiot… je me tourne vers lui. Après avoir tenté de lui poser une question, je me relève et l’emmène dans le salon. Au moins nous serons plus à l’aise. J’essaye de me détendre, de rester concentrée alors que je commence à l’ausculter. J’observe ses marques, les analyse. il n’a pas besoin de me dire ce qu’il s’est passé. Je reconnais ce type de blessures. Ce n’est pas la première fois qu’il en a. Je tente de capter son regard alors que je continue mon examen.

« Tu ne me fais jamais mal. »


Je lui rends un sourire, laissant ma main glisser un peu sur sa joue comme une caresse. Dans mon esprit, une esquisse de ce qu’il s’est passé se dessine et même si j’ai l’idée, de toute cela, je lui demande quand même avec douceur. Je crains sa réponse. Je crains qu’il ne tourne autour du pot.  Ses yeux reviennent vers moi, fixant les miens. J’attends, l’une de mes mains toujours sur son visage dans un geste rassurant, peut être un peu maternelle. Je veux qu’il se sente en confiance avec moi. Je sens que cela est déjà un peu le cas sinon je suppose qu’il ne viendrait pas me voir.

Pourtant, mes craintes s’accomplissent, et il commence à me raconter une histoire. Je baisse les yeux un instant, peut-être un peu par déception qu’il ne me dise pas la vérité, qu’il ne me fasse pas suffisamment confiance … et vois qu’il cache ses mains pour que je ne vois ce que je soupçonne : des mains abîmées par un combat. Une ombre passe dans mon regard, une ombre de trisse avant que je ne relève les yeux vers lui, pour l’écouter.

« Je suis tombé, c’est tout. Une téléportation qui a mal tournée… Je pensais atterrir à un endroit mais des travaux ont été effectués depuis, alors je me suis rétamé. Il faut que je fasse plus attention, je sais… »


Je vois son sourire, je vois l’expression de son visage. Doucement, mes yeux fixent les siens, allant de l’un à l’autre avant de caresser à nouveau son visage :

-Très bien, ne bouge pas, je reviens.


Je me lève avec douceur, lui offrant un dernier sourire avant d’aller dans la cuisine. Je prends un plateau, pose dessus quelques éléments avant d’aller vers ma salle de bain.

Je reviens et pose le plateau avec tout le matériel dessus : un bol pour mettre les déchets. des poches de glaces, de quoi le nettoyer, de quoi panser ses blessures et également un kit de sutures. Je lui jette un regard, essaye de lui offrir un visage doux avant de lui dire :

-Donne-moi tes mains s’il te plait Ezekiel.


Je lui tends la main et lorsqu’il accepte de les sortir de son t-shirt, je pose délicatement l’une des poches de glace dessus, sur les marques et les plaies.

-Cela te fera du bien, le temps que je m’occupe de ton visage.


Je lui souris. Je ne veux pas qu’il s’inquiète, qu’il se braque. Déjà que le reste ne va pas être très joli … Avant tout, je me nettoie les main et prends compresses ainsi que sérum physiologique pour laver ses blessures. Puis, avant de débuter ce nettoyage, je lui dis :

-Essaye de ne pas bouger et dis-moi si cela te fait mal, d’accord, il faut que j’y vois plus clair. Si c’est trop profond, j’aurais besoin de te faire quelques points de sutures et crois-moi, je n’ai pas envie de te faire plus de mal encore.

Et je commence l’opération, laissant les compresses absorber le sang qui couvre le visage de mon ami. Je nettoie avec une grande précaution ses blessures, cherchant à ne pas l’inquiéter et qu’il reste calme. Mon regard capte le sien par instant, lui rendant à chaque fois un sourire doux. Et enfin pour casser le silence qui peut sembler pesant, je lui demande alors que je passe sur la plaie de son crâne :

-Comment va Alice ? Elle sait que tu étais de sortie ce soir ?

