Mindee n’apprécie pas d’être considérée comme une composante mais reconnait la véracité du fait. Cela étant, elle n’apprécie pas non plus l’isolement que je souligne. Elle est celle qui a voulu rester à l’écart, afin de ne pas compliquer sa situation vis-à-vis de l’inhumaine qui l’observe. Phoebe pensait qu’utiliser ses pouvoirs pouvait amener des questions mais notre troisième ne pensait pas que cela soit le bon genre de question. Je comprends, tant par intelligence que par interconnexion. Tout comme je comprends son malaise face à moi. Nous avons toutes deux à faire, cependant, et je suis seule à pouvoir réellement accomplir les choses en simultanée. A travers moi, les sœurs ont toujours plus de facilité à faire les choses ; j’existe pour cela, même si la synthèse de leurs personnalités fait qu’elles ne sont plus totalement là lorsque je le suis. Identité, un concept plus philosophique que biologique. Un concept hors sujet.
Le Lieutenant Fraser répète la condition de ma partie proche de lui, la pensée guère ravie. Cela s’agite dans ses connexions neuronales, même si c’est moins chaotique que chez d’autres gens alentours où la présence de stupéfiants est supposée. Je n’écoute pas réellement et ne fais pas cas de l’éventualité qu’il soit raciste, tout simplement parce qu’il est probable qu’il me tolère. Le fait qu’il ne sache quoi dire, ou que je l’interrompe par mon action mentale, évite qu’il s’avance trop loin sur l’un des chemins. Cela me va, par simplicité. Je suis en accord avec ses dires concernant l’infirmière : je note également, mentalement parlant, et elle a fait du bon travail. Sans voir sa réaction à ma présentation, je ressens l’agitation mentale : il n’y a heureusement pas de détresse, de peur ou de sentiment de perte comme ceux que je cherche mais il y a cette petite intensification bioélectrique dont je suppose aisément l’origine. Contrairement au lieutenant dont elle est le binôme, la possibilité qu’elle soit raciste envers les mutants est bien moindre considérant les zones actives de son cerveau. S’en est une également, même si j’ignore ses capacités.
La supposée mutante confirmée inconnue, face à notre troisième, confirme qu’elle n’est pas mutante. "Simplement unique". L’envie d’une réponse sur le fait d’être unique à trois émerge dans l’esprit de Mindee, sans jamais franchir ses lèvres pourtant : trop de perturbations. Le regard de son interlocutrice, ma présence comme la quantité de données que je traite et dont elle perçoit l’écho, cela fait beaucoup. Peut-être trop. Un trop qui alimente le regard, l’attention voire la méfiance de l’interlocutrice suscitée, entrainant un sursaut de perturbation croissant qui alimente donc un cercle vicieux. Comme on tend la main pour accueillir un proche contre soi, j’amène la voix intérieure de Mindee au sein des miennes. Elle rejoint le Chœur, ses yeux s’illuminant d’abord de bleu puis finalement de blanc alors que ce troisième corps s’aligne sur les deux autres dans son attitude.
« Vous très étrange, me dit l’unique non-mutante. Pas naturelle. Vous utilisez votre différence actuellement ? Quelle est-elle ? Attention, moi pas tolérer le mensonge.
- Télépathie, Chœur Mental, réponds-je sans crainte à travers la bouche de ma troisième. J’aide mes sœurs à chercher les parents d’une petite fille qui s’est perdue. »
Analogue au Lieutenant Fraser et à mademoiselle Dulac, la réaction de mademoiselle Foster à la découverte de mes capacités entraine beaucoup de réflexion. Je n’écoute pas réellement et ne fais pas cas de l’éventualité qu’elle soit raciste, tout simplement parce qu’il est probable qu’elle me tolère. Je continue la discussion comme si de rien était, du fait, et obtiens une étrange réponse à la question de Céleste. Mademoiselle Foster est astrophysicienne et cosmologiste. Sachant que la première discipline se compose de la seconde ainsi que de la planétologie, l’exobiologie, l’instrumentation, la physique stellaire, les différences sismologies liées aux corps célestes et nécessite des connaissances dans divers champs de la physique allant de la classique à la quantique, elle a effectivement un domaine d’étude vaste même si elle semble s’être spécialisée dans la cosmologie ; sans quoi la précision est inutile. La discussion aurait pu être longue sur le sujet, indifféremment de mes actions ailleurs, cependant une improbabilité apparait sous la forme d’une autre jeune femme aux yeux bleus et aux cheveux marron foncé, plus petite que nous mais clairement plus voluptueuse. L’amie. Une amie qui correspond à mes critères de recherche : détresse, peur et sentiment de perte. Une amie qui s’est rendue compte de ce qu’elle avait perdu et qui l’a retrouvé sans mobiliser de personnel public, ce qui en fait une meilleure tutrice que les parents de "Babby". Une amie sans filtre qui me fait sourire, expression se répercutant sur mes trois corps.
