Nuit du 9 mai 2024 Ruelle à côté de l'appartement de Gabriela
Enfin arrivée. Je n’ai plus qu’à tourner dans la petite allée le long de mon immeuble et je pourrais enfin aller m’écrouler chez moi. La garde fut longue et éprouvante mais l’idée d’enfin être chez moi me vole un sourire. Ma moto fends la route dans la nuit, il est déjà si tard. La dernière intervention nous a prit plus de temps que prévu mais au moins, nos remplaçants n’étaient pas en retard. Je me penche, mets assez de poids pour que la moto suive le mouvement. Et j’entre enfin dans la longue ruelle où je gares ma moto tous les jours. D’un geste, je coupe le moteur et descends en accompagnant l’engin. Je retire ensuite mon casque et secoue la tête un bon coup, ravie d’enfin le retirer. L’air est frais, je soupires doucement. Ah, j’ai hâte d’enfin retrouver mon lit, et mes chats … Je viens de ranger mon casque et mes gants dans le coffre de la moto quand mes yeux tombent au sol. Je vois des taches sombres sur le sol, dont le reflet à la lueur des faibles lampadaires ne me rassurent pas. Je m'accroupis, pose un doigts sur l’une des plus grandes. Du sang… Un bruit me fait relever aussitôt les yeux. J’ai l’impression … oui on dirait un grondement, comme le grognement d’un animal au loin. D’un geste, je sors mon téléphone de ma veste en cuir et je commence à me rapprocher de la source du bruit. -Hey ?
Si c’est un animal blessé, cela va être compliqué, je ne sais pas si le numéro des urgences peut le prendre en charge. Je commence à composer le 911, continuant à avancer. La fond de la ruelle, qui est en cul de sac, est dans l’ombre la plus absolue. Aucune lumière, malgré une lune plutôt lumineuse. Avant d’appeler, j’utilise mon téléphone comme d’une torche, en faisant attention à ne pas mettre une lumière trop agressive, limite la plus faible possible. Si c’est bien un animal apeuré ou blessé, il pourrait mal réagir à cela. Mais elle est assez forte pour que je vois encore la trace laissé derrière lui, composée de tâches plus ou moins grandes de sang. Mais soudain, j’entend cette fois non plus pas la plainte d’un animal mais celle d’un homme. Si j’ai sursauté un instant, Je me mets à courir vers cette forme que je vois, le téléphone à la main, la lumière vacillant au rythme de la course : -Y a quelqu’un ?!
Je distingue une silhouette imprécise. Les cris, les gémissements bestiaux se multiplient et se font de plus en plus proches et plus … entremêlés. Mince mince ! Il est peut être vraiment en mauvaise posture. -Monsieur ?!
J’arrive enfin à lui alors qu’il semble s’écrouler à genoux. Face à l’homme qui visiblement a laissé cette trace sanguinolente. Lui-même est couvert de sang. Je me laisse tomber devant lui sur un genoux, le portable toujours dans la main, l’autre se posant sur son bras: -Monsieur ? Vous m’entendez ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Je commence, avec la faible lueur du téléphone, à l’examiner, cherchant des blessures ou des possibles causes de cela.
WHY ARE YOU HOWLING AT THE MOON ? ft @Gabriela ÁlvarezLuke Hunt & Gabriela ÁlvarezCe soir la je m’occupais de dealers de drogue qui sévissait beaucoup trop à Brooklyn, s’en occuper n’était pas difficile mais garder le contrôle du la bête l’était un peu moins. Depuis que j’avais arrêté les meurtres la bête n’était pas contente. Après les avoir neutralisés, j’étais vite partie car je sentais le monstre tenter de sortir et si il sortait ce ne serait pas beau a voir. Je sortit de l’immeuble et commença à courir dans les rues cherchant un endroit isolé et calme pour me concentrer.
Je tournai dans une petite ruelle apparemment vide car je ne captais aucun son ni aucune respiration, c’était tant mieux car a peine rentrer la transformation commença. Je luttais et le monstre aussi, la peau se déchirait et refermait sans cesse. Je souffrais et ça s’entendait par des cris ou des rugissements suivant le moment où je criais. Tellement concentré sur la douleur et la transformation je ne remarqua la jeune fille s’approchant de moi qu’au moment où elle était proche de moi. Je fit un dernier effort pour réprimer le jaguar et tomba finalement à genoux alors que des dizaines d’entailles s'ouvraient sur mon corps.