@Ezekiel Ranevskaia  




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MessageSujet: Re: [Terminé] Tes mots sur mes maux [Terminé] Tes mots sur mes maux EmptyDim 7 Nov - 23:38


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« 20 JUIN 2024 | AVEC  @Gabriela Álvarez  »


« Ne montre pas tes faiblesses, sinon ils les utiliseront contre toi. pas elle »
— Victoria Grayson

Devant le mensonge décousu qu’il lui sert alors qu’il est en sang au milieu de son salon, Ezekiel a un instant l’impression qu’elle va le désavouer avec fureur : ses yeux, torpilles cherchant la vérité dans la marée désolée de son regard, vacillent de gauche à droite avant d’être enfin apaisés par sa main câline, qui surplombe sa joue en l’effleurant de tendresse.
Elle a compris, il le sait. Mais aucun des deux ne dit rien. Et lorsqu’elle l’abandonne dans le canapé en promettant de revenir, il hoche légèrement son visage de haut en bas avant de lui rendre son sourire, dans un rictus aussi frêle qu’éphémère. Sitôt qu’elle lui tourne le dos, il ferme les yeux quelques secondes en soupirant de soulagement… Elle n’a pas cherché à en savoir plus. Elle n’a rien demandé. Comme d’habitude, elle accepte l’imposture médiocre qu’il lui présente, sans sourciller, sans lui en vouloir, sans même s’en offusquer. Il ne mérite pas son attention, et encore moins sa bienveillance, mais elle est le seul repère qu’il possède, ce soir.

Elle revient avec les bras chargés d’un plateau destiné à panser ses blessures, et s’il tente tout d’abord de lui sourire, ce qu’elle lui dit le fait vite déchanter…

-Donne-moi tes mains s’il te plait Ezekiel.

Instinctivement, dans le bas de son t-shirt entortillé autour de ses mains ensanglantées, ses doigts blessés s’entremêlent en creusant davantage son ventre, d’une volonté espérée de les dissimuler à son regard. Elle sait déjà, alors pourquoi lui cacher ? Parce qu’il n’assume pas, parce qu’il ne veut pas être celui-là à ses yeux. Alors il la fixe, longuement, sans parler et sans bouger, en espérant qu’elle change d’avis, qu’elle abandonne, qu’elle fasse comme si elle n’avait rien vu, comme si tout ceci n’existait pas mais, patiente, elle n’abandonne pas cette fois.

Déglutissant avec difficulté, il finit par obtempérer et extirpe ses mains de son t-shirt, dont le tissu est taché de son propre sang à présent noirci, les tendant fébrilement vers la douce Gabriela.

-Cela te fera du bien, le temps que je m’occupe de ton visage.

Il voudrait parler, lui répondre, mais les mots restent coincés quelque part entre son estomac tordu et sa gorge serrée. Immobile, il reste de marbre jusqu’à ce que la poche de glace se dépose sur ses plaies récentes ; une grimace déforma alors brièvement son visage, mais il ne fait rien pour les retirer. Il lui fait suffisamment confiance pour l’écouter, quand bien même le contact du froid mord sa peau déjà irritée.
Creusant légèrement son ventre sous les picotements de ses mains, il penche légèrement son menton sur le côté afin d’incliner son visage, essayant de garder un visage figé pour ne pas la gêner dans son travail. Minutieuse, elle ne lui causait presque aucun désagrément dans ses gestes, et les légers fourmillements qu’il avait ressenti avaient été alors supportables. Après les coups qu’il avait reçu, il n’allait pas souffrir de la douceur de ses mains.

« Ça va… Je n’ai pas mal. »

Avait-il dit d’une voix quelque peu basse tandis que son regard se baladait sur le morceau de plafond qui lui faisait face, avant que ses yeux ne s’accrochent à son visage. Elle est belle, à peine réveillée, décoiffée, une légère marque de l’oreiller sur la joue et son sourire qui illumine le monde. Mais il est trop loin du monde pour être touché par sa lumière, il ne fait que l’observer de loin sans oser s’approcher.