Le sourire passe de l’amusement à la satisfaction alors que deux schémas bioélectriques se précisent à l’intérieur de mon esprit, leurs émanations correspondant aux émotions et sentiments que je cherche. Cela va plus vite, lorsque je suis trois. Une rapide sensation de leur voix intérieure au sein de mes têtes me confirme la conclusion de ma recherche ainsi n’ai-je plus de raison d’exister. Le chant cesse et on est toutes parcourus d’un frisson alors que tous les yeux, exception faite de ceux de celle qui se trouve aux côtés du Lieutenant Fraser et de mademoiselle Dulac, redeviennent humain. Cependant, pour notre seconde, l’énergie bleutée continue de parcourir les pupilles qu’elle rouvre en se tournant pour faire face à ses interlocuteurs.
« Je les ai trouvé, dit-elle après une inspiration destinée à ponctuer son frisson. Préférez-vous que je les guide ici ou que je vous mène à eux ? »
Voyant pour la première fois mademoiselle Dulac, notre seconde note en premier lieu la magnifique chevelure couleur feu que le binôme a joint en une queue de cheval. Cela lui dégage un visage harmonieux dont les perles, assez littéralement, sont les yeux.
Phoebe, concentre-toi, s’enjaille Céleste avec le contentement de celle qui a un petit compte à régler. Les cheveux roux, c’est quand même beau, admire Phoebe en ignorant le commentaire fait. De rien pour l’aide, précise Mindee en se concentrant sur sa situation.
« Voilà, déclare notre troisième, face à l’unique et sa barbaque. c’est fini. Désolée de l’aparté. »
Le stress du chœur n’est plus présent chez notre troisième, reste celui déclenché par l’attitude de son interlocutrice dont la patience cuite à point commence à diminuer à vue d’œil ; dans la symbolique tout du moins. Notre sœur déglutit mais reprend rapidement son petit sourire.
« J’ai dit mon unicité, vous me partagez la vôtre, demande-t-elle avec un peu plus d’engouement, soulagée d’une difficulté et sous-estimant l’autre quelques instants. D’ailleurs, je m’appelle Mindee. Et vous ?
- Darcy, je te présente Céleste. Céleste, je vous présente Darcy, veuillez excuser sa maladresse.
- Il n’y a aucun souci, répond l’impliquée avant qu’un frisson ne la parcourt et qu’elle ne redevienne réellement elle-même. C’est plutôt un compliment. »
Le sourire doux, et un peu réservé face à l’absence de filtre dudit compliment, revient rapidement alors que notre première saisie d’une main son autre avant-bras. Elle écoute l’échange entre les deux femmes sans intervenir, les regardant s’exprimer sans changer d’expression.
« Nous avons retrouvé les parents, confirme notre impliquée. Contente d’avoir pu vous aider également. Peut-être aurons-nous l’occasion de discuter astrophysique et télépathie, à l’avenir. Bon restaurant. »
C’était tout simplement fascinant à observer. Ces yeux passant d’une nature humaine à une couleur bleuté pour finir par blanc. La bouche légèrement entre-ouverte observant la blonde de la tête au pied face à ce caractère particulier de mutation avait le don de m’impressionner. Certes j’étais habitué aux mutants, même si j’avais toujours eu affaire à des mutations qui n’impliquait pas de changement physique. Et encore, ici ce n’était que ces yeux qui changeaient, mais tout de même impressionné. Je donnais un petit coup gentillet de coude à la magnifique créature rousse qui était à mes côtés pour lui montrer que j’étais assez impressionné par cette manifestation mentale. Les bras croisés sur mon torse faisant ressortir naturellement ma musculature, je portais une main à mon visage attendant un peu avec impatience de voir si cette fameuse Phoebe disait la vérité. Sa voix retentie alors que j’étais en pleine contemplation. Je mis quelques secondes avant de répondre pour me rappeler quelle était la question posée.