Dans une dernière douleur, je rugis de plus belle alors que mon corps se déchirait et que je lançai vers le côté. Ma main droite tapa sans faire exprès le téléphone de la jeune femme qui alla sécraser sur un mur. Je tombai par terre alors que je saignais et que mes entailles tentaient de se refermer mais n’y arrivait pas. J’espèrais ne pas avoir blessé la femme qui se trouvait a mes côté et qui cherchait a m’aider.:copyright:️ DABEILLE
Nuit du 9 mai 2024 Ruelle à côté de l'appartement de Gabriela
Il y a danger, clairement. Le sang, les cris. N’importe quelle personne ordinaire aurait fait demi-tour mais moi, je tombe à genoux face à cet homme blessé, en détresse … qui a besoin d’aide ! Parfois on me dit que je suis un lemming, qu’un jour je laisserai ma vie pour les autres. Peut-être qu’ils ont raison mais peu m’importe, me voilà à cet instant face à cet homme. Je vois des entailles, je vois que s’il n’est pas dans un état critique, il a besoin d’aide, de plus que la mienne. -Tenez bon, j’appelle les sec…
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase, ni même de ramener le cellulaire à mon oreille qu’il hurle une nouvelle fois. Un hurlement entre le rugissement d’un animal et le déchirement d’un homme. Sa main frappe la mienne, cela m’arrache un petit cri de surprise, et mon téléphone s’envole dans l’obscurité vers l’échelle de secours de mon immeuble, dans un bruit qui ne laisse que peu d’espoir sur son état. Et … Zut … Je n’ai pas un regard pour mon téléphone, tentant de rattraper l’homme qui s’effondre sur le sol pour amortir sa chute. Vu le bruit, de toute façon, il n’en reste sûrement pas grand chose. Mon poignet me lance, il a de la force même si je sens que ce n'est pas volontairement qu'il m'a frappé, je vais remettre.
-Monsieur ?! Restez avec moi !
Si la surprise m’a prise sur le coup, je respire doucement. Réfléchis. Analyses et agis. La panique ne mènera qu’au pire. Je commence à observer. Il est couvert d’entailles. J’ai l’impression même d’en voir plus qu’au milieu ou je suis arrivée. Non, ce ne peut pas être ça, nous sommes seuls. Je prends son pouls rapidement. Il perds beaucoup de sang, cela va finir par être dangereux, vraiment. Et je n’ai plus rien pour appeler de l’aide. Vu l’heure, il va être complexe de demander de l’aide dans la rue. Un … “plan” se met en marche dans ma tête alors que je continue à agir, à l’examiner avec douceur. Vu ses réactions, je dois faire attention.
-Il va falloir m’aider. Vous êtes blessé, vous perdez beaucoup de sang. Il faut que je puisse vous soigner. J’ai besoin de vous, faites moi confiance
Je lui parle, avec calme malgré le fait que je sois pressée par son état. Je ne veux pas qu'il panique mais il faut agir vite. Je passe mon bras sous son épaule. -Monsieur à trois, je vais vous soulever pour que vous puissiez vous appuyer sur moi, je veux que vous m’aidiez au mieux, et il faut que nous avancions jusqu’à l’ascenseur. Vous avez compris ?
J’attends un signe, son aval. Puis, me préparant mentalement, je compte à voix haute : -1 … 2 … 3 !
Oh putain … il pèse son poids. J’ai du muscles mais clairement pas la carrure de Samuel ou des autres gars. Je suis presque à moitié pliée en le soulevant, son bras autour de mes épaules et tentant de le maintenir de mon autre bras je nous rapproche du mur pour qu’il puisse s’y appuyer si besoin. Cela allait être très complexe pour nous deux. On allait pas passer par la porte d’entrée, celle de service ira très bien et surtout elle est plus proche. -Tenez bon.
