[Terminé] Dans la gueule de l'Hydre | Bucky Barnes

Le SHIELD est une institution gouvernementale dont la mission est de sauvegarder la population, les innocentes âmes peuplant majoritairement notre planète Terre des dangers extérieurs, ceux contre lesquels nos meilleurs armées ne sont pas formés ni éduqués à faire. Les menaces extraterrestres, ceux venant d'un autre monde, ceux employant des méthodes et des technologies souvent bien plus sophistiquées et avancées que les autres, ceux dont le but est soit de nous détruire soit de nous asservir. Comment contrer ce type de menace? Vaincre le feu par le feu, avec l'aide de héros dont l'ADN a été améliorée, d'êtres venants de galaxies lointaines, de supers-soldats à la résistance au combat décuplés, des personnes possédant des capacités et pouvoirs défiant toute logique explications. Les Avengers en somme, ce sont eux les véritables héros de notre époque, travaillant main dans la main avec cette organisation œuvrant pour la paix. Néanmoins, il arrive que la menace vienne d'autre part, de groupuscules terroristes à la mentalité très archaïque et peu évolué  lavant le cerveau de leurs membres pour leur faire accepter de commettre des actes aussi inhumains qu'horribles. C'était précisément contre eux que nous nous battions actuellement, contre HYDRA. Constituant une épique composée des meilleurs éléments que je connaissais en soupoudrant le tout du Soldat de l'Hiver qui n'avait eu de cesse de faire ses preuves sur le terrain et avec lequel je partageais la même haine viscérale par rapport à ces nazis, je m'étais préparée psychologiquement à toutes éventualités. En effet, lorsque l'on signe pour travailler pour le SHIELD, l'on peut se retrouver soit dans les bureaux soit au cœur d'une mission périlleuse, mais dans tous les cas l'on nous prépare à affronter la perte d'un agent, d'un coéquipier, d'un ami. Oui, l'envers du décors, lorsque l'on s'engage c'est à la fois pour le meilleur comme pour le pire. Au cours de ces nombreuses années à leurs côtés, j'ai vus défiler beaucoup de corps dépourvus de vies sous mes yeux de personnes auxquels je tenais plus ou moins. La douleur est toujours intense, mais malheureusement à force l'on s'y habitue et l'on apprends à y faire face dans la dignité sans rendre laisser transparaître. Malgré cela, le plus complexe reste l'annonce à la famille, enfin pour moi, prenant toujours à cœur de m'en charger lorsque la mission durant laquelle l'agent est tombée était sous ma direction, comme une forme de pénitence. « Pas de blessé… Mais un agent a été tué dans la fusillade. »  je sentis dans la voix du Loup Blanc que cela le touchait ce qui me surprit un instant par rapport à ses nombreux faits d'armes mais je n'en dis pas un mot. L'agent à terre je ne le connaissais que très peu, mais je savais qu'il était marié et était le père d'un jeune nourrisson qui devra malheureusement grandir sans père... Même si les familles sont informés des risques, il y a une grande différence entre savoir l'éventualité de et porter le deuil. C'est ainsi pour cela que rare sont les membres du SHIELD, surtout ceux sur le terrain, se mariant et fondant une famille, ne voulant pas imposé cette peine. Personnellement? A l'heure actuelle je ne pensais qu'à ma vengeance, mais oui l'horloge biologique se faisait sentir et je souhaitais vivre normalement, mais lorsque l'on est loin d'être comme le commun des mortels, l'on a pas souvent le choix quant à sa propre destinée.