- Ici si vous le pouvez …
Quoi ? Est-ce que je m’amusais un peu de voir jusqu’où allait le pouvoir de cette jolie blonde ? Oui… Bon ce n’était pas bien mais il y avait peu de mutants télépathes réellement puissant. Souvent juste des petites manifestations, même dans mon unité il y avait des mutants.
En attendant la petite fille avait réussi à échapper à la surveillance de nos collègues pour venir se cacher entre mes jambes. Un peu surpris, je lâchais un petit juron involontaire avant de me repencher vers elle pour la prendre dans mes bras.
- Ne t’inquiète pas. C’est une gentille la dame blonde. Comme la belle Azylis qui était avec toi.
La petite fille tourna la tête pour observer la blonde, un peu dubitative, puis la rousse en lui adressant un sourire à faire fondre les cœurs….
lumos maxima
True hero
“I think a hero is an ordinary individual who finds strength to persevere and endure in spite of overwhelming obstacles.”- Christopher Reeve.+ aeairiel.
Event “Il faut des fêtes bruyantes aux populations, les sots aiment le bruit, et la multitude c'est les sots.”
Laissant la Blonde à sa transe momentanée, illustrée par l'illumination bleutée de ses yeux, Fenris commença la fin du processus d'extermination de ses grillades. Pas une seule n'en réchapperait. Dans ce domaine, la Louve ne faisait preuve d'aucune pitié. Avalant finalement la dernière survivante, la Lupine fronça brusquement les sourcils. Ses petites cellules grises s'étaient mises en marche pour associer les éléments de la réponse de son homologue. Télépathie... chœur mental... sœurs ? Télépathie ? Ses sourcils se froncèrent davantage et son regard s'assombrit dangereusement. La télépathie... Fenris y avait déjà été confrontée, avec ce Charles Xavier. Il lui avait ordonné de faire, en lui parlant dans sa tête et elle avait obéit, malgré elle. Depuis ce jour, il lui était impossible de retourner dans cette forêt où elle avait fait sa rencontre. C'était comme si... son propre esprit l'en empêchait. Son esprit était emprisonné... de manière infime, mais emprisonné quand même. Depuis, la Louve vouait une haine farouche envers ce magicien de l'esprit. Haine qui s'étendait désormais à tous les magiciens de l'esprit.
" Magie... de l'esprit. " Dit Fenris tout bas avant de se lever. La Blonde semblait en avoir terminé avec sa magie. Le regard emplit de haine, la Louve se rapprocha de celle qui déclara s'appeler Mindee. Deux questions, une conversation. Non. L'affaire était désormais clairement compromise. Cette mutante n'avait pas menti... mais sa vérité n'était pas, mais pas du tout à son goût. Sans répondre un seul instant à ses questions, la Lupine attrapa le vêtement de Mindee et la tira en un instant vers elle, leurs nez se touchant presque. Plongeant son regard au plus profond de celui de la mutante, la Louve s'expliqua. " Moi détester... magiciens de l'esprit. Moi refuser d'être manipulée. D'avoir mon esprit emprisonné. Plus jamais. Vous vouloir connaitre mon unicité ? Mon nom ? " Fenris pencha légèrement la tête sur le côté. " Moi simplement vous dire que moi souhaiter que vous plus me croiser... dans votre intérêt. Vous jamais imaginer de quoi moi capable. " Son regard était celui d'un prédateur, d'un monstre capable du pire en un battement de cils. Elle tenait la vie de cette Mindee entre ses griffes. En un instant, le Festival pouvait se transformer en nouveau "Jour des Héros", avec les dommages collatéraux que cela impliquait... Mais pas aujourd'hui, pas maintenant. Pas de conflit. Il ne fallait pas attirer l'attention. Helaris relâcha donc son étreinte sur le vêtement de la mutante, y laissant des traces de griffes.