Lorsqu’on arrive à la porte, je le fais lâcher, le laisser se mettre contre le mur pour s’y appuyer, en priant pour qu’il ne tombe pas. A mes pieds, il y a le cadavre de mon téléphone. Je le ramasse, et le range dans ma poche d’où mes clefs pour ouvrir rapidement. Une fois cela fait, je me retourne vers lui, l’appuyant à nouveau sur moi pour qu’il passe la porte à mes côtés. -Un dernier effort, l’ascenseur n’est pas loin. Je pourrais appeler les secours en haut et vous soigner en attendant.
WHY ARE YOU HOWLING AT THE MOON ? ft @Gabriela ÁlvarezLuke Hunt & Gabriela ÁlvarezLorsque je tape sa main sans le vouloir un petit cri lui échappe alors que son téléphone s’écrase contre le mur. Elle essaya de me rattraper et me parlait, me demandant de rester avec elle. Malheureusement ce n’était pas vraiment chose facile, j’avais mal partout et je pissais le sang a mort. Elle commença à me dire qu’elle allait s’occuper de moi, qu’elle avait besoin que je l’aide pour qu’elle m’aide et qu’elle allait avoir besoin de moi.
Elle m’expliqua qu’elle allait me soulever et me porter au bout de trois et qu’il fallait que l’on atteigne l'ascenseur. Lorsqu’elle commença, je faisais mon possible pour l’aider mais je n’avais pas l’air d’être très utile. Elle peinait et ça ce voyait, malgré mon poids et mon inutilité on atteignit la porte. Elle me posa sur le mur qui se trouvait près de la porte, ramassa son téléphone et ouvrit la porte grâce aux clefs qu’elle avait sorties de sa poche.
Elle me reprit sur le dos et m'emmena à l’intérieur, elle me dit que l’ascenseur n’était plus très loin et qu’elle pourrait appeler les secours et me soigner. Les secours n'étaient clairement pas une bonne idée pour mon cas mais elle trouvait ça bizarre que je ne veuille pas qu’elle les appelle.
“Vous n'étiez pas obligé de m’aider vous savez. S’il vous plaît n'appelez pas les secours, ce ne serait pas une bonne idée d’appeler les secours.”:copyright:️ DABEILLE
Est-ce que tout cela est prévu ? Non. Mais maintenant, je ne peux pas imaginer laisser cet homme par terre dans la rue, à se vider de son sang. Le trajet est long. Chaque pas est une épreuve. J’ai du mal à le soulever et même si je sens qu’il essaye au mieux, il est visiblement trop faible pour cela. Va falloir que je bosses à la salle moi … Je suis pas assez forte mais je tiens bon, tout comme lui. On avance dans le couloir, laissant derrière nous des traces de sang. Je ferais un mot pour la gardienne sinon demain matin à la première heure, les flics sonneraient chez moi, c’est sûr ! Je le laisse peser sur moi, ayant passé mon bras sous son épaule et le faisant s’appuyer sur moi et contre le mur pour qu’il ne tombe pas de l’autre côté, prête à le rattraper quoiqu’il arrive s’il faiblit. J’essaye de le rassurer, mais j’avoue que sa réponse me surprend. On arrive face à l’ascenseur et je le laisse se reposer à nouveau contre le mur, le temps que l’ascenseur descende au rez-de-chaussé.
-J’allais pas vous laisser vous vider de votre sang dans la rue ! Mais pourquoi vous ne voulez pas ? Vous êtes gravement blessé, vous perdez vraiment beaucoup de sang… Mais qu’est-ce qu’il vous est arrivé ?
Pourquoi il ne souhaite pas que j’appelle les urgences ? Je ne sais même pas si j’ai assez ici pour m’occuper de lui. J’ai des bandes, des compresses … Bon, non j’ai de quoi m’occuper de pas mal de blessures ici malgré tout, ayant parfois aidé des jeunes du quartier dans leur histoire mais lui … je dois dire que je suis clairement inquiète de son état …
L’ascenseur arrive enfin ! Lorsque les portes s’ouvrent, je les bloque avec mon pied avant de me tourner à nouveau vers lui :
-Encore un effort, je vous emmène là-haut et déjà, je pourrais m’occuper de vos blessures. Il faut que vous restiez avec moi, d’accord.