Une fois que le corps de notre camarade d'arme fut emmené à l’abri à l'extérieur, je donnais mes dernières instructions et ordres aux autres restant qui devaient se tenir prêt à intervenir dès que nous aurons sécurisé la zone s'apparentant à un véritable guet-apens. Amenant Bucky dans mon sillage, nous descendîmes de nombreuses marches avant d'arriver près de la bouche d'aération que j'avais repéré quelques instants plus tôt. Un fois seuls, je lui donnais les détails du plan suicidaire que j'avais élaboré et qui ne serait sûrement pas passé aux yeux de l'agent Hill et surtout de Coulson, pour des raisons radicales différentes certes, mais malgré l'interdiction je l'aurai effectué seule ou non car selon moi c'était notre unique alternatif pour sauver les otages et terminer le boulot en mettant hors d'état de nuire nos ennemis. « Très bien… Je te suis. Les dames d’abord. » l'Avenger avait confiance en moi tout comme j'avais confiance en lui, j'étais certaine que malgré le faîte que nous ne nous connaissions pas assez, je pouvais lui confier aveuglément ma vie. Un sourire complice orna son visage, je lui répondis en mimant une fausse révérence maladroite sur le ton de l'humour « Quel galant homme vous faîtes Sir Robocop » avant que nous insérions dans le conduit plutôt étroit nous obligeant à avancer en rampent. Reed, fidèle à son poste me servait de GPS pendant que nous nous efforcions de ne pas émettre le moindre bruit suspect pouvant trahir notre progressions. Nous avancions lentement mais sûrement, l'air se raréfiait mais cela ne me posait nullement de problème adaptant rapidement mon rythme respiratoire tandis que mon avancé ne faisait qu'empirer mes douleurs aux bras ainsi que ma blessure récente. Ne laissant rien transparaître et ne me plaignant nullement, je me permis même une légère touche d'humour à demi-mot « On se fait un remake de Mission Impossible j'ai l'impression » espérant que cette fois-ci Bucky avait la référence, si tel n'était pas le cas il était certain que je débarquerais chez lui avec l'intégrale des volets pour lui refaire sa culture cinématographique laissant grandement à désirer.  « Vous y êtes dans cinq mètres » la voix de Reed dans mon oreille nous incita à être encore plus discrets dans les derniers pas vers nos ennemis. Une fois arrivés, nous pûmes entendre la jouissance de nos ennemis qui semblaient être persuadé que nous avions abandonnés au vus du silence de mort régnant dans le bâtiment. Ouvrant délicatement et doucement la petite grille avec minutie et précision, j'étais prête à me jeter dans leur gueule pour mettre au point le plan. De là où nous étions, je vis que les otages étaient suspendus au plafond par les mains à seulement un mètre du sol, ce qui me rassura car ils ne seraient pas atteint par ma vague sismique. Me concentrant quelques secondes, je fis le vide dans ma tête, je ne devais nullement me louper et garder la tête froide, car la magnitude que je m'apprêtais à émettre était relativement puissante et pouvait au pire me faire perdre connaissance au mieux me rendre inapte quelques minutes au combat... Rappelant avec mes doigts les trois secondes que Robocop devait attendre avant d'intervenir pour ne pas être touché, je me laissais tomber vers l'étage infesté d'hydres. Comme un hommage à l'agent Romanoff, j’atterris comme elle à la différence où mes poings fermés étaient dirigé vers le sol émettant un séisme puissants les propulsant tous de plusieurs mètres dans la stupeur général tandis que du sang commença doucement à perler de mon nez sans que je ne me rende compte.