Se détournant en reculant un peu, Fenris observa les alentours, comme pour s'assurer que des yeux n'étaient pas en train de l'épier. Non, cette fois il n'y avait pas d'observateur indiscret. Une bonne chose. Reposant son regard sur la mutante, la Louve hocha légèrement la tête de gauche à droite. " C'était erreur de venir. Humains, mutants, vous toujours parvenir à me mettre en colère, sans savoir ce que vous risquer. Vous danser, vous amuser, écouter vacarme et oublier vos morts. Cela dépasser moi. Continuer à être inconscients et d'autres morts viendront. Adieu Mindee. " Dit-elle en soupirant, non comme une prédiction, mais plutôt comme un conseil. La prédatrice savait de quoi elle parlait. Cette insouciance, elle l'avait déjà remarqué lors du Jour des Héros. Les Midgardiens devaient se hâter de s'éveiller, d'ouvrir les yeux et de se préparer au pire. Car le pire était encore à venir, comme si le Jour des Héros n'avait été qu'un prélude.
Ramassant ses affaires, la Lupine se dirigea d'un pas décidé vers la sortie du festival, tout en se promettant de retourner bientôt sur une de ces plages. Elle avait beaucoup aimé ce moment de repos, bien que bref, y compris la partie baignade. Une chose était sûre, elle se souviendrait de ce Festival.
CSS par Gaelle
Spoiler:
Hrp: Dernier post pour Fenris, à moins que quelqu'un ne la rattrape. Mais il faudra être rapide, l'event se termine à la fin du mois. Sinon, merci encore pour ce mini-event. Je me suis bien amusé et Fenris a pu faire des rencontres.
L’infirmière ne savait pas trop ce qu’elle trouvait le plus fascinant. La jeune télépathe en pleine action, dont elle devinait les yeux changeants entre humains et fantastiques en fonction des instants, ou les efforts naturels que Samuel faisait pour mettre en avant son physique avantageux, mais bon, tout comptes faits, des petits coqs tentant de jouer les jolis cœurs face à une jolie poulette, elle en avait vu d’autre. Des télépathes de la trempe de Phoebe était quand même beaucoup plus rare. Si elle en croyait les légers coups de coudes que Samuel lui donnait, elle aurait dit qu’il en était de même pour lui.
Finalement, la blondinette leur annonça que les parents de la petite avaient été localisés. Azilys ne put retenir un hochement de tête et une mimique admirative. Il était clair que Phoebe était sur le haut du panier des télépathes. Et elle devait bien admettre qu’elle la trouvait plutôt sympathique, malgré son instinct animal qui s’agaçait de se sentir en concurrence à propos de son binôme. L’infirmière commençait à se dire qu’elle était célibataire depuis trop longtemps, et qu’elle lâchait un peu trop la bride à ses pulsions. Un choc derrière ses genoux la fit pousser un petit cri de surprise et fut une diversion bienvenue à ses pensées qui s’egaiellaient un peu trop. Le temps de baisser les yeux, elle vit Babby se raccrocher au jambes de Samuel, en levant vers lui un regard d’une innocence totale et d’une confiance absolue, alors qu’un juron s’échappait des lèvres du jeune homme.
Un petit sourire se forma sur les lèvres de l’infirmière. Visiblement, le charme du pompier agissait sur tout le monde, et à travers la façon dont il prit l’enfant dans ses bras et lui expliqua ce qui se passait pour la rassurer, elle devina que derrière son air de dragueur de compétition se cachait une jolie personne. Azilys rendit son sourire à la petite, même si elle ne savait pas trop si elle l’adressait à l’enfant ou a celui qui la tenait dans ses bras. Par contre, le regard aguicheur, elle savait très bien à qui il s’adressait.
Une fois le problème de l’enfant perdue réglée, les parents affolées arrivés comme des tornades pour arracher leur fille aux bras de son sauveur pour un câlin qui donna un petit coup au cœur en hiver de l’infirmière, le binôme reprit sa déambulation, à l’affût de la prochaine urgence, attendant la pause ou la fin de la garde.