Je le reprends contre moi, et dans l’ascenseur, après avoir appuyé sur le bouton de mon étage, je le “calle” dans l’angle de la cabine. Bon pareil, j’essaye de faire en sorte qu’il ne tâche pas l'entièreté de la cage d’ascenseur. Je commence à l'inspecter du regard alors que je suis face à lui. Il a de nombreuses coupures de ce que je vois. Comment il a pu se faire cela ? Un tigre enragé l’a attaqué ou quoi ? L’ascenseur est un peu vieux mais rapide malgré tout, nous sommes bien vite à mon étage. Je garde les paroies ouvertes et le soutiens encore pour l’aider à sortir de la. Lorsque nous sommes devant ma porte d’appartement, j’entend à travers le bois mes deux pauvres chatons en train de m’appeler. Ah mince :
-C’est ici, je vais vous porter jusqu’à mon lit, ne vous inquiétez pas d’accord ? Il y a juste deux chats ici donc faites juste attention à ne pas leur marcher dessus s’il vous plaît.
Pourvu que Sol ne tente pas comme à son habitude de s’échapper. Difficilement, j’ouvre la porte et la pousse mais étonnamment, pour une fois, le fauve n’essaye pas de se faufiler. Loin de là, il vient au courant de reculer un peu de la porte et s’asseoir face à nous, me laissant le temps d’entrer avec lui et de refermer la porte d’un coup de pied. Luna est quant à elle sur le meuble à côté, à observer ce manège. Bon je leur ferais un bisou un peu plus tard, je fais un nouveau pas, manque de vaciller à cause du poids du monsieur avant de me reprendre, nous empêchant de tomber tous deux. -Pardon ! Je suis désolé. Tenez bon, plus que quelques pas.
On traverse le salon et on arrive dans ma chambre, légèrement éclairée grâce d’une guirlande allumée. Même si j’ai envie de le lâcher dessus vu comment mon dos me fait mal, je le pose le plus délicatement du monde sur le dos, sur les draps, faisant déjà le deuil de ses derniers et de leur éclatante blancheur. Vu son état, il est plus que certain qu’ils ne resteront pas immaculé. Une fois qu’il est allongé, je me penche vers lui, et lui dit doucement , essayant d’être la plus rassurante possible pour lui :
-Ne bougez pas, je vais chercher de quoi m’occuper de vous. Faites en sorte de rester éveillé, tout va bien se passer, je vous le promets.
Et je disparais, courant vers ma salle de bain, alors que les deux chats eux entrent chacun à leur tour dans la chambre, Luna montant sur un meuble à côté de lui, et Sol carrément sur le lit, s’approchant un peu plus méfiant de l’homme qui prends la place habituellement occupée par sa maitresse.
WHY ARE YOU HOWLING AT THE MOON ? ft @Gabriela ÁlvarezLuke Hunt & Gabriela ÁlvarezPrès de l’ascenceur, la jeune femme me répond qu’elle n’allait pas me laisser de mon sang dans la rue, me demandant pas la même occasion pourquoi je ne voulais pas qu’elle appelle des secours. Je ne me voyais pas lui dire la vérité, lui dire que j’étais un mutant alors même que je ne la connaissais pas. C’était juste trop risqué pour elle comme pour moi, si elle venait à savoir la vérité qui sait comment elle pourrait réagir ou même ce qui pourrait lui arriver. Lorsque l'ascenseur arriva enfin, elle me reprit contre elle et m’emmena à l'intérieur, dans l'ascenseur elle commença à l'examiner et en peu de temps l’ascenseur atteignit l’étage qui était le sien.
Elle me reporte et m'emmène maintenant dans un appartement qui a l’air d’être le sien. Elle me porte jusqu’au lit manquant pendant le trajet de tomber surement à cause de mon poids. Elle m’allongea sur le lit, dont les draps étaient blancs mais pas pour longtemps à cause du sang qui coulait d’absolument partout de mon corps. Elle me dit d’une voix rassurante qu’elle allait chercher de quoi s’occuper de moi avant de quitter la chambre alors que les deux chats que j’avais sentis en rentrant dans l’appartement commencèrent à se rapprocher de moi.