Du courage ou de l'inconscience inconsidérée, voilà deux mots qui pourraient parfaitement qualifier notre mission suicide. Deux contre une vingtaine d'hydres. Au sein de mon fort intérieure, je savais très bien quel adjectif l'agent Hill et Coulson auraient choisis pour décrire ce que nous nous apprétions à faire, même si d'un autre côté contrairement à ma supérieur, je savais que mon mentor aurait finis par me faire aveuglément confiance en me faisant promettre de revenir un seul morceau, soucieux de mon bien être comme à son habitude. Néanmoins, il n'était pas présent et je ne le souhaitais pas. Mes aventures intergalactiques m'avaient radicalement changé, je n'étais plus l'innocente Daisy qu'il connaissait et apprécié, une certaine noirceur s'était infiltré sinueusement dans mon âme depuis que j'avais approché la mort de trop près une énième fois aux mains bleus des Kree et que j'avais appris pour le retour d'HYDRA. Une obscurité lattante mais délicieusement tentante nommée vengeance, devant mon seul et unique objectif. Malgré cela, j'étais tout à fait consciente des risques que l'on encourait, certes ne me faisant nullement changer d'avis, mais la présence de l'Avenger à mes côtés me rassurait. Après tout, nous n'étions pas de simples êtres humains frêles et sans défense. Le Soldat de l'Hiver et l'Inhumaine, dotés de capacités extraordinaire que nous mettions à bon escient pour la sauvegarde de tous, des innocents. Alors que nous progressions lentement et difficilement dans le conduit d'aération étroit où l'air respirable était devenus un luxe. J'ignore pourquoi, sans doute pour détendre l'atmosphère comme à mon habitude, je lui fis une référence cinématographique sur le ton de l'humour priant qu'il aurait au minimum visionné le premier volet « Tu devrais contacter les réalisateurs pour leur soumettre ce scénario. » sa réponse m'amusa et me réconforta encore plus dans l'idée que Bucky n'en avait jamais regardé aucun. Pourquoi? La grande cinéphile que j'étais savait pertinemment que ce genre de scène existait déjà dans Mission Impossible, il venait à lui seul de se mettre dans le pétrin. Notant mentalement cette précieuse problématiquement que je ne manquerais nullement de résoudre le moment venu, nous continuâmes notre chemin jusqu'à arriver à la hauteur des ravisseurs. Le plan était d'une simplicité enfantine, je les sonne grâce à mes vibrations en provoquant un séisme assez puissant pour les faire valdinguer à l'autre bout de la pièce tandis que l'amoureux de la gâchette se chargera de les éliminer un par un avec son habilité au maniement des armes. Simple comme bonjour!

Un sourire d'encouragement vint illuminer le visage de mon coéquipier avant que je me jette dans la fausse au lion. A peine eu-je atteint le sol, je déchaînais toute ma puissance, faisant légèrement craquelé le béton sous mes pieds de part ma vague sismique entièrement concentré sur le sol, c'était pour cela que j'avais explicitement demandé aux autres agents de l'autre côté de la porte piégé de se maintenir en hauteur et conseiller au Loup Blanc de patienter trois petites secondes. Alors que je l'entendis me rejoindre avec fracas ainsi que les balles fuser dans tous les sens, ma vue se brouilla légèrement tandis que je serrais les lèvres pour ne pas hurler la douleur intense et sans égale que je ressentais le long de mes bras, si je ne m'étais pas brisé un os c'était un véritable miracle! Oui, cette fois-ci j'avais conscience que j'étais allé beaucoup trop loin, à présent je le payais. Alors que je tentais de reprendre connaissance, les coups de feu cessèrent et je vis les pieds de Bucky à ma hauteur « Est-ce que tout va bien ?! » son inquiétude à mon égard était palpable, mais je me devais de faire abstraction de ma faiblesse physique en attendant d'être correctement prise en charge à la fin de cette mission. Me relevant malgré mon corps plus qu'endoloris, je lui fis un léger sourire rassurant « En tant qu'Inhumaine, j'ai déjà vécus bien pire, t'inquiète pas je ne suis pas faîte en sucre » avant de concentrer mon regard vers les otages encore ligoté par les mains et suspendus au plafond. Je voulus directement leur venir en aide, les détacher et les libérer de leurs chaînes et de la tyrannie d'HYDRA avant qu'un fil noir les reliant les uns aux autres n'attire mon attention, plaquant ma main sans doute contrastée de violet de rouge sous mes gants protecteurs contre le torse de mon coéquipier qui semblait vouloir lui aussi mettre fin à leurs supplices, je l'interrompis dans son geste « Attends, ils sont reliés à quelque chose... » ne terminant guère ma phrase, je suivais le câble des yeux montant jusqu'au plafond avant de redescendre prêt d'un boîtier se situant à l'entrée « Une bombe artisanale, Reed avait raison. Si on les détache ou si quelqu'un tente de rentrer, nous explosons tous » constatais-je amèrement tout en faisant en sorte que les agents de l'autre côté ainsi que le sniper de l'autre côté de la rue en qui j'avais entièrement confiance m'entende via nos oreillettes connectées les unes aux autres. Pinçant mes lèvres, je ne pouvais nullement utiliser mes pouvoirs pour le pulvériser car d'une j'étais à bout de force et savais très bien qu'en cet instant je ne pouvais plus user de mes vibrations et de deux j'ignorais totalement si cela pouvait être bénéfique ou empirer encore plus les choses. Mack, mon ancien coéquipier au sein de l'équipe de Coulson, était un spécialiste de ce genre d'armement et m'avait appris deux trois astuces à ce sujet dont je n'arrivais nullement à me souvenir, ma seule planche de salut étant  l'Avenger à mes côtés « Dis-moi que tu sais comment désamorcer cette merde Bucky » dis-je pleine d'espoir et légèrement anxieuse à Robocop tandis que je me maudissais intérieurement de ne pas avoir amené avec moi mon équipement pour pouvoir hacker sans mal le système. Foncer tête baissé n'a pas que des avantages...