Azilys, malgré sa tenue légère commençait à avoir chaud, au fur et à mesure que le temps passait, la fatigue s’accumulait et le stress aussi. Elle commença à se dire qu’elle aurait bien mérité une soirée de détente et son regard croisa la silhouette de son binôme.
« Vivement que notre tour soit terminé. Je les imiterais avec plaisir. » dit-elle avec une lueur espiègle au fond des yeux en montrant les festivalier en maillot de bain.
HRP:
Sauf si @Samuel Fraser veut rajouter quelque chose sur l'éven, fini pour moi. @Samuel Fraser, comme on en a parlé l'autre jour, si tu veux on peut faire un PV en suivant.
Campée sur mes positions, continuant à observer l'échange entre la jeune femme blonde inconnue de nos services malgré l'apparition de ce qui semblaient être des pouvoirs inconnus éblouissant et sortant grandement de la norme, ainsi que celle qui retenait toute mon attention. Helaris ou plutôt devrais-je la mentionner par son véritable prénom? Fenris. Malgré les incertitudes de mon ancien mentor, celui qui m’avait tout appris et pris sous son aile, l'agent Coulson, j'étais persuadée à présent que nous avions bien à faire au mythique Fléau des Neuf Royaumes. Une Louve incontrôlable dont la puissance et les agissements sanguinaires observé lors du tristement célèbre Jour des Héros furent démontrés sans égal. Impitoyable, vorace et impossible à tenir en laisse. Les preuves aussi innombrables soient-elles ne trompaient personne, nous avions en face de nous un danger d'une importance primordiale. Certes, je conservais pour moi mes inquiétudes et certitudes afin de ne pas alerter mes collègues dont le niveau d’accréditation n'était pas suffisant pour bénéficier de telles informations, néanmoins je ne prenais nullement cette menace comme n'importe quelle autre. Si mes suspicions étaient exactes et que son véritable visage était révélé, nous courions à une catastrophe des plus considérables au vus du nombre de festivaliers présents, dansant et riant dans l'insouciance. Mes pouvoirs, même poussé à l'extrême ne pouvaient rien contre la créature me faisant face mis à part l'énerver plus que de raison, ce que je ne souhaitais nullement. Réfléchissant à tout allure aux éventuelles possibilités permettant de conserver en sûreté les innocents ne cessant de se presser et de se bousculer. Un mouvement, un seul me fit subitement revenir à la réalité. Helaris était en mouvement, s'approchant plus que nécessaire de son interlocutrice que j'imaginais être une éventuelle mutante. L'atmosphère devint plus oppressante, plus palpable, plus menaçante.
La conversation semblant pourtant pacifiste tourna au vinaigre. N'entendant nullement leurs propos, je devinais néanmoins aisément au vus des regards et de leurs positionnements que l'inconnue avait sans doute dit quelque chose ayant fortement contrarié la Louve au regard perçant. Me saisissant machinalement de mon arme totalement inefficace contre le monstre Asgardien, j'étais prête à intervenir en improvisant une nouvelle fois comme ce fut le cas pour sauver l'agent Mackenzie in extremis lorsque soudainement une fois me stoppa net dans mon élan « Agent Johnson, veuillez regagner votre position, nous nous chargeons d'Helaris » Hill. Le message était enfin arrivé aux oreilles de ma hiérarchie, cette dernière ayant sans doute fait le chemin jusqu'ici au vus du dossier plus que sensible que représentait celle à l'apparence humaine factice. Obéissant docilement à contrecœur, je rangeais mon semi-automatique tout en levant les yeux d'exaspération, tout en faisant demie-tour. Rongeant mon frein, je grommelais intérieurement d'avoir été ainsi évincer par ma supérieur, certes c'était le règlement et les procédures habituelles, me faisant souvent regretter la grande liberté d'action et de mouvement dont je bénéficiais auparavant auprès de mon ancienne équipe. Rebroussant chemin, je conservais néanmoins un regard attentif à mon ancienne cible avant que cette dernière ne s'évapore à son tour dans sa nature. Rejoignant les agents dont j'avais la charge, ne me souciant absolument pas de leurs regards interrogateurs quant à la suite des opérations, je ne pus m'empêcher de leur ordonner d'une voix à la fois froide et légèrement autoritaire « On bouge, il nous faut assurer la sécurité nuit et jour de ce festival, c'est pas le moment faire les plantes vertes! » trahissant sans équivoque mon énervement. Reprenant du service, je conservais néanmoins dans un coin de mon esprit le visage de Fenris bien gravé dans mon esprit, car l'on ne sait jamais, peut-être que je risquerais de la croiser de nouveau dans les jours qui suivent...