Dans un certain élan de stupidité, je me relevai avec beaucoup de peine pour m'asseoir sur le lit en regardant les deux chats. Les deux félins étaient méfiante mais avait l’air intéressé par moi surement a cause de mon côté jaguar. Je les regardait et entendait à l'autre bout de l’appartement, la jeune femme chercher quelque chose. Je regardais les chats quand je sentis comme un éclair traversé mon corps et je sentis le jaguar remonter et se manifester.
Me tordant dans tous les sens, subissant les os qui se craquait je faisais mon possible pour ne pas laisser la transformation prendre le dessus sur moi, je ne pouvais pas mettre en danger la femme qui faisait tout son possible pour m’aider. Ce qui restait de mon T-shirt se déchira pour montrer un changement incessant entre de la peau humaine et de grand poil jaune et noir.:copyright:️ DABEILLE
L’ascension jusqu’à mon appartement fut … périlleux. Il faudra que je ressorte plus tard pour nettoyer les traces de sang, lorsqu’il ne sera plus sur le point de mourir
Je l’ai lâché littéralement sur mon lit et je me mets à courir pour aller jusqu’à ma salle de bain, où j’allume prestement la lumière et je vois dans le miroir l’étendue des dégâts … ma tenue est couverte de pourpre, une grande trace barre ma joue, résultat d’un passage de ma main sur le visage. En parlant de mes mains, elles sont couvertes de sang … Je retire d’un geste ma veste en cuir et la laisse tomber à côté de moi Je les nettoie, prestement dans le lavabo, purifiant ma peau de ce liquide poisseux. Je passe aussi un coup sur mon visage et repousse mes cheveux en arrière pour refroidir un peu mon visage brûlant. Je peux y arriver mais je dois garder mon calme. Je sors des étagères et du placard tout ce qu’il faut pour m’occuper de lui. Trousse de soin, outils, produits et surtout compresses, beaucoup, deux boîtes complètes.. J’ai peur qu’il ait perdu trop de sang cependant, et qu’il n’y survivre pas. Mais je dois tenter le tout pour le tout.
J’entends de nouveau du bruit. Luna émets un grondement que je ne connais que trop bien et Sol lui pousse un cri aigu en se mettant à courir alors qu’un objet semble tomber par terre. Je repars dans l’autre sens, me précipitant les bras chargés … Lorsque j’arrive dans la chambre, le spectacle que je vois me fait lâcher tout ce que je porte. Je le vois, lui, en train de se débattre, comme s’il luttait contre un monstre, hurlant et. Je reste un instant figé, ne comprenant pas ce qu’il se passe. Il ne reste plus rien de son t-shirt. Est-ce que c’est de la fourrure que je vois sur lui ? Luna est toujours sur le meuble, le poil hérissé, feulant et grognant, visiblement pas rassuré du tout parce qu’il se passait. Sol lui s’est enfui après que le cadre sur ma table de nuit ne s’écrase sur le sol, suite aux soubresauts de l’homme. Je vois à nouveau du sang voler de ses blesser, n’arrivant pas bien à comprendre ce qu’il se passe, il est en train de se blesser ou quoi !?!
-Monsieur ?!
Je prends un instant à peine avant de monter sur le lit, à côté de lui. Malgré ses gestes brusques empreints de douleur, j’attrapes ses poignets et tente de l’immobiliser : -Calmez-vous, par pitié, vous allez vous tuez si vous continuez !
Je tente de le maîtriser, pensant qu’il se fait ses blessures lui-même et aggrave son cas seul. Je tiens fermement ses poignets, essayant de le calmer. Qu’est ce que je ne donnerais pour une camisole de force là tout de suite ou un sédatif. Dios Mio, aidez-moi, j’aurais besoin de force là, j’arrive à peine à le tenir. Je m’allonge à moitié sur lui, espérant pouvoir en partie le maintenir par mon poids, il ne reste rien à sauver de toute façon de mon débardeur déjà imbibé de sang. Je ne peux de toute façon rien faire tant qu’il ne sera pas plus calme. Mon coeur lui bats la chamade, violemment. J’ai peur à vrai dire, peur d’avoir la mauvaise décision et qu’il ne meurt là, sur mon lit, parce que j’ai pas été capable de lui venir en aide.