Fait comme des rats. Le terme était parfaitement approprié à cette situation que je n'avais nullement anticipé et Reed non plus apparemment au vus du silence de mort régnant dans l'oreillette après ma constatation. HYDRA avait bien planqué le détonateur de leur bombe artisanale, il était compréhensible que le sniper ayant toute ma confiance ne l'avait nullement remarqué. Me maudissant intérieurement pour ne pas avoir envisagé toutes les possibilités mais aussi de ne pas réussir à me souvenir des lointaines recommandations que Mack m'avait fait à ce sujet il y a bien des années de cela, je conservais néanmoins un visage neutre et impassible. Pourquoi? Tout simplement pour ne pas inquiéter plus d'avantage que nécessaire les otages qui avaient vécus ces dernières vingt-quatre heures comme un véritable supplice, proche de la délivrance, je ne souhaitais nullement les angoisser plus que nécessaire. Alors que Bucky observait le mécanisme, mon regard jugea la trappe par laquelle nous étions passé, peut-être que? Non, il devait bien y avoir cinq mètres entre le plafond et le sol, cela nous était impossible de pouvoir évacuer sereinement ceux que nous étions venus délivrés. De plus, même si je ne l'admettais pas devant mon coéquipier, je sentais bien que mon corps était quasiment au bout de ses limites. Épuisée de ne pas m'être reposée suffisamment depuis des semaines, ayant perdu pas mal de sang à la suite de ma blessure à l'épaule qui méritait vraiment des soins plus complets que ce dont je m'étais contenté et souffrant en silence au vus de l'état que je devinais facilement de mes bras. Je n'aurais pas dû déchaîner autant de puissance, mais il n'y avait pas d'autres alternatives et puis lorsque l'on me connaît il est aisé de deviner que je faisais toujours passé autrui ainsi que mes missions avant tout le reste, avant ma propre santé. « Je ne suis pas un expert mais… J’ai déjà vu des bombes artisanales, oui… » poussant un soupir de soulagement perceptible, j'espérais malgré tout qu'il arriverait à la désamorcer sans tout nous faire exploser au passage. Pendant que l'Avenger s'occupait de regarder plus en détaillé la bombe, je m'approchais des otages que je détachais « Tout va bien, nous allons bientôt vous évacuer, mais avant cela serrez-vous près du mur » leur dis-je d'une voix posée se voulant rassurante. Si jamais le Loup Blanc échouait, je pourrais essayer de déployer mon bouclier physique pour tenter de canaliser l'explosion même si je me doutais bien qu'au vus de mon état, mes vibrations ne seraient nullement efficaces très longtemps, me rappelant soudainement la mission suicide que j'avais effectué en détruisant un vaisseau emplit de Kree, me valant de frôler de près la mort en étant expulser dans l'espace... Me ressaisissant rapidement, je donnais une pince coupante trouvée sur un des cadavres de nazis à proximité à mon acolyte. Là par contre, on était vraiment dans Mission Impossible c'était indéniable! Fil rouge ou fil bleu? Me retenant de lui faire cette référence plus que connue pour ne pas le déconcentrer, me contentant de l'observer silencieusement prête à expulser mes vibrations, au cas où. Lorsque le couperet tomba je retins ma respiration comme toutes les personnes présentes dans la pièce quand soudain...