(c) AMIANTE
HRP:::
Et voici ma conclusion avec Daisy Merci encore à vous tous pour ce petit Mini-Event, ce fut un véritable plaisir de le faire avec vous tous!
L’unique a la réaction la plus courante à la télépathie : rejet. Cela étant, elle était dans cet axe comportemental auparavant. Une pierre de plus à l’édifice. Une erreur de plus au crédit des émotions de Mindee. "Magie", le terme est néanmoins intéressant. Secondaire, considérant l’approche et le regard qui la guide, mais intéressant. Le fait que l’unique démontre la même prise qu’elle a fait précédemment est attendu, évitant une transformation réflexe en forme de diamant, mais pas pour autant appréciée. Si Jane Foster a créé trois sourires précédemment, l’unique crée trois crispations.
Je me positionne, réagit Céleste. Je suis en réserve, réagit Phoebe. Je suis dans la merde, réagit Mindee.
La traque des parents étant terminé, leur guidage doit se faire au plus vite et selon la demande de l’officier : les ramener. Notre seconde acquiesce doucement, son esprit plus préoccupé par la situation de notre troisième que par ce qu’elle faisait avant. Cependant, elle est professionnelle et ne dit rien. Ses yeux s’illuminent à nouveau de bleu alors qu’elle projette dans l’esprit des parents le chemin jusqu’à leur petite fille, laquelle se ramène à sa vue en s’heurtant d’abord à l’infirmière puis au pompier.
« Ne t’inquiète pas, lui dit ce dernier en la reprenant dans ses bras, totalement innocent d’un juron inapproprié l’instant précédent. C’est une gentille la dame blonde. Comme la belle Azylis qui était avec toi. »
Notre seconde sourit à l’enfant, bien consciente que la peur de l’inconnue et la vallée dérangeante que représente ses yeux énergisés sont plus que suffisants à l’effrayer. Il n’y a donc aucun sentiment négatif à voir le choix de Babby, pour ne pas dire qu’il y a deux petites approbations lorsqu’elle se tourne vers l’infirmière. Oui, la rousseur est magnifique et, oui, reste dans les pattes des autres. L’infirmière est toute aussi souriante, laissant un contraste entre la situation physique de notre seconde et notre situation mentale.
Notre première coure jusqu’au bord de la promenade qui surplombe les plages, regardant sans chercher la position de notre troisième actuellement tenue trop près pour notre appréciation de l’espace vital et avec trop d’agressivité pour notre appréciation des interactions sociales. Troisième qui fait de son mieux pour rester pacifique, consciente que l’unique n’est pas celle qui gagnera le conflit si elle-même n’arrive pas à l’éviter. Force Ordinaire et Extraordinaire, principe de l’Art de la Guerre de Sun Tzu : l’élément qui engage le combat n’est pas celui qui doit chercher à vaincre, plutôt à distraire. A survivre aussi, évidemment.
« Moi détester, grogne l’agresseur avec un regard sauvage auquel notre impliquée fait face avec une tension froide. magiciens de l'esprit. Moi refuser d'être manipulée. D'avoir mon esprit emprisonné. Plus jamais. Vous vouloir connaitre mon unicité ? Mon nom ? Moi simplement vous dire que moi souhaiter que vous plus me croiser... dans votre intérêt. Vous jamais imaginer de quoi moi capable.
- Je ne… savais pas… votre dépréciation… sinon je me serais tue… c’est une preuve que je n’ai pas été… dans votre tête. »
Je peux l’être, réintervient Céleste. Elle n’en saurait rien, réintervient Phoebe. Je gère cette fois, réintervient Mindee.