-S’il vous plait, vous m’entendez ?! Si vous le pouvez, calmez-vous, je ne peux pas vous aider pour l’instant !
Ce n’est pas de l’épilepsie, ce n’est pas une crise connue. C’est … différent et à part tenter de le contenir, je ne sais clairement pas quoi faire.
WHY ARE YOU HOWLING AT THE MOON ? ft @Gabriela ÁlvarezLuke Hunt & Gabriela ÁlvarezJ’étais en train de lutter comme un dingue contre l’animal qui faisait son possible pour sortir et se défouler sur tout ce qu’il trouverait. La jeune femme se précipita vers moi sans savoir que le mieux serait de partir dans la direction inverse le plus vite possible et aussi loin qu’elle le pourrait. Elle essaya de me parler, essayant de ramener mon attention vers elle alors qu’elle se rapprochait de moi et qu’elle m’attrapa les poignets comme pour me maitriser. Je sentais qu’elle mettait dans la force à me tenir les poignets et essayait vraiment de m’aider mais ce n’était pas une bonne idée et j’avais vraiment de lui faire mal.
Alors qu’elle faisait son possible pour essayer de me maîtriser, elle se mit à califourchon sur moi et me parla. Elle me demanda de me calmer si je le pouvais, ça partait d’une bonne intention mais je l’aurais fait si j’avais pu le faire. Je sentais les griffes et crocs sortir alors qu’elle se trouvait trop près de moi, ça devenait dangereux pour elle et je n’avais aucune envie de la tuer elle faisait tout son possible pour m’aider.
J’arrêta un instant de me débattre et la regarda droit dans les yeux alors que les miens réflètait une couleur jaune fluo semblable a un animal. Croiser son regard me fit imaginer ce qui se passerait si le jaguar parvenait à prendre le contrôle, le corps sans vie de cette fille allongée sur le lit. Cette pensée me dégouta et je décida que le jaguar ne sortirait pas ce soir. Le jaguar finit par retourner a l’intérieur de moi alors que les griffes, crocs et poil jaune rentraient petit a petit. Les plus grosses entailles se refermaient laissant quelques petites toujours la.:copyright:️ DABEILLE
Ce que je suis en train de faire … J’en ai aucune idée…
L’homme semble faire une crise mais je suis incapable de dire de quoi … Du sang se répands, sur moi qui suis au dessus de lui, sur son corps, sur mon lit. Luna feule avec violence. Sol est parti se réfugier je ne sais où et moi je le supplie … Je ne peux le nier, j’ai peur. J’ai l’impression qu’il est en train de mourir face à moi et cela me terrifie. Mais je tiens bon, je le maintiens, autant que je le peux. J’ai peur qu’on m’envoie promener, qu’il me balance hors du lit. Si j’ai fermé les yeux quelques instants, je les rouvre pour voir … Mon cœur semble s’arrêter dans ma poitrine. Je vois ses yeux, je vois ses crocs, je vois ses griffes. Luna hurle derrière moi. Mon corps tout entier tremble. Je manque plusieurs battements de coeur, j’ai l’impression que je n’ai plus la moindre force. Le visage, le corps en partie couvert de sang, je le fixe dans les yeux, n’arrivant pas à détacher mon regard du sien. Ma voix est bloquée dans ma gorge. Je veux lui parler, lui dire quelques choses mais je n’y arrive pas.
Le silence semble se faire, je n’entends à ce moment que mon cœur tambourinant dans ma poitrine et son souffle à lui. Un moment pendant lequel le temps semble suspendu, durant lequel rien ne bouge. Même Luna s’est figée …. -Monsie… je commence doucement.
Et je sens que sa crise semble finie. La tension dans son corps disparaît. Mes doigts sur son poignets sentent son pouls se ralentir. Ses yeux … ils changent doucement, ils redeviennent normaux. La crise ou quoique ce fut est en train de se calmer, enfin ! Mon regard descend pour la première fois depuis que je le fixais dans les yeux vers son corps. Les griffes … la fourrure étrange, et même des marques semblent avoir disparu, finissant pour certaines de se refermer juste devant moi… Je ne rêve pas. Je ne rêve clairement pas. Pas besoin de me mettre une claque pour le voir et le comprendre. Je le sens, je le sais. La crise est passée, maintenant il faut agir ! D’un coup, mon cerveau semble à nouveau capable de réagir et je “descends” de lui, m’asseyant sur le lit à ses côtés. Le temps presse. Il a perdu beaucoup de sang, en atteste mon lit, mes vêtements et les blessures encore ouvertes. Je tiens toujours l’un de ses poignets, je dois voir son état … sa tension baisse, son rythme est plus lent. Je dois …
-Monsieur, écoutez-moi, je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais il faut que je stoppe votre hémorragie. Vous avez perdu beaucoup, beaucoup de sang. Faites en sorte de ne pas bouger. Et ne vous endormez pas, d’accord, restez conscient, parlez moi si vous le pouvez mais j’ai besoin de vous.
Je tourne la tête vers le sol, où ou j’ai tout lâché, je donne un grand coup à tout ce qui se trouve sur ma table de chevet, la porte pour la poser à côté de moi.
-Je suis là, je restes avec vous, lui dis-je en prenant sa main un instant dans la main
Puis je me lève et ramasse tout ce que j’avais laissé tomber. Je nettoie mon plan de travail, installe mes compresses, mes bandes. Je suis concentrée, tournant par instant les yeux vers lui. Il est faible, pâle même je dirais. Il faut qu’il tienne le coup. Je commence par nettoyer les plaies pour y voir plus clair au milieu de cette mare de sang. Il va avoir besoin pour certaines plaies de bandages, pour d’autres … au moins une à vrai dire, de points de suture. Je commence par les bandages, Cela est difficile, je dois à moitié le redresser pour certains …
-Laissez-vous faire et surtout, ne forcez pas. Je sais ce que je fais, tout va bien se passer.
Je ne pouvais pas lui promettre mais j’y craignais. Et de toute façon, je ferais tout pour que cela se passe bien. J’hésite encore à appeler les urgences. J’ai peur qu’il ait perdu trop de sang. Il a probablement besoin d’une perfusion.
-Monsieur, comment vous appelez-vous ? dis-je en finissant un bandage. Moi, c’est Gabriela.
Je tente de le rassurer, d’un sourire. Il a besoin de cela, de ne pas se sentir dans un endroit oppressé. Vu ma tête qui semble tout droit sorti d’un film d’horreur, je dois limite plus lui faire peur à l’heure actuelle. Putain si Samuel ou Bucky me voyaient là … je prendrais probablement une tatane derrière le crâne. Dans quoi je me suis encore embarquée …
WHY ARE YOU HOWLING AT THE MOON ? ft @Gabriela ÁlvarezLuke Hunt & Gabriela ÁlvarezUne fois ma crise terminée, le sang envahit le lit, ses vêtements et les miens aussi. J’avais perdue beaucoup de sang et j’étais en assez mal posture la jeune femme l’avait compris. Elle me dit qu’elle ne savait pas ce qui venait de se passer mais qu’elle devait stopper l'hémorragie. Elle me demanda de ne pas bouger et de rester conscient, et que je pourrais lui parler si je pouvais. Elle se tourna vers le sol et commença a se préparer pour me soigner. Elle nettoyait la table et installait le matos, elle avait un bon paquet de compresses et des bandes qui faisaient penser à une infirmière.
“Ne vous inquiétez pas, je ne comptais pas bouger.”
Elle me dit qu’elle savait ce qu’elle faisait et que tout allait bien se passer. Je ne sais pas trop pourquoi mais je lui fit confiance sans même réfléchir et la laissa faire sans essayer quelque chose. Elle s'appelait Gabriela et avait l’air d’être une fille gentille.
“Je m’appelle Luke, Luke Hunt.”
Elle était en train de me mettre des bandages et me souriait en même temps comme pour me rassurer, sa tête faisait peur mais vu ce qu’elle venait de vivre je ne pouvais tout simplement pas lui en tenir rigueur.:copyright:️ DABEILLE
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