Rien. Bon Dieu le Soldat de l'Hiver avait réussis! Laissant échapper un rire nerveux, je lui souris à pleine de dents emplis de reconnaissance et d'une certaine complicité. J'avais envie de sauter partout et le féliciter tel une rockstar mais il ne fallait pas non plus abuser dans la familiarité. « Ravi d’avoir pu effectuer cette mission avec toi, je te laisse t’occuper des otages… Le rôle du héros avec une cape ce n’est pas pour moi. » un loup solitaire reste un loup solitaire. Heureuse d'avoir couper de nombreuses têtes avec ce dernier à mes côtés que j'avais appris à connaître un peu plus en dehors de la salle d'entraînement, je me promis mentalement de faire à présent appel à lui dès que l'occasion se représentera car Bucky était véritablement un allié de taille et puis si nous pouvions assouvir notre soif de vengeance mutuelle, cela n'était nullement négligeable. « Merci beaucoup, je te tiendrai informé de la suite des événements. Rentre bien, Robocop » concluais-je avant de le voir ouvrir en toute sécurité la porte auparavant piégé et disparaître au détour d'un couloir alors que les agents entraînent les uns après les autres arme au point, à l’affût de moindre ennemi ayant survécus à l'assaut meurtrier de mon coéquipier de la soirée « Sortez les otages de ce bâtiment et appelez une équipe pour nettoyer les lieux » leur ordonnais-je en reprenant mon rôle instinctivement. Ces derniers furent rapidement évacués et n'hésitèrent nullement à me couvrir de remerciements quant à leur sauvetage, allant jusqu'à me qualifier d'héroïne. Non, je ne le suis pas et ne le serais jamais. Le véritable héros de la soirée était déjà partis. Descendant les étages pour enfin sortir de cette planque vidé de la présence néfaste d'HYDRA, je fus surprise par quelques flashs provenant des journalistes s'étant agglutiné autour de la zone de sécurité que nous avions établis. Super, ils ne me lâcheront jamais ceux-là! Les contournant pour me diriger vers les ambulances venues en renfort pour soigner les blessures subis par les agents et otages durant cette mission, mon regard croisa celui déterminé de Reed « Agent Johnson, faîtes-vous soigner s'il vous plaît » j'étais coincée et savait pertinemment qu'il ne me laisserait pas partir sans me savoir en état de conduire. Levant les yeux au ciel, je m'installais dans un coin loin des caméras pour me faire rapidement prendre en charge « Vous devez savoir qu'avant votre assaut final avec Barnes, nous avons intercepté un signal. Il semblerait que ce soit un appel venant de l'extérieur » continua le sniper en me donnant mon ordinateur tandis que je serrais les dents pendant que le médecin me désinfecter ma blessure par balle. Pianotant rapidement, je constatais en effet que la tête dirigeante de cette prise d'otage n'avait nullement été présente, ce qui ne manqua nullement de m'agacer. Me promettant de le retrouver et de le mettre rapidement sur écoute, je refermais l'écran car j'avais une dernière mission à accomplir avec de passer toute ma nuit à pister un nazi « Je m'en occuperais un peu plus tard, trouvez moi les coordonnés de l'agent tombé sur le terrain, il est de mon devoir de l'annoncer à sa famille » terminais-je en appréhendant cet instant qui sera sans aucun doute chargé en émotion. Une épouse devenue veuve et un nourrisson condamné à grandir sans figure paternel, comment annoncer cette triste nouvelle que jamais personne n'est réellement prêt à entendre?