Et lorsqu’elle évoque Alice, Ezekiel inspire légèrement par le nez avant de détourner le regard, ses pensées se portant alors vers sa petite protégée… Heureusement, il sait qu’elle est en sécurité ce soir.

« Elle va bien, de mieux en mieux même. Tu l’as beaucoup aidée d’ailleurs, elle t’en remercie… Et moi aussi. »

Marquant une légère pause dans son élocution, il frotte légèrement sa paume tatouée contre son genou plié avant de reprendre, sur le même ton placide :

« Je lui ai dit de ne pas m’attendre, ce soir. Mais elle est autonome, tu sais ? Indépendante même… Et toi ? Comment tu vas en ce moment ? »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Tes mots sur mes maux [Terminé] Tes mots sur mes maux EmptyJeu 11 Nov - 1:36


Tes mots sur mes maux
ft Ezekiel Ranevskaia


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20/06/2024 vers 3h du matin
Appartement de Gabriela Alvarez

J’ai connu nombre de personnes. Il n’est jamais facile de dire la vérité. Par peur du jugement, des réactions, peur de ce qu’on pourrait penser, ou d’être rejeté. Peur d’être un monstre. Je ne sais ce qui tourmente mon ami, mon White Knight, la raison pour laquelle il me cache lui aussi la vérité, derrière des histoires, détournements, des mensonges. Mais je vois, à travers les lignes, à travers ses mots, je devine, j’entrevois ce qu’il s’est passé, ce qu’il a subi, ce qu’il veut me cacher…
Mais je ne lui dis rien, ne lui dévoile pas cela. J’attends, ne le forçant pas à s’ouvrir à moi. Il le fera lorsqu’il se sentira assez en confiance pour cela, peut être un jour …
Mais je ne peux pas fermer les yeux sur tout le problème, et notamment, je vois son expression s’effondrer lorsque je lui demande de me donner ses mains.
La mienne est tendue, la paume ouverte vers le ciel, attendant son geste. Mon sourire se veut bienveillant. Ici, chez moi, il est en sécurité. La seule qui le juge à l’heure actuelle, c’est Sol qui le regarde d’un mauvais œil car il a compris que c’est à cet intrus qu’il doit être débout maintenant.
J’attends, j’hésite à l’encourager, il semble si … perdu, ses mains caché dans son vêtement également tâché de sang. Je n’abandonne pas, faisant un petit geste du poignet vers lui, peut-être pour tenter de le convaincre.
Et il finit par le faire. Je ne peux cacher un instant mon soulagement. Celui de voir qu’il me fait suffisamment confiance malgré les voiles sur la vérité qu’il mets.
Avec énormément de douceur, voyant sa fébrilité, je les prends avec mille précautions, mets un léger linge sur ses blessures avant de poser la poche de glace dessus, mais en voyant sa grimace, je me sens obligé d’ajouter :

-Désolé, cela n’est pas agréable mais ça va endormir un peu les nerfs et les couches supérieures de la peau. Promis, ce n’est pas pour te torturer.


J’essaye de le faire sourire, au moins un peu. C’est n’est probablement pas probant mais je tente.
Puis on vient à l’autre partie … le nettoyage. C’est hélas encore une fois nécessaire. Et je vais devoir être minutieuse car plus propre seront les plaies, mieux je peux évaluer les dégats …

« Ça va… Je n’ai pas mal. »


Je lui rends un nouveau sourire, et croise son regard à chaque fois que je peux, ce qui agrandit souvent ce croissant de lune sur mon visage. Mais une fois, il semble plus … concentré, me dévisageant plus longtemps qu’à l’habitude. Il m’observe et je ne peux m’empêcher de me demander ce à quoi il pense, derrière ses blessures et ses fissures, ce que ses yeux verts ont pu voir et fixent précisément. Je baisse les yeux un instant, en sentant mes lèvres se fendre d’un air niais, peut être par une légère gêne, un côté timide. Je suis quand même en pyjama avec une tête de déterrée et des cernes probablement plus marqué qu’une fan de rock…. mouais, clairement pas une tête rassurante.

Alors, pour le mettre plus à l’aise lui-même et peut-être moi aussi, je lui parle de sa protégée, cette jeune fille que je voulais aider plus… mais elle est méfiante, terriblement, un vrai chat sauvage qui ne se laisse pas approcher facilement…

« Elle va bien, de mieux en mieux même. Tu l’as beaucoup aidée d’ailleurs, elle t’en remercie… Et moi aussi. »


Mes lèvres s’étirent encore, heureuse d’entendre cela, je lui réponds avec douceur :

-Je suis rassurée, n’hésite pas à me la ramener un de ses jours, où à me mener à elle que je puisse vérifier son état.

Je le regarde faire, observant s’il n’a pas d’expression étrange ou une réaction. Bon pour ses mains, c’est visiblement surtout extérieur, bien, je note.

« Je lui ai dit de ne pas m’attendre, ce soir. Mais elle est autonome, tu sais ? Indépendante même… Et toi ? Comment tu vas en ce moment ? »

Moi … A ce moment là, le coins de mes lèvres tombent un instant. Je vais bien, il est vrai, mais mon ami me manque, mi super Oso et d’autres que je ne vois plus … plus ses temps-ci. Ma main glisse sur sa joue, doucement avant que je ne lui dise, un peu distraitement :

-Elle est comme un chat sauvage, ta petite protégée. Je ne m’en fais pas trop pour elle, enfin pas autant qu’il le ferait je suppose pour son âge… D’ailleurs, j’ai fouillé dans mes placards et j’ai trouvé des choses que tu pourras lui amener, des affaires notamment. Les siennes semblaient un peu usées et je ne mets plus ses vêtements ou n’en ai pas l’utilité donc bon, s’ils peuvent lui plaire …

C’est vrai qu’il y a quelques tenues, et au moins, je ne m’inquiéterai pas qu’elle finisse par attraper froid.
Je reprends une compresse pour finir de nettoyer son arcade… c’est ce qui a pris le plus  niveau dégâts je dirais. Alors que je finis le nettoyage, j’ajoute :

-Et sinon, je vais bien Ezekiel. La vie suit son cours. Des gens à secourir, des patients à soigner, des amis à veiller ….
- je fais une légère pause -… des chevaliers à rapiécer, je conclus avec un petit air malicieux.

Je pose ma compresse avec les autres sur le plateau, il y en a une sacré quantité mais au moins, on voit son beau visage maintenant. En tenant son menton, je le guide pour qu’il tourne la tête que je puisse faire un dernier examen et avec une expression désolée, je soupire :

-Tu vas avoir droit à quelques points, mon cher White Knight. Je ne sais pas si l’impact à été fait avec des bagues ou un objet contondant mais la blessure est trop profonde pour la laisser ainsi. J’aurais vraiment préféré faire autrement …


Je commence à préparer le matériel, l’installant à plat sur le plateau puis pose sur les autres légères blessures des pansements strips que je recouvre d’une compresse de protection et enfin je me tourne vers lui, avant de commencer :

-Est-ce que tu veux quelque chose ? Un thé, un café, quelques choses à manger. Il n’y en aura pas pour longtemps, tu n’as besoin que de 2… non quand même 3 points mais c’est à toi de me dire si tu veux faire cela de suite ou pas.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Tes mots sur mes maux [Terminé] Tes mots sur mes maux EmptySam 13 Nov - 1:30


Tes mots sur mes maux
« 20 JUIN 2024 | AVEC  @Gabriela Álvarez  »



« Ne montre pas tes faiblesses,
sinon ils les utiliseront contre toi. pas elle »

Il était presque risible de constater qu’il craignait davantage le fait d’être soigné que d’être frappé. Symboliquement, les coups lui permettaient d’évacuer ce qui cloche chez lui, le mauvais sang à faire couler pour éliminer les méfaits, les défauts, la culpabilité, la douleur… Recoudre une plaie équivaut peut-être à enfermer tous ses maux à l’intérieur, à les emprisonner dans ses pensées, dans sa mémoire, dans son coeur. Elle ne comprenait pas combien il était difficile de les supporter au quotidien. Pourquoi ne laissait-elle pas le sang couler ? Elle s’attelât à la tâche avec beaucoup de douceur, appliquant du froid sur ses mains éraflées par les coups donnés et nettoyant ceux qu’il a reçu, sans le juger, sans presque le questionner. Avec elle, il savait que ce qui clochait chez lui était en sécurité : on ne plongeait jamais dans l’océan de ses tourments, on restait à la surface.

« J’ai connu pire. »

Admit-il en commençant à hausser ses sourcils, avant de se raviser sous la douleur aiguë qui le fit discrètement grimacer. Il avait presque oublié cette blessure là ; c’est qu’il en possédait toute une collection, à force. Combien de cicatrices diverses parcouraient son corps à présent ? Mieux valait ne pas les compter.

Après un court moment de silence et des sourires échangés, l’infirmière avait ravivé un sujet qu’elle savait être confortable pour eux deux : Alice, la petite protégée qu’il avait récemment accueilli chez lui et sur laquelle il veillait comme un véritable grand-frère. Mais qui veillait sur lui ? Après lui avoir assuré qu’elle se portait bien et qu’elle lui était grandement reconnaissante de l’avoir aidée lorsqu’elle était blessée, Ezekiel avait attentivement écouté avant de lui répondre, sur le même ton quelque peu épuisé :

« Je vais lui en parler, promis. Mais je crois qu’elle va vraiment mieux. Du moins, elle ne se plaint pas trop… Mais elle est coriace, cette gamine. »

Il parlait d’elle avec une tendresse évidente, dont tous n’était pas gratifié : un sourire suave s’étant même dessiné sur ses lèvres à l’évocation de cette adolescente sauvage et indépendante, son torse avait été traversé d’un faible rire lorsque Gabriela l’avait comparée à un chat sauvage. Il était vrai que, dit comme ça, il ne pouvait décemment pas la contredire. Un chat. Voilà une belle façon de décrire la jeune mutante.
Ses pensées dérivant quelque peu vers celle-ci, il n’avait pu s’empêcher de se demander ce qu’elle faisait en cet instant… Où était-elle ? Chez eux en sécurité ? Dehors et exposée au danger ? Elle avait le même don que lui pour s’attirer des ennuis… Une angoisse certaine prenant forme dans son ventre à cette simple idée dénuée de preuve, il avait mordillé le coin de sa lèvre en restant sourde aux paroles de Gabriela, n’entendant pas son offre concernant les vêtements à lui donner.
Mais réalisant qu’il avait manqué une partie de son élocution, il n’avait pas eu le coeur de lui avouer qu’il ne l’avait pas écoutée : plutôt, il acquiesça de la tête en scrutant ses mimiques pour s’assurer que sa réaction était celle attendue, avant de poursuivre :

« Euh, oui, d’accord... »

Mais la discussion revient rapidement à ses blessures, et notamment à la plus importante pour l’instant : celle qui creusait son arcade. Et la sentence était tombée sans attendre, lui accordant quelques points de suture pour rabibocher sa peau décousue. Il ne craignait plus les piqures depuis bien longtemps (comme en témoignaient les nombreuses marques sur ses bras), mais l’idée d’en avoir une aussi proche de son oeil avait quelque chose de franchement désagréable. Mais ce n’était pas le pire.

« Je ne sais pas si l’impact à été fait avec des bagues ou un objet contondant mais la blessure est trop profonde pour la laisser ainsi. »

Des bagues ou un objet contondant.
Des bagues ou un objet contondant.

Ne lui-a-t-il pas dit qu’il était tombé ? N’a-t-elle pas fait semblant de le croire ? Il sait qu’elle sait, mais il ne peut s’empêcher de se raidir en se figeant dans une expression impassible lorsqu’il l’entend parler, tandis que ses pensées s’emmêlent dans un chaos total. Qu’est-ce qu’il peut faire ? Partir de la même façon qu’il est arrivé ? Fuir et ne  plus jamais revenir ? Il ravale difficilement sa salive, levant presque un regard armé d’un  vif reproche muet tandis qu’il lui rétorque enfin, d’une voix effroyablement froide :

« Je suis tombé. »

Assénant une vérité qui n’en était pas une, Ezekiel l’avait fixée pendant quelques secondes avant de détourner les yeux, inclinant légèrement son menton sur le côté pour lui soumettre davantage son arcade, désireux d’en finir au plus vite maintenant qu’il se sentait en insécurité :

« Vas-y, ça va aller. »


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MessageSujet: Re: [Terminé] Tes mots sur mes maux [Terminé] Tes mots sur mes maux EmptyJeu 18 Nov - 7:34


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20/06/2024 vers 3h du matin
Appartement de Gabriela Alvarez

Parfois, un mot et tout peut basculer.

Il n’en faut pas plus. Malgré la fatigue, j’arrive à être présente pour lui, à le rassurer, à le mettre à l’aise. Des sourires, des regards… pour l’instant, tout va bien.

On parle de la petite, de cette jeune fille qui désormais est sa protégée, comme une petite sœur. Je l’ai senti, lorsqu’il me l’a emmenée, à quel point il tient à elle.
Cependant, il semble distrait à un moment. Je l’observe, face à une réponse un peu floue. Peut-être qu’il a eu une légère absence. Je ne suis moi-même un peu … non je suis fatiguée, je peux le dire. J’ai très peu d’heure de sommeil mais je tiens, pour lui, pour le soigner
Mais cela n’est pas la première fois. Mon corps est habitué, mon esprit aussi. Je sais ce que je cherche, je sais où regarder. Je connais ce genre de blessure et même s’il ne veut pas me dire d'où elle vient, j’entrevois le scénario.

« Je ne sais pas si l’impact à été fait avec des bagues ou un objet contondant mais la blessure est trop profonde pour la laisser ainsi. »

Réflexe d’infirmière, de pompière, de tête en l’air qui parfois ne réfléchit, je donne une nouvelle explication, en décrivant la plus probable dont il avait obtenu ses blessures comme je le fais à l’hopital ou en intervention, comme je le fais depuis ma première garde, je parle sans réfléchir et je le sens se tendre d’un coup… Je m’arrête, réalisant ce que je viens de dire. Oh non, mince. pause, stop, retour arrière, replay la scène.
Raaaah mais pourquoi …
Mais je le sais le pourquoi : Je sors de garde longue, je n’ai presque pas dormi. et je suis en mode automatique,

-Eze… je commence à murmurer, d’une voix faible.

« Je suis tombé. »

Je tente de soutenir son regard mais je finis par baisser les yeux. Je veux m’excuser, le prendre dans mes bras mais là, je reste juste muette. Si je renchéris, cela risque de le braquer encore plus.
Quelle idiote malgré tout. Je voudrais qu’il puisse me parler librement mais là, à l’avoir braqué ainsi…  je finis par baisser les yeux, avant de voir qu’il se tourne aussi, me présentant sa blessure.

« Vas-y, ça va aller. »


Je l’observe un instant, comme si je reboot mais, réfléchissant à toute allure avant de …

-Attends un instant.


Même si je continue à m’insulter mentalement, il faut que j’avance, il faut que je réussisse à faire quelque chose. Je me redresse et pars en direction d’un fauteuil où s’est installé une boule hirsute de poil roux. Sol nous observe, et lorsque je m’approche, il se redresse sur ses pattes, juste le temps de relever la tête avant que je ne le saisisse à deux mains et le ramène  contre moi

“Meow … “

-Oui mon pépère…

Je le berce quelques instants puis je reviens vers mon ami, lui posant l’animal sur les genoux où le petit rouquin hésite un ou deux instant avant de s’installer, le plus naturellement du monde.

-Sol va t’aider à te détendre,
lui dis-je, un sourire doux sur les lèvres.

J’accorde une petite caresse à mon pépère et je me re-nettoie consciencieusement mes mains. Tout est prêt. Je prends une compresse et doucement, je l’approche de son visage, vers la blessure.

-Je vais poser ça sur ton œil. Le fait de ne pas voir l’aiguille, cela va t’aider à ne pas bouger, à ne pas appréhender. Concentre toi sur Sol, sur ta respiration. Je te promets que cela ira vite.

Je dépose la compresse sur son oeil délicatement. Je me redresse, ma main tombe sur son épaule un instant et je m’empare de ce qu’il faut.
J’ai une hésitation au moment du premier point, avant de planter . Je n’ai vraiment pas envie de lui faire de mal. J’hésite même à poser une pommade anesthésiante mais ce serait une mauvaise idée, très mauvaise. J’inspire, premier point fait. Je capte le regard d’Ezekiel à chaque fois que je le peux, essayant de lui sourire le plus souvent possible. Je sens ce qu’il endure. Casse-cou comme je suis, j’ai déjà eu également des points de sutures, il y a longtemps. Je ne m’en souviens plus trop, si ce n’est que ce jours là, j’avais pleuré, beaucoup. Je ne suis même plus sûre de si Maman était encore avec nous à l’époque.
Si j’ai l’air pensive à un moment, je reviens vite à ce que je suis, à ce qu’il se passe et à Ezekiel.
Un deuxième point. Même si j’ai envie de le faire rapidement, je fais attention. Hors de question de négliger ses soins. Je sais qu’il n’ira pas à l'hôpital, qu’il n’ira pas voir quelqu'un d’autre. Alors je dois faire attention.

-C’est bientôt fini.

J’aimerai lui parler en même temps mais je n’y arrive pas. Faire deux choses à la fois, surtout vu mon état de fatigue, ce n’est pas une bonne idée. Alors je reste très concentrée.
Un dernier nœud, un dernier coup de ciseaux. Un soupir de soulagement m’échappe tandis que je passe une dernière compresse sur l’arcade pour nettoyer.

-Et voilà, il faudra que tu reviennes pour que je te les retire. Je n’ai hélas pas de fil résorbable…

Mais je penserai à voir si la prochaine fois, je ne peux pas en prendre au stock. Ce serait quand même sacrément pratique et dernièrement, cela m’arrive un peu trop souvent. Il faut vraiment que j’en trouve rapidement. Un pansement, pour protéger la plaie et enfin, je peux dire que le travail est terminé pour en haut.

-Mais voilà, au moins, c’est fait, dis-je en retirant enfin mes gants.

Je me lève, et ramène un grand verre d’eau à mon ami, ainsi que des bandes et une pommade. Je lui pose le verre face à lui, laisse les affaires sur le plateau et je lui demande, lui laissant le temps de respirer :

-Est-ce que ça va Ezekiel ?


Je m’inquiète, autant pour ce qu’il s’est passé tout à l’heure que pour son état actuel et même juste des points de sutures. J’ai envie de le prendre dans mes bras mais pour l’instant, j’attends, restant assise à côté de lui. Luna vient à son tour entre nous deux, jalouse de ne pas recevoir d’attention. Si seulement mes deux petits chats pouvaient m’aider à le dérider, à lui rendre son sourire.


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