Notre troisième est relâchée, constatant sans surprise que prendre des vêtements sacrifiables a fonctionné selon le plan : ils ont été griffés. Cela étant, sa peau ne l’est pas donc tout nous va. Baissant le visage et inspirant profondément, notre impliquée crispe les bras, les épaules et la nuque tout en fixant l’unique recommencer à partir et en dire plus sur elle que sur son environnement à commenter celui-ci. "C’était une erreur"… de son côté, peut-être. Du notre, certainement. Ni humaine ni mutante, on le savait ; ce qu’elle est, on l’ignore encore. Culturellement, on pourrait lui donner tord mais il y a effectivement de la vérité dans son analyse : danser, s’amuser, oublier les difficultés. Être inconscient, pour la plupart. Pour nous, maladroites mais pas inconscientes. Si quelqu’un a déjà réussi à la vaincre par télépathie, on aurait réussi également. On ne le veut pas, ainsi notre troisième regarde-t-elle l’unique s’en aller sans ajouter autre chose à ce qu’elle ne sait pas être une menace ou une prédiction.
"Continuer à être inconscients et d’autres morts viendront". Pas s’il y a des gens pour essayer de les éviter. Effectivement, les seuls "super-héros" que l’on n’a croisé étaient inconscients, eux aussi, mais les héros du quotidien ne le sont pas. Ce qu’il faut, c’est pouvoir se coordonner et palier à chaque menace. Les télépathes sont pratiques pour cela. On a été éduquées pour cela.
Les parents affolés arrivent en trombe pour récupérer leur Babby aux bras du pompier. Notre impliquée ressort de leurs têtes, n’ayant plus à les guider ni à leur empêcher de se poser des questions sur leur soudaine connaissance de la marche à suivre. Derrière ses lunettes, ses yeux redeviennent humains. Sur son visage, la tension cède place à une joie tentée de tristesse et de soulagement. Pas pour les parents, pour notre sœur. Néanmoins, le témoignage d’amour qu’elle observe nous renvoie toutes trois à la distance avec laquelle on a grandi ; distance toujours présente.
« Si vous avez besoin de nous, déclare notre impliquée lorsqu’il est question pour le binôme de patrouille de reprendre celle-ci, n’hésitez pas. Mes sœurs et moi patrouillons la zone également. Merci de faire suivre l’information à vos collègues. »
Alors qu’elle reprend sa marche en séparée du pompier et de l’infirmière, notre seconde se tourne mentalement vers notre première, sur la promenade, et notre troisième, sur la plage.
Ça commence bien. Mindee, ta livraison d’eau tarde. C’est de la faute à Céleste ! Ey, j’ai rien fait ! Justement ! Plus un Phoebe !
. Tout se déroulait pour le mieux, la jolie petite mutante blonde télépathe avait l’air de bien se débrouillé quand j’entendis dans mon dos la voix d’une mère déchirée entre le bonheur, le soulagement et la peur d’avoir retrouvé son enfant perdu. Laissant la petite courir dans leur bras, je jetais un regard, visiblement impressionnée en direction de la blonde.
-Merci Mademoiselle pour votre aide !
Que pouvais-je lui dire d’autres ? Je n’allais pas non plus lui dire que j’étais très impressionné. Cela devait être fatiguant de toujours entendre la même chose. Quant à la réflexion sur donner l’information à mes collègues j’opinais de la tête alors que la blonde partait ailleurs, comme si quelque chose l’attirait loin de nous. Pivotant vers les parents je pris le temps de leur expliquer la situation avec Azilys, et une fois les choses redescendues nous continuions notre tour de garde, à l’affut du moindre évènement. Lors d’une pause boisson essentielle même si le soleil commençait à se cacher, la rousse plantureuse m’adressa un sourire malicieux alors que, la tête penchée sur le côté, mordillant ma lèvre, je lui répondais …
-Moi aussi. Mais peut-être sans le maillot de bain non ?
Provoquant ? Oui. Provocateur ? Oui. Mais … Je sentais que j’allais avoir du répondant et les ondes autour de nous semblaient aller dans le même sens….La soirée était loin d’être terminée ….
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