"Ah làlà ça fait mal! c'est terminé je fais plus ce genre de trucs. ça finira par me tuer!" Ca faisait un moment qu'il courait lui aussi. Dwayne sentait l'énergie mystérieuse qu'il avait absorbé, se dissiper. La fatigue le gagnait. Il arrivait devant un quartier résidentiel lorsqu'il entendit des coups de feux! "Surement pas une surprise partie. Mon client a des ennuis!" Alors qu'il se précipitait dans la direction des coups de feux, il vit alors du coin de l'oeil les habitants se calfeutrer chez eux, des passant terrorisés se cloitrer chez eux! une vraie scène de guerre. Puis il déboucha sur un croisement en T. Contrairement aux autres rue, il était désert. Il arriva juste pour voir une équipe de tueurs forcer le portail électrique d'une résidence deux corps apparemment sans vie près de l'entrée.
Alors qu'il allait entrer dans propriété en contournant ses adversaires, il tomba presque nez à nez avec la meneuse du groupe. Cet instant fugace lui sembla pourtant une éternité. Elle était belle, mais son charme ne venait pas de sa beauté physique, c'était autre chose de plus diffus, de plus séduisant! Il émanait de cette femme un haut niveau de danger. Pourtant Dwayne se sentait charmé.
"Vous croyez vous être débarrasser de moi aussi facilement ?"
"Justement cherchais une cavalière pour un tango. Mais finalement, vous n'êtes pas mon type!" Il rassembla le peu d'énergie qu'il lui restait pour bondir par-dessus son ennemie. Hélas il avait mal jaugé la quantité de force qu'il lui restait et il passa moins vite qu'il espérait et seulement qu'à quelques centimètres au-dessus d'elle...
V.I.P Dwayne & Bella Plus le temps passait et plus l'étau sur sa cible se refermait. Après que les deux protecteurs de ce dernier soient tombés comme des mouches, il ne restait plus que l'homme noir auquel Bella s'apprêtait a faire face, nullement impressionné par la carrure de ce dernier. Sans vouloir vraiment l'avouer, elle lui trouvait même un physique plutôt agréable et a en juger par le bref échange qu'ils avaient eu, il était plutôt fiable professionnellement parlant.
A présent, l'heure du face a face avait sonné. Il s'adressa a nouveau a elle, annonçant avec un certain sens de l'humour qu'il cherchait une partenaire pour un tango, ce qui fit légèrement sourire la dame. Il était prêt, elle aussi...
"j'en suis navré de ne pas être a votre gout, mais je n'y peux rien, alors dansons, mon chère!"
l'homlme prit l'offensive, lui foncant dessus, mais Bella, entrainée au combat depuis son plus jeune âge vit de suite la faille. Alors qu'il passait au dessus d'elle, la dame ne manqua pas de l'attrapper en plein vol, le stoppant dans son élan pour l'attirer au sol, posant son pids sur la poitrine de ce dernier:
"Belle tentative, malheureusement, je craint qu'elle n'ait échouer..."
Laissant apparaitre une sphère d'énergie dans sa main, elle dirigea cette dernière vers le visage de l'homme, mais ne donna pas de suite le coup de grâce, voulant malgré tout laisser une chance a son adversaire de riposter, juste pour le plaisir de l'affrontement. pendant ce temps, sa cible se retrouvait cerné par les sbires, qui attendaient les ordres pour mettre fin au jour de ce dernier, sans qu'il n'ait la possibilité de fuir...
Dwayne était vraiment en mauvaise posture. Et il ne savait pas s'il pourrait encaisser une deuxième décharge, surtout à bout portant! Il donna un violent coup de pied derrière le genou de son adversaire, l'obligeant à mettre un genou au sol. Il saisi alors le poignet de la main pleine d'énergie de son adversaire et la tira vers le sol tandis que de l'autre main, il la saisi par le cou Elle lâcha instinctivement sa rafale d'énergie qui vint bruler le sol près de la tête de Dwayne. Il tenta de lui mettre une coup de tête qu'elle bloqua de sa main libre. elle allait lui assener un coup de poing quand ils les firent chavirer tous les deux dans une sorte de sutemi wasa! Bella en guerrière accomplie accompagna le mouvement en une roulade parfaitement exécutée. elle se redressa immédiatement. Juste le temps de voir son adversaire détaler vers la maison où s'était réfugié Milos...
"Si je ne me dépêche pas mon client va y passer! surtout qu'il a pas l'air seul." En effet lorsqu'il arriva, il trouva la maison avec la porte d'entrée visiblement forcée. le cadavre d'un homme de main à l'entrée. un autre semblait tenir son client en joue!
Dwayne entendit le fracas d'une boule d'énergie derrière lui mais il n'en avait cure. Ce qu'il voyait le préoccupait bien plus... En effet Milos s'était retranché dans cette maison...et se servait de la famille qui l'occupait comme boucliers humains. l'homme de main lancé à sa poursuite semblait avoir quelques principes puisqu'il semblait hésiter à faire feu....ou peut-être avait-il ordre d'attendre sa chef.
"Mais qu'est-ce que tu fout?" ne pu réprimer Dwayne "Je fais ton boulot Kulwa!! Je sauve ma vie! Incapable!"
V.I.P Dwayne & Bella Alors qu'elle avait le dessus, son adversaire reprit le combat, parvenant même a plusieurs moment a la mettre en difficulté et pour cause: Physiquement, il la dépassait largement. Sa force était bien au dessus de celle d'un humain entrainé, elle était surhumaine et bella du ruser a plusieurs reprise et redoubler de ruse pour se sortir de situation a première vue critique. Pendant ce temps sa cible ne trouva rien de mieux que de prendre une famille en otage. Bien que Bella se fichait pas mal des dégât collatéraux, la, c'était une perte de temps et d'argent. Regardant à nouveau son adversaire, elle le relâcha et s'éloigna de lui, en disant d'un ton assez méprisant
"Allez vous longtemps le laisser vous parler comme ça ? C'est pas parce que c'est votre client qu'il a le droit de vous traiter comme une sous merde. Il mériterait que vous le laissiez se faire zigouiller par mes hommes. Vous pourrez toujours lui faire les poches par la suite"
Dwayne ne bougeait pas. Il restait là à fixer Milos "C'est bien! tu sais où est ton intérêt. Je sais pas combien ils te payaient mais je suis prêt à t'en offrir le double si tu me débarasse de cette conasse!" "Combien?" demanda Dwayne " 5000$!" " Combien de famille comme celle-là tu as décimé?" "C'est pas tes oignons. Je me suis renseigné sur toi. Tu ne poses jamais de question et tu fais le boulot quoiqu'il est coûte. alors..." " Tu as raison. C'est pas mes oignons. Et le contrat stipulait que je devais te ramener jusqu'à ton rendez-vous avec les gouvernementaux. Ce qui se passe après..." "Il faut que tu me sortes de là! les gouvernementaux sont morts Kurwa!" " Comme tu l'as dit...c'est pas mes oignons!" Dwayne fit volte-face et s'éloigna d'un pas lent et mesuré. Il ne jeta même pas un regard à la jeune femme blonde qui attendait impassible sur le pas de la porte. à ce moment-là, il ne pouvait pas voir que Milos pointait son arme vers lui et s'apprêtait à lui tirer dans le dos...
V.I.P Dwayne & Bella Bien que l'homme et elle soient adversaires sur ce coup la, Bella éprouvait un dégout bien plus prononcé pour le dénommé Milo que pour le mercenaire, qui lui ne faisait que son travail, tout comme elle. L'un devait protéger ce dernier, et l'autre l'abattre, et il fallait avouer que tuer une ordure de première classe avait quelque chose de jouissif.
A partir du moment ou l'homme estima avoir fait son devoir, il tourna le dos a son employeur véreux qui n'hésita pas a vouloir lui tirer dans le dos. Mais il suffisait d'un simple feu vert de Bella pour qu'il soit exécuté avant d'avoir pu accomplir son méfait. Tel des valets, les Sbires de Bella lui apportèrent les effets personnels, le portefeuille remplit de billets et les objets de valeurs que la cible portait sur lui, dont une montre de prix, bien trop grande pour elle et qu'elle ne pourrait pas revendre en sachant qu'elle appartenait a l'une de ses cibles. Elle la tendit alors a celui qui, durant cette course avait été son adversaire:
"Tenez, gardez la, elle vous ira a merveille, moi je ne peux rien en faire. Elle vaut au moins le prix d'une voiture de luxe. Faites en bonne usage"
Elle prit la totalité de l'argent qui se trouvait dans le portefeuille et partagea a part égale entre elle et Dwayne
"On a remplit tout les deux notre contrat, ca, c'est le supplément. Ce type dégoutant allait vous tirer dans le dos, je viens de vous sauver la vie, j'ai le droit a ma part sur le butin"
Sur ces mots, elle disparut de la scène en fuyant dans la voiture d'un de ses sbires
Dwayne était dans un état second. comme s'il assistait à la scène au ralenti devant un écran. Milos criblé de balles. Bella qui lui parlait mais il n'écoutait plus. cette situation avait réveillé quelquechose en lui. quelquechose de sombre. très sombre. Comme un souvenir enfoui, qui demandait à sortir, mais trop horrible pour faire surface....
Puis il réalisa qu'il avait de l'argent entre les mains...et un montre! sorte de Rolex.
Ce sont les sirènes qui le tirèrent de sa torpeur. visiblement le combat avait attiré la police et les pompiers...et sans doute d'autres services que Dwayne préférait éviter. Sans demander son reste il sorti de la résidence rapidement. Du coin de l'oeil, il cru reconnaitre la silhouette d'un des corps au sol. mais déjà les véhicules d'urgences approchaient. Il était temps pour lui de disparaître!
Normalement, Azilys n’intervenait pas avec les services d’urgences en ville, et encore moins dans un secteur aussi éloigné de l’hôpital où elle était rattachée, mais ce soir-là, elle avait été réquisitionnée pour intervenir sur ce qui apparentait à une véritable scène de guerre.
Au début de sa carrière, elle n’aurait jamais imaginé pouvoir rencontrer ce genre de situation autrement qu’en s’engageant dans l’armée et de se retrouver dans un hôpital de campagne sur un des fronts qui fleurissait dans un des pays du Moyen-Orient, mais ça ne l’avait jamais tentée. Les conditions de travail étaient déjà bien assez dures sans y rajouter la peur de se retrouver tuée ou enlevée à l’autre bout du monde.
Comme quoi, l’humain est capable de s’adapter à tout. Ces dernières années, la guerre s’était invitée à domicile, et il ce genre de situation se présentait régulièrement, et la jeune femme s’était habituée à bosser avec un casque et un gilet pare-balles « au cas où ». Évidemment, ce genre d’intervention provoquait un stress accru qui l’obligeait à être encore plus vigilante pour que son « don » reste sous contrôle.
Le contraste entre les rues calmes et vides qu’ils avaient traversées toutes sirènes hurlantes avec l’état du secteur d’intervention avait été plutôt brutal. Elle ne savait pas ce qui s’était passé, tout ce qu’elle savait, c’était qu’il y avait de nombreux blessés, probablement des morts, mais elle ne s’attendait quand même pas à ça.
Plusieurs corps gisaient sur la chaussée, devant les maisons où les victimes avaient tenté de se réfugier, éclairées par la lumière changeante et inquiétante de plusieurs incendies sur lesquels plusieurs compagnies de pompiers intervenaient déjà.
Elle savait exactement quelle était sa tâche, vérifier les l’état des victimes, définir les urgences vitales, des urgences relatives, et malheureusement, des personnes pour qui il n’y avait plus rien à faire. Elle détestait ces situations, prendre en quelque secondes une décision qui pouvait bouleverser le cours de la vie de ces pauvres gens, de prendre le risque d’avoir la mort d’un de ses patients sur la conscience. Mais, vu les circonstances, elle n’avait pas le choix. Pour le moment, elle avait eu de la chance, la plupart des gens qu’elle avait vu étaient blessés, mais il y avait eu peu personne dont le "pronostic vital" engagés, et ils avaient pu être pris en charge par les médecins présents sur le terrain.
Et puis elle découvrit une jeune femme. Avant même de s’approcher d’elle prit une seconde pour serrer les paupières et prendre une grande inspiration pour se donner du courage. Elle craignait de se trouver devant un cas désespéré. Elle n’aurait pas su dire la couleur de ses cheveux entre la lumière aléatoire des flammes et le sang qui les imbibait, mais elle les devinait sombres. En s’approchant, elle vit une plaie circulaire sur le front et sentit son visage s’affaisser. Elle avait vu assez de plaies par balle pour en reconnaître une au premier regard. L’infirmière s’accroupit auprès de la blessée et posa les doigts sur sa carotide sans espérer grand-chose.
Elle faillit sursauter lorsqu’une pulsation frissonna sous ses doigts, déclenchant une poussée d’adrénaline dans son corps. Aussi sec, elle se redressa et exigea un médecin et une évacuation immédiate vers l’hôpital le plus proche, tout en décrochant son téléphone prévenir de l’arrivé d’une blessée grave à la tête, demander qu’une salle d’opération et un neuro-chir soit prêt à la prendre en charge.
Regardant l’ambulance évacuer la blessée vers l’hôpital le plus proche, elle eut l’impression étrange d’avoir assisté à un petit miracle. Elle se promis de prendre des nouvelles de sa protégée dès que possible